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28 novembre 2024 4 28 /11 /novembre /2024 21:35
ÉLYSÉE,  BERCY ET IL FAUDRAIT AJOUTER MATIGNON : MÉNAGE INSTITUTIONNEL À FAIRE D'URGENCE
ÉLYSÉE,  BERCY ET IL FAUDRAIT AJOUTER MATIGNON : MÉNAGE INSTITUTIONNEL À FAIRE D'URGENCE

ÉLYSÉE, BERCY ET IL FAUDRAIT AJOUTER MATIGNON : MÉNAGE INSTITUTIONNEL À FAIRE D'URGENCE

 

 

EXÉCUTION DES BUDGETS 2022 ( ?), 2023, 2024: IRRESPONSABILITÉS, FAUTES PROFESSIONNELLES...CRISE INSTITUTIONNELLE

 

ON NE NOUS DIT PAS TOUT... À NOUS QUI PAYONS, AU PRÉSIDENT MACRON, AU MINISTRE DES FINANCES, AUX PREMIERS MINISTRES QUI SE SUCCÈDENT, AU SÉNAT, AUX DÉPUTÉS...

 

Même le site officiel « Vie Publique » est obligé d’annoncer qu’une note du Ministère des Finances (Bercy) des Directions du Trésor et du Budget en date du 7 Décembre 2023 estimait le déficit public à 5,2% du PIB pour 4 9% prévus. Vous avez bien lu 2023 ! Qui a occulté cette dérive et permis que cela s’aggrave en 2024 ?

Une nouvelle note rendue officielle de la Direction du Trésor du 11 septembre 2024 annonce que si rien n’est fait en 2025 le déficit public sera de l’ordre de 6,9% du PIB pour 2025.

Puis les chiffres valsent, circulent dans des fuites organisées...un déficit à près 7 % du PIB est même annoncé si ..."rien n’est fait". C'est l'état d'urgence qui était prévisible et que les élus du Parlement ne mesurent même pas ! Quelle triste comédie nous est offerte.

Dans ses « mémoires », l’avant dernière Premier Ministre Élisabeth Borne écrit qu’elle ne s’explique pas pourquoi en 2024 les prévisions de recettes ont été mal calculées par le ministère des Finances et que le dérapage des dépenses de début 2024, elles aussi sont inexplicables. Ou l'ex premier  Ministre ment ou et c'est pire elle n'a pas été au courant des dérapages budgétaires...ou les deux hypothèses se cumulent ....pauvre France !

Avec les annulations de dépenses publiques de fin d’année annoncées le déficit ne serait plus que de 6,1 % !

Nous vous donnons tout cela en vrac, mais nous constatons tous qu'au haut de l'État c’est un cumul de fautes professionnelles, de cachotteries...

Une seule conclusion : des gouvernants indignes et des services publics dont les « têtes » de BERCY incompétents .

 

 

LES INSTITUTIONS DE L’ÉTAT EN CAUSE : UN ÉTAT TROP DÉPENSIER QUOI QU’IL EN COÛTE, C’EST INADMISSIBLE

Par cet exemple de gestion totalement défaillante au plus haut niveau ce sont les institutions de la Cinquième République qui sont mises en cause.

Il est maintenant officiellement reconnu que Président de la République, les Premiers Ministres, le Ministre des Finances de ces 7 dernières années ne pouvaient pas ignorer ces dérapages.

 

Le Budget 2024 des dépenses de l’État est de 450 milliards d’euros

Le Déficit sera de l’ordre de 175 milliards d’euros

 

Pour un budget 2024 de 450 milliards d’euros « sortir » un déficit de 175 milliards d’euros c’est inadmissible, de l'inconscience  et cela conduit la France à la faillite non seulement financière mais aussi morale et institutionnelle.

Quant au fonctionnement institutionnel, il démontre son inadaptation à la situation, c’est aussi la faillite dans une irresponsabilité totale.

À quoi servent : un Chef de l’État, un Premier Ministre, un Gouvernement pléthorique, une Cour de Comptes, Un Conseil Constitutionnel, un Conseil d’État, Une Chambre des Députés de 570 membres , un Sénat pour aboutir à la faillite non seulement sur le plan financier mais aussi sur le plan institutionnel... ?

La tenue de l’ensemble des institutions ici mentionnées pour le vote du budget 2025 montre, s’il en était besoin,  la nécessité d’une ÉVOLUTION DE L’APPAREIL ÉTATIQUE POUR S’ÉVITER UNE RÉVOLUTION .

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21 novembre 2024 4 21 /11 /novembre /2024 12:32
SYMBOLE DE LA JUSTICEE : LA BALANCE QUI NE PENCHE NI À DROITE NI À GAUCHE...SINON C'EST UN FLÉAU

SYMBOLE DE LA JUSTICEE : LA BALANCE QUI NE PENCHE NI À DROITE NI À GAUCHE...SINON C'EST UN FLÉAU

« LE PROCÈS MARINE LE PEN ET SES SUITES » : « LA RÉPUBLIQUE OU LE GOUVERNEMENT DES JUGES »

 

Suite de :

https://www.olonnes.com/2024/11/la-justice-en-laquelle-les-francais-ne-croient-plus.html

 

LE PROCÈS DES ASSISTANTS PARLEMENTAIRES DU RASSEMBLEMENT NATIONAL OU PROCÈS FAIT À MARINE LE PEN EST LOIN D’ÊTRE TERMINÉ

C’est quand même de l’histoire ancienne qui, comme le fut déjà en 2017 le dossier FILLON qui sort comme par hasard quand cela en arrange certains. La France n’est ainsi plus un pays de droit quand les juges sortent de leur devoir d’impartialité et sont manipulés ou se laissent manipuler parfois avec le secret espoir d'une promotion exceptionnelle !

Et tout cela aussi contribue au déshonneur de la Justice, au désamour des citoyens pour leur Justice et qui fait grand tort à la démocratie qui est le seul régime qui tend, avec plus ou moins de succès, à la défense des libertés individuelles.

Après les réquisitoires des procureurs au procès des assistants parlementaires du Rassemblement National qui ont fait hurler nombre de citoyens et juristes le procès va se poursuivre et le prononcé du jugement ne devrait intervenir qu’en début 2025.

 

INÉLIGIBILITÉ DE MARINE LE PEN ET "GOUVERNEMENT DES JUGES"

Les réquisitions des procureurs sont lourdes, par exemple pour Marine LE PEN, prévenue qui aurait été l’une des organisatrices de ce supposé détournement de fonds publics européens visant à alimenter le budget de fonctionnement du Front National devenu Rassemblement National .

Si la "mécanique" ainsi démontrée mors du procès a été retenue lors de cette première partie du procès il a été aussi avéré aussi  qu’il n’y a pas eu d’enrichissement personnel des prévenus et que le quantum même des fonds qui auraient été détournés n’est pas encore clairement défini.

Il faudra attendre la communication officielle du jugement début 2025 pour tirer les vrais enseignements d’un dossier complexe devenu politico-judiciaire.

Mais sachons que la Politique et la Justice ne font donc pas nécessairement bon ménage.

C'est d'ailleurs pour cela que la Constitution veut que le pouvoir Législatif, qui incombe aux politiques et le pouvoir Judiciaire, qui est clui qui est donné aux magistrats doivent être et demeurer séparés.

Rappelons que la loi sur l'inéligibilité figure dans le code pénal à l’article 131-26-2 du Code Pénal. Il s’agit d’une peine complémentaire dite « obligatoire » dans certains cas mais facultative (difficile à comprendre !!!)...à laquelle les Procureurs ont rajouté l’exécution immédiate qui a un caractère aussi facultatif et doit être justifiée.

Il faut aussi rappeler que toute décision, en droit français, d’un tribunal est susceptible d’appel voire de cassation qui peuvent changer le verdict initial... environ deux ans après le premier jugement et que pour « éviter » que Marine LE PEN puisse se présenter aux prochaines élections présidentielles les Procureurs ont ajouté à la peine d'inéligibilité qui frapperait Marine LE PEN et quelques-uns de ses coprévenus la mesure d’exécution provisoire de leur jugement mais provisoire et immédiat rendant ainsi Marine LE ¨PEN inéligible pour les prochaines présidentielles .

La loi organique du 11 mars 1988 relative à la transparence financière de la vie politique (conséquence du scandale CAHUZAC)oblige les candidats à remettre au Conseil constitutionnel une déclaration de leur situation patrimoniale et l'engagement de déposer une nouvelle déclaration en fin de mandat. La déclaration du candidat élu est publiée après l'élection par le Conseil constitutionnel. Ce dernier, après avoir vérifié si toutes les conditions de recevabilité sont remplies, établit la liste des candidats.

 

LE "GOUVERNEMENT DES JUGES" ET LA MESURE D’EXÉCUTION PROVISOIRE IMMÉDIATE

La condamnation abrupte par les Tribunaux des élus est boostée par le motif populiste et inavoué « élus, tous pourris », que l’on retrouve transcrit dans la loi sur la transparence de la vie publique et fait que le législateur prenant le train du populisme en marche en rajoute en s’aventurant parfois dans la précipitation dans l’adoption de textes juridiquement hasardeux voire inconstitutionnels.

Dans ce dossier des assistants parlementaires du Rassemblement National où la démagogie, les coups fourrés, les arrières pensées politiques ne manquent pas il faut avancer avec beaucoup plus de prudence et de science pour essayer de rester objectif.

En effet, il y a déjà eu une décision de justice qui a bousculé la liberté des citoyens de voter pour le candidat de leur choix (dossier François FILLON) .

Il y a donc maintenant un autre dossier qui risque de renouveler cette aberration de l'interdiction de se présenter à une élection : le dossier de Marine LE PEN, éventuelle candidate potentielle aux futures élections présidentielles de 2027.

Le pouvoir des juges peut donc ainsi dépasser celui que la Constitution leur donne. Leur indépendance bloque tout processus qui permettrait de rendre les juges responsables des fautes graves qu'ils commettent dans l'exercice de leurs fonctions : il a été impossible de tirer les conclusions du scandale de la procédure  d'OUTREAU.

 

À SUIVRE : JUSTICE, LES DANGERS D'UN RÉQUISITOIRE PARTIAL

 

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2 octobre 2024 3 02 /10 /octobre /2024 18:29
SOYONS OPTIMISTES ET AU TRAVAIL !

SOYONS OPTIMISTES ET AU TRAVAIL !

 

 

 

REDRESSEMENT D’UNE FRANCE AU PIED DU MUR

 

Ce redressement, la France de 2017 l’a espéré en portant, peut-être trop hâtivement, Emmanuel MACRON à sa tête et en baissant trop vite les bras durant son règne.

Les français sont de plus en plus conscients des énormes difficultés que doit affronter leur pays.

Il y a des conditions indispensables pour sortir la FRANCE de l’ornière des crises : crise morale d’un pays qui ne croit plus en ses capacités, crise financière, crise institutionnelle, crise sociale, crise économique...

 

LES FRANÇAIS SONT-ILS CAPABLES DE FAIRE UN EFFORT POUR LE RERESSEMENT DE LA FRANCE ?

Nous sommes obligés de répondre OUI ! à cette question pour de multiples raisons.

D’abord, il faut reconnaître que la FRANCE est un pays « riche » : patrimoine culturel, patrimoine immobilier, savoir-faire...Elle s’est laissée endormir.

 

MAIS LA FRANCE SAIT SE RETROUSSER LES MANCHES

Comme elle le fit après 1914/1918, en 1945, en 1958, 1968 : le coq gaulois, emblème national, fait dans ces circonstances graves alors un cocorico triomphant quand il a les deux pattes dans le purin et se redresse ! Debout, allons-y !

La FRANCE sait se mobiliser si « on » sait la mobiliser mais ainsi elle ne peut le faire qu’à certaines conditions :

  • Que ce ne soit pas au prix d’efforts de certains tandis que d’autres tirent les marrons du feu bien au chaud : c’est l’injustice insupportable lors du partage du bénéfice des efforts,
  • Le français ne supporte pas l’injustice sociale à savoir que les efforts consentis faits par certains bénéficient trop largement à d’autres moins courageux dans le sacrifice,
  • Que l’État et ceux qui le servent soient reconnaissants envers ceux qui acceptent et que les gouvernants soient exemplaires : qu’ils usent de leur pouvoir sans en abuser,
  • Et donc que la transparence promise par une loi (2013, 2017 lois faiblardes du même nom ) soit réelle et totale et que la Justice passe et passe vite : aujourd’hui des hommes et femmes sont « mis en examen » ...et 10 ans après ne sont toujours jugés !... C’est quelques cas exceptionnels qui pourrissent le moral de ceux qui prêts à se sacrifier aux exigences de l’intérêt général,
  • Les efforts doivent être aussi partagés selon les capacités de chacun : ainsi les fonctionnaires et autres assimilés doivent reconnaître les avantages acquis comme leurs statuts et partager les efforts que les autres consentent,
  • Que le carcan administratif souvent abusif libère les énergies étouffées : liberté du travail, liberté de gagner plus et de travailler plus, bénévolat, liberté d’entreprendre sans un État fausse Providence, solidarité pour qu’aucun ne reste au bord de la route...
  • Qu’un bilan objectif de la gouvernance de la France de ces 40 dernières années soit fait et puisse permettre de juger sainement les manquements qui ont mis la FRANCE à genoux,
  •  
  • Que justice soit faite pour que « liberté, égalité, fraternité » redevienne la devise concrètement vivante partagée par une FRANCE fière de son passé, unie dans l’effort pour effacer son erreur et sa lâcheté de ces 40 dernières années et reprendre le chemin du leadership d’une nécessaire Europe renouvelée.

 

NON AU DÉCLASSEMENT, OUI À L'UNION POUR LE REDRESSEMENT

 

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6 mars 2024 3 06 /03 /mars /2024 19:48
LA COUR DES COMPTES LÈVE LE DOUTE SUR UN SCANDALE

LA COUR DES COMPTES LÈVE LE DOUTE SUR UN SCANDALE

 

 

 

UN SCANDALE DANS LES « SERVICES » DU MINISTRE DE L’INTÉRIEUR : UN COMITÉ FANTÔME DIT SECRÉTARIAT INTERMINISTÉRIEL DE LA PRÉVENTION DE LA DÉLINQUANCE ET DE LA RADICALISATION SG-CIPDR

 

CRÉÉ EN 2006, CERTAINEMENT JAMAIS CONTRÔLÉ, LIÉ AU SCANDALE MARYLÈNE SCHIAPPA

Voir notre parution

https://www.olonnes.com/2023/07/fonds-marianne-le-fiasco-de-marlene-schiappa-rejaillit-sur-le-president-macron-et-sur-la-premiere-ministre.html

 

La Cour des Comptes...nous dévoile ...

Voir

https://www.ccomptes.fr/fr/documents/68733

avec ses termes feutrés, la Cour,vient donc de diffuser ses observations sur les dysfonctionnements d’une structure rattachée au ministère de l’intérieur, le secrétariat général du comité interministériel de la prévention de la délinquance et de la radicalisation (SG-CIPDR).

Cet organisme fantôme ne rend des comptes à personne. Elle a un budget 2022 quand même de 75 millions d’euros qui est « géré » par une équipe d’une soixantaine de salariés dont le mode de recrutement et le statut échappent aux règles de la fonction publique.

Pour nous, c’est un scandale inquiétant avec détournement de fonds publics d'une institution qui a pour mission la prévention de la délinquance !

Ce qu’il y a d’extraordinaire c’est que cette institution clandestine qui est cependant fondée par un décret qui date de 2006 est rattachée au ministère de l’intérieur, sous le vocable de « secrétariat général du comité interministériel de la prévention de la délinquance et de la radicalisation (SG-CIPDR) »

Cette structure de présumés délinquants n’a pu ignorer le scandale du fonds MARIANNE. Elle a dû accepter le détournement de son budget chargée de la délinquance au niveau interministériel pour l’opération de communication de Marlène SCHIAPPA L’affaire est à l’instruction au PNF. Sortira-t-elle un jour ?

C’est à la lecture des recommandations des Sages de la Cour des Comptes (voir ci-dessous) que vous pourrez juger par vous-même du laxisme étrange de l’État qui a laissé régner l'illégalité des années durant dans une institution « rattachée » au Ministère de l’Intérieur !

Il faut se demander à quoi servait cette structure.

 

LE SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DU COMITÉ INTERMINISTÉRIEL DE LA PRÉVENTION DE LA DÉLINQUANCE ET DE LA RADICALISATION

 

RECOMMANDATIONS DE LA COUR DES COMPTES

 

Recommandation n° 1.

(secrétaire général du ministère de l’intérieur) : mettre en place une gestion des postes et des effectifs s’appuyant sur un schéma d’emploi adapté aux orientations données à l’organisation

 

Recommandation n°2.

(secrétaire général du CIPDR) : réaliser le rapport annuel au Parlement, conformément au décret du 17 janvier 2006

 

Recommandation n° 3.

(secrétaire général du ministère de l’intérieur) : actualiser le décret n°2019-1259 du 28 novembre 2019 en fixant le nouveau périmètre d’intervention du fonds interministériel, au-delà de la seule prévention de la délinquance

 

Recommandation n° 4.

 

(secrétaire général du ministère de l’intérieur, secrétaire général du CIPDR) : diffuser dès le mois de décembre la circulaire annuelle sur le FIPD afin d’améliorer les conditions d’exécution des crédits

 

Recommandation n° 5.

(secrétaire général du CIPDR) : clarifier la répartition des financements entre crédits nationaux et déconcentrés du FIPD, notamment dans le champ de la lutte contre les dérives sectaires, et ne financer sur crédits nationaux que des projets à vocation nationale

 

Recommandation n° 6.

(Ministère de l’intérieur, secrétaire général du CIPDR) : mettre en place une organisation garantissant le strict respect des règles de gestion des crédits centraux du FIPD

 

 

Par ailleurs, dans le référé adressé à la Première ministre le 22 décembre 2023, la Cour a formulé les recommandations suivantes :

 

Recommandation n° 1

(Première ministre) : réunir régulièrement les enceintes interministérielles chargées de définir, impulser et coordonner les politiques de prévention contre la délinquance et la radicalisation.

 

Recommandation n° 2 (Première ministre) : doter le secrétariat général du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation d’un statut juridique solide et de missions clarifiées ; à cette occasion, préciser les relations de la Miviludes avec la structure.

 

Recommandation n° 3 (ministère de l’intérieur, secrétaire général du CIPDR) : mettre en place une organisation garantissant le strict respect des règles de gestion des crédits centraux du FIPD.

 

 

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3 février 2024 6 03 /02 /février /2024 15:11
SÉNAT, COUR DES COMPTES...UNIS ET DÉMUNIS CONTRE LA CORRUPTION ET POUR LA TRANPARENCE DE LA VIE PUBLIQUE

SÉNAT, COUR DES COMPTES...UNIS ET DÉMUNIS CONTRE LA CORRUPTION ET POUR LA TRANPARENCE DE LA VIE PUBLIQUE

 

 

 

 

QUI OSE ENCORE PARLER DE TRANSPARENCE DE LA VIE PUBLIQUE ?

 

VILLE DE PARIS : UNE GESTION VRAIMENT OPAQUE

Dans une collectivité territoriale ce sont les charges de personnel ce qui pèsent budgétairement le plus avec environ 50 % des charges de fonctionnement

 

VILLE DE PARIS : PERSONNEL FONCTIONNAIRES ET CONTRACTUELS

Paris affiche officiellement 52 000 fonctionnaires sans compter les salariés « non déclarés » dans les nombreuses « annexes » de la Ville de Paris.

Ni la Cour des Comptes ni le Gouvernement n’ont pu obtenir un décompte exact.

Ainsi, lors d’un débat de 2022, il fut annoncé que les 6 000 salariés « du Centre d’Action Sociale » n’étaient pas inclus dans le décompte officiel du budget de la Ville de Paris.

En plus, la ville de Paris n’a pas besoin la police municipale car elle peut s’appuyer pour le maintien de l’ordre et la circulation sur que la Préfecture de Police.

Combien de salariés au service de la Ville de PARIS ...100 000 ? Qui répondra ?

 

TEMPS EFFECTIF DE TRAVAIL AUSSI DIFFUS QUE LE NOMBRE DE SALARIÉS

De plus; le temps de travail des fonctionnaires est toujours inférieur à celui des salariés du secteur privé.

Ce qui est certain c’est que le fonctionnaire de la Ville de Paris fait en moyenne moins que les 35 heures hebdomadaires qu’il est censé devoir effectuer et que malgré le scandale dénoncé publiquement, rien ne change/

Donc un beau désordre incontrôlable pour une ville dont le budget est d’environ 12 milliards d’euros ! et dont les frais de personnel (officiel) doivent atteindre les 3 milliards d'euros.

 

 

LES CABINETS DE CONSEIL AU-DESSUS DES LOIS

 

Le site du Sénat « Public SÉNAT » publicsenat.fr a mis en ligne ce jour un article :

https://www.publicsenat.fr/actualites/politique/cabinets-de-conseil-colere-au-senat-apres-ladoption-dun-texte-denature-a-lassemblee?_ope=eyJndWlkIjoiMjQ4OWNhYTIzZjA5OGZkMDZjNGE3YzE0ZDk5N2Q3NzAifQ%3D%3D

Dans cet article, il fait part de la colère du Sénat qui avait fait une "enquête" assez retentissante sur l’utilisation abusive des Cabinets de Conseil au niveau du Gouvernement et d’Administration.

Souvenons-nous du scandale du Cabinet Mc KINSEY.

Cette enquête du Sénat fut reprise largement par les médias.

Elle fut suivie d’une proposition de loi adoptée par le Sénat qui visait à encadrer une pratique jugée nécessaire mais dévoyée. (2022) "Usus et non Abusus"

Cette proposition de loi vient d’être débattue à l’Assemblée Nationale et ce débat a abouti à des modifications essentielles qui font dire aux sénateurs : « notre proposition a été détricotée ».

Ainsi, d’une part, la navette Sénat, Chambre des Députés s’éternise et d’autre part, l’Assemblée Nationale vide le texte de ses objectifs...ainsi va la démocratie sous régime Macronien !

Il faut espérer que la commission mixte Sénat Assemblée va permettre, dans de brefs délais, de redonner au texte originel toute sa rigueur et son pragmatisme.

S’il en était autrement, nous devrions crier haut et fort que les députés sans aucune honte consacrent le droit donné au Chef de l’État et au Gouvernement de faire n’importe quoi et n'importe comment non seulement avec l’argent public mais aussi de consacrer un système qui dévoie le mode opératoire pour légiférer et pire permet transférer à des Cabinets une part du pouvoir législatif.

Rappelons aussi les alertes de la Cour des Comptes

"https://www.ccomptes.fr/fr/documents/65428"

LE RECOURS PAR L’ÉTAT AUX PRESTATIONS INTELLECTUELLES DE CABINETS DE CONSEIL !
 
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30 novembre 2023 4 30 /11 /novembre /2023 20:15
DERRIÈRE CETTE FAÇADE IL FAUDRA AUSSI FAIRE LE MÉNAGE

DERRIÈRE CETTE FAÇADE IL FAUDRA AUSSI FAIRE LE MÉNAGE

 

 

 

 

 

 

LA COUR DE JUSTICE DE LA RÉPUBLIQUE, LA CJR, UNE JURIDICTION RIDICULISÉE EN SURSIS

 

L’habitude dans un procès « classique » c’est qu’il y a principalement deux groupes de « parties » d’une part,  les demandeurs et d’autre part, les défendeurs et un peu, à la marge, fréquemment les parties civiles. Le demandeur est parfois l’État ou ceux magistrats qui sont là pour représenter la loi.

Le jugement rendu ce jour fera donc qu’il n'y aura que des perdants. Ce n’est pas un hasard si le symbole de la Justice est une balance un plateau monte l’autre descend. Un gagne, l’autre perd. Et dans ce que nous avons vécu avec ce procès, il n'y a eu que des demandeurs qui voulaient la tête de leur chef.

Dans ce dossier que nous appellerons DUPOND MORETTI, il faut donner des précisions sur cette juridiction d’exception le CJR déjà par sa composition :  3 magistrats professionnels 6 députés et 6 sénateurs !

Autre fait exceptionnel, c’est une juridiction qui a eu pour compétence de traiter les affaires concernant les membres du gouvernement présumés avoir commis des actes délictueux ou criminels dans l’exercice de leurs fonctions. DUPOND MORETTI est le dixième membre du Gouvernement a être traduit devant cette juridiction qui ne sert vraiment donc pas à grand-chose malgré le fait qu’elle puisse être saisie par toute personne qui s’estime lésée par un crime ou un délit imputé à un membre du gouvernement dans l’exercice de ses fonctions.

 

Créée en 1993 la Cour de justice de la République (CJR) est mentionnée aux articles 68-1 et 68-2 dans le titre X de la Constitution (De la responsabilité pénale des membres du gouvernement). Ceci pourrait faire croire que c’est une juridiction sérieuse à compétence plutôt pénale.

Sa création en 1993 avait pour objectif de réconcilier l’opinion publique avec ses responsables politiques ! L’affaire DUPOND MORETTI atteste que l’objectif assigné à cette Juridiction n’aura pas été atteint.

Sa suppression a été plusieurs fois envisagée : promesses de François Hollande et d’Emmanuel MACRON.

 

LA COUR DE  JUSTICE DE LA  RÉPUBLIQUE : UN PROCÈS DE TROP ?

Cette juridiction a montré ses extrêmes limites. Pour nous, nous avons assisté à une parodie de Justice et c’est ce qui nous permet de dite ce jour du rendu de la décision il n’y a que des perdants dans cette sombre histoire de barbouzes comme cela a été dit !

Rappelons qu’à notre connaissance le seul grief retenu à l’encontre du Ministre pour fonder la compétence de la CJR est le délit de prise illégale d’intérêts pour avoir utilisé ses fonction pour régler des comptes avec des magistrats avec lesquels il avait ferraillé dans des affaires comme celle des fadettes.

Il faut préciser que la CJR s'assimile à une juridiction pénale et qu'ainsi en droit français la jurisprudence en l'espèce est par principe favorable à l'accusé qui est d'une part présumé innocent et pour qu'un manquement puisse lui être reproché il faut qu'il y ait une intention avérée de sa part de "fauter". La faute est une action interdite par la loi pénale. Lorsque l'action a volontairement eu lieu de manière illicite, on parle de faute intentionnelle. « Il n'y a pas de crime ou de délit sans intention de le commettre » (article 121-3 du code pénal). Les accusateurs du Ministre et les juges instructeurs ont donc été pour le moins trés légers dans leurs accusations à l'encontre du Ministre et dans la recherche de preuves de l'intention délictuelle du Ministre en matière de prise illégale d'intérêts.

Rappelons les textes sur la prise illégale d'intérêts 

Article 432-12 du Code Pénal

Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public  ou par une personne investie d'un mandat électif public, de prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt de nature à compromettre son impartialité, son indépendance ou son objectivité dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l'acte, en tout ou partie, la charge d'assurer la surveillance, l'administration, la liquidation ou le paiement, est puni de cinq ans d'emprisonnement et d'une amende de 500 000 €, dont le montant peut être porté au double du produit tiré de l'infraction.

Constitue une prise illégale d'intérêts punie des peines prévues à l'article 32432-12 le fait, par un magistrat ou toute personne exerçant des fonctions juridictionnelles, de prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, dans une entreprise ou dans une opération à l'égard de laquelle elle a la charge de prendre une décision judiciaire ou juridictionnelle, un intérêt de nature à influencer, au moment de sa décision, l'exercice indépendant, impartial et objectif de sa fonction.

Est puni de deux ans d'emprisonnement et d'une amende de 200 000 €, dont le montant peut être porté au double du produit tiré de l'infraction, le fait par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public ou investie d'un mandat électif public ou exerçant les fonctions de représentant, administrateur ou agent de l'Etat, des collectivités territoriales, des établissements publics, des sociétés d'économie mixte d'intérêt national chargées d'une mission de service public et des sociétés d'économie mixte locales ou par toute personne agissant pour le compte de l'une de celles susmentionnées de procurer ou de tenter de procurer à autrui un avantage injustifié par un acte contraire aux dispositions législatives ou réglementaires ayant pour objet de garantir la liberté d'accès et l'égalité des candidats dans les marchés publics et les contrats de concession

La décision de ce jour ridiculise :

  • Un Ministre en exercice depuis 3 ans... quelle crédibilité accordée maintenant à l’Institution ?
  • La Justice en France ...le Ministre de la Justice Garde des Sceaux sur le banc des accusés...du jamais vu !
  • Les Syndicats de Magistrats qui siègent dans les instances chargées de défendre leurs pairs et ...le Service public de la Justice se transforment en accusateurs sans preuves et harceleurs de leur Ministre...c'est vrai qu'ils ont déjà été coupables du mur des cons ....affaire qui n'a eu aucune suite disciplinaire !
  • Les juridictions d’exception qui ont travaillé 3 ans à essayer de fonder un grief contre leur institution pour réussir à constater dans leur jugement qu’il n’y avait aucun fondement à des accusations portées par des magistrats de haut rang contre leur Ministre ! Quelle faillite !

 

Nous ne pouvons pas non plus adhérer aux déclarations trop triomphales des avocats qui ont défendu le Ministre et qui ont osé dire que ce jugement est « la victoire du droit et de la présomption d’innocence », après 3 ans d’investigations « Justice a été rendue et le droit et la Justice ont triomphé »  et termine ainsi « le dossier ne permettait pas des poursuites pénales »...alors pourquoi ce procès

Ce procès n’est donc que celui d’une certaine Justice malade des ambitions de certains magistrats ...c'est au moins l’échec du pouvoir politique des magistrats ....mais alors c’est bien tout le système judiciaire français à sa tête qui doit être revu pour permettre aux 9 000 magistrats en fonction qui ne demandent que le droit et les moyen de dire sereinement la Justice.

Sauvegardons la présomption d'innocence, la primauté du droit, le travail des personnels servant la Service public de la Justice et réconcilions les justiciables (nous tous) et la JUSTICE en France.

 

 

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16 novembre 2023 4 16 /11 /novembre /2023 10:17
LA JUSTICE TORDUE FACE À ELLE-MÊME
LA JUSTICE TORDUE FACE À ELLE-MÊME

LA JUSTICE TORDUE FACE À ELLE-MÊME

Mise à jour 2023 11 16 : LE PARQUET DE LA CJR A LIMITÉ SES RÉQUISITIONS CONTRE LE MINISTRE ACCUSÉ À 1 AN DE PRISON !

Le problème n'est pas là : est-il coupable d'une faute ou pas coupable ? Y a-t-il ou non des preuves solides de  "prise illégale d'intérêts" à l'encontre de l'accusé ?

La composition de la Cour de Justice de la République mise en cause : ce n'est pas parce qu'on leur a prêté et fait endosser une robe de magistrat que les 6 députés et sénateurs peuvent se considérer "magistrat"...l'habit ne fait pas le moine ! "

 

 

LE MALADE : LA JUSTICE

 

DÉNONÇONS QUELQUES MAGISTRATS PÉTRIS D’AMBITIONS QUI ENTACHENT LA RÉPUTATION NON SEULEMENT DES 9000 MAGISTRATS EN EXERCICE MAIS AUSSI L’INSTITUTION « JUSTICE » QU’ÉRIC DUPOND-MORETTI  TENTAIT DEPUIS 3 ANS DE RÉCONCILIER AVEC NOUS TOUS LES JUSTICIABLES

 

Deux procès se sont télescopés et nous regrettons de ne pouvoir collecter plus d’informations précises et fiables sur ce qui s’est dit dans les prétoires comme celui de la Cour de Justice de la République au procès Éric DUPOND-MORETTI et celui moins médiatique de François BAYROU.

Pour l’affaire DUPOND-MORETTI une chose est sûre : on ne peut pas laisser quelques magistrats se croire au-dessus de la loi et donner libre cours à leur hubris. Ce qui se passait au niveau du PNF « sont des fautes professionnelles inexcusables» et non des « Maladresses » qui auraient dû être transmises aux instances disciplinaires.

En réalité, le corporatisme au sein de la magistrature (voir affaire OUTREAU) fait que ce sont des affaires graves qu’on traite entre copains et qu’on étouffe ...jusqu’au jour où un mauvais copain nommé AMAR lâche « le morceau » et cette faillite de la Justice fuit dans la presse et dans le public.

Maintenant, 3 ans après, devant la Cour, devant la France l’accusation n’a pas convaincu du bienfondé du dossier de prise illégale d’intérêts de celui qui est devenu Ministre de la Justice et la question est posée : que se passait-il donc au sein du PNF (Parquet National FINANCIER ) ?

Des négligentes et abus de procédures sont dénoncés. Les fautes relevées ne vont-elles pas blanchir le présumé coupable (de quoi ?) devenu Ministre de la Justice et attaqué par deux syndicats de la magistrature intouchables ?

Un témoin nommé Peimane Ghaleh-Marzban a tenté devant la Cour de justifier l’injustifiable. Malgré son vocabulaire extra- terrestre. Il n’a convaincu personne !

Celui-ci avait  servi la ministre Nicole BELLOUBET au poste de directeur des services judiciaires poste clef du Ministère ...mais le grain de sable est là pour arrêter la machine à camoufler la vérité...il se nomme juge AMAR. Il dévoile à la presse au "Point"ce qu’il a vécu au PNF : procédures tordues, harcèlement, camouflage de la réalité, pression de l’exécutif !

Le procès DUPOND-MORETTI est exemplaire : une juridiction d’exception, des magistrats pas clairs qui s’acharnent à faire tomber une personnalité qui les gêne. Cela aboutit à un procès honteux, ridicule qui déshonore la Justice.

Les méthodes à la limite de la barbouzerie employées par certains magistrats dans l’affaire « Sarkozy-Bismuth » témoignent de la faillite morale du PNF. 

Une illustration déjà trop vite oubliée et qui date de 2020 ...la mise en cause du PNF a réveillé le Parlement sur l’indépendance de la Justice et le PNF et ce fut l’enquête sur l’indépendance de la justice où la Procureure aujourd'hui retraitée Éliane HOULETTE  sous serment a menti à le Représentation Nationale.

Pendant 3 ans des magistrats ont donc ainsi « travaillé » pour tenter en vain de recueillir par tous moyens y compris les moyens illégaux des preuves pour étayer une accusation contre celui qui est devenue leur ministre !

 

LE DOSSIER BAYROU ...DES MAGISTRATS OBLIGÉS DE JUGER !

Dans ce dossier, on rentre dans la Justice plus classique : une quasi affaire de droit commun sauf qu’au banc des accusés il y a un homme politique soutien du Président de la Républiques et qui sait beaucoup de choses.

François BAYROU sur le banc des accusés présumés coupables rejoint donc les SARKOZY, FILLON, DUPOND-MORETTI .

La nomination de François BAYROU, cadeau empoisonné et du Président Macron, comme commissaire au Plan (institution qui n'existe plus depuis des années) ne nous incite pas à lui rendre hommage.

Nous n’avons donc pas de sympathie particulière pour François BAYROU mais ce que nous apprenons sur le procès à charge qui lui est fait pour des formes d’emplois fictifs de salariés « assistants de parlementaires » de son parti en perte de vitesse est une honte.

Les procureures du Parquet du Tribunal Correctionnel de Paris n’ont même pas caché leur embarras face à ce délinquant accusé d’avoir détourné des fonds « publics » et ne savent pas caractériser le délit reproché fait à l’accusé ?

Ils reconnaissent qu’il n’y a pas de faute intentionnelle de l’accusé traité cependant de chef de bande pour détourner des fonds au profit d’un parti politique en péril !

Il y a peut-être faute mais ce n'est pas un bandit !

Mais jugeons alors l’embarras de ces magistrats aux ordres (carrière oblige) qui doivent d’une part juger, décider, sanctionner  et d’autre part, justifier leurs travaux et leurs décisions et éventuellement savoir reconnaitre que « dans le doute, je déboute » et que  «  le doute profite à l’accusé » même si la constitution et la Déclaration des droits de l'homme confirment  ces dictons  ...même s’ils sont aux ordres encadrés par des syndiqués qui font la loi au sein de la Chancellerie du Ministère de la Justice !

Avec le procès BAYROU, c’est tout le fonctionnement interne de la Justice en France qui est en procès : avancements, piston, honneurs...

Comment faire pour condamner François BAYROU et sa dizaine de compagnons de route de l’UDF et du MODEM ?

Ah ! si seulement au lieu d’avoir devant eux François BAYROU ces pauvres magistrats avaient un multirécidiviste immigré en situation irrégulière...

Ce serait tellement plus facile de le condamner symboliquement avec quelque mois de prison et avec sursis .

La défense de François  BAYROU va âtre forte et nous verrons comment le Tribunal va se sortir de l’ornière dans laquelle il s’est fourré.

 

Le plus important demeure cependant de savoir comment la Justice et le Gouvernement tireront les conclusions de ces dysfonctionnements de la Justice...en créant une commission ?

 

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20 octobre 2023 5 20 /10 /octobre /2023 11:00
LE DROIT DE VOTE LIBRE : L'EXPRESSION DE LA DÉMOCRATIE

LE DROIT DE VOTE LIBRE : L'EXPRESSION DE LA DÉMOCRATIE

 

 

LA DÉMOCRATIE EN GRAND DANGER EN CE MONDE

 

Nous revenons sur une publication récente intitulée « La démocratie est en danger » de notre prophète et conseiller des Grands de ce monde, Jacques ATTALI, sur un sujet qui nous concerne tous : le devenir de la démocratie dans le monde. C’est un constat et une alerte.

« Beaucoup de signaux faibles donnent le sentiment que la démocratie est partout en danger ».  

 

DÉMOCRATIE UN « MOT MAUDIT » EN 2023...ET DÉMOCRATIE POPULAIRE A ÉTÉ SYNONYME DE DICTATURE

Jacques ATTALI n’y va pas été par quatre chemins dans sa parution. Il constate, comme nous tous, le recul du nombre de pays dits démocratiques et qui le sont effectivement.

Vladimir POUTINE, comme auparavant Iossif Vissarionovitch Djougachvili, dit Joseph Staline, rit quand il parle de la démocratie et de ses faiblesses congénitales. Les pays démocratiques sont des proies faciles pour les idéologues apprentis dictateurs qui, pour le bien du peuple, ont pratiqué le massacre de populations comme en leur temps Mao en Chine, POL POT au Cambodge...le massacre de populations au nom d’idéologies qui font faillite mais qui font couler beaucoup de sang.

Nous sommes d’ailleurs étonnés que, dans ses exemples, notre penseur omette la décadence de la démocratie dans son pays, la France.

Citons notre penseur parfois excessif dans ses jugements :

Dans de nombreux pays africains, le mot « démocratie » est devenu synonyme de « colonialisme » et bien des pays qui se prétendent en être, comme la République démocratique du Congo, ne sont que des dictatures corrompues.

En Asie, très peu de pays en revendiquent même les règles formelles, et quand ils le font, comme en Inde, cela ne les empêche pas de maintenir un impitoyable système de castes, et d’entretenir une guerre civile de plus en plus explicite entre les principales communautés religieuses.

Aux États-Unis, pour la deuxième fois depuis sa création, ce pays est au bord de la guerre civile, et s’apprête, si l’on en croit les sondages, à réélire un ancien président qui a ouvertement soutenu une tentative de coup d’État pour empêcher la prise de fonction de son successeur, pourtant régulièrement élu.

En Europe, une démocratie dévoyée a conduit les électeurs britanniques, victimes de menteurs et de démagogues, à prendre la décision suicidaire de sortir de l’Union européenne, les électeurs italiens à désigner comme Premier ministre une héritière des idées de Mussolini, les électeurs allemands à échanger l’énergie nucléaire contre le charbon, les électeurs français à donner de plus en plus de voix à un parti d’extrême-droite, aujourd’hui favori pour gagner les prochaines élections présidentielles et législatives.

On pourrait ajouter mille exemples avec l’évolution dramatique de la Hongrie et de la Pologne, et la dérive religieuse totalitaire et religieuse d’une démocratie initialement exemplaire et laïque en Israël.

 

LES ÉCHECS DE LA DÉMOCRATIE : PAS OU PEU DE RÉDUCTIONS DES INÉGALITÉS 

Il est inscrit dans le vocabulaire parler dans les années 1950 à 1960 de démocratie dans un pays comme la RDA « République démocratie d’Allemagne » de l’Est c’est galvauder l’institution DÉMOCRATIE.

Dans aucun pays du monde, la démocratie n’a réussi à réduire les inégalités éducatives, à mettre en place un système de santé efficace pour tous, et plus généralement à tenir compte de l’avis des gens pour l’essentiel de ce qui les concerne et à gérer d’une façon libre et lucide les biens collectifs qui sont supposés être sous sa responsabilité.  

Et plus encore : les grands enjeux étant devenus mondiaux, les menaces étant clairement globales, les vraies puissances étant devenues planétaires ; les instruments de la démocratie dans chaque pays n’ont pratiquement plus aucune influence sur les éléments essentiels de la vie des humains d’aujourd’hui ; et encore moins sur celle des générations futures.

 

FAUT-IL RENONCER À DÉFENDRE LA DÉMOCRATIE ?

Faut-il accepter sans réagir la multiplication des coups d’État en Afrique, la prolifération des démocraties « illibérales » en Europe, le triomphe des dictatures en Asie et en Amérique Latine ?  Faut-il, sans réagir, laisser les quelques pays du Sud, dit démocratiques, préférer s’allier avec les dictatures du Sud plutôt qu’avec les démocraties du Nord, dans tous les forums internationaux, comme on l’a vu récemment au G20 de New-Delhi et à l’Assemblée Générale des Nations Unies ? Faut-il se préparer placidement à un coup d’État fascisant à Washington, à l’arrivée de Marine Le Pen à l’Élysée ? Et à une majorité de l’AfD au Bundestag ?  

 

LA DÉMOCRATIE EN DANGER : LA SAUVER...MAIS ON ATTEND LA BONNE RECETTE

 

Tels sont les faits : la démocratie est en très grand danger, partout. Et on ne la sauvera, peut-être, que si on admet que le danger est très grand et qu’on la rend efficace et juste. Cela suppose des actions considérables, qui se résument à des principes simples.  

  1. Idéologiquement : montrer que la démocratie n’est pas une dimension du colonialisme, qu’elle est une forme très ancienne de gouvernement fondée sur la palabre, le débat, et la recherche du consensus, sans peur ni contrainte, qui trouve sa source dans les traditions indiennes et africaines autant que dans les pratiques grecques. Plus même : la démocratie fut pratiquée en Grèce beaucoup moins longtemps qu’en Inde et en Afrique. 
  2. Pratiquement : rappeler qu’un régime fondé réellement sur la liberté est beaucoup plus efficace, même pour protéger les gens des dangers immédiats, ou d’un envahissement imaginaire par des migrants, qu’un régime fondé sur la crainte. Il suffit pour s’en convaincre de comparer la gestion du Covid en Chine et en Europe, celle de l’innovation aux États-Unis et en Russie, ou le niveau d’éducation au Zimbabwe comparé à ce qu’il est au Kenya.
  3. Concrètement : défendre et renforcer les institutions démocratiques là où elles existent, les compléter d’autres, locales, associatives, humbles, et d’autres encore, plus vastes, capables de prendre en compte l’intérêt des générations futures, comme au Danemark ; et d’autres encore, aux niveaux continentaux et planétaires, pour gérer les enjeux globaux (climat, santé, éducation) comme existent de telles institutions mondiales pour le football, le rugby, ou les jeux olympiques, institutions efficaces, même si  la démocratie y est encore très approximative.

C’est à ce prix qu’on sortira de ce terrible piège, qu’on sauvera cet idéal, et qu’on garantira aux humains ce pour quoi tant d’entre eux sont morts : la liberté. 

 

On pourrait aussi ajouter l’exemplarité : si nos démocraties encore debout pouvaient se montrer exemplaires pour donner envie aux autres pays d’adopter un code de déontologie de la bonne conduite des gouvernants en démocratie.

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