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2 mars 2024 6 02 /03 /mars /2024 20:07
LE PRÉSIDENT MACRON, CHEF DE GUERRE ?

LE PRÉSIDENT MACRON, CHEF DE GUERRE ?

 

 

 

 

DÉFINITION DE LA GUERRE

 

TROP DE MISÈRES, TROP DE MORTS ET DE BLESSÉS, TROP DE DESTRUCTIONS ET D’EXILÉS...CE N'EST PAS LA "DRÔLE DE"GUERRE" DE 1939, C'EST PIRE !

La guerre est communément définie comme une lutte armée entre États. La guerre entraîne l'application de règles particulières dans l'ensemble des rapports mutuels entre États ; elle commence en principe par une déclaration de guerre ou un ultimatum et se termine par un armistice et, en principe, par un traité de paix qui met fin à l'état de guerre.

L’Union soviétiques était un État Fédéral jusqu’à son effondrement en 1991 (ère GORBATCHEV) où les différentes Républiques dont la principale (l’Ukraine) reprennent leurs indépendances. L’État ukrainien dispose désormais de tous les attributs définissant un État.

Il en est de même pour la Russie.

Donc, ils peuvent guerroyer à nos portes et entraîner toute l'Europe dans le désastre d'une folle guerre. Entre la Russie puissance envahissante et l’Ukraine c’est donc bien la guerre entre deux États sauf que la Russie ne se reconnait pas comme en guerre contre l’Ukraine.

Elle mène une « opération militaire spéciale » et n’a pas déclaré la guerre à l’Ukraine et elle parle d’opération préventive contre d’éventuelles mesures que prendraient l’OTAN.

 

LE PRÉSIDENT MACRON, CHEF DE GUERRE, LA GUERRE EST SI PROCHE DE NOUS

Citons les propos précis du Président MACRON à l’issue de la Conférence de Soutien à l’Ukraine le lundi 26 février 2024 :

« Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée, et endossée des troupes au sol mais en dynamique rien ne doit être exclu. »

« Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner la guerre »

Si jamais nous n’avions pas bien compris ce propos un peu alambiqué, le Président a tenu à préciser :

Que « ce sont des sujets suffisamment graves. Chacun des mots que je prononce sur cette matière est pesé, pensé et mesuré ?

Donc, nous sommes prévenus.

 

POUTINE, LE NOUVEAU TSAR, N’A QUE LA GUERRE POUR SE MAINTENIR AU POUVOIR DANS UN PAYS APPAUVRI

Dans son discours électoral POUTINE n’a pas camouflé la pauvreté de son pays. Il défend sa politique en s’appuyant le soutien de quelques vieux apparatchiks et autres nationalistes et sur une oligarchie qui a peur de perdre son pouvoir, sa fortune et son influence. Il s'accroche au pouvoir avec le moral et la morale d'un chef de l'ex-KGB.

Cet homme est dangereux et les européens doivent se méfier... « si tu veux la paix ; prépare la guerre ». Nous avons oublié trop vite ce sage conseil.

 

MÊME SI CE N’EST PAS VRAIMENT LA GRANDE GUERRE...L’ODEUR DE LA POUDRE ENVAHIT TOUTE L’EUROPE

Nous nous retrouvons comme durant la triste période de 1938 jusqu’à fin septembre 1939...presque personne ne croyait à la guerre et n’osait savoir jusqu’où irait HITLER, l’armée française était l’arme au pied mais désarmée, la vie suivait son cours dans une insouciance coupable...HITLER n’attaquerait pas et pourtant on était dans la « drôle de guerre » avec des millions d’hommes prêts à en découdre et pas encre de morts...la suite nous devrions nous en souvenir.

Les européens doivent se préparer à faire front comme le dit la Présidente de l’Assemblé Nationale recevant l’Ambassadeur d’Ukraine « nous avons le devoir de rappeler que le combat mené par les ukrainiens est celui de nos valeurs ».

Notre propos de ce jour est peut-être pessimiste et pourtant nous devons avoir conscience que le danger est bien là et que le Président MACRON n'a peut-être pas eu les mots pour le dire et espérons que le débat au Parlement annoncé aprés sa déclaration de guerre nous éclairera.

 

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26 février 2024 1 26 /02 /février /2024 21:10
LE CHEF DE L'ÉTAT OMNI PRÉSENT MAIS PAS OMNIPOTENT

LE CHEF DE L'ÉTAT OMNI PRÉSENT MAIS PAS OMNIPOTENT

 

SOUS LA CINQUIÈME RÉPUBLIQUE, LE CHEF DE L’ÉTAT TENAIT SON POUVOIR DE LA CONSTITUTION PUIS SON ÉLECTION AU SUFFRAGE UNIVERSEL A ASSIS CETTE AUTORITÉ SUR DU SABLE MOUVANT

 

LA DÉRIVE DU RÉGIME PRÉSIDENTIEL

Reprenons encore une fois la définition du pouvoir du Président de la République donnée par la Constitution en son article 5 :

« Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État.

Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités. »

Ce n’est pas le Président qui fait...puisque son rôle est d’arbitrer ?

S‘il fait tout, il n’a plus besoin d’un Gouvernement et du Parlement !...mais alors ce n’est plus le régime démocratique de la Cinquième République. 

Ce n'est pas parce que le Chef de l'État veut son grand débat sur l'Agriculture française qu'il a méconnue jusqu’à maintenant que les acteurs du monde agricole doivent répondre présent. Et ce n'est pas parce qu'il se fâche qu'ils doivent accourir à un rendez-vous improvisé pour des problèmes qui ont leurs origines depuis des années...ce n'est pas cela l'Autorité de l'État...c'est de l'autoritarisme, du caprice. Depuis 7 ans combien de ministres de l’Agriculture et de l'Europe se sont succédé et combien de Premiers Ministres aussi qui auraient pu s'enquérir sérieusement de l'état de santé du monde agricole ?

Quand l’arbitre prend le ballon et joue tout seul, les joueurs, les spectateurs et les fans fâchés rentrent chez eux.

Le Chef de l'État Emmanuel MACRON tenait son autorité de la Constitution. Depuis 7 ans qu'il est au pouvoir il a galvaudé cette autorité et la France est sans guide et l'Autorité de l'État s'est effondrée.

Tous les pouvoirs sont concentrées à l'ÉLYSÉE donc tous les échecs sont imputés au Président de la République et il n'y a plus d'Autorité de l'État.

Le Chef de l'État ayant perdu son aura, n'a plus d'autorité. Quand il veut reprendre la main ce n'est plu de l'autorité dont il fait preuve mais de l'autoritarisme. C'est une crise de régime.

 

 

LE SALON DE L’AGRICULTURE RÉVÉLATEUR DE MALAISES PROFONDS

Ce Salon de l’Agriculture 2024 vient de nous dévoiler d’une part, la profondeur du malaise d’un pilier économique du pays qui est l’agriculture abandonnée à la technocratie française et européenne mais aussi la déconfiture du pouvoir présidentiel qui a force de concentrer les pouvoirs en ses mains a exposé en la dénaturant la fonction présidentielle.

L’affaire du « Grand débat bis agriculture » annoncé puis annulé nous apporte la preuve d’une institution qui ne fonctionne plus. Elle vit dans l’improvisation perpétuelle.

Le Président MACRON sort une nouvelle fois affaibli de cette épreuve et la fonction présidentielle est une nouvelle fois dénaturée, rabaissée. Le Président une nouvelle fois avec le dossier du Soulagement apporte la preuve qu'il n'est m^me plus maître à bord au sein m^me de la Maison ELYSÉE !

Les promesses faites par le Chef de l’État aux agriculteurs ne peuvent être crédibles car il faut partir du constat que ceux comme le Président MACRON qui ont vendu la souveraineté nationale à une organisation internationale, l’Union Européenne, n’ont plus le pouvoir et une influence suffisante pour défendre une cause nationale comme la survie de l’agriculture française.

On comprend donc que la situation est quasiment bloquée et que les agriculteurs menacés de disparition ne peuvent pas croire aux belles promesses du Président de la République.

Les promesses qu’il a faites demandent l’accord des membres de l’Union Européenne, de son Conseil, de son Parlement et de la Commission cela va demander au moins des mois voire, au pire, des années.

Alors faut-il envisager un FREXIT ? Impossible...un pays est tenu par les traités qu’il a signés et Emmanuel MACRON n’a pas le tempérament pour forcer les décisions et n’est pas en position de force pour décider une telle chose !

De plus, les institutions françaises ne permettent pas à l’Exécutif seul de décider donc au Président de la République et à son Gouvernement de décider seuls. On n’est pas encore en dictature pure et dure.

L'Autorité de l'État a perdu toute crédibilité et le Président de la République n'incarne plus l'Autorité.

 

 

L’AGRICULTURE FRANÇAISE CONTINUERA DONC À SOUFFRIR

Il appartiendra aux consommateurs français de défendre leurs agriculteurs dans le cadre de l’Europe et des accords internationaux. Le pouvoir peut revenir à la rue au nom de la souveraineté nationale. Danger !

Il faudra faire jouer une certaine solidarité nationale vis à vis de nos paysans en divisant bien l’agriculture moyenne et petite et l’agro-alimentaire chimio-agriculture qui ne cesse de s’enrichir et de faire disparaitre ceux que nous appelons nos « paysans ».

 

Le 9 juin 2024 ce sera les élections européennes : réfléchissons aux choix que nous devons faire et le sens que nous donnerons à ce vote !

 

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24 février 2024 6 24 /02 /février /2024 10:56
Bibliothèque des rapports publics BRP- Vie-publique.fr <lettres@information.dila.gouv.fr>

 

 

 

 

BIEN S’INFORMER, C’EST PARFOIS PLUS SIMPLE QU’ON NE CROIT

 

Il parait chaque année des centaines de Rapports Conseil d’État, Cour des Comptes, Commissions du Sénat et de l’Assemblée Nationale, CESE, directions des ministères ...où sont décrits de manière aisée à consulter les travaux, études, statistiques, budgets, grands projets...

Si vous suivez l’activité citoyenne de notre pays vous devez être intéressés, vous ne le savez peut-être pas c’est une mine d’informations que l’on pourrait qualifier d’objectives et qui collent à l’actualité

il existe un site gouvernemental

https://www.vie-publique.fr/

qui gère et informe sur l’ensemble des rapports importants sur la législation, les projets...

 

« Vie-publique.fr » est donc un site gratuit d'informations qui donne des clés pour comprendre les politiques publiques et les grands débats qui animent la société.

Il est édité par la Direction de l'information légale et administrative.(1er MINISTRE)

La consultation est gratuite et vous pouvez vous abonner afin de recevoir les mises à jour et choisir ce qui, pour vous, mérite attention?

 

Par exemple, il vient de sortir un RAPPEL SUR LE STATUT DE L’ÉLU LOCAL

https://www.vie-publique.fr/rapport/292735-le-statut-de-lelu-local-rapports

qui reprend des parutions sur nombre d’aspects de ce statut et des études et projets sur des réformes possibles que l'on attend toujours.

La France compte aujourd'hui plus de 520 000 élus locaux (maires, conseillers municipaux, conseillers régionaux et conseillers départementaux) qui sont membres des organes délibérants de ces collectivités. En 1982, pour la première fois, la réforme du statut de l'élu local est envisagée. Mais il faut attendre la loi du 3 février 1992 relative aux conditions d'exercice des mandats locaux pour que se concrétise ce statut. Depuis, le statut a été précisé par différents textes notamment la loi du 27 décembre 2019 relative à l'engagement dans la vie locale et à la proximité de l'action publique. À l'occasion de la publication de trois rapports du Sénat sur l'exercice des mandats des élus locaux, la BRP vous propose une sélection de rapports depuis 2012.

Bonnes lectures

 

 

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23 février 2024 5 23 /02 /février /2024 18:01
JACQUES ATTALI, IL RIT MAIS CET INTELLECTUEL LANCEUR D'ALERTES NOUS INTERPELLE SÉRIEUSEMENT

JACQUES ATTALI, IL RIT MAIS CET INTELLECTUEL LANCEUR D'ALERTES NOUS INTERPELLE SÉRIEUSEMENT

 

 

ÉLUS ET PARENTS, MÊMES COMBATS : ÉDUCATION ET RESPONSABILITÉS POUR ÊTRE RECONNUS

 

LE DONNEUR DE LEÇONS JACQUES ATTALI SORT DE LA PHILOSOPHIE DU POUVOIR POUR LA PHILOSOPHIE DU TERRAIN

Dans sa chronique des ÉCHOS de ce 23 février 2024, Jacques ATTALI s’attaque à des maux qui frappent deux catégories de français : les élus et les parents qui doivent tout deux assumer leurs responsabilités dans des conditions de plus en plus difficiles et qu’ils ressentent de plus en plus souvent comme une mission impossible.

Pour être élu ou parent il n’y a nulle obligation de diplôme, de formation qui engendrerait une forme impossible de sélection et de ségrégation.

D’ailleurs, pour être élu l’exigence d’un niveau intellectuel, d’une formation serait attentatoire à la liberté et à l’égalité devant la fonction...c’est au bon peuple qui vote qu’il appartient de se choisir celui qui le ou la représentera le mieux .

Pour la fonction parentale, c’est encore pire : toute mesure qui pourrait être prise pour créer un droit d’accès à la parentalité serait utopique, malsaine et contradictoire avec le principe de la liberté individuelle.

L’avertissement de Jacques ATTALI est cinglant et peut-être même prémonitoire...De moins en moins de gens veulent être parents. De moins en moins de gens veulent exercer des responsabilités d'élus.

Pourtant sa conclusion est péremptoire et prend une alluré de fin d’un monde :

« Aucune communauté humaine ne survivra sans parents et dirigeants bien préparés et respectés »

 

POUR LES ÉLUS

Il y a en France environ 600 000 élus en France, ils sont très, très peu à avoir pu acquérir une formation qui les préparerait à exercer leurs fonctions. Ils découvrent vraiment celles-ci une fois qu’ils ont été élus.

Un candidat à l’élection est donc volontaire pour se faire élire et une fois élu il est condamné à exercer des fonctions qui souvent le dépassent complétement. Il découvre ainsi et, même souvent, ses responsabilités « sur le tas » dans un domaine où tout se complexifie.

Jacques ATTALI suggère donc par exemple, que « les candidats aux prochaines élections européennes devraient pouvoir bénéficier, sinon justifier même, d'une formation aux enjeux et aux arcanes de l'Union et de ses institutions »

 

AMÉLIORER, VALORISER, LES CONDITIONS D’EXERCICE DES FONCTIONS DE PARENTS ET D’ÉLUS

Pour remédier à cette situation qui n’est pas porteuse d’avenir il « suffirait » de créer les conditions d'incitation à un plus grand respect des élus et des parents aussi. Pour les élus Jacques ATTALI est clair. « Personne n'a envie de se faire insulter, traîner dans la boue, traiter de menteur, de voleur et pire encore, d'y exposer sa famille ».

Il faudrait ajouter que les élus ont donné durant ces dernières décennies une image dévalorisante de la fonction. Elle fut gratifiante, elle est devenue incomprise voire honnie.

Pourtant les remèdes à cette désaffection pour ces deux très nobles fonctions méritent une approche plus positive. Il ne s’agirait pas qu’accessoirement d’améliorer la condition matérielle d’élu et de parent mais « simplement » de remettre au goût du jour avec les moyens de communication du jour l’éducation, la morale laïque, la solidarité, le respect de l’autre...

Respectons nos parents, respectons les élus et faisons qu'ils se sentent aimés et reconnus et qu'eux, ils fassent le nécessaire pour l'être. Ils ont des efforts à faire pour ne pas transformer les ors du  Parlement en champs de foire!

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18 février 2024 7 18 /02 /février /2024 21:23

 LE 18 AOÛT 2008, Il Y EUT UN CONSEIL MUNICIPAL À CHÂTEAU D'OLONNE ET UNE DÉLIBÉRATION QUI PORTAIT SUR LA CONSTRUCTION D'UNE USINE DE TRAITEMENT BIOLOGIQUE TMB DES "DÉCHETS MÉNAGERS" SUR LE SITE DU TAFFENEAU À CHÂTEAU D'OLONNE

 

32 millions d'euros à la poubelle ! un comble pour le traitement des déchets

Le dérapage a commencé dès la construction...

L'investissement initial prévu était programmé pour 6 millions au "Plan Départemental" aujourd'hui il dépasse les 32 millions d'euros.

Nous reviendrons sur les incidents de conception, sur les résultats catastrophiques en matière de production de compost, sur les incidents techniques, les coûts de fonctionnement et les impacts écologiques sur l'environnement.

Tout ce qu'avaient prédit les opposants au projet s'est réalisé y compris la disparition prématurée de l'usine et sa démolition prochaine...quel gâchis pour des déchets !

Il va falloir tirer les conclusions d'une telle gestion pour que les citoyens comprennent comment peut dysfonctionner la démocratie locale et quel devrait ou pourrait être leur rôle de citoyens actifs.

 

LA MANIFESTATION LORS DU CONSEIL MUNICIPAL DU 18 AOÛT 2008...C'ÉTAIT DU TEMPS DE L'ANCIENNE MAIRIE !

LA MANIFESTATION LORS DU CONSEIL MUNICIPAL DU 18 AOÛT 2008...C'ÉTAIT DU TEMPS DE L'ANCIENNE MAIRIE !

UN CONSEIL MUNICIPAL MÉMORABLE : 18 AOÛT 2008 L'EX MAIRIE DE CHÂTEAU D'OLONNE DÉCORÉE

UN CONSEIL MUNICIPAL MÉMORABLE : 18 AOÛT 2008 L'EX MAIRIE DE CHÂTEAU D'OLONNE DÉCORÉE

UN CONSEIL MUNICIPAL AGITÉ..UN DÉBAT DÉMOCRATIQUE FORT ET PRÉMONITOIRE (HÉLAS !)

UN CONSEIL MUNICIPAL AGITÉ..UN DÉBAT DÉMOCRATIQUE FORT ET PRÉMONITOIRE (HÉLAS !)

L'USINE TMB EN CONSTUCTION (2011)

L'USINE TMB EN CONSTUCTION (2011)

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17 février 2024 6 17 /02 /février /2024 19:07
LE MAIRE YANNICK MOREAU MENACÉ SUR INTERNET

LE MAIRE YANNICK MOREAU MENACÉ SUR INTERNET

 

 

 

 

MENACES, PROPOS OUTRAGEUX À L’ENCONTRE DU MAIRE DES SABLES D’OLONNE

 

 

Le Conseil Municipal des Sables d’Olonne le 12 février 2024 a été saisi d’une demande de «protection fonctionnelle» suite à l’envoi par internet, le 11 novembre 2023, sur le site de la Ville, d’un texte comprenant des propos outrageux et même des menaces de mort à l’encontre de Yannick MOREAU en tant que Maire des Sables d’Olonne.

Bien sûr, l’auteur de ces propos cache courageusement son identité et signe son méfait sous un pseudo.

Si elle n’est pas sanctionnée, la facilité que procure INTERNET pour menacer est un danger pour la collectivité. En effet, elle banalise la violence verbale, la calomnie, la diffamation et l’incitation aux actions violentes y compris celle de se faire justice.

Le maire des Sables d’Olonne Yannick MOREAU a porté plainte et nous espérons que l’auteur sera rapidement démasqué et sanctionné. Le Conseil Municipal a donné son accord pour actionner la protection fonctionnelle se son maire, une manière pour les élus de se montrer solidaires de leur maire.

 

 

LA PROTECTION DES ÉLUS LOCAUX

Nous devons constater que les élus locaux sont malheureusement de plus en plus exposés aux attaques ou actions judiciaires de leurs administrés. Ils bénéficient du régime de protection de leur commune, prévu aux articles L. 2123-34 et L. 2123-35 du Code Général des Collectivités Territoriales CGCT (L. 5211-15, L. 215-16, L. 5216-4 pour les élus communautaires).

La collectivité est donc légalement tenue de protéger ses élus contre les « violences, menaces et outrages » dont ils pourraient être victimes à l'occasion de leurs fonctions (article L. 2123-35 du CGCT), ainsi qu'en cas de diffamations ou d'injures. Elle doit également réparer le préjudice éventuel qui en est résulté.

Cette protection recouvre les actions de prévention pour ainsi faire faire cesser les attaques dont l'élu est victime, une 'assistance sur le plan juridique et aussi une obligation de réparation en cas de préjudice subi par l’élu.

Nous avons vu, lors des événements de juin juillet 2023, qu’avec la montée de la violence les attaques de toutes sortes à l’encontre des élus et même de leurs proches deviennent chose courante et même organisée (Voir les affaires de la Commune de Saint Brévin les Pins, de L’Hay-les-Roses...)

Il faut d’urgence que ces pratiques soient éradiquées et donc il faut donc qu’elles soient sanctionnées vite et sévèrement...et que les sanctions soient effectives et effectuées.

 

 

LA PROPOSITION DE LOI n°240, DISCUTÉE PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE RENFORCE LA PROTECTION DES MAIRES ET ÉLUS LOCAUX

Un nouveau texte de loi est élaboré et doit être voté en « procédure accélérée ».

Son titre 1 est explicite « CONSOLIDER L’ARSENAL RÉPRESSIF POUR MIEUX PROTÉGER LES ÉLUS EN CAS DE VIOLENCES COMMISES À LEUR ENCONTRE

Le nombre de plaintes déposées par des élus croît de façon exponentielle (plus de 30% par an !) ...il pourrait atteindre le chiffre de 4 000 pour 2023 !

Mais il faut aller au-delà et il faut attaquer le mal à la racine par le retour immédiat et très sérieux comme promis par nos gouvernants à l’éducation civique à l’école, au collège et au lycée. La pratique du conseil municipal des jeunes doit être généralisée.

Il faudra aussi un consensus entre élus pour donner l’exemple de débats publics serein où devront être bannies l’injure et les menaces.

L’exemple que nous venons de vivre aux Sables d’Olonne est une incitation à une réflexion et une action positive pour agir en toutes circonstances contre toutes les violences et autres incivilités qui aboutissent à déstabiliser notre société même dans une ville où il fait bon vivre !

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3 février 2024 6 03 /02 /février /2024 15:11
SÉNAT, COUR DES COMPTES...UNIS ET DÉMUNIS CONTRE LA CORRUPTION ET POUR LA TRANPARENCE DE LA VIE PUBLIQUE

SÉNAT, COUR DES COMPTES...UNIS ET DÉMUNIS CONTRE LA CORRUPTION ET POUR LA TRANPARENCE DE LA VIE PUBLIQUE

 

 

 

 

QUI OSE ENCORE PARLER DE TRANSPARENCE DE LA VIE PUBLIQUE ?

 

VILLE DE PARIS : UNE GESTION VRAIMENT OPAQUE

Dans une collectivité territoriale ce sont les charges de personnel ce qui pèsent budgétairement le plus avec environ 50 % des charges de fonctionnement

 

VILLE DE PARIS : PERSONNEL FONCTIONNAIRES ET CONTRACTUELS

Paris affiche officiellement 52 000 fonctionnaires sans compter les salariés « non déclarés » dans les nombreuses « annexes » de la Ville de Paris.

Ni la Cour des Comptes ni le Gouvernement n’ont pu obtenir un décompte exact.

Ainsi, lors d’un débat de 2022, il fut annoncé que les 6 000 salariés « du Centre d’Action Sociale » n’étaient pas inclus dans le décompte officiel du budget de la Ville de Paris.

En plus, la ville de Paris n’a pas besoin la police municipale car elle peut s’appuyer pour le maintien de l’ordre et la circulation sur que la Préfecture de Police.

Combien de salariés au service de la Ville de PARIS ...100 000 ? Qui répondra ?

 

TEMPS EFFECTIF DE TRAVAIL AUSSI DIFFUS QUE LE NOMBRE DE SALARIÉS

De plus; le temps de travail des fonctionnaires est toujours inférieur à celui des salariés du secteur privé.

Ce qui est certain c’est que le fonctionnaire de la Ville de Paris fait en moyenne moins que les 35 heures hebdomadaires qu’il est censé devoir effectuer et que malgré le scandale dénoncé publiquement, rien ne change/

Donc un beau désordre incontrôlable pour une ville dont le budget est d’environ 12 milliards d’euros ! et dont les frais de personnel (officiel) doivent atteindre les 3 milliards d'euros.

 

 

LES CABINETS DE CONSEIL AU-DESSUS DES LOIS

 

Le site du Sénat « Public SÉNAT » publicsenat.fr a mis en ligne ce jour un article :

https://www.publicsenat.fr/actualites/politique/cabinets-de-conseil-colere-au-senat-apres-ladoption-dun-texte-denature-a-lassemblee?_ope=eyJndWlkIjoiMjQ4OWNhYTIzZjA5OGZkMDZjNGE3YzE0ZDk5N2Q3NzAifQ%3D%3D

Dans cet article, il fait part de la colère du Sénat qui avait fait une "enquête" assez retentissante sur l’utilisation abusive des Cabinets de Conseil au niveau du Gouvernement et d’Administration.

Souvenons-nous du scandale du Cabinet Mc KINSEY.

Cette enquête du Sénat fut reprise largement par les médias.

Elle fut suivie d’une proposition de loi adoptée par le Sénat qui visait à encadrer une pratique jugée nécessaire mais dévoyée. (2022) "Usus et non Abusus"

Cette proposition de loi vient d’être débattue à l’Assemblée Nationale et ce débat a abouti à des modifications essentielles qui font dire aux sénateurs : « notre proposition a été détricotée ».

Ainsi, d’une part, la navette Sénat, Chambre des Députés s’éternise et d’autre part, l’Assemblée Nationale vide le texte de ses objectifs...ainsi va la démocratie sous régime Macronien !

Il faut espérer que la commission mixte Sénat Assemblée va permettre, dans de brefs délais, de redonner au texte originel toute sa rigueur et son pragmatisme.

S’il en était autrement, nous devrions crier haut et fort que les députés sans aucune honte consacrent le droit donné au Chef de l’État et au Gouvernement de faire n’importe quoi et n'importe comment non seulement avec l’argent public mais aussi de consacrer un système qui dévoie le mode opératoire pour légiférer et pire permet transférer à des Cabinets une part du pouvoir législatif.

Rappelons aussi les alertes de la Cour des Comptes

"https://www.ccomptes.fr/fr/documents/65428"

LE RECOURS PAR L’ÉTAT AUX PRESTATIONS INTELLECTUELLES DE CABINETS DE CONSEIL !
 
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31 janvier 2024 3 31 /01 /janvier /2024 19:34
DES PAROLES AUX ACTES ?

DES PAROLES AUX ACTES ?

 

 

 

 

 

 

AVEC DES MOTS, ON NE GUÉRIT PAS LES MAUX SURTOUT SI CEUX-CI SONT MAL DIAGNOSTIQUÉS

Des mots, il s’en invente tous les jours et les mots nouveaux ne sont jamais des remèdes.

 

Déclassement

Déverrouiller

Débureaucratiser

Désmicardiser

Décivilisation

Ensauvagement

Frexit

Réarmement

 

Le bon peuple souverain ne se nourrit pas de mots, même nouveaux !

 

DES MOTS, CE N’EST PAS LE MOYEN POUR RÉPONDRE À UN MALAISE AUSSI RÉEL QU’INDÉFINISSABLE

La mode est depuis quelques mois de répondre à des maux classiques à des manifestations revendicatives avec de beaux discours qui ne répondent pas aux questions posées. D’où le slogan « passer des paroles aux actes ! » ...c’est la réponse populaire fréquente aux propositions des gouvernants.

Que ce soit les agriculteurs, les personnels soignants, les enseignants, les policiers, les personnels pénitentiaires, les classes moyennes, les magistrats, les fonctionnaires d’une manière générale...ils ont tous en commun de prétendues ou justes revendications mais surtout beaucoup d’autres malaises à des degrés différents : l’isolement, l’impression de ne pas exister, de ne pas être reconnus, d’être spolié ...

S’il s’agit de revendications matérielles...la vraie réponse et non avouable par nos gouvernants est que l’État n’a pas les moyens de répondre favorablement : d’une part les caisses de l’État sont vides ! et d’autre part, il n’a plus le pouvoir de faire bouger les choses... Donc circulez, il n’y a plus rien à voir !

S’il s’agit de revendications plutôt immatérielles comme les conditions de travail, les inégalités, les injustices...l’État peut éventuellment légiférer, légiférer toujours plus.

Mais, le vrai malaise du citoyen n’est-il pas que l’État Providence depuis des décennies jette ses tentacules sur tout ce qui bouge et que les réponses qu’il donne en 2024 à ceux qui souffrent et à ceux qui manifestent ce sont « Des promesses qui n'engagent que ceux qui les reçoivent » ?

Le citoyen vit et cultive ce paradoxe, c’est qu’il n’aime pas un État dépensier, impersonnel, lointain mais chaque fois qu’il y a une crise...il implore l’intervention de l’État et constate après qu’il a été berné encore une fois.

 

LES BEAUX DISCOURS DES GOUVERNANTS ET LES SOUHAITS DES CITOYENS : DEUX MONDES QUI S’IGNORENT

Plus il est question de communication et plus ce mot qui est nécessaire, plus il devient honni.

Comme le Président MACRON l'a proclamé...passons aux actes : « Agir, Agir... »

C’est seulement en agissant, en concertation avec les corps intermédiaires, que sera rétabli ce qui fait trop défaut entre gouvernants et gouvernés, État et citoyens : LA CONFIANCE.

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