Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

5 décembre 2024 4 05 /12 /décembre /2024 19:16
L'UNION EUPÉENNE EXISTE, AVANCE...PARFOIS DANS LA DOULEUR

L'UNION EUPÉENNE EXISTE, AVANCE...PARFOIS DANS LA DOULEUR

 

 

 

 

STRUCTURER UNE EUROPE NOUVELLE APRÈS DEUX GUERRES MONDIALES

 

La FRANCE ne vit pas dans une bulle au-dessus des contingences parfois horrifiantes de ce monde.

La France subit dans un mode nouveau les assauts d’informations sur des folies dramatiques souvent occultées de ce monde qui ne cessent de nous stupéfier : une CHINE conquérante et menaçante, l'INDE puissance mystérieuse et émergente, POUTINE en Russie, et en Ukraine, l’IRAN dangereuse tous azimuts , l’Algérie terre d'émigrants,  le MOYEN ORIENT en ébullition permanente, CORÉE du NORD et du SUD, le CONGO (6 à 7 millions de personnes déplacées), le million d'Ouïgours détenus dans des camps (CHINE)...

À côté de cela, la France est, en 2024, un vrai paradis. C’est 70 millions d’habitants vivant dans un pays apaisé où pourtant, certes, tout n’est pas rose. Elle a, comme tous les États, tracé son histoire dans le sang et les larmes, les invasions, les guerres, les famines et épidémies...

Mais la vie en société dans la démocratie à la française s’est en plus hérissée de contraintes qui seules permettent la vie dans une société hiérarchisée et encadrée par des interdits, des sanctions, des règlements.

Surtout, les États européens, après la triste expérience des deux grandes guerres 1914/1918 et 1940/1945, se sont « mondialisées » pour continuer à exister et peser face aux grands blocs qui se dessinaient et à 200 pays qui généreront inévitablement de nouveaux conflits

En plus des conflits guerriers « classiques » venaient se surajouter les conflits économiques et religieux.

Il a donc fallu établir de nouvelles règles pour organiser une vie où les gouvernants du monde, ceux de nouveaux grands blocs et ceux de 200 pays puissent contenir les conflits.

Ce sont de nouvelles règles « négociées » qui ont dû être établies dans tous les domaines : déplacements, santé, monnaies, échanges...

Pour se protéger des conflits les pays européens se sont rapprochés et ont imaginé une Union face aux géants qui émergeaient et pouvoir se défendre : mieux vaut prévenir que guérir.

Mais ce conglomérat de pays européens disparates qui se sont dans le passé battus les uns contre les autres avec leurs traditions ont aussi dû à coups de compromis s’organiser pour tenter de sauver leurs individualités et paradoxalement s'unir quand même.

Les européens ont donc accepté d’avancer dans une démarche pour se fondre en une UNITÉ reconnue face au reste du monde.

C’est ainsi que ce rapprochement a abouti aux Traités de Rome de 1957 et à l’institution d’un socle commun de cohabitation de 27 pays au sein l’UNION EUROPÉENNE (UE).

Pour être vivable et donc pouvoir évoluer en fonction des circonstances tout en respectant des normes passées et nouvelles dictées par des exigences des organisations internationales et aller de l’avant, l’UE a dû se structurer : s’imposer et imposer à ses États un budget, créer des structures internes et de concertation, recherche...

 

LA FRANCE : LA TRÈS MAUVAISE HABITUDE DES BUDGETS EN DÉFICIT DEPUIS 50 ANS  

Pour un État, le déficit budgétaire est simplement la différence entre ses dépenses et recettes de ses administrations publiques.

Depuis 1974, la France a pris l’irresponsable habitude de dépenser plus qu’elle ne reçoit en recettes. Donc, tous les budgets de ces 50 dernières années se sont soldés par des déficits qui sont venues en se cumulant d’année en année la dette colossale qui s'approche des 3 300 milliards d’euros.

Rappelons que le budget de l’État français 2025 sera d’environ 450 milliards d’euros et le déficit du budget 2024 devrait afficher un chiffre record de 150 milliards d’euros.

 

À SUIVRE...

DANS CE CONTEXTE EUROPÉEN ET MONDIAL, LA SITUATION CRITIQUE DE LA FRANCE VICTIME DE SON LAXISME

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2024 2 03 /12 /décembre /2024 20:39
LA GESTION DE LA FRANCE !
LA GESTION DE LA FRANCE !

LA GESTION DE LA FRANCE !

 

 

UNE FIN DE RÈGNE CATASTROPHIQUE : CELUI DE BRUNO LE MAIRE

 

En matière d’économie il faut du sérieux pour être crédible et mériter la confiance du monde des finances. Un doute maléfique vient de tomber sur la fiabilité et la sincérité des comptes des Finances Publiques de la France.

La seule stabilité qui caractérise la France ce furent ces 7 dernières années où, à BERCY, a régné Bruno LE MAIRE qui nous laisse des Finances Publiques délabrées et honteuses et où se poursuit la recherche d’une somme de 100 milliards d’euros perdue on ne sait où ?

Ce règne du Ministre des Finances se termine donc, quoiqu’il en coûte, en catastrophe.

Certes, cela pouvait arranger le Président MACRON qui pouvait sortir son carnet de chèques quand il voulait comme il l'a fait à maintes occasions y compris dans la gestion de l'Élysée et donc de la Présidence de la République où il a été rappelé à l'ordre par la Cour des Comptes pour des dépassements importants de budget. Quelle gestion !

Le Ministre des Finances a non seulement laissé la caisse vide et même plus que vide puisque la dette a poursuivi sa montée vertigineuse et des comptes où plus aucun haut fonctionnaire des Finances ne peut dire où on en est la France. Ce fut la conclusion de cette Commission mixte d’enquête de l’Assemblée Nationale et du Sénat sur « les variations et les écarts des prévisions fiscales et budgétaires 2023-2024 » : un titre de la Commission qui déjà en dit long sur une situation inquiétante.

Les auditions de la Commission se au niveau de l’Assemblée Nationale se poursuivent si l’on en croit le programme figurant sur le site de l’Assemblée même durant cette période trouble :

« Mardi 3, mercredi 4 et jeudi 5 décembre 2024, la commission des finances débute ses auditions dans le cadre des travaux d’enquête menés pour étudier et rechercher les causes de la variation et des écarts des prévisions fiscales et budgétaires des administrations publiques pour les années 2023 et 2024. »

Pour prolonger ce qui est dit ci-dessus nous allons convier nos lecteurs à faire une visite dans le monde de l’Union Européenne qui devient le « juge » de la gestion irresponsable des Finances Publiques françaises victime de son addiction aux déficits budgétaires.

Et n’oublions pas que, depuis le 26 juillet 2024, la France est en « procédure de déficit excessif » une décision prise par l’Union européenne dans le cadre du « pacte de stabilité et de croissance » ce qui implique une surveillance renforcée de son budget : la France sous tutelle ?

 

 

À Suivre...

L’ADDICTION AUX DÉFICITS BUDGÉTAIRES

 

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2024 4 28 /11 /novembre /2024 21:35
ÉLYSÉE,  BERCY ET IL FAUDRAIT AJOUTER MATIGNON : MÉNAGE INSTITUTIONNEL À FAIRE D'URGENCE
ÉLYSÉE,  BERCY ET IL FAUDRAIT AJOUTER MATIGNON : MÉNAGE INSTITUTIONNEL À FAIRE D'URGENCE

ÉLYSÉE, BERCY ET IL FAUDRAIT AJOUTER MATIGNON : MÉNAGE INSTITUTIONNEL À FAIRE D'URGENCE

 

 

EXÉCUTION DES BUDGETS 2022 ( ?), 2023, 2024: IRRESPONSABILITÉS, FAUTES PROFESSIONNELLES...CRISE INSTITUTIONNELLE

 

ON NE NOUS DIT PAS TOUT... À NOUS QUI PAYONS, AU PRÉSIDENT MACRON, AU MINISTRE DES FINANCES, AUX PREMIERS MINISTRES QUI SE SUCCÈDENT, AU SÉNAT, AUX DÉPUTÉS...

 

Même le site officiel « Vie Publique » est obligé d’annoncer qu’une note du Ministère des Finances (Bercy) des Directions du Trésor et du Budget en date du 7 Décembre 2023 estimait le déficit public à 5,2% du PIB pour 4 9% prévus. Vous avez bien lu 2023 ! Qui a occulté cette dérive et permis que cela s’aggrave en 2024 ?

Une nouvelle note rendue officielle de la Direction du Trésor du 11 septembre 2024 annonce que si rien n’est fait en 2025 le déficit public sera de l’ordre de 6,9% du PIB pour 2025.

Puis les chiffres valsent, circulent dans des fuites organisées...un déficit à près 7 % du PIB est même annoncé si ..."rien n’est fait". C'est l'état d'urgence qui était prévisible et que les élus du Parlement ne mesurent même pas ! Quelle triste comédie nous est offerte.

Dans ses « mémoires », l’avant dernière Premier Ministre Élisabeth Borne écrit qu’elle ne s’explique pas pourquoi en 2024 les prévisions de recettes ont été mal calculées par le ministère des Finances et que le dérapage des dépenses de début 2024, elles aussi sont inexplicables. Ou l'ex premier  Ministre ment ou et c'est pire elle n'a pas été au courant des dérapages budgétaires...ou les deux hypothèses se cumulent ....pauvre France !

Avec les annulations de dépenses publiques de fin d’année annoncées le déficit ne serait plus que de 6,1 % !

Nous vous donnons tout cela en vrac, mais nous constatons tous qu'au haut de l'État c’est un cumul de fautes professionnelles, de cachotteries...

Une seule conclusion : des gouvernants indignes et des services publics dont les « têtes » de BERCY incompétents .

 

 

LES INSTITUTIONS DE L’ÉTAT EN CAUSE : UN ÉTAT TROP DÉPENSIER QUOI QU’IL EN COÛTE, C’EST INADMISSIBLE

Par cet exemple de gestion totalement défaillante au plus haut niveau ce sont les institutions de la Cinquième République qui sont mises en cause.

Il est maintenant officiellement reconnu que Président de la République, les Premiers Ministres, le Ministre des Finances de ces 7 dernières années ne pouvaient pas ignorer ces dérapages.

 

Le Budget 2024 des dépenses de l’État est de 450 milliards d’euros

Le Déficit sera de l’ordre de 175 milliards d’euros

 

Pour un budget 2024 de 450 milliards d’euros « sortir » un déficit de 175 milliards d’euros c’est inadmissible, de l'inconscience  et cela conduit la France à la faillite non seulement financière mais aussi morale et institutionnelle.

Quant au fonctionnement institutionnel, il démontre son inadaptation à la situation, c’est aussi la faillite dans une irresponsabilité totale.

À quoi servent : un Chef de l’État, un Premier Ministre, un Gouvernement pléthorique, une Cour de Comptes, Un Conseil Constitutionnel, un Conseil d’État, Une Chambre des Députés de 570 membres , un Sénat pour aboutir à la faillite non seulement sur le plan financier mais aussi sur le plan institutionnel... ?

La tenue de l’ensemble des institutions ici mentionnées pour le vote du budget 2025 montre, s’il en était besoin,  la nécessité d’une ÉVOLUTION DE L’APPAREIL ÉTATIQUE POUR S’ÉVITER UNE RÉVOLUTION .

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2024 1 25 /11 /novembre /2024 22:09
DANS LE PANTHÉON DES ÉNARQUES S'EST ÉLABORÉ LA FAILLITE DU PAYS VUE PAR LES NULS DE L'ÉLITE IRESPONSABLE. IL FAUDRA FAIRE LE MÉNAGE ET DES EXEMPLES

DANS LE PANTHÉON DES ÉNARQUES S'EST ÉLABORÉ LA FAILLITE DU PAYS VUE PAR LES NULS DE L'ÉLITE IRESPONSABLE. IL FAUDRA FAIRE LE MÉNAGE ET DES EXEMPLES

 

 

 

UNE FRANCE EN FAILLITE, LES CITOYENS AU RÉGIME

 

L’État français est lié par traité à l’Union EUROPÉENNE...elle s’est engagée à avoir une conduite exemplaire en matière de gestion de ses finances publiques, traité de Maastricht oblige.

Bruno LE MAIRE qui fut responsable, 7 années durant, des finances publiques de la France a fait des promesses aux français et à l’Union Européenne qu’il n’a jamais tenues. Les déficits budgétaires qu’il s’engageait publiquement à faire décroître se sont cumulés gonflant la dette qui dépasse les 2 600 milliards d’euros.

La dette publique comprend l’ensemble des emprunts contractés par les administrations publiques : État, organismes d'administration centrale, collectivités locales et administrations de sécurité sociale.

En suivant l’actualité et particulièrement les auditions et rapports des Commissions d’enquête Sénat et Chambre des députés et les rapports de la Cour des Comptes nous découvrons des ministres aussi incompétents que menteurs.

Rappelons notre parution de mars 2024 le dialogue Alain MINC et Jacques ATTALI  :

https://www.olonnes.com/2024/03/les-impots-augmenteront.html

Tout y était dit...même les mensonges de Bruno LE MAIRE, l’urgence d’agir et le matraquage des impôts, la dette qui flamberait et les risques de cette situation.

Comme nul n’est prophète en son pays, personne ne s’est attardé sur ces pertinentes analyses.

 

TOUT CELA NE SUFFISAIT PAS : LE CAMOUFLAGE DES DÉFICITS BUDGÉTAIRES 2023 et 2024

C’est le summum...le Ministère donc le Ministre et ses services ont camouflé, 20 puis 50 puis 100 peut-être 200 milliards d’euros...envolés, perdus...nous avions parlé de scandale.

En effet, si un particulier, une entreprise tenaient leur compatibilité ainsi le Ministère des Finances crierait au scandale et chercherait des responsables. Dans cette crise budgétaire... aucun responsable : notre élite gouvernante n'est pas courageuse !

 

L’INJUSTICE : LE VOTE AU PARLEMENT DU BUDGET 2025 RÉVÈLE PLUS D’IMPÔTS, PERTE DE POUVOIR D’ACHAT...

La situation horrible des Finances Publiques qu’il faudra IMPÉRATIVEMENT REDRESSER. Pour 2025, il faut trouver 100 milliards d’économies et ce seront de nouveaux impôts...et, en 2025, le Ministre des Finances irresponsable (l’adjectif n’est pas assez fort) ira faire fortune en Suisse, donner des cours de gestion et continuera à écrire des livres que personne ne lira tandis que les contribuables français payeront plus d’impôts et de taxes.

Ce sont les pauvres qui payeront la casse au moins pour les 5 ans à venir, le pouvoir d’achat va baisser, le chômage repartira à la hausse ...Il faudra se serrer la ceinture pour sauver la France que ses gouvernant ont massacrée...les citoyens trop laxistes dans le choix de leurs élus payeront.

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2024 6 09 /11 /novembre /2024 20:29
UNE AUDITION QUI A MANQUÉ DE HAUTEUR

UNE AUDITION QUI A MANQUÉ DE HAUTEUR

 

 

AUDITION PAR LA COMMISSION DES FINANCES DU SÉNAT DE L’EX MINISTRE DES FINANCES (2017 2024) BRUNO LE MAIRE SUR LE DÉRAPAGE DU DÉFICIT BUDGÉTAIRE

 

suite de

https://www.olonnes.com/2024/11/bruno-le-maire-un-ministre-des-finances-pendant-7-ans-irresponsable.html

Revenons sur cette audition de l’ex Ministre des Finances Bruno LE MAIRE par la Commission des Finances du Sénat le 7 novembre 2024.

Il faut tenter d’en tirer des conclusions sur le mauvais fonctionnement de nos institutions et espérons-le préparer l'avenir.

 

LES MÉFAITS DU RÉGIME PRÉSIDENTIEL CAMOUFLÉ : FUITE DEVANT LES RESPONSABILITÉS

Nous avons entendu des paroles indignes qui avaient pour seul but de noyer le poisson et de tromper les citoyens et la représentation nationale. Les commentaires sur les réseaux sociaux sont un peu outranciers comme d'habitude et au moins explicite.

Le Ministre des Finances n’est pas responsable de la dégradation des Finances Publiques, du déficit, du fonctionnement des services de son ministère ...

Retenons aussi que le Ministre reconnait que le Gouvernement n’a pas donné « d’informations suffisantes au Parlement.» Quand il y a une alerte sur l'exécution du budget de la France le devoir du ministre est d'en aviser le Parlement.

Mais,en la matière, celui qui devait nommément informer le Parlement et particulièrement les Commissions des Finances c’est bien le Ministre des Finances...s’il ne l’a pas fait c’est soit son initiative soit « sur ordre »...du chef de l’État ou du Premier Ministre...qui est chef de « son » gouvernement»...le « son » n’est pas constitutionnel ! c'est le gouvernement de la France.

Comme cette situation a perduré, le Ministre des Finances avoue donc qu’il était mis dans la position de ne pas pouvoir exercer  une de ses missions et compétences essentielles. Le jugement sévère de l'ancien Président Nicolas SARKOZY.

Le Ministre l’a répété « je suis solidaire » de l’équipe à laquelle il appartient. Bruno LE MAIRE a bien dit en parlant de lui « Le Ministre des Finances ne décide pas de tout, tout seul, dans son bureau de Bercy, il fait partie d’une équipe. » dont il se dit solidaire, donc responsable

Cette équipe a deux chefs ; le Premier Ministre et le Président de la République...quand dans une situation pour un objet comme le budget de l’État  il y a deux chefs cela signifie d’une part qu’il n’y a pas de chef et d’autre part, qu’il y a quand même deux responsables. il a aussi lui-même dit que, dans une position de désaccord de fond avec le Président  « Vous pouvez toujours démissionner »...en utilisant le VOUS de sa majesté. Et il n’a jamais démissionné de sa fonction 2017 à 2024 !

Mais, comme il affirme qu’il n’est pas et n’a jamais été en désaccord de fond avec le Chef de l’État...et qu’il ne cessera ses fonctions qu’en septembre 2024 à la nomination du nouveau gouvernement Michel BARNIER, quoi qu’il en dise il est bien le principal responsable de la gestion catastrophique du budget de la France pour 2023 et 2024, objet du grave débat qui devrait Tous nous concerner pour sortir ensemble de l'ornière.

Ainsi puisque le Ministre des Finances n’est pas responsable des Finances Publiques cela signifie que c’est le Président MACRON qui est responsable. Donc, la France est sortie d’un régime inscrit dans la Constitution de « démocratie parlementaire » pour passer clandestinement au régime présidentiel  sans en assumer la responsabilité comme l'atteste sa décision brutale de la dissolution de l'Assemblée Nationale.

 

ILS LAISSENT UN BILAN "BUDGÉTAIRE" CATASTROPHIQUE

En réalité, les gouvernements en place en 2023 2024  ont occulté la réalité du déficit et avec les dépenses ordonnées par on ne sait qui ...il faut parler non plus de tempête du désordre de l’exécution du budget mais d’ « ouragan » a  annoncé le Rapporteur Général de la Commission  Jean-François HUSSON mais un « ouragan  qui s’étend de 2023 à 2024... la grande dérive des Finances Publiques » !

L’audition attendue de l’ancien Premier Ministre Gabriel ATTAL n’a apporté aune réponse, que du déni et de l'outrance!

Qui va payer l’addition ? Qui pourra clarifier le Régime Constitutionnel dans lequel la France survit si mal ?

Où sont passés nos grands commis de l’État ?

Des questions aujourd’hui sans réponse et que ce débat éclaire un peu pour pouvoir avancer vers des solutions aux dysfonctionnements répétitifs constitutionnels et financiers patents.

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2024 5 08 /11 /novembre /2024 21:38
LE MINISTRE BRUNO LE MAIRE LORS DE SON AUDITION PAR LA COMMISSION DES FINANCES DU SÉNAT

LE MINISTRE BRUNO LE MAIRE LORS DE SON AUDITION PAR LA COMMISSION DES FINANCES DU SÉNAT

 

 

 

LA FORTERESSE DE BERCY

Pendant 2 heures 30, la Commission des Finances du Sénat a interrogé et surtout écouté Bruno LE MAIRE pour tenter de comprendre comment s’est passé le dérapage du déficit public particulièrement dans la période du début 2024 jusqu’à la fin de ses fonctions par sa démission.

Vous avez cette audition en intégrale avec ce lien :

https://www.youtube.com/watch?v=LB-0l_lGgXk

Nous ne pensons pas que cette audition apportera aux sénateurs une réponse claire à ce dérapage et sur le rôle et la responsabilité d’un Ministre des Finances.

La conclusion du Rapporteur Jean-François HUSSON a la sortie de l’audition est éloquente :

« L’amnésie est confondante quand elle est poussée à ce point ? »

Nous vous rapportons la teneur de cette audition

Pour un Ministre des Finances qui se dit solidaire des décisions prises par la Gouvernement auquel il appartient ...solidaire mais pas responsable...quand le Parlement tenu à l’écart est à la recherche de 18 milliards de recettes perdues voire plus !

C’est incompréhensible.

 

Y-A-T-IL UN RESPONSABLE ?

Le Ministre a pris soin de couvrir le personnel du Ministère...c’est logique, mais très relativement et pas crédible !

Mais alors au sein du Ministère qui décide ?...quand on entend le Ministre dire et répéter qu’ « il y a une ÉTANCHÉITÉ totale entre le travail des services sur les recettes et le Ministre et le Cabinet »

Alors comment cela fonctionne-t-il ?  Qui présente et défend le budget ?

Cette phrase interpelle la Commission puisque le Rapporteur lâche cette interpellation sur la pseudo étanchéité « permettez-moi d’en douter ! »

Bercy est comparé à une citadelle dont l’épaisseur des murs bloque toute communication entre le chef et ses troupes !

Le Ministre des Finances est solidaire des décisions gouvernementales mais il n’est pas responsable.

Il nie toute responsabilité personnelle sur une « erreur technique » de ses services !

Et le Ministre des Finances de répéter avec grandiloquence : « Un Ministre des Finances n’est pas responsable du montant prévisionnel des recettes...Il n’y a eu ni faute, ni dissimulation, ni volonté de tromperie...il y a eu une grave erreur technique d’évaluation des recettes ».

Il y a donc bien eu une erreur reconnue mais personne n’a commis cette erreur et le budget a été voté par le Parlement et il existe portant des budgets rectificatifs et le devoir d’aviser le Parlement de l’exécution du budget particulièrement quand il y a dérapage et des questions de parlementaires et dans la presse...

 

C’est atterrant ! Un Ministre écrivain qui est amnésique qui reste 7 ans à son poste...pas étonnant que les Finances Publiques françaises soient à la dérive !

Partager cet article
Repost0
31 octobre 2024 4 31 /10 /octobre /2024 20:00
QUI VEUT BOUCHER LES TROUS DES FINANCES PUBLIQUES ?

QUI VEUT BOUCHER LES TROUS DES FINANCES PUBLIQUES ?

 

 

IL FAUDRA PAYER DE TOUTES FAÇONS !

 

Suite de

https://www.olonnes.com/2024/10/travailler-plus-eventualite-d-une-recette-supplementaire-pour-le-budget-de-l-etat.html

 

La gestion de l’État, ces 40 dernières années, conduit la France, pays riche, à l’austérité et à une quête de nouvelles recettes quoi qu’il en coute aux citoyens, qui nous le souhaitons, permettront de faire front aux risques et conséquences d’un endettement excessif et aux déficits budgétaires chroniques.

Mais qui dit recettes fiscales nouvelles dit prélèvements fiscaux et sociaux plus élevés, mécontentements, les 9 millions de français pauvres encore plus pauvres...

Et pourtant, l’effacement des traces de 40 ans d’incurie passera inévitablement par des efforts demandés aux citoyens.

Ceux qui vont devoir mettre la main au portefeuille, se serrer la ceinture ne sont pas ceux qui ont commis les fautes de gestion.

Le seul reproche que nous pouvons leur faire, à nous tous citoyens, c’est d’avoir donné leur pouvoir de représentation à des hommes et des femmes qui furent indignes de la confiance du peuple souverain.

 

PUISQU’IL FAUDRA Y PASSER, IL FAUDRA AUSSI QUE NOS GOUVERNANTS FASSENT EN SORTE QUE L’EFFORT SOIT JUSTEMENT RÉPARTI

 

Cette juste répartition est imposée par les 3 articles suivants de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen

Article 12

La garantie des droits de l'homme et du citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.

Article 13

Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

Article 14

Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.

 

TRAVAILLER PLUS....CE N’EST PAS EN TRAVAILLANT MOINS QU’UN PAYS S’ENRICHIT

Le salarié français peut d’abord travailler plus (voir ci-dessous les statistiques), puis aussi il peut travailler mieux !

Plus et mieux : ce sont des idées qui fait depuis des années leur chemin ...depuis l’irréaliste « travailler plus pour gagner plus » jusqu’aux idées nouvelles sur travailler autrement, la semaine de 4 jours, le télétravail...

 

RAPPEL STATISTIQUES TEMPS DE TRAVAIL PAR AN (sources OCDE 2021)

 

Nombre maximum de jours travaillés en France en 2024 : 227

 

Nombre d’heures travaillées par an en France : 1490 heures

 

Nombre d’heures travaillés dans le monde (moyenne mondiale) : 1716 heures

 

Les extrêmes : le Mexique : 2128 heures travaillées par an

                          L’Allemagne : 1349 heures travaillées par an

 

Le travail est enrichissant : cela se découvre dans la notion de productivité qui sert comme unité de mesure pour comparer les capacités des pays .

La productivité : c’est le rapport entre une production et les ressources (travail et capital) mises en œuvre pour l'obtenir.

D’où l’idée simple et simpliste : la France a une richesse inexploitée : la possibilité de travailler plus et même de travailler mieux.

« L’expérience » du passage aux 35 heures en France qui n’a d’ailleurs pas pu être vraiment généralisée a fait perdre de la productivité dans de nombreuses activités.

 

UNE MESURE PROPOSÉE PAR DES DÉPUTÉS : UNE NOUVELLE JOURNÉE SOLIDARITÉ

Se fondant sur l’autre expérience pérennisée de la journée de solidarité (2004 suite à la canicule de 2003) des députés proposent la création d’une deuxième journée.

Cette mesure présente divers avantages :

  • Elle fonctionne depuis plus de 10 ans
  • Elle est presque « indolore ». Elle a été généralisée y compris aux pensionnés qui n’ont généralement pas envie de mesurer « leurs pertes de pouvoir d’achat ». Il n'a a pas pour le salarié cette impression de ses démunir en envoyant de l'argent à l'État.
  • Les seuls exonérés sont les travailleurs indépendants. Tous les salariés du secteur privé "payent".

 

Une journée travaillée et non payée au salarié mais versée à l’État c’est quand même 3 milliards d’euros qui rentrent dans les caisses de l’État !

Mais il y a quand même une différence notable avec la « journée de solidarité » qui avait un objet social déterminé qui était le recueil de fonds affectés à une caisse dont les personnes âgées en perte d’autonomie et les handicapés « devaient » bénéficier.

La nouvelle journée travaillée et non payée au  salarié a un objectif moins noble...même si le résultat est le même : faire entrer des fonds dans les caisses de l’État. !

Partager cet article
Repost0
30 octobre 2024 3 30 /10 /octobre /2024 21:40
LE DRAPEAU EUROPÉEN

LE DRAPEAU EUROPÉEN

 

 

 

 

 

LE POIDS FINANCIER DE LA PROTECTION SOCIALE : LE PLF 2025  ET PLFSS 2025

IL faut bien prendre conscience que le Budget de l’État comprend désormais deux parties :

  • Le Projet de loi de finances PLF qui propose au Parlement l’ensemble des recettes et dépenses de l’État pour l’année suivante.
  • Le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale PLFSS qui a pour but de tenter de maitriser les dépenses de la Sécurité sociale au sens large.

Il y a donc en France deux sources légales qui viennent alimenter le déficit budgétaire...et donc la dette .

Le Projet de loi de financement de la sécurité sociale PLFSS pour 2025 nous annonce déjà que, pour les comptes de 2024, il faut s’attendre déjà à un déficit de 18 milliards d’euros.

Nous pouvons écrire qu’aujourd’hui avec des gouvernants bons gestionnaires en 2024 l’héritage de ces quarante dernières années n’est fait que de dettes et d’humiliations alors qu’il aurait pu ou dû être de prospérité et d’honneur.

Les dettes sont le fruit d’un orgueil démesuré qui voit la France vouloir maintenir contre vents et marées son pseudo modèle social qui n’a plus sa raison d’être en l‘état. Les régimes de protection, de retraite, de sécurité du travail, de protection en matière d’accident du travail et maladies professionnelles n’ont plus les justifications qu’elles pouvaient avoir lors de l’après-guerre.

À force de travailler moins, de dégénérescence de la notion de famille et d’abandon d’une politique familiale la France s'est condamnée à faire marche arrière et elle est obligé à se poser la question du comment faire survivre un « modèle » à bout de souffle et ne pas oublier la notion initiale qui était une démarche nationale de solidarité.

La dégradation des finances publiques impose maintenant aux français une révision peut-être déchirante mais nécessaire de leur modèle : les dépenses à caractère social augmentent et même la Cour des Comptes estime qu’elles ne sont plus maîtrisées.

Or, les recettes de ce budget social étant  basées sur les salaires et le poids des régimes spéciaux de retraite maintenus à flot grâce aux milliards de subventions que doit verser l’État donc les citoyens, c'est donc le budget de l’État qui a une source qui vient grossir un déficit budgétaire de l’État déjà insupportable.

Ne pas réagir c’est garantir la fin de la protection sociale à la française. Mais la réaction ne pourra s’effectuer que dans le sang et les larmes c’est-à-dire concrètement par des efforts et sacrifices demandés et fournis par tous les français ...quoi qu’il en coûte !

Notons que ce serait un comble que ce soient les régimes sociaux qui contribuent à mettre en péril l’équilibre des comptes de la nation.

 

LIMITER LES DÉPENSES DE L’ÉTAT, AUGMENTER SES RECETTES

Quand nos gouvernants sont à la recherche d’une part d’économies sur les dépenses qui figurent au projet budget de l’État 2025 et d’autre part, des recettes nouvelles afin d’obtenir un ensemble qui soit compatible avec les engagements de la France.

En effet, un État-membre de l'Union Européenne ne peut user et abuser des déficits budgétaires qui sont financés par des emprunts qui eux génèrent en se cumulant un endettement qui met en péril les Finances Publiques de l’État considéré et celui de l’Union Européenne et de la crédibilité de la valeur de l'euro.

C’est la règle du traité de MAASTRICHT qui impose un code de bonne conduite avec un déficit maximum de 3 % du PIB et un endettement inférieur à 60 % du PIB...or la France risque pour 2024 d’avoir un déficit qui atteigne les 7 % et un endettement qui lui dépasserait en 2025 les 112% actuels du PIB ! La France est déjà en procédure de déficit excessif.

 

DES RECETTES NOUVELLES : PRODUCTIVITÉ ET TEMPS DE TRAVAIL

Ainsi parmi les projets présentés de recettes nouvelles figurent l’allongement de la durée du travail avec la création d’un type de journée "solidarité" de 2013

 

À SUIVRE...

LE TRAVAIL AU SECOURS DE LA MAUVAISE GESTION DES FINANCES PUBLIQUES

 

 

Partager cet article
Repost0