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5 mai 2025 1 05 /05 /mai /2025 18:48
2016 SE PRÉPARER À VOTER POUR LES MUNICIPALES

2016 SE PRÉPARER À VOTER POUR LES MUNICIPALES

 

 

 

LA FONCTION D’ÉLU LOCAL : PRÉPAREZ-VOUS OU... À DÉFAUT, REFUSEZ DE VOUS INSCRIRE SUR UNE LISTE DE CANDIDATS 

Sauf incident nouveau de la vie citoyenne en France, comme ce fut le cas avec la COVID, au printemps 2026 se dérouleront les élections municipales. Donc dans moins d’un an...nous sommes donc en pré-campagne électorale.

Il y a actuellement environ 570 000 conseillers municipaux.

Quelques informations ponctuelles sont là pour nous rappeler cet événement et les choses bougent sous forme d’annonces publiques de démission, d’élus qui ne se représentent pas, de constitutions de nouvelles listes...

Nous voudrions apporter notre modeste contribution à la préparation de cet événement : les municipales de 2026 

Pour « candidater» le citoyen électeur ne décide pas brutalement de se présenter. C’est, en général, pour les nouveaux candidats et les renouvellements  qu'ils seront sollicités par leurs concitoyens qui constituent des listes pour se présenter pour le prochain mandat 2026 2032. C'est en leur âme et conscience  qu’il doit se décider. Le citoyen ne se décide pas par amitié, par copinage...

C’est souvent une décision à prendre très tardivement c‘est-à-dire à une date proche du début de la campagne électorale.

Les élections municipales et communautaires permettent aux électeurs d'élire leurs conseillers municipaux et communautaires, pour un mandat de 6 ans renouvelable. Les prochaines auront lieu en 2026. Mais la durée du mandat est remise en cause suite au risque, en 2032,  de télescopages des diverses élections. Le mandat suivant serait peut-être de 7 ans. Nous devrions être fixés en septembre prochain.


ON NE S’IMPROVISE PAS CONSEILLER MUNICIPAL

Nous voudrions faire passer le message pour sauvegarder ce qui reste de la démocratie locale, on ne s’improvise pas conseiller municipal : c’est un engagement d’autant plus important qu’il dépasse maintenant souvent le cadre de la commune pour la représentation des citoyens dans les regroupements de communes (communauté de communes, agglomération, syndicats mixtes...).

Il faut la constitution d’une liste qui peut être « montée » à l’initiative de tout citoyen de la commune.

Aujourd’hui, ces listes sont en train de se constituer. Il faut bien savoir que c’est vraiment une « équipe » qui se constitue ; ce sont des citoyens partageant des vues communes sur leur futur rôle et décidé à travailler ensemble pour le bien de leur cité.

Quand le conseiller municipal accepte de représenter sa commune il peut aussi assumer la représentation de sa commune au sein du Conseil dit communautaire « regroupement de communes » auquel toute commune a dû adhérer.

Le futur candidat conseiller municipal peut donc assumer aussi le rôle de conseiller communautaire. Lors du vote, sur les listes figurent les noms de ceux qui sont aussi candidats à cette fonction. 


POUR LES CANDIDATS, PREMIERS CONSEILS

Sachez que les Conseils municipaux et communautaires sont publics et y assister est la meilleure formation à la quelle un futur élu peut participer assister.

Puisqu’on parle formation il faut rappeler qu’il n’y a pas en principe de préformation avant le vote. Il y a souvent une information du maire sortant sinon tout se fait de manière empirique et amical au sein des membres des listes qui se seront déclarées à la Préfecture à l’initiative du Maire sortant.

Un décret dit de « convocation des électeurs » sortira quand la date des élections aura été fixée. Ce n’est pas encore le cas ! (septembre, en principe)

Pour candidater Il faut avoir 18 ans et il peut s' inscrire sur les listes électorales et voter la même année. Mais il doit  s'inscrire au plus tard le 6e vendredi qui précède le 1er tour. Ce délai est reporté au 10e jour avant le 1er tour s'il est dans une situation particulière (jeune de 18 ans sans recensement citoyen, déménagement récent, acquisition récente de la nationalité française, droit de vote récemment recouvré).

À SUIVRE...
 

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28 avril 2025 1 28 /04 /avril /2025 20:54
ELLES NE COMPTE PAS SUR LES PRO DE L'ÉCOLOGISME POUR LA DÉFENDRE !

ELLES NE COMPTE PAS SUR LES PRO DE L'ÉCOLOGISME POUR LA DÉFENDRE !

 

L’ÉCOLOGISME : DANGER POUR LES VILLES QU'IL GÈRE


Dans le cadre des prochaines élections municipales de début 2026 Ouest France sous la plume d’Alexis BOISSELIER tente de « démontrer que l’écologie ça change la ville et que ça change la vie ». Ce propos est attribué à Léonore MONCOND’HUY, maire de POITIERS.

Changer en bien ou en mal ?

Pour conserver leurs villes, les écologistes comptent sur leur bilan. Voyons donc de plus près.

C’est vrai la Maire de Poitiers présente un bilan sécurité 2023/2024 positif mais les habitants poitevins et les chiffres constatent l’inverse. En 8 ans, sur l'ensemble de Poitiers, le nombre de cambriolages de logements est passé de 220 en 2016 à 389 en 2024 !


Nous oserons à peine parler du bilan d’Éric PIOLLE à GRENOBLE, autre maire catastrophe écologique. 

C’est pourtant bien l’écologie qui a fait de GRENOBLE qui était une ville des plus agréables de France le modèle de dégradation en quelques années des conditions de vie qui peuvent frapper les habitants ces dernières années. 

Cela n’empêche pas Simon PERSICO, directeur de Sciences Po GRENOBLE de dire dans son interview «  Il n’y a eu aucun crash de gouvernance. Les villes ont été bien gérées...mais il n’y a pas eu non plus de révolution »...Le maire de Grenoble,  Eric PIOLLE, ose même dire et écrire au sujet de l’insécurité et de la malpropreté de sa ville  : « Éric Piolle : À vrai dire, je m'en fous un peu. D'abord parce que dans toute ville et tout lieu - j'avais regardé avant de m'engager dans la vie municipale - quand il ne reste plus que des attaques sur la propreté, la sécurité, ça veut dire qu'on a gagné quelques batailles culturelles par ailleurs. Parce que, quelle que soit la couleur politique de l'équipe en place, que ce soit pour les élus en place ou pour les habitants ou le débat public, on peut toujours se dire que la ville n'est pas assez propre et que la ville n'est pas assez sûr !»


Or, curieux hasard, dans la même page d’Ouest France nous trouvons un article « Quatre blessés par balle pendant le week-end à GRENOBLE »« Ces tentatives d’homicides ont « des liens avec le trafic de stupéfiants » a indiqué une source policière à l’AFP »


Nous pensons que les grenoblois doivent être surpris sur ce que Ouest-France laisse passer comme information sur la sécurité dans leur ville !


Autre ville aux mains d’un écologiste :  Bordeaux. Citons la presse : « Les crimes et les délits sont en augmentation. Entre 2016 et 2019, les données du ministère de l'Intérieur montrent une hausse de 25,05% » et « Alors que l'insécurité ne cesse de progresser à Bordeaux, le maire écologiste de la ville, Pierre Hurmic, qui a toujours refusé d'armer ses municipaux, demande à Bruno Retailleau une compagnie de CRS à demeure. En attendant, le quotidien des Bordelais se dégrade un peu plus chaque jour, à cause des trafiquants, des drogués et des délinquants ».

 

L’ÉCOLOGISME TUE L’ÉCOLOGIE ET LA SÉCURITÉ DANS NOS VILLES

Elle est incroyable la capacité des politiciens écologistes de travestir la vérité. 

Les intentions écologiques qui devraient être de sauver la planète peuvent être bonnes mais trompeuses, les réalisations sont catastrophiques. C’est à l’image depuis des décennies des congrès des partis écologiques...ils changent d’appellation comme d’autres partis mais leurs dirigeants sont toujours en guerre les uns contre les autres (voir l’atroce et immoral dossier du dirigeant Yannick JADOT ).

Par exemple EELV c’est l’international de l’écologie qui n’a pas hésité à tuer la filière française nucléaire ...pour faire plaisir aux grands frères écolo allemands. Il est vrai que morale et politique ne font pas bon ménage.

« Actu Bordeaux »: « Symbole de l'insécurité à Bordeaux, la maudite rue Élie Gintrac devient une affaire politique 
Les pouvoirs publics ont intensifié leurs actions rue Élie Gintrac, envahie par les dealers, tandis que la droite s'empare du sujet devenu un symbole de l'insécurité à Bordeaux. »

Donc si nous comprenons bien pour les politiciens écologiques, la sécurité ne fait pas partie de la gouvernance d’un maire...alors que c’est une de ses principales compétences définie dans le Code Général des Collectivités territoriales CGCT.

Après ces critiques ce qu’on regrette le plus c’est l’attitude complice des politiciens même de droite qui, pour grapillionner quelques voix, se rapprochent des politiciens écologistes quitte à porter de mauvais coups à la France comme ce fut le cas avec la filière nucléaire, l'aéronautique, l'éducation...

Autre reproche, à la presse cette fois : l’article cité d'Ouest-France est particulièrement décevant : il voudrait nous faire croire avec cette fausse information que les politiciens écologistes sont des élus (maires) bons gestionnaires. Déontologiquement la liberté d’expression du journaliste a des limites dont celles de rapporter des faits vérifiés.

Rappelons que l'écologie est l’œuvre de tous...elle n'appartient pas à quelques apprentis politiciens qui dévoient les efforts pour sauver notre terre, à quel prix ?

L'écologie doit être défendue face à la petite meute d'ambitieux en quête non pas d'atteindre l'objectif louable de la sauvegarde de la planète mais  d'atteindre des postes, des fonctions, des honneurs pour lesquels ils ne sont pas préparés. Quand dans une collectivité "écologique" la sécurité des concitoyens n'est plus assurée, plus une priorité, il y a danger ! 

Nous espérons que, lors de cette campagne électorale pour les prochaines « municipales », un vrai débat puisse avoir lieu sur la gouvernance des villes passées sous régime écologique.
 

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12 mars 2025 3 12 /03 /mars /2025 17:11
JUPITER PROTÉGEZ-NOUS DU POUVOIR

JUPITER PROTÉGEZ-NOUS DU POUVOIR

 

 

 

MONTESQUIEU : « DE L’ESPRIT DES LOIS » (1748) :

 

« C'EST UNE EXPÉRIENCE ÉTERNELLE, QUE TOUT HOMME QUI A DU POUVOIR EST PORTÉ À EN ABUSER »


« DU POUVOIR, Il FAUT QUE, PAR LA DISPOSITION DES CHOSES, LE POUVOIR ARRÊTE LE POUVOIR »

 

 

Pour illustrer l’ère que nous vivons ou subissons, nous vous proposons des réflexions sur le « POUVOIR » qui, sans prétentions, pourraient tenter de ramener nos dirigeants à la raison ...mais justement l’ivresse du pouvoir fait perdre à celui qui en bénéficie toute intelligence que la modestie devrait lui rendre.

MAIS :  élu et modeste est-ce compatible ?

Puisqu’il a été élu, il est autoproclamé plus intelligent que tout le monde et cela lui permet de commettre des fautes qui l’isolent déjà. Le pouvoir est donc éphémère...heureusement !

Le pouvoir bien ou mal acquis dévoie celui qui en a reçu ou celui qui l’a conquis. Plus il en a, plus il en veut et celui qui ose le contredire est renvoyé dans ses foyers.

Voilà bien un défaut de la démocratie qui fait croire à l’élu qu’il est le meilleur puisqu’il a été élu.

Les autres y compris ceux qui l’ont élu sont des imbéciles, taillables et corvéables à merci. 

L’élection ne fait pas l’homme, il le déforme. L’orgueil le rend insupportable. Il a des plaisirs malsains nommés : le mépris, l’insulte, l’humiliation, l’arrogance...

Vous comprenez ainsi que les Rois avaient du bon sens et du courage quand ils s’entouraient de « bouffons » pour lui rappeler les travers de l'exercice du pouvoir.


Si l’on applique ces réflexions qui n’ont aucunes prétentions aux Présidents POUTINE, MACRON, TRUMP, POL POT...l’homme citoyen n’est donc jamais assez prudent quand il confie du pouvoir à un concitoyen.


LE PRÉSIDENT TRUMP NOUS OFFRE LE DEVOIR DE MÉDITER SUR LE POUVOIR

LE PRÉSIDENT TRUMP nous offre la caricature sombre de ce que peut devenir un pouvoir même « encadré » 

C’est pour cela que les institutions d’un pays ne sont jamais assez contraignantes pour limiter les abus de pouvoir.


Nous attribuons à PLATON (déjà !) cet autre avertissement :

« LA PLUPART DES HOMMES AU POUVOIR DEVIENNENT DES MÉCHANTS »
 

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2 février 2025 7 02 /02 /février /2025 20:08
L'ASSEMBLÉE NATIONALE : 577 DÉPUTÉS SUR QUI REPOSE L'AVENIR DU PAYS

L'ASSEMBLÉE NATIONALE : 577 DÉPUTÉS SUR QUI REPOSE L'AVENIR DU PAYS

 

 

DES SEMAINES DE LONGUES DISCUSSIONS, NÉGOCIATIONS, RECHERCHES DE COMPROMIS, PETITES PHRASES...TOUT CELA POUR EN ARRIVER LÀ ...

 

RAPPEL DE L'ARTICLE 49 3 CONSTITUTION DE 1958

 

ARTICLE 49.

 

Le Premier ministre, après délibération du conseil des ministres, engage devant l'Assemblée nationale la responsabilité du Gouvernement sur son programme ou éventuellement sur une déclaration de politique générale.

L'Assemblée nationale met en cause la responsabilité du Gouvernement par le vote d'une motion de censure. Une telle motion n'est recevable que si elle est signée par un dixième au moins des membres de l'Assemblée nationale. Le vote ne peut avoir lieu que quarante-huit heures après son dépôt. Seuls sont recensés les votes favorables à la motion de censure qui ne peut être adoptée qu'à la majorité des membres composant l'Assemblée. Sauf dans le cas prévu à l'alinéa ci-dessous, un député ne peut être signataire de plus de trois motions de censure au cours d'une même session ordinaire et de plus d'une au cours d'une même session extraordinaire.

49 3

Le Premier ministre peut, après délibération du conseil des ministres, engager la responsabilité du Gouvernement devant l'Assemblée nationale sur le vote d'un projet de loi de finances ou de financement de la sécurité sociale. Dans ce cas, ce projet est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent, est votée dans les conditions prévues à l'alinéa précédent. Le Premier ministre peut, en outre, recourir à cette procédure pour un autre projet ou une proposition de loi par session.

Le Premier ministre a la faculté de demander au Sénat l'approbation d'une déclaration de politique générale.

 

L’article 49 3 est donc un privilège dont bénéficie le Premier Ministre.

Il est une forme de garantie de la stabilité du Gouvernement...c’est une leçon après l’expérience de l’instabilité chronique et néfaste que le Pays a connue sous la Quatrième République.

Les députés sont mis face à leurs responsabilités...il faut qu’ils soient conscients du risque de devoir retourner devant leurs électeurs...s’il y a motion de censure puisqu'ils n'ont pu trouver un accord !

Sauf que la dissolution est impossible avant juillet 2025.

L’adoption de la motion de censure entraîne à la fois la démission du Gouvernement et le rejet du texte...donc plus de gouvernement et plus de budgets !

 

UNE ASSEMBLÉE NATIONALE INGÉRABLE ET L’IRRESPONSABILITÉ COLLECTIVE

C’est le ressenti citoyen et une triste réalité et le résultat d’un vote aux législatives de 2024.

Mais, si ce fut un résultat incontestable juridiquement ...il devait être ce qu'il a été au deuxième tour des législatives dans la logique du climat anti extrémistes et d’unions contre nature qui sont sans avenir.

C’était une forme de route conduisant à une impasse.

Et on va donc reparler d’un recours au « peuple souverain »: référendum, élections législatives en juillet prochain, démission du Président de la République...revotes

Cet inconnu, ce vide du pouvoir vers lequel le Pays se dirige est la porte ouverte à l’aventure...si les citoyens ne se reprennent pas.

Nos élus et ...gouvernants et Président, Chef de l’État portent une lourde responsabilité dans cette aventure, face à ce « vide ».

Leur comportement fut certes irresponsable et indigne.

Mais le comportement des citoyens a-t-il été responsable ?

 

La démocratie est le mode de gouvernement le moins mauvais...mais il va falloir le sauver. Nos libertés fondamentales sont en jeu, elles sont en grand danger.

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18 janvier 2025 6 18 /01 /janvier /2025 20:47
HÔTEL DE VILLE DES SABLES D'OLONNE

HÔTEL DE VILLE DES SABLES D'OLONNE

 

POURQUOI CETTE DÉMISSION... POUR "RAISONS PERSONNELLES "?

 

Nous reviendrons certainement fréquemment sur cette démission et les raisons qui ont conduit l'élu à annoncer ainsi brutalement sa démission prochaine, avant le terme de son mandat qui devait être fixé en mars 2026.

Pour "justifier" cette décision dans sa lettre à ses soutiens, le Maire invoque une raison principale connue de ses proches et maintenant avancée publiquement : privilégier sa vie personnelle et donc familiale aux honneurs de la fonction de maire d'une ville et Président d' une agglomération qui va atteindre 100 000 habitants. Posons-nous la question : une fonction publique est-ce un métier ?

Nous avancerons beaucoup d'autres arguments pour fonder cet "abandon de poste" que nous développerons ultérieurement. Élu est est non un métier mais une fonction, un honneur que les citoyens ont trop tendance à oublier compte tenu des servitudes qu'elle impose à l'élu. Posons la question : une fonction publique peut-il être un métier ?

Au moins, les citoyens de la  Ville des Sables d'Olonne et de son agglomération devront remercier leur "maire sortant" pour ce qu'il a accompli pour eux et aussi pour sa "sortie"édifiante que nous honorons et respectons mais  incomprise pour certains et hâtivement critiquée pour d'autres.

Maintenant lisez la lettre ci-dessous attentivement  ce qui et méditons-là ensemble pour préparer les élections municipales de 2026 : droits et devoirs des citoyens. Élu pour quoi faire ?

 

LE MAIRE DES SABLES D'OLONNE DÉMISSIONNE ET PRÉPARE SA RECONVERSION
LE MAIRE DES SABLES D'OLONNE DÉMISSIONNE ET PRÉPARE SA RECONVERSION
LE MAIRE DES SABLES D'OLONNE DÉMISSIONNE ET PRÉPARE SA RECONVERSION
LE MAIRE DES SABLES D'OLONNE DÉMISSIONNE ET PRÉPARE SA RECONVERSION
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22 novembre 2024 5 22 /11 /novembre /2024 19:07
JUSTICE, LES DANGERS D'UN RÉQUISITOIRE PARTIAL, LE PROCÈS DES ASSISTANTS PARLEMENTAIRES RASSEMBLEMENT NATIONAL

           Chers amis lecteurs,

 

Ce troisième volet sur la Justice vue à travers le début du procès des assistants parlementaires du Rassemblement National dit abusivement procès Marine LE PEN n'a pas pour buts de protéger une élue candidate aux présidentielles de 2027 ou simplement d'attirer l'attention de nos concitoyens sur l'importance de protéger les juges y compris contre eux-mêmes et leurs tentations de sortir de leur rôle.

Le juge doit dire simplement ce qu' est le droit et le faire appliquer.

Ces parutions sur ce blog ont cependant aussi la prétention de donner à nos lecteurs le pouvoir d'entrer un peu dans les arcanes de la Justice.

Lorsqu'il doit décider, le juge n'a pas à faire entrer ses convictions personnelles même et surtout s'il croit que c'est bon pour l'institution JUSTICE qu'il doit servir.

Merci de votre fidélité et de votre compréhension

 

Suite de

https://www.olonnes.com/2024/11/le-proces-de-marine-le-pen-et-ses-suites-la-republique-ou-le-gouvernement-des-juges.html

 

 

 

JUSTICE, LES DANGERS D'UN RÉQUISITOIRE PARTIAL

 

LA JUSTICE N’A PLUS LA CONFIANCE DU PEUPLE FRANÇAIS ET CE DOSSIER LE PEN ÉBRANLE LA SÉRÉNITÉ DE LA JUSTICE ET AFFAIBLIT SON INDÉPENDANCE

 

Les deux procureurs au procès LE PEN en cours croient à tort ou à raison qu'ils ont en leur main le pouvoir de décider du caractère éligible de Marine LE PEN pour les prochaines élections présidentielles (2027).

 

La décision du Tribunal et non les seules réquisitions des deux Procureurs risque en effet de ne pas être sans effet sur le résultat des élections présidentielles.

Penser qu'un juge ou un tribunal a le pouvoir  de rendre un candidat inéligible et ainsi de l'écarter d'office du choix que pourrait faire un citoyen à une élection constitue une aberration qu'il faudra éliminer un jour et même rapidement.

Seulement 44 % des français  font confiance à leur JUSTICE : l’indice le plus bas jamais vu !

Les arguments en faveur de sanctions toujours plus dures envers les élus ne manqueront pas de venir  conforter dans leurs convictions  l'immense majorité des citoyens. Ils nous disent hâtivement et brutalement aussi que tous les élus sont corrompus. C’est une façon simpliste d’abattre la démocratie, c’est de la politique dangereuse de comptoir, c’est le quitus donné au "gouvernement des magistrats" qui font dire au droit ce qu’il ne dit pas.

D’une part, le législateur cède à la pression populaire et durcit les sanctions au nom de la transparence de la vie publique en France, de la lutte contre la corruption qui est un art difficile mais certainement nécessaire.

D’autre part, les juges, comme on l’a vu dans l’affaire du « mur des cons », n’en sont pas moins des hommes et ils en rajoutent au détriment de leur devoir d'impartialité, au détriment des libertés individuelles, des droits de la défense...

On peut ainsi comprendre le danger de l’utilisation de la peine complémentaire dite "obligatoire" de l’inéligibilité combinée avec l’exécution provisoire du jugement pour servir de fondement à un réquisitoire qui fait du juge magistrat un juge qui peut tomber dans la partialité et fera grand mal à son institution qui est celle de nous tous : LA JUSTICE.

 

 

 

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19 novembre 2024 2 19 /11 /novembre /2024 14:53
LA JUSTICE

LA JUSTICE

 

 

LE PIRE POUR LA JUSTICE : LE GOUVERNEMENT DES JUGES

 

LES JUGES PEUVENT FAUSSER LES ÉLECTIONS ; QUELLE MIXTURE IMMONDE

 

C’est ce qui se passe quand un élu est mis dans l’impossibilité de se présenter à une élection par la peine annexe dite inéligibilité, peine que l'on dit hâtivement prononcée d’office.

Nous ne savons que peu de choses sur le fond du dossier des indemnités des assistants de Marine LE PEN : mais le fond du problème n’est pas notre propos principal. Mais c’est le réquisitoire des deux Procureurs et la peine demandée de 5ans d’inéligibilité demandée à l’encontre de Marine LE PEN qui dit nous interroger.

Le principe de inéligibilité est une sanction couperet et ce, d’autant plus puisqu’elle est dans le dossier des assistants parlementaires du Rassemblement Nationale pour Marine LE PEN assortie de l’exécution provisoire.

Cette sanction est outre demandée après celle de François FILLON, c’est donc maintenant Marine LE PEN et tous les citoyens qui sont les victimes des juges : deux candidats favoris aux Présidentielles  dans les sondages éliminés du droit d’être élus ! Des citoyens privés de leurs droits.

 

UNE LOI CONTRAIRE AUX PRINCIPES GÉNÉRAUX DU DROIT

 

Examinons l’aspect juridique complexe de ce dossier et particulièrement l'inéligibilité.

 

  • Primo, cette loi telle qu’elle est rédigée pourrait s’applique à des faits anciens et donc aller à l’encontre de la non-rétroactivité de la loi. Car une loi ne peut pas s'appliquer à des faits antérieurs à sa promulgation.
  • Deuxièmement cette loi fait que le législateur s’immisce dans la compétence du pouvoir judiciaire. Cette loi fait fi de l’irréfragable obligation de la séparation des pouvoirs (Exécutif, Législatif et Judiciaire) puisqu’elle fixe des obligations au juge membre du pouvoir judiciaire. C’est extrêmement grave.
  • Troisièmement  le juge est là pour dire le droit, tout le droit et rien que le droit et que son indépendance est garantie par la Constitution. Le doute s'installe sur cette indépendance du juge comme cela est rappelé ci-dessous.
  • Quatrièmement, en 2024, il est officiellement connu et reconnu par la Procureure du Parquet National Financier lors de son audition par la commission parlementaire qu’elle a été victime de pressions de la part de sa hiérarchie donc de la chancellerie. En effet, l'ex Procureur Éliane Houlette ouvrait en 2017, en pleine campagne présidentielle, l’enquête sur François Fillon, soupçonné d’avoir rémunéré son épouse, Pénélope, pour un emploi fictif. Aujourd’hui magistrate à la retraite, elle affirme avoir été, à l’époque, très contrôlée par sa hiérarchie. Des "pressions", dit-elle, notamment de la procureure générale de Paris, Catherine Champrenault, directement rattachée au ministère de la Justice. Ses supérieurs lui auraient très rapidement demandé d’abandonner l’enquête préliminaire pour ouvrir une information judiciaire, ce qu’Éliane Houlette fera après avoir établi son enquête.
  • Cinquièmement, le Conseil Constitutionnel a invalidé la loi sur laquelle les Procureurs fondent leur  réquisitoire Le Conseil constitutionnel décide :
    Sont contraires à la
    Constitution les dispositions suivantes de la loi pour la confiance dans la vie politique :
    le dix-huitième alinéa du paragraphe I de l'article 1er ;
  • - l'article 7 ;
    - l'article 9 ;
    - le paragraphe IV de l'article 11 et les mots « et IV » figurant au paragraphe V de ce même article ;
    - l'avant-dernier alinéa du 2° du paragraphe I de l'article 15 et les mots « et IV » figurant au dernier alinéa de ce 2° ;
    - l'avant-dernier alinéa du 1° de l'article 16 et les mots « et III » figurant au dernier alinéa de ce 1° ;
    - l'avant-dernier alinéa du 2° de l'article 17 et les mots « et IV » figurant au dernier alinéa de ce 2° ;
    - l'article 23.
  • Sixièmement, nous notons enfin que lesdits Procureurs Louise NEYTON et Nicolas BARRET dans l’affaire du Rassemblement National viennent de prendre soin de se justifier publiquement. Une première à notre connaissance, le Procureur par définition, n’a pas à justifier le contenu de son réquisitoire. C'est bien qu'il y a un doute avéré sur le fond de son réquisitoire.
  • Septièmement, nous avons beaucoup de mal à suivre les motivations des procureurs qui ont dû se fonder sur l‘article 131-26-2 du Code pénal mais cet article qui comporte in fine un paragraphe dont nous n’entendons pas assez parler :

« III. – Toutefois, la juridiction peut, par une décision spécialement motivée, décider de ne pas prononcer la peine prévue par le présent article, en considération des circonstances de l'infraction et de la personnalité de son auteur. »

Alors serait-on dans le cas d’une obligation qui peut être facultative ?...mais alors on marche sur la tête et il faudra que les fins juristes spécialisés en droit privé et droit pénal et autre droit des obligations nous explique ce qu’est une obligation facultative....merci d’avance !

Nous n’en sommes plus à une aberration près dans la conduite de cette longue procédure de ce procès hors normes dont l’instruction a démarré 2015.

 

À SUIVRE

 

LE PROCÈS ET SES SUITES : LA RÉPUBLIQUE DES JUGES

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23 février 2024 5 23 /02 /février /2024 18:01
JACQUES ATTALI, IL RIT MAIS CET INTELLECTUEL LANCEUR D'ALERTES NOUS INTERPELLE SÉRIEUSEMENT

JACQUES ATTALI, IL RIT MAIS CET INTELLECTUEL LANCEUR D'ALERTES NOUS INTERPELLE SÉRIEUSEMENT

 

 

ÉLUS ET PARENTS, MÊMES COMBATS : ÉDUCATION ET RESPONSABILITÉS POUR ÊTRE RECONNUS

 

LE DONNEUR DE LEÇONS JACQUES ATTALI SORT DE LA PHILOSOPHIE DU POUVOIR POUR LA PHILOSOPHIE DU TERRAIN

Dans sa chronique des ÉCHOS de ce 23 février 2024, Jacques ATTALI s’attaque à des maux qui frappent deux catégories de français : les élus et les parents qui doivent tout deux assumer leurs responsabilités dans des conditions de plus en plus difficiles et qu’ils ressentent de plus en plus souvent comme une mission impossible.

Pour être élu ou parent il n’y a nulle obligation de diplôme, de formation qui engendrerait une forme impossible de sélection et de ségrégation.

D’ailleurs, pour être élu l’exigence d’un niveau intellectuel, d’une formation serait attentatoire à la liberté et à l’égalité devant la fonction...c’est au bon peuple qui vote qu’il appartient de se choisir celui qui le ou la représentera le mieux .

Pour la fonction parentale, c’est encore pire : toute mesure qui pourrait être prise pour créer un droit d’accès à la parentalité serait utopique, malsaine et contradictoire avec le principe de la liberté individuelle.

L’avertissement de Jacques ATTALI est cinglant et peut-être même prémonitoire...De moins en moins de gens veulent être parents. De moins en moins de gens veulent exercer des responsabilités d'élus.

Pourtant sa conclusion est péremptoire et prend une alluré de fin d’un monde :

« Aucune communauté humaine ne survivra sans parents et dirigeants bien préparés et respectés »

 

POUR LES ÉLUS

Il y a en France environ 600 000 élus en France, ils sont très, très peu à avoir pu acquérir une formation qui les préparerait à exercer leurs fonctions. Ils découvrent vraiment celles-ci une fois qu’ils ont été élus.

Un candidat à l’élection est donc volontaire pour se faire élire et une fois élu il est condamné à exercer des fonctions qui souvent le dépassent complétement. Il découvre ainsi et, même souvent, ses responsabilités « sur le tas » dans un domaine où tout se complexifie.

Jacques ATTALI suggère donc par exemple, que « les candidats aux prochaines élections européennes devraient pouvoir bénéficier, sinon justifier même, d'une formation aux enjeux et aux arcanes de l'Union et de ses institutions »

 

AMÉLIORER, VALORISER, LES CONDITIONS D’EXERCICE DES FONCTIONS DE PARENTS ET D’ÉLUS

Pour remédier à cette situation qui n’est pas porteuse d’avenir il « suffirait » de créer les conditions d'incitation à un plus grand respect des élus et des parents aussi. Pour les élus Jacques ATTALI est clair. « Personne n'a envie de se faire insulter, traîner dans la boue, traiter de menteur, de voleur et pire encore, d'y exposer sa famille ».

Il faudrait ajouter que les élus ont donné durant ces dernières décennies une image dévalorisante de la fonction. Elle fut gratifiante, elle est devenue incomprise voire honnie.

Pourtant les remèdes à cette désaffection pour ces deux très nobles fonctions méritent une approche plus positive. Il ne s’agirait pas qu’accessoirement d’améliorer la condition matérielle d’élu et de parent mais « simplement » de remettre au goût du jour avec les moyens de communication du jour l’éducation, la morale laïque, la solidarité, le respect de l’autre...

Respectons nos parents, respectons les élus et faisons qu'ils se sentent aimés et reconnus et qu'eux, ils fassent le nécessaire pour l'être. Ils ont des efforts à faire pour ne pas transformer les ors du  Parlement en champs de foire!

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