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22 novembre 2024 5 22 /11 /novembre /2024 19:07
JUSTICE, LES DANGERS D'UN RÉQUISITOIRE PARTIAL, LE PROCÈS DES ASSISTANTS PARLEMENTAIRES RASSEMBLEMENT NATIONAL

           Chers amis lecteurs,

 

Ce troisième volet sur la Justice vue à travers le début du procès des assistants parlementaires du Rassemblement National dit abusivement procès Marine LE PEN n'a pas pour buts de protéger une élue candidate aux présidentielles de 2027 ou simplement d'attirer l'attention de nos concitoyens sur l'importance de protéger les juges y compris contre eux-mêmes et leurs tentations de sortir de leur rôle.

Le juge doit dire simplement ce qu' est le droit et le faire appliquer.

Ces parutions sur ce blog ont cependant aussi la prétention de donner à nos lecteurs le pouvoir d'entrer un peu dans les arcanes de la Justice.

Lorsqu'il doit décider, le juge n'a pas à faire entrer ses convictions personnelles même et surtout s'il croit que c'est bon pour l'institution JUSTICE qu'il doit servir.

Merci de votre fidélité et de votre compréhension

 

Suite de

https://www.olonnes.com/2024/11/le-proces-de-marine-le-pen-et-ses-suites-la-republique-ou-le-gouvernement-des-juges.html

 

 

 

JUSTICE, LES DANGERS D'UN RÉQUISITOIRE PARTIAL

 

LA JUSTICE N’A PLUS LA CONFIANCE DU PEUPLE FRANÇAIS ET CE DOSSIER LE PEN ÉBRANLE LA SÉRÉNITÉ DE LA JUSTICE ET AFFAIBLIT SON INDÉPENDANCE

 

Les deux procureurs au procès LE PEN en cours croient à tort ou à raison qu'ils ont en leur main le pouvoir de décider du caractère éligible de Marine LE PEN pour les prochaines élections présidentielles (2027).

 

La décision du Tribunal et non les seules réquisitions des deux Procureurs risque en effet de ne pas être sans effet sur le résultat des élections présidentielles.

Penser qu'un juge ou un tribunal a le pouvoir  de rendre un candidat inéligible et ainsi de l'écarter d'office du choix que pourrait faire un citoyen à une élection constitue une aberration qu'il faudra éliminer un jour et même rapidement.

Seulement 44 % des français  font confiance à leur JUSTICE : l’indice le plus bas jamais vu !

Les arguments en faveur de sanctions toujours plus dures envers les élus ne manqueront pas de venir  conforter dans leurs convictions  l'immense majorité des citoyens. Ils nous disent hâtivement et brutalement aussi que tous les élus sont corrompus. C’est une façon simpliste d’abattre la démocratie, c’est de la politique dangereuse de comptoir, c’est le quitus donné au "gouvernement des magistrats" qui font dire au droit ce qu’il ne dit pas.

D’une part, le législateur cède à la pression populaire et durcit les sanctions au nom de la transparence de la vie publique en France, de la lutte contre la corruption qui est un art difficile mais certainement nécessaire.

D’autre part, les juges, comme on l’a vu dans l’affaire du « mur des cons », n’en sont pas moins des hommes et ils en rajoutent au détriment de leur devoir d'impartialité, au détriment des libertés individuelles, des droits de la défense...

On peut ainsi comprendre le danger de l’utilisation de la peine complémentaire dite "obligatoire" de l’inéligibilité combinée avec l’exécution provisoire du jugement pour servir de fondement à un réquisitoire qui fait du juge magistrat un juge qui peut tomber dans la partialité et fera grand mal à son institution qui est celle de nous tous : LA JUSTICE.

 

 

 

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19 novembre 2024 2 19 /11 /novembre /2024 14:53
LA JUSTICE

LA JUSTICE

 

 

LE PIRE POUR LA JUSTICE : LE GOUVERNEMENT DES JUGES

 

LES JUGES PEUVENT FAUSSER LES ÉLECTIONS ; QUELLE MIXTURE IMMONDE

 

C’est ce qui se passe quand un élu est mis dans l’impossibilité de se présenter à une élection par la peine annexe dite inéligibilité, peine que l'on dit hâtivement prononcée d’office.

Nous ne savons que peu de choses sur le fond du dossier des indemnités des assistants de Marine LE PEN : mais le fond du problème n’est pas notre propos principal. Mais c’est le réquisitoire des deux Procureurs et la peine demandée de 5ans d’inéligibilité demandée à l’encontre de Marine LE PEN qui dit nous interroger.

Le principe de inéligibilité est une sanction couperet et ce, d’autant plus puisqu’elle est dans le dossier des assistants parlementaires du Rassemblement Nationale pour Marine LE PEN assortie de l’exécution provisoire.

Cette sanction est outre demandée après celle de François FILLON, c’est donc maintenant Marine LE PEN et tous les citoyens qui sont les victimes des juges : deux candidats favoris aux Présidentielles  dans les sondages éliminés du droit d’être élus ! Des citoyens privés de leurs droits.

 

UNE LOI CONTRAIRE AUX PRINCIPES GÉNÉRAUX DU DROIT

 

Examinons l’aspect juridique complexe de ce dossier et particulièrement l'inéligibilité.

 

  • Primo, cette loi telle qu’elle est rédigée pourrait s’applique à des faits anciens et donc aller à l’encontre de la non-rétroactivité de la loi. Car une loi ne peut pas s'appliquer à des faits antérieurs à sa promulgation.
  • Deuxièmement cette loi fait que le législateur s’immisce dans la compétence du pouvoir judiciaire. Cette loi fait fi de l’irréfragable obligation de la séparation des pouvoirs (Exécutif, Législatif et Judiciaire) puisqu’elle fixe des obligations au juge membre du pouvoir judiciaire. C’est extrêmement grave.
  • Troisièmement  le juge est là pour dire le droit, tout le droit et rien que le droit et que son indépendance est garantie par la Constitution. Le doute s'installe sur cette indépendance du juge comme cela est rappelé ci-dessous.
  • Quatrièmement, en 2024, il est officiellement connu et reconnu par la Procureure du Parquet National Financier lors de son audition par la commission parlementaire qu’elle a été victime de pressions de la part de sa hiérarchie donc de la chancellerie. En effet, l'ex Procureur Éliane Houlette ouvrait en 2017, en pleine campagne présidentielle, l’enquête sur François Fillon, soupçonné d’avoir rémunéré son épouse, Pénélope, pour un emploi fictif. Aujourd’hui magistrate à la retraite, elle affirme avoir été, à l’époque, très contrôlée par sa hiérarchie. Des "pressions", dit-elle, notamment de la procureure générale de Paris, Catherine Champrenault, directement rattachée au ministère de la Justice. Ses supérieurs lui auraient très rapidement demandé d’abandonner l’enquête préliminaire pour ouvrir une information judiciaire, ce qu’Éliane Houlette fera après avoir établi son enquête.
  • Cinquièmement, le Conseil Constitutionnel a invalidé la loi sur laquelle les Procureurs fondent leur  réquisitoire Le Conseil constitutionnel décide :
    Sont contraires à la
    Constitution les dispositions suivantes de la loi pour la confiance dans la vie politique :
    le dix-huitième alinéa du paragraphe I de l'article 1er ;
  • - l'article 7 ;
    - l'article 9 ;
    - le paragraphe IV de l'article 11 et les mots « et IV » figurant au paragraphe V de ce même article ;
    - l'avant-dernier alinéa du 2° du paragraphe I de l'article 15 et les mots « et IV » figurant au dernier alinéa de ce 2° ;
    - l'avant-dernier alinéa du 1° de l'article 16 et les mots « et III » figurant au dernier alinéa de ce 1° ;
    - l'avant-dernier alinéa du 2° de l'article 17 et les mots « et IV » figurant au dernier alinéa de ce 2° ;
    - l'article 23.
  • Sixièmement, nous notons enfin que lesdits Procureurs Louise NEYTON et Nicolas BARRET dans l’affaire du Rassemblement National viennent de prendre soin de se justifier publiquement. Une première à notre connaissance, le Procureur par définition, n’a pas à justifier le contenu de son réquisitoire. C'est bien qu'il y a un doute avéré sur le fond de son réquisitoire.
  • Septièmement, nous avons beaucoup de mal à suivre les motivations des procureurs qui ont dû se fonder sur l‘article 131-26-2 du Code pénal mais cet article qui comporte in fine un paragraphe dont nous n’entendons pas assez parler :

« III. – Toutefois, la juridiction peut, par une décision spécialement motivée, décider de ne pas prononcer la peine prévue par le présent article, en considération des circonstances de l'infraction et de la personnalité de son auteur. »

Alors serait-on dans le cas d’une obligation qui peut être facultative ?...mais alors on marche sur la tête et il faudra que les fins juristes spécialisés en droit privé et droit pénal et autre droit des obligations nous explique ce qu’est une obligation facultative....merci d’avance !

Nous n’en sommes plus à une aberration près dans la conduite de cette longue procédure de ce procès hors normes dont l’instruction a démarré 2015.

 

À SUIVRE

 

LE PROCÈS ET SES SUITES : LA RÉPUBLIQUE DES JUGES

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23 février 2024 5 23 /02 /février /2024 18:01
JACQUES ATTALI, IL RIT MAIS CET INTELLECTUEL LANCEUR D'ALERTES NOUS INTERPELLE SÉRIEUSEMENT

JACQUES ATTALI, IL RIT MAIS CET INTELLECTUEL LANCEUR D'ALERTES NOUS INTERPELLE SÉRIEUSEMENT

 

 

ÉLUS ET PARENTS, MÊMES COMBATS : ÉDUCATION ET RESPONSABILITÉS POUR ÊTRE RECONNUS

 

LE DONNEUR DE LEÇONS JACQUES ATTALI SORT DE LA PHILOSOPHIE DU POUVOIR POUR LA PHILOSOPHIE DU TERRAIN

Dans sa chronique des ÉCHOS de ce 23 février 2024, Jacques ATTALI s’attaque à des maux qui frappent deux catégories de français : les élus et les parents qui doivent tout deux assumer leurs responsabilités dans des conditions de plus en plus difficiles et qu’ils ressentent de plus en plus souvent comme une mission impossible.

Pour être élu ou parent il n’y a nulle obligation de diplôme, de formation qui engendrerait une forme impossible de sélection et de ségrégation.

D’ailleurs, pour être élu l’exigence d’un niveau intellectuel, d’une formation serait attentatoire à la liberté et à l’égalité devant la fonction...c’est au bon peuple qui vote qu’il appartient de se choisir celui qui le ou la représentera le mieux .

Pour la fonction parentale, c’est encore pire : toute mesure qui pourrait être prise pour créer un droit d’accès à la parentalité serait utopique, malsaine et contradictoire avec le principe de la liberté individuelle.

L’avertissement de Jacques ATTALI est cinglant et peut-être même prémonitoire...De moins en moins de gens veulent être parents. De moins en moins de gens veulent exercer des responsabilités d'élus.

Pourtant sa conclusion est péremptoire et prend une alluré de fin d’un monde :

« Aucune communauté humaine ne survivra sans parents et dirigeants bien préparés et respectés »

 

POUR LES ÉLUS

Il y a en France environ 600 000 élus en France, ils sont très, très peu à avoir pu acquérir une formation qui les préparerait à exercer leurs fonctions. Ils découvrent vraiment celles-ci une fois qu’ils ont été élus.

Un candidat à l’élection est donc volontaire pour se faire élire et une fois élu il est condamné à exercer des fonctions qui souvent le dépassent complétement. Il découvre ainsi et, même souvent, ses responsabilités « sur le tas » dans un domaine où tout se complexifie.

Jacques ATTALI suggère donc par exemple, que « les candidats aux prochaines élections européennes devraient pouvoir bénéficier, sinon justifier même, d'une formation aux enjeux et aux arcanes de l'Union et de ses institutions »

 

AMÉLIORER, VALORISER, LES CONDITIONS D’EXERCICE DES FONCTIONS DE PARENTS ET D’ÉLUS

Pour remédier à cette situation qui n’est pas porteuse d’avenir il « suffirait » de créer les conditions d'incitation à un plus grand respect des élus et des parents aussi. Pour les élus Jacques ATTALI est clair. « Personne n'a envie de se faire insulter, traîner dans la boue, traiter de menteur, de voleur et pire encore, d'y exposer sa famille ».

Il faudrait ajouter que les élus ont donné durant ces dernières décennies une image dévalorisante de la fonction. Elle fut gratifiante, elle est devenue incomprise voire honnie.

Pourtant les remèdes à cette désaffection pour ces deux très nobles fonctions méritent une approche plus positive. Il ne s’agirait pas qu’accessoirement d’améliorer la condition matérielle d’élu et de parent mais « simplement » de remettre au goût du jour avec les moyens de communication du jour l’éducation, la morale laïque, la solidarité, le respect de l’autre...

Respectons nos parents, respectons les élus et faisons qu'ils se sentent aimés et reconnus et qu'eux, ils fassent le nécessaire pour l'être. Ils ont des efforts à faire pour ne pas transformer les ors du  Parlement en champs de foire!

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25 janvier 2024 4 25 /01 /janvier /2024 19:25
SAVENT-ELLES QU'ELLES SONT RÉGIES PAR DES NORMES ?

SAVENT-ELLES QU'ELLES SONT RÉGIES PAR DES NORMES ?

 

 

 

 

 

NOUS DEVONS LE MALAISE AGRICOLE À LA FNSEA QUI A GÉRÉ SEULE L’AGRICULTURE DE LA FRANCE

 

 

LA FNSEA : PAS UN SYNDICAT PROFESSIONNEL MAIS UN LOBBY

 

Ce n’est pas parce que FNSEA signifie Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles que la FNSEA est un syndicat tel que l’imagine le commun des mortels.

En fait, très rapidement, la FNSEA, après sa création en 1946, a été prise en main par des entrepreneurs milliardaires qui défendront des intérêts personnels et professionnels dans un perpétuelle ambigüité.

La FNSEA est un conglomérat dit syndicat professionnel qui contrôle depuis sa création en 1946 l’agriculture en France. Il est adossé à une Banque, le Crédit Agricole, à une compagnie d’assurances, GROUPAMA, à des structures locales, à de nombreuses autres structures locales, régionales et nationales et même internationales. Il règne en maître dans quasiment toutes les Chambres d’Agriculture.

 

UN SYNDICAT CORPORATISTE DEVENU SUPER PUISSANT LOBBY : UN ÉTAT DANS L’ÉTAT

Citons l’exemple (très célèbre historiquement) de Jean-Baptiste DOUMENG, dans les années 1960/1980 céréalier multimilliardaire (Région Occitanie) comme le prototype du « syndicaliste » FNSEA dans l’ambiguïté permanente.

https://actu.fr/occitanie/noe_31399/patrimoine-sud-toulouse-ce-paysan-communiste-etait-surnomme-milliardaire-rouge_27450271.html

Édith CRESSON et Henri NALLET furent aussi Ministres de l’Agriculture sous le règne de François MITTERAND.

Ils nous firent découvrir le vrai visage du « syndicalisme agricole » FNSEA. Ils ont témoigné ouvertement de la toute-puissance de l’envahissante FNSEA comme lobby. Ces Ministres étaient dans l’obligation de cacher les dossiers sur lesquels ils travaillaient car les espions de la FNSEA était légions y compris dans tous les services du Ministère de l’Agriculture.

Il faut se souvenir du temps (années 80) où les négociations sur la politique agricole remuaient la France.

La FNSEA était devenue aussi incontournable politiquement. Elle faisait la loi lors des élections locales et nationales et faisait la loi aussi à Bruxelles et lors des grandes lois d’orientation de l’agriculture.

Les Ministres de l’agriculture passaient, la FNSEA DEMEURAIT, nous aurions pu nommer le ministère de l’Agriculture...ministère de la FNSEA, car elle détenait en sous-mains les manettes de commandes du pouvoir agricole.

Ainsi, la situation de la France Agricole 2024 est bien le fruit pourri du règne réel mais occulte de la FNSEA : un État dans l’État.

 

DES PRÉSIDENTS LOCAUX ET NATIONAUX MILLIARDAIRES ET UNE GESTION DE L’AGRICULTURE DE LA FRANCE AU PROFIT DE CERTAINS

Citons quelques-unes des personnalités qui furent présidents du Syndicat Christiane LAMBERT, Michel DEBATISSE, François GUILLAUME, Xavier BEULIN...

Le dernier en exercice est Arnaud ROUSSEAU...

Comme Xavier BEULIN, Arnaud ROUSSEAU est un agro businessman, président du groupe agro-alimentaire AVRIL (Lesieur, Puget...9 milliards de chiffre d’affaires). Ce sont des « céréaliers » à qui l’on doit donc la chimio-agriculture, la disparition des haies, celle des petits producteurs, l’irrigation inutile, la disparition d’une agriculture à taille humaine ...en un mot le désastre de l’agriculture française de 2024.

N’oublions pas que nous devons aussi à la FNSEA les normes qui sont aujourd’hui une des causes principales du mouvement de mécontentement du monde paysan et maintenant la FNSEA est condamnée à prendre le train de la révolte contre les "normes" elles aussi  en marche !

 

UN SYNDICAT INCONTOURNABLE LOCALEMENT ET NATIONALEMENT

Le montage est parfait : la FNSEA est présente directement par les Chambres d’Agriculture, par les SAFER, dans les commissions locales (eau, aménagement...) dans toutes les décisions locales où elle fait la pluie et les bassines et le beau-temps. C’est du corporatisme envahisseur pur et dur.

Le quasi monopole local de la FNSEA crée un climat délétère au sein du monde agricole...celui-ci a compris qu’il faut adhérer à la FNSEA sinon l’exploitation sera harcelée, sanctionnée...et ne pourra même pas faire valoir ses justes droits.

Il faut aussi espérer que cette crise permettra d’éclaircir une autre ambiguïté que nous dénoncions : d’une part l’écologiste politique qui déclare que le mot « norme » est devenu un gros mot alors qu’« il protège la santé » et d'autre part, le monde paysan travailleur producteur confronté à la réalité d’une terre abîmée par une agriculture chimique productiviste et des normes irrationnelles.

 

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28 janvier 2023 6 28 /01 /janvier /2023 12:18
LE PRÉSIDENT QUI CONCRÉTISE LE DÉSENCHATEMNT DES FRANÇAIS PEUT-IL LES SAUVER ?

LE PRÉSIDENT QUI CONCRÉTISE LE DÉSENCHATEMNT DES FRANÇAIS PEUT-IL LES SAUVER ?

 

 

 

LA COMPLAINTE DU PEUPLE FRANÇAIS INQUIET ET DÉSENCHANTÉ ADRESSÉE À LEUR GUIDE QUI NE SAIT PAS OÙ IL VA

 

La réforme des retraites n'est qu'un prétexte qui cristallise les très très  nombreuses et graves  inquiétudes justifiées et ressenties par toutes les catégories sociales du peuple français quotidiennement :

  • La guerre aux portes de la France qui n’a pas de politique étrangère et qui n’existe plus faute de crédibilité : départ des troupes françaises d’Afrique, une armée désarmée, des voyages présidentiels incompris, la crise permanente au niveau européen.
  • Le « quoi qu’il en coûte » et la dette qui ne cesse de s’accroitre... mais qui payera quand il faudra rembourser et combien cela va coûter dés maintenant avec des taux qui renchérissent chaque jour ?
  • Les volte-face du Président sur le recul de l’âge du départ à la retraite.
  • Une industrie démantelée y compris les entreprises nationales : Alstom, EDF, SNCF...
  • L’effondrement du système français de santé avec en prime les ruptures d’approvisionnements en médicaments et la maltraitance et l’abandon des personnes âgées.
  • L’insécurité et la violence, préoccupation numéro 1 de nombreux français.
  • La crise de l’énergie : manque de précision de l’État et renchérissement des coûts des matières premières dont les carburants.
  • La perte de pouvoir d’achat globalement pour le plus grand nombre qui accroit le sentiment d'injustice.
  •  
  • Les valeurs du travail, d'éducation dévalorisées.
  • Les scandales dans l’entourage du Président qui promettait voulait la transparence, « nous proposerons une grande loi de moralisation de la vie publique » (MACRON programme ( 2017/2022).
  • Les inégalités croissantes : les riches toujours plus riches et le pire, les pauvres toujours plus pauvres et plus nombreux qui viennent frapper à la porte de toutes les organisations caritatives.
  • La désorganisation de la vie familiale qui crée des dégâts incommensurables ; 10 millions de français et françaises souffrent de l’isolement.
  • « La promesse d’une démocratie rénovée » faite par le Président MACRON est confisquée et remplacée concrètement par une oligarchie qui monopolise le pouvoir avec des scandales comme le recours du Président aux sociétés de  "Conseil".
  •  
  •  

 

TOUT N'EST PAS DE LA FAUTE DU PRÉSIDENT MACRON RÉÉLU, MAIS HÉRITIER D'UN LOURD PASSIF

Tout n’est pas de la faute du président MACRON élu en 2017 et mal réélu en 2022. Ses prédécesseurs n’ont pas fait mieux et le résultat fut la dégringolade dite déclassement de la France rayée de la Cour des grands.

Mais les fautes imputables au Président MACRON comme celles de la gestion de la crise sanitaire, sa volte-face sur la réforme des retraites, son mépris affiché des français, l’envolée de la dette..lui sont bien imputables. Cela fait trop de souffrances pour le peuple français déçu.

Les français qui, en majorité en 2017, avaient mis tous leurs espoirs en Emmanuel MACRON ne voient plus que les aspects négatifs et les échecs de leur Président.

Ils ne croient plus en leur guide. Ils ne croient plus en rien. Ils ont peur, ils n’ont plus d’espoirs. 

Pourquoi le Président qui donne beaucoup de leçons n’écoute-t-il plus son peuple comme il avait tenté de le faire après la crise des Gilets Jaunes ?

Les français avaient pris la très mauvaise habitude entretenue par les politiques d’un État Providence tentaculaire. Il s’avère maintenant qu’il faut faire le constat que cet État est incapable de résoudre leurs problèmes et que le peuple est en colère. Il ne croit plus en son chef qui lui-même est incapable de présenter une voie qui ramène l'espoir de lendemains meilleurs pour une France riche et prospère.

 

LE RÉQUISITOIRE DES DOLÉANCES D’UN PEUPLE TROMPÉ ET EN COLÈRE QUI N'EST PAS ENTENDU PAR LE CHEF DE L’ÉTAT NOUS CONDUIRA INÉLUCTABLEMENT AU PIRE : AU PEUPLE SOUVERAIN DE REPRENDRE LE POUVOIR ET DE SE CHOISIR CEUX QUI LUI  INSPIRERONT À NOUVEAU CONFIANCE.

 

FAUT-IL UN REFERENDUM ? FAUT-IL COURIR LE RISQUE D’UNE FRONDE ?

 

 

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13 décembre 2022 2 13 /12 /décembre /2022 13:11
MARIANNE (BAILLONNÉE), LE SYMBOLE DE LA LIBERTÉ ET DE LA DÉMOCRATIE, C'EST NOUS TOUS CITOYENS FRANÇAIS

MARIANNE (BAILLONNÉE), LE SYMBOLE DE LA LIBERTÉ ET DE LA DÉMOCRATIE, C'EST NOUS TOUS CITOYENS FRANÇAIS

 

 

 

RÉFÉRENDUM, CONSULTATION, VOTATION, DROIT DE PÉTITION...LA DÉMOCRATIE LOCALE EST-ELLE VRAIMENT EN PANNE ?

La Constitution française de 1958 dispose que “la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum” (art. 3). Elle pose le principe de la République comme étant le “gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple” (art. 2).

Encore faut-il que le peuple puisse s’exprimer et garder un droit d’initiative pour exercer son droit de « légiférer » ou au moins d’impulser des décisions bloquées par l’exécutif (maire, président de collectivités territoriales, gouvernement, Président de la République).

 

LA « VOTATION »

Votation : le maire des Sables d’Olonne Yannick MOREAU rappelle qu'une « votation » n'est ni une élection, ni une consultation.

Il donne sa définition des consultations-votations organisées depuis 2019 aux Sables d’Olonne "Une votation est une demande d'avis, une forme de sondage XXL, parfaitement légal et ouvert à tous, qui éclaire la municipalité et le débat public local."

D’abord, rappelons que la « votation » c’est simplement le fait de voter...votation est un terme peu usité ...sauf en Suisse, pays démocratique avec un État fédéral où les citoyens sont appelés à se prononcer sur le plan fédéral généralement trois ou quatre fois par année. Ils sont convoqués pour voter sur des " initiatives populaires ", des " référendums facultatifs " ou des " référendums obligatoires ".

Votation, étymologiquement signifie simplement « émettre un vœu » sans plus.

Les Sables d’Olonne vivent donc une nouvelle expérience : une forme, selon nous, inédite sur le plan juridique français d’exercice de la démocratie locale : en 2019, il y a eu la « votation » sur le dévoiement de la route littorale, puis en 2022 nouvelle votation sue le déboulonnage de la statue Saint-Michel et les 4 questions de novembre dernier. Le Maire Yannick MOREAU a confirmé sa promesse d’autres votations en 2023.

Cette initiative locale doit nous interroger sur les droits et devoirs du citoyen : droit de participer aux décisions locales et nationales, droit d’impulser les décisions du Parlement (loi), droit d’interpeler les pouvoirs judiciaire, exécutif et législatif. Autrement dit : le citoyen est-il un être passif qui regarde passer les trains ?

Pourquoi le citoyen français est-il devenu aussi passif ?

Il vote ou s’abstient et basta ! Quand il vote, il donne un mandat et le pouvoir souverain lui échappe...les maires, les députés, les sénateurs, les ministres, le gouvernement (dont nombre de membres ne sont même pas des élus, y compris le Premier Ministre !) se coupent du peuple souverain et font ce que bon leur semble, voire ce qui les intéresse dans le bon comme dans le mauvais sens. Le mandat d’élu donne trop souvent la grosse tête. Mais pourtant être élu ce n’est qu’exercer une fonction et le bénéficiaire du mandat d'élu doit savoir rendre des comptes et le mandant doit pouvoir contrôler la bonne exécution du mandat qui a été donné à l'élu.

Le système qui régit actuellement en France l’exécution de son mandat par un élu et le pouvoir souverain du citoyen sont aujourd’hui totalement dévoyés d’où la dérive totale et appauvrissement du système démocratique.

La « votation » sablaise n’est-elle pas une sortie de ce système qui aboutit au fossé qui devient un gouffre entre citoyens et élus ?

 Souvenons-nous du Grand Débat qui a suivi la crise des « Gilets Jaunes » et le simulacre de la dernière élection présidentielle sans débat qui a abouti à un record de rejet par abstention, à la négation du droit et devoir de vote.

Ne peut-on remettre un peu de démocratie au moins au plan local en permettant au peuple souverain d’exercer son pouvoir par votation, consultation, initiative de référendum, droits de pétition.

 

À SUIVRE

REFONDER LA DÉMOCRATIE LOCALE

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28 avril 2022 4 28 /04 /avril /2022 21:08
ATTENTION LA MER EST BELLE MAIS LA VAGUE PEUT TOUJOURS BALAYER LA DÉMOCRATIE ET NOS LIBERTÉS

ATTENTION LA MER EST BELLE MAIS LA VAGUE PEUT TOUJOURS BALAYER LA DÉMOCRATIE ET NOS LIBERTÉS

 

 

 

 

5 000 ARTICLES EN LIGNE SUR VOTRE BLOG CITOYEN POUR QUE VIVENT LA DÉMOCRATIE ET LA CITOYENNETÉ

 

Fêter ces 5 000 articles est surtout une occasion propice pour rappeler quels sont les objectifs que notre Association CACO poursuit.

5 000 articles

700 000 pages lues

502 000 visiteurs

 

Il est important, particulièrement en cette période électorale, de sans cesse rappeler combien peut être  fragile, même en France, l'exercice d'une vraie "démocratie parlementaire", à savoir :

La démocratie parlementaire est une forme de démocratie (gouvernement du peuple par le peuple) qui s'appuie comme son nom l'indique sur une institution principale, le parlement, composé de représentants élus du peuple souverain , c'est-à-dire des citoyens.

La démocratie directe n'est pas possible pour un pays comme le nôtre. Il faut que le citoyen passe par les corps intermédiaires comme les partis et les élections pour faire entendre sa voix.

Voter que ce soit pour un vote local ou un vote d'ampleur nationale c'est donner un mandat à une personne ou à un groupe qui seront désignés pour agir en votre nom.

C'est donner un pouvoir souvent à un inconnu...or, donner un pouvoir à un inconnu sans avoir la réelle possibilité de voir si le mandat donné est bien ou mal exécuté comporte de graves risques d'abus de pouvoir ou pire.

 

TOUT POUVOIR ABUSE. LE POUVOIR ABSOLU ABSOLUMENT !

Mais qui dit donner un pouvoir ou du pouvoir dit aussi assumer le risque que celui qui aura reçu ce pouvoir (conseiller municipal, maire, conseiller départemental, conseiller régional, député, sénateur, président de la République...) use de son pouvoir mais aussi en abuse.

Depuis bientôt  15 ans nous avons donc tenté avec nos petits moyens de rassembler des citoyens lanceurs d'alerte, pour maintenir entre citoyens et élus un dialogue de bon aloi et constituer une forme de contre-pouvoir positif et un pont entre élus et citoyens.

Le "travail accompli" par les membres de notre Association est bordé par ses statuts (voir ci-dessous). La ténacité, la présence  a réussi à porter ses fruits au niveau local et parfois au-delà. Mais l’œuvre ne sera jamais achevée car la nature humaine est ainsi faite qu'il faudra sans cesse remettre l'ouvrage sur le métier.

Pour tous les citoyens responsables, il faut veiller :

SAVOIR, FAIRE SAVOIR, PARTICIPER POUR QUE VIVE LE LIEN NÉCESSAIRE QUI DOIT TOUJOURS UNIR ÉLUS ET  CITOYENS

 

 

 

5 000 ARTICLES EN LIGNE POUR LA DÉFENSE DE LA DÉMOCRATIE
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15 avril 2022 5 15 /04 /avril /2022 21:48
 12 CANDIDATS POUR UN VOTE QUI CONDUIT À L'IMPASSE

12 CANDIDATS POUR UN VOTE QUI CONDUIT À L'IMPASSE

 

 

NOTRE SILENCE DE CES DERNIERS JOURS : C'ÉTAIT NOTRE RÉPONSE AUX RÉSULTATS DU VOTE DU 10 AVRIL 2022

Le résultat de ce premier tour attendu mais pas espéré nous a assommés.

Après ce vote volé, truqué par la non campagne du Président MACRON  candidat et ce vote couplé avec une guerre atroce, on est désemparés alors que cela résulte d'une logique qu'on ne voulait pas voir et qui nous conduit à une nouvelle version du duel de 2017 MACRON LE PEN. Le vote impossible.

Les responsables de cette situation, c'est tout simplement NOUS TOUS apathiques, gavés, appauvris, égoïstes, méprisés, lâches qui avons laissé au pouvoir un homme  qui avait tout promis et n'a rien réalisé et dont le slogan trompeur fut " Retrouver notre esprit de conquête pour bâtir une France nouvelle" (voir photo ci-dessous).

 

DES RALLIEMENTS : QUEL MOT ATROCE !

Se font entendre de nombreux appels à voter MACRON pour éviter l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite dont on ne sait effectivement où elle peut nous conduire : un peu, beaucoup, l'inconnu et l'aventure.

De plus, sur l'UKRAINE comme sur l'Europe, L'OTAN... notre Président candidat est apparu tel qu'il est intrinsèquement tel  Don Quichotte face à son moulin : un pantin gesticulant qui se fait ridiculiser par une MERKEL qui lui fait la leçon, par un TRUMP qui l'a écrasé en lui serrant la main, bafoué par un POUTINE que rien n'arrête dans l'horreur dans la bonne tradition d'un STALINE responsable de 20 millions de morts (seul MAO a fait plus !) au nom de son autocratie et de sa pseudo idéologie marxiste.

Votez LE PEN, c'est pour nombre de citoyens pourtant logique et dangereux et pourtant réaliste car le candidat MACRON Président décevant (comme ses prédécesseurs ) est rejeté par la majorité des français qu'il a déçus, roulés dans la farine...

Quant à ceux de droite, du centre ou de gauche qui se rallient...on peut leur répondre que ce mot est synonyme de trahison...on leur dira : vous n'avez rien fait pour éviter cela, vous vous comportez en opportinistes, et c'est justement  cela que l'on vous reproche depuis deux décennies.

 

DES ÉLECTIONS DANS UNE FRANCE RECROQUEVILLÉE

Les atrocités de la guerre à nos portes rendent aussi ce vote illusoire avec ses enjeux qui ne sont que des probabilités  ridicules au ras des paquerettes .

Aucun candidat à cette non-élection du premier tour en France n'a soulevé l'enthousiasme et pourtant dans quelques jours sera élu ou réélu un Président ou une Présidente d'une République malade, recroquevillée.

La France attendra encore l'homme ou la femme qui la réveillera...après le 20 avril pour le troisième tour ?

 

 

 

UNE PROMESSE TROMPEUSE

UNE PROMESSE TROMPEUSE

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