PETITE NOTE EXEMPLAIRE SUR LE GABON : PAS À L'HONNEUR DE LA FRANCE
Le Gabon est un petit pays (2,5 millions d’habitants) mais un petit pays très riche : pétrole, manganèse, or, bois, fer, uranium, richesses côtières...
RAPPEL HISTORIQUE
L’indépendance du GABON est actée en 1960. Pourtant la demande gabonaise était initialement de devenir un département français. Mais, cela ne plaisait pas au Général de Gaulle qui a rejeté cette option.
Omar BONGO a succédé au Premier Président de la République du GABON, Léon MBA. Il régnera de 1967 à 2009.
Il instaure donc la dynastie BONGO puisque son fils va lui succéder à sa mort dans des circonstances assez machiavéliques et peu démocratiques.
La France a été très largement présente au GABON au titre de la Coopération tant sur le plan militaire que sur celui de l’économie tirée par l'exploitation du pétrole dont on a beaucoup parlé dans certaines «affaires »TOTAL.
À travers le réseau des coopérants nous avons eu des années durant accès à des informations qui attestent toutes du pouvoir autocratique d'Omar BONGO, de la fortune de la famille BONGO qui est immense et de la misère du peuple gabonais.
Pour ceux qui veulent en avoir une idée nous leur conseillons ce lien :
https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/gabon/gabon-la-fortune-des-bongo_6039119.html
Cette fortune de la famille BONGO est considérée par la Justice française et par les "alertes corruption" comme des biens mal acquis, produits effectivement de la corruption qui gangrène l’État Gabonais depuis le Chef d’État, ses proches et les Ministres...
Cela depuis l’arrivée au pouvoir du Président Omar BONGO .
LA FRANCE COMPLICE DE LA CORRUPTION
La France n’a pas eu le beau rôle. Elle fermait les yeux voire pire certains cadres français de gré ou de force participaient au festin.
Il n’y a jamais eu une vraie politique de coopération affichée qui aurait maintenu le lien privilégié et honnête qui existait entre la France et ses ex-colonies.
Tout le monde acceptait ce système supervisé initialement par un certain Jacques FOCCART, conseiller « opaque » très introduit dans les milieux barbouzes de l’époque, Monsieur AFRIQUE, gaulliste, ou plus exactement homme de main du Général de Gaulle, un peu ou beaucoup couvert par la raison d’État. C’était à la mode dans les années 1970.
De 1958 jusqu’à la fin des années 1980, il sera le “Monsieur Afrique” de l’Élysée, veillant à satisfaire toutes les “requêtes” des présidents de la République français.
Nommé secrétaire général de l'Élysée aux affaires africaines et malgaches, il devient en fait le réel “patron” des services secrets français (et accessoirement de la diplomatie française) en Afrique.
Jacques FOCCART sera l’un des conseillers les plus influents de de GAULLE, comme il saura après se faire écouter par Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing et, bien plus tard, par Jacques Chirac.
Ce qui se faisait au GABON était parfois choquant et même insupportable pour les coopérants. Pour eux ... il n’y avait qu’une issue : accepter ou vite et discrètement retourner en France.
Ainsi l’argent sale circulait à flot entre Libreville, Paris, la Suisse...
C’était toute une époque ...peu glorieuse pour la réputation la France car cela se savait dans tous les états africains.
Vous avez là une explication voire un alibi pour les responsables actuels de cette FRANCE AFRIQUE qui s’effondre sans gloire. Encore un énorme gâchis.