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7 novembre 2024 4 07 /11 /novembre /2024 22:25
GÉRER 7 MILLIONS DE SALARIÉS : MISSION IMPOSSIBLE !

GÉRER 7 MILLIONS DE SALARIÉS : MISSION IMPOSSIBLE !

 

 

ARRÊT MALADIE, LE DÉLAI DE CARENCE : QU’EST-CE ?

 

Un salarié est placé en arrêt maladie lorsqu’il ne peut pas poursuivre sa prestation de travail pour cause d’accident ou d'affection de santé. Cet arrêt entraîne la suspension du contrat de travail, donc le salarié ne perçoit plus son salaire en arrêt maladie.

 

Toutefois, il peut avoir droit à une indemnisation d’arrêt maladie versée par la CPAM Caisse Primaire d’assurance Maladie. Cette indemnité n’est pourtant pas immédiate : le salarié arrêté doit attendre un délai de carence.

Donc, la règle concernant les salariés du secteur privé sont soumis à un « délai de carence de 3 jours pour les arrêts maladie ». Cela signifie que les indemnités journalières de la Sécurité sociale ne sont versées qu'à partir du 4ème jour d'arrêt. Pendant ces 3 jours, le salarié ne perçoit en principe aucune rémunération.

Pendant ce délai, le salarié ne perçoit ni salaire ni indemnités : ce sont des jours de "carence" de revenus.

 

DANS LE SECTEUR PRIVÉ : LA NORME EN ABSENCE POUR CAUSE DE MALADIE : 3 JOURS DE CARENCE

Cela c’est la règle pour le régime général des salariés du Secteur Privé mais cette « rigueur » est souvent atténuée, c’est l’exception qui est largement répandue.

En effet, pour s'assurer que le salarié ne soit pas privé de revenu, certaines conventions collectives et des accords d'entreprise prévoient souvent la prise en charge totale ou partielle par l'employeur du délai de carence.

En réalité, et en simplifiant, dans le secteur privé, c’est le contrat de travail du salarié qui fait logiquement la loi. Le contrat de travail fait référence à la convention collective à laquelle il sera rattaché le salarié et ainsi celui-ci sait à quel régime il sera soumis en prenant connaissance de la convention collective à laquelle il est rattaché.

Le salarié et l'entreprise cotisent pour s'assurer contre le risque maladie. Ils ont des droits?

Ainsi, dans le secteur privé, un certain nombre de salariés voient leurs jours de carence couverts par leurs "complémentaires".

 

 

LE DÉLAI DE CARENCE DANS LE SECTEUR PUBLIC : 3 JOURS ?

Les salariés de la fonction publique titulaire (État, territoriale, hospitalière), ont droit à des congés de maladie rémunérés à plein traitement pendant 3 mois, puis à demi-traitement pendant 9 mois.

Il y a un délai de carence d’une journée

Les études, les expérimentations attestent que dans le secteur public les arrêts de courte durée pour « convenances personnelles ou autres » sont plus importante que dans le secteur privé

L'amendement soutenu par le gouvernement proposé en novembre 2024 à l'Assemblée nationale visant à fixer à 3 jours le délai de carence des fonctionnaires justifie ainsi la mesure : « cet amendement prévoit d'aligner le délai de carence dans la fonction publique sur le secteur privé, actuellement fixé à trois jours"

L’argument du Ministre de la Fonction Publique est celui qui est entendu depuis une dizaine d’années.

« L’écart s’est creusé entre la fonction publique et le secteur privé, puisque, aujourd’hui, les fonctionnaires sont absents en moyenne 14,5 jours par an contre 11,6 jours pour les salariés du privé »

C’est vrai que 2 jours de délais de carence de plus pour environ 7 millions de salariés...cela mérite réflexion sur l’économie réelle, sur l’impact mal mesuré sur la fréquence des arrêts pour maladie ordinaire et le délai de carence.

Quels rôles peuvent jouer les RTT pour une absence de très courte durée dont le motif peut être personnel voire douteux ? et qui fera le travail de la personne absente sans vraiment une justification sérieuse ? et pire : s'il y a un taux anormal d'absentéisme dans le secteur public...pourquoi ? défaillance du management des ressources humaines, trop ou pas assez de fonctionnaires ? 

Le débat doit dépasser vraiment très largement celui du délai de carence...c'est ce qu'a osé dire le Ministre Guillaume  Kasbarian .

Ce qui nous parait plus grave et plus important c’est que l’écart se creuse entre la fonction publique et le secteur privé.

Mais la discussion qui s’entrouvre entre les syndicats et le Ministre de tutelle des fonctionnaires mérite-t-elle la réponse syndicale de FO et de CGT : 3 jours de grève...ce qu’il y a de sûr c’est que cette grève ne valorisera pas l’opinion des salariés du privé sur le statut des fonctionnaires.

Les citoyens sont-ils égaux devant la loi ?

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31 octobre 2024 4 31 /10 /octobre /2024 20:00
QUI VEUT BOUCHER LES TROUS DES FINANCES PUBLIQUES ?

QUI VEUT BOUCHER LES TROUS DES FINANCES PUBLIQUES ?

 

 

IL FAUDRA PAYER DE TOUTES FAÇONS !

 

Suite de

https://www.olonnes.com/2024/10/travailler-plus-eventualite-d-une-recette-supplementaire-pour-le-budget-de-l-etat.html

 

La gestion de l’État, ces 40 dernières années, conduit la France, pays riche, à l’austérité et à une quête de nouvelles recettes quoi qu’il en coute aux citoyens, qui nous le souhaitons, permettront de faire front aux risques et conséquences d’un endettement excessif et aux déficits budgétaires chroniques.

Mais qui dit recettes fiscales nouvelles dit prélèvements fiscaux et sociaux plus élevés, mécontentements, les 9 millions de français pauvres encore plus pauvres...

Et pourtant, l’effacement des traces de 40 ans d’incurie passera inévitablement par des efforts demandés aux citoyens.

Ceux qui vont devoir mettre la main au portefeuille, se serrer la ceinture ne sont pas ceux qui ont commis les fautes de gestion.

Le seul reproche que nous pouvons leur faire, à nous tous citoyens, c’est d’avoir donné leur pouvoir de représentation à des hommes et des femmes qui furent indignes de la confiance du peuple souverain.

 

PUISQU’IL FAUDRA Y PASSER, IL FAUDRA AUSSI QUE NOS GOUVERNANTS FASSENT EN SORTE QUE L’EFFORT SOIT JUSTEMENT RÉPARTI

 

Cette juste répartition est imposée par les 3 articles suivants de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen

Article 12

La garantie des droits de l'homme et du citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.

Article 13

Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

Article 14

Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.

 

TRAVAILLER PLUS....CE N’EST PAS EN TRAVAILLANT MOINS QU’UN PAYS S’ENRICHIT

Le salarié français peut d’abord travailler plus (voir ci-dessous les statistiques), puis aussi il peut travailler mieux !

Plus et mieux : ce sont des idées qui fait depuis des années leur chemin ...depuis l’irréaliste « travailler plus pour gagner plus » jusqu’aux idées nouvelles sur travailler autrement, la semaine de 4 jours, le télétravail...

 

RAPPEL STATISTIQUES TEMPS DE TRAVAIL PAR AN (sources OCDE 2021)

 

Nombre maximum de jours travaillés en France en 2024 : 227

 

Nombre d’heures travaillées par an en France : 1490 heures

 

Nombre d’heures travaillés dans le monde (moyenne mondiale) : 1716 heures

 

Les extrêmes : le Mexique : 2128 heures travaillées par an

                          L’Allemagne : 1349 heures travaillées par an

 

Le travail est enrichissant : cela se découvre dans la notion de productivité qui sert comme unité de mesure pour comparer les capacités des pays .

La productivité : c’est le rapport entre une production et les ressources (travail et capital) mises en œuvre pour l'obtenir.

D’où l’idée simple et simpliste : la France a une richesse inexploitée : la possibilité de travailler plus et même de travailler mieux.

« L’expérience » du passage aux 35 heures en France qui n’a d’ailleurs pas pu être vraiment généralisée a fait perdre de la productivité dans de nombreuses activités.

 

UNE MESURE PROPOSÉE PAR DES DÉPUTÉS : UNE NOUVELLE JOURNÉE SOLIDARITÉ

Se fondant sur l’autre expérience pérennisée de la journée de solidarité (2004 suite à la canicule de 2003) des députés proposent la création d’une deuxième journée.

Cette mesure présente divers avantages :

  • Elle fonctionne depuis plus de 10 ans
  • Elle est presque « indolore ». Elle a été généralisée y compris aux pensionnés qui n’ont généralement pas envie de mesurer « leurs pertes de pouvoir d’achat ». Il n'a a pas pour le salarié cette impression de ses démunir en envoyant de l'argent à l'État.
  • Les seuls exonérés sont les travailleurs indépendants. Tous les salariés du secteur privé "payent".

 

Une journée travaillée et non payée au salarié mais versée à l’État c’est quand même 3 milliards d’euros qui rentrent dans les caisses de l’État !

Mais il y a quand même une différence notable avec la « journée de solidarité » qui avait un objet social déterminé qui était le recueil de fonds affectés à une caisse dont les personnes âgées en perte d’autonomie et les handicapés « devaient » bénéficier.

La nouvelle journée travaillée et non payée au  salarié a un objectif moins noble...même si le résultat est le même : faire entrer des fonds dans les caisses de l’État. !

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30 octobre 2024 3 30 /10 /octobre /2024 21:40
LE DRAPEAU EUROPÉEN

LE DRAPEAU EUROPÉEN

 

 

 

 

 

LE POIDS FINANCIER DE LA PROTECTION SOCIALE : LE PLF 2025  ET PLFSS 2025

IL faut bien prendre conscience que le Budget de l’État comprend désormais deux parties :

  • Le Projet de loi de finances PLF qui propose au Parlement l’ensemble des recettes et dépenses de l’État pour l’année suivante.
  • Le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale PLFSS qui a pour but de tenter de maitriser les dépenses de la Sécurité sociale au sens large.

Il y a donc en France deux sources légales qui viennent alimenter le déficit budgétaire...et donc la dette .

Le Projet de loi de financement de la sécurité sociale PLFSS pour 2025 nous annonce déjà que, pour les comptes de 2024, il faut s’attendre déjà à un déficit de 18 milliards d’euros.

Nous pouvons écrire qu’aujourd’hui avec des gouvernants bons gestionnaires en 2024 l’héritage de ces quarante dernières années n’est fait que de dettes et d’humiliations alors qu’il aurait pu ou dû être de prospérité et d’honneur.

Les dettes sont le fruit d’un orgueil démesuré qui voit la France vouloir maintenir contre vents et marées son pseudo modèle social qui n’a plus sa raison d’être en l‘état. Les régimes de protection, de retraite, de sécurité du travail, de protection en matière d’accident du travail et maladies professionnelles n’ont plus les justifications qu’elles pouvaient avoir lors de l’après-guerre.

À force de travailler moins, de dégénérescence de la notion de famille et d’abandon d’une politique familiale la France s'est condamnée à faire marche arrière et elle est obligé à se poser la question du comment faire survivre un « modèle » à bout de souffle et ne pas oublier la notion initiale qui était une démarche nationale de solidarité.

La dégradation des finances publiques impose maintenant aux français une révision peut-être déchirante mais nécessaire de leur modèle : les dépenses à caractère social augmentent et même la Cour des Comptes estime qu’elles ne sont plus maîtrisées.

Or, les recettes de ce budget social étant  basées sur les salaires et le poids des régimes spéciaux de retraite maintenus à flot grâce aux milliards de subventions que doit verser l’État donc les citoyens, c'est donc le budget de l’État qui a une source qui vient grossir un déficit budgétaire de l’État déjà insupportable.

Ne pas réagir c’est garantir la fin de la protection sociale à la française. Mais la réaction ne pourra s’effectuer que dans le sang et les larmes c’est-à-dire concrètement par des efforts et sacrifices demandés et fournis par tous les français ...quoi qu’il en coûte !

Notons que ce serait un comble que ce soient les régimes sociaux qui contribuent à mettre en péril l’équilibre des comptes de la nation.

 

LIMITER LES DÉPENSES DE L’ÉTAT, AUGMENTER SES RECETTES

Quand nos gouvernants sont à la recherche d’une part d’économies sur les dépenses qui figurent au projet budget de l’État 2025 et d’autre part, des recettes nouvelles afin d’obtenir un ensemble qui soit compatible avec les engagements de la France.

En effet, un État-membre de l'Union Européenne ne peut user et abuser des déficits budgétaires qui sont financés par des emprunts qui eux génèrent en se cumulant un endettement qui met en péril les Finances Publiques de l’État considéré et celui de l’Union Européenne et de la crédibilité de la valeur de l'euro.

C’est la règle du traité de MAASTRICHT qui impose un code de bonne conduite avec un déficit maximum de 3 % du PIB et un endettement inférieur à 60 % du PIB...or la France risque pour 2024 d’avoir un déficit qui atteigne les 7 % et un endettement qui lui dépasserait en 2025 les 112% actuels du PIB ! La France est déjà en procédure de déficit excessif.

 

DES RECETTES NOUVELLES : PRODUCTIVITÉ ET TEMPS DE TRAVAIL

Ainsi parmi les projets présentés de recettes nouvelles figurent l’allongement de la durée du travail avec la création d’un type de journée "solidarité" de 2013

 

À SUIVRE...

LE TRAVAIL AU SECOURS DE LA MAUVAISE GESTION DES FINANCES PUBLIQUES

 

 

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30 septembre 2024 1 30 /09 /septembre /2024 21:52
BERCY : LE MAMMOUTH NUMÉRO DEUX

BERCY : LE MAMMOUTH NUMÉRO DEUX

 

 

LE CONSENTEMENT À L'IMPÔT EST UN DROIT IMPRESCRIPTIBLE À RÉTABLIR

 

À La veille de la déclaration de politique générale du nouveau Premier Ministre Michel BARNIER où il est beaucoup question d’impôts, nouveaux, augmentés...il nous semble important de rappeler à nos concitoyens qu’il y a des règles incontournables et protectrices du citoyen concernant ses impôts. Il n’y a pas un droit de laisser faire n’importe quoi par n’importe qui en matière d’impôt.

Il n’appartient pas à un groupe de technocrates qui ont conduit la France à la faillite (les occupants de BERCY) et à un endettement hors norme et hyper dangereux sur le plan économique de continuer à faire joujou avec les impôts des français pour combler le trou qu’ils ont contribué à créer.

Le principe est constitutionnel et gravé dans la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 ».

Revenons ainsi à ses fondamentaux :

 

Article 13

Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

 

Article 14

Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.

 

 

L’IMPÔT, C’EST UNE « CONTRIBUTION », DONC C’EST LE PEUPLE SOUVERAIN QUI EST SOUMIS À UNE CONTRIBUTION DONT IL DÉFINIT LES NORMES

 

L’IMPÔT

Une contribution indispensable, nécessaire au fonctionnement de la nation,

Répartie entre tous les citoyens

En raison de leurs facultés : notion d’égalité et de proportionnalité aux moyens du citoyen et donc basé sur des principes d'équité, de justice

Droit ou devoir du citoyen de consentir librement à l'impôt

Au peuple, en effet, le droit d’en déterminer le montant, les moyens et modes de calcul...et même la durée !

 

CE SONT CES DROITS FONDAMENTAUX DE LA GESTION « CONTRIBUTION » DU CITOYEN QUI AUJOURD’HUI SONT PARFOIS OCCULTÉS

Le principe d'égalité devant les charges publiques et devant l’impôt n’est plus respecté.

Il a été monté une usine à gaz sur laquelle le citoyen n’a plus son mot à dire...à la limite ce sont les seuls élus représentants du peuple souverain de qui émane tout pouvoir qui devraient gérer la « contribution » dans l’intérêt général de la Nation.

En réalité, en 2024, ce droit fondamental du peuple est confisqué par la technocratie, les lobbys...que reste-t-il comme pouvoir au peuple souverain ?

Il va falloir sérieusement trouver l’homme et l’équipe qui devraient s’engager et s’attacher à revoir complétement le système de contribution citoyenne à l’échelle du « territoire » nouveau défini...c’est déjà, par exemple, en partie,  le cas avec les impôts locaux.

Les replâtrages du système actuel ne sont plus possibles pour un système devenu lui aussi un mammouth ingérable démocratiquement qui ne respecte plus le droit fondamental fixé par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen...il ne s’agit pas d’aménager, de dégraisser le mammouth mais de l’abattre et de le remplacer par un dispositif décentralisé apte à respecter l’égalité des citoyens et la justice.

 

Utopie ? peut-être pas ...ce ne sera pas plus difficile que ce qui fut élaboré par nos ancêtre de la Constituante à partir d’août 1789 !...À l’époque de l’Intelligence Artificielle serait-on plus bête que nos « constituants » ?

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16 mars 2024 6 16 /03 /mars /2024 19:09
PRÉSENTATION DU RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES

PRÉSENTATION DU RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES

 

 

LA COUR DES COMPTES JUGE LES FINANCES PUBLIQUES FRANÇAISES ET NOUS INTERPELLE : ATTENTION DANGER !

 

https://www.ccomptes.fr/fr/publications/le-rapport-public-annuel-2024

Quand approche le printemps, la Cour des Comptes célèbre maintenant l’événement à sa manière en publiant son RAPPORT PUBLIC ANNUEL RPA.

https://www.ccomptes.fr/fr/documents/68842

Les médias se précipitent sur ce « monument» (725 pages) en espérant y trouver des éléments révélateurs des dysfonctionnements de l’État et de ses centaines de démembrements. En effet, tout un chacun critique cet État tentaculaire surtout quand il en subit les conséquences désagréables : gaspillages, hausses injustifiées ou insuffisamment justifiées des dépenses publiques, procédures complexifiées, normes...

 

UN BUDGET 2024 ENCORE EN FORT DÉFICIT ET EN PLUS INSINCÈRE : UN SOMBRE TABLEAU

Le problème est que comme ce qu’écrit la Cour des Comptes n’est pas contestable et se révèle parfois scandaleux le « Tribunal des comptes publics » dit Cour des Comptes commence par nous dire ce que nous savions déjà...les finances publiques sont mal gérées. L’habitude de l'État MACRON quoiqu'il en coûte de dépenser toujours plus qu’il ne gagne génère des dettes de l'État qui cumulées mettent en péril la crédibilité même du Pays.

C’est là où on voit la quasi inutilité de la Cour des Comptes impuissante à faire respecter l’orthodoxie comptable et budgétaire, le respect des traités et engagements de l’État. Il constate et dénonce...mais derrière et après, rien ne se passe. Même au Parlement il n’y a pas de moyen coercitif pour dénoncer une situation dangereuse et y remédier. Rappelons-nous les grandes crises financières.

En effet, la France s’est engagée par la loi de programmation des finances publiques 2023-2027 à résorber son déficit budgétaire à l’horizon 2027, donc à faire des économies et à diminuer cette dette dont le niveau a dépassé la côte d’alerte  et plombe l'avenir.

Le déficit public du budget 2023 s’est encore légèrement creusé et devrait atteindre 4,9 % du produit intérieur brut (PIB), dans un contexte marqué, à la différence des deux années précédentes, par un faible dynamisme des recettes fiscales.

La situation d’ensemble des finances publiques (à fin février 2024) est donc anormalement mauvaise et condamnable et la Cour des Comptes nous dit que le budget 2024 n’arrangera pas la situation.

Donc, pour 2023, plus de dépenses que prévu et moins de recettes que prévu...et pour 2024 ce n’est pas mieux : plus de dépenses publiques votées et encore moins de recettes. C’est la marche vers la faillite ! (sauf s’il y a recours à des hausses massives des impôts...perspective fort désagréable).

Tout laisse à croire que ce qui a été voté dans la loi de programmation 2023/2027, loi de redressement des finances publiques, devient pour la Cour des Comptes en ce début 2024 obsolète et mensonger.

Tel que c’est parti, en ce début 2024, le redressement des finances publiques en France pour 2027 n’est pas possible.

En clair, le Président de la République et son et ses futurs Gouvernements laissent filer la dérive budgétaire et ils s’en lavent les mains...Emmanuel MACRON en 2027 ne sera plus là et laissera la France et ses finances publiques dans une situation dégradée et dégradante pour la France.

CE QUE DÉNONCE LA COUR DES COMPTES SERA-T-IL ENFIN ENTENDU PAR LE PRÉSIDENT MACRON ? OSERA-T-IL PRENDRE LES MESURES QUI S'IMPOSENT ?

 

 

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7 mars 2024 4 07 /03 /mars /2024 22:23
BERCY : SUPER MINISTÈRE DES FINANCES PUBLIQUES DOIT SE REMETTRE EN CAUSE OU DISPARAITRE

BERCY : SUPER MINISTÈRE DES FINANCES PUBLIQUES DOIT SE REMETTRE EN CAUSE OU DISPARAITRE

 

 

LE PAYS EN DANGER

 

 

 

NOS GOUVERNANTS SE COMPORTENT EN IRRESPONSABLES

Fin 2023, la Cour des Comptes a publié un rapport alarmant qui met en cause la gestion et le mode de gestion même des Finances Publiques.

Le titre du rapport est particulièrement significatif et au vu de ses propositions et suggestions il, faut constater que l'État maîtrise trés mal ses finances publiques

« LA PRÉPARATION ET LE SUIVI DU BUDGET DE L’ÉTAT : REDONNER UNE PLACE CENTRALE À LA MAÎTRISE DES DÉPENSES »

Cela veut dire que l'État doit apprendre à savoir maitriser ses dépenses. Aujourd’hui et depuis 50 ans l’État et BERCY occultent leur devoir de bonne gestion.

En effet, l’État ne gère pas son budget, les dépenses filent et se cumulent et d’année en année le poids de la dette avec des taux d’intérêt qui montent devient insupportable. Rien que les frais financiers de la dette (intérêts) vont dépasser les 60 milliards d’euros en 2024 soit quasiment l’équivalent du plus gros budget de l’État, celui de l’Éducation.

Faire payer aux générations futures le poids de ses erreurs et de son laxisme est un jeu d’irresponsables qu’il faut blâmer.

 

LE LAXISME DEPUIS 50 ANS : LA France S’EST HABITUÉE AUX DÉFICITS BUDGÉTAIRES ET L'ÉTAT CONTINUE À VIVRE AU-DESSUS DE SES MOYENS

Depuis 1975, le déficit budgétaire est devenu la règle, une très mauvaise habitude. Nous allons fêter les 50 ans de budgets en déficit !

Il faut que les citoyens prennent bien conscience des grands dangers qui menacent la France suite au cumul des déficits budgétaires. Il faut arrêter de croire à l’argent facile, à l’argent miracle. Il faut faire taire les démagogues de l’argent magique et faire comprendre aux citoyens que la faillite qui guette le pays leur fera plus de mal que les petits et provisoires sacrifices qui pourront leur être demandés.

Il faudra que l’État donne l’exemple en sabrant des dépenses inutiles parfois scandaleuses et en dépensant moins et mieux.

Il fait en finir avec des gouvernants irresponsables.

Le Président MACRON a suivi, en les aggravant les mauvaises manières budgétaires de ses prédécesseurs qui, à la suite du Président Jacques CHIRAC (1995/2007) ont cumulé les déficits qui aujourd’hui font de la France un pays super-endetté.

En plus du danger économique qui pèse sur la France qui surcharge son budget en dépenses de fonctionnement et en déficit de ses comptes sociaux cette mauvaise gestion de l’État a entamé la crédibilité de la France. On voit bien le résultat quand la France essuie le mépris des États vertueux, cela au niveau européen et même au niveau mondial.

Cette mauvaise gestion qui favorise les charges improductives prive l’économie de capacité d’investissement alors qu’elle en a tant besoin en matière de recherche, transports, santé, infrastructures...

L’État dépense trop et dépense donc mal ; voir l’état de notre défense nationale, de nos hôpitaux ...

 

L’ÈRE DE L’ARGENT FACILE EST RÉVOLUE : LE NIVEAU DE LA DETTE CONDAMNE LA FRANCE À L’AUSTÉRITÉ

La ligne de conduite économique des chefs de l’État qui se sont succédé depuis Jacques CHIRAC est irresponsable et suicidaire.

Voilà le résultat en 3 chiffres

DETTE 2024 : 3 100 milliards d’euros

PIB 2023 : 3 900 milliards d’euros  

DÉFICIT DU BUDGET 2023 : 175 milliards d’euros

 

Soyons optimistes et courageux :

  • La seule chose encourageante c’est qu’enfin nos gouvernants sont conscients de l’état dégradé des finances publiques.
  • Mais il n’est pas sûr que les gouvernés et gouvernants acceptent de voir la réalité et prennent les bonnes et courageuses décisions avant que ne se produise la catastrophe économique et sociale qui guette le pays.

Il faudra passer des paroles de BERCY aux actes de tous nos gouvernants et maintenant trouver et réaliser les milliards d’économies nécessaires.

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9 février 2024 5 09 /02 /février /2024 19:34
PÉTROLE : TOTAL-ÉNERGIES, NE TIRONS DÉMAGOGIQUEMENT SUR LE PIANISTE...IL JOUE TROP BIEN.

PÉTROLE : TOTAL-ÉNERGIES, NE TIRONS DÉMAGOGIQUEMENT SUR LE PIANISTE...IL JOUE TROP BIEN.

 

 

LES CHIFFRES DE TOTAL-ÉNERGIES

 

Création 1924, Entreprise Nationale dont le capital est très dilué

Plus de 100 000 salariés dans le monde (130 pays) et  15 000 en France

Résultat net du groupe : 20 milliards d’euros

Chiffre d’affaires : 220 000 millions de dollars

Nombre d’actionnaires : 2 400 000

 

DES SUPER-PROFITS MAIS A QUI ET OÙ IRONT-ILS ?

 

  • Aux actionnaires, avec un dividende de +7% par rapport à 2022 soit environ 3 euros par action et un total distribué estimé à 8 milliards d’euros
  • À L’État français actionnaire avec (seulement ?) 13 % du capital, et les salariés actionnaires
  • Au personnel : augmentation des salaires de 5%+ prime minimale de 2 000 euros
  • Impôts dans les pays d’implantation (principe logique dit de territorialité) : 30 milliards de dollars dont seulement 320 millions d’euros en France
  • Investissements : 16 à 18 milliards d’euros dont en 2023 dans de nouveaux projets dédiés aux énergies bas carbone
  • Fondation
  • ...

 

POLÉMIQUE EN FRANCE : LES MÉDIAS MÉLANGENT TOUT

Il ne faut surtout pas croire que parce que le prix de l’essence à la pompe ne cesse de monter, même si les cours à la production baissent, un grand « pétrolier » comme TOTAL-ÉNERGIES s’enrichit sur le dos des automobilistes français.

D’abord, tordons le coup à la fausse nouvelle sur les impôts de TOTAL-ÉNERGIES : l’activité de TOTAL-ÉNERGIES en France est diversifiée mais pas dans les secteurs qui rapportent. Ceci explique que l’entreprise n’ait pas payé d’impôts sur les sociétés plusieurs années de suite.

Patrick POUYANNÉ, le Président de TOTAL-ÉNERGIES a dit lors de son audition à l’Assemblée Nationale « En France, les activités que nous avons ne sont pas des activités de rente (pétrolière et de gaz) mais de raffinage », une activité dans laquelle le groupe « a perdu de l'argent », a-t-il souligné. Il a rappelé que son groupe payait des impôts conformément au « principe de territorialité » qui veut qu'« un même profit ne peut pas être imposé deux fois ».

De plus, les commentateurs omettent de dire et d'écrire que? pour la France, TOTAL-ÉNERGIES verse entre «1,6 et 1,9 milliard d'euros par an au budget français » en diverses taxes, cotisations, retenues à la source.

Les mouvements de grève chez TOTAL-ÉNERGIES ne signifient donc pas que le personnel français de TOTAL-ÉNERGIES est sous-payé mais simplement que les syndicats, compte tenu des résultats mondiaux du groupe, se font l’interprète du personnel qui logiquement en demande plus vus les résultats mondiaux du groupe mais en omettant d’une part, que les résultats au niveau France ne sont pas particulièrement brillants et que d’autre part, TOTAL-ÉNERGIES vit dans un monde de dure concurrence mondiale.

TOTAL-ÉNERGIES n’est dans son secteur qu’au sixième rang ! Loin derrière les majors et doit aussi investir pour préparer l’après énergies fossiles.

Les 20 milliards de bénéfices pour l'exercice 2023 le sont au niveau mondial.

Il faut donc espérer et se féliciter que la France qui ne possède plus d’exploitation pétrolière et gazière puisse avoir une entreprise qui poursuit son chemin depuis un siècle au niveau mondial.

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11 janvier 2024 4 11 /01 /janvier /2024 12:15
LA SURCENTRALISATION DES POUVOIRS

 

 

LA FRANCE : À L’IMAGE DE NOS INSTITUTIONS POLITIQUES, AVEC EN PRIME LE RÔLE DE L’EUROPE, DONT LES POUVOIRS ET COMPÉTENCES VIVENT UNE SURCENTRALISATION CONTREPRODUCTIVE.

Paris, "organe" essentiel du Pays vit ses pouvoirs dans un grand désordre avec un organigramme pour les prises de décisions illisible et souvent jalousé et maudit par les 50 millions d’autres habitants qui ne sont pas parisiens...

Examinons la situation parisienne où à la tête de l’État, pour une prise de décisions, il y a au moins 3 décideurs parisiens :

  • Les ministres en nombre pléthorique qui n’ont plus aucun pouvoir, aucune initiative si ce n’est celle de se taire mais qui ont à leur service des cabinets pléthoriques, des experts, des consultants...des Secrétaires d’État...ils consultent et préparent les dossiers.
  • Mais aussi MATIGNON, siège du Premier Ministre et du gouvernement qui déborde de fonctionnaires, détachés, d’experts, des chargés de mission, de consultants et des Ministres délégués...
  • Et on recommence avec l’Élysée, siège du Chef de l’État, avec un personnel affecté de 1000 fonctionnaires et assimilés, experts, consultants, conseillers ...

Au sein de  ce trio chacun tente de tirer la couverture à soi, de se faire valoir et le sens du Service public et de l'intérêt général n'est pas toujours la priorité de ces serviteurs et grands commis de l'État.

 

Alors en plus, comme tout est compliqué avec ce trio plus le Parlement, les administrations,  il faut coordonner tout cela...d’où la multiplication des commissions interministérielles et mixtes et comités...

Mais attention ! quasiment toute décision doit recevoir en plus l’aval des structures européennes...le Chef de l’État, Emmanuel MACRON, qui se verrait bien Président d’une EUROPE encore élargie voudrait parait-il préparer son avenir post Présidentiel en devenant le chef d’un super exécutif européen et comme il l’a fait en France, il se passera du ...Parlement Européen.

Ce serait une nouvelle phase de la dite super-centralisation.

 

 

DEUX EXEMPLES CONCRETS CONSTATÉS DU FIASCO DES DÉCISIONS DANS UN PAYS ULTRA CENTRALISÉ ET PARISIEN : LA CRISE SANITAIRE 2020/2022,  L’EXÉCUTIF EN 2024

 

 Nous avons tous pu apprécier pendant la crise sanitaire…le « foutoir » que cela pouvait faire quand des décisions devaient être prises au niveau national. Il a fallu créer un Comité Scientifique de plus ad hoc avec à sa tête un Président affaibli qui n’arrivait pas à faire prendre faire des décisions !

Résultat officiel : les députés, dans leur rapport de commission sur la gestion de la crise, ont souligné une "série de manquements graves des pouvoirs publics en amont de la crise sanitaire et pendant".

 

2024 : Au niveau de l’État aussi centralisation des pouvoirs ; le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif fusionnent sans le dire dans un magma anticonstitutionnel contre lequel pour préserver la démocratie il va falloir citoyennement lutter.

Mais, le chef de l’État concrétise en ce début de 2024 la pratique du Régime Présidentiel avec un Gouvernement fantôme qui n’a pas gouverné et maintenant un jeune et fringant Premier Ministre, chef inexpérimenté qui fera de la figuration et des discours !

Toute une armée de hauts fonctionnaires et autres experts privés et divers aux ordres vont technocratiquement gérer la France avec des idées de génie depuis Paris dans un semblant de démocratie qui ignorera, sauf pour la faire payer, la France provinciale et travailleuse.

 

Cette façon de gérer la France, hors des règles constitutionnelles, est devenue insupportable aux non parisiens qui, eux, dans leur labeur quotidien sont tenus d’une obligation de résultats ...sous contrôles des parisiens.

C’est cela qui n’est plus admissible...il falloir revoir le mode de gestion de la France qui n’appartient pas à une élite parisienne auto-proclamée mais qui appartient au peuple souverain...nous tous.  

 

À SUIVRE : LA DÉCENTRALISATION, POURQUOI PAS ?

 

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