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10 juin 2025 2 10 /06 /juin /2025 20:37
COMMENT PASSER AU BEAU ?

COMMENT PASSER AU BEAU ?

 

69 % DES FRANÇAIS SATISFAITS DE LEURS SERVICES PUBLICS ?

 

Mais puisque le ministère de la Fonction Publique fait état d’une étude donnant un pourcentage estimé satisfaisant de français par rapport à la qualité du Service Public tentons de clarifier cette déclaration.

Plus exactement, il s’agit d’un degré de satisfaction des « usagers du service Public » par rapport à la satisfaction dans ses rapports avec nos intitutions comme « usagers » du Service Public.

Ce résultat est proclamé dans un communiqué de presse ainsi libellé et repris par « Maire info » :

« Lorsqu’on interroge les Français, 69 % se déclarent satisfaits de leurs échanges sur les 12 derniers mois (20 % sont neutres, 11 % insatisfaits), relate le communiqué de presse. Les services les mieux notés (en satisfaction globale) sont l’école (81 %), les hôpitaux publics (80 %), la gendarmerie nationale (78 %), France Titres (78 %) et le service des impôts (77 %). »  Il se glisse aussi dans cette étude un taux de satisfaction de 84 % en cas de contact avec la mairie.

https://www.maire-info.com/services-publics/69--des-fran%EF%BF%BDais-sont-satisfaits-des-services-publics-selon-un-barometre-du-ministere-de-la-fonction-publique-article-29755

« Les résultats montrent une satisfaction globale de 69 % malgré des démarches qui restent trop complexes. »

Il n’en demeure pas moins que la caricature ressort aisément et fort souvent de l’insatisfaction viscérale de l’usager quand il n’a pas la réponse qu’il attendait de la part du fonctionnaire qui avait répondu à sa demande.

 

MAIS COMPARAISON NE VAUT PAS TOUJOURS RAISON

D’abord tentons de chasser ce mot insupportable d’USAGER du Service Public alors que dans le secteur privé il est traité de « client » : c’est plus noble qu’usager !

Cela nous pousse à faire une comparaison entre Service Public et Service du secteur Privé

Il y a 5,8 millions de fonctionnaires et 20,2 millions de salariés du secteur privé.

Le mode de recrutement dans les deux secteurs est différent. Qui dit service public dit concours au nom d’une déontologie de l’accès égalitaire du citoyen à la fonction publique tandis que le recrutement dans le secteur privé obéit à d’autres règles qui collent plus à la fonction du poste à pourvoir.

L’objet du Service Public n’a rien à voir avec la mission du salarié du secteur privé.

Le salarié du secteur privé a toujours (en principe) un devoir de résultat et des moyens adaptables ce que n’a pas nécessairement celui qui est fonctionnaire et doit faire respecter des ordres et réglementations qui le dépassent.

Nos lecteurs savent bien que maintes fois nous avons eu l’occasion d’exprimer la satisfaction que nous avons ressentie de la qualité de l’accueil et de la réponse qu’un salarié du Service Public a pu donner à son interlocuteur.

Maintes fois la question posée au fonctionnaire peut dépasser l’information dont dispose le fonctionnaire qui n’hésite plus à rappeler celui qui l’a questionné. Un réel progrès est noté au niveau des agents des Finances, des mairies, des tribunaux... 

Puisque nous sommes dans le domaine des comparaisons, ajoutons celles-ci qui amènent à des comparaisons partiales et partielles :

  • Un fonctionnaire travaille 1606 heures par an, un salarié du secteur privé 1699 heures,
  • Le salaire moyen d’un fonctionnaire est légèrement supérieur à celui du secteur privé,
  • Les régimes de retraites et pensions sont plus favorables dans le secteur public que dans le secteur privé.
  • Le secteur public offre la sécurité de l’emploi que le secteur privé ne peut accorder.

 

Mais cela ne représente que des différences de chiffres minimes et il faut relativiser : COMPARAISON NE VAUT PAS TOUJOURS RAISON !

Ce qui est sûr c’est que nous avons moults enseignants qui sont passionnés par leur métier, fonctionnaires extraordinaires mais nous jugeons l’Institution Éducation Nationale aux tristes résultats qui ne sont vraiment pas bons. La réflexion que nous devons avoir c’est comment se fait-il qu’avec des enseignants reconnus comme de bons voire d’excellents « professionnels » on ait une Institution à la dérive comme aussi dans la Justice, comme dans la Santé Publique...

Le problème est là ...loin d'être résolu : celui de l'efficacité de nos institutions où la qualité, l'efficacité, l’engagement, la méritocratie ne sont ni assez reconnues ni assez récompensées. Les statuts trop protecteurs, les droits acquis intouchables sont des freins qu'il faudra bien un jour déserrer.

 

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1 mars 2025 6 01 /03 /mars /2025 21:12
NÉGOCIER : POURQUOI ?  POUR QUOI ?

NÉGOCIER : POURQUOI ? POUR QUOI ?

 

RETRAITES : UN COMBAT OÙ L’INCOMPÉTENCE ET LA MAUVAISE FOI SE DISPUTENT LA PALME


Nous vivons en France une période qu’on pourrait qualifier de difficile tant sur le plan économique que sur celui de la qualité de vie (sécurité, santé, éducation...)

Face à cette situation le monde politique et social va se mobiliser une nouvelle fois sur le problème des retraites dont le régime dit général (pour les salariés du secteur privé) est en difficulté chronique. C’est à coups de subventions prélevées sur les fonds publics que le régime subsiste. Situation totalement anormale !

Nous avons interrogé, lu, comparé, compilé...pour tenter de voir pourquoi le « modèle français » qui n’est plus un modèle est ingérable...les rustines qui sont posées sur ce modèle n’empêchent pas des fuites que le budget général de la France ne peut plus supporter.

Certes, parmi les causes générales de cette situation il y a des données françaises qui contribuent à avoir une gestion impossible :

    Le manque de recettes (cotisations des futurs retraités) est dans une certaine mesure le résultat d’une durée annuelle de travail de 1607 heures par an pour les temps pleins : c'est trop peu par rapports aux autres pays européens?

    Le régime dit de « répartition » instauré dans l’après-guerre (1946) au nom d’une certaine solidarité :  les travailleurs cotisent pour financer les retraites de leurs aînés tandis que dans le système par « capitalisation », ce sont les travailleurs eux-mêmes qui cotisent pour leur propre retraite (ils capitalisent),

    Les mauvaises habitudes qui font que les déficits régulièrement comblés pour renflouer la caisse vide et payer quand même les pensions assez secrètement par des impôts sont indolores, alors les "gestionnaires " ne sont plus gênés de faire payer les contribuables pour combler les déficits ? Et ainsi les déficits de l'État se creusent et la dette monte, monte...

    La démographie avec une espérance de vie qui est en croissance : en 2020, l’espérance de vie en France atteint 79,2 ans pour les hommes et 85,3 ans pour les femmes. Elle était en 1960 respectivement de 67 ans et de 73,6 ans.

La complexité du système de retraite régime général et régimes spéciaux et les retraites complémentaires font que le fameux COR (Conseil d'Orientation des Retraites) et la Cour des Comptes ont du mal à donner des chiffres fiables bases de négociation. Ainsi les négociations passées furent fondées sur des approximations volontaires ou pas  ?

 

Avant de se lancer dans un débat stérile il faut rappeler qu’il y a autant de cas individuels que de départs en retraites suite aux aléas de la vie, aux changements de situation, aux périodes de chômage et d’expatriation, aux régimes de retraites complémentaires ...

La question primordiale est donc comment établir une norme et une loi équitable pour des millions de cas particuliers ? (raison N°1 de ne pas négocier un accord impossible)

 

UN DÉBAT INUTILE QUI RISQUE ENCORE DE COÛTER CHER

En réalité, la tendance globale demeure à l‘augmentation des départs retardés de plus en plus proches de 65 ans est motivé par les avantages financiers octroyés aux salariés pour le calcul de leurs pensions par les derniers trimestres de travail effectifs.
D’abord la bataille sur l’âge légal n’a aucun intérêt puisque la décision de porter l’âge légal à 64 ans dans une période où cet âge réel de départ en retraite recule parce que le départ moyen constaté est déjà les 63 ans...alors le combat d’une année entre les de 63 ans moyenne des départs effectifs en 2023 et les fameux 64 ans n’a plus de signification. Ajoutons que 14 % des départs ont lieu après 66 ans ! (raison N°2 de ne pas négocier un accord impossible).

 

Alors quelles solutions ?

Déjà que l’État se désengage du poids de la quarantaine de régimes spéciaux.

Si on cumule les deux considérations générales évoquées ci-dessus, il faut conclure que vouloir un accord national sue les retraites dans le secteur privé n’est pas une nécessité vitale et ne peut qu’engendrer une usine à gaz contraire à la recherche de simplification

Il faut que les français apprennent à se prendre en charge : la constitution de la ou des futures « pensions » pour celui qui rentre dans la vie active est une décision personnelle.

Les fonctionnaires qui cotisent volontairement à PRÉFON en mode de régime complémentaire (régime par capitalisation) sont de plus en plus nombreux : une retraite « pensionnée » cela se prépare comme dans le bon vieux temps avec le bas de laine ! Ce n’est pas à l’État à gérer ou à s’ingérer dans la problématique des pensions des salariés du secteur privé et en plus quand on constate le résultat avec des pensions versées ridicule...avec 800 euros peut-on vivre ?

Enfin Syndicats de travailleurs, Syndicats Professionnels employeurs, État ont d’autres sujets plus importants à débattre comme : l’évolution de la notion de TRAVAIL, L’EUROPE et la Défense, le vrai droit au logement, la décentralisation, la vraie écologie...


Certes, parler « retraites » occultera un moment les vrais problèmes de la France de 2025 ! Mais ce n’est pas une raison pour gaspiller l’énergie de dirigeants avec ce problème insoluble de la façon où il est présenté !

 

 

 

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23 février 2025 7 23 /02 /février /2025 19:56
LE DÉFICIT RETRAITE REVIENT AU GALOP

LE DÉFICIT RETRAITE REVIENT AU GALOP

 

 

 

LE DÉFICIT INEXORABLE ET L’EXPLOSION DES DÉPENSES À CARACTÈRE SOCIAL QUI GRÈVENT LES FINANCES PUBLIQUES ET ALIMENTENT 50 % DU DÉFICIT DE L’ÉTAT SOURNOISEMENT

 

Le régime général retraite sécurité sociale verse une pension à 15,3 millions de retraités de droit direct ou dérivé en fin 2023. Le nombre de retraités du régime général a augmenté de 46 % entre 2003 et 2023, passant de 10,4 millions à près de 15,3 millions.

Ce régime basé sur la répartition court à sa perte comme il était prévisible le nombre de cotisants ne suivant pas la courbe du nombre de retraités « pensionnés  ».

Février 2023/ février 2025 : la France « ingouvernée » a planqué le dossier « retraites » sous le tapis du grand salon de l’Élysée. Le voilà qui ressort sous le gouvernement (provisoire ?) BAYROU.

Les Gouvernements depuis 2023 savaient et les chiffres sont têtus. La Sécurité Sociale Retraites (Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse) replonge inexorablement dans le déficit ( 6,6 milliards d’euros prévus en 2025) et le futur est catastrophique !

 

LE DÉFICIT DU RÉGIME : UNE FAIILLE DANS LA GESTION

 

Rappelons que ce régime est géré presque paritairement : les cotisations sont supportées par les employeurs et les salariés qui fixent les règles du jeu des prestations en pensions versées.

Sur notre blog www.olonnes.com le moteur de recherche à la rubrique « retraites » nous avions rappelé en 2023 que la « réformette » ne résolvait pas problème de l’équilibre financier. Le modèle français court à sa faillite. À partir de 2028, le régime plonge vers le grand déficit (voir le document ci-dessus) : représentants des employeurs et salariés sont face à un challenge en théorie impossible sachant :

  • Que la France est le pays où les « prélèvements obligatoires » ont déjà atteint un niveau économiquement insupportable,
  • Augmenter la part du cotisant salarié : impossible sans compensation sinon ce sera le pouvoir d’achat du salarié qui diminuera !
  • Reculer le départ à la retraite...possible voire quasiment impossible mais il faudra des efforts pour que les négociateurs acceptent de faire accepter cela aux salariés comme on a pu le voir en 2023 !
  • Travailler plus : ce sera d’une part, revenir sur les 35 heures et d’autre part, revoir les accords passés,
  • Que les pauvres Finances Publiques ne permettent pas d’éponger le déficit prévisionnel  du régime général . Il n’appartient pas à l’État d’utiliser des fonds publics pour payer les pensions des salariés du secteur privé.

 

Nous n’imaginons pas que de ces négociations futures il puisse sortir un accord miracle. Sauf si l’intelligence des négociateurs et la recherche d’une solution négociée arrivent à faire aboutir un accord sur le long terme : en déjà allégeant les charges indues imposées par l’État, en renégociant le sacro-saint principe du régime par répartition et acceptant une dose de régime de « capitalisation »...l’État l’a bien fait avec un certain succès la PREFON ! « L'épargne retraite des agents de la Fonction Publique » !

 

REVOYONS DÉJÀ CE QUI S’EST PASSÉ EN 2023

Deux ans après les décisions passées au forceps en 2023, il faut passer ou repasser aux négociations avec une volonté collective d'aboutir.

 

Voir sur notre site l'épisode 2023, à ne pas copier:

 

UNE RÉFORME INUTILE, MAL PRÉPARÉE DANS UNE URGENCE INJUSTIFIÉE ET DANS L'IMPASSE

https://www.olonnes.com/2023/02/retraites.une-cause-nouvelle-de-retrait-e-du-projet-de-loi.suite.html

 

Souhaitons à la France que le dialogue social ouvert et l’intérêt général l’emportent sur la démagogie et les petits intérêts particuliers.

 

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30 novembre 2024 6 30 /11 /novembre /2024 20:43
DANS LES  MESURES D'ÉCONOMIES LE GOUVERNEMENT A-T-IL ENVISAGÉ DE FERMER CETTE BOUTIQUE ?

DANS LES MESURES D'ÉCONOMIES LE GOUVERNEMENT A-T-IL ENVISAGÉ DE FERMER CETTE BOUTIQUE ?

 

UNE ASSEMBLÉE NATIONALE À LA DÉRIVE

 

 

 

Adrien MATHOUX, rédacteur en chef du journal MARIANNE, débute ainsi son édito sur son site internet :

« Une assemblée incapable du moindre effort de construction collective. » !

Quel constat qui fait mal et peur aux bons et braves citoyens.

Pour ceux qui croient comme Winston CHURCHILL que « La démocratie est le pire système de gouvernement, à l'exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés dans l'histoire » la déception doit être grande quand ils subissent le spectacle que leur offre leurs représentants par exemple dans l’enceinte de l’Assemblée Nationale.

La violence verbale et même physique a envahi cette semaine même le Palais BOURBON lors du « Débat ?» sur le retrait de la la réforme des retraites. Un débat sans conclusion puisque les députés ont clos après plusieurs suspensions de séance sans vote !

Certes, ce n’est pas une première fois dans une enceinte sensée devoir légiférer dans la sérénité que des députés en viennent aux mains. Mais enfin peut-on, doit-on tolérer cette conduite de nos élus ?

 

QUEL EFFORT DEMANDÉ AUX DÉPUTÉS ? L’UNION POUR SERVIR L’INTÉRÊT GÉNÉRAL DU PAYS ET RÉTABLIR UN FONCTIONNEMENT DÉMOCRATIQUE DES INSTITUTIONS

Ce sera un appel à la raison qui risque malheureusement d’être vain et donc encore un coup porté à la démocratie.

Comment les citoyens peuvent-ils faire confiance à des hommes et femmes élus incapables d’assumer avec dignité leurs fonctions ?

Cette image donnée du pouvoir législatif va détériorer encore plus l’image que les français vont avoir de leur Parlement et leurs élus.

Au-delà du jugement que peuvent porter les français sur ce type d’épisode qui ridiculise nos institutions...quand nous osons parler d’État de droit...

Au-delà de l’exemple que les députés ont pu donner à tous ceux qui ont déjà tant de mal à respecter nos institutions...

L’effort demandé à nos élus est donc d’abord celui du respect dû à nos institutions. Dans les moments difficiles que vit la République, il est indigne que des conduites individuelles d’élus aggravent une situation déjà très dégradée et anxiogène.

Le Parlement doit donc être composé d’hommes et de femme qui doivent être capables et aptes à s’unir pour gérer une situation de près-crise qui peut conduire au pire...et nous pesons nos mots.

Tout ce qui affaiblit la France est condamnable car cela conduit au désordre qui détruit l’espoir du renouveau, des lendemains meilleurs plus fraternels et solidaires.

Déjà nous devons constater que le Président de la République dont le rôle constitutionnel est d’« assurer  par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État » est aux abonnés absents et les demandes de son départ se font de plus en plus nombreuses et pressantes.

Si, en plus, le Parlement par ses incartades se met hors-jeux...

Et si le gouvernement pléthorique « construit » à la hâte après un vide pour cause de jeux olympiques et sans cohésion ne peut rassurer son peuple et son environnement dans le vote d’un budget 2025 sérieux ...

Que reste-t-il à la tête de la France ?

 RIEN DE SOLIDE ?

DANGER : LA NATURE A HORREUR DU VIDE !

 

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4 octobre 2023 3 04 /10 /octobre /2023 10:03
L'ÉTAT VOLEUR ? ET OUI !L'ÉTAT VOLEUR ? ET OUI !

 

 

 

 

 

AU VOLEUR ! L’ÉTAT FAIT MAIN BASSE SUR LES RÉSERVES DES CAISSES COMPLÉMENTAIRES QUI APPARTIENNENT AUX SALARIÉS ET EMPLOYEURS DU SECTEUR PRIVÉ ET AUX PROFESSIONS LIBÉRALES

Suite de :

https://www.olonnes.com/2023/10/l-etat-macronien-est-aux-abois-l-etat-cherche-de-l-argent-partout.html

 

Pour en savoir plus sur la Fédération des caisses complémentaires de retraite AGIRC-ARRCO

https://www.agirc-arrco.fr/wp-content/uploads/2023/06/Fiches_VIP_AA_maj_juin2023_web.pdf

 

UN SCANDALE : L’ÉTAT VEUT S’APPROPRIER LES ÉCONOMIES FAITES PAR LES TRAVAILLEURS ET LES SALARIÉS

C’est un scandale déjà pour les 26 millions de cotisants et les 15 millions de retraités. C’est un scandale tout court pour tous les citoyens que l’État protecteur de tous les citoyens devienne un État voleur ! Il faut oser le dire : agir ainsi est choquant, déstabilisant, générateur d’aigreur voire de haine.

D’abord, nous avions l’impression que ce scandale n’intéressait pas les français et pourtant quand vous aurez lu les chiffres ci-dessous dont celui des 15 millions de retraités la seule réaction doit être : en citoyen responsable, nous ne pouvons  laisser faire, il faut informer et réagir !

Et puis il y a le principe, la réalité concrète ...pour celui qui a vu pendant des années son salaire amputé pour sur-cotiser à ces caisses de retraite bien gérées et donc préparer sa vie après des années de labeur se voir être privé par l’État « protecteur » et « voleur » d’une partie de ses économies n’est pas supportable...est-ce un abus de faiblesse perpétré contre des citoyens dociles, anesthésiés par le Pouvoir et les médias.

Ce n’est pas parce que l’État imprévoyant n’a pas su gérer ses retraites du régime général et des régimes spéciaux (SNCF, EDF...) y compris ceux des fonctionnaires exonérés de cotisations des années durant qu’il peut piocher dans les économies faites par des millions de retraités et futurs retraités pour boucler ses fins de mois. C'est non  seulement un détournement de fonds privés mais en plus un vol en bande organisée !

Ce n’est pas parce que lui,État, n’a pas su gérer son projet de réforme des retraites du régime général que ce mauvais gestionnaire, au nom d’une solidarité qui n’existe pas, peut  aller puiser dans les économies faites depuis des décennies par les salariés, les indépendants, les libéraux.

 

POURTANT LES CHIFFRES AGIRC-ARRCO  ET LE PRINCIPE DE L’ÉTAT PROTECTEUR PARLENT (CHIFFRES  2022)

Cotisations reçues : 94 milliards d’euros

Allocations versées (pensions, prestations ...) : 87 milliards d’euros de prestations versées

Réserves : 68 milliards d’euros

Gère : 45 millions de comptes et 26 millions de cotisants en 2022

Verse des pensions à : 15 millions de retraités

 

AGIRC-ARRCO : UNE GESTION PARITAIRE DEPUIS 75 ANS

Puis, il y a les principes : il faut agir solidairement pour sauver le paritarisme qui est ainsi attaqué.

Les partenaires sociaux assurent la gouvernance et le pilotage du régime AGIRC-ARRCO depuis plus de 75 ans.

Vous l’avez compris, nous sommes tous concernés et solidaires pour agir et ne pas admettre cette spoliation.

L’ÉTAT, en fonction du principe de l’EXEMPLAIRITÉ, ne doit pas donner l’exemple du droit de spolier les citoyens.

La gestion paritaire est un modèle qu’il faut aussi sauver : déjà l’État s’immisce et prend petit à petit le contrôle de la gestion de l’assurance chômage L’UNEDIC...

Ce n’est parce que le Président MACRON n’aime pas le paritarisme et les corps intermédiaires (Syndicats, Partis Politiques, Ordres...) nécessaires à la vie démocratique d’un pays qu’il faut le laisser démolir des institutions paritaires comme cela fut fait auparavant pour la formation professionnelle (loi de juillet 1970 promue par l’équipe CHABAN- DELMAS DELORS) démantelée et même détournée abusivement de sa fonction originelle.

Agissant ainsi l’ÉTAT sape le fondement même de notre démocratie et de ses institutions dont il doit protéger au contraire le bon fonctionnement.

OUI, LE PARITARISME EST GRAVEMENT MENACÉ : les caisses de sécurité sociale, d’allocations familiales, de retraites, de retraites complémentaires, l’assurance chômage (l’UNEDIC) mais aussi le 1 % logement et certains pans de la formation professionnelle sont encore, en théorie gérés, paritairement et sont menacés de disparition par un État tentaculaire en faillite.

Pour l'instant il s'agit d'une tentative de vol qui sera incorporée dans les projets de loi de Finances qui risquent fort de ne passer qu'à coups d'usage abusif et antidémocratique du 49 3...il est donc temps d'agir et de réagir.

 

DÉFENDONS LES INSTITUTIONS PARITAIRES ET LE PARITARISME, SOUTENONS LES INITIATIVES QUI ŒUVRENT POUR CE COMBAT QUE LE GOUVERNEMENT ET LE CHEF DE L’ÉTAT NOUS IMPOSENT DE MENER.

 

PS : LA RÉSERVE D'AGIRC-ARRCO : SON RÔLE, SES LIMITES

 Le pouvoir en veut à cette "réserve" qui est légale et qui est même obligatoire en matière d'assurance car il faut qu'un organisme puisse en toutes circonstances (sauf cas de force majeure) assumer les prestations que l'institution doit à ses membres cotisants.

De plus, cette réserve est plafonnée par l'organe dirigeant. Elle est actuellement inférieure à 1 an de prestations, ce qui est un minimum pour constituer une garantie sérieuse.

Enfin cette somme importante pour l'AGIRC-ARRCO ne dort pas. Il fait l'objet de placements (donc profite à l'économie nationale ) dont les rendements viennent abonder les recettes de l'Association...cela veut dire que si l'État prélève des sommes sur la Réserve, il prive l’institution et ses cotisants d'une recette...la double peine!

 

 

 

 

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3 octobre 2023 2 03 /10 /octobre /2023 17:01
C'ÉTAIT DU TEMPS DU PRÉSIDENT HOLLANDE

C'ÉTAIT DU TEMPS DU PRÉSIDENT HOLLANDE

 

 

 

AU VOLEUR, AU VOLEUR !... AUX ARMES CITOYENS !

L’֤ÉTAT VEUT FAIRE MAIN BASSE SUR LES RÉSERVES DES CAISSES COMPLÉMENTAIRES DE RETRAITE

 

Pour sauver sa peau et les privilèges de l'oligarchie et afin d'assumer ses fins de mois il tente de spolier, carrément de voler les salariés du secteur privé et ses retraités et celui des professions libérales .

Nous l’avons écrit : l’État est prêt à tout pour cacher son impuissance à répondre à ses obligations et engagements internationaux de ne pas creuser les déficits budgétaires, causes de la dette faramineuse qu’elle ne cesse d’alimenter et ne sachant pas non plus faire des économies au nom du délire du « quoi qu’il en coûte » et de l’appétence à la distribution de chèques à tout va.

Nous découvrons donc ces jours-ci que l’État annonce par la voix d’un de ses ministres qu’il est capable de tout pour éviter la faillite et l’humiliation du Pays dont la mise sous tutelle de la NATION FRANÇAISE...le coq gaulois ne chantera plus, il n’ira plus festoyer dans la Galerie des Glaces à Versailles pour recevoir le Roi d’Angleterre !

Il sera au régime sec du pain rassis avec de l’eau rationnée (s’il en reste !).

Donc retraités, pensionnés, libéraux...attendez-vous au pire ; le pouvoir est aux abois comme l’a confirmé ce jour l’exécuteur des basses œuvres Olivier DUSSOPT et il est capable de tout y compris du pire :

« L’ensemble des régimes de retraite doivent être mis à contribution dans le cadre de la réforme, pour un retour à l'équilibre »...le Ministre juge normal de ponctionner 1 à 3 milliards par an sur les régimes complémentaires de retraite privés qui ne sont pas sa proprieté mais celle des employeurs, des libéraux et des salariés du privé !

 

EXPLICATIONS SUR LES NÉCESSAIRES « RÉSERVES » DE LA FÉDÉRATION AGIRC-ARRCO RÉGIMES COMPLÉMENTAIRES DE RETRAITES BIEN GÉRÉS

JUSTIFICATIONS DES RÉSERVES DES RÉGIMES COMPLÉMENTAIRES

Ces régimes comme toute « assurance » doivent verser à leurs retraités leurs pensions quoi qu’il en coûte ! En cas de coup dur ils doivent assumer le versement des pensions.

Elles sont gérées et bien gérées paritairement (employeurs et salariés) et cela a ainsi permis de passer le cap délicat du confinement de 2020 ! où les cotisations ne sont pas rentrées...les pensions ont été payées !

Ne pouvant pas faire comme le régime général des retraites qui se permet d’avoir des milliards d’euros de déficit, les régimes de complémentaires sont obligés d’avoir des « réserves » pour faire face aux risques celui connu par exemple avec le COVID où les rentrées de cotisations ont chuté alors que les Caisses devaient assumer le payement des pensions.

Nous trouvons dans le Rapport d'information du Sénat n° 747 (2020-2021), déposé le qui fait le point sur la gestion des régimes de retraite, la justification et le fondement de ces réserves propriétés des cotisants employeurs et salariés et indépendants du secteur privé qui surcotisent pour sécuriser leurs droits en cas de coup dur. Ce sont les fourmis...qui ne font pas comme l'État cigale, grande dépensière.

Que nous dit le Sénat dans le rapport  cité ci-dessus?

« À l'inverse, les régimes complémentaires ont constitué des réserves solides

Ne disposant pas des mêmes facilités que les régimes de retraite de base en termes d'avances de trésorerie, les régimes complémentaires tendent à pratiquer une « sur-cotisation » par rapport au taux strictement nécessaire au versement des pensions des retraités actuels afin de constituer des réserves leur permettant d'anticiper au mieux les conséquences des chocs à venir. Aussi, 97,6 % des réserves provisionnées à fin 2019 (hors FRR) étaient détenues par des régimes complémentaires .

Le régime complémentaire des salariés du secteur privé, géré par la fédération Agirc-Arrco, détient le stock de réserves le plus important en volume. Ainsi, à fin 2019, la caisse disposait d'une réserve de financement atteignant 66,5 milliards d'euros ) et d'une réserve de fonds de roulement de 17,6 milliards d'euros, soit un montant total de 84,1 milliards d'euros..

Aux termes de l'accord national interprofessionnel du 17 novembre 2017, qui a défini les paramètres du pilotage stratégique du régime, les réserves techniques de l'Agirc-Arrco ne doivent jamais se situer en deçà de six mois de prestations dans la période courant jusqu'à 2033.

Ces réserves ont d'abord permis à l'Agirc et à l'Arrco de couvrir les déficits techniques consécutifs des exercices 2009 à 2018. En 2019, le régime a dégagé un excédent technique de 237 millions d'euros (83,3 milliards d'euros de ressources pour 83,1 milliards de charges).

Les réserves de l'Agirc-Arrco lui ont également permis de couvrir ses besoins de trésorerie à hauteur de 41,32 milliards d'euros entre 2009 et 2020. Par la mise en œuvre d'un mécanisme de compensation des besoins de trésorerie entre ses institutions membres , la fédération leur permet d'abonder la réserve technique de financement à moyen et long terme en cas d'excédent ou d'y prélever les liquidités nécessaires au versement de leurs échéances de pensions en cas de déficit.

En outre, la fédération Agirc-Arrco voit dans ses réserves un gage de solidité, à-même d'inspirer confiance en sa capacité à honorer ses engagements auprès des futures générations de retraités. En effet, un sondage de 2017 commandé par l'Agirc-Arrco indiquait que 40 % des salariés du privé n'étaient pas certains de bénéficier d'une pension de retraite à la fin de leur carrière et que seuls 17 % des salariés âgés de 18 à 35 ans accordaient leur confiance au système de retraite par répartition. Dans un tel contexte, la certitude de pouvoir s'appuyer sur des provisions pour garantir le versement des pensions au plus fort de la « bosse démographique » constitue indubitablement une garantie déterminante. »

Voir aussi ;

Le Rapport de la Cour des Comptes :

« Des dépenses futures partiellement provisionnées »

https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2022-02/20220216-RPA-20-reserves-caisses-retraite.pdf

L’État s’est déjà entrainé à ce type de vol spoliation avec la Caisse des Architectes , avec celle du personnel de la Banque de Franque...en 2022 et 2023 alors pourquoi ne pas recommencer !

Par contre, il a échoué face aux Avocats avec leur Caisse Nationale des Barreaux Français CNBF : la résistance paye parfois !

À SUIVRE

 

AU VOLEUR ! L’ÉTAT FAIT MAIN BASSE SUR LES RÉSERVES DES CAISSES COMPLÉMENTAIRES QUI APPARTIENNENT AUX SALARIÉS ET EMPLOYEURS DU SECTEUR PRIVÉ ET AUX PROFESSIONS LIBÉRALES

 

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28 septembre 2023 4 28 /09 /septembre /2023 11:55
BERCY : UN REPAIR QUI NOUS MENT ET NOUS CONDUIT À LA CRISE

BERCY : UN REPAIR QUI NOUS MENT ET NOUS CONDUIT À LA CRISE

 

 

LE BUDGET 2024 : MISSION DÉMOCRATIQUEMENT IMPOSSIBLE ?

Nous vous avions déjà avisé que l’élaboration en toute transparence du budget 2024 de l’État était une mission impossible.

https://www.olonnes.com/2023/09/un-budget-2024-sincere-impossible.html

Nous aurions aimé que le Chef de l’État qui décide de tout maintenant, nous explique dans son intervention de dimanche dernier comment :

- il comptait faire des économies sur les dépenses publiques qui vont flamber en 2024,

- il allait financer ces dépenses sans augmenter la dette,

- il allait rallier des votes majoritaires pour approuver « son » budget,

- il voyait l’accueil des finances européennes et mondiales à la demande française d’accéder avec des taux « raisonnables » à une ligne de crédit qui serait pour 2024 de près de 300 milliards...

 

LES FAUSSES ANNONCES DE L’ÉTÉ POUR LE BUDGET 2024 : UN GOUVERNEMENT AUX ABOIS CONDAMNÉ À MENTIR ET À SPOLIER

Pas d’impôts nouveaux et même baisse des impôts pour les classes moyennes...mais cela est déjà annoncé comme reporté à 2025...on peut considérer cette baisse comme une fausse nouvelle...les intéressés attendront le budget 2025 pour voir !  et avec l'équipe qui nous dirige la promesse ne sera pas tenue!

Pas d’impôts nouveaux, peut-être, mais des taxes qui vont être augmentées cela est sûr comme l’État l’a fait en augmentant les bases de la taxe foncière avec en prime l’annonce mensongère présidentielle que c’était les collectivités locales qui avaient décidé cette augmentation !

Faire payer ceux qui « gagnent » trop (???): les concessionnaires d’autoroutes, les GAFA, la grande distribution. Pour celle-ci, sur les produits pétroliers et les grandes surfaces, vendre à perte, c’est NIET ! Elles acceptent sous conditions le « sans marge » et c’est tout. Pour les GAFA et les Sociétés d’autoroutes les obstacles juridiques et économiques ne seront pas franchis en 2024. Donc impossible de les faire cracher au bassinet. Pour les sociétés d’autoroutes concessionnaires, même si elles ont eu de superbénéfices...elles ont un excellent dossier pour s’éviter d’être ponctionnées sur le passé un excellent dossier : le contrat avec l’État qui leur est favorable, l’avis du Conseil d’État du 13 juin 2023, le rapport de la Cour des Comptes, l’enquête du Sénat pour se défendre !

Une croissance de 1,4% en 2024 : aucun économiste n’y croit : cette hypothèse maintenue par le Gouvernement fait perdre toute crédibilité au budget « insincère » et aux lois de finances.

16 milliards d’économies sur les dépenses publiques annoncées ...comme la partie principale de ces 16 milliards d’euros provient de l’abaissement voire la suppression du bouclier tarifaire facture énergie qui, pour l’électricité du consommateur, représente 37% de la facture...que le consommateur verra sa facture énergie s’envoler comme s’il y avait une taxe nouvelle !

Un consensus des parlementaires pour voter un budget « négocié » comme l’annonçait le Ministre de l’Économie BRUNO LE MAIRE et la Première Ministre lors des « Assises des finances publiques » justement organisées parce que "la situation elle-même est exceptionnelle". ...les assises sont passées et la loi de finances passera au forceps du 49 3 ! À quoi va servir la concertation annoncée ?

Spolier de 7 milliards  l’UNEDIDC qui aura un résultat 2022 positif mais qui traine une dette de 66 milliards (garantie par l’État !), c’est voler les entreprises et les salariés. De même, piocher sur les réserves obligatoires des caisses de retraite complémentaires ARRCO AGIRC sera du vol fait aux cotisants qui nous l’espérons se révolteront : L’État gère mal sa boutique donc pour boucler ses fins de mois il s’arrogerait le droit de voler les retraités et futurs retraités et déstabiliserait la saine gestion paritaire des retraites complémentaires ! L’opération chantage du Gouvernement est déjà lancée : retraités et salariés du secteur privé et employeurs doivent être soutenus : aux armes citoyens !

 

CONCLUSIONS : UN BUDGET 2024 PRÉSUMÉ INSINCÈRE ET UNE CRISE LATENTE

Le budget prévisionnel 2024 sera « adopté » par passage en force avec usage du 49 3 et ne sera pas réaliste et donc pas crédible et l’État français vivra avec un budget qui ne sera pas crédible et avec une dette qui continuera à s’envoler et une France décrédibilisée...ce qui est très grave en cas de recours obligatoire à l’emprunt pour assumer les fins de mois sur le  marché financier international qui demandera des garanties. Après l’indépendance énergétique de la France perdue grâce à la tuerie de la filière nucléaire, aux écolos et leurs complices ce sera maintenant la perte de son indépendance financière de l’État que la France devra subir.

Le Président MACRON après son passage à BERCY ne peut ignorer ce péril financier qui guette la France pour 2024.

Le budget ainsi mal adopté par le Parlement sera amendé par des lois rectificatives successives courant 2024 qui constitueront l’aveu permanent que le budget prévisionnel a été présenté de manière volontairement insincère.

Face à cette situation de crise financière qui générera une situation de crise politique et sociale il reste qu’une seule solution pour retrouver la confiance, redonner la parole au peuple ! pour tenter de rétablir la confiance avec un Gouvernement de Salut Public qui pourra faire les réformes nécessaires au retour de la confiance des citoyens avec de nouveaux élus...il devient urgent de sortir tous les sortants le plus démocratiquement possible.

Nous sommes ce jour prévenus du recours massif à l’emprunt en 2024 (270 milliards d’euros) donc cela signifie que la dette continuera à augmenter ..alors que celle-ci devait baisser.

 

Cela fait beaucoup de fausses nouvelles dénoncées et de mauvaises nouvelles annoncées par le Gouvernement.

 

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10 juin 2023 6 10 /06 /juin /2023 21:23
LES HÔPITAUX MALADES DE LA BUREAUCRATISATION : QUI DÉCIDE ? COMMENT ? IL Y A DES PATIENTS ET DES SOIGNANTS QUI ATTENDENT ET SOUFFRENT

LES HÔPITAUX MALADES DE LA BUREAUCRATISATION : QUI DÉCIDE ? COMMENT ? IL Y A DES PATIENTS ET DES SOIGNANTS QUI ATTENDENT ET SOUFFRENT

 

 

 

UN DÉSASTRE : LA BUREAUCRATISATION ET LA MÉDECINE, LA RECHERCHE, L’ÉNERGIE, LES TRANSPORTS, L’ÉCOLOGIE, LE MINISTÈRE DES FINANCES, L’ÉCOLOGIE...

 

BUREAUCRATIE

Un Pays a besoin au moins pour satisfaire aux exigences des fonctions régaliennes que l’État puisse disposer de serviteurs pour lui-même, pour les des Collectivités territoriales et le secteur public hospitalier, avec le risque d’une bureaucratie envahissante. La bureaucratie qui découle de ce besoin fondamental est un mal nécessaire mais dangereux, voire triés dangereux, pervers....

« Bureaucratie » désigne de manière péjorative une influence ou un pouvoir excessif de l'Administration dans les affaires publiques ou dans la politique. Les serviteurs de l’État dits fonctionnaires sont considérés par les français comme des improductifs et l’image de marque de cette catégorie de salariés qui représente 5,7 millions de personnes n’est pas très positive.

Le secteur privé représente 21 millions de salariés.

Pourtant, selon la dernière enquête Harris 63% des Français ont une bonne image générale des fonctionnaires mais seulement 10% déclarent en avoir « une très bonne image » Encore un paradoxe français mais il a au moins un fondement que nous tentons d'expliquer.

Aujourd’hui, la bureaucratie et sa croissance voire son invasion malsaine est remise en cause suite aux réactions post crises sanitaires et crise des retraites et aux recherches de responsabilités dans ces fiascos. La bureaucratie est montrée du doigt par l'opinion mais pas mise en cause.

N'oublions pas que la France avait une médecine exemplaire, enviée. Elle a désormais une médecine à la dérive. Sa bureaucratisation a donc détruit un fleuron du savoir-faire, savoir vivre français.

Pourtant, dès 2003, un rapport d’information de l’Assemblée nationale sur l’organisation interne de l’hôpital, dit rapport « Couanau » mettait en évidence les risques de bureaucratisation de l’hôpital et leurs conséquences sur la gestion non seulement des établissements hospitaliers mais aussi sur tout le système Santé français.

 

BUREAUCRATISATION EN FRANCE

On passe de la bureaucratie nécessaire à la bureaucratie envahissante et stérile qui gagne tous les secteurs.

Les régimes communistes se sont effondrés sous le poids de la bureaucratisation qu’avait déjà décrit, il y a bien longtemps avec humour, comme un fléau, l’écrivain Georges COURTELINE (1858-1929) :

« Savez-vous ce qui arriverait au Sahara si on y installait le communisme ? Pendant cinquante ans rien. Au bout de cinquante ans, pénurie de sable. »

Cela n’a pas servi de leçon à nos dirigeants et même à l’opinion publique qui ne manque pas chaque fois qu’un problème se pose de demander à l’État de faire toujours plus, de générer lois, règlement...et de la bureaucratie.

Ainsi l’État sort couramment de ses fonctions régaliennes pour faire tout y compris ce qu’il ne sait pas faire...alors, il improvise, il demande des rapports, crée des commissions, des Agences, fait intervenir des Cabinets conseils...

La machine infernale se met en route et à toutes occasions avec ses résultats : lenteur, lourdeur, complexification des procédures...Si le problème trouve une solution...ce qui est mis en place va demeurer et chercher à survivre par tous moyens en générant des besoins, enquêtes, contrôles...

Les décisions bureaucratiques sont alors difficilement compréhensibles, peu conformes au bon sens ou à la démocratie...les procédures exceptionnelles parfois inutiles sont pérennisées.

Par contre ce qui est actif et positif comme la médecine de ville est tellement harcelé par la bureaucratisation que ses effectifs fondent comme neige au soleil ceux qui ont inventé le médecin référent et tout ce qui a suivi n’ont pas pensé qu’ils allaient créer des déserts médicaux. La bureaucratie au nom de statistiques très contestables continue à vouloir tuer le médecin de famille et décourage les vocations chez les jeunes et pire des médecins en place découragés plient bagage. Bravo à ARS et compagnie et aux têtes dites pensantes du Ministère de la Santé.

 

LES FAISEURS DE BUREAUCRATIE RESPONSABLES IRRESPONSABLES

La bureaucratie envahissante ce n’est pas de la génération spontanée. C’est devenu un système !

Nos dirigeants, issus de l’énarchie et ou du clan oligarchique qui gouverne, comme ils n’ont pas le savoir mais veulent gober toutes les occasions de crises, dysfonctionnements... pour exister et appliquer leur remède miracle cité ci-dessus : un problème doit être résolu par ce qui va générer de la bureaucratie : commission, conseillers, bureaux d’études, Agences...sont mis en place pour résoudre le problème.

D’une part, ainsi le haut fonctionnaire ou chargé de mission, conseiller responsable du dossier veut garder la main mise sur son trésor.

Mais, d'autre part, comme il n’est pas capable de trouver et gérer la solution au problème posé et que surtout il ne veut pas prendre trop de responsabilités, il va créer des usines à gaz avec comités, commissions...qui vont générer de la bureaucratie à tout va !...que de temps, d’énergie et d’argent perdus.

Vous trouvez cela dit gentiment et écrit dans tous les rapports de commissions d’enquête Sénat et Chambre des Députés, analyse de la Cour des Comptes et du Conseil d’État, rapport du Conseil Économique Social et Environnemental...

Reprenons COURTELINE face à la déresponsabilisation des décideurs au plus haut niveau grâce au système de bureaucratisation décrit et même épluché par les grands commis de l'État :

« C'est étrange que certains commettent des délits quand il y a tellement de façons parfaitement légales d'être malhonnête. »

C’est cette procédure et cette maffia qui la gère qu’il faut d’urgence donc remettre en cause mais ce sera chose difficile dans la conjoncture actuelle avec le Président de la République qui lui-même a opté pour ce système.

 

 

 

 

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