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1 décembre 2024 7 01 /12 /décembre /2024 22:35
LE GONCOURT 2024

LE GONCOURT 2024

 

Suite de

 

https://www.olonnes.com/2024/11/la-honte-destabilise-le-bon-fonctionnement-de-nos-institutions.html

KAMEL DAOUD ET BOUALEM SANSAL DEUX INTELLECTUELS FRANCO-ALGÉRIENS ONT OSÉ PARLER DE LA GUERRE CIVILE 1992/2022 EN ALGÉRIE

Le prix GONCOURT 2024 a été attribué pour son roman HOURIS à Kamel DAOUD. Cet écrivain qui a 54 ans et avait déjà reçu le GONCOURT du premier roman en 2014.

Cet écrivain journaliste franco-algérien est né en Algérie en 1950 n’a donc pas vraiment connu ce qui est nommé à tort en France la guerre d’Algérie, guerre d’indépendance qui s’est achevée en 1962.

 

L’Algérie est donc indépendante depuis 62 ans. L’écrivain est attaché à sa terre et malgré les menaces de mort qui lui sont adressées il reste fidèle à l’Algérie et écrit jusqu’en 2016 dans le Quotidien d’Oran. Il se lie d’amitié avec son ainé l'écrivain Boualem SANSAL.

Mais les dirigeants algériens occultent une nouvelle période très sombre de l’histoire du pays (1992/2002) avec la montée de l’islamisme combattu par le pouvoir en place. L’Algérie connait des épisodes très sanglantes (environ 100 000 morts, des milliers de disparus...).

Les deux intellectuels qui ont opté respectivement en 2020 et 2024 pour la nationalité française et sont notoirement ennemis de l’islamisme. Le gouvernement algérien leur fait le reproche de parler et écrire sur une guerre civile qui s’est déroulée dans leur pays. Boualem SANSAL risque la prison à vie.

 

LA LIBERTÉ D’EXPRESSION, LA LIBERTÉ DE PENSÉE ET D’ÉCRIRE : UN BIEN PRÉCIEUX

Ce dossier nous concerne tous au moins à deux titres :

  • Au titre de la liberté d’expression au sens large : au vu des derniers événements concernant l’arrestation de Boualem SANSAL à Alger pour acte subversif, atteinte à l'intégrité du territoire national, atteinte à la sureté de l’État et risque la prison à vie,

 

  • Au titre des réactions en France : nous constatons que même la gauche classique celle de Jaurès, Blum, Mitterrand ...n’a pas condamné l’attitude du Gouvernement algérien ni demandé la libération du citoyen français Boualem SANSAL. Quant aux élus LFI...c’est le silence et la honte avec même des tentatives d’explications justifiant la décision du gouvernement algérien/

 

Maintenant sur l’exercice des droits de l’homme vous savez ce que nous réservent Jean-Luc MÉLENCHON, LFI, Sandrine ROUSSEAU...

 

 

 

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30 novembre 2024 6 30 /11 /novembre /2024 20:43
DANS LES  MESURES D'ÉCONOMIES LE GOUVERNEMENT A-T-IL ENVISAGÉ DE FERMER CETTE BOUTIQUE ?

DANS LES MESURES D'ÉCONOMIES LE GOUVERNEMENT A-T-IL ENVISAGÉ DE FERMER CETTE BOUTIQUE ?

 

UNE ASSEMBLÉE NATIONALE À LA DÉRIVE

 

 

 

Adrien MATHOUX, rédacteur en chef du journal MARIANNE, débute ainsi son édito sur son site internet :

« Une assemblée incapable du moindre effort de construction collective. » !

Quel constat qui fait mal et peur aux bons et braves citoyens.

Pour ceux qui croient comme Winston CHURCHILL que « La démocratie est le pire système de gouvernement, à l'exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés dans l'histoire » la déception doit être grande quand ils subissent le spectacle que leur offre leurs représentants par exemple dans l’enceinte de l’Assemblée Nationale.

La violence verbale et même physique a envahi cette semaine même le Palais BOURBON lors du « Débat ?» sur le retrait de la la réforme des retraites. Un débat sans conclusion puisque les députés ont clos après plusieurs suspensions de séance sans vote !

Certes, ce n’est pas une première fois dans une enceinte sensée devoir légiférer dans la sérénité que des députés en viennent aux mains. Mais enfin peut-on, doit-on tolérer cette conduite de nos élus ?

 

QUEL EFFORT DEMANDÉ AUX DÉPUTÉS ? L’UNION POUR SERVIR L’INTÉRÊT GÉNÉRAL DU PAYS ET RÉTABLIR UN FONCTIONNEMENT DÉMOCRATIQUE DES INSTITUTIONS

Ce sera un appel à la raison qui risque malheureusement d’être vain et donc encore un coup porté à la démocratie.

Comment les citoyens peuvent-ils faire confiance à des hommes et femmes élus incapables d’assumer avec dignité leurs fonctions ?

Cette image donnée du pouvoir législatif va détériorer encore plus l’image que les français vont avoir de leur Parlement et leurs élus.

Au-delà du jugement que peuvent porter les français sur ce type d’épisode qui ridiculise nos institutions...quand nous osons parler d’État de droit...

Au-delà de l’exemple que les députés ont pu donner à tous ceux qui ont déjà tant de mal à respecter nos institutions...

L’effort demandé à nos élus est donc d’abord celui du respect dû à nos institutions. Dans les moments difficiles que vit la République, il est indigne que des conduites individuelles d’élus aggravent une situation déjà très dégradée et anxiogène.

Le Parlement doit donc être composé d’hommes et de femme qui doivent être capables et aptes à s’unir pour gérer une situation de près-crise qui peut conduire au pire...et nous pesons nos mots.

Tout ce qui affaiblit la France est condamnable car cela conduit au désordre qui détruit l’espoir du renouveau, des lendemains meilleurs plus fraternels et solidaires.

Déjà nous devons constater que le Président de la République dont le rôle constitutionnel est d’« assurer  par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État » est aux abonnés absents et les demandes de son départ se font de plus en plus nombreuses et pressantes.

Si, en plus, le Parlement par ses incartades se met hors-jeux...

Et si le gouvernement pléthorique « construit » à la hâte après un vide pour cause de jeux olympiques et sans cohésion ne peut rassurer son peuple et son environnement dans le vote d’un budget 2025 sérieux ...

Que reste-t-il à la tête de la France ?

 RIEN DE SOLIDE ?

DANGER : LA NATURE A HORREUR DU VIDE !

 

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19 novembre 2024 2 19 /11 /novembre /2024 14:53
LA JUSTICE

LA JUSTICE

 

 

LE PIRE POUR LA JUSTICE : LE GOUVERNEMENT DES JUGES

 

LES JUGES PEUVENT FAUSSER LES ÉLECTIONS ; QUELLE MIXTURE IMMONDE

 

C’est ce qui se passe quand un élu est mis dans l’impossibilité de se présenter à une élection par la peine annexe dite inéligibilité, peine que l'on dit hâtivement prononcée d’office.

Nous ne savons que peu de choses sur le fond du dossier des indemnités des assistants de Marine LE PEN : mais le fond du problème n’est pas notre propos principal. Mais c’est le réquisitoire des deux Procureurs et la peine demandée de 5ans d’inéligibilité demandée à l’encontre de Marine LE PEN qui dit nous interroger.

Le principe de inéligibilité est une sanction couperet et ce, d’autant plus puisqu’elle est dans le dossier des assistants parlementaires du Rassemblement Nationale pour Marine LE PEN assortie de l’exécution provisoire.

Cette sanction est outre demandée après celle de François FILLON, c’est donc maintenant Marine LE PEN et tous les citoyens qui sont les victimes des juges : deux candidats favoris aux Présidentielles  dans les sondages éliminés du droit d’être élus ! Des citoyens privés de leurs droits.

 

UNE LOI CONTRAIRE AUX PRINCIPES GÉNÉRAUX DU DROIT

 

Examinons l’aspect juridique complexe de ce dossier et particulièrement l'inéligibilité.

 

  • Primo, cette loi telle qu’elle est rédigée pourrait s’applique à des faits anciens et donc aller à l’encontre de la non-rétroactivité de la loi. Car une loi ne peut pas s'appliquer à des faits antérieurs à sa promulgation.
  • Deuxièmement cette loi fait que le législateur s’immisce dans la compétence du pouvoir judiciaire. Cette loi fait fi de l’irréfragable obligation de la séparation des pouvoirs (Exécutif, Législatif et Judiciaire) puisqu’elle fixe des obligations au juge membre du pouvoir judiciaire. C’est extrêmement grave.
  • Troisièmement  le juge est là pour dire le droit, tout le droit et rien que le droit et que son indépendance est garantie par la Constitution. Le doute s'installe sur cette indépendance du juge comme cela est rappelé ci-dessous.
  • Quatrièmement, en 2024, il est officiellement connu et reconnu par la Procureure du Parquet National Financier lors de son audition par la commission parlementaire qu’elle a été victime de pressions de la part de sa hiérarchie donc de la chancellerie. En effet, l'ex Procureur Éliane Houlette ouvrait en 2017, en pleine campagne présidentielle, l’enquête sur François Fillon, soupçonné d’avoir rémunéré son épouse, Pénélope, pour un emploi fictif. Aujourd’hui magistrate à la retraite, elle affirme avoir été, à l’époque, très contrôlée par sa hiérarchie. Des "pressions", dit-elle, notamment de la procureure générale de Paris, Catherine Champrenault, directement rattachée au ministère de la Justice. Ses supérieurs lui auraient très rapidement demandé d’abandonner l’enquête préliminaire pour ouvrir une information judiciaire, ce qu’Éliane Houlette fera après avoir établi son enquête.
  • Cinquièmement, le Conseil Constitutionnel a invalidé la loi sur laquelle les Procureurs fondent leur  réquisitoire Le Conseil constitutionnel décide :
    Sont contraires à la
    Constitution les dispositions suivantes de la loi pour la confiance dans la vie politique :
    le dix-huitième alinéa du paragraphe I de l'article 1er ;
  • - l'article 7 ;
    - l'article 9 ;
    - le paragraphe IV de l'article 11 et les mots « et IV » figurant au paragraphe V de ce même article ;
    - l'avant-dernier alinéa du 2° du paragraphe I de l'article 15 et les mots « et IV » figurant au dernier alinéa de ce 2° ;
    - l'avant-dernier alinéa du 1° de l'article 16 et les mots « et III » figurant au dernier alinéa de ce 1° ;
    - l'avant-dernier alinéa du 2° de l'article 17 et les mots « et IV » figurant au dernier alinéa de ce 2° ;
    - l'article 23.
  • Sixièmement, nous notons enfin que lesdits Procureurs Louise NEYTON et Nicolas BARRET dans l’affaire du Rassemblement National viennent de prendre soin de se justifier publiquement. Une première à notre connaissance, le Procureur par définition, n’a pas à justifier le contenu de son réquisitoire. C'est bien qu'il y a un doute avéré sur le fond de son réquisitoire.
  • Septièmement, nous avons beaucoup de mal à suivre les motivations des procureurs qui ont dû se fonder sur l‘article 131-26-2 du Code pénal mais cet article qui comporte in fine un paragraphe dont nous n’entendons pas assez parler :

« III. – Toutefois, la juridiction peut, par une décision spécialement motivée, décider de ne pas prononcer la peine prévue par le présent article, en considération des circonstances de l'infraction et de la personnalité de son auteur. »

Alors serait-on dans le cas d’une obligation qui peut être facultative ?...mais alors on marche sur la tête et il faudra que les fins juristes spécialisés en droit privé et droit pénal et autre droit des obligations nous explique ce qu’est une obligation facultative....merci d’avance !

Nous n’en sommes plus à une aberration près dans la conduite de cette longue procédure de ce procès hors normes dont l’instruction a démarré 2015.

 

À SUIVRE

 

LE PROCÈS ET SES SUITES : LA RÉPUBLIQUE DES JUGES

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17 novembre 2024 7 17 /11 /novembre /2024 19:55
INFORMER OBJECTIVEMENT, EST-CE POSSIBLE ?

 

 

TRUMP RÉPUBLICAIN  VAINQUEUR....MAIS TRUMP ÉTAIT OPPOSÉ À QUI ?

 

LES DERNIÈRES ÉLECTIONS AUX USA

Encore en exemple de la non qualité de l’information que nos médias nous imposent.

Avant et après cette élection du 5 novembre 2024 de Donald TRUMP, les chroniqueurs ont majoritairement tenté de nous persuader que le candidat TRUMP c’était le diable donc qu’il serait préférable qu’Harris KAMALA soit élue.

Nous nous interrogions sur le peu que nous savions sur la candidate de remplacement nommée Harris KAMALA et devions constater notre carence...de sang indien, américaine de deuxième génération, quand même gouverneur de Californie, brillantes études...

Ainsi fut, en général, passé sous silence le cursus de la candidate et son programme. On en est venu à oublier que l’ex colistière de Joe BIDEN Président sortant, affichait ses préférences pour la gauche et même adhérait au wokisme mis en sommeil pour la bonne cause électoraliste pendant sa courte campagne électorale.

Vue depuis la France cette élection c’était un remake du choix des américains entre la peste TRUMP et le choléra KAMALA ?

C’était une interprétation erronée ...c’était oublier que l’américain est un primaire pragmatique et qu’il était donc normal pour lui d’endosser un costume républicain, quelqu’un qui connait la fonction de Président et celui des affaires, qu'il est américain défenseur des USA d'abord et qu’il pouvait voter pour quelqu’un qui a connu la réussite !

Le résultat de cette élection c’est important car c’est le rejet du wokisme générateur de haine, de divisions, de reniements et le rejet des élites qui poussaient à cette détestation de soi et non à l’espoir de bâtir le monde de demain sur la base d’un passé positif. L'américain aime les USA, son drapeau, le progrès.

Nous ne pouvons que regretter la présentation biaisée de cette élection présidentielle 2024 aux USA qui encore une fois manque totalement d’objectivité : la liberté d’expression et l’objectivité ne sont décidément pas l’apanage des médias français.

 

DES LORS OSONS UNE AUTOCRITIQUE

En France, il est bienséant, par orgueil, de donner des leçons. Les autres pays démocratiques qui nous entourent souffrent de cette attitude française qui déborde de suffisance alors qu’elle est en pleine décadence !

La France est un confetti sur la mapemonde et pourtant elle reste encore un peu écoutée à condition de savoir rester humble.

Il faut dire que notre dernier Président Emmanuel MACRON inexpérimenté a voulu donner des leçons aussi bien au Président POUTINE, qu’à ISRAËL qu’à l’Italie, à l’Allemagne... alors que le propre de la diplomatie est que si on n’est pas le plus fort il faut savoir rester humble, écouter et avec le poids historique et moral de la France afin de pouvoir demeurer un arbitre respecté dans le concert des plus de 200 nations actuelles.

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16 novembre 2024 6 16 /11 /novembre /2024 22:24
PEUT-ON PASSER À CÔTÉ DE LA PAUVRETÉ SANS PENSER À COMMENT PARTICIPER À LA VAINCRE UN PEU, BEAUCOUP. ?

PEUT-ON PASSER À CÔTÉ DE LA PAUVRETÉ SANS PENSER À COMMENT PARTICIPER À LA VAINCRE UN PEU, BEAUCOUP. ?

 

 

SECOURS CATHOLIQUE, UN RAPPORT ANNUEL QUI DOIT NOUS INTERPELLER

 

L’hiver approche et c’est le moment rituel où les ONG préparent l’hiver et leur capacité d’accueil et de solidarité pour ceux qu’on nomme les « pauvres », les sans-abris...

Le Secours Catholique présente non pas son bilan annuel mais l’étude des problématiques de la pauvreté en France en 2024 ;

https://www.secours-catholique.org/sites/default/files/03-Documents/RS24.pdf

Une mine d’informations sur un phénomène qui ne peut nous laisser indifférent.

Au moment où l’État devrait faire approuver son budgets 2025 et où l’on entend sans cesse parler de milliards d’euros, réfléchissons à notre capacité à faire reculer la pauvreté qui vit dans l'humilité et se cache.

Réfléchissons 550 euros par mois est le seuil de "l’extrême pauvreté" !

La France compte 5,1 millions de pauvres si l’on fixe le seuil à 50 % du niveau de vie médian (1014 euros par mois) et 9,1 millions si l’on utilise le seuil de 60 %, selon les données provisoires 2022 (dernière année disponible) de l’Insee.

Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 8,1 % et, dans le second, de 14,4 %. Quel que soit le seuil utilisé, la pauvreté augmente en France depuis le milieu des années 2000.

 

La richesse est certainement un pain pétri fait pour être partagé...pour faire reculer la pauvreté.

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7 octobre 2024 1 07 /10 /octobre /2024 14:35
DANS CETTE MAIRIE COMMENT SUPPRIMER 5 % DES SALARIÉS ?

DANS CETTE MAIRIE COMMENT SUPPRIMER 5 % DES SALARIÉS ?

 

 

 

COMPRENDRE POURQUOI LA DETTE FAIT SI MAL À L’ÉCONOME FRANÇAISE ET À LA FRANCE

 

L’État, c’est-à dire nous tous, sommes endettés jusqu’au cou et parce qu’une dette il faut, un jour ou l’autre, la rembourser, parce que les traités européens pour défendre l’euro contraignent les signataires des dits traités dont en premier la France à une gestion de père de famille qui ne doit jamais dépenser plus qu’il ne gagne. Ce n’est pas l’argent facile macronien !

À force de cumuler des déficits budgétaires (c’est-à-dire d’avoir des dépenses supérieures à ses recettes (budgets déficitaires) ces 40 dernières années, la France est obligée d’emprunter donc de s’endetter et est menacée, si elle ne redresse pas ses comptes, d’être condamnée à de lourdes pénalités, à la perte de son autonomie de gestion, au déclassement...à avoir des prêteurs qui lui font payer toujours plus de frais financiers avec des taux toujours plus élevés pour renouveler les prêts ...pour 2024 ce sera entre 60 et 70 milliards d’euros (l’équivalent d’une année de budget de l’Éducation) que la France devra sortir...le même chiffre que le Premier Ministre cherche désespérément pour faire passer son budget 2025 !

Imaginons une France avec une dette ZÉRO qui aurait donc la possibilité d’investir 60 milliards d’euros quand on sait qu’EDF par exemple évalue désormais à 67,4 milliards d'euros les coûts de son programme de construction de six nouveaux réacteurs nucléaires en France.

Les résultats de l’année budgétaire 2024 sont encore plus affligeants avec un déficit qui sera entre 6 et 7 % du PIB alors que le budget devrait être au minimum équilibré voire excédentaire comme dans certains autres pays autres européens et avoir un déficit qui ne devrait être supérieur à 3 % de son PIB.

Nous parlons "pourcentage par rapport au PIB" car c’est l’unité commune qui permet de faire les comparaisons entre pays et de fixer les normes de danger d’endettement...

Donc, comme nous l’annoncions depuis longtemps, il faudra immédiatement d’une part, faire des économies (diminuer les dépenses) et d’autre part, accroître les recettes donc les impôts.

Oui, comme les politiques ne savent pas faire des économies, ne veulent pas parler de rigueur en matière de gestion comme si trop s’endetter pour un État n’était pas une catastrophe, il faudra pour 2025 augmenter les impôts !...en catastrophe.

Nous rappelons notre parution où nos penseurs Alain MINC et Jacques ATTALI étaient d’accord sur l’épée de Damoclès :

https://www.olonnes.com/2024/03/les-impots-augmenteront.html

 

 

MICHEL BARNIER PREMIER MINISTRE, N’ÉCARTE AUCUNE PISTE POUR REDRESSER LES FINANCES PUBLIQUES

Ainsi, il y a une économie suggérée et proposée qu’il sera difficile de mettre en application surtout après la publication du dernier rapport de la Cour des Comptes sur la situation financière des collectivités territoriales et les annonces du Premier Ministre.

https://www.ccomptes.fr/fr/publications/les-finances-publiques-locales-2024-fascicule-1

Ainsi résumé :

 

« Dans l’ensemble, les communes et intercommunalités ont continué à connaître une bonne situation financière. En revanche, celle des régions s’est repliée et celle des départements s’est dégradée. Une situation financière moins favorable qu’attendu et l’absence de dispositif de mise en œuvre des objectifs de la loi de programmation des finances publiques 2023-2027 rendent incertaine la participation des collectivités au redressement des finances publiques. »

Comme on dit, il ne faut pas prendre la bonne gestion financière des collectivités territoriales comme une variable d’ajustement du budget de l’État et de nos finances publiques.

Si celles-ci, dans les collectivités territoriales, sont mieux gérées que celles de l’État il y a déjà une première raison : elles ne peuvent présenter des budgets en déficit !

La deuxième raison : c’est celle de leurs recettes et surtout les impôts locaux. Elles ont l’autonomie pour certaines de leurs recettes principales comme les impôts locaux dont les taux sont votés par les élus locaux. Les hausses de ces impôts sont donc sous surveillance des citoyens localement. Cette autonomie est d’ailleurs contestée régulièrement par les technocrates comme c’est un peu le cas avec la suppression de la taxe mobilière qui a rappelé aux élus locaux que cette autonomie peut toujours être remise en cause.

Troisième raison : la Constitution déclare la France pays « décentralisé ».

Article 1er : La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.

Si l’État s’en prend aux recettes propres de collectivités territoriales...les communes, les communautés de communes...vont perdre leur peu d’autonomie dans leurs gestions et donc dans leur pouvoir décisionnaire. Le principe constitutionnel de la décentralisation est bafoué.

Ne laissons pas nos communes se bureaucratiser et être phagocytées par des gouvernants irresponsables mais parfois trop avides de pouvoirs et trop loin des réalités quotidiennes vécues par les élus locaux.

Elles sont souvent encore le moteur économique de leur territoire. La démocratie locale peut s’y exprimer et s’y développer...si les citoyens veulent bien un peu se bouger et simplement exercer leur pouvoir souverain.

De plus, l’État ne se gêne pas pour transférer des compétences aux collectivités (voirie, lutte contre les inondations, sécurité publique, augmentation des salaires...) sans compenser totalement ces charges induites par des recettes complémentaires.

L’État prend des décisions et l’argent des collectivités pour se payer ses folies ! Il ne tient pas les engagements qu’il prend et a pris quand il se désengage de certaines de ses fonctions régaliennes et fait « payer » les collectivités à sa place pour souvent absorber des compétences nouvelles pour lesquelles il est notoirement incompétent ! C’est le « toujours plus d’État » qui non seulement tue l’État mais aussi menace de tuer les collectivités territoriales.

Il contraint les collectivités et il a des moyens de chantage pour ce faire !

 

À SUIVRE...L’EMPLOI DE 100 000 AGENTS TERRITORIAUX MENACÉ

 

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30 septembre 2024 1 30 /09 /septembre /2024 21:52
BERCY : LE MAMMOUTH NUMÉRO DEUX

BERCY : LE MAMMOUTH NUMÉRO DEUX

 

 

LE CONSENTEMENT À L'IMPÔT EST UN DROIT IMPRESCRIPTIBLE À RÉTABLIR

 

À La veille de la déclaration de politique générale du nouveau Premier Ministre Michel BARNIER où il est beaucoup question d’impôts, nouveaux, augmentés...il nous semble important de rappeler à nos concitoyens qu’il y a des règles incontournables et protectrices du citoyen concernant ses impôts. Il n’y a pas un droit de laisser faire n’importe quoi par n’importe qui en matière d’impôt.

Il n’appartient pas à un groupe de technocrates qui ont conduit la France à la faillite (les occupants de BERCY) et à un endettement hors norme et hyper dangereux sur le plan économique de continuer à faire joujou avec les impôts des français pour combler le trou qu’ils ont contribué à créer.

Le principe est constitutionnel et gravé dans la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 ».

Revenons ainsi à ses fondamentaux :

 

Article 13

Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

 

Article 14

Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.

 

 

L’IMPÔT, C’EST UNE « CONTRIBUTION », DONC C’EST LE PEUPLE SOUVERAIN QUI EST SOUMIS À UNE CONTRIBUTION DONT IL DÉFINIT LES NORMES

 

L’IMPÔT

Une contribution indispensable, nécessaire au fonctionnement de la nation,

Répartie entre tous les citoyens

En raison de leurs facultés : notion d’égalité et de proportionnalité aux moyens du citoyen et donc basé sur des principes d'équité, de justice

Droit ou devoir du citoyen de consentir librement à l'impôt

Au peuple, en effet, le droit d’en déterminer le montant, les moyens et modes de calcul...et même la durée !

 

CE SONT CES DROITS FONDAMENTAUX DE LA GESTION « CONTRIBUTION » DU CITOYEN QUI AUJOURD’HUI SONT PARFOIS OCCULTÉS

Le principe d'égalité devant les charges publiques et devant l’impôt n’est plus respecté.

Il a été monté une usine à gaz sur laquelle le citoyen n’a plus son mot à dire...à la limite ce sont les seuls élus représentants du peuple souverain de qui émane tout pouvoir qui devraient gérer la « contribution » dans l’intérêt général de la Nation.

En réalité, en 2024, ce droit fondamental du peuple est confisqué par la technocratie, les lobbys...que reste-t-il comme pouvoir au peuple souverain ?

Il va falloir sérieusement trouver l’homme et l’équipe qui devraient s’engager et s’attacher à revoir complétement le système de contribution citoyenne à l’échelle du « territoire » nouveau défini...c’est déjà, par exemple, en partie,  le cas avec les impôts locaux.

Les replâtrages du système actuel ne sont plus possibles pour un système devenu lui aussi un mammouth ingérable démocratiquement qui ne respecte plus le droit fondamental fixé par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen...il ne s’agit pas d’aménager, de dégraisser le mammouth mais de l’abattre et de le remplacer par un dispositif décentralisé apte à respecter l’égalité des citoyens et la justice.

 

Utopie ? peut-être pas ...ce ne sera pas plus difficile que ce qui fut élaboré par nos ancêtre de la Constituante à partir d’août 1789 !...À l’époque de l’Intelligence Artificielle serait-on plus bête que nos « constituants » ?

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8 août 2024 4 08 /08 /août /2024 18:12
DÉCLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN

DÉCLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN

 

 

 

 

MAI  1789 ET JUIN 2024 : LOUIS XVI PLUS DÉMOCRATE QU’EMMANUEL MACRON

 

 

EN 1789, LA FRANCE MONARCHIQUE FUT PLUS DÉMOCRATE QUE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DE 2024

 

 

UNE FRANCE EN CRISE SANS GOUVERNANCE ET SANS GOUVERNEMENT

Les jours passent et la crise institutionnelle s’installe comme si elle abandonnait sa place prépondérante pour ne pas faire d’ombre aux Jeux Olympiques !

Les français sont pourtant fiers, à juste titre, de leur passé...ce sont eux les pères de la fameuse « Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyens » qui sert de référence aux peuples du  monde entier.

 

1789 : LA CRISE INSTITUTIONNELLE ET FINANCIÈRE

La situation financière et politique du Royaume est catastrophique.

Les délégués des Trois ordres (Clergé, Noblesse et Tiers État) sont convoqués par le Roi Louis XVI par lettre en date du 24 janvier 1789 pour une réunion prévue à Versailles pour le 27 avril 1789 pour se réunir en Assemblée des États Généraux.

Le Roi souhaite « connaitre les souhaits et les doléances de ses fidèles sujets...dans un climat de mutuelle confiance»

Le 5 mai 1789, c’est l’ouverture de cette « Assemblée Nationale » en présence du Roi.

Les députés du Tiers État s’étant vu interdire l’entrée de la salle pour cause de travaux se réunissent dans un site proche du Château la salle du jeu de Paume qui dévient l’Assemblée Nationale Constituante. Ils sont rejoints par des députés du Clergé et par une quarantaine de députés la Noblesse.

Ainsi, lors de la séance du 20 juin 1789, que les députés promettent de ne pas se séparer avant d'avoir rédigé une constitution et acter la fin de la Royauté.

« Nous jurons de ne jamais nous séparer et de se rassembler partout où les circonstances l'exigeront, jusqu'au jour où la constitution du royaume sera établie et affermie sur des fondements solides »

Le 26 août 1789; la Constituante rassemblée en Assemblée Nationale adopte après des votes article par article du 20 au 26 août 1789 la «Déclaration des droits de l’homme et du citoyen».

 

2024 : LA CRISE INSTITUTIONNELLE ET UNE FRANCE SANS GOUVERNEMENT

La France connait la vacance du pouvoir : un Président aux Jeux Olympiques et en vacances , le Palais Bourbon (le mal nommé en cette circonstance !)où siège en principe l’Assemblée National » déserté.

https://www.olonnes.com/2024/08/aout-2024-les-trois-pouvoirs-aux-abonnes-absents-et-la-menace-de-l-article-16-de-la-constitution.html

Comme s’il n’avait ni guerre proche de la France, ni dette, ni budget 2025 à préparer, ni...besoin d’un Chef d’État et d’un gouvernement.

 

 

MORALITÉS

 

SI LES CONSTITUANTS, EN 1789, COMME LES DÉPUTÉS, EN 2024, ÉTAIENT PARTIS EN VACANCES ET SI LE BON ROI LOUIS XVI, EN 1789, AVAIT DISSOUS L’ASSEMBLÉE CONSTITUANTE JAMAIS...

 

...IL N’Y AURAIT EU DE DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN.

...JAMAIS, IL N’Y AURAIT EU D’ABOLITION DES PRIVILÈGES LE 4 AOÛT  1789...

Cette "déclaration" définit et inscrit dans le marbre quand même ! à travers son préambule et ses dix-sept articles, les droits naturels et imprescriptibles que sont la liberté, la propriété, la sûreté, la résistance à l'oppression, elle reconnaît l'égalité devant la loi et la justice, et elle affirme le principe de la séparation des pouvoirs !

Cette période juin 2024...Août 2024... est donc bien un signe alarmant de la décadence de la France de 2024 sous le règne étrange d'Emmanuel MACRON.

 

 

EN 2024, LE « ROYAUME » DE FRANCE, N’A PAS DE SIEYÈS, DE MIRABEAU, DE LA FAYETTE ET,...DE BON ROY LOUIS XVI QUI RATIFIA LA DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN LE 5 OCTOBRE 1789.

LE ROYAUME VIT SOUS UNE FORME DE DICTATURE MONARCHIQUE INCAPABLE DE SE RÉFORMER ET OÙ LA VOIE DU PEUPLE SOUVERAIN EST ÉTOUFFÉE.

 

CONVOCATION AUX ÉTATS GÉNÉRAUX

CONVOCATION AUX ÉTATS GÉNÉRAUX

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