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6 décembre 2023 3 06 /12 /décembre /2023 19:39
INSÉCURITÉ JUIN JUILLET 2023

INSÉCURITÉ JUIN JUILLET 2023

 

 

 

 

EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ, L’ÉTAT BÂCLE SES DEVOIRS

 

Nous revenons sur un sujet qui est de plus en plus à l’ordre du jour et qui pourtant s’impose et doit être imposé ; si le citoyen a des devoirs vis-à vis de l’֤État...celui-ci a des devoirs vis-à-de ses citoyens?

Il est bon de se replonger dans l’œuvre de Jean-Jacques ROUSSEAU (1762) « Du Contrat social ou principes du droit politique » qui se veut très protecteur de la liberté individuelle et qui cependant est contraint de reconnaître que la vie en société impose des règles.

 « Trouver une forme d’association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun s’unissant à tous, n’obéisse pourtant qu’à lui-même et reste aussi libre qu’auparavant ? » Tel est le problème fondamental dont le contrat social donne la solution »

https://ebooks-bnr.com/ebooks/pdf4/rousseau_du_contrat_social.pdf

 

SI LES CITOYENS ONT DES DROITS ILS ONT AUSSI DES DEVOIRS

Les obligations des citoyens peuvent difficilement être listées de manière exhaustive. Les plus importantes peuvent néanmoins être regroupées en quatre obligations fondamentales :

  • participer au financement des charges supportées par l’État au bénéfice de la communauté nationale par le paiement de l'impôt,
  • contribuer pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés,
  • participer à la défense du pays, en temps de guerre et en temps de paix;
  • respecter les droits des autres ! C’est la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui le dit : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ».

Cette sentence est le pivot des deux partenaires que sont le citoyen et l’État...le jour où il y a divorce entre l’État et le Citoyen, c'est la loi du plus fort qui l'emporte.

Certes, il est peu question dans les textes fondamentaux des droits et devoirs des citoyens.

Ainsi la Charte des droits fondamentaux du « citoyen »de l'Union Européenne ne fait que les mentionner dans son préambule sans les détailler : "La jouissance de ces droits entraîne des responsabilités et des devoirs tant à l'égard d'autrui qu'à l'égard de la communauté humaine et des générations futures."


SI L’ÉTAT A DES DROITS, IL A AUSSI DES DEVOIRS VIS-À-VIS DES CITOYENS : LA FAILLITE EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ

Le Conseil Constitutionnel élabore au fil des ans une doctrine par sa jurisprudence et ses études sur les droits et devoirs de l’État

https://www.conseil-constitutionnel.fr/la-constitution

En résumé, l’État a le devoir d’assumer principalement les missions suivantes :

  • Il fonde et édicte les règles de droit (lois, décrets, etc.) qui vont s’imposer au corps social et à lui-même.
  •  
    • Il garantit la sécurité et l’ordre public.  Cela se traduit par la création d’une force publique destinée à garantir les droits et libertés (article 12 de la Déclaration des droits de l’homme 1789). Il y a maintenant dans toute la  France un sentiment fondé d'insécurité et pas seulement dans les  banlieues des grandes villes mais partout comme à ROMANS SUR ISÈRE où des des zones de non-droit sont implantées et où règnent la drogue, les trafics, la violence...C'est le constat d'un devoir que l'État n'assume plus. C'est une défaillance grave de notre appareil étatique.
  •  
  • Il rend la justice. L’organisation de la justice relève de la compétence exclusive de l’État (article 73 alinéa 4 de  la Constitution du 4 octobre 1958).
  •  
  • Il définit la politique de défense, prépare et conduit les opérations militaires.  
  •  

D’une manière générale, il doit mettre en œuvre un choix de société ratifié par la volonté du peuple souverain et il doit viser au mieux-être de ses populations et à la diffusion du progrès sous ses différents aspects.

 

2023 : L’ÉTAT DANS UN CLIMAT LOURD D’INSÉCURITÉ N’ASSUME PLUS SON DEVOIR DE PROTECTION DE SES CITOYENS

Ce constat est terrible et ce sont les événements meurtriers de ces derniers mois qui nous contraignent à oser cette conclusion...puisque la France a encore la chance de vivre en presque démocratie, les citoyens ont encore le droit ou le devoir de manifester leur désaccord sur le fonctionnement de leur appareil étatique.

Ils vont avoir les 8 et 9  juin 2024  la possibilité un peu indirecte de s’exprimer lors des élections européennes ou au moins la possibilité d’envoyer au Chef de l’État, garant du bon fonctionnement des institutions, un message fort sur la défaillance de l’État dans sa mission de garantir la sécurité et l’ordre public.

Cela supposera un vrai débat et un sursaut citoyen si cela sera encore possible avec une France profondément divisée, désabusée  et dépolitisée.
 

 

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5 décembre 2023 2 05 /12 /décembre /2023 19:32
LA CONSTITUTION NE DOIT PAS DEVENIR UN FOURRE-TOUT

LA CONSTITUTION NE DOIT PAS DEVENIR UN FOURRE-TOUT

 

 

 

 

 

 

LE DROIT CONSTITUTIONNEL A UNE PLACE FONDAMENTALE DANS LE MONDE JURIDIQUE ET DANS LA VIE CITOYENNE

 

Nos lecteurs ont coutume de nous voir sans cesse faire référence à la Constitution et au droit constitutionnel pour tenter d’expliquer des situations et notre façon d’appréhender les situations qui peuvent choquer les citoyens peu familiarisés avec l’importance d’avoir une Constitution même si elle est imparfaite.

Parmi les multiples définitions du droit constitutionnel, il en existe une qui est simpliste, qui ne gêne personne : c’est le droit qui découle de la constitution du Pays ! Mais ceci est loin d’expliciter l’étendue de ce droit et son pouvoir protecteur des libertés citoyennes.

Ce droit fréquemment remis en cause pourrait paraître figé voire rétrograde, passéiste ou conservateur mais qui, en réalité, est un droit évolutif qui devient même un « envahisseur » juridique car il devient une référence incontournable et en principe respecté de tout l’environnement juridique de tout appareil étatique moderne.

Il a imposé sa crédibilité car il fait référence à des textes ou une jurisprudence qui ne doivent pas être écrits de manière circonstanciée, cogités à la hâte suite à une proposition spontanée ou à des faits du prince. Le droit constitutionnel tel que nous l’imaginons est trop sérieux pour être le fruit de foucades de dirigeants « si tôt adopté si tôt modifié  !».

À partir du moment où les constitutions furent écrites et se multiplièrent comme ce fut le cas en Europe à partir du début du dix-neuvième siècle le droit constitutionnel devint la branche fondamentale du droit public c’est-à-dire du droit de l’֤État. Sa définition s’élargissait au fil du temps encadrant juridiquement le fonctionnement de l’ensemble des institutions.

 Il concerne à ce titre l’ensemble des institutions grâce auxquelles le pouvoir s’établit, s’exerce, et se transmet dans l’État.

D'une part, en effet, la notion de droit constitutionnel déborde largement la notion de constitution, dans la mesure où un certain nombre de dispositions juridiques, essentielles pour le fonctionnement de l’État, ne se trouvent pas dans un texte constitutionnel écrit.

"À la limite, il existe des pays, d'ailleurs parfaitement modernes et démocratiques – la Grande-Bretagne est le plus souvent citée à cet égard – qui n'ont pas de « constitution » au sens juridique précis du terme : cela n'implique évidemment pas qu'ils n'aient pas de droit constitutionnel.

À l'inverse, la notion de droit constitutionnel est parfois plus restreinte que celle de constitution. Car il est des hypothèses où, pour des raisons politiques, les auteurs des constitutions y incluent des règles auxquelles ils veulent donner une valeur juridique particulièrement élevée sans que, pour autant, ces règles concernent le fonctionnement de l'État et des pouvoirs publics : le droit constitutionnel perdraitainsi toute unité intellectuelle si de telles règles en faisaient partie. « ref : Universalis.fr »

 

Le droit constitutionnel est donc la partie du droit public qui traite des règles relatives à l'organisation et au fonctionnement de l'État, du Gouvernement, du Parlement, des juridictions et institutions publiques. Suivant les écrits des philosophes comme MONTESQUIEU le droit constitutionnel organise la séparation des pouvoirs et précise la façon dont les citoyens participent à l’exercice du pouvoir. Il étudie, décrit et explique les aspects juridiques qui permettent à la vie politique d'une société de s'organiser, de même pour les principes qui fondent les droits fondamentaux des citoyens.

 

DE L’IMPORTANCE DU DROIT CONSTITUTIONNEL ...LA DETTE PUBLIQUE EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE

La Constitution apparaît maintenant comme un rempart contre l’arbitraire et autres déviances du pouvoir politique. C’est, bien sûr, l’élément de référence du droit constitutionnel. Mais elle est envahie par de très ou trop nombreuses dispositions juridiques concernant le fonctionnement des institutions publiques qui se trouvent aussi dans les lois, règlements, jurisprudence et même dans les traités et le droit international.

Il y a donc un danger de la dilution du droit constitutionnel dans le magma des règles nouvelles et parfois contradictoires mais nous espérons que le Droit Constitutionnel et la Constitution de 1958 demeureront les références intouchables des principes fondamentaux du droit français.

Les observateurs ont été surpris d’apprendre que le Chancelier allemand Olaf SCHOLZ ait été mis en difficultés pour une sombre histoire de 60 milliards d’euros, cagnotte des restes des engagements budgétaires pris lors de l’épidémie de COVID. Le Chancelier voulait affecter cette somme pour financer des investissements de son programme écologique.

Mais l’Allemagne est dotée d’une Cour Constitutionnelle Fédérale modèle du genre dont les juges sont des professionnels du droit et dont l’indépendance est particulièrement encadrée.

https://www.conseil-constitutionnel.fr/nouveaux-cahiers-du-conseil-constitutionnel/presentation-de-la-cour-constitutionnelle-federale-d-allemagne

La Cour a estimé que cette manipulation du Chancelier était contraire à une norme qui limite le déficit public à 0,35 % du PIB allemand ! et que le Gouvernement allemand ne pouvait avec ces investissements de la coalition au pouvoir déroger à la règle constitutionnelle et a imposé que la règle constitutionnelle vertueuse du plafonnement de la dette publique s’impose.

Nous n’imaginons pas « notre » Conseil Constitutionnel, si la France avait une norme incluse dans la Constitution plafonnant les déficits budgétaires, déclaré le projet de budget 2024 inconstitutionnel !

Nous pourrions en fonction de cette norme constitutionnelle vertueuse allemande imaginer combien la gestion des finances publiques, en France, en 2023, serait aisée et sécurisante. Nous éviterions d’être un pays réprimandé par l’Europe et pour ses manquements à ses engagements internationaux

C’est dire la puissance et l’efficacité que peut avoir un droit constitutionnel préservant, par exemple, l’avenir des finances publiques et les débordements d’un exécutif qui dépense « quoi qu’il en coûte » plus qu’il ne gagne...l

La France a un ratio d’endettement qui atteint un niveau de 112% du PIB et l’Allemagne a le même ratio au niveau de 65 %...

Gouverner, c’est prévoir en Allemagne,

 Gouverner, c’est dépenser en France...jusqu’au jour insupportable où la dette française sera écrasante !

 

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4 décembre 2023 1 04 /12 /décembre /2023 19:22
UN MINISTRE ASSIS SUR UN SIÈGE ÉJECTABLE DEPUIS L'AFFAIRE DU STADE DE FRANCE

UN MINISTRE ASSIS SUR UN SIÈGE ÉJECTABLE DEPUIS L'AFFAIRE DU STADE DE FRANCE

 

 

 

 

 

 2 DÉCEMBRE 2023 : UN ATTENTAT QUI FAIT MAL À TOUTE LA FRANCE

 

Il a fallu encore le drame du 2 décembre à Paris, Pont de Bir-Hakeim, où un franco-iranien fiché S, Armand Rajabpour-Miyandoab, déjà condamné dans une affaire de terrorisme et  traité pour des troubles psychiatriques, attaque 3 personnes au couteau et au marteau pour rappeler aux français que l’Insécurité est un fléau désormais bien  installé dans leur pays et que ses dirigeants vivant sur une autre planète sont l’impossibilité de faire bouger les choses pour une France sécurisée.

Encore une fois, le Ministre de l’Intérieur a une réaction indigne, stupéfiante quand il déclare qu’il faut «Distinguer le drame ignoble de CRÉPOL de l'attaque terroriste de Paris »...il faudra vraiment nous expliquer très clairement  cette sublime déclaration de Gérald DARMANIN, Ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer, prétendant candidat à la Présidence de la République .

Rappelons que le Ministre de l’Intérieur est aussi Président du Comité Interministériel de prévention de la Délinquance et de la Radicalisation et qu’il est donc et surtout responsable de la Sécurité de tous les français et étrangers qui sont sur le sol français.

Comment un foutriquet de Ministre N°2 du Gouvernement peut-il dire de telles énormités ? Pourquoi cherche-t-il à détourner le vrai débat qui est celui de l’instauration de l’Insécurité en France ? Est-il submergé par sa propre peur quand il s’imagine ce qui l’attend en retournant dans son fief de TOURCOING où l’immigration fait la loi. Ce serait un comble pour le Ministre de la Sécurité Intérieure pas capable d’influer sur la structure de son Ministère (300 000 fonctionnaires).

Gérald DARMANIN vient de démontrer une nouvelle fois qu’il n’est pas à sa place car il est incapable d’assumer les défaillances et les réformes de ses services et surtout de mettre en place les mesures attendues. C’est un Ministre simplement  incapable qui fait grand mal aux français et à la France.

Vit-il comme le Président de la République dans la grande peur panique paralysante du retour des Gilets Jaunes, des émeutes de juin-juillet et des millions de français dans la rue contre une réformette des retraites ?

Les meurtres et autres violences qui se succèdent :  Conflans Sainte Honorine, Arras, Crépol, Paris... c’est le sang des innocents qui coule et les discours du Ministre de l’Intérieur ne le dédouanent pas de sa responsabilité. Il ne s’agit plus d’actes isolés mais d’actes répétitifs qui cassent le Pays.

Il n’est plus question de broder sur le racisme, les malades mentaux...il y a des victimes d’actes commis par des personnes en lien avec des individus appartenant à des mouvances qui en veulent à la France connues  et destructrices, dont le Ministère de l’Intérieur a la mission de leur surveillance. S’il y a un responsable de cette situation dramatique c’est bien le Ministre Gérald DARMANIN qui doit donc maintenant  savoir s’effacer.

Si le Ministre reste en poste et en responsabilité, il faudra sans ambiguïté chercher et trouver le ou les responsables des défaillances du Service Public de la Sécurité Intérieure à condition que ce ne soit pas le lampiste qui trinque à la place du Ministre qui a déjà rappelons-le démontré son incapacité.

 

L’IMPACT SÉCURITAIRE DES ATTENTATS SUCCESSIFS : LA France DÉMORALISÉE, LA France RABAISSÉE, LA France INAUDIBLE.

En politique intérieure, les drames des attentats passent et se succèdent et les français constatent que rien ne bouge. Les français constatent qu’ils ne sont plus protégés et le risque qui naît est qu’individuellement ils s’orientent vers l’auto-défense justifiée comme il est de plus en plus question.

En politique étrangère, la France disparait des écrans ...l’impuissance du Ministre de l’Intérieur est l’image véhiculée d’une France affaiblie qui plonge.

Le maintien de Gérald DARMANIN, après ses échecs à son poste (dont l(affaire du Stade de France) déshonore non seulement son auteur mais aussi  tous les membres du Gouvernement Français et le chef de l’État. L’autorité de l’État est maintenant bafouée, ridiculisée. La France n’a plus de chef d’État, plus de gouvernement, plus de (ministres)...Il ne reste qu’une une France décapitée, qui ne croit plus en elle-même et qui couve une révolution qu’elle fera spontanément ; mais quand ? et avec qui et avec quel objectif ?

Ce jour, après cette attaque meurtrière au cœur de Paris, nous, les français, vivons vraiment ce sentiment que nous sommes tombés bien, bien bas. Qu’avons-nous fait pour être ainsi châtiés, ridiculisés, déclassés ? La réponse est simple. Elle est dans les conséquences d’une faiblesse de la démocratie dont le peuple souverain a littéralement abandonné son pouvoir à une équipe dont le chef inexpérimenté a fait illusion.

Constatons simplement le divorce entre le peuple qui possède la souveraineté et une structure nommée État impuissante, paralysée.

À l’image du français qui vit au quotidien l’insécurité, la France est transie, figée, ruinée. Elle ne sait pas où elle va, la France divisée est au bord de la disparition du concert des nations qui comptent et est menacée  d’une révolution qui sera de toutes façons dévastatrice.

Nous ne pouvons que conclure en rappelant notre précédente parution de juillet 2022 où comme tant d’autres articles et analyses de presse nous avons évoqué la nécessaire démission de Gérald DARMANIN.

https://www.olonnes.com/2022/07/a-quand-la-demission-de-gerald-darmanin-numero-2-du-gouvernement.html

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3 décembre 2023 7 03 /12 /décembre /2023 20:09
POLICE PLUS GENDARMERIE : DEUX INSTITUTIONS POUR UNE MISSION UNIQUE ET PRIORITAIRE ?

POLICE PLUS GENDARMERIE : DEUX INSTITUTIONS POUR UNE MISSION UNIQUE ET PRIORITAIRE ?

 

 

 

 

POLICE NATIONALE ET GENDARMERIE NATIONALE, UNE MISSION UNIQUE : LE MAINTIEN DE L’ORDRE

 

Les deux corps principaux des services chargés du maintien de l’ordre en France sont la Police Nationale et la Gendarmerie Nationale. Cela représente un effectif global de 250 000 personnes : 100 000 gendarmes et 150 000 policiers.

 

LA GENDARMERIE NATIONALE

Le Gendarmerie a une tradition militaire. La Gendarmerie nationale est une force armée française placée sous la tutelle du ministère de l'Intérieur et des Outre-mer, et du ministère des Armées pour sa participation aux opérations militaires. Elle est chargée de la sécurité des zones rurales et périurbaines.

Héritière de la Maréchaussée, la Gendarmerie nationale est l'une des plus anciennes institutions françaises.

Elle a été rattachée au ministère de l’Intérieur depuis 2009. Mais elle conserve toutefois son statut et sa culture militaires, toujours au service de la population.

 

LA POLICE NATIONALE

Reprenons les missions assignées à la Police Nationale, institution plus récente que la gendarmerie : assurer la sécurité des personnes, des biens et des institutions, maîtriser les flux migratoires et lutter contre le travail clandestin, lutter contre la criminalité organisée, la grande délinquance et la drogue, protéger le pays contre la menace extérieure et le terrorisme, maintenir l'ordre public...

 

UNE MISSION UNIQUE : L’UNION FAIT LA FORCE, UNE SYNERGIE POUR FAIRE RECULER LA DÉLINQUANCE

La dualité Police Gendarmerie a paru parfois improductive surtout à une époque où le sentiment d’insécurité commençait à poindre dans les préoccupations des français.

Mais la tentative de fusion police nationale et gendarmerie esquissée par la loi utopique du 3 août 2009 a plutôt pourri la situation et les relations entre deux corps qui ont le même objectif de service public ne se sont guère améliorées  : le gendarme est un militaire considéré longtemps comme taillable et corvéable à merci...le policier est un fonctionnaire avec son propre statut.

Entre les deux il y a une seule compétence assez bien définie ...c’est la compétence territoriale. À la Police Nationale sont attribuées les zones urbaines (5% du territoire) et à la Gendarmerie ce sont les zones rurales (95 %) du territoire.

Mais l'important est que les policiers et gendarmes remplissent un objectif commun : la défense intérieure. Ils agissent d’ailleurs dans le respect d’un code commun de déontologie depuis 2009. Concrètement, l’un et l’autre ont pour mission d’assurer le maintien de l’ordre et la protection des civils sur le territoire national.

De la simple patrouille pour surveiller les rues d’une ville, à l’enquête judiciaire, les policiers et les gendarmes sont souvent amenés à collaborer. Par exemple, les gendarmes mobiles travaillent conjointement avec les Compagnies de Sécurité Républicaine (CRS) de la Police, notamment lors de crises majeures avec des interventions musclées.

Leur présence permet également de lutter ensemble contre la délinquance et d’organiser des opérations judiciaires, lors d’enquêtes pénales.

Donc, sur le terrain, et c'est important, la collaboration entre les deux institutions police gendarmerie fonctionne même si...mais il faudra bien un jour, au calme,  redéfinir et bâtir un Service Public unique de la Sécurité Intérieure avec un seul Ministre.

 

UN EFFORT NATIONAL POUR UN BESOIN PRIORITAIRE

Petit à petit, le statut des policiers a été amélioré et des moyens matériels et humains ont été dégagés et devront encore être adaptés .

Les effectifs de la gendarmerie qui étaient de 100 400 en 2007 étaient descendus à 95 500 en 2015. Il sera relevé à 101 000 en 2023 avec des promesses d’accroissement significatif des effectifs au titre du plan 2022.

La tentative de rapprochement des statuts des policiers et des gendarmes a été, dans les faits, considéré comme impossible. Elle s’avère même nuisible à l’efficacité d’une reprise en main d’une action forte en matière sécuritaire.  Trois ans après le rattachement de la gendarmerie au ministère de l'Intérieur, ce rapprochement n'est toujours pas abouti. Mais sur le terrain les préfets disposent désormais d'un pouvoir de coordination des formations participant à la sécurité publique qui ne s'applique pour la gendarmerie qu'en matière de police administrative, à l'exclusion de toutes autres missions et en particulier de celles relevant de la police judiciaire dont le contrôle appartient aux magistrats.

Là-dessus, il faut aussi ajouter que les maires qui sont responsables de la sécurité de leurs concitoyens ont pris la relève d’un État jugé défaillant en créant et développant les polices municipales qui compte environ 25 000 policiers municipaux et il est prévu un recrutement de 11 000 policiers municipaux supplémentaires.

Dans la présentations de son rapport de juillet 2023, la Cour des comptes s 'exprime ainsi " La loi d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur (LOPMI) votée en 2022 prévoit une augmentation significative des moyens consacrés au ministère de l’intérieur, dont une part prépondérante bénéficie aux forces de sécurité intérieure. Toutefois, cette forte hausse des crédits et des effectifs ne règle pas les difficultés structurelles des forces de sécurité intérieure. Des hausses de crédits ont été consacrées aux augmentations salariales des policiers et gendarmes prévues dans le cadre du « Beauvau de la Sécurité », finançant des primes souvent sans cohérence et qui ne résolvent pas les difficultés croissantes de recrutement et de fidélisation des forces de l’ordre. La Cour présente trois leviers d’action, pour permettre aux forces de l’ordre d’améliorer, à budget constant, la qualité de la dépense et du service rendu aux citoyens."

https://www.ccomptes.fr/fr/publications/les-forces-de-securite-interieure-des-moyens-accrus-une-efficience-renforcer..

 

Tous les problèmes structurels concernant le Service Public Police Nationale Gendarmerie du maintien de l'ordre et de la sécurité intérieure ne sont donc pas résolus et nous pouvons malheureusement constater tous les jours des défaillances graves du Service Public qui ne font qu’aggraver le sentiment d’insécurité .

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2 décembre 2023 6 02 /12 /décembre /2023 20:38
LES ÉMEUTES SIGNES EXTÉRIEURS D'INSÉCURITÉ

LES ÉMEUTES SIGNES EXTÉRIEURS D'INSÉCURITÉ

 

 

 

 

 

 

LA FRANCE S'EST DÉSARMÉE EN MATIÈRE MILITAIRE MAIS AUSSI EN MATIÈRE SÉCURITAIRE

Le ressenti de l'insécurité est une sensation indéfinissable mais envahissante, stressante, pesante, dévastatrice...c'est la peur au ventre en permanence à votre porte, dans votre quotidien.

Les origines de l’insécurité croissante en France sont multiples : parlons de décivilisation, d’ensauvagement, et sur le plan structurel c’est la chaîne protectrice de l’individu qui est mise en accusation, qui ne peut plus remplir bien sa fonction. Effectivement, les accusés responsables de cette situation qui ne cesse de se dégrader sont le laxisme de la Justice, celui de l’éducation, la déresposabilisation au niveau de la famille, le manque de réactivité du politique divisée sur le sujet, de l’immigration... C’est facile à mettre en accusation les valeurs déchues, ce sera difficile à corriger "La crise contemporaine serait celle de l'école, de la famille, de toutes les institutions chargées de la transmission", analysent Aurélien Aramini et Florian Gulli dans la revue « Philosophique ».

Prendre les causes de cette situation les unes après les autres est un rêve de combats illusoires d’autant plus que nos responsables sont incapables de s’unir pour la bonne cause et que l’opinion aussi n’est pas prête à donner les coups de pied dans la fourmilière des dysfonctionnent sociétaux. Quand le Président de la République comparant les violences au sein de la société à un "processus de décivilisation" et qu’il dit juste avant les violences de juin, juillet 2023 qu’ « Il faut être intraitable sur le fond » et ajoute qu’  « Aucune violence n'est légitime, qu'elle soit verbale ou contre les personnes. »

D’abord, il faut inclure dans les violences les injustices, les inégalités flagrantes mais surtout il faut s’attaquer aux racines du mal...et là, les moyens de l’action ne sont pas mis en place car il faut beaucoup du courage pour remettre à l’honneur les vraies valeurs, dire STOP à la violence dans les médias, remercier ceux qui expriment leur solidarité à ceux qui servent et protègent la veuve et l'opprimé ...alors que le souci N°1 des français est dit-on celui du pouvoir d’achat !  et non celui de la solidarité.

Le résultat est là :  18% des Français placent le niveau de la délinquance parmi leurs deux préoccupations majeures et qu’aucune ébauche de solution ne voit le jour...et ce n’est pas en se traitant entre eux d’antisémite, de fasciste... que nos dirigeants convaincront que tout doit être fait pour que les citoyens croient dans les valeurs qui ont fait leur Pays et respectent ceux dont la mission est de les protéger.

 

DES FORCES DE L’ORDRE MALMENÉES DANS UN CONTEXTE INADMISSIBLE

Quand des manifestants descendent dans la rue pour crier « policiers assassins » et qu’il n’y a personne y compris au plus haut niveau de l’État pour défendre les centaines de policiers et gendarmes blessées qui, par exemple,  depuis le 1er janvier 2023, ont accepté la mission et le risque pour défendre les personnes et les biens du peuple entier.

Le politique a cru que la sécurité était comme on dit, une variable d’adaptation du budget de l’État, que l’on pouvait impunément dégarnir, réformer, diminuer des effectifs des forces du maintien de l’ordre, laisser à la traîne avec des moyens matériels et humains indignes de la Justice rendant le caractère répressif des peines prononcées illusoire et laissant ainsi  libre cours à la violence et à toutes les formes d’incivilités.

D’un côté, il faut aussi ajouter à cela les ravages directs et indirects de la drogue cette pieuvre qui plonge ses tentacules jusque dans l'intimité des familles  et là aussi fracture une société permissive qui a laissé s’installer les zones de non-droits et a permis à l’argent sale de circuler et même laisser le permis de tuer se répandre. De l’autre côté, c’est un étalage de la richesse qui est à opposer à une pauvreté croissante et le pont de la solidarité entre les deux s’effondre. C'est la triste image d'une société à la dérive.

Donc, nous devons restaurer au plus vite l’essentiel et le primordial en reconnaissant qu’il faut rétablir dans leurs missions et leur dignité les piliers d’une société que sont les magistrats et tous ceux qui servent la Justice et en excluant aussi les quelques-uns qui la desservent et en redonnant aux forces de l’ordre les marques de reconnaissance que la NATION leur doit et les moyens que la Nation doit aussi leur donner. Laisser casser du policier, du gendarme est un crime de lèse nation.

 

 

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1 décembre 2023 5 01 /12 /décembre /2023 19:49
MAIRIE D'UNE COMMUNE DU SUD GÉRÉE PRESQUE COMME LA COMMUNE DE PARIS !

MAIRIE D'UNE COMMUNE DU SUD GÉRÉE PRESQUE COMME LA COMMUNE DE PARIS !

 

 

 

 

LES DÉMEMBREMENTS DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES UNE NÉCESSITÉ, UNE FACILITÉ, UN ABANDON DE SOUVERAINETÉ, UNE FAUTE DE GESTION ?

 

L’expression "démembrement de l’administration" est apparue dans un rapport de 1960-1961 de la Cour des comptes, pour désigner la tendance de l’État à confier certaines de ses tâches à une institution de droit privé, jouissant d’un régime juridique plus souple. Mais l’État n’est plus la seule personne morale de droit public à avoir recours à cette technique : les collectivités territoriales et certains établissements publics (ex : universités) sont aussi concernés et pratiquent le démembrement de leurs compétences de plus en plus.

Constatant que la gestion directe par une collectivité est trop complexe et souvent trop lourde la tendance de l’Autorité compétente est donc de déléguer ses missions y compris des missions parfois essentielles.  

Nous avons noté que, par exemple, lors des votes des derniers Conseils Communautaire et Municipal des Sables d'Olonne il y avait nombre de subventions qui étaient attribuées pour financer des délégations de Service Public dont la compétence appartient aux collectivités qui sont des missions dont la compétence et le financement sont attribués par la loi aux collectivités.

Pour certains cas, cela peut et doit se justifier pour que les collectivités puissent se regrouper pour créer une entité nouvelle chargée d’une mission de service public comme le traitement de déchets, les services d’eau potable...

Dans d’autres cas, cette délégation pour une collectivité découle d’une option de facilité.

De toutes façons, cet abandon total ou relatif d’une compétence constitue maintenant une habitude voire un danger au moins pour les finances publiques. 

 

FAIRE OU FAIRE FAIRE ? PENSER DÉCENTRALISATION ; PENSER STATUT DES ÉLUS;  ;PENSER SERVICE PUBLIC DE QUALITÉ.

Ainsi, deux justifications sont données pour que la Collectivité territoriale comme le Ville des Sables d’Olonne et Les Sables d’Olonne Agglomération abandonnent la gestion directe de leurs propres structures :

  • La première et la plus fréquemment affichée est l’amélioration de l’efficacité de l’action administrative, les administrations elles-mêmes étant gênées par la rigidité des règles du droit public.
  • Le second objectif, plus rarement évoqué, est de faire coopérer personnes publiques et personnes privées.

La situation est paradoxale :

- Avouer que les collectivités territoriales sont aujourd’hui ingérables suite aux rigidités du droit public et ne pas faire modifier le droit public pour l’adapter à l’évolution des compétences des collectivités territoriales est effectivement un paradoxe. Pour améliorer l'efficacité d'une collectivité locale pourquoi faut-il contourner les règles posées par le droit commun...c'est sûr que pour la gestion du personnel le statut des agents des collectivités  territoriale n'est pas facilitateur surtout pour des "missions très techniques, temporaires...et ainsi "démembrer" la collectivité. Assez rapidement, on peut voir qu'échappe ainsi aux élus le contrôle d'une vue globale de l'activité de sa collectivité !

- Aujourd’hui, les collectivités locales qui doivent contrôler les délégations qu’elle donnent au secteur privé doivent se doter de moyens de contrôle et ou faire appel à des conseils extérieurs...mais là aussi il y a paradoxe et absurdité c’est une dilution de responsabilités et c’est la création de doublons que le contribuable doit payer.

- Le devoir de contrôler la bonne exécution des tâches ainsi déléguées appartient aux élus : comme si les élus étant omniscient pour, par exemple, passer du contrôle du dossier technique et financier du traitement de l’eau potable à celui des déchets puis s’occuper de la rentabilité des services de transports publics...ce n'est pas sérieux.  L’élu est un chargé de missions impossibles mais, par contre, il peut être mis en cause personnellement malgré son incompétence connue lors de sa prise de fonction de représentant de la collectivité ! Il est élu et non technicien, financier, contrôleur de gestion, chimiste...

Comment un élu citoyen lambda est-il armé quand il doit négocier des marchés de plusieurs millions d’euros ? Personne ne se pose la question !

 

À QUAND UNE RÉFORME DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES CETTE FOIS NÉCESSAIRE ET JUSTIFIÉE ?...PAS UNE RÉFORMETTE !

 

Ce qui est terrible, c’est plus le temps passe plus les collectivités locales délèguent et moins elles ont les moyens techniques et humains pour que les élus puissent exercer efficacement et en toute sécurité pour les citoyens contribuables leurs fonctions et assumer leurs responsabilités. Quand un conseil municipal ou communautaire, un conseil départemental vote le quitus à un compte rendu de délégation de service public ...aucun élu n'a lu l'intégralité du rapport de gestion et pourtant ils voteront tous !...Que vaut ce vote ? Que vaut la présence d'élus dans la commission qui est censée avoir étudié le dossier et qui propose au Conseil de voter un quitus ? Idem, par exemple, pour des marchés passés comme récemment avec "la SPL Destination  Les Sables d'Olonne pour la mise en œuvre de la stratégie de développement touristique de l'Agglomération "Les Sables d'Olonne

https://www.lessablesdolonne-tourisme.com/Espace-Pro/Qui-sommes-nous

https://www.collectivites-locales.gouv.fr/competences/les-societes-publiques-locales-et-les-societes-publiques-locales-damenagement

N'oublions pas que l'option pour une collectivité de  créer des SPL (Société Publique Locale) donnée par la loi ( Code Général des Collectivités Territoriales ) a été justement fondée par la possibilité de contourner ainsi des obligations nouvelles par l'Europe !

le collectivité constate La question n'est pas aujourd'hui pour l'État de "faire ou faire faire"...il y a des activités qu'une collectivité ne pourra pas faire et qu'elle devra déléguer...la collectivité constate qu'elle doit "faire faire". Il y en a d'autres où les élus choisissent la facilité de "faire faire" ou assument le risque de faire.  La question est donc pour les élus maintenant de faire le choix de pouvoir gérer et bien gérer. Cela ne pourra se faire dans le cadre juridique actuel.

Il faut arrêter le massacre ! qui coûte des milliards d’euros à la France.

Il faut que citoyens et élus prennent enfin  conscience du gâchis occasionné par des règles juridiques désuètes et décident de déposer une proposition de loi cadre pour protéger élus et citoyens d'une gestion qui s'avère parfois catastrophique. Il faut donc :

  • Revoir la taille des collectivités locales pour qu’elles puisent se structurer et être plus efficaces,
  • Donner un vrai statut digne aux élus responsables leur permettant d’assumer totalement et en toute impartialité leurs responsabilités, (voir chez nos voisins européens),
  • Prévoir un moratoire au démembrement des collectivités territoriales qui doivent pouvoir assumer directement toutes leurs compétences en toute indépendance.

 

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27 novembre 2023 1 27 /11 /novembre /2023 20:17
LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE A ADOPTÉ LE BUDGET 2024 DE L'AGGLOMÉRATION

LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE A ADOPTÉ LE BUDGET 2024 DE L'AGGLOMÉRATION

 

 

 

 

 

 

2024 : UN GRAND CRU EN MATIÈRE  D'INVESTISSEMENTS POUR LES SABLES D'OLONNE AGGLOMÉRATION ET UN BUDGET (Fonctionnement plus investissement ) QUI DÉPASSE LES 140 MILLIONS D'EUROS

 

Cette parution ne doit pas être très attractive...les chiffres ne sont pourtant pas mauvais et ils sont la mesure d'une gestion.

Il faut donc donner les principaux chiffres présentés lors du dernier Conseil Communautaire et  survoler le budget 2024 de la structure Les Sables d'Olonne Agglomération moteur de l'investissement public du territoire.

C'est d’une part, rituel et cela permet de conforter les observations de la Chambre Régionale des Comptes. D’autre part, cela devrait rassurer ceux qui certainement hâtivement mettent en cause la gestion audacieuse mais raisonnable et futuriste de la Ville et de l’Agglomération Les Sables d’Olonne.

Après les divagations et craintes de certains sur les engagements de la Ville des Sables d’Olonne et de l’Agglomération il est donc opportun de se pencher sérieusement sur les chiffres.

Premier constat réconfortant : la maîtrise de la gestion de l’Agglomération où on note des écarts raisonnables entre prévisions et réalisations en matière de frais de fonctionnement et en matière d’investissement il est noté que des retards dans l’exécution des travaux prévus entraînent des reports très importants de crédits d'investissements de 2023 sur 2024 qui sera marqué par un niveau record d’investissement.

L’essentiel est que les dépenses de fonctionnement soient maîtrisées et que les effets positifs de la fusion commencent à se faire sentir.

Dès la parution des chiffres du budget 2024 de la Ville des Sables d’Olonne qui devraient être approuvés ce lundi 27 novembre 2023 nous pourrons mieux mesurer les investissements 2024 des deux entités complémentaires et avoir une vue d’ensemble sur leurs budgets investissements.

Le couple de collectivités Ville des Sables d’Olonne/Agglomération plus les économies d’échelle liées à la fusion, plus la mutualisation des moyens matériels et humains, font de l’Agglomération une véritable machine à investir pour préparer l’Agglomération de demain.

 

BUDGET DE FONCTIONNEMENT 2024 DE L’AGGLOMÉRATION

Pour 2024, les recettes réelles de fonctionnement seront de 74 Millions d’euros et progressent de 7%.

Les dépenses réelles de fonctionnement seront de 64,9 Millions d’euros et progressent de 9 %.

Les charges de personnel 26,5 millions d’euros à comparer aux 25 millions d’euros de prévisions pour 2023 soit une augmentation de 6%

 Sur cette charge, la plus importante du budget la décision d’ampleur et unilatérale de l’État d’une augmentation de 5 points d’indice des fonctionnaires à compter du 1er janvier 2024 augmente la masse salariale budget primitif 2024 de 200 000 euros de plus que prévus.

 

CAF ET BUDGET D’INVESTISSEMENT 2024 DE L’AGGLOMÉRATION

 

Donc la Capacité d’Auto Financement CAF 2024 est donc portée à 9,1 millions d’euros en 2024 malgré l’inflation et le contexte économique toujours défavorable Elle était de 8,3 millions d’euros en 2023.

L’Agglomération les Sables d’Olonne voit sa capacité totale d’investissement très fortement renforcée :  69,9 millions d’euros.

Ces chiffres et particulièrement cette augmentation n’ont rien d’extraordinaire et résultent simplement pour une bonne part du report d’engagements des années précédentes sur l’année 2024.

Rappelons les principaux investissements programmés :

  • 6,4 Millions d’euros affectés aux travaux contre les risques de 8,05 millions d’euros submersions marines et le recul du trait de côte
  • 8,05 millions d’euros pour la protection de l’environnement (bus, collecte biodéchets...)
  • 25 millions de travaux pour accélérer l’amélioration des conditions de vie : ARENA, voirie, aérodrome, centre des métiers de la mer....
  • 5,1 millions d’euros pour l’amélioration du cadre de vie : fonds de concours pour les communes de l’Agglomération, logements sociaux...crèches, internat SNSM...
  • 14,4 millions d’euros pour l’amélioration du cadre de vie : aire événementielle et parkings ilot Nord Vannerie et verdissement des Chirons, réseau cyclable...
  • 4,8 millions d’euros d’investissements récurrents : plan forêt, eaux pluviales ; mobilité, déchets. ;
  • 2,3 millions d’euros pour l’investissement exceptionnel mobilité : parc bus...

L’épargne dégagée lors des exercices précédents a permis d’augmenter la capacité de l’Agglomération à emprunter et à investir et ainsi devraient pouvoir être réalisées les opérations pluriannuelles programmées…le Cours LOUIS GUÉDON n’était pas programmé !

L’ENDETTEMENT

Pour une collectivité la capacité de désendettement se mesure en années. Pour les Sables d’Olonne Agglomération en 2024 son niveau d’endettement sera de 57,2 millions d’euros. Celui-ci reste donc raisonnable même si l’Agglomération envisage d’emprunter en 2024 29 millions d’euros. Cela représentera une capacité de désendettement qui sera « seulement » de 5 ans alors qu’au  niveau comparable de l’agglomération des Sables d’Olonne le seuil moyen de désendettent est de 7 ans .

On peut donc comprendre ainsi la sérénité du maire Président de l’Agglomération Yannick MOREAU à mi-mandat.

 

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24 novembre 2023 5 24 /11 /novembre /2023 22:09
NOTRE SYMBOLE:  LE PUITS D'ENFER, DANGEREUX MAIS BEAU

NOTRE SYMBOLE: LE PUITS D'ENFER, DANGEREUX MAIS BEAU

 

 

DÉSESPÉRANCES ET ESPOIRS

 

Chers amis lecteurs,

Pour vous remercier de votre sympathique fidélité nous avons pensé que nous devions nous acquitter d'une dette que nous avons envers vous.

Nous voudrions en quelques mots vous exprimer nos motivations qui nous poussent à poursuivre la mission qui nous engage : informer le citoyen autrement pour  ce que nous croyons être la bonne cause.

Ces derniers mois, dans des conditions personnelles qui, physiquement et moralement ne nous ont pas été favorables, nous vous avons abreuvé de parutions techniques complexes quelques fois chocs et parfois aussi prémonitoires. Et pourtant vous nous restez fidèles : merci !

 

Nous avons abordé des thèmes plus spécifiques qui nous semblaient fondamentaux pour comprendre la vie citoyenne, par exemples :

- le peu de liberté d'expression de la presse : statut des journalistes, Agence France Presse...

- sur les dysfonctionnements de l'appareil étatique : particulièrement la Justice, la Santé, la Sécurité, l'Éducation, ...et sur les risques encourus par nous tous suite aux dérapages de nos dirigeants et au laxisme dévastateur qui frappe notre pays.

Notre souci d'observateur de notre société française demeure grand mais il nous faut absolument pas vous lasser et donc il faut savoir se  renouveler, expliquer sans nous renier.

Ainsi nous tentons de vous apporter encore presque chaque jour une information utile sous deux aspects et incontestables sur la base de deux "dogmes" : 

- d'une part, la France si riche d'espoirs s'enfonce inéluctablement dans une décadence profonde, dans une crise morale, civique, citoyenne,

- d'autre part, nous devons chercher et trouver des voies et des moyens pour que l'optimisme de voir surgir des lendemains qui chantent se concrétise dans les faits.

 

Nous tenterons de garder le souci permanent de persévérer dans la droite ligne de ces 17 années d'expérience rédactionnelle sur les réseaux sociaux  en nous donnant les moyens de nous améliorer sans nous renier et en comptant encore et toujours sur votre fidélité.


  Citoyens pour un Avenir Commun au Pays des Olonnes

 

 

 

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