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6 mars 2024 3 06 /03 /mars /2024 19:48
LA COUR DES COMPTES LÈVE LE DOUTE SUR UN SCANDALE

LA COUR DES COMPTES LÈVE LE DOUTE SUR UN SCANDALE

 

 

 

UN SCANDALE DANS LES « SERVICES » DU MINISTRE DE L’INTÉRIEUR : UN COMITÉ FANTÔME DIT SECRÉTARIAT INTERMINISTÉRIEL DE LA PRÉVENTION DE LA DÉLINQUANCE ET DE LA RADICALISATION SG-CIPDR

 

CRÉÉ EN 2006, CERTAINEMENT JAMAIS CONTRÔLÉ, LIÉ AU SCANDALE MARYLÈNE SCHIAPPA

Voir notre parution

https://www.olonnes.com/2023/07/fonds-marianne-le-fiasco-de-marlene-schiappa-rejaillit-sur-le-president-macron-et-sur-la-premiere-ministre.html

 

La Cour des Comptes...nous dévoile ...

Voir

https://www.ccomptes.fr/fr/documents/68733

avec ses termes feutrés, la Cour,vient donc de diffuser ses observations sur les dysfonctionnements d’une structure rattachée au ministère de l’intérieur, le secrétariat général du comité interministériel de la prévention de la délinquance et de la radicalisation (SG-CIPDR).

Cet organisme fantôme ne rend des comptes à personne. Elle a un budget 2022 quand même de 75 millions d’euros qui est « géré » par une équipe d’une soixantaine de salariés dont le mode de recrutement et le statut échappent aux règles de la fonction publique.

Pour nous, c’est un scandale inquiétant avec détournement de fonds publics d'une institution qui a pour mission la prévention de la délinquance !

Ce qu’il y a d’extraordinaire c’est que cette institution clandestine qui est cependant fondée par un décret qui date de 2006 est rattachée au ministère de l’intérieur, sous le vocable de « secrétariat général du comité interministériel de la prévention de la délinquance et de la radicalisation (SG-CIPDR) »

Cette structure de présumés délinquants n’a pu ignorer le scandale du fonds MARIANNE. Elle a dû accepter le détournement de son budget chargée de la délinquance au niveau interministériel pour l’opération de communication de Marlène SCHIAPPA L’affaire est à l’instruction au PNF. Sortira-t-elle un jour ?

C’est à la lecture des recommandations des Sages de la Cour des Comptes (voir ci-dessous) que vous pourrez juger par vous-même du laxisme étrange de l’État qui a laissé régner l'illégalité des années durant dans une institution « rattachée » au Ministère de l’Intérieur !

Il faut se demander à quoi servait cette structure.

 

LE SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DU COMITÉ INTERMINISTÉRIEL DE LA PRÉVENTION DE LA DÉLINQUANCE ET DE LA RADICALISATION

 

RECOMMANDATIONS DE LA COUR DES COMPTES

 

Recommandation n° 1.

(secrétaire général du ministère de l’intérieur) : mettre en place une gestion des postes et des effectifs s’appuyant sur un schéma d’emploi adapté aux orientations données à l’organisation

 

Recommandation n°2.

(secrétaire général du CIPDR) : réaliser le rapport annuel au Parlement, conformément au décret du 17 janvier 2006

 

Recommandation n° 3.

(secrétaire général du ministère de l’intérieur) : actualiser le décret n°2019-1259 du 28 novembre 2019 en fixant le nouveau périmètre d’intervention du fonds interministériel, au-delà de la seule prévention de la délinquance

 

Recommandation n° 4.

 

(secrétaire général du ministère de l’intérieur, secrétaire général du CIPDR) : diffuser dès le mois de décembre la circulaire annuelle sur le FIPD afin d’améliorer les conditions d’exécution des crédits

 

Recommandation n° 5.

(secrétaire général du CIPDR) : clarifier la répartition des financements entre crédits nationaux et déconcentrés du FIPD, notamment dans le champ de la lutte contre les dérives sectaires, et ne financer sur crédits nationaux que des projets à vocation nationale

 

Recommandation n° 6.

(Ministère de l’intérieur, secrétaire général du CIPDR) : mettre en place une organisation garantissant le strict respect des règles de gestion des crédits centraux du FIPD

 

 

Par ailleurs, dans le référé adressé à la Première ministre le 22 décembre 2023, la Cour a formulé les recommandations suivantes :

 

Recommandation n° 1

(Première ministre) : réunir régulièrement les enceintes interministérielles chargées de définir, impulser et coordonner les politiques de prévention contre la délinquance et la radicalisation.

 

Recommandation n° 2 (Première ministre) : doter le secrétariat général du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation d’un statut juridique solide et de missions clarifiées ; à cette occasion, préciser les relations de la Miviludes avec la structure.

 

Recommandation n° 3 (ministère de l’intérieur, secrétaire général du CIPDR) : mettre en place une organisation garantissant le strict respect des règles de gestion des crédits centraux du FIPD.

 

 

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3 février 2024 6 03 /02 /février /2024 15:11
SÉNAT, COUR DES COMPTES...UNIS ET DÉMUNIS CONTRE LA CORRUPTION ET POUR LA TRANPARENCE DE LA VIE PUBLIQUE

SÉNAT, COUR DES COMPTES...UNIS ET DÉMUNIS CONTRE LA CORRUPTION ET POUR LA TRANPARENCE DE LA VIE PUBLIQUE

 

 

 

 

QUI OSE ENCORE PARLER DE TRANSPARENCE DE LA VIE PUBLIQUE ?

 

VILLE DE PARIS : UNE GESTION VRAIMENT OPAQUE

Dans une collectivité territoriale ce sont les charges de personnel ce qui pèsent budgétairement le plus avec environ 50 % des charges de fonctionnement

 

VILLE DE PARIS : PERSONNEL FONCTIONNAIRES ET CONTRACTUELS

Paris affiche officiellement 52 000 fonctionnaires sans compter les salariés « non déclarés » dans les nombreuses « annexes » de la Ville de Paris.

Ni la Cour des Comptes ni le Gouvernement n’ont pu obtenir un décompte exact.

Ainsi, lors d’un débat de 2022, il fut annoncé que les 6 000 salariés « du Centre d’Action Sociale » n’étaient pas inclus dans le décompte officiel du budget de la Ville de Paris.

En plus, la ville de Paris n’a pas besoin la police municipale car elle peut s’appuyer pour le maintien de l’ordre et la circulation sur que la Préfecture de Police.

Combien de salariés au service de la Ville de PARIS ...100 000 ? Qui répondra ?

 

TEMPS EFFECTIF DE TRAVAIL AUSSI DIFFUS QUE LE NOMBRE DE SALARIÉS

De plus; le temps de travail des fonctionnaires est toujours inférieur à celui des salariés du secteur privé.

Ce qui est certain c’est que le fonctionnaire de la Ville de Paris fait en moyenne moins que les 35 heures hebdomadaires qu’il est censé devoir effectuer et que malgré le scandale dénoncé publiquement, rien ne change/

Donc un beau désordre incontrôlable pour une ville dont le budget est d’environ 12 milliards d’euros ! et dont les frais de personnel (officiel) doivent atteindre les 3 milliards d'euros.

 

 

LES CABINETS DE CONSEIL AU-DESSUS DES LOIS

 

Le site du Sénat « Public SÉNAT » publicsenat.fr a mis en ligne ce jour un article :

https://www.publicsenat.fr/actualites/politique/cabinets-de-conseil-colere-au-senat-apres-ladoption-dun-texte-denature-a-lassemblee?_ope=eyJndWlkIjoiMjQ4OWNhYTIzZjA5OGZkMDZjNGE3YzE0ZDk5N2Q3NzAifQ%3D%3D

Dans cet article, il fait part de la colère du Sénat qui avait fait une "enquête" assez retentissante sur l’utilisation abusive des Cabinets de Conseil au niveau du Gouvernement et d’Administration.

Souvenons-nous du scandale du Cabinet Mc KINSEY.

Cette enquête du Sénat fut reprise largement par les médias.

Elle fut suivie d’une proposition de loi adoptée par le Sénat qui visait à encadrer une pratique jugée nécessaire mais dévoyée. (2022) "Usus et non Abusus"

Cette proposition de loi vient d’être débattue à l’Assemblée Nationale et ce débat a abouti à des modifications essentielles qui font dire aux sénateurs : « notre proposition a été détricotée ».

Ainsi, d’une part, la navette Sénat, Chambre des Députés s’éternise et d’autre part, l’Assemblée Nationale vide le texte de ses objectifs...ainsi va la démocratie sous régime Macronien !

Il faut espérer que la commission mixte Sénat Assemblée va permettre, dans de brefs délais, de redonner au texte originel toute sa rigueur et son pragmatisme.

S’il en était autrement, nous devrions crier haut et fort que les députés sans aucune honte consacrent le droit donné au Chef de l’État et au Gouvernement de faire n’importe quoi et n'importe comment non seulement avec l’argent public mais aussi de consacrer un système qui dévoie le mode opératoire pour légiférer et pire permet transférer à des Cabinets une part du pouvoir législatif.

Rappelons aussi les alertes de la Cour des Comptes

"https://www.ccomptes.fr/fr/documents/65428"

LE RECOURS PAR L’ÉTAT AUX PRESTATIONS INTELLECTUELLES DE CABINETS DE CONSEIL !
 
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30 novembre 2023 4 30 /11 /novembre /2023 20:15
DERRIÈRE CETTE FAÇADE IL FAUDRA AUSSI FAIRE LE MÉNAGE

DERRIÈRE CETTE FAÇADE IL FAUDRA AUSSI FAIRE LE MÉNAGE

 

 

 

 

 

 

LA COUR DE JUSTICE DE LA RÉPUBLIQUE, LA CJR, UNE JURIDICTION RIDICULISÉE EN SURSIS

 

L’habitude dans un procès « classique » c’est qu’il y a principalement deux groupes de « parties » d’une part,  les demandeurs et d’autre part, les défendeurs et un peu, à la marge, fréquemment les parties civiles. Le demandeur est parfois l’État ou ceux magistrats qui sont là pour représenter la loi.

Le jugement rendu ce jour fera donc qu’il n'y aura que des perdants. Ce n’est pas un hasard si le symbole de la Justice est une balance un plateau monte l’autre descend. Un gagne, l’autre perd. Et dans ce que nous avons vécu avec ce procès, il n'y a eu que des demandeurs qui voulaient la tête de leur chef.

Dans ce dossier que nous appellerons DUPOND MORETTI, il faut donner des précisions sur cette juridiction d’exception le CJR déjà par sa composition :  3 magistrats professionnels 6 députés et 6 sénateurs !

Autre fait exceptionnel, c’est une juridiction qui a eu pour compétence de traiter les affaires concernant les membres du gouvernement présumés avoir commis des actes délictueux ou criminels dans l’exercice de leurs fonctions. DUPOND MORETTI est le dixième membre du Gouvernement a être traduit devant cette juridiction qui ne sert vraiment donc pas à grand-chose malgré le fait qu’elle puisse être saisie par toute personne qui s’estime lésée par un crime ou un délit imputé à un membre du gouvernement dans l’exercice de ses fonctions.

 

Créée en 1993 la Cour de justice de la République (CJR) est mentionnée aux articles 68-1 et 68-2 dans le titre X de la Constitution (De la responsabilité pénale des membres du gouvernement). Ceci pourrait faire croire que c’est une juridiction sérieuse à compétence plutôt pénale.

Sa création en 1993 avait pour objectif de réconcilier l’opinion publique avec ses responsables politiques ! L’affaire DUPOND MORETTI atteste que l’objectif assigné à cette Juridiction n’aura pas été atteint.

Sa suppression a été plusieurs fois envisagée : promesses de François Hollande et d’Emmanuel MACRON.

 

LA COUR DE  JUSTICE DE LA  RÉPUBLIQUE : UN PROCÈS DE TROP ?

Cette juridiction a montré ses extrêmes limites. Pour nous, nous avons assisté à une parodie de Justice et c’est ce qui nous permet de dite ce jour du rendu de la décision il n’y a que des perdants dans cette sombre histoire de barbouzes comme cela a été dit !

Rappelons qu’à notre connaissance le seul grief retenu à l’encontre du Ministre pour fonder la compétence de la CJR est le délit de prise illégale d’intérêts pour avoir utilisé ses fonction pour régler des comptes avec des magistrats avec lesquels il avait ferraillé dans des affaires comme celle des fadettes.

Il faut préciser que la CJR s'assimile à une juridiction pénale et qu'ainsi en droit français la jurisprudence en l'espèce est par principe favorable à l'accusé qui est d'une part présumé innocent et pour qu'un manquement puisse lui être reproché il faut qu'il y ait une intention avérée de sa part de "fauter". La faute est une action interdite par la loi pénale. Lorsque l'action a volontairement eu lieu de manière illicite, on parle de faute intentionnelle. « Il n'y a pas de crime ou de délit sans intention de le commettre » (article 121-3 du code pénal). Les accusateurs du Ministre et les juges instructeurs ont donc été pour le moins trés légers dans leurs accusations à l'encontre du Ministre et dans la recherche de preuves de l'intention délictuelle du Ministre en matière de prise illégale d'intérêts.

Rappelons les textes sur la prise illégale d'intérêts 

Article 432-12 du Code Pénal

Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public  ou par une personne investie d'un mandat électif public, de prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt de nature à compromettre son impartialité, son indépendance ou son objectivité dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l'acte, en tout ou partie, la charge d'assurer la surveillance, l'administration, la liquidation ou le paiement, est puni de cinq ans d'emprisonnement et d'une amende de 500 000 €, dont le montant peut être porté au double du produit tiré de l'infraction.

Constitue une prise illégale d'intérêts punie des peines prévues à l'article 32432-12 le fait, par un magistrat ou toute personne exerçant des fonctions juridictionnelles, de prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, dans une entreprise ou dans une opération à l'égard de laquelle elle a la charge de prendre une décision judiciaire ou juridictionnelle, un intérêt de nature à influencer, au moment de sa décision, l'exercice indépendant, impartial et objectif de sa fonction.

Est puni de deux ans d'emprisonnement et d'une amende de 200 000 €, dont le montant peut être porté au double du produit tiré de l'infraction, le fait par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public ou investie d'un mandat électif public ou exerçant les fonctions de représentant, administrateur ou agent de l'Etat, des collectivités territoriales, des établissements publics, des sociétés d'économie mixte d'intérêt national chargées d'une mission de service public et des sociétés d'économie mixte locales ou par toute personne agissant pour le compte de l'une de celles susmentionnées de procurer ou de tenter de procurer à autrui un avantage injustifié par un acte contraire aux dispositions législatives ou réglementaires ayant pour objet de garantir la liberté d'accès et l'égalité des candidats dans les marchés publics et les contrats de concession

La décision de ce jour ridiculise :

  • Un Ministre en exercice depuis 3 ans... quelle crédibilité accordée maintenant à l’Institution ?
  • La Justice en France ...le Ministre de la Justice Garde des Sceaux sur le banc des accusés...du jamais vu !
  • Les Syndicats de Magistrats qui siègent dans les instances chargées de défendre leurs pairs et ...le Service public de la Justice se transforment en accusateurs sans preuves et harceleurs de leur Ministre...c'est vrai qu'ils ont déjà été coupables du mur des cons ....affaire qui n'a eu aucune suite disciplinaire !
  • Les juridictions d’exception qui ont travaillé 3 ans à essayer de fonder un grief contre leur institution pour réussir à constater dans leur jugement qu’il n’y avait aucun fondement à des accusations portées par des magistrats de haut rang contre leur Ministre ! Quelle faillite !

 

Nous ne pouvons pas non plus adhérer aux déclarations trop triomphales des avocats qui ont défendu le Ministre et qui ont osé dire que ce jugement est « la victoire du droit et de la présomption d’innocence », après 3 ans d’investigations « Justice a été rendue et le droit et la Justice ont triomphé »  et termine ainsi « le dossier ne permettait pas des poursuites pénales »...alors pourquoi ce procès

Ce procès n’est donc que celui d’une certaine Justice malade des ambitions de certains magistrats ...c'est au moins l’échec du pouvoir politique des magistrats ....mais alors c’est bien tout le système judiciaire français à sa tête qui doit être revu pour permettre aux 9 000 magistrats en fonction qui ne demandent que le droit et les moyen de dire sereinement la Justice.

Sauvegardons la présomption d'innocence, la primauté du droit, le travail des personnels servant la Service public de la Justice et réconcilions les justiciables (nous tous) et la JUSTICE en France.

 

 

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16 novembre 2023 4 16 /11 /novembre /2023 10:17
LA JUSTICE TORDUE FACE À ELLE-MÊME
LA JUSTICE TORDUE FACE À ELLE-MÊME

LA JUSTICE TORDUE FACE À ELLE-MÊME

Mise à jour 2023 11 16 : LE PARQUET DE LA CJR A LIMITÉ SES RÉQUISITIONS CONTRE LE MINISTRE ACCUSÉ À 1 AN DE PRISON !

Le problème n'est pas là : est-il coupable d'une faute ou pas coupable ? Y a-t-il ou non des preuves solides de  "prise illégale d'intérêts" à l'encontre de l'accusé ?

La composition de la Cour de Justice de la République mise en cause : ce n'est pas parce qu'on leur a prêté et fait endosser une robe de magistrat que les 6 députés et sénateurs peuvent se considérer "magistrat"...l'habit ne fait pas le moine ! "

 

 

LE MALADE : LA JUSTICE

 

DÉNONÇONS QUELQUES MAGISTRATS PÉTRIS D’AMBITIONS QUI ENTACHENT LA RÉPUTATION NON SEULEMENT DES 9000 MAGISTRATS EN EXERCICE MAIS AUSSI L’INSTITUTION « JUSTICE » QU’ÉRIC DUPOND-MORETTI  TENTAIT DEPUIS 3 ANS DE RÉCONCILIER AVEC NOUS TOUS LES JUSTICIABLES

 

Deux procès se sont télescopés et nous regrettons de ne pouvoir collecter plus d’informations précises et fiables sur ce qui s’est dit dans les prétoires comme celui de la Cour de Justice de la République au procès Éric DUPOND-MORETTI et celui moins médiatique de François BAYROU.

Pour l’affaire DUPOND-MORETTI une chose est sûre : on ne peut pas laisser quelques magistrats se croire au-dessus de la loi et donner libre cours à leur hubris. Ce qui se passait au niveau du PNF « sont des fautes professionnelles inexcusables» et non des « Maladresses » qui auraient dû être transmises aux instances disciplinaires.

En réalité, le corporatisme au sein de la magistrature (voir affaire OUTREAU) fait que ce sont des affaires graves qu’on traite entre copains et qu’on étouffe ...jusqu’au jour où un mauvais copain nommé AMAR lâche « le morceau » et cette faillite de la Justice fuit dans la presse et dans le public.

Maintenant, 3 ans après, devant la Cour, devant la France l’accusation n’a pas convaincu du bienfondé du dossier de prise illégale d’intérêts de celui qui est devenu Ministre de la Justice et la question est posée : que se passait-il donc au sein du PNF (Parquet National FINANCIER ) ?

Des négligentes et abus de procédures sont dénoncés. Les fautes relevées ne vont-elles pas blanchir le présumé coupable (de quoi ?) devenu Ministre de la Justice et attaqué par deux syndicats de la magistrature intouchables ?

Un témoin nommé Peimane Ghaleh-Marzban a tenté devant la Cour de justifier l’injustifiable. Malgré son vocabulaire extra- terrestre. Il n’a convaincu personne !

Celui-ci avait  servi la ministre Nicole BELLOUBET au poste de directeur des services judiciaires poste clef du Ministère ...mais le grain de sable est là pour arrêter la machine à camoufler la vérité...il se nomme juge AMAR. Il dévoile à la presse au "Point"ce qu’il a vécu au PNF : procédures tordues, harcèlement, camouflage de la réalité, pression de l’exécutif !

Le procès DUPOND-MORETTI est exemplaire : une juridiction d’exception, des magistrats pas clairs qui s’acharnent à faire tomber une personnalité qui les gêne. Cela aboutit à un procès honteux, ridicule qui déshonore la Justice.

Les méthodes à la limite de la barbouzerie employées par certains magistrats dans l’affaire « Sarkozy-Bismuth » témoignent de la faillite morale du PNF. 

Une illustration déjà trop vite oubliée et qui date de 2020 ...la mise en cause du PNF a réveillé le Parlement sur l’indépendance de la Justice et le PNF et ce fut l’enquête sur l’indépendance de la justice où la Procureure aujourd'hui retraitée Éliane HOULETTE  sous serment a menti à le Représentation Nationale.

Pendant 3 ans des magistrats ont donc ainsi « travaillé » pour tenter en vain de recueillir par tous moyens y compris les moyens illégaux des preuves pour étayer une accusation contre celui qui est devenue leur ministre !

 

LE DOSSIER BAYROU ...DES MAGISTRATS OBLIGÉS DE JUGER !

Dans ce dossier, on rentre dans la Justice plus classique : une quasi affaire de droit commun sauf qu’au banc des accusés il y a un homme politique soutien du Président de la Républiques et qui sait beaucoup de choses.

François BAYROU sur le banc des accusés présumés coupables rejoint donc les SARKOZY, FILLON, DUPOND-MORETTI .

La nomination de François BAYROU, cadeau empoisonné et du Président Macron, comme commissaire au Plan (institution qui n'existe plus depuis des années) ne nous incite pas à lui rendre hommage.

Nous n’avons donc pas de sympathie particulière pour François BAYROU mais ce que nous apprenons sur le procès à charge qui lui est fait pour des formes d’emplois fictifs de salariés « assistants de parlementaires » de son parti en perte de vitesse est une honte.

Les procureures du Parquet du Tribunal Correctionnel de Paris n’ont même pas caché leur embarras face à ce délinquant accusé d’avoir détourné des fonds « publics » et ne savent pas caractériser le délit reproché fait à l’accusé ?

Ils reconnaissent qu’il n’y a pas de faute intentionnelle de l’accusé traité cependant de chef de bande pour détourner des fonds au profit d’un parti politique en péril !

Il y a peut-être faute mais ce n'est pas un bandit !

Mais jugeons alors l’embarras de ces magistrats aux ordres (carrière oblige) qui doivent d’une part juger, décider, sanctionner  et d’autre part, justifier leurs travaux et leurs décisions et éventuellement savoir reconnaitre que « dans le doute, je déboute » et que  «  le doute profite à l’accusé » même si la constitution et la Déclaration des droits de l'homme confirment  ces dictons  ...même s’ils sont aux ordres encadrés par des syndiqués qui font la loi au sein de la Chancellerie du Ministère de la Justice !

Avec le procès BAYROU, c’est tout le fonctionnement interne de la Justice en France qui est en procès : avancements, piston, honneurs...

Comment faire pour condamner François BAYROU et sa dizaine de compagnons de route de l’UDF et du MODEM ?

Ah ! si seulement au lieu d’avoir devant eux François BAYROU ces pauvres magistrats avaient un multirécidiviste immigré en situation irrégulière...

Ce serait tellement plus facile de le condamner symboliquement avec quelque mois de prison et avec sursis .

La défense de François  BAYROU va âtre forte et nous verrons comment le Tribunal va se sortir de l’ornière dans laquelle il s’est fourré.

 

Le plus important demeure cependant de savoir comment la Justice et le Gouvernement tireront les conclusions de ces dysfonctionnements de la Justice...en créant une commission ?

 

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20 octobre 2023 5 20 /10 /octobre /2023 11:00
LE DROIT DE VOTE LIBRE : L'EXPRESSION DE LA DÉMOCRATIE

LE DROIT DE VOTE LIBRE : L'EXPRESSION DE LA DÉMOCRATIE

 

 

LA DÉMOCRATIE EN GRAND DANGER EN CE MONDE

 

Nous revenons sur une publication récente intitulée « La démocratie est en danger » de notre prophète et conseiller des Grands de ce monde, Jacques ATTALI, sur un sujet qui nous concerne tous : le devenir de la démocratie dans le monde. C’est un constat et une alerte.

« Beaucoup de signaux faibles donnent le sentiment que la démocratie est partout en danger ».  

 

DÉMOCRATIE UN « MOT MAUDIT » EN 2023...ET DÉMOCRATIE POPULAIRE A ÉTÉ SYNONYME DE DICTATURE

Jacques ATTALI n’y va pas été par quatre chemins dans sa parution. Il constate, comme nous tous, le recul du nombre de pays dits démocratiques et qui le sont effectivement.

Vladimir POUTINE, comme auparavant Iossif Vissarionovitch Djougachvili, dit Joseph Staline, rit quand il parle de la démocratie et de ses faiblesses congénitales. Les pays démocratiques sont des proies faciles pour les idéologues apprentis dictateurs qui, pour le bien du peuple, ont pratiqué le massacre de populations comme en leur temps Mao en Chine, POL POT au Cambodge...le massacre de populations au nom d’idéologies qui font faillite mais qui font couler beaucoup de sang.

Nous sommes d’ailleurs étonnés que, dans ses exemples, notre penseur omette la décadence de la démocratie dans son pays, la France.

Citons notre penseur parfois excessif dans ses jugements :

Dans de nombreux pays africains, le mot « démocratie » est devenu synonyme de « colonialisme » et bien des pays qui se prétendent en être, comme la République démocratique du Congo, ne sont que des dictatures corrompues.

En Asie, très peu de pays en revendiquent même les règles formelles, et quand ils le font, comme en Inde, cela ne les empêche pas de maintenir un impitoyable système de castes, et d’entretenir une guerre civile de plus en plus explicite entre les principales communautés religieuses.

Aux États-Unis, pour la deuxième fois depuis sa création, ce pays est au bord de la guerre civile, et s’apprête, si l’on en croit les sondages, à réélire un ancien président qui a ouvertement soutenu une tentative de coup d’État pour empêcher la prise de fonction de son successeur, pourtant régulièrement élu.

En Europe, une démocratie dévoyée a conduit les électeurs britanniques, victimes de menteurs et de démagogues, à prendre la décision suicidaire de sortir de l’Union européenne, les électeurs italiens à désigner comme Premier ministre une héritière des idées de Mussolini, les électeurs allemands à échanger l’énergie nucléaire contre le charbon, les électeurs français à donner de plus en plus de voix à un parti d’extrême-droite, aujourd’hui favori pour gagner les prochaines élections présidentielles et législatives.

On pourrait ajouter mille exemples avec l’évolution dramatique de la Hongrie et de la Pologne, et la dérive religieuse totalitaire et religieuse d’une démocratie initialement exemplaire et laïque en Israël.

 

LES ÉCHECS DE LA DÉMOCRATIE : PAS OU PEU DE RÉDUCTIONS DES INÉGALITÉS 

Il est inscrit dans le vocabulaire parler dans les années 1950 à 1960 de démocratie dans un pays comme la RDA « République démocratie d’Allemagne » de l’Est c’est galvauder l’institution DÉMOCRATIE.

Dans aucun pays du monde, la démocratie n’a réussi à réduire les inégalités éducatives, à mettre en place un système de santé efficace pour tous, et plus généralement à tenir compte de l’avis des gens pour l’essentiel de ce qui les concerne et à gérer d’une façon libre et lucide les biens collectifs qui sont supposés être sous sa responsabilité.  

Et plus encore : les grands enjeux étant devenus mondiaux, les menaces étant clairement globales, les vraies puissances étant devenues planétaires ; les instruments de la démocratie dans chaque pays n’ont pratiquement plus aucune influence sur les éléments essentiels de la vie des humains d’aujourd’hui ; et encore moins sur celle des générations futures.

 

FAUT-IL RENONCER À DÉFENDRE LA DÉMOCRATIE ?

Faut-il accepter sans réagir la multiplication des coups d’État en Afrique, la prolifération des démocraties « illibérales » en Europe, le triomphe des dictatures en Asie et en Amérique Latine ?  Faut-il, sans réagir, laisser les quelques pays du Sud, dit démocratiques, préférer s’allier avec les dictatures du Sud plutôt qu’avec les démocraties du Nord, dans tous les forums internationaux, comme on l’a vu récemment au G20 de New-Delhi et à l’Assemblée Générale des Nations Unies ? Faut-il se préparer placidement à un coup d’État fascisant à Washington, à l’arrivée de Marine Le Pen à l’Élysée ? Et à une majorité de l’AfD au Bundestag ?  

 

LA DÉMOCRATIE EN DANGER : LA SAUVER...MAIS ON ATTEND LA BONNE RECETTE

 

Tels sont les faits : la démocratie est en très grand danger, partout. Et on ne la sauvera, peut-être, que si on admet que le danger est très grand et qu’on la rend efficace et juste. Cela suppose des actions considérables, qui se résument à des principes simples.  

  1. Idéologiquement : montrer que la démocratie n’est pas une dimension du colonialisme, qu’elle est une forme très ancienne de gouvernement fondée sur la palabre, le débat, et la recherche du consensus, sans peur ni contrainte, qui trouve sa source dans les traditions indiennes et africaines autant que dans les pratiques grecques. Plus même : la démocratie fut pratiquée en Grèce beaucoup moins longtemps qu’en Inde et en Afrique. 
  2. Pratiquement : rappeler qu’un régime fondé réellement sur la liberté est beaucoup plus efficace, même pour protéger les gens des dangers immédiats, ou d’un envahissement imaginaire par des migrants, qu’un régime fondé sur la crainte. Il suffit pour s’en convaincre de comparer la gestion du Covid en Chine et en Europe, celle de l’innovation aux États-Unis et en Russie, ou le niveau d’éducation au Zimbabwe comparé à ce qu’il est au Kenya.
  3. Concrètement : défendre et renforcer les institutions démocratiques là où elles existent, les compléter d’autres, locales, associatives, humbles, et d’autres encore, plus vastes, capables de prendre en compte l’intérêt des générations futures, comme au Danemark ; et d’autres encore, aux niveaux continentaux et planétaires, pour gérer les enjeux globaux (climat, santé, éducation) comme existent de telles institutions mondiales pour le football, le rugby, ou les jeux olympiques, institutions efficaces, même si  la démocratie y est encore très approximative.

C’est à ce prix qu’on sortira de ce terrible piège, qu’on sauvera cet idéal, et qu’on garantira aux humains ce pour quoi tant d’entre eux sont morts : la liberté. 

 

On pourrait aussi ajouter l’exemplarité : si nos démocraties encore debout pouvaient se montrer exemplaires pour donner envie aux autres pays d’adopter un code de déontologie de la bonne conduite des gouvernants en démocratie.

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2 octobre 2023 1 02 /10 /octobre /2023 09:46
2017 : JACQUES ATTALI ASSUMAIT LA PROMOTION D'EMMANUEL MACRON  2017 : JACQUES ATTALI ASSUMAIT LA PROMOTION D'EMMANUEL MACRON

2017 : JACQUES ATTALI ASSUMAIT LA PROMOTION D'EMMANUEL MACRON

 

 

 

 

 

 

Nous ressortons une parution de Jacques ATTALI datant de 2017...pour en conclure que nul n’est prophète en son pays !

Son texte commence ainsi :

 

Ayant participé très activement à toutes les élections présidentielles françaises depuis quarante ans, je ne pensais jamais avoir à assister à une campagne aussi désastreuse que celle dans laquelle s’enfonce aujourd’hui notre pays. J’en pleurerai de rage et de colère. Et je sais que je suis loin d’être le seul.

Cette lamentable comédie ... elle est le résultat profond d’un pourrissement du système politique français, qui depuis 30 ans au moins, préfère se complaire dans l’inaction, les petites rivalités de personnes, les compromissions grandes ou petites ; les corruptions, ouvertes ou tacites. De cela, nous mourons.

Ils (les français) comprennent bien que la plupart des hommes politiques n’ont pas l’amour du pays chevillé au corps, mais l’amour d’eux-mêmes et des honneurs qu’ils convoitent.
Ils sentent bien que le pays s’enfonce dans le néant de l’inaction...

Jamais notre balance des paiements n’a été aussi déficitaire. Jamais autant d’adolescents ne sont sortis du système scolaire sans savoir lire, écrire et compter. Jamais nos hôpitaux, nos écoles n’ont été aussi surchargées, en manque de moyens. Jamais le progrès technique n’a exigé autant de choix politiques. Jamais, aussi depuis 1945, l’environnement écologique et géopolitique n’ont été aussi menaçants.

 

EXHORTATION À L’EFFORT...C'ÉTAIT ÉCRIT EN 2017 !

...Il n’y a pas de réponses simples aux problèmes de la France. Rien ne se fera sans effort. Tout suppose une analyse lucide, une conscience claire des positions de nos alliés et de nos adversaires, un programme cohérent, clair, complet, ambitieux, à mettre en œuvre immédiatement. Une intégrité sans faille, une capacité à imposer des choix, face aux puissants du monde et à leurs chantages. Une expérience de l’exercice du pouvoir en même temps qu’une capacité à oser le neuf.

Nos dirigeants politiques, et ceux qui aspirent à le devenir ne parlent jamais de tout cela. Ou, quand ils en parlent, on ne les entend pas.

La classe politique française ressemble à ces parents indignes qui préfèrent mettre la radio a fond pour ne pas entendre les cris de leurs enfants.

Un jour, bientôt, les enfants se vengeront.

Écrit en 2017...répétons-le.

 

Quand on pense que c’est Jacques ATTALI et son pouvoir occulte qui, en 2016/2017, ont assumé la promotion d’Emmanuel MACRON ! Quel constat d’échec en 2023 ! Comme quoi on peut être intelligent, cultivé, omniscient et mauvais prévisionniste et ainsi trompeur du bon peuple qui croyait à son élite ( de moins en moins).

Est-ce MACRON qui a trahi la confiance de Jacques ATTALI ?

Ou est-ce Jacques ATTALI qui en propulsant Emmanuel MACRON au firmament de la Présidence du Pays s’est complétement trompé dans son choix d’un homme jeune, nouveau, ambitieux pour lui mais pas pour la France dont il a lâchement accéléré la décadence ?

C’est certainement les deux : la France recroquevillée sur elle-même, anesthésiée, apathique, déçue, enfermée dans un pessimisme stérile attend que son peuple souverain reprenne le pouvoir pour rebondir comme elle a toujours su le faire après les grandes crises qu’elle a subies ...c’est la « France éternelle » qui doit rejaillir du néant qu’elle doit à ces hommes politiques qu’aujourd’hui Jacques ATTALI voue aux géhennes : deux quinquennats d’échecs.  

 

 

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21 septembre 2023 4 21 /09 /septembre /2023 20:39
L’ÉCHEC DE LA DÉCOLONISATION À LA FRANÇAISE

 

 

 

 

PETITE NOTE EXEMPLAIRE SUR LE GABON : PAS À L'HONNEUR DE LA FRANCE

 

Le Gabon est un petit pays (2,5 millions d’habitants) mais un petit pays très riche : pétrole, manganèse, or, bois, fer, uranium, richesses côtières...

 

RAPPEL HISTORIQUE

L’indépendance du GABON est actée en 1960. Pourtant la demande gabonaise était initialement de devenir un département français. Mais, cela ne plaisait pas au Général de Gaulle qui a rejeté cette option.

Omar BONGO a succédé au Premier Président de la République du GABON, Léon MBA. Il régnera de 1967 à 2009.

Il instaure donc la dynastie BONGO puisque son fils va lui succéder à sa mort dans des circonstances assez machiavéliques et peu démocratiques.

La France a été très largement présente au GABON au titre de la Coopération tant sur le plan militaire que sur celui de l’économie tirée par l'exploitation du pétrole dont on a beaucoup parlé dans certaines «affaires »TOTAL.

À travers le réseau des coopérants nous avons eu des années durant accès à des informations qui attestent toutes du pouvoir autocratique d'Omar BONGO, de la fortune de la famille BONGO qui est immense et de la misère du peuple gabonais.

Pour ceux qui veulent en avoir une idée nous leur conseillons ce lien :

https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/gabon/gabon-la-fortune-des-bongo_6039119.html

Cette fortune de la famille BONGO est considérée par la Justice française et par les "alertes corruption" comme des biens mal acquis, produits effectivement de la corruption qui gangrène l’État Gabonais depuis le Chef d’État, ses proches et les Ministres...

Cela depuis l’arrivée au pouvoir du Président Omar BONGO .

 

LA FRANCE COMPLICE DE LA CORRUPTION

La France n’a pas eu le beau rôle. Elle fermait les yeux voire pire certains cadres français de gré ou de force participaient au festin.

Il n’y a jamais eu une vraie  politique de coopération affichée qui aurait maintenu le lien privilégié et honnête qui existait entre la France et ses ex-colonies.

Tout le monde acceptait ce système supervisé initialement par un certain Jacques FOCCART, conseiller « opaque » très introduit dans les milieux barbouzes de l’époque, Monsieur AFRIQUE, gaulliste, ou plus exactement homme de main du Général de Gaulle, un peu ou beaucoup couvert par la raison d’État.  C’était à la mode dans les années 1970.

De 1958 jusqu’à la fin des années 1980, il sera le “Monsieur Afrique” de l’Élysée, veillant à satisfaire toutes les “requêtes” des présidents de la République français.

Nommé secrétaire général de l'Élysée aux affaires africaines et malgaches, il devient en fait le réel “patron” des services secrets français (et accessoirement de la diplomatie française) en Afrique.

Jacques FOCCART  sera l’un des conseillers les plus influents de de GAULLE, comme il saura après se faire écouter par Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing et, bien plus tard, par Jacques Chirac.

Ce qui se faisait au GABON était parfois choquant et même insupportable pour les coopérants. Pour eux ... il n’y avait qu’une issue : accepter ou vite et discrètement retourner en France.

Ainsi l’argent sale circulait à flot entre Libreville, Paris, la Suisse...

C’était toute une époque ...peu glorieuse pour la réputation la France car cela se savait dans tous les états africains.

Vous avez là une explication voire un alibi pour les responsables actuels de cette FRANCE AFRIQUE qui s’effondre sans gloire. Encore un énorme gâchis.

 

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3 septembre 2023 7 03 /09 /septembre /2023 18:30
2017...en 2023 LES FRA?ÇAIS N'Y CROIENT PLUS

2017...en 2023 LES FRA?ÇAIS N'Y CROIENT PLUS

 

 

 

 

 

 

APPEL AU BON SENS POUR UNE FRANCE NOUVELLE

 

Chaque jour apporte son lot de drames de la décivilisation et le pouvoir politique répond à cette situation par des pantalonnades : des réunions festives d'élus où les EGOs s’étalent sans pudeur, s’invectivent…Droite,  Gauche, Extrémistes, Nupes, Ecolos… Cela n'est pas à la hauteur de l'inquiétude des français, cela n’a plus de sens.

Ce n’est pas avec des partis et autres groupuscules déconsidérés que la Confiance et l’Autorité seront rétablies.

Ce n’est pas avec du vieux que l’on pourra reconstruire du neuf auquel les citoyens croiront.

Les idéologues qui ont conduit les français au bord du gouffre sont disqualifiés. Irrémédiablement. Ils veulent et réussissent encore à  survivre dans une indifférence résignée alors qu’ils n’ont plus aucune crédibilité.

Les Présidentielles de 2027 ? Mais  les citoyens « s’en foutent » !  ils veulent des Services Publics qui retrouvent le chemin de leur mission : offrir le service de qualité pour lequel ils ont été missionnés :

Une Éducation qui éduque, qui recivilise,

Une Justice protectrice des libertés,

La Sécurité : c’est le droit de sortir de chez soi à toute heure sans avoir peur, 

La Sécurité c'est aussi un service de santé et une protection sociale qui retrouvent et puissent exercer leurs fonctions gratifiées  et gratifiantes pour tous les français,

La Sécurité, ce sont aussi des forces de maintien de l'ordre admirées et respectées tant à l'intérieur qu'à l'extérieur,

Des énergies au service de tous.

...

 

LES MOYENS POUR ATTEINDRE CES OBJECTIFS

Ce ne sont pas des mesurettes, des réformettes, de beaux discours qui redonneront à la France son élan pour le renouveau promis en 2017 par Emmanuel MACRON :" bâtir une France nouvelle" ," retrouver notre esprit de conquête".

Cette France Nouvelle n'est jamais née. Ce fut une duperie.

Nous le répétons : la France est un pays qui a une richesse insoupçonnée mais qui, en 2023, est confisquée par un État aussi tentaculaire que dépensier et par des serviteurs aujourd’hui souvent trop indignes des fonctions qui leur sont confiées. 

Soyons logiques : Pourquoi le citoyen payerait-il encore toujours plus des impôts et des centaines de taxes s’il sait que les sommes ainsi collectées seront particulièrement mal dépensées par un État budgétivore, impersonnel et  donc irresponsable ?

Les citoyens rouvriront leurs bas de laine pour bâtir cette France nouvelle à condition  qu'ils puissent avoir à leur tête des chefs avec qui ils signeront le contrat de confiance.

Ce contrat devra comprendre au minimum l'engagement de la réforme de l'État, d'un plan de vraie décentralisation qui est déjà  inscrite dans la Constitution, d'un objectif chiffré de réduction des dépenses publiques.

Recherchons les hommes nouveaux capables de rétablir avec ce contrat la confiance, l’ordre, la justice...et la France mobilisée avec eux se redressera.

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