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16 juillet 2025 3 16 /07 /juillet /2025 20:52
François BAYROU

François BAYROU

 

 

IL EST INDISPENSABLE DE VIRER INCENDIAIRES ET FAUX POMPIERS 

 

1974 fut en France le dernier budget équilibré voté (Sous Giscard D’Estaing)...il y a 51 ans !

Depuis, les gouvernants ont tous été des faiseurs de dette publique : une France insouciante, quoi qu’il en coûte aujourd’hui, qui vivait au-dessus de ses moyens se trouve face à leurs responsabilités.

Il faudra que la Cour des Comptes, juridiction qualifiée, ouvrira le grand livre de la gestion des Finances publiques pour demander effectivement des Comptes et soutenir un plan de redressement confié à des gens responsable de l’avenir et écarter les fautifs et leurs complices du passé.

 

LE « PLAN » BAYROU

D’abord, comme d’habitude, le Gouvernement choisit le moment le plus « clandestin » pour annoncer les mauvaises nouvelles espérant ne pas être entendu. C’est une injure de plus faite au peuple français à qui pourtant les gouvernants doivent des explications. Ils détiennent cependant tous leurs pouvoirs du peuple souverain auquel ils doivent rendre des comptes.

Le plan BAYROU a un inconvénient majeur voire rédhibitoire.

Pour un Commissaire Général au Plan il a présenté non un plan d’avenir mais un paquet de mesurettes conjoncturelles qui d’une part, ne résolvent pas le problème des déficits des prochains budgets et d’autre part, n’ouvre aucune perspective qui redonnerait confiance aux français qui accepteraient de casser leur tire-lire pour participer à un réel Redressement Français

Plus de discours mais des décisions cohérentes et crédibles.

 

FRANÇOIS BAYROU MODÈLE DES PARTICIPANTS AU MASSACRE DES FINANCES PUBLIQUES DEPUIS PLUS DE 40 ANS

L’archétype de responsable de cette situation est d’ailleurs le PREMIER MINISTRE lui-même François BAYROU qui vit très largement de la politique et de ses postes de fonctionnaire enseignant et autres, depuis 1984 (soit 41 ans) et assume même parfois un cumul de fonctions, nommé Commissaire Général au Plan du Haut Commissariat à la Stratégie et au Plan par la grâce d’Emmanuel MACRON, en remerciement du coup de pouce qu’il lui a donné pour sa réélection. Le Commissariat au plan est cet organisme jugé inutile voire inefficace et nuisible qui avait été supprimé en 2006. Il est vrai que la formation d’enseignant de François BAYROU le prédestinait peut-être à ces fonctions de la stratégie financière !!! Dans quel monde vit-on ?

Il faut aussi ne pas passer sous silence l’affaire des assistants parlementaires Monsieur BAYROU, Président du Modem, pour laquelle il a bénéficié d’une décision de justice favorable mais partisane et politique ...en remerciement...encore des services rendus.

Qu’a donc fait Monsieur François BAYROU comme élu, comme ministre pour lutter contre la gestion catastrophique des Finances Publiques de son pays ? Rien ! Il en profitait comme tant d’autres conscients ou inconscients par incompétence.

Il n’aura pas de souci pour sa retraite qu’il devrait déjà avoir prise depuis plusieurs années !

Une motion de censure lui permettrait de rejoindre ses pâturages du Béarn.

Avant son départ une petite question à François BAYROU ... « en .2025, vous trouvez plus de quarante milliards « d’économies» à réaliser...pourquoi vous et vos collègues gouvernants depuis des décennies n’avez-vous pas fait le nécessaire plus tôt une recherche d’économies sur le budget de l’État  ?», ...souvenez-vous qu’avant d’être éjecté, le candidat à la Présidentielle, François FILLON avait décrété la France en faillite et préparer des mesures de redressement. Depuis la situation a bien empiré

 

« UNE MESURE D’INJUSTICE SOCIALE »

Monsieur le Ministre des Finances Eric LOMBARD haut fonctionnaire enrichi (fortune déclarée de 21 millions d’euros) par ses multiples fonctions et qui devrait aussi être à la retraite ose dire que la mesure de la suppression des 10 % d’abattement sur retraites et pensions est une mesure de « justice sociale »   

Socialiste, caution du Président MACRON, navigateur entre les banques assurances et des postes ministériels et la fameuse et scandaleuse Caisse des Dépôts, Éric LOMBARD ose sans pudeur justifier une mesure qui frappe ceux qui ont beaucoup donné par leur travail au-delà des 35 heures et continuent de donner au Pays. 

D’abord la quête pour les 43 milliards affectés au comblement de la dette publique et des déficits des budgets y compris celui de 2026 est une honte et un scandale qui recouvrent les élus qui ont accepté une gestion des Finances Publiques irresponsable. 

Ainsi les fautifs, les irresponsables que nous montrions du doigt depuis ces 20 dernières années ne seront pas sanctionnés, par contre les honnêtes travailleurs eux seront sanctionnés si l’on comprend bien les mesures préconisées par le premier Ministre François BAYROU : c’est cela la justice sociale vue par un socialiste

Voilà déjà deux personnalités politiques François BAYROU et Eric LOMBARD qui devraient comme tant d’autres pour avoir été participants au massacre des finances publiques appartenant à ce que nous nommons la caste de l’oligarchie parisienne doivent être déchargés de toutes fonctions ?

 

En effet, ce n’est pas avec du vieux qu’on fait du neuf. La France est riche de tant de jeunes cadres brillants des secteur privé et public qui ont expériences, compétences pour remplacer toues les irresponsables qui ont fauté et sont incapables d’assumer le redressement de la France qui sera certainement douloureux .

La confiance du peuple en ses dirigeants passe par cette voie.

 

 

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14 juillet 2025 1 14 /07 /juillet /2025 17:56
L'ARMÉE FRANÇAISE GÂTÉE ?

L'ARMÉE FRANÇAISE GÂTÉE ?

 

LE BUDGET DES ARMÉES EST SPÉCIFIQUE : CAR Il EST ENCADRÉ PAR LA LOI DE PROGRAMMATION 2024 2030

 

LA LOI DE PROGRAMMATION MILITAIRE (LPM)  : UNE PRÉVISION À GÉOMÉTRIE VARIABLE POUR LA PÉRIODE 2024 2030

 

 

Le budget des Armées représente des importants investissements de la défense et compte tenu de son objet très spécifique il fait l’objet d’une programmation pluriannuelle. 

« Pour être libres dans ce monde, il faut être craints. Pour être craints, il faut être puissants », a estimé le chef de l’État qui est constitutionnellement « chef des Armées » qui voudrait maintenant booster nos ARMÉES !

Selon l’article 34 de la Constitution du 4 octobre 1958, les lois de programmation déterminent l’action de l'État et définissent les orientations pluriannuelles des finances publiques sur une période de 4 à 7 ans. Les lois de programmation militaire (LPM) préparent ainsi l’avenir de notre défense. Elles décrivent le montant et l’affectation des ressources consacrées aux dépenses militaires, permettant des engagements de long terme et un gain de visibilité sur les commandes et les livraisons des équipements.

Le Président MACRON depuis la COVID à laquelle il avait déclaré la guerre est effectivement considéré maintenant comme un va-t-en-guerre impulsif et il l’a montré dans ses annonces en cette veille du 14 juillet 2025.

En direct, le Président de la République a annoncé des efforts budgétaires particuliers supplémentaires pour la défense auxquels il faut ajouter, par exemple, aux 64 milliards d’euros prévus au budget 2026 il faudra rajouter 3 milliards d’euros en 2027 et 3,5 milliards d’euros en 2026.

Ainsi, le Projet de Loi de Finances PLF 2025 proposait une enveloppe de 50,5 milliards d’euros de crédits budgétaires pour le ministère des Armées et des Anciens combattants, soit une hausse de 3,3 milliards par rapport à loi de finances initiale de 2024. Cette augmentation s’inscrit normalement dans le cadre de la Loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030. Mais pourquoi brutalement une telle augmentation ? Le Ministre des Armées répond lorsqu'il a présenté devant le parlement le budget 2025 en s’exprimant ainsi :« L’effort est colossal […] car la programmation militaire obéit à des menaces extérieures qui touchent à la survie du pays et à nos intérêts vitaux »

 

LA LOI DE PROGRAMMATION MILITAIRE (LPM)  : UNE PRÉVISION À GÉOMÉTRIE VARIABLE POUR LA PÉRIODE 2024 2030

 

Mai on le voit bien, les discours politiques et les événements bousculent les annonces et donc les prévisions :

- Comment évoluera le conflit russo-ukrainien ?

- Que deviendront les projets du président TRUMP et de ses successeurs par rapport à la participation des USA à l’OTAN ?

- Les forces européennes des Pays de l’UE seront-elles mobilisables?

- Les forces armées françaises seront-elles  adaptables à l’évolution de ces diverses hypothèses ?

Mais l’autre variante importante est aussi celle des technologies : toutes les données envisagées y compris certaines qui sont, à ce jour, du domaine futuriste peuvent avoir une influence qui peut bouleverser les hypothèses de travail des États-Majors.

 Avant le défilé du 14 juillet que le Président MACRON parait bien aimer et pour lequel il revêt un comportement qui lui donne une parure militaire avec des promesses d’investissements de réarmement digne des Grands Pays. La guerre n’est-elle pas de nouveau en Europe aux portes de la France a rappelé le Président MACRON ?

Il faut donc éviter ce que la France a connu en 1939/1940 où face aux « panzers divisions » d’Hitler, l’Armée française ne disposait que de quelques unités de cavalerie mécanisées réorganisées à la hâte et qui ont été écrasées. La France pacifiste avait oublié que celui qui veut défendre la paix doit préparer la guerre. 

Le Ministre Sébastien LECORNU en début 2025 annonçait déjà devant le Parlement :

« La LPM cherche à traduire une conviction simple, la seule qui vaille : les multiples menaces qui pèsent sur la France et l’Europe...n’ont jamais été aussi diverses et protéiformes que depuis la Guerre froide. »

Dans son discours aux Armées le Président MACRON a rappelé les missions essentielles de nos Armées et les orientations nouvelles liées à la situation dans cette période où « sans doute jamais, depuis 1945, la liberté n'avait été si menacée et jamais à ce point, la paix sur notre continent n'avait dépendu de nos décisions présentes. »

La LPM "engage" déjà 413 milliards d’euros qui est prévu pour les Armées pour cette période de 2024 à 2030.

Le Projet de Loi de Finances PLF 2025 proposait une enveloppe de 50,5 milliards d’euros de crédits budgétaires pour le ministère des Armées et des Anciens combattants, soit une hausse de 3,3 milliards par rapport à loi de finances initiale de 2024. Cette augmentation s’inscrit bien dans le cadre de la Loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030. Pourquoi une telle augmentation ? « L’effort est colossal […] car la programmation militaire obéit à des menaces extérieures qui touchent à la survie du pays et à nos intérêts vitaux », répond Sébastien LECORNU. Mais aussi parce que « les crédits militaires ont déjà fait l’objet d’une diminution ces dernières décennies et dont les effets ont été durables », ajoute le ministre.

Au fil des années la LPM voit ses projections diminuer et rarement augmenter...souvenons-nous en 2017, la démission du général de Villiers qui a refusé de voir « son » budget défiguré par le nouveau Président de la République Emmanuel MACRON.

Le Président de la République, hier soir, a repris sa copie dans son discours aux Armées ;

L’intégralité du Discours Présidentiel sur ce lien :

https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2025/07/13/discours-aux-armees-depuis-lhotel-de-brienne

Il a promis des enveloppes supplémentaires d’adaptation des budgets à venir à l’évolution de la situation.

Ces rappels par le Président de l’engagement financier de la France et ses milliards ajoutés même s’ils sont certainement plus fondés que d’autres dépenses de l’État révèlent une discordance institutionnelle la veille du jour où se célèbre l’Union des français. En effet, le Premier Ministre, François BAYROU, va annoncer,ce mardi 15 juillet, les grandes lignes du Budget 2026, celui des sacrifices face à la situation catastrophique des Finances Publiques du Pays.

Mais alors, comment promettre aux Français des investissements massifs dans l’armement tout en prônant en même temps un régime drastique pour les autres dépenses publiques ?

Le budget 2026 est un problème qui ressemble à une équation dont on attend le génie qui pourra tuuver la solution !

 

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12 juillet 2025 6 12 /07 /juillet /2025 20:09
POUR UNE VRAIE POLITIQUE NATALISTE

 

 

UNE POLITIQUE NATALISTE : POUR NE PAS DEVENIR COMME LE JAPON, L’ALLEMAGNE...

 

UNE POLITIQUE PUBLIQUE NATALISTE NE SE DÉCRÈTE DANS UN DISCOURS

 

Ce qui est sûr ce sont les chiffres qui ne mentent pas et que les démographes nous donnent régulièrement

 

1990 : 762 000 naissances

 

2010 : 802 000 naissances

 

2023 : 640 000 naissances

 

Le"réarmement démographique" glissé dans un discours par Emmanuel MACRON (16 janvier 2024) et l’exemple présidentiel lui-même ne peuvent qu’être des mesures et des signes qui ne permettront pas d’inverser la courbe de la dénatalité en France. Elles n’auront que des  effets négatifs.

Comme dans beaucoup de problèmes il faut d’abord chercher les causes et tâcher d’en tirer les conclusions concrètes pour trouver les solutions.

 

LES CAUSES DE LA DÉNATALITÉ

La première qui vient à l’esprit est la politique anti_familiale entreprise par François HOLLANDE en 2010 suivie par celles de ses successeurs y compris celle de notre Président actuel.

En prenant des mesures allant à l’encontre d’une politique nataliste qu'il s'agisse des prestations familiales, de la politique fiscale ou de la politique du logement, tout est allé dans un sens négatif. Ceci a eu deux conséquences : les Français n'ont plus confiance dans la politique publique familiale.

Exemple type : les français n’ont plus confiance dans la politique familiale et pour cause ! : des discours et des promesses non tenues n’animent pas un sentiment positif pour une femme d’avoir un enfant malgré ses souhaits personnels.

Autre cause forte de dénatalité c’est purement et simplement le pessimisme ambiant qui a envahi la France conforté par des bruits de guerre, de crises financières et sociales...

 

POUR UNE POLITIQUE NATALISTE

Ce qui reste positif et interroge beaucoup c’est d’abord que des enquêtes montrent que le désir d'enfants des Françaises n'est pas comblé. Il est de près de 2,3 enfants, alors que l'indice de fécondité réel est tombé sous les 1,7 l'an dernier.

Il faut maintenant remettre en route un politique de réussite du service public de la petite enfance pour permettre à la mère de concilier vie professionnelle et vie familiale.

Toutes les mesures qui sont des bras de levier pour rétablir la confiance entre État et les familles : mesures pour le logement, mesures fiscales, universalité des allocations familiales, supprimer le plafonnement du quotient familial, revoir les conditions de retour à l’emploi ...décentraliser les mesures d’aides !

Il y a aussi des mesures connexes comme :

  • les mesures favorables pour faciliter la vie des parents durant la petite enfance,
  • la lutte contre l’infertilité,
  • reconnaître le rôle des aidants aux familles et particulièrement des grands parents...que le gouvernement actuel est au contraire prêt à pénaliser fiscalement !

 

LES DÉSASTRES DE LA DÉNATALITÉ AU JAPON

 

C’est au JAPON que nous pouvons les constater

Le résultat dans ce pays est que

  •  le nombre de travailleurs de plus de 65 ans atteint 9 millions pour faire face à un manque de main d’œuvre,
  • 8,8 jours de vacances par an
  • Une population qui est passée en 2010 de 128 millions à 124 millions d’habitants aujourd’hui
  • Une production en baisse ...

 

Voilà où mène la dénatalité !

Ce n’est pas demain mais aujourd’hui qu’il faut prendre les bonnes mesures avec une politique nataliste en laquelle les français et les françaises auront confiance...des couples attendent et à l’avenir le problème des retraites sera solutionnable voire résolu , celui de l’immigration aussi...

 

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9 juillet 2025 3 09 /07 /juillet /2025 19:40
ENCORE UNE FOIS,  BERCY MIS EN CAUSE, AUSSI

ENCORE UNE FOIS, BERCY MIS EN CAUSE, AUSSI

 

LE DROIT DE SAVOIR DES ÉLUS ET DES CITOYENS SUR L’UTILISATION DES FONDS PUBLICS

 

Le 8 juillet 2025, la Commissions d’enquête du Sénat sur l'utilisation des aides publiques aux grandes entreprises et à leurs sous-traitants a rendu et présenté ce 8 juillet 2025 son rapport final à l’issue de six mois de travaux.

https://www.youtube.com/watch?v=LDbju5qT22k

Enfin, nous allions peut-être découvrir un peu comment les milliards d’aides de l’État aux grandes entreprises étaient distribuées et gérées. C’est étonnant et détonnant !

Le paradoxe, c’est que ce sont ceux qui ont voté les budgets en l’occurrence, ici, les sénateurs, qui a postériori se posent la question : à quoi servent les milliards d’euros d’aides versées et votées dans le budget de l’État sous différentes formes aux grandes entreprises ?

L’année test, objet de l’enquête, est l’an 2023.

Ce qui est patent c’est que ni le Sénat, ni le Ministre des Finances, ni l’Administration d’une manière générale ne peuvent présenter un chiffre sûr pour cette charge 2023  et par extension pour le passé et l’avenir ?

Le Ministre des Finances Éric LOMBARD a ainsi osé avancer le chiffre de 90 milliards d’euros ...on est très loin du compte...

 

POUR LE SÉNAT, CES AIDES SE MONTERAIENT À 211 MILLIARDS D’EUROS EN 2023

Ce chiffre résulte simplement du cumul des chiffres recueillis au fur et à mesure de l’avancée des travaux de le Commission.

Il ne tient pas compte de toutes les aides comme celles des collectivités locales. Il comprend les subventions d’État, les aides versées par Bpi France, les dépenses fiscales ou encore les allègements de cotisations sociales.

Mais, déjà un autre chiffre est étourdissant : Il existe au moins 2 200 types d’aides aux grandes entreprises !

 

AUCUN CONTRÔLE SYSTÉMATIQUE DES CONDITIONS D’UTILISATION DE CES AIDES, VOIRE AUCUNES SÉRIEUSES CONDITIONS D’OCTROI : FAUT-IL SUPPRIMER LES AIDES DE L’ÉTAT ? PLUS DE TRANSPARENCE DANS LES PROCÉDURES ?

Là, les bras nous en tombent et nous pensons que les membres de la Commission ont dû être choqués. D’ailleurs, le Président la Commission, le sénateur Olivier RIETMANN rappelle que chaque euro public dépensé doit être justifié : y aurai -il une exception dans le deal malsain entre l’État et les grandes entreprises ?

En écrivant cette parution, nous-mêmes, nous nous posons mille questions dont les réponses sont en partie dans les 26 suggestions faites en conclusion du Rapport.

Nous irons plus loin en mettant en cause le système : est-il nécessaire de distribuer des milliards d’euros si l’État est incapable d’assumer la bonne utilisation de ces fonds publics ?

Ces fonds sont prélevés sur les disponibilités des contribuables et n’entrent dans le circuit économique du Pays.

La seule excuse qui justifie mal ce principe des subvenions d’État est que d’autres pays, comme les États-Unis, la Chine... usent et abusent des distributions de ce type pour faciliter le « business » de leurs entreprises ou de leur État. 

S’il"faut" maintenir le principe des aides comme le suggère le Rapport il faut en contrepartie revoir complétement les procédures.

 

SUPPRIMER LES AIDES AUX GRANDES ENTREPRISES OU DIMINUER LES PRÉLÈEMENTS FISCAUX ET SOCIAUX

Avant qu’une crise financière ne nous y contraigne, il faut se poser dès maintenant les questions et y répondre :

  • Puisque la France est la championne du monde des prélèvements fiscaux et sociaux qui rendent les coûts du travail plus chers que ceux de ses concurrents ne faut-il pas, en premier diminuer ce prélèvements ?

 

  • Des fonctionnaires irresponsables sont-ils qualifiés pour juger du réel besoin et de l’utilité pour telle entreprise d’une subvention ? N'est-ce pas risquer d'exposer ces fonctionnaires...et ne le sont-ils pas déjà ? D’ailleurs la Commission a posé la question : est-il normal de subventionner un projet rentable...sans subvention ? quelle question bizarre !

 

Nous attendons avec curiosité la réponse de l’État à toutes les questions posées ? Dans le fameux budget 2026 ?

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7 juillet 2025 1 07 /07 /juillet /2025 20:43
BERCY, UN MODÈLE DE SERVICE PUBLIC DÉNATURÉ

BERCY, UN MODÈLE DE SERVICE PUBLIC DÉNATURÉ

 

 

 

DÉCOUVREZ LA CASTE QUI ÉTOUFFE LA FRANCE : LAXISME ET IRRESPONSABILITÉ DANS TOUS LES DOMAINES

 

Tant que ce sont les mêmes parfois d’autres qui sont pires qui arrivent sont à la tête de l’État, la France ne pourra se redresser ! Emmanuel MACRON déjà Ministre des Finances avant son élection de 2017, François BAYROU, Gérard DARMANIN...que ce sont encore les mêmes groupes qui cooptent leurs amis...il y a toujours une caste jacobine, ex énarchie de plus en plus importante, une oligarchie qui confisque le pouvoir à son profit ou se laisse manipuler.

Les jeunes qui représentent la force montante soit rejoignent la caste qui y trouve son compte soit réalistes ils fuient cette oligarchie sans foi ni loi et délaissent les fonctions gravitant dans et autour du Pouvoir et tracent parfois difficilement leur route payant ainsi au prix fort les places que la méritocratie aurait dû leur offrir.

L’exemple est patent au Parlement où il y a des personnalités qui émergent en émettant des opinions divergentes mais qui n’acceptent pas les diktats de la Caste se taisent.

Et la fonction publique envahissante prospère mais demeure inefficace ou pire fait du vent pour faire croire que les choses changent...oui elles changent mais en pire...voyons un Ministère des Finances dominateur qui « perd » des milliards de recettes et ne les retrouve pas : terminer des exercices budgétaires sans que le censeur (la Cour des Comptes) puisse en valider certains comptes de 2023 et 2024.

Dans ce monde-là comme dans d’autres, le laxisme et son corollaire l’irresponsabilité sont bien installés en toute impunité.

Citons aussi le Ministère de l’Intérieur, le Ministère de l’Éducation, celui de la Justice et même les Finances de BERCY où l’État réussit cet exploit qu’avec des serviteurs consciencieux, professionnels, dévoués il y a des résultats catastrophiques :

  • pour l’Éducation, niveaux scolaires qui baissent irrémédiablement, signe patent du déclassement durable de la France,
  • pour la Justice, sa lenteur et son laxisme font que le peuple ne lui fait plus confiance,
  • pour les Finances Publiques ces dernières années tant sur le plan des citoyens que sur celui de la considération sur le plan international ...

Nous pourrions continuer sur le même ton pour la Santé, pour la Défense, pour la Sécurité intérieure (sécurité publique) où 91 % des français estiment qu’en 2024 que l’insécurité est en croissance. Les statistiques officielles récentes pour 2024 leur donnent raison.

L’État n’assume plus son rôle protecteur du citoyen. Or la sécurité publique fait partie de ses fonctions régaliennes. C’est un bel exemple incontestable de la décrédibilisation de l’État et surtout de ses gouvernants.

 

L’ÉTAT, CE N’EST PLUS NOUS, LE PEUPLE SOUVERAIN ! LA FRANCE SOUS TUTELLE ?

Les constats des dysfonctionnements de l’État ne sont plus à faire. C’est un acquis chez la majorité des français qui demeurent anesthésiés, ne croyant pas à une possible renaissance.

Il faut conforter le diagnostic pour soigner le malade.

D’abord constatons que le système en place a démontré en 2024/2025 son incapacité à se réformer. Les institutions sont bloquées comme nous le voyons avec l’Assemblé Nationale ingérable, un gouvernement éclaté débordant d’EGO, un président hors sol plombé par ses erreurs dont la dissolution de l’Assemblée Nationale. Il n’y a ainsi aucune volonté politique de réformer pour redresser.

D’une part, les gouvernants précédents ont pillé la France désormais trop endettée pour faire face aux coûts d’une réforme. Ils ont même vendu les perles de la Couronne État.

Ces gouvernants se sont engagés dans une politique de priorités laxistes données au maintien d’acquis sociaux qu’il a garantis à la légère et qu’il ne peut financer : retraites, Sécurité Sociale, en particulier.

D’autre part, ils sont coupables mais incapables de mobiliser les français pour le fameux redressement qui ne se fera dans ces conditions que dans la douleur et dans un élan de confiance dans des hommes neufs hors du système que nous décrivons ci-dessus. Mais la Caste oligarchique se sert et se moque du redressement car elle veut rester au pouvoir. Le Président Macron voudrait même perdurer !

Or, ce redressement passe par une purge des frais de fonctionnement de l’État. C’était la « Réforme de l’État » promise par le Président Macron et qui n’a pas vu l’ombre d’un début d’exécution. À la place ce fut un État mal géré par ces irresponsables. Ils n’ont pas le courage d’imposer cette purge qui pourrait aller à l’encontre de leurs petits intérêts personnels et à ceux qui sont dans l’ombre des lobbys.

Face à tout cela, nous devons constater que le peuple ne réagit pas, qu’il n’est plus consulté et qu’il est abandonné ainsi à la Caste dont nous dénonçons les méfaits depuis des décennies pour survivre.

Nous ne redresserons pas la France avec ceux qui l’ont pillée et l’ont gérée si mal. Alors, comment et quand le peuple souverain se réveillera-t-il ? Avant de commencer à découvrir que notre France est riche et qu'il dégaine ses forces pour se réapproprier la gouvernance du Pays ? Avant qu'elle ne tombe sous la coupe de l'Europe, des fiananciers ?

 

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5 juillet 2025 6 05 /07 /juillet /2025 21:10
LE TÉLÉTRAVAIL EST-IL LA PANACÉE POUR LES CONDITIONS DE TRAVAIL ET L’ÉCONOMIE ?

 

LE TÉLÉTRAVAIL : UN PROGRÈS ?

LA COVID a impulsé une petite révolution avec parfois la généralisation du télétravail.

L’ expérience a prouvé que le télétravail  présente un intérêt majeur tant pour les employeurs que pour les salariés et pour l’économie

La CFDT a d’ailleurs salué positivement le télétravail :

« De nombreux travailleurs souhaitent télétravailler plus régulièrement qu’auparavant. Les bénéfices attendus de son développement peuvent satisfaire autant les entreprises que les salariés.

Pour ce faire, les partenaires sociaux considèrent qu’il doit faire l’objet d’un développement concerté pour que sa mise en œuvre soit réussie dans les entreprises. »

En réalité, c’était  bien une petite révolution que COVID a imposée mais.

L’accord national interprofessionnel du 26 novembre 2020 relatif à la mise en œuvre réussie du télétravail  

C’est une notion nouvelle qui s’impose : l’employeur et le salarié en télétravail doivent se faire confiance et cela ne se décrète pas !

N'oublions pas que quand un salarié travaille en distanciel il peut surtout, pour des entreprises travaillant à l’international, adapter ses séquences de travail aux circonstances imposées par les distances et les faisceaux horaires dont les décalages horaires.

Il y a donc des postes de travail qui s’adaptent aisément au télétravail tandis que d’autres, en production par exemple, sont plus difficilement adaptables voire impossibles à adapter.

S’il est avantageux de télétravailler cela crée une source de conflit entre ceux qui ont accès au télétravail et ceux qui n’y ont pas accès, entre ceux qui acceptent et ceux qui refusent de voir leurs conditions de travail modifiées unilatéralement par l’employeur.

Le télétravail est souvent très apprécié par ceux qui en bénéficient mais sa gestion demeure complexe : avantages, inconvénients nous ne savons plus de quel côté la balance penche désormais.

Ainsi ce qui est apparu en 2020 avec le télétravail une ouverture, un progrès, n'était peut-être qu'un mirage pour certains et un espoir pour d'autres !

 

LE CONFLIT AU NIVEAU DE LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE, DANS LES BANQUES, À L’ÉTRANGER

Dans les pays nordiques où il règne entre employeur et salarié un meilleur climat de confiance qu’en France le télétravail prospère toujours.

Pourtant au Royaume Uni où il avait prospéré et maintenant c’est le retour au bureau qui revient en force. Il en est de même aux États-Unis.

Survient, en France, le conflit qui est né à la Banque Société Générale.

C’est l’initiative du nouveau Président de la Banque qui a annoncé que l’accord qui régissait les modalités du télétravail devait prendre fin !

La direction de la banque française souhaite que ses salariés ne puissent plus télétravailler qu’un seul jour par semaine contre deux jusqu’à présent. Une décision qui suscite la colère des syndicats. Il faut préciser que la situation sociale dans cette banque est déjà dégradée et que sur le plan économique et financier cette banque est un peu à la traine.

La réaction des représentants du personnel est symptomatique : ils défendent un accord qui favorise le télétravail. C’est un mode de vie tendant à faciliter un certain partage pour le salarié entre le temps accordé à sa vie personnelle et sa vie professionnelle.

Ce conflit illustre bien d’abord globalement la complexité de la gestion des Ressources Humaines en France et d’autre part, la nécessité encore plus forte en ce vingt-et-unième siècle d'évolutions surprenantes. Ainsi, il y a des nostalgiques de la vie au Bureau, au sein de l'entreprise : 

Avec le télétravail, la machine à café est moins fréquentée ...d’où une étude qui ose en déduire qu'avec le télétravail il y a gain de productivité !

 

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3 juillet 2025 4 03 /07 /juillet /2025 22:01
LA COUR DES COMPTES ABOYE DANS LE DÉSERT

 

UN RAPPORT DE PLUS !

 

La Cour des Comptes gratifie les français tous les ans, pour les vacances, d’une synthèse de l'état des finances publiques, cadeau sur l’état des finances publiques empoisonné. Le cru 2025 est même imbuvable.

https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2025-07/20250702-synthese-RSPFP-2025.pdf

Le document de la Cour de 2025 ne fait pas dans la dentelle et il ne peut que nous inquiéter et nous inciter à mettre en accusation une négligence coupable dont tout le pays et donc le peuple des travailleurs payeront les pots cassés. Colères, mouvements sociaux...ne changeront rien à ce délabrement.

Ce Rapport n’est plus comme ce fût dans le passé une simple alerte, c’est devenu pour 2025 un constat d’échec voire une condamnation de la France. 

Le présent n’est pas rose, l’avenir est sombre même si l’espoir du redressement avenir peut se profiler. Il ne pourra se faire que dans la douleur et la rigueur.

Ce Rapport 2025 est presque clair malgré un discours dans une forme encore très diplomatique et trop technique :

  • Il met en cause l’insouciance et l’irresponsabilité de la gestion passée, (Emmanuel MACRON et Bruno LE MAIRE),

 

  • L’absence de propositions pour l’immédiat l’inquiète :  rien ne bougera pour assurer le redressement nécessaire et obligatoire,

 

  • Le futur sera celui des larmes et des colères : les régimes de protection sociale « à la française » devraient pâtir, certains « droits acquis » pourraient être diminués voire supprimés suite à cette situation catastrophique des finances publiques ...une vraie régression s’en suivra.

 

Face à ces considérations, la Cour des Comptes écrit les dures réalités et prévisions auxquelles il faut s’attendre à :

 

  • Une incapacité à contenir la dépense publique en 2024, qui conduit au déficit le plus élevé de la zone euro,

 

  • Un objectif de retour du déficit sous 3 % à rendre crédible...en clair, les gouvernants présents et à venir dans les solutions esquissées en 2025 ne sont pas encore crédibles ! Alors que nous entrons dans la dernière semaine de préparation du budget 2026 !

 

  • Un retour durable à un excédent primaire, condition nécessaire à la soutenabilité de la dette publique : un constat 2025 nouveau : il faudra que la France se « débarrasse » du poids de sa dette avec des budgets successifs excédentaires et cela dans la continuité. Possible ?

 

Faire un tel constat est une bonne chose mais la Cour des Comptes ne peut qu’aboyer...elle ne peut pas mordre ceux qui au pouvoir n’entendent pas sa sagesse un peu molle.

 

LES FINANCES PUBLIQUES DE LA FRANCE DE DEMAIN

La Cour des Comptes dans ses conclusions et suggestions donne dans la politique économique fiction.

Pourtant la dette effectivement est bien là, gigantesque voire insurmontable avec ses 3 300 milliards d’euros (et dont la hausse n’est certainement pas finie) qui peuvent non seulement nous coûter très cher en frais financiers mais aussi entraîner le pays dans le chaos.

Le miracle en économie n’existe pas et pourtant il faut y croire.

Il n’est possible que dans la survenance d’une révolution qui obligera les français à ouvrir les yeux et donc à être réalistes avec une purge amère à accepter.

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1 juillet 2025 2 01 /07 /juillet /2025 19:09
EST-CE TOLÉRABLE ?

EST-CE TOLÉRABLE ?

 

 

FAIRE BAISSER LA FACTURE DES DÉCHETS : UNE POSSIBILITÉ POUR DES ÉLUS SÉRIEUX ET RESPONSABLES

 

La période électorale des Municipales pointe le bout de son nez : candidatures, démissions...peu de choses sur les projets des candidats et pourtant ils ne manquent pas de matière.

Par exemple, les déchets...nous voyons écrits des banalités comme : « gérer les déchets coûtent de plus en plus cher aux « collectivités » ?

Bannissons les banalités. Les déchets, c’est une très grande chaîne complexe avec des acteurs variés qui sont une source d'une pollution qui ne cesse de croître.

Cette chaîne va :

  • du producteur du déchet au traitement, la chaîne est longue et les maillons nombreux et variés,
  • en passant par la collecte qui comprend le passage aux domiciles des contribuables producteurs de déchets, les dépôts dans les édicules et collecteurs conteneurs et les déchèteries... 
  • passer par le ou les tris et  le potentiel tri et recyclage à la source du particulier,
  • par les traitements : tris, récupération, compostage, enfouissement...

Pour compliquer ces schémas, des procédés naissent de plus en plus sophistiqués et donc coûteux qui sont proposés aux collectivités. Les élus peuvent être trompés par les miroirs aux alouettes bien vendus par des sociétés pas toujours honnêtes.

Encore une fois nous découvrons et dénonçons les compétences données aux collectivités donc aux élus qui sont matériellement et intellectuellement incapables de parfaitement gérer le problème même dans des pays évolués comme la France.

 

TRIER, C’EST GAGNER ! ZÉRO DÉCHET...C’EST POSSIBLE ALORS QUE LES DÉCHETS COÛTENT 14 MILLIARDS D’EUROS

Oui, certaines municipalités, certains pays même ont institué des pratiques vertueuses depuis des décennies.

La production et le traitement des déchets ne sont pas par leurs impacts et leurs coûts une fatalité pour des pays civilisés.

La facture pour le contribuable n’est pas condamnée à être de plus en plus lourde.

Le paradoxe est que le plus simple traitement est prôné à juste titre par certains élus qui font la démonstration que « Zéro Déchet, c’est possible ».

Les « usines à gaz » montées, démontées, transformées elles-mêmes sources de pollutions et les normes qui là aussi s’accumulent complexifient les traitements et donc les coûts qui pèsent sur le citoyen.

Le service public de gestion des déchets (SPGD) coûte 14 milliards d’euros (estimation du Ministère de la Transition Écologique).

 

Il y a donc en cette matière une source importante d’économies à réaliser.

 

FAIRE DIMINUER LA FACTURE : C’EST POSSIBLE, IL SUFFIT DE VOULOIR

L’homme est aujourd’hui capable :

  •  de maîtriser sa production de déchets,
  •  de recycler toujours plus de déchets,
  •  d’informer et d’éduquer les jeunes qui sont très sensibles aux problèmes du sauvetage de la planète.

Il y a aussi des moyens coercitifs comme la redevance incitative, impopulaire mais qui bien gérée est efficace, la taxe sur les activités polluantes (TGAP), celles sur l’enfouissement ...

Il y a aussi pour les collectivités la revente des produits triés et recyclés : c’est pratiqué dans certaines collectivités.

Aujourd’hui, les collectivités pour se débarrasser du problème abusent des procédures de délégation de service public, de budgets votés à la hâte toujours plus dépensiers par des élus sans analyse préalable sérieuse des possibilités d’économies. C’est pourtant leur devoir.

Le devoir des prochains élus devrait donc être un plan de baisse de son poste de charges imputées à ses citoyens « collecte et traitement des déchets »...c’est faisable aisément !

 

 

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