Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

13 juillet 2020 1 13 /07 /juillet /2020 17:35

SOYONS PRUDENTS, SOLIDAIRES...COVID-19 EST TOUJOURS PRÉSENTE

 

LA MENACE D'UNE SECONDE VAGUE OU SIMPLEMENT LA POURSUITE DE L'ÉPIDÉMIE DEMEURE

 

MERCI AU MAIRE DES SABLES D'OLONNE

DE NOUS RAPPELER CELA !

 

PORT DU MASQUE OBLIGATOIRE DANS CERTAINS CAS

LETTRE DU MAIRE DES SABLES D'OLONNE AUX COMMERÇANTS

LETTRE DU MAIRE DES SABLES D'OLONNE AUX COMMERÇANTS

 

 

AUX SABLES D'OLONNE, COMME AILLEURS,

 

AYEZ LE RÉFLEXE MASQUE, GESTES BARRIÈRE...

 

NE PRENONS PAS DE RISQUES INUTILES ET NE FAISONS PAS PRENDRE DES RISQUES INUTILES À NOTRE ENTOURAGE

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2020 7 12 /07 /juillet /2020 19:27
L'ÉTRANGE SALLE DE CONSEIL MUNICIPAL TEMPORAIRE...CHOISIE POUR RENDRE APPLICABLES LES RÈGLES IMPOSÉES PAR LA CRISE SANITAIRE

L'ÉTRANGE SALLE DE CONSEIL MUNICIPAL TEMPORAIRE...CHOISIE POUR RENDRE APPLICABLES LES RÈGLES IMPOSÉES PAR LA CRISE SANITAIRE

 

LA MISE EN PLACE DE LA STRUCTURE MUNICIPALE : COMMISSIONS, AUTRES STRUCTURES ET REPRÉSENTATIONS DE LA COMMUNE

 

 

Suite de :

 

http://www.olonnes.com/2020/07/les-sables-d-olonne-un-conseil-municipal-marathon-pour-la-mise-en-ordre-de-marche-de-la-collectivite.html

 

 

LA MAIRIE ANNEXE DE LA JARRIE À OLONNE SUR MER ACCUEILLERA LE CONSEIL MUNICIPAL

 

En introduction, le Maire Yannick MOREAU a précisé que le Conseil Municipal se tiendra à l’avenir dans la salle de la mairie Annexe de la Jarrie.

 

C’est un enterrement de première classe pour la salle destinée à recevoir les conseils municipaux de Château d'Olonne dans la nouvelle mairie...s'il n'y avait pas eu la fusion des communes. Cette salle construite à grands frais à Château d’Olonne  décidément fait l’objet d’un rejet de la population mais en plus de celle du Procureur de la République et du Préfet qui n’ont pas voulu que cette salle puisse servir de salle pour les mariages : quel gâchis !

 

Autre nouvelle mais meilleure : la possible transmission en direct des conseils municipaux est envisagée.

 

 

LES COMMISSIONS MUNICIPALES : UN GRAND (?) PAS EN AVANT POUR LA DÉMOCRATIE LOCALE

 

Le Conseil Municipal débutait par la mise en place des commissions municipales et par leur composition.

 

L’importance des commissions municipales pour la préparation des décisions du Conseil municipal n’est plus à démontrer.

 

Le Code Général des Collectivités Territoriales CGCT (article L2121-22) stipule en effet que « Le conseil municipal peut former, au cours de chaque séance, des commissions chargées d'étudier les questions soumises au conseil soit par l'administration, soit à l'initiative d'un de ses membres. »

 

Ce texte n’est applicable que depuis la dernière mandature 2014/2020.

 

Il est complété par cette phrase tant attendue des anciens élus des oppositions « la composition des différentes commissions…doit respecter le principe de la représentation proportionnelle pour permettre l’expression pluraliste des élus au sein de l’assemblée municipale.»

 

Les travaux des commissions sont très importants : ils permettent aux élus de prendre connaissance de tous les éléments des dossiers qui sont de la compétence de ladite commission, de proposer des modifications... Même si la commission ne donne que des avis ceux-ci peuvent impacter le projet proposé d’autant plus que lors du Conseil Municipal qui adoptera le projet le ou les élus qui ont donné leurs avis peuvent revenir lors du Conseil Municipal rappeler à leurs collègues leur avis ou remarques.

 

En réalité, le bon fonctionnement démocratique de la cité dépend pour une large part du travail fait en commission et c’est pour cela que la présence effective et active dans les commissions des membres des oppositions est importante. Ce bon fonctionnement de la démocratie locale dépend aussi de l’esprit d’ouverture et du ses du dialogue du Président (le maire) et des vice-présidents de ces commissions qui doivent accepter le débat.

 

Nous reverrons dans notre article sur le budget l’insistance du maire qui tend la main aux oppositions pour « travailler ensemble » et ainsi assurer un bon fonctionnement de la démocratie locale.

 

Nous verrons donc aussi ce qu’il en sera dans la réalité au cours de cette mandature.

 

Liste des commissions dont le nombre est limité à 8.

 

  • Commission culture et patrimoine
  • Commission voirie, mobilité et sécurité
  • Commission développement durable et espaces naturels
  • Commission solidarités, finances et personnel,
  • Commission urbanisme,
  • Commission cadre de vie et vie de quartier,
  • Commission associations, sports, nautisme, événementiel,
  • Commission éducation et jeunesse.

 

On notera la place importante prise par le développement durable, le cadre de vie et la vie de quartiers qui s’installent dans la vie publique locale.

 

LA LITANIE DES DÉSIGNATIONS DES MEMBRES DE DIVERSES COMMISSIONS ET DES REPRÉSENTANTS DANS LES DIFFÉRENTES INSTANCES EXTÉRIEURES

 

Les propositions du maire incluant des membres des oppositions quand cela était possible ont fait passer au mieux ce moment quand même fastidieux mais nécessaire.

 

Plus dur fut le point pourtant secondaire de la création et de son adoption par le conseil municipal  de la liste des grands électeurs « délégués » pour les prochaines élections sénatoriales. Pour la ville des sables d’Olonne il doit y avoir, en plus des 45 conseillers municipaux,17 délégués titulaires supplémentaires et 15 suppléants.

 

Le maire Yannick MOREAU propose une liste complète.

 

L’opposition, par la voix du conseiller d'opposition, Guy BRICARD, demande à présenter aussi sa liste « Maeva ROCHEREAU... » (suivante de liste non élue liste Brigitte TESSON)

 

Il faut donc passer au vote à bulletin secret.

 

La liste présentée par le maire l’emporte avec 36 voix , la liste Maeva ROCHEREAU recueille 5 voix et il y a 4 votes blancs !

 

C'est un comble cette complication pour une institution certes respectable et constitutionnelle mais dont les français (dont le Président de la République)  s'interrogent sur son utilité.

 

Le maire annonce le résultat du vote et confirme que sur la liste des délégués la "Majorité" aura 15 élus et l'opposition 2 élus

 

Petit incident à vite oublier.

 

À SUIVRE : BUDGET….

 

 

 

RÉSULTAT DU VOTE LISTE DES DÉLÉGUÉS POUR LES ÉLECTIONS SÉNATORIALES

RÉSULTAT DU VOTE LISTE DES DÉLÉGUÉS POUR LES ÉLECTIONS SÉNATORIALES

Partager cet article
Repost0
6 juillet 2020 1 06 /07 /juillet /2020 22:16
L'HÔTEL DE VILLE DES SABLES D'OLONNE

L'HÔTEL DE VILLE DES SABLES D'OLONNE

DEUXIÈME ET TRÈS IMPORTANT CONSEIL MUNICIPAL DE CETTE NOUVELLE MANDATURE

 

ENCORE EXCEPTIONNELLEMENT COMPTE TENU DES RÈGLES DE L'URGENCE SANITAIRE CE CONSEIL MUNICIPAL AURA LIEU

À OLONNE SUR MER

LE VENDREDI 10 JUILLET 2020

À 9 Heures

AU HAVRE D'OLONNE

SALLE DES CORDULIES

 

La Séance sera publique mais avec un nombre de places limitées.

Ne pas oublier son masque !

 

Relevons l'importance de ce Conseil en nombre de délibérations (51) et aussi pour les sujets  : commissions , approbation du compte administratif 2019 et Budget primitif 2020 ...le premier budget de cette mandature.

 

Ci-dessous l'ordre du jour complet

 

LES SABLES D'OLONNE : L'IMPORTANT CONSEIL MUNICIPAL DU VENDREDI 10 JUILLET 2020
LES SABLES D'OLONNE : L'IMPORTANT CONSEIL MUNICIPAL DU VENDREDI 10 JUILLET 2020
LES SABLES D'OLONNE : L'IMPORTANT CONSEIL MUNICIPAL DU VENDREDI 10 JUILLET 2020
LES SABLES D'OLONNE : L'IMPORTANT CONSEIL MUNICIPAL DU VENDREDI 10 JUILLET 2020
Partager cet article
Repost0
30 juin 2020 2 30 /06 /juin /2020 16:42
LA MAIRIE DES SABLES D'OLONNE NE CHANGERA PAS DE LOCATAIRE EN 2020 !

LA MAIRIE DES SABLES D'OLONNE NE CHANGERA PAS DE LOCATAIRE EN 2020 !

Excuses : au niveau de l'hébergeur du blog des incidents ont perturbé la publication initiale que nous remettons donc en ligne

 

CONSEIL MUNICIPAL ENCORE PLACÉ SOUS LE SIGNE DE LA SÉCURITÉ SANITAIRE

 

Ce conseil municipal assez formel et solennel sera celui de la mise en place de la nouvelle "municipalité" dont l'élection du maire par les conseillers municipaux ....voir l'ordre du jour ci-dessous.

 

Les conditions d’accès à la salle seront connues dans la journée de demain : déconfinement allégé ? accès du public? ... à suivre

LES SABLES D'OLONNE CONSEIL MUNICIPAL POUR L'ÉLECTION DU MAIRE ET AUTRES DÉCISIONS
Partager cet article
Repost0
26 juin 2020 5 26 /06 /juin /2020 20:32
QUATRE LISTES POUR UN DEUXIÈME TOUR : LES SABLAIS ONT LE CHOIX...

QUATRE LISTES POUR UN DEUXIÈME TOUR : LES SABLAIS ONT LE CHOIX...

 

LES SABLES D’OLONNE : UN GESTIONNAIRE EXPÉRIMENTÉ FACE À TROIS CHALLENGEUR(E)S

 

VOTONS !

 

 

 

 

AUX SABLES D’OLONNE : CES ÉLECTIONS MUNICIPALES 2020 EMPORTENT DES ENJEUX TRÈS IMPORTANTS, UN VRAI CHOIX POPULAIRE ET DE DÉMOCRATIE DIRECTE APRÈS LA FUSION (1er JANVIER 2019)

 

 

 

AU MOINS SIX RAISONS DE VOTER

 

 

1)UN VRAI CHOIX : QUATRE LISTES !

 

2) LE PREMIER VOTE POPULAIRE POUR L’ÉLECTION DU PREMIER MAIRE ET DE SON ÉQUIPE DE LA COMMUNE NOUVELLE « LES SABLES D’OLONNE »,

 

3) LE PREMIER VOTE POPULAIRE POUR L’ÉLECTION DES CONSEILLERS COMMUNAUTAIRES DES « SABLES D’OLONNE AGGLOMÉRATION »,

 

4) VOTE AUSSI D’APPROBATION, D’ADHÉSION OU DE SANCTION DE LA GESTION DU MAIRE SORTANT YANNICK MOREAU, maire depuis le 1er janvier 2019 de la commune nouvelle « Les Sables d’Olonne » issue de la fusion,

 

5) VOTE ENTOURÉ DE TOUTES LES PRÉCAUTIONS SUR LE PLAN SANITAIRE…N’oubliez pas vos masques !

 

6) VOTER, C’EST DONNER POUVOIR À UNE ÉQUIPE POUR GÉRER SA VILLE POUR 6 ANS ! UNE VILLE NOUVELLE QUI BOUGE A BESOIN D’UN MAIRE ET D’UNE ÉQUIPE QUI SOIENT « BIEN ÉLUS ».

 

 

 

 

VOUS AIMEZ LES SABLES D’OLONNE, MONTREZ-LE : PARTICIPEZ AU VOTE !

 

 

 

S’ABSTENIR, C’EST LAISSER LES AUTRES DÉCIDER À VOTRE PLACE

 

S’ABSTENIR, C’EST PERDRE LE DROIT DE CRITIQUER

 

Partager cet article
Repost0
26 juin 2020 5 26 /06 /juin /2020 16:42
« LE TUEUR FOU DU PUITS D’ENFER » POLAR D’ACTUALITÉ SUR FOND DE MAGOUILLE POLITICO-FINANCIÈRE DANS… UNE STATION BALNÉAIRE DE LA CÔTE ATLANTIQUE

 

 

UN OUVRAGE POUR VOUS DÉTENDRE ET CERTAINEMENT DÉCOUVRIR...

 

 

Xavier ARMANGE auteur, éditeur, photographe, curieux par nature, a beaucoup voyagé et beaucoup écrit : romans, livres pour la jeunesse…

 

Il a percé les mystères de « La Malle sanglante du Puits d’Enfer », fait divers hors normes en 1949, qui a renforcé le côté emblématique et touristique du site. L’auteur a fait de ce fait divers un remarquable roman historique. Il récidive, mais cette fois dans un tout autre registre.

 

Nous avons rencontré Xavier ARMANGE et lui avons posé quelques questions pour découvrir ce que cette curiosité géologique lui avait encore inspiré.

 

UN LIEU MYTHIQUE

 

Q : Quand nous avons appris la parution de ce livre « Le Tueur fou du Puits d’Enfer », nous avons cru qu’il s’agissait d’une suite à « La Malle sanglante du Puits d’Enfer ». Nous avons été surpris : dès les premières pages de votre nouveau livre, vous nous emmenez dans une actualité d’une autre dimension.

Est-ce bien uniquement une fiction policière politico-financière à partager avec vos lecteurs ?

 

 

Xavier ARMANGE : Oui, « Le Tueur fou du Puits d’Enfer » est une fiction. C’est l’histoire d’une mairesse qui rêve de transformer sa ville en un lieu touristique semblable à Dubaï ou Acapulco. Des financiers, plutôt véreux, dans un montage opaque, avec la complicité des pouvoirs publics, préparent un port artificiel hors norme où rien n’est trop beau. La destruction de la côte rocheuse, le percement de la dune, et la construction d’un ensemble immobilier et commercial de très grand luxe sont au programme. Les investisseurs, le gratin de la région et des Hollandais, prévoient un rendement financier exceptionnel. Autour de ce projet s’agite une faune de personnages plus ou moins corrompus.

 

Q : Le Puits d’Enfer attire les drames entre légendes et faits divers : naufrages, suicides, accidents. Il est devenu au fil du temps un lieu mythique très fréquenté. Au début de votre roman, on y découvre des restes humains non identifiés.

 

XA : C’est exact, et il manque des morceaux de choix ; l’identification réservera bien des surprises. Et puis, comme souvent, la conclusion n’est pas conforme à la morale, les lampistes ont toujours tort, et quand ils sont Chaumois cela n’arrange rien.

 

UNE FICTION PEUT-ELLE CACHER UNE RÉALITÉ ?

 

Q : La fiction de ce roman dépasse-t-elle la réalité de ce que nous avons vécu au Château-d’Olonne ?

 

XA : Vous comprenez bien que tout cela n’a rien à voir avec la réalité mais relève de mon imaginaire, un peu dévoyé, j’en conviens…

 

Q : Troublant… J’insiste, ce livre n’aurait-il pas été inspiré par la politique locale ?

 

XA : C’est au lecteur d’en juger, elle a été assez riche en rebondissements ces dernières années. Il est vrai que les comportements de certains m’ont bien aidé pour écrire ce roman. Simple citoyen naïf, je me suis engagé avec un collectif et des associations pour préserver une route touristique littorale et une belle forêt encore à l’état de nature sans gaspiller d’argent public. Après des débats honnêtes et un vote démocratique, nous avons eu gain de cause. Faune et flore s’en réjouissent, les contribuables et les amoureux de notre littoral aussi.

Le plus souvent les citoyens lambda – dont je suis – s’intéressent à la politique locale au moment des élections. Ils votent et donnent ainsi un blanc-seing à ceux qu’ils ont élus. Puis ils ne participent plus à rien jusqu’aux élections suivantes. C’est souvent de leur faute même si les gens au pouvoir ne leur facilitent pas toujours la tâche. Je suis devenu un citoyen engagé face à des comportements démocratiques que je n’imaginais pas. C’est ainsi que j’ai découvert la toute-puissance des décisions de certains maires, de certains élus et leurs conséquences sur la vie de ceux qui les ont mis au pouvoir. Cela peut mener très loin… de quoi faire un roman !

À côtoyer des décideurs, je me suis trouvé propulsé dans un monde dont j’ignorais les approximations, le manque de rigueur, les intrigues voire les combats pour le pouvoir local. J’avais toujours pensé que l’intérêt général primait sur les intérêts particuliers.

 

Q : Et vous n’y croyez plus ?

 

XA : C’est vous qui le dites. Mais un doute légitime m’a parfois traversé… J’ai assisté à des conseils municipaux qui m’ont, pour le moins, surpris. Comme je suis curieux – c’est le propre des écrivains – je me suis documenté pour pouvoir ensuite romancer. J’avais déjà en tête un polar sanglant sur la démocratie locale et de ses dérives.

 

UN ROMAN A SUSPENSE PLEIN D'IMPRÉVUS

 

Q : Votre livre, qui rebondit à chaque chapitre, ménage suspense et humour. Il est ironique, caustique, décalé et assez vachard ?

 

XA : Ce n’est pas un règlement de compte. J’ai cherché d’abord à écrire un roman policier captivant avec beaucoup de personnages hauts en couleur, plein d’événements inattendus, et à cerner la psychologie parfois complexe des intervenants. Rien n’est blanc ou noir, en politique comme ailleurs. J’ai aussi voulu que le lecteur s’amuse en forçant souvent le trait pour un plaisir qui, je l’espère, est jubilatoire.

 

Q : Pouvez-vous rapidement, en conclusion, nous donner envie de lire « Le Tueur fou du Puits d’Enfer » ?

 

XA : En deux mots c’est difficile : dans une faille rocheuse de la côte atlantique, une macabre découverte met une ville en ébullition. Un projet pharaonique de construction d’un nouveau port artificiel de plaisance avec la destruction d’un littoral protégé dissimule la face cachée d’une magouille financière et immobilière aussi inutile que toxique : corruption, copinage, trahisons, règlements de comptes, décisions arbitraires de certains élus au mépris de leurs concitoyens… Une blogueuse, un collectif de défense, une partie des habitants se battent pour que ces intérêts particuliers couverts par des personnalités aux ambitions sans bornes ne l’emportent pas sur l’intérêt général. Malgré de multiples pressions, préserver le littoral d’une catastrophe écologique et d’une gabegie d’argent public sera un rude combat qui ne laissera pas la population indifférente. Beaucoup n’en sortiront pas indemnes.

 

Q : Où trouve-t-on votre roman ?

 

XA : La distribution en librairie a été perturbée par le confinement, mais, comme « La Malle sanglante », les livres sont maintenant disponibles (ou sur commande) dans toutes les bonnes librairies. Par internet on peut se les procurer sur le site de l’éditeur… www.dorbestier.com

 

XAVIER ARMANGE, AUTEUR DE CE "ROMAN", SON SOURIRE EST LUI-MÊME UN PEU MYSTÉRIEUX

XAVIER ARMANGE, AUTEUR DE CE "ROMAN", SON SOURIRE EST LUI-MÊME UN PEU MYSTÉRIEUX

Partager cet article
Repost0
24 juin 2020 3 24 /06 /juin /2020 20:42
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL SANCTIONNE LE PRÉSIDENT MACRON, LE GOUVERNEMENT ET LES PARLEMENTAIRES

LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL SANCTIONNE LE PRÉSIDENT MACRON, LE GOUVERNEMENT ET LES PARLEMENTAIRES

 

 

LES DÉRIVES AHURISSANTES DE NOS LÉGISLATEURS : HEUREUSEMENT, CETTE FOIS, LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL VEILLAIT

 

UN PROJET DE LOI ASSEZ CONSENSUEL CONTRE « LA HAINE EN LIGNE » MAIS INDÉNIABLEMENT INUTILE, OUTRAGEUSEMENT MAL PENSÉ ET PORTANT ATTEINTE À LA LIBERTÉ D'EXPRESSIOIN

 

Sur l’objet de la loi, un certain consensus se dégageait même si, sur son objet et sa rédaction, il restait un risque indéniable d’atteinte à la liberté fondamentale d’expression et s’il existe déjà un arsenal de textes et pléthore de jurisprudences sur la liberté d’expression suffisant pour sanctionner toutes dérives dans la liberté d’expression.

 

Si, sur le fond, il y a accord pour condamner certaines dérives sur Internet que sont par exemple l’exégèse du terrorisme, le racisme outrancier, tout ce qui constitue de la diffamation, la pédopornographie, l’injure…les procédures mises en place par le projet de loi frisent l’indécence : un étudiant, en première année de droit, sur l’étude du texte, aurait crié au scandale.

 

En droit français, il existe des principes fondamentaux repris globalement dans la Constitution. Invoqués en justice, ils protègent les citoyens des dérives et abus de la liberté d’expression. Alors, pourquoi une loi nouvelle ?

 

Certes, ce ne fut pas, pour nos législateurs en fonction et à tout-va, une base juridique suffisante pour condamner aux oubliettes ce projet de loi circonstanciel et mal pensé. Seule une poignée de sénateurs ont osé saisir le Conseil Constitutionnel

 

Mais, aujourd’hui, on peut tout craindre avec les idées de lois démagogiques à vocation électoraliste sur l’inclusion de nouvelles normes législatives par voie de référendum : référendum sur le 110 kilomètres heure sur autoroute, sur l’écocide, sur la protection des animaux...

 

 

2020, LE VENT DE FOLIE LÉGISLATIVE : EN MATIÈRE DE LOI LA QUANTITÉ NE PEUT REMPLACER LA QUALITÉ. TROP DE LOIS TUENT LA LOI

 

C’en était trop. Le Conseil Constitutionnel vient de siffler la fin de la récréation des parlementaires, du gouvernement et du Président de la République.

 

Des lois, des ordonnances il en pleut...pondues dans la précipitation, démagogiques...trop de textes inutiles, mal ficelés...

 

C'est ainsi que la loi AVIA élaborée ainsi a été sabrée par le Conseil Constitutionnel.

 

Par décision rendue le 18 juin 2020, le Conseil Constitutionnel, sur un texte phare du pouvoir, sanctionne lourdement tous ceux qui ont participé à ce désastre législatif dangereux pour nos libertés et pour les institutions et il n’y va pas par quatre chemins :

 

https://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/2020/2020801DC.htm

 

« Article 1er – Sont contraires à la Constitution les dispositions suivantes de la loi visant à lutter contre les contenus haineux sur internet :

 

  • Les paragraphes I et II de son article 1er ;
  • son article 3 :
  • son article 4 ;
  • son article 5 ;
  • son article 7 ;
  • son article 8 ;
  • son article 9 »

 

 

Que reste-t-il de la loi ? Rien : des bouts de texte inapplicables.

 

Une loi qui a fait la navette Conseil des ministres, Assemblée Nationale, Sénat, échoue lamentablement devant le Conseil Constitutionnel d’habitude si prudent. Une procédure qui fera jurisprudence pour son échec patent, par le constat d'incompétence de tous ceux et celles qui ont participé à l'élaboration de ce texte.

 

La décision se réfère et se fonde sur l’Article 11 de la Déclaration des droits de l’homme (incorporé dans la Constitution) :

 

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »

 

Et la décision s’appuie aussi sur l’article 34 de la Constitution :

 

« La loi fixe les règles concernant…les droits civiques et les garanties fondamentales accordées aux citoyens pour l’exercice des libertés publiques. »

 

Le Conseil Constitutionnel conclut ainsi :

 

« Cependant la liberté d’expression et de communication est d’autant plus précieuse que son exercice est une condition de la démocratie et l'une des garanties du respect des autres droits et libertés. Il s’ensuit que les atteintes portées à l’exercice de cette liberté doivent être nécessaires, adaptée et proportionnées à l’objectif poursuivi.»

 

Le Conseil Constitutionnel constate que cette loi est contraire aux règles fondamentales du droit français.

 

Une leçon magistrale donnée à nos parlementaires incompétents qui ont voté cette loi. Les citoyens devront se souvenir de cette Bérézina du Parlement. Un député, un sénateur doit être compétent.

 

 

UN ÉCHEC GRAVE DE NOS INSTITUTIONS RESTÉ BIEN CONFIDENTIEL ?

 

 

Bizarrement cette décision n’a pas intéressé les médias et pourtant elle ébranle le système actuel d’un régime parlementaire malade, d’un Président de la République omnipotent, d’un Gouvernement aux ordres, d’une Assemblée Nationale et d’un Sénat qui ont abandonné leurs prérogatives.

 

Toutes ces structures ont cédé et montré leur incompétence sur un problème fondamental : la liberté d’expression consacrée depuis des siècles a été menacée.

 

Cela signifie-t-il aujourd’hui que le Président de la République, le Gouvernement, le Parlement ont le droit de tout faire ?

 

Cela signifie-t-il que ces institutions s’estiment au-dessus du droit, au-dessus de toutes les règles constitutionnelles de protection des libertés fondamentales ?

 

Le Conseil Constitutionnel a aussi sanctionné des procédures :

 

  • qui excluent le pouvoir judiciaire de son rôle fondamental : sanctionner ou pas les citoyens qui abusent de leurs droits et de leurs libertés,
  • qui abusent des pouvoirs exceptionnels conférés au Président de la République et au Gouvernement au nom des pouvoirs spéciaux d’État d’urgence pour cause de « la crise sanitaire »…une première dans notre histoire de ces derniers siècles.

 

 

AUX ARMES CITOYENS ?

 

IL FAUDRA, QUE, NOUS TOUS CITOYENS, PUISSIONS RÉAGIR AUX MENACES QUE FONT PESER CEUX À QUI NOUS AVONS CONFIÉ LE POUVOIR DE LÉGIFÉRER.

ASSEMBLÉE NATIONALE, SÉNAT : LES PARLEMENTAIRES SANCTIONNÉS POUR LEUR DANGEREUSE INCOMPÉTENCEASSEMBLÉE NATIONALE, SÉNAT : LES PARLEMENTAIRES SANCTIONNÉS POUR LEUR DANGEREUSE INCOMPÉTENCE

ASSEMBLÉE NATIONALE, SÉNAT : LES PARLEMENTAIRES SANCTIONNÉS POUR LEUR DANGEREUSE INCOMPÉTENCE

Partager cet article
Repost0
22 juin 2020 1 22 /06 /juin /2020 10:24
DÉPENDANCE : NOUS SOMMES TOUS CONCERNÉS MAIS IL FAUT AGIR AVEC SÉRÉNITÉ

DÉPENDANCE : NOUS SOMMES TOUS CONCERNÉS MAIS IL FAUT AGIR AVEC SÉRÉNITÉ

 

 

 

LES GRANDES VICTIMES DE CORONAVIRUS : LES PERSONNES ÂGÉES DÉPENDANTES ET LEURS FAMILLES

 

Cette forme de « dépendance » est un phénomène social incontournable et depuis plus de quatre décennies les rapports préparant un projet global font naître des espoirs d’une prise en charge de cette conséquence naturelle du vieillissement de la population. Après la tentative du Président GISCARD D’ESTAING, l’abandon du projet de Nicolas SARKOZY, puis celui François HOLLANDE, Emmanuel MACRON a pris la relève en 2018 puis ce fut à nouveau le grand silence qui suivit la présentation en mars 2019 du rapport LIBAULT (175 propositions).

 

Pour reprendre le dossier, il a fallu CORONAVIRUS et 10 000 décès « comptabilisés » sur une population estimée à 1 200 000 personnes âgées dépendantes en établissement EPHAD (environ 800 000personnes) et autres institutions d’accueil des personnes dépendantes. 0,83 % de la population concernée a donc succombé, victime de Covid-19. Au niveau national, pour tout le reste de la population française (65 millions d’habitants), 20 000 décès imputés au virus soit 0,03 % de la population. La surmortalité des personnes dépendantes est donc un constat crève-cœur.

Cette épidémie a donc réveillé brutalement Président de la Républiques et gouvernement sur la nécessité de revoir complétement ( aides financières, soins, prévention, formations…) la prise en charge des personnes âgées dépendantes.

 

LES POUVOIRS PUBLICS N'ONT PAS LE DROIT  DE SE SAISIR BRUTALEMENT DE CE PROBLÈME HUMAIN EN DISANT : ON VA CRÉER UNE NOUVELLE « CAISSE » QUI PRENDRA EN CHARGE CE QU’ON APPELLE LE « CINQUIÈME RISQUE ».

 

ENCORE UN COUP DE MÉPRIS POUR NOS ANCIENS !

Aujourd’hui sont pris en charge au niveau de la sécurité sociale quatre « risques » (terme impropre !) : la maladie, les accidents du travail, la retraite et la famille). La proposition du gouvernement est la résurgence d’un vieux projet nommé le « cinquième risque » nommée « la dépendance ».

Voir notre commentaire sur le projet présenté en Conseil des Ministres (27 mai 2020) :

http://www.olonnes.com/2020/05/la-perte-d-autonomie-au-conseil-des-ministres-projet-de-loi-organique.html

 

En pleine crise sanitaire, sortir brutalement un projet de loi sur un problème social très complexe qui touche environ deux millions de familles en profitant des manipulations législatives que permet la situation actuelle de l’« État d’urgence sanitaire », cela ne peut que conduire à un échec due à une méthode de travail qui sera marquée inéluctablement par l’improvisation. Suivant une technique éprouvée et condamnable le projet est ainsi noyé parmi les projets sur la dette de la Sécurité Sociale et dont sa date butoir de mise en œuvre est prévue en 2024. Est-ce sérieux ?

Oser proposer un projet aux partenaires sociaux en cette période et aussi brutalement, c’est se moquer du monde. Certes, cela peut faire plaisir à un syndicat potentiellement demandeur…mais répétons-le, cela n’est pas sérieux ! Cela confirme malheureusement le manque total d’empathie du Président Emmanuel MACRON pour nos anciens.

Le problème de l’hébergement et des soins des personnes âgées dépendantes n’est qu’un des aspects de la dépendance et il ne doit surtout pas être résolu séparément de l’ensemble de la problématique…ce n’est pas une « caisse supplémentaire » au sein de la Sécurité sociale qui va répondre à la problématique « dépendance ».

- Déjà, après la crise sanitaire qui n’est pas achevée, nous entrerons peu ou prou dans une crise sociale et économique programmée par nos grands penseurs, experts…et engager une procédure qui débouchera sur une nouvelle « charge sociale » est impensable : oser proposer un tel projet, c’est se moquer du monde. Joindre à ce projet une date butoir d’application prévue en 2024, c’est encore se moquer du monde.

- La dépendance est un problème de société. Nous sommes tous concernés…un proche de chacun de nous sera frappé et c’est toute la famille qui devra s’organiser. Dans le contexte de la famille 2020 ce drame est source de graves difficultés : la notion de solidarité familiale devra être réexaminée et plus globalement celle des « aidants » sachant que le vœu majoritaire des français est pour la dépendance   le maintien au domicile du dépendant. Le placement dans une institution ne doit être que l’exception et la conception actuelle de cette exception est elle-même à réviser : c’est aussi le message que nous a adressé le drame des EHPAD lors de cette épidémie.

- oui, la dépendance est un risque qui guette chacun. Qui dit risque dit : prévention, assurance…le « cinquième risque » envisagé dans le projet gouvernemental est une solution de facilité qui consisterait à faire jouer la solidarité nationale qui sera manipulée par les gouvernants au gré des besoins et des politiques…en créant une nouvelle charge…qui pèsera sur l’économie et se répercutera sur le coût du travail, donc sur l’emploi ? Ce n’est envisageable ni aujourd’hui, ni demain.

D’une part, comme ce cinquième peut toucher chacun de nous, il faudra décider comment alors imposer l’assurance privée obligatoire ou une solution mixte assurance privée et assurance gérée par la Sécurité Sociale.

D’autre part, aujourd’hui il y a déjà l’APA (Allocations Personnalisées d’Autonomie) gérée par les collectivités locales…l’heure de la décentralisation a sonné. Il faudra donc bien examiner cet aspect de la gestion de ce risque au plus près. Ce n’est pas au programme du projet de loi gouvernemental.

 

LE PROJET DE LOI « GRAND ÂGE ET AUTONOMIE » N’EST DONC CONCEVABLE QUE DANS LE CADRE D’UNE LOI SPÉCIFIQUE QUI FERA L’OBJET DES SYNTHÈSES DES RAPPORTS PASSÉS ET DE SÉRIEUSES CONSULTATIONS À VENIR.

Partager cet article
Repost0