BUDGETS 2024, 2025 et 2026 : « NI TRONÇONNEUSE NI RABOT»
Le16 avril 2025, la Cour des Comptes et le Haut Conseil des finances publiques organisme dit « indépendant et pensant » par la voix de leur Président Pierre MOSCOVICI ont haussé le ton d’une part, sur l’approbation des Comptes catastrophiques de 2024 et approximatifs pour ne pas écrire « truandés » du budget 2024 et d’autre part, sur les cafouillages qui se poursuivent lors l’exécution du budget 2025 dont l’accouchement fut particulièrement tardif et douloureux.
Il n’y a pas de la part du gouvernement de lignes directrices solides et claires qui permettraient au peuple de faire confiance au Gouvernement pour le rétablissement des Finances Publiques dans le cadre de ses engagements nationaux et internationaux.
Va-t-on continuer de naviguer ainsi à vue ? La France ne peut se satisfaire d’une Comptabilité gérée par les nuls : en avril 2025 nous ne pouvons pas être sûrs du montant exact du déficit budgétaire de l’année 2024!
Rappelons ce que nos ancêtres avaient écrit en 1789, dans leur déclaration des droits de l’homme (articles 13 et 14) quand ils ont institué l’impôt pour tous ! :
« Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.
Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée. »
Donc, l’impôt doit être juste et justifié devant le peuple citoyen. Il faut dire l’impôt ET les taxes !
La Cour des Comptes va veiller. Mais nous n’osons espérer que cette honorable institution soit écoutée et ses recommandations suivies. Les « politiques » actuels vont continuer à faire de la politique quoi qu’il en coute mais ni économies rationnelles, ni réformes structurelles seulement bricolages et rafistolages.
LA VÉRITÉ SUR LES COMPTES DE LA NATION : LA FRANCE MAL GÉRÉE
Pour 2026, le Premier Ministre ne peut ou n’ose pas donc afficher les grandes lignes des mesures financières et fiscales qui seront adoptées pour que la France puisse tenir ses engagements concernant les Finances Publiques et leur redressement ...il réfléchit...et attend le calme des vacances vers le 14 juillet pour dévoiler les bonnes et mauvaises nouvelles. C’est minable et peu démocratique.
Les budgets 2023 et 2024 et peut-être ceux des années antérieures laissent des traces qui resteront douloureuses et honteuses pour l’image de la France.
Des années de laxisme et même d’approximations et tromperies ont fait perdre à l’État toute crédibilité et accrédité l’idée que le pays était mal géré. Le sieur Henri de Castries (Institut MONTAIGNE) a osé écrire récemment que « la France est le pays le plus mal géré d’Europe »...Comment être et devenir crédible aux yeux du monde ?
https://www.lexpress.fr/economie/politique-economique/henri-de-castries-la-france-est-le-pays-le-plus-mal-gere-deurope-24LE4CBHIFDXRDD5QEMJ547IJA/
Il va falloir faire des économies « intelligentes et structurelles » et renouvelées les années qui viennent...cela va signifier que jusqu’à maintenant les tentatives de réalisations d’économies budgétaires si des tentatives eurent lieu (retraites par exemple ) n’étaient ni intelligentes ni structurelles .
Sans projet le Gouvernement ne propose donc pas un avenir porteur de bonnes nouvelles et donc d’espoir au retour de la confiance du peuple en ses dirigeants...va-t-on assister au retour de la parole donnée à la rue ? Au désordre ?