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19 mars 2023 7 19 /03 /mars /2023 11:20
DE L'EAU : LA FRANCE EN POSSÈDE LARGEMENT MAIS IL FAUT SE DONNER LES MOYENS POUR EN PRÉLEVER ET GÉRER LA RESSOURCE

DE L'EAU : LA FRANCE EN POSSÈDE LARGEMENT MAIS IL FAUT SE DONNER LES MOYENS POUR EN PRÉLEVER ET GÉRER LA RESSOURCE

 

 

 

 

LA COUR DES COMPTES MET LES PIEDS DANS L’EAU

 

L’EAU ; IL NE FAUT PLUS ATTENDRE, IL FAUT AGIR ET, SUR CE SUJET, C'EST L'ÉTAT ET LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES QUI DOIVENT EXERCER LEURS COMPÉTENCES

Suite de :

https://www.olonnes.com/2023/03/l-eau-un-bien-commun-vital-un-combat-ou-il-y-a-des-tricheurs.html

 

Depuis des années nous avons beaucoup entendu parler des scandales autour de l’eau : marchés publics, arnaques...mais rien ne bougeait.

Le monde s’agite enfin un petit peu autour de l’eau et même la Cour des Comptes y va de son plongeon.

En effet, dans son rapport annuel 2022 qui vient de paraitre, La Cour des Comptes vient d’en rajouter un grand verre dans le débat qui s’ouvre ou s’entrouvre sur la gestion de l’eau en France.

C’est pourtant carrément une alerte que lance la Cour des Comptes.

Voir le document dans son intégralité :

https://www.ccomptes.fr/fr/documents/63651

 

L’EAU : UN ENJEU NATIONAL

Enfin, l’eau est reconnue comme un enjeu national et cela va donc bien au-delà de la pleurnicherie des médias sur un risque très hypothétique de sécheresse.

D’abord et enfin, le risque de pénurie d'eau en France est abordé par la Haute Juridiction.

Ce rapport, même s’il ne restera qu’un rapport, a au moins le mérite d’exister et d'être sérieux et crédible et il a aussi l’avantage de décrire des points rarement analysés en indiquant là où le bât blesse : 

« Une organisation inadaptée aux enjeux de la gestion quantitative de l’eau »

« La gestion quantitative de l’eau, prise sous l’angle de la rareté de la ressource, est devenue une préoccupation majeure. »

Oui, c’est une préoccupation mais, en face, il faudrait des réactions adaptées des pouvoirs publics.

Des organismes locaux multiples ont des bouts de compétences et selon nos observations sur place et sur pièces ces comités et autres machins dont l’énorme AGENCE DE L’EAU, les SAGE, la Police de l’Eau ,les SDAGE, des dizaines de syndicats mixtes ou pas ...sont dotés d’une super-capacité de ne pouvoir rien faire de positif sauf celui de se congratuler sur les vicissitudes locales de pénurie d'eau, de la disparition de zones humides, des coûts de traitement exorbitants des eaux usées, des réseaux défectueux, des cours d’eau pollués...

 

DES INTÉRÊTS DIVERGENTS ET LA PRESSION DES LOBBYS

Il est vrai que les enjeux sont de taille et que certains  intérêts locaux et nationaux inavoués des uns et des autres rendent la tâche des élus qui veulent avancer quasiment inutiles.

Citons le rapport de la Cour des Comptes :

"D’ores et déjà, sur une partie croissante du territoire, la consommation liée aux différents usages excède, sur des périodes de  l’année de plus en plus longues, la capacité des milieux à fournir de l’eau, et les mesures de restriction prises par l’autorité administrative se multiplient. L’insuffisance de la ressource et l’intensification des usages de l’eau, dont la consommation augmente dans de nombreux territoires depuis 2017, exacerbent les conflits d’usage."

Que ces choses-là sont bien dites...mais maintenant il faut passer à l'action.

 

Monsieur Emmanuel MACRON, Président de la République, ne pensez-vous pas que ce sujet « vital » de l’eau est plus important pour l’avenir du pays, de ses habitants, de son économie que votre réformette des retraites qui fait tant de bruit ?

Ce projet de réformette fait perdre trop d'énergie dont les citoyens ont besoin pour résoudre le problème des risques de pénuries d'eau, de la qualité de celle-ci, de sa distribution...Là, il y a bien un coup de pied à donner dans la fourmilière des lobbys qui s'agitent impunément.

 

 

 

L’EAU EN FRANCE : ATTENTION, ON VA COULER !
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17 mars 2023 5 17 /03 /mars /2023 21:26
UN PRÉSIDENT SEUL CONTRE TOUS ? L'ENTÊTEMENT NE PAYE JAMAIS POUR UN PROJET IRRÉALISTE

UN PRÉSIDENT SEUL CONTRE TOUS ? L'ENTÊTEMENT NE PAYE JAMAIS POUR UN PROJET IRRÉALISTE

 

 

 

 

L’INTELLIGENCE DE NOTRE PRÉSIDENT A-T-ELLE ÉTÉ ÉTOUFFÉE PAR SON MANQUE DE LUCIDITÉ SUR LES MALAISES DE SON PEUPLE ET SUR LA COMPLEXITÉ DU SYSTÈME FRANÇAIS DE RETRAITE ?

Nous avons essayé de vous expliquer ce qu’était le projet phare du quinquennat : la réforme des retraites du Président MACRON ? Elle ne nous semblait pas une réforme mais simplement elle se réduisait simplement une réformette. D’ailleurs, dans le projet initial, il était précisé que c’était à revoir en 2024 !

 

LES RETRAITES EN France, en 2023, EST  UN CASSE-TÊTE, BEAUCOUP DE DOGMATISME ET LE SYSTÈME EST PLOMBÉ PAR LE POIDS DE L’HISTOIRE ET DE LA POLITIQUE

Les français naissent libres et égaux sauf quand ils sont face aux problèmes de leurs retraites et de leur santé. C’est le principe de la diversité qui le caractérise.

Il y a eu après la fin de la deuxième guerre (1944 et 1945) la volonté politique affichée de protéger les français et les françaises en matière de santé et de retraites ?

L’ordonnance du 4 octobre 1945 crée « un régime général » qui devait couvrir les actifs du secteur privé et du secteur public, mais aussi les exploitants agricoles, les travailleurs indépendants et les personnels de secteurs spécifiques d’activité tout en maintenant certains régimes particuliers de sécurité sociale préexistants.

Il ne faut oublier qu’au 17ième siècle fut créé par Colbert un régime de retraite pour les marins.

Il résulte normalement de ces 4 siècles d’histoire des droits à la retraite des variantes nombreuses rendant illisible un droit universel que seul un technocrate hors sol pouvait oser penser. La généralisation d’un système universel à point ? Toujours d’actualité mais en sourdine.

Le programme du Conseil National de la Résistance (le premier et vrai CNR) né à l’initiative du Général de Gaulle et de Jean MOULIN voulait montrer aux alliés que la France Unie pouvait exister. C’est donc dans le programme de 1944 que fut gravée cette « Union »

La Constitution de la Quatrième République a ainsi reconnu le droit de tous les citoyens à la protection de leur santé, de leur sécurité matérielle et le droit au repos et aux loisirs (sic).

Une belle ambition généreuse mise en musique mais pour offrir cela il y a une condition essentielle ; qu’il y ait des recettes pour financer des dépenses qui sont devenues de plus en plus lourdes dans un monde qui grandissait et devenait concurrentiel. La France n’est plus un ilot protégé et la protection sociale pèse lord dans ses déficits budgétaires.

Les systèmes de retraite y compris les régimes complémentaires déjà imaginés et étendus après la seconde guerre mondiale se sont donc enrichis et complexifiés à l’image du monde qui bouge.

La France a opté pour le sacro-saint système de la répartition : c’est le salarié et son employeur d’aujourd’hui qui financent les retraites de leurs collègues qui partent en retraite.

Les régimes complémentaires sont plus pragmatiques avec un système qui comporte de la capitalisation qui a pour survivre a le devoir  de créer des réserves. Les actifs d'aujourd'hui épargnent en vue de leur propre retraite. C’est moins « solidaires ».

Le total des réserves des divers régimes représenterait une masse de 200 milliards d’euros qui attise la convoitise des « politiques ».

Conclusion de tout cela : un système d’une complexité extrême, d’une hétérogénéité extrême donc difficilement réformable.

Ajoutons que le système de gestion de type paritaire intouchable et que syndicats, employeurs et professions défendront contre vents et marées

Le Président MACRON a pensé qu’il pouvait s’affranchir des contraintes historiques dites poids de l’histoire et s’approprier des réserves des divers régimes pour financer les déficits cumulés des régimes généraux et spéciaux...c’était l’idée qu’il a toujours eue et qui était rappelée et incluse dans le projet de loi.

Erreur profonde d’énarque qui débouche sur une vraie crise politique.

 

UN PROJET DEVENU ILLISIBLE APRÈS SON PASSAGE DEVANT LES PARLEMENTAIRES

Le projet initial de "loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023" qui servait de camouflage au projet MACRON a abouti au texte élaboré par la Commission Mixte Paritaire Sénat/Chambre des députés qui est en ligne :

https://www.senat.fr/leg/pjl22-436.html

Le projet est devenu illisible pour le commun des mortels.

La crise actuelle est donc la logique d’un débat impossible tant le sujet est complexe. Il y avait d’autres voies pour aboutir à ce que devait être la recherche du financement de l’équilibre du régime général mais c'était par le dialogue social.

 

On a tenté de vous expliquer le pourquoi de ce qui devient un échec. Mais ce qui devient grave et inexplicable, c’est qu’un Président de la République Française se soit entêté à ce point.

 

 

 

 

 

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16 mars 2023 4 16 /03 /mars /2023 16:53
UNE CHAMBRE DES DÉPUTÉS FACE À SES DIVISIONS : UNE IMAGE DE LA FRANCE UNIE PAR SEULEMENT SON DÉSAMOUR DU CHEF DE L'ÉTAT

UNE CHAMBRE DES DÉPUTÉS FACE À SES DIVISIONS : UNE IMAGE DE LA FRANCE UNIE PAR SEULEMENT SON DÉSAMOUR DU CHEF DE L'ÉTAT

 

 

 

 

UN OBUS DE LA GROSSE BERTHA POUR ÉCRASER UNE MOUCHE

 

Nous avons déjà décortiqué le projet de loi dit "projet de loi de finances rectificative sécurité sociale pour 2023" qui cache en son sein la pseudo réforme des retraites.

https://www.olonnes.com/2023/02/retraites.une-cause-nouvelle-de-retrait-e-du-projet-de-loi.html

https://admin.over-blog.com/934384/write/187279616

 

RAPPEL SUR L'ARTICLE 49 DE LA CONSTITUTION DE 1958

Le Premier ministre, après délibération du conseil des ministres, engage devant l'Assemblée nationale la responsabilité du Gouvernement sur son programme ou éventuellement sur une déclaration de politique générale.

L'Assemblée nationale met en cause la responsabilité du Gouvernement par le vote d'une motion de censure. Une telle motion n'est recevable que si elle est signée par un dixième au moins des membres de l'Assemblée nationale. Le vote ne peut avoir lieu que quarante-huit heures après son dépôt. Seuls sont recensés les votes favorables à la motion de censure qui ne peut être adoptée qu'à la majorité des membres composant l'Assemblée. Sauf dans le cas prévu à l'alinéa ci-dessous, un député ne peut être signataire de plus de trois motions de censure au cours d'une même session ordinaire et de plus d'une au cours d'une même session extraordinaire.

Le Premier ministre peut, après délibération du conseil des ministres, engager la responsabilité du Gouvernement devant l'Assemblée nationale sur le vote d'un projet de loi de finances ou de financement de la sécurité sociale. Dans ce cas, ce projet est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent, est votée dans les conditions prévues à l'alinéa précédent. Le Premier ministre peut, en outre, recourir à cette procédure pour un autre projet ou une proposition de loi par session.

 

Le 49-3 est une procédure exceptionnelle assez peu UTILISÉE 99 fois en 64 ans avec un super utilisateur que fut Monsieur Michel ROCARD  (28 fois du 10 mai 1988 au 15 mai 1991)

C'est surtout une procédure qui est devenue classique pour forcer le représentation nationale et particulièrement la Chambre des Députés à adopter un texte important quand le pouvoir exécutif (Chef de l'État et "son" Gouvernement) ne sont pas d'accord avec le pouvoir législatif et particulièrement  lorsqu'il y a "cohabitation" ou usure du pouvoir en place.

 

49-3 ÉPREUVE DE FORCE ENTRE L'EXÉCUTIF FACE AU LÉGISLATIF DIVISÉ

Ce fameux article 49-3 a été créé pour justement éviter que l'État soit "en panne" et que l'exécutif puisse contraindre le législatif à voter son texte ...avec l'arrière pensée malsaine que les députés tiennent à leur siège et qu'ils préfèrent céder pour cela !

Le contexte actuel est favorable au chef de l'État et à son gouvernement puisqu'il n'y a pas au sein de l'Assemblée nationale de majorité d'opposition unie mais au moins 3 groupes NUPES, RASSEMBLEMENT NATIONAL et RÉPUBLICAINS donc 3 groupes et 3 politiques différentes très divergentes.

Dans ce cas de figure, c'est sûr, le chef de l'État profite du "diviser pour régner"...C'est de la politique et ce n'est pas la démocratie parlementaire à la française !

 

MAIS POURQUOI DONC, SUR CETTE RÉFORMETTE, UN TEL ENTÊTEMENT ? UNE CRISE INUTILE ET DANGEREUSE

Nous constatons simplement une situation sans pouvoir la comprendre et l'expliciter voire la justifier.

Le chef de l'État veut imposer sa énième version d'une pseudo réforme des retraites pour marquer ses quinquennats ...cela ne peut justifier qu'il mette à feu et à sang le pays. C'est la conséquence d'un système constitutionnel dévoyé et de l'irrationnalité de l'expression populaire ou de son abstentionnisme coupable. La démocratie est un système fragile.

Tout le débat public est aujourd'hui faussé et jettent dans la rue des hordes en colère non contre un texte fondamental mais remontées contre une image d'un Président dont elles contestent  la légitimité même et la manière de régner.

C'est une crise inutile qui ne doit pas ébranler notre conviction que, même si elle est fragile, la démocratie parlementaire est quand même le moins mauvais régime pour garantir les libertés individuelles.

Il faut se liguer pour stopper la fuite en avant dangereuse qui est imposée au peuple français...il faut espérer que le Chef de l'État est conscient du feu qu'il a allumé et que son devoir dans cette ridicule épreuve de force est de calmer le jeu et d'éteindre l'incendie avant qu'il devienne dévastateur. Il en a le pouvoir : dissolution de l'Assemblée ingérable, référendum (pour nous inutile pour un objet aussi futile, retrait du projet et nouveau gouvernement etc...

 

 

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13 mars 2023 1 13 /03 /mars /2023 12:00
DERRIÈRE CETTE FAÇADE LES "CONSEILLERS"AVEC LA PUBLICATION DE LEURS TRAVAUX TENTENT D'ALERTER LES FRANÇAIS

DERRIÈRE CETTE FAÇADE LES "CONSEILLERS"AVEC LA PUBLICATION DE LEURS TRAVAUX TENTENT D'ALERTER LES FRANÇAIS

 

 

 

 

L'AVERTISSEMENT DE LA COUR DES COMPTES SERT À QUELQUE CHOSE MAIS C’EST TROP PEU POUR FAIRE CHANGER LA POLITIQUE DU PRÉSIDENT MACRON

 

Certes, le travail sérieux, laborieux et trop silencieux de la Cour des Comptes est considéré, un peu à juste titre, comme inutile puisque ses recommandations le plus souvent ne sont pas suivies.Comme elle ne sanctionne pas les dérapages qu’elle relève effectivement, on peut donc souvent se demander à quoi ont pu servir ses « observations » et « rapports ».

Le titre de ces éminents serviteurs de l’État qui travaillent au sein de la Cour des Comptes est d’ailleurs celui de « conseiller » et non de juge et sanctionneur : on n'a jamais vu des comptes aller en prison !

Mais ses travaux notamment ses rapports ont le mérite d’être et donc de faire un peu réfléchir. C’est un peu comme une alarme qui, une fois qu’elle a poussé son cri, laisse les voleurs faire leur sale boulot puisque la police ne se dérangera pas.

Mais, au moins avec les rapports des Cour des Comptes, les élus et normalement les citoyens ne peuvent pas dire qu’ils ne savaient pas.

Au fil du temps, la Cour des Comptes tisse sa toile et ses compétences s’élargissent.

La Cour des comptes est ainsi le « juge » ou plutôt le sur-contrôleur des comptes publics mais il n’est pas que cela.

Elle « assiste » aussi le Parlement dans le contrôle de l’action du Gouvernement.  Cette mission, figurant dans la Constitution (article 47).

 

LE RAPPORT ANNUEL DE LA COUR DES COMPTES : ALERTE AUX DÉPENSES PUBLIQUES : LA France MAL GÉRÉE ET CELA NE VA PAS CHANGER

Ainsi son rapport 2023 qui vient de sortir était attendu après la crise sanitaire pour savoir où va la France, où va son État tentaculaire qui consomme 56 ,6% du PIB. Les dépenses excessives de l’État conduisent à la faillite du pays.

Nous nous sommes donc penchés sur ces rapports pour vous en donner la teneur et alerter les français.

L’édifice État français est très mal géré.

« Les expériences passées (révision générale des politiques publiques - RGPP, modernisation de l’action publique -MAP, action publique 2022 - AP 2022), dont la capacité à identifier et mettre en œuvre des montants conséquents d’économies s’est révélée limitée, montrent que la réussite réside dans une volonté politique forte et une adhésion collective de tous les acteurs de la dépense publique

Cette belle conclusion est sans appel :

    • Il faut que l’État dépense mieux et moins,
    • L’État ne sait pas faire des économies,
    • Sauf s’il y a une réelle volonté politique qui est loin d’être évidente la France fonce droit dans le mur !

 

LA COUR DES COMPTES INTERPELLE UNE NOUVELLE FOIS LE PRÉSIDENT MACRON : AVEC UN CONSTAT QU’IL FAUT REDRESSER LA BARRE TOUT DE SUITE

« Malgré les critiques qu’elle exprime sur les objectifs et les hypothèses du projet de loi de programmation des finances publiques, la Cour rappelle, comme elle l’a fait à plusieurs reprises, la nécessité que la France dispose d’une telle loi pour respecter ses engagements européens et crédibiliser ses objectifs de finances publiques à moyen terme

La situation actuelle des finances publiques ne permet plus de repousser à nouveau le nécessaire retour à une trajectoire soutenable et durable. »

« UN PROGRAMME DRASTIQUE POUR INFLÉCHIR LE RYTHME DES DÉPENSES SANS ATTENDRE DEMAIN »

« Il sera donc essentiel à l’avenir de faire preuve de sélectivité dans les dépenses comme dans les baisses discrétionnaires de prélèvements obligatoires, d’engager des réformes ambitieuses dans certains secteurs clés pour infléchir durablement le rythme de la dépense, sans repousser les efforts à la fin de la période de programmation, et de faire du renforcement de son efficience une priorité de premier rang. »

 

OR, LE PROGRAMME 2023/2027 PRÉSENTÉ PAR LE GOUVERNEMENT ET LE PRÉSIDENT MACRON N’EST PAS CRÉDIBLE ET INCOMPATIBLE AVEC UN REDRESSEMENT NÉCESSAIRE ET URGENT

En conséquence, compte tenu de cela et du niveau de la dette et des dépenses publiques, les risques sont identifiés :

    • les sanctions des marchés financiers dont le risque de faillite comme ce fut le cas pour la GRÈCE,
    • le Président Macron et son ministre Bruno LEMAIRE continuent leur politique de fuite en avant puisqu’ils annoncent un plan qui ne fait que  « repousser les efforts à la fin de la période de programmation » comme par hasard après 2027, fin de ce quinquennat.

Donc, le Président de la République en s’obstinant dans sa politique dépensière « quoi qu’il en coûte » laissera en 2028 et peut-être avant une France en faillite !

 

 

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12 mars 2023 7 12 /03 /mars /2023 11:39
UN PRÉSIDENT EN QUI SON PEUPLE NE CROIT PLUS

UN PRÉSIDENT EN QUI SON PEUPLE NE CROIT PLUS

 

 

 

 

DU MÉPRIS QUI GÉNÈRE DE LA HAINE

Suite de :

https://www.olonnes.com/2023/03/les-priorites-du-president-macron-ne-sont-plus-la-france-en-colere-ni-l-europe-en-crise.html

 

À la colère du peuple français visible et exprimée dans la rue, il faut ajouter celle plus sourde d’autres millions de français qui se taisent et observent la dégradation des institutions de la France : leur colère est ainsi devenue de la HAINE froide cristallisée contre un homme qu’ils viennent de mal réélire.

C’est du jamais vu dans l’histoire de France et cela, en général, se termine mal. Ce que le suffrage universel a fait dans les urnes, la rue et la souveraineté du peuple peuvent le défaire.

Tout se retourne contre un Président hautain. Il creuse jour après jour le fossé qui le sépare de son peuple.

Le fossé devient un gouffre. En 2017, le Président MACRON se présentait comme le sauveur de la France décadente. Le peuple attendait beaucoup de celui qui devait « retrouver notre esprit de conquête pour bâtir une France nouvelle ». La déception est grande et maintenant, même contenue, elle dégénère très vite en violence.

Le Mépris envers le peuple qu’il a affiché depuis son accession au pouvoir n’a fait qu’accentuer son image du leader, Président des riches, affiché :

  • Par des chiffres incompris comme les 140 milliards d’euros de bénéfices pour les entreprises au CAC 40, un compteur de la dette qui s’affole avec des taux d’intérêt qui montent et des dépenses publiques qui s’envolent. Face à ces chiffres, le français doute de la capacité de son guide qui veut toujours plus de pouvoirs et plus de dépenses mais qui ne veut pas modifier son cap et les rassurer. Il méprise. Il n'explique pas et son Gouvernement n'explique pas non plus
  • Par le souvenir du Grand Débat post Gilets Jaunes où le million de doléances qui lui furent adressées furent si vite enterrées,
  • Par le souvenir de propos présidentiels blessants vis à vis de catégories sociales comme les chômeurs, les seniors...,
  • Par le mépris vis-à-vis de la représentation nationale en abusant du 49-3 et autres procédures dites exceptionnelles étouffant le débat et la démocratie,
  • Par le mépris qui a poussé le Président d’une part, à ne pas faire campagne lors des dernières élections présidentielles, de ne pas avoir défendu son bilan de son premier mandat ni présenté un programme : circuler, votez pour moi, il n’y rien à voir ! Cela n’est pas très démocrate, c’est aussi l’expression du mépris vis-à-vis du peuple et du mépris pour le droit de vote,
  • par un exercice du pouvoir pour le pouvoir et non de l’exercice du pouvoir pour la grandeur de la France et le bonheur de son peuple,
  • Par des actes répétés dits de repentance culpabilisant son peuple et son histoire dont, à juste titre, il est fier,
  • Par des actes blessants et qui deviennent des provocations comme les voyages inutiles et coûteux alors que l’économie du pays est soutenue par la France qui travaille et abattue par des dépenses publiques exorbitantes et des réformes mal conduites,

 

  • Par un mépris affiché envers les élus locaux.

Le Président continue sa route sans rien changer méprisant le passé de la France, l’avenir du pays et les problèmes graves quotidiens et nouveaux comme ceux de la Santé, de la Sécurité, de L’Éducation, l’Énergie, le climat...

Le Président se dit porteur de messages de la France à l’étranger mais la presse étrangère elle-même ne comprend pas ce qui se passe dans cette la France déchirée que les journalistes eux-mêmes ne comprennent plus. Chaque voyage présidentiel est un échec. Un Président au Congo belge en chemise buvant une bière, c’est un échec pour certains, une déchéance de l’homme et de la fonction pour d’autres.

Ce qui se passe aujourd’hui sur les retraites qui est un problème mineur mais que l’entêtement du Président rend d’une extrême gravité. Il est symboliquement son échec total : le Président a réussi à faire qu’une réforme, nécessaire et admise dans son principe d’ailleurs par les français lors du précédent mandat devienne une source qui inonde de colère le fleuve de tous les mécontents de tous bords.

Le Président des français oublie que, depuis la lâcheté de l’abandon des valeurs qui ont fait la France, la crise sanitaire et la guerre en Ukraine le peuple et spécialement toute sa jeunesse vit dans un climat de désespérance totale. Les guerres et des idéologies destructrices sont présentes tous les instants dans tous les esprits.

Les français ont donc peur du lendemain et les médias cultivent abusivement cette situation. Cela renforce la peur qui génère la haine qu’ils vouent en si grand nombre à leur Président qui les a trompés et abandonnés.

La peur chasse la sérénité et la violence s’installe en France. Le Président veut ignorer cela.

Qui ou quel événement va lui rappeler cela avant que la situation ne dégénère ?

Nous allons vers une crise de régime en France dans un monde qui, lui-même, est en crise.

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11 mars 2023 6 11 /03 /mars /2023 16:29
LA COUR DE L'ÉLYSÉE ENCORE VIDE . LE LOCATAIRE ENCORE EN VOYAGE ?

LA COUR DE L'ÉLYSÉE ENCORE VIDE . LE LOCATAIRE ENCORE EN VOYAGE ?

 

 

 

 

LE PRÉSIDENT EN VOYAGES ET LA FRANCE EN CRISE

Il nous faut encore et toujours défendre nos institutions démocratiques encore meilleur rempart contre toutes les formes de dictature. La concentration des pouvoirs dans les mains d'un seul homme est un danger. 

Pour ceux qui l’auraient oublié la France dispose d’une ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères, Catherine COLONNA, alors que c’est le Président MACRON qui a pris sa place.

Or, le Président n’a tiré les leçons ni des élections des députés, ni celles de son voyage aux résultats catastrophiques en Algérie ni celle du peuple français en colère.

Pour la première fois, les citoyens français expriment en réponse au mépris du Président la haine qu’ils peuvent ressentir et même exprimer à l’encontre de leur Président ...Le mot est maintenant apparu et doit faire peur. Le refuge d’une partie importante du peuple dans les rangs des extrémistes est un grave danger qu’il ne faut surtout pas négliger.

Les réactions verbales d’une extrême violence de certains députés sont la triste expression de cette haine.

Ainsi, nous avons scruté les informations d’ailleurs peu nombreuses au dernier voyage du Président Macron en Afrique Centrale.

Le président est revenu à PARIS convaincu que la voix de la France peut encore porter en Afrique comme si à l’Élysée on n’entend pas les slogans africains haineux qui pullulent contre la France.

« Moi, je ne donne pas de leçon de démocratie aux Africains. » comme si le sang, la sueur et les larmes versées par la France n’avaient pas ouvert l’Afrique au monde. Culpabiliser un peuple dans un climat de crise mondiale et nationale est une erreur impardonnable pour nombre de français.

Désireux d'instaurer une nouvelle relation d'égal à égal avec les pays africains, le Président MACRON  pense ainsi  se débarrasser de l'image d'arrogance associée à la France alors qu’agissant comme il le fait il humilie son pays. Il oublie que le coq gaulois n’aime pas qu’on crache sur sa fierté et sa générosité.

Ceci confirme ce que nous écrivions sur le précédent voyage en Algérie :

https://www.olonnes.com/2022/08/le-voyage-inutile-du-president-macron-en-algerie.html

À cela, ajoutons la fuite du chef de l’État en Espagne le 19 janvier 2023 entouré de 11 ministres quand la France commençait le même jour son périple de manifestations contre le projet RETRAITES. Cette escapade aux frais de la princesse a choqué les français à juste titre.

Pour la première fois, les citoyens français expriment donc leur haine en réponse au mépris du Président qu’ils peuvent ressentir et qui est même exprimée à l’encontre de leur Président.

Le mot est maintenant apparu et lâché. Il doit faire peur. Le refuge d’une partie importante du peuple dans les rangs des extrémistes est un grave danger qu’il ne faut surtout pas négliger.

Les réactions verbales d’une extrême violence de certains députés sont l’expression du passage de la contestation à celui de la haine.

Ces mécontents majoritaires de tous bords dans l’opinion publique demandent au Président de mettre son intelligence et sa fonction au service de son pays et de cesser de papillonner d’un sujet à l’autre, de voyager pour le plaisir et de concentrer toujours les pouvoirs sur sa personne avec les risques que cela fait encourir au Pays.

Tout cela ternit, comme s’il en était besoin encore plus, l’image du Président MACRON.

Ces voyages sont inopportuns et contre-productifs tant en politique intérieure que sur le plan de la politique extérieure.

Il n’a même pas attendu que la bave de la haine de certains dirigeants de pays africains à l’égard de la France soit sèche pour retourner en Afrique.

Plus d’un million de français dans les rues d’un pays composé de citoyens viscéralement désunis entre eux mais qui se retrouvent maintenant unis par leurs griefs à l’encontre de leur Président.

La France demande au Président qu’il écoute et s’occupe des français en priorité et de l’Europe où la guerre, la décadence et la pauvreté s’installent.

 

À SUIVRE :

LES RAISINS DE LA COLÈRE DU PEUPLE DEVIENNENT LES RAISONS DE LA HAINE

 

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1 mars 2023 3 01 /03 /mars /2023 18:42
CELA PART DANS TOUS LES SENS : LE TOURBILLON ÉLYSÉEN

CELA PART DANS TOUS LES SENS : LE TOURBILLON ÉLYSÉEN

 

 

 

L'ÉLYSÉE PRIS À NOUVEAU DANS UN MOUVEMENT BROWNIEN

Le mouvement brownien :  c'est un  mouvement désordonné des très petites particules dans les systèmes liquides ou gazeux.

 

LE MOUVEMENT BROWNIEN À L’ÉLYSÉE : APRÈS SARKOZY, MACRON

Donc, dans la nature comme dans l’action de celui qui est à la tête d’un pays, il y a parfois une agitation inutile, incontrôlé et incontrôlable comme dans le mouvement brownien,

C’est le Président Nicolas SARKOZY qui a permis aux observateurs de faire le rapprochement entre le mouvement brownien et l’agitation désordonnée qui peut surgir parfois à la tête de l’institution de la Présidence de la République.

Comme l’écrivait un chroniqueur de l’époque : Nicolas Sarkozy, Président de la République (2007-2012), fut élu sur le thème de la rupture et du volontarisme, il fut élu sur l'authenticité que les Français accordèrent à sa démarche. Sa campagne fut un modèle de démagogie au sens classique du terme, surpassant celle de Jacques Chirac en 1995. Chacun reçut une flatterie de la part du candidat, flatterie qui portait effectivement sur ce que chaque groupe social avait besoin d'entendre.

Pourtant, de nombreux thèmes qu’il entonna auraient dû alerter les Français, parce qu'ils étaient parfaitement éculés. La « rupture » était une sorte de recyclage de la démagogie mitterrandienne de la « rupture avec le capitalisme ». C'était une « rupture » qui recyclait l'utopie révolutionnaire dans la multiplication des réformes. En réalité, et en dehors de sa stratégie personnelle d'accession au pouvoir, Nicolas Sarkozy n'avait guère d'idées politiques pour la France !

 

AVEC EMMANUEL MACRON, ON RECOMMENCE

Avec le recul, nous nous apercevons que nous revivons un copier-coller de cette triste histoire et une nouvelle grande déception du peuple français.

Avec le peuple manifestant dont la colère est canalisée par des syndicats qui évitent les débordements d’une rue pleine de mécontents, nous subissons, ne sachant plus où nous mène un Président hors sol mais s’agitant.

De l’agriculture, à l’Afrique en passant par la réformette des retraites, le Président Macron nous affole et nous intrigue. Il fait bien  de sa Présidence une illustration quasi exemplaire de ce concept mathématique nommé le « mouvement brownien ».

Il passe, omniscient, touche à tout, courant d’un sujet à l’autre comme si tout sujet abordé le lassait très rapidement et était abandonné.

Il court toujours très vite comme s’il fallait sans cesse passer à un autre sujet qui sera plus au goût du jour que le précédent : l’Europe, les vaccins, l’Ukraine, le travail, les minorités sexuelles, l’immigration, le pouvoir d’achat, la sécheresse et le changement climatique, l’armée sans munitions, des réacteurs nucléaires hypothétiques...tout y passe défile et lasse,

C’est une démarche à l’image du dossier et du projet maintenant écrit sur la réformette des retraites : une copie nécessaire mais bâclée, non structurée qui réussit quand même à réunir une majorité de français contre elle.

 

UN GUIDE SANS BOUSSOLE, SANS CARTE, SANS GPS QUI POURSUIT SON CHEMIN EN COURANT SANS VOIR QU’IL A PERDU EN ROUTE SES COMPAGNONS DE ROUTE

Le citoyen français est donc perdu puisque son guide suprême n’a pas de boussole ni de carte et qu’il ne sait même plus pourquoi et avec qui il court et où il va.

Pourtant le beau pays qu’est la France peut mieux faire, beaucoup mieux faire : comment sortir de l'ornière ?

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26 février 2023 7 26 /02 /février /2023 22:22
LE RÉGIME PARLEMENTAIRE FRANÇAIS PLIE MAIS NE ROMPT PAS

 

 

 

UNE ALERTE : L'EXÉCUTIF A TROP ABUSÉ DU 49-3 ET MAINTENANT AVEC LE RECOURS AU  47-1 Il TENTE DE FAIRE PASSER EN FORCE SON PROJET SUR LES RETRAITES

Il TUE LE DÉBAT ET LA DÉMOCRATIE PARLEMENTAIRE

 

Notre labeur d’Association Citoyenne nous conduit à tenter d’apporter une information éclairante  aussi objective que possible à nos sympathiques lecteurs sur le fonctionnement de nos institutions, d’où l’exercice qui suit...

 

LES TROIS POUVOIRS

Au sommet de l’État il y a une répartition assez précise des 3 pouvoirs

Le pouvoir exécutif avec à sa tête le Chef de l’État mais qui nomme le Gouvernement

Le pouvoir législatif dévolue au Parlement composé de la Chambre des Députés et du Sénat.

Le pouvoir judiciaire indépendant, en théorie.

La logique veut que ces pouvoirs soient « indépendants » dans le cadre de l’interdépendance et du devoir de collaboration des 3 pouvoirs indépendants mais coopérants.

Intéressons-nous donc au « partage » essentiel théorique et réel écrit dans la Constitution du pouvoir entre le Chef de l’État (exécutif) et le pouvoir législatif : le Gouvernement étant, en théorie, la charnière entre les deux pouvoirs.

PRÉÉMINENCE, INDUBITABLE DANS LES FAITS, DU POUVOIR EXÉCUTIF REPRÉSENTÉ PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE AVEC LE RISQUE D’UN BLOCAGE INSTITUTIONNEL SI...

La Constitution dit (article 8) que c’est le Président de la République qui nomme le Premier Ministre et (article 12) et qu’il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement.

Dans une institution celui qui nomme le responsable et celui qui le « vire » est en principe le Chef. Ceci est conforté dans les faits.

Ainsi le Président de la République est le Chef réel et suprême de l’exécutif.

Ceci est confirmé par cette petite phrase de l’article 9 de la Constitution : « Le Président de la République préside le conseil des ministres. »

Le gouvernement en est réduit à être « le gouvernement du Président de la République » et son chef le Premier Ministre n’est qu’un valet du Roi, responsable de la gestion d’une pléthore de ministres et sous-ministres.

Et le ou la Premier Ministre va chercher ses ordres à l’Élysée.

Par contre, s’il y a problème, c’est lui qui prend les coups alors qu’il n’a que les miettes de pouvoir donc de responsabilité que lui laisse le Président de la République.

Mais l’ambiguïté demeure parce que l'article 20 de la Constitution mentionne que c'est bien le Premier Ministre qui « détermine et dirige la politique de la Nation ». Ainsi, il y eut la « cohabitation » de 1986 MITTERAND, Président et CHIRAC, Premier Ministre, où le pouvoir fut dilué entre le Parlement, le Président de la République et le Gouvernement mais le régime constitutionnel a fonctionné.
C’était et c’est aujourd’hui à nouveau le retour à la case du régime parlementaire avec un Président "minoritaire" au Parlement.
LE POUVOIR LÉGISLATIF PEUT REPRENDRE LE POUVOIR : C’EST LE RETOUR À LA DÉMOCRATIE PARLEMENTAIRE
ARRÊTONS D’AFFAIBLIR LE PARLEMENT
Le pouvoir de faire la loi reste aux représentants du peuple souverain : le Parlement. L’article 24 de la Constitution est clair : « Le Parlement vote la loi. Il contrôle l'action du Gouvernement. Il évalue les politiques publiques. Il comprend l'Assemblée nationale et le Sénat. ». Le peuple français en a décidé ainsi aux dernières élections des députés en 2022.
Le Parlement peut ainsi bloquer toute initiative proposée par le Président de la République.
Effectivement, l’Assemblé Nationale a démontré sur le projet de loi incluant la réforme des retraites qu’elle pouvait dire NON...et contre ce NON...le Président de la République et son Gouvernement ne peuvent qu’utiliser les outils de l’appel au peuple en prononçant la dissolution de l’Assemblée Nationale ou des subterfuges comme le recours aux articles 47 et 49 dont le célèbre 49-3 fort utilisé pour museler le Parlement.

Les scènes que nous avons vécues à l’Assemblée Nationale lors du non-débat sur le projet de loi rectificative du financement de la Sécurité sociale 2023 intégrant la réforme des retraites déjà peuvent affaiblir le Parlement.

Dans cette période de crise entre l’exécutif et le législatif le député socialiste Guillaume GAROT vient de déclarer « Il y a urgence à arrêter d'affaiblir le Parlement ».
En effet, affaiblir le Parlement, c’est aller contre la volonté du peuple donc tourner le dos à la démocratie et ouvrir une crise.  Nous espérons vivre sereinement une cohabitation et ne pas avoir à subir une crise institutionnelle surtout pour un projet de loi qui peut et doit être retiré et ainsi revenir aux débats au Parlement dans la sérénité retrouvée. Ce n'est pas à la RUE qu'il appartient de se substituer au Parlement.
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