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10 juillet 2025 4 10 /07 /juillet /2025 18:04
LA FÊTE DE LA FÉDÉRATION 14 JUILLET 1790

LA FÊTE DE LA FÉDÉRATION 14 JUILLET 1790

 

 

RAPPEL RÉPUBLICAIN,

 

14 JUILLET 1789, 14 JUILLET  1790

 

Durant l’été 1789, les fédérations locales des gardes nationaux se sont créées dans toutes les provinces françaises .

 

Elles montent en délégations de toute la France pour se rassembler le 14 juillet 1790 au Champ-de-Mars à Paris pour défiler et célébrer le premier anniversaire de la prise de la Bastille et l'union de la Nation. Il y aurait eu 500 000 participants pour une population parisienne estimée à 600 000 personnes !

Le 14 juillet 1790, en présence du roi et de la reine une messe est célébrée par l'évêque Talleyrand, suivie de la prononciation des serments au Roi, à la Nation et à la Loi et un « Te Deum » est exécuté.

 

Il a fallu attendre la loi du 6 juillet 1880 pour consacrer le 14 juillet comme jour de fête nationale annuelle. Cette loi ne donne aucune précision sur cette fête nationale du 14 juillet commémorant les deux 14 juillet, la prise de la Bastille de 1789 où le sang a coulé ainsi que la première et la Fête de la Fédération de 1790 où fut donc célébrée dans la joie une réconciliation-union du Peuple et de l’Armée.

 

Une occasion unique d’en parler avec les jeunes pour faire passer un petit message sur l’origine de la NATION qui est  bien plus qu’un Pays : c'est une Communauté unie qui accepte le vivre ensemble pour le meilleur et pour le pire au nom d'une histoire et d'un idéal commun. 

 

 

 

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9 juillet 2025 3 09 /07 /juillet /2025 19:40
ENCORE UNE FOIS,  BERCY MIS EN CAUSE, AUSSI

ENCORE UNE FOIS, BERCY MIS EN CAUSE, AUSSI

 

LE DROIT DE SAVOIR DES ÉLUS ET DES CITOYENS SUR L’UTILISATION DES FONDS PUBLICS

 

Le 8 juillet 2025, la Commissions d’enquête du Sénat sur l'utilisation des aides publiques aux grandes entreprises et à leurs sous-traitants a rendu et présenté ce 8 juillet 2025 son rapport final à l’issue de six mois de travaux.

https://www.youtube.com/watch?v=LDbju5qT22k

Enfin, nous allions peut-être découvrir un peu comment les milliards d’aides de l’État aux grandes entreprises étaient distribuées et gérées. C’est étonnant et détonnant !

Le paradoxe, c’est que ce sont ceux qui ont voté les budgets en l’occurrence, ici, les sénateurs, qui a postériori se posent la question : à quoi servent les milliards d’euros d’aides versées et votées dans le budget de l’État sous différentes formes aux grandes entreprises ?

L’année test, objet de l’enquête, est l’an 2023.

Ce qui est patent c’est que ni le Sénat, ni le Ministre des Finances, ni l’Administration d’une manière générale ne peuvent présenter un chiffre sûr pour cette charge 2023  et par extension pour le passé et l’avenir ?

Le Ministre des Finances Éric LOMBARD a ainsi osé avancer le chiffre de 90 milliards d’euros ...on est très loin du compte...

 

POUR LE SÉNAT, CES AIDES SE MONTERAIENT À 211 MILLIARDS D’EUROS EN 2023

Ce chiffre résulte simplement du cumul des chiffres recueillis au fur et à mesure de l’avancée des travaux de le Commission.

Il ne tient pas compte de toutes les aides comme celles des collectivités locales. Il comprend les subventions d’État, les aides versées par Bpi France, les dépenses fiscales ou encore les allègements de cotisations sociales.

Mais, déjà un autre chiffre est étourdissant : Il existe au moins 2 200 types d’aides aux grandes entreprises !

 

AUCUN CONTRÔLE SYSTÉMATIQUE DES CONDITIONS D’UTILISATION DE CES AIDES, VOIRE AUCUNES SÉRIEUSES CONDITIONS D’OCTROI : FAUT-IL SUPPRIMER LES AIDES DE L’ÉTAT ? PLUS DE TRANSPARENCE DANS LES PROCÉDURES ?

Là, les bras nous en tombent et nous pensons que les membres de la Commission ont dû être choqués. D’ailleurs, le Président la Commission, le sénateur Olivier RIETMANN rappelle que chaque euro public dépensé doit être justifié : y aurai -il une exception dans le deal malsain entre l’État et les grandes entreprises ?

En écrivant cette parution, nous-mêmes, nous nous posons mille questions dont les réponses sont en partie dans les 26 suggestions faites en conclusion du Rapport.

Nous irons plus loin en mettant en cause le système : est-il nécessaire de distribuer des milliards d’euros si l’État est incapable d’assumer la bonne utilisation de ces fonds publics ?

Ces fonds sont prélevés sur les disponibilités des contribuables et n’entrent dans le circuit économique du Pays.

La seule excuse qui justifie mal ce principe des subvenions d’État est que d’autres pays, comme les États-Unis, la Chine... usent et abusent des distributions de ce type pour faciliter le « business » de leurs entreprises ou de leur État. 

S’il"faut" maintenir le principe des aides comme le suggère le Rapport il faut en contrepartie revoir complétement les procédures.

 

SUPPRIMER LES AIDES AUX GRANDES ENTREPRISES OU DIMINUER LES PRÉLÈEMENTS FISCAUX ET SOCIAUX

Avant qu’une crise financière ne nous y contraigne, il faut se poser dès maintenant les questions et y répondre :

  • Puisque la France est la championne du monde des prélèvements fiscaux et sociaux qui rendent les coûts du travail plus chers que ceux de ses concurrents ne faut-il pas, en premier diminuer ce prélèvements ?

 

  • Des fonctionnaires irresponsables sont-ils qualifiés pour juger du réel besoin et de l’utilité pour telle entreprise d’une subvention ? N'est-ce pas risquer d'exposer ces fonctionnaires...et ne le sont-ils pas déjà ? D’ailleurs la Commission a posé la question : est-il normal de subventionner un projet rentable...sans subvention ? quelle question bizarre !

 

Nous attendons avec curiosité la réponse de l’État à toutes les questions posées ? Dans le fameux budget 2026 ?

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7 juillet 2025 1 07 /07 /juillet /2025 20:43
BERCY, UN MODÈLE DE SERVICE PUBLIC DÉNATURÉ

BERCY, UN MODÈLE DE SERVICE PUBLIC DÉNATURÉ

 

 

 

DÉCOUVREZ LA CASTE QUI ÉTOUFFE LA FRANCE : LAXISME ET IRRESPONSABILITÉ DANS TOUS LES DOMAINES

 

Tant que ce sont les mêmes parfois d’autres qui sont pires qui arrivent sont à la tête de l’État, la France ne pourra se redresser ! Emmanuel MACRON déjà Ministre des Finances avant son élection de 2017, François BAYROU, Gérard DARMANIN...que ce sont encore les mêmes groupes qui cooptent leurs amis...il y a toujours une caste jacobine, ex énarchie de plus en plus importante, une oligarchie qui confisque le pouvoir à son profit ou se laisse manipuler.

Les jeunes qui représentent la force montante soit rejoignent la caste qui y trouve son compte soit réalistes ils fuient cette oligarchie sans foi ni loi et délaissent les fonctions gravitant dans et autour du Pouvoir et tracent parfois difficilement leur route payant ainsi au prix fort les places que la méritocratie aurait dû leur offrir.

L’exemple est patent au Parlement où il y a des personnalités qui émergent en émettant des opinions divergentes mais qui n’acceptent pas les diktats de la Caste se taisent.

Et la fonction publique envahissante prospère mais demeure inefficace ou pire fait du vent pour faire croire que les choses changent...oui elles changent mais en pire...voyons un Ministère des Finances dominateur qui « perd » des milliards de recettes et ne les retrouve pas : terminer des exercices budgétaires sans que le censeur (la Cour des Comptes) puisse en valider certains comptes de 2023 et 2024.

Dans ce monde-là comme dans d’autres, le laxisme et son corollaire l’irresponsabilité sont bien installés en toute impunité.

Citons aussi le Ministère de l’Intérieur, le Ministère de l’Éducation, celui de la Justice et même les Finances de BERCY où l’État réussit cet exploit qu’avec des serviteurs consciencieux, professionnels, dévoués il y a des résultats catastrophiques :

  • pour l’Éducation, niveaux scolaires qui baissent irrémédiablement, signe patent du déclassement durable de la France,
  • pour la Justice, sa lenteur et son laxisme font que le peuple ne lui fait plus confiance,
  • pour les Finances Publiques ces dernières années tant sur le plan des citoyens que sur celui de la considération sur le plan international ...

Nous pourrions continuer sur le même ton pour la Santé, pour la Défense, pour la Sécurité intérieure (sécurité publique) où 91 % des français estiment qu’en 2024 que l’insécurité est en croissance. Les statistiques officielles récentes pour 2024 leur donnent raison.

L’État n’assume plus son rôle protecteur du citoyen. Or la sécurité publique fait partie de ses fonctions régaliennes. C’est un bel exemple incontestable de la décrédibilisation de l’État et surtout de ses gouvernants.

 

L’ÉTAT, CE N’EST PLUS NOUS, LE PEUPLE SOUVERAIN ! LA FRANCE SOUS TUTELLE ?

Les constats des dysfonctionnements de l’État ne sont plus à faire. C’est un acquis chez la majorité des français qui demeurent anesthésiés, ne croyant pas à une possible renaissance.

Il faut conforter le diagnostic pour soigner le malade.

D’abord constatons que le système en place a démontré en 2024/2025 son incapacité à se réformer. Les institutions sont bloquées comme nous le voyons avec l’Assemblé Nationale ingérable, un gouvernement éclaté débordant d’EGO, un président hors sol plombé par ses erreurs dont la dissolution de l’Assemblée Nationale. Il n’y a ainsi aucune volonté politique de réformer pour redresser.

D’une part, les gouvernants précédents ont pillé la France désormais trop endettée pour faire face aux coûts d’une réforme. Ils ont même vendu les perles de la Couronne État.

Ces gouvernants se sont engagés dans une politique de priorités laxistes données au maintien d’acquis sociaux qu’il a garantis à la légère et qu’il ne peut financer : retraites, Sécurité Sociale, en particulier.

D’autre part, ils sont coupables mais incapables de mobiliser les français pour le fameux redressement qui ne se fera dans ces conditions que dans la douleur et dans un élan de confiance dans des hommes neufs hors du système que nous décrivons ci-dessus. Mais la Caste oligarchique se sert et se moque du redressement car elle veut rester au pouvoir. Le Président Macron voudrait même perdurer !

Or, ce redressement passe par une purge des frais de fonctionnement de l’État. C’était la « Réforme de l’État » promise par le Président Macron et qui n’a pas vu l’ombre d’un début d’exécution. À la place ce fut un État mal géré par ces irresponsables. Ils n’ont pas le courage d’imposer cette purge qui pourrait aller à l’encontre de leurs petits intérêts personnels et à ceux qui sont dans l’ombre des lobbys.

Face à tout cela, nous devons constater que le peuple ne réagit pas, qu’il n’est plus consulté et qu’il est abandonné ainsi à la Caste dont nous dénonçons les méfaits depuis des décennies pour survivre.

Nous ne redresserons pas la France avec ceux qui l’ont pillée et l’ont gérée si mal. Alors, comment et quand le peuple souverain se réveillera-t-il ? Avant de commencer à découvrir que notre France est riche et qu'il dégaine ses forces pour se réapproprier la gouvernance du Pays ? Avant qu'elle ne tombe sous la coupe de l'Europe, des fiananciers ?

 

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6 juillet 2025 7 06 /07 /juillet /2025 20:26
UN PRÉSIDENT QUI NE PRÉSIDE PLUS

UN PRÉSIDENT QUI NE PRÉSIDE PLUS

 

 

L’IMPOPULARITÉ D’EMMANUEL MACRON ET SON  TRÈS, TRÈS ÉVENTUEL ET IMPROBABLE  DÉPART

 

Cette impopularité est un constat que confirment les sondages depuis  2024 et les faits comme les désaveux de la population  lors des élections européennes, puis lors des deux tours élections à l’Assemblée Nationale de juin juillet 2024.

De plus  61 % des français souhaitent la démission du chef de l’État.

Le Président a bien précisé à plusieurs reprises qu’il irait jusqu’au bout de son mandat (mai juin 2027). Donc l’hypothèse d’un départ par démission du Président est pour l’instant écartée par l'intéressé lui-même alors qu'il est le responsable de la crise institutionnelle.

Il ne reste juridiquement pour forcer le départ du Président MACRON que la procédure de la Constitution a nommée « destitution » qui repose sur les articles 67 et 68 de la Constitution qui attribuent clairement  cette compétence au Parlement.

 

LA PROCÉDURE DE DESTITUTION

Elle est fondée sur l’article 68 de la Constitution invoquée, par exemple, par Jean-Luc MÉLENCHON.                 

Si le principe est constitutionnel, sa mise en œuvre au cours des années est devenue de plus en plus exigeante afin de protéger la fonction présidentielle sans que cela soit explicité expressément.

C’est surtout le renouvellement du statut pénal du Président de la République et l'instauration d'une procédure de destitution par la révision du 23 février 2007 qui a abondé le caractère exceptionnel de la procédure.

Pourtant la procédure était surtout le fondement dans la rédaction de l’article 68 était simple : à condition de savoir ce que signifie juridiquement « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ».

Il s’agit d’une appréciation donc de quelque chose de totalement subjectif.

 

L'analyse des textes repris ci-dessous nous conduit à conclure qu'à moins d'un fait exceptionnel, la France va poursuivre son chemin cahotant avec un Président hors sol, isolé et aux pouvoirs et projets indéfinis et "son" gouvernement inconsistant et impuissant et la menace de crises financières, sociales et institutionnelles dans un monde inquiétant.

 

Le Président de la République ne peut être destitué qu'en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat.

La décision appartient donc totalement au Parlement avec des conditions de majorité très strictes depuis la procédure initiale de décision de saisir la Haute Cour qui peut donc être négative !

Une excellente réflexion sur ce thème figure dans le Projet de loi organique portant application de l'article 68 de la Constitution, Étude d’impact de Décembre 2010 :

https://www.assemblee-nationale.fr/13/projets/pl3071-ei.asp

 

 

 

LE TEXTE CONSTITUTIONNEL : LA HAUTE COUR 

La procédure de destitution est donc remise aux décisions de l'Assemblée Nationale et du Sénat 

 

« TITRE IX - LA HAUTE-COUR

 

Article 67 : Le Président de la République n'est pas responsable des actes accomplis en cette qualité, sous réserve des dispositions des articles 53-2 et 68.

Il ne peut, durant son mandat et devant aucune juridiction ou autorité administrative française, être requis de témoigner non plus que faire l'objet d'une action, d'un acte d'information, d'instruction ou de poursuite. Tout délai de prescription ou de forclusion est suspendu.

Les instances et procédures auxquelles il est ainsi fait obstacle peuvent être reprises ou engagées contre lui à l'expiration d'un délai d'un mois suivant la cessation des fonctions.

 

Article 68 : Le Président de la République ne peut être destitué qu'en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat. La destitution est prononcée par le Parlement constitué en Haute-Cour.

La proposition de réunion de la Haute Cour adoptée par une des assemblées du Parlement est aussitôt transmise à l'autre qui se prononce dans les quinze jours.

La Haute Cour est présidée par le président de l'Assemblée nationale.

Elle statue dans un délai d'un mois, à bulletins secrets, sur la destitution. Sa décision est d'effet immédiat.

Les décisions prises en application du présent article le sont à la majorité des deux tiers des membres composant l'assemblée concernée ou la Haute Cour. Toute délégation de vote est interdite. Seuls sont recensés les votes favorables à la proposition de réunion de la Haute Cour ou à la destitution.

Une loi organique fixe les conditions d'application du présent article. »

 

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5 juillet 2025 6 05 /07 /juillet /2025 21:10
LE TÉLÉTRAVAIL EST-IL LA PANACÉE POUR LES CONDITIONS DE TRAVAIL ET L’ÉCONOMIE ?

 

LE TÉLÉTRAVAIL : UN PROGRÈS ?

LA COVID a impulsé une petite révolution avec parfois la généralisation du télétravail.

L’ expérience a prouvé que le télétravail  présente un intérêt majeur tant pour les employeurs que pour les salariés et pour l’économie

La CFDT a d’ailleurs salué positivement le télétravail :

« De nombreux travailleurs souhaitent télétravailler plus régulièrement qu’auparavant. Les bénéfices attendus de son développement peuvent satisfaire autant les entreprises que les salariés.

Pour ce faire, les partenaires sociaux considèrent qu’il doit faire l’objet d’un développement concerté pour que sa mise en œuvre soit réussie dans les entreprises. »

En réalité, c’était  bien une petite révolution que COVID a imposée mais.

L’accord national interprofessionnel du 26 novembre 2020 relatif à la mise en œuvre réussie du télétravail  

C’est une notion nouvelle qui s’impose : l’employeur et le salarié en télétravail doivent se faire confiance et cela ne se décrète pas !

N'oublions pas que quand un salarié travaille en distanciel il peut surtout, pour des entreprises travaillant à l’international, adapter ses séquences de travail aux circonstances imposées par les distances et les faisceaux horaires dont les décalages horaires.

Il y a donc des postes de travail qui s’adaptent aisément au télétravail tandis que d’autres, en production par exemple, sont plus difficilement adaptables voire impossibles à adapter.

S’il est avantageux de télétravailler cela crée une source de conflit entre ceux qui ont accès au télétravail et ceux qui n’y ont pas accès, entre ceux qui acceptent et ceux qui refusent de voir leurs conditions de travail modifiées unilatéralement par l’employeur.

Le télétravail est souvent très apprécié par ceux qui en bénéficient mais sa gestion demeure complexe : avantages, inconvénients nous ne savons plus de quel côté la balance penche désormais.

Ainsi ce qui est apparu en 2020 avec le télétravail une ouverture, un progrès, n'était peut-être qu'un mirage pour certains et un espoir pour d'autres !

 

LE CONFLIT AU NIVEAU DE LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE, DANS LES BANQUES, À L’ÉTRANGER

Dans les pays nordiques où il règne entre employeur et salarié un meilleur climat de confiance qu’en France le télétravail prospère toujours.

Pourtant au Royaume Uni où il avait prospéré et maintenant c’est le retour au bureau qui revient en force. Il en est de même aux États-Unis.

Survient, en France, le conflit qui est né à la Banque Société Générale.

C’est l’initiative du nouveau Président de la Banque qui a annoncé que l’accord qui régissait les modalités du télétravail devait prendre fin !

La direction de la banque française souhaite que ses salariés ne puissent plus télétravailler qu’un seul jour par semaine contre deux jusqu’à présent. Une décision qui suscite la colère des syndicats. Il faut préciser que la situation sociale dans cette banque est déjà dégradée et que sur le plan économique et financier cette banque est un peu à la traine.

La réaction des représentants du personnel est symptomatique : ils défendent un accord qui favorise le télétravail. C’est un mode de vie tendant à faciliter un certain partage pour le salarié entre le temps accordé à sa vie personnelle et sa vie professionnelle.

Ce conflit illustre bien d’abord globalement la complexité de la gestion des Ressources Humaines en France et d’autre part, la nécessité encore plus forte en ce vingt-et-unième siècle d'évolutions surprenantes. Ainsi, il y a des nostalgiques de la vie au Bureau, au sein de l'entreprise : 

Avec le télétravail, la machine à café est moins fréquentée ...d’où une étude qui ose en déduire qu'avec le télétravail il y a gain de productivité !

 

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4 juillet 2025 5 04 /07 /juillet /2025 21:20
UNE GRÈVE DE TROP ?

 

 

 

DROIT DE GRÈVE ET ABUS DE DROIT

 

Les contrôleurs aériens ont indubitablement des privilèges acquis à raison de grèves répétées...

Nous n’allons nous lancer dans la bataille des chiffres : les contrôleurs aériens sont-ils des privilégiés ?

Ce sont des fonctionnaires de niveau ingénieur avec un statut fort avantageux.

La formation initiale de contrôleur aérien (rémunérée) s’effectue à l’École Nationale de l’Aviation Civile (ÉNAC) installée à Toulouse, à la suite d’un recrutement sur concours. La formation est polyvalente

À leurs postes de contrôleurs, ils sont soumis à des contraintes très importantes qu’il faut bien mesurer : surtout le stress lié à une responsabilisation et une autonomie où la réactivité est primordiale, des horaires de travail à géométrie variable, une formation continue nécessitée par les évolutions tous azimuts de la technique de l’aéronautique et de ses réglementations, des conditions physiques contrôlées dès l’accès au concours initial et suivies...

Il y a environ 2 000 contrôleurs titulaires en France.

 

LE DROIT DE GRÈVE

Le droit de grève aménagé est par définition une liberté reconnue et canalisée par des textes qui touchent surtout des secteurs clés. Il est reconnu constitutionnellement dans le Préambule de la constitution de 1958 avec une formule magique.

Face à ce droit se dresse une notion juridique solide très française qui est la « continuité du service public » qui est et peut aller très loin dans le « libre »’exercice du droit de grève « Les fonctionnaires exercent le droit de grève dans le cadre des lois qui le réglementent »...

Le conflit entre les deux notions, droit de grève et continuité du service Public, n’est toujours pas réglé le sera-t-il un jour en France ?

Attention le jour où l’abus du droit de grève sera établi et que le législateur prendra le parti des anti-grèves et autres mécontents, c’est le droit de grève, surtout pour les fonctionnaires et assimilés, qui sera encadré tellement strictement qu’il ne pourra plus s’exercer. Nos apprentis sorciers ont-ils conscience du tort qu'ils font à l'exercice du droit de grève.

Sera-ce un mal ?

 

300 GRÉVISTES PEUVENT-ILS BLOQUER DES CENTAINES DE MILLIERS DE VOYAGEURS ?

Voilà ce qui vient de se passer les premiers jours de départs en vacances de cette semaine. Ce n’est pas seulement les vols nationaux qui furent affectés par ce mouvement de grève mais aussi les vols internationaux. Le préjudice occasionné aux Compagnies, aux voyagistes, aux voyageurs ...est totalement disproportionné avec l’enjeu du bon fonctionnement du système mondial aéronautique ?

Ce que le voyageur sait mais fait semblant d’ignorer c’est que son billet en poche et payé il risque cependant d’affronter des retards voire des annulations de son vol suite à des « mouvements sociaux ».  S’il a des correspondances il peut voir son vol détourné et son voyage devenir un cauchemar.

On ne discutera pas du bien-fondé de cette grève : salaires, organisation du travail et surtout, tenez-vous bien, l’obligation envisagée de faire porter aux contrôleurs aériens un" badge biométrique  multi fonctions...suite à un incident sur l’aérodrome de Bordeaux ! Qui ne porte ou n’a jamais porté de badge surtout dans des zones sécurisées ? Ce motif aurait dû se résoudre par une négociation si syndicats et l'État employeur avaient su négocier.

L’initiative du mouvement vient,en effet, de deux syndicats minoritaires et certainement très corporatistes qui cherchent certainement des adhérents pour montrer qu’ils existent face à un Syndicat très majoritaire.

Cette grève est certainement encore une grève de trop qui ne réglera pas les problèmes de l'exercice délicat d'un droit. Prendre les passagers pour otages et les compagnies aussi, s’en prendre aux compagnies et autres intervenants économiques c’est vraiment non une erreur mais une faute grave indigne pour une «profession » un peu, beaucoup privilégiée.

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2 juillet 2025 3 02 /07 /juillet /2025 19:35
LES RETENUES PLEINES À 83,9 %

LES RETENUES PLEINES À 83,9 %

 

 

EAU POTABLE, LA VENDÉE ABORDE LA SAISON EN BONNE POSITION "POTABLE" MAIS SANS PLUS 

Les "retenues" ou barrages sont en Vendée la principale "source" de l'eau potable (à 94 %).

Il faut donc garantir un équilibre production/consommation qui n'est pas évident avec l'afflux de consommateurs durant la saison qui par définition n'est pas n'est pas une période favorable sur le plan pluviométrique. 

Le Préfet de la Vendée lance donc comme chaque année un appel aux citoyens pour un consommation raisonnable.

 Au vu de la situation, le préfet de la Vendée a donc décidé de placer "en vigilance pour l'eau potable" l'ensemble du département à compter du jeudi 12 juin 2025.

"A travers cette mesure, le préfet appelle chaque utilisateur, particulier, collectivité et entreprise, à agir afin de maîtriser sa consommation"

 

DES PREMIÈRES  RESTRICTIONS : L'AUTO-LIMITATION POUR LES PRÉLÈVEMENTS D'EAU  DANS LES COURS D'EAU

Elles ne concernent que le placement en vigilance eaux superficielles et appelle à une auto-limitation des prélèvements réalisés directement dans les cours d’eau.

 

SITUATION CRITIQUE POUR L'AVENIR EN VENDÉE MAIS LA VENDÉE DOIT CONTINUER À INVESTIR POUR FAIRE FACE À UNE DEMANDE GLOBALEMENT CROISSANTE

La Vendée est un département attractif.

Si elle veut répondre à la demande en eau potable il lui faut diversifier ses "sources" d'approvisionnement. Elle ne peut plus faire confiance exclusivement aux eaux de pluie ruisselante.

Il y a les carrières dont l'exploitation va ou doit cesser et il y a aussi  de l' opération expérimentale dite " JOURDAIN" qui permet de recycler les "eaux usées".

Une partie des eaux, en sortie de station d’épuration des Sables d’Olonne, est d’abord récupérée pour subir un traitement complémentaire au sein d’une unité d’affinage. Les eaux affinées sont ensuite acheminées sur 27 km via une canalisation en direction du barrage du Jaunay où elles circuleront au sein d’une zone végétalisée. Les eaux sont alors mélangées à celles de la rivière et transitent lentement dans la retenue du Jaunay. Elles terminent leur circuit par l’usine de production d’eau potable du Jaunay qui rendra l’eau consommable pour les usagers.

Cette pratique existe déjà dans certaines villes et elle pourra être étendue surtout si l'expérience JOURDAIN s'avère positive et financièrement acceptable.

Il faudra que la Vendée sorte de sa dépendance de ses retenues et devra poursuive sa recherche d'autres ressources étant donné que l'utilisation de la désalinisation de l'eau de mer aujourdhui n'est pas viable économiquement.

Le Syndicat gestionnaire départemental "Vendée eau"qui a réussi, jusqu'à ce jour, à atteindre une production suffisante mais parfois très limite, d'eau potable devra faire front à deux contraintes le réchauffement climatique et les pollueurs qui renchérissent le coût du m3 traité pour dépolluer.

Face à cette situation le prix du m3 demeurera élevé....ce qui incitera peut-être le consommateur (y compris et surtout celui du monde agricole) à économiser et aussi à stocker l'eau de pluie.

 

TAUX DE REMPLISSAGE POUR UN DÉBUT DE SAISON 83,9

TAUX DE REMPLISSAGE POUR UN DÉBUT DE SAISON 83,9

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1 juillet 2025 2 01 /07 /juillet /2025 19:09
EST-CE TOLÉRABLE ?

EST-CE TOLÉRABLE ?

 

 

FAIRE BAISSER LA FACTURE DES DÉCHETS : UNE POSSIBILITÉ POUR DES ÉLUS SÉRIEUX ET RESPONSABLES

 

La période électorale des Municipales pointe le bout de son nez : candidatures, démissions...peu de choses sur les projets des candidats et pourtant ils ne manquent pas de matière.

Par exemple, les déchets...nous voyons écrits des banalités comme : « gérer les déchets coûtent de plus en plus cher aux « collectivités » ?

Bannissons les banalités. Les déchets, c’est une très grande chaîne complexe avec des acteurs variés qui sont une source d'une pollution qui ne cesse de croître.

Cette chaîne va :

  • du producteur du déchet au traitement, la chaîne est longue et les maillons nombreux et variés,
  • en passant par la collecte qui comprend le passage aux domiciles des contribuables producteurs de déchets, les dépôts dans les édicules et collecteurs conteneurs et les déchèteries... 
  • passer par le ou les tris et  le potentiel tri et recyclage à la source du particulier,
  • par les traitements : tris, récupération, compostage, enfouissement...

Pour compliquer ces schémas, des procédés naissent de plus en plus sophistiqués et donc coûteux qui sont proposés aux collectivités. Les élus peuvent être trompés par les miroirs aux alouettes bien vendus par des sociétés pas toujours honnêtes.

Encore une fois nous découvrons et dénonçons les compétences données aux collectivités donc aux élus qui sont matériellement et intellectuellement incapables de parfaitement gérer le problème même dans des pays évolués comme la France.

 

TRIER, C’EST GAGNER ! ZÉRO DÉCHET...C’EST POSSIBLE ALORS QUE LES DÉCHETS COÛTENT 14 MILLIARDS D’EUROS

Oui, certaines municipalités, certains pays même ont institué des pratiques vertueuses depuis des décennies.

La production et le traitement des déchets ne sont pas par leurs impacts et leurs coûts une fatalité pour des pays civilisés.

La facture pour le contribuable n’est pas condamnée à être de plus en plus lourde.

Le paradoxe est que le plus simple traitement est prôné à juste titre par certains élus qui font la démonstration que « Zéro Déchet, c’est possible ».

Les « usines à gaz » montées, démontées, transformées elles-mêmes sources de pollutions et les normes qui là aussi s’accumulent complexifient les traitements et donc les coûts qui pèsent sur le citoyen.

Le service public de gestion des déchets (SPGD) coûte 14 milliards d’euros (estimation du Ministère de la Transition Écologique).

 

Il y a donc en cette matière une source importante d’économies à réaliser.

 

FAIRE DIMINUER LA FACTURE : C’EST POSSIBLE, IL SUFFIT DE VOULOIR

L’homme est aujourd’hui capable :

  •  de maîtriser sa production de déchets,
  •  de recycler toujours plus de déchets,
  •  d’informer et d’éduquer les jeunes qui sont très sensibles aux problèmes du sauvetage de la planète.

Il y a aussi des moyens coercitifs comme la redevance incitative, impopulaire mais qui bien gérée est efficace, la taxe sur les activités polluantes (TGAP), celles sur l’enfouissement ...

Il y a aussi pour les collectivités la revente des produits triés et recyclés : c’est pratiqué dans certaines collectivités.

Aujourd’hui, les collectivités pour se débarrasser du problème abusent des procédures de délégation de service public, de budgets votés à la hâte toujours plus dépensiers par des élus sans analyse préalable sérieuse des possibilités d’économies. C’est pourtant leur devoir.

Le devoir des prochains élus devrait donc être un plan de baisse de son poste de charges imputées à ses citoyens « collecte et traitement des déchets »...c’est faisable aisément !

 

 

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