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14 novembre 2024 4 14 /11 /novembre /2024 19:41
SE DÉFENDRE CONTRE LES APPELS MALVEILLANTS

SE DÉFENDRE CONTRE LES APPELS MALVEILLANTS

TÉLÉPHONE : TRAITER LES APPELS MALVEILLANTS

OU LE DÉMARCHAGE

 

POUR AVOIR DES INFORMATIONS SUR LES APPELS MALVEILLANTS

Des informations sur les appels « malveillants » ou « répétés de démarchage » suivre ce lien

https://support.google.com/phoneapp/answer/9118387?sjid=17951087515450600183-EU

 

RAPPEL : le démarchage est limité

Depuis le 1er mars 2023, le démarchage téléphonique des consommateurs est désormais autorisé uniquement du lundi au vendredi, de 10 heures à 13 heures et de 14 heures à 20 heures. Il est en revanche interdit le samedi, le dimanche et les jours fériés.

Cet encadrement s'applique aussi bien aux personnes non inscrites sur la liste d’opposition au démarchage téléphonique « Bloctel » qu'à celles inscrites mais sollicitées dans le cadre d'un contrat en cours.

Pour en savoir plus, consultez notre article dédié : De nouvelles mesures pour encadrer le démarchage téléphonique (site gouvernemental)

 

Pour éviter les appels intempestifs et répétés :

BLOCTEL

Attention « Que Choisir?» recommande de ne pas utiliser bloctel qui est aussi une arnaque

https://forum.quechoisir.org/ne-vous-inscrivez-pas-sur-bloctel-t220751.html

 

LES SANCTIONS

Code Pénal Article 222-16

Les appels téléphoniques malveillants réitérés, les envois réitérés de messages malveillants émis par la voie des communications électroniques ou les agressions sonores en vue de troubler la tranquillité d'autrui sont punis d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.

Lorsqu'ils sont commis par le conjoint ou le concubin ou le partenaire lié à la victime par un pacte civil de solidarité, ces faits sont punis de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.

 

SE MÉFIER

 

Les numéros des démarcheurs

Voici les numéros dont il faut désormais se méfier : 

  • 0162, 0163,  0270, 0271, 0377, 0378, 0424, 0425, 0568, 0569, 0948, 0949 en France métropolitaine
  • 09475 en Guadeloupe, à Saint-Martin et Saint-Barthélemy
  • 09476 en Guyane ; 09477 en Martinique ; 09478 et 09479 à La Réunion et Mayotte.

Vigilance pour les numéros en 09

 

 

EVITER CES APPLELS : LE FILTRAGE

 

Pour éviter les appels il existe de nombreux logiciels de filtrage : voir sur internet « appels malveillants »

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13 novembre 2024 3 13 /11 /novembre /2024 20:36
UN PÔLE SANTÉ MALADE COMME  TANT D'AUTRES : LA SANTÉ A UN COÛT QU'IL FAUT ASSUMER

UN PÔLE SANTÉ MALADE COMME TANT D'AUTRES : LA SANTÉ A UN COÛT QU'IL FAUT ASSUMER

 

 

LA CONTINUITÉ DU SERVICE PUBLIC : UNE OBLIGATION TRÈS MALMENÉE

 

 

«  VIE PUBLIQUE » : LA VOIX DE SON MAÎTRE L’ÉTAT définit ainsi le SERVICE PUBLIC :

 Le service public poursuit des finalités liées à l'ordre et la régulation, la protection sociale et sanitaire, l'éducation et la culture ou encore l'économie. 

Les acteurs du service public sont soumis à trois grands principes :

  • la continuité du service public,
  • l’égalité des citoyens devant le service public,
  • l’adaptabilité (ou mutabilité) de celui-ci. 

Le service public est donc une activité d'intérêt général qui peut être prise en charge directement par un organisme du secteur public (administration, entreprise publique, établissement public...) ou assuré par le secteur privé. Les activités qui relèvent du service public doivent évoluer avec le temps, selon les décisions prises par les pouvoirs publics pour répondre aux besoins et missions nouvelles.

L’État a à sa disposition pour mener à bien ses politiques et ses obligations les services publics tels que : Justice, Éducation, Défense, Santé, Recherche...

 

LA CONSTITUTION ET LA DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN DE 1789 FONDEMENTS DES SERVICES PUBLICS

Ces textes fondamentaux définissent les droits et devoirs du citoyen : Devoir de Financer le Service Public et d’en Contrôler le bon fonctionnement  

Article 13

Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable :

Article 14

Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.

Article 15

La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.

Ces points sont si importants que la Constitution impose au Président de la République en premier le devoir d’assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et cela passe par cette obligation et les moyens exceptionnels que l’article 16 lui donnent « Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacées d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances.

L’efficacité et le bon fonctionnement du Service Public ne se juge pas dans les Ministères à Paris ou depuis les préfectures (le Préfet est le représentant de l’État dans le Département) mais sur le terrain : celui qui juge c’est le citoyen utilisateur mal nommé « l’Usager ».

En cas de dysfonctionnent il est en droit de demander des comptes, de se plaindre : c’est lui qui finance.

L’État a donc bien une obligation de résultat qui est d’assumer la continuité du Service Public même en cas de grève. Ce principe a permis de réglementer le droit de grève reconnu ...il en est ainsi de tout droit dont il ne faut abuser.

 

DANS LA CRISE ACTUELLE LA CONTINUITÉ DU SERVICE PUBLIC DANS LES HÔPITAUX N’EST PLUS ASSURÉE : UNE ALERTE LES « URGENCES  DÉBORDÉES » VOIRE FERMÉES

Une nouvelle fois nous avons pu et dû constater l’insuffisance des moyens des hôpitaux : des heures d’attente pour une admission aux urgences avec des blessés et autres patients dans les services des urgences.

Celui qui souffre...est sur une liste d’attente pour voir le médecin qui assume dans la précipitation le « tri » à l’admission et le patient attend, attend en serrant les dents et envahi par sa souffrance.

Dans les services d’urgence le patient est même parfois parqué dans des conditions honteuses, parfois même dans des couloirs, avec une promiscuité qui est traumatisante. De son côté, les personnels soignants et administratifs sont débordés dès le début de la soirée et la pression s’intensifie tout au long des nuits des week-ends surtout si des fêtes locales augmentent le nombre de patients et diminue le nombre de profesionnels de santé disponibles !

Il faudrait pour ces jours et nuits exceptionnels que des renforts soient prévus systématiquement.

L’État a reçu des alertes nombreuses sur cette situation mais l’État est un employeur anonyme et donc irresponsable. L’Hôpital, malgré l’alerte de la crise sanitaire de 2020, est de plus en plus malade et de moins en moins bien soigné.

Le personnel est pourtant admirable de dévouement et d’adaptation mais trop souvent dépassé, démoralisé par le manque de moyens...l’hôpital est une institution qui, quoiqu’il arrive, doit fonctionner 24 heures sur 24 et 365 jours par an ! Tous nos politiques devraient savoir cela car si jamais un jour eux ou un proche sont concernés, ce ne sera pas le moment de regretter de ne pas avoir agi plus tôt !

Rien n’est fait sérieusement par l’État employeur qui devrait envoyer des signaux de reconnaissance au personnel en place pour le motiver lui ouvrir une vraie promesse urgente d’améliorations des statuts, de créations de postes et autres moyens nécessaires...au lieu de cela il est encore question de "lits supprimés", du nombre d'internes diminué...on marche sur la tête !

C’est sûr que ce plan de réhabilitation de l’institution ne peut produire d’effets vraiment positifs que dans la durée...mais un engagement immédiat est impératif ...avec concertation avec les personnels sans avoir besoin de la tenue d’États généraux de la Santé qui n’ont aucune suite concrète.

Nous avons eu l’agréable et positive surprise de voir dans l’hôpital local deux promotions de stagiaires le sourire aux lèvres prises en charge par le personnel en fonction.

Ne perdons donc pas espoir mais ceci ne sera possible et crédible que si le nouveau gouvernement se saisit d’un projet pluriannuel qui pourrait et même devrait en partie être décentralisé (tirant ainsi les leçons de la crise sanitaire...5 ans après )...avec aussi un allégement des procédures administratives !

Il faudra que les citoyens se battent pour que le fleuron français du service public de la Santé réussisse à réémerger...mais cela a un coût qu'il faudra aussi assumer solidairement.

 

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7 novembre 2024 4 07 /11 /novembre /2024 22:25
GÉRER 7 MILLIONS DE SALARIÉS : MISSION IMPOSSIBLE !

GÉRER 7 MILLIONS DE SALARIÉS : MISSION IMPOSSIBLE !

 

 

ARRÊT MALADIE, LE DÉLAI DE CARENCE : QU’EST-CE ?

 

Un salarié est placé en arrêt maladie lorsqu’il ne peut pas poursuivre sa prestation de travail pour cause d’accident ou d'affection de santé. Cet arrêt entraîne la suspension du contrat de travail, donc le salarié ne perçoit plus son salaire en arrêt maladie.

 

Toutefois, il peut avoir droit à une indemnisation d’arrêt maladie versée par la CPAM Caisse Primaire d’assurance Maladie. Cette indemnité n’est pourtant pas immédiate : le salarié arrêté doit attendre un délai de carence.

Donc, la règle concernant les salariés du secteur privé sont soumis à un « délai de carence de 3 jours pour les arrêts maladie ». Cela signifie que les indemnités journalières de la Sécurité sociale ne sont versées qu'à partir du 4ème jour d'arrêt. Pendant ces 3 jours, le salarié ne perçoit en principe aucune rémunération.

Pendant ce délai, le salarié ne perçoit ni salaire ni indemnités : ce sont des jours de "carence" de revenus.

 

DANS LE SECTEUR PRIVÉ : LA NORME EN ABSENCE POUR CAUSE DE MALADIE : 3 JOURS DE CARENCE

Cela c’est la règle pour le régime général des salariés du Secteur Privé mais cette « rigueur » est souvent atténuée, c’est l’exception qui est largement répandue.

En effet, pour s'assurer que le salarié ne soit pas privé de revenu, certaines conventions collectives et des accords d'entreprise prévoient souvent la prise en charge totale ou partielle par l'employeur du délai de carence.

En réalité, et en simplifiant, dans le secteur privé, c’est le contrat de travail du salarié qui fait logiquement la loi. Le contrat de travail fait référence à la convention collective à laquelle il sera rattaché le salarié et ainsi celui-ci sait à quel régime il sera soumis en prenant connaissance de la convention collective à laquelle il est rattaché.

Le salarié et l'entreprise cotisent pour s'assurer contre le risque maladie. Ils ont des droits?

Ainsi, dans le secteur privé, un certain nombre de salariés voient leurs jours de carence couverts par leurs "complémentaires".

 

 

LE DÉLAI DE CARENCE DANS LE SECTEUR PUBLIC : 3 JOURS ?

Les salariés de la fonction publique titulaire (État, territoriale, hospitalière), ont droit à des congés de maladie rémunérés à plein traitement pendant 3 mois, puis à demi-traitement pendant 9 mois.

Il y a un délai de carence d’une journée

Les études, les expérimentations attestent que dans le secteur public les arrêts de courte durée pour « convenances personnelles ou autres » sont plus importante que dans le secteur privé

L'amendement soutenu par le gouvernement proposé en novembre 2024 à l'Assemblée nationale visant à fixer à 3 jours le délai de carence des fonctionnaires justifie ainsi la mesure : « cet amendement prévoit d'aligner le délai de carence dans la fonction publique sur le secteur privé, actuellement fixé à trois jours"

L’argument du Ministre de la Fonction Publique est celui qui est entendu depuis une dizaine d’années.

« L’écart s’est creusé entre la fonction publique et le secteur privé, puisque, aujourd’hui, les fonctionnaires sont absents en moyenne 14,5 jours par an contre 11,6 jours pour les salariés du privé »

C’est vrai que 2 jours de délais de carence de plus pour environ 7 millions de salariés...cela mérite réflexion sur l’économie réelle, sur l’impact mal mesuré sur la fréquence des arrêts pour maladie ordinaire et le délai de carence.

Quels rôles peuvent jouer les RTT pour une absence de très courte durée dont le motif peut être personnel voire douteux ? et qui fera le travail de la personne absente sans vraiment une justification sérieuse ? et pire : s'il y a un taux anormal d'absentéisme dans le secteur public...pourquoi ? défaillance du management des ressources humaines, trop ou pas assez de fonctionnaires ? 

Le débat doit dépasser vraiment très largement celui du délai de carence...c'est ce qu'a osé dire le Ministre Guillaume  Kasbarian .

Ce qui nous parait plus grave et plus important c’est que l’écart se creuse entre la fonction publique et le secteur privé.

Mais la discussion qui s’entrouvre entre les syndicats et le Ministre de tutelle des fonctionnaires mérite-t-elle la réponse syndicale de FO et de CGT : 3 jours de grève...ce qu’il y a de sûr c’est que cette grève ne valorisera pas l’opinion des salariés du privé sur le statut des fonctionnaires.

Les citoyens sont-ils égaux devant la loi ?

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24 octobre 2024 4 24 /10 /octobre /2024 18:16
LE SERVICE PUBLIC DE LA SANTÉ EN DÉCLIN

 

 

LE SERVICE PUBLIC DE LA SANTÉ EN DÉCLIN

 

DÉFENDRE LA JUSTE CAUSE DES HÔPITAUX : L’HÔPITAL EST UN GRAND MALADE OUBLIÉ

 

Nous nous permettons d’attirer votre attention sur cet article d’OUEST-France (voir ci-dessous) ;  l’analyse sur l’Hôpital : un service public qui marche, du personnel qui assume une mission qui n’est pas toujours aisée et qui demande beaucoup et des budgets et une gestion parfois inadaptés. La Santé est devenue sujet prioritaire pour les français. Au palmarès des soucis des français, elle détrône le pouvoir d'achat !

Budget 2025 : il n’y aura pas assez de milliards pour tout le monde. Les années de gabegie vont peser dans la balance encore pour des années. Le poids de la dette et des mauvaises habitudes telles que la notion de « services votés » qui fait que députés et sénateurs ne s’attardent pas sur ce qui a déjà été voté lors d’un budget d’une année antérieure. Par contre, les « mesures nouvelles » attirent l’attention et les discours au Parlement. C’est ainsi que la JUSTICE, LA SANTÉ...ont été abandonnées en chemin. Il faut pour des secteurs des Services Publics des plans de rattrapage qui, en général, ne permettent pas de combler les abandons faits lors des exercices passés. On ne rattrape pas le temps perdu !

Même secouée par la crise sanitaire, la Santé n’intéresse pas les élus au premier chef...une grève à la RATP ou à la SNCF secoue l’opinion...cela dérange et intéresse donc occupe les médias et les élus.

Ainsi, l’État a abandonné son service SANTÉ et la situation ne fait qu’empirer comme s’il n’y avait pas de remède pour le malaise du service public ! Encourageons notre personnel engagé dans le Service Public de la Santé.

En octobre 2024, nous sommes, sur le plan budgétaire, à un moment crucial où il y aura à faire des choix, justifier des priorités dans les budgets et où il faudra du courage pour les élus qui devront trancher entre ce qui répond à des besoins criants : éducation, santé, pouvoir d’achat, logement, défense et sécurité, justice et d'autres  besoins qui sont censés moins rapporter des voix : qui veut des chèques ?

 

QUI DÉFENDRA L'HÔPITAL ?

Le personnel débordé et à son poste passera après l'immigration dans les discussions au Parlement ...il mérite qu'on lui envoie un message de reconnaissance et qu'il bénéfice d'un réel plan de relance. Certes, la Santé coûte cher et il faut prendre cela en considération et être solidaires quand nous payerons les impôts 2025 surtout si la Santé a enfin la part qu'elle mérite !

 

 

Article OUEST France (numérique)

https://www.ouest-france.fr/sante/a-lhopital-les-nuits-sont-toujours-blanches-en-immersion-au-centre-hospitalier-de-la-vendee-69f725bc-8483-11ef-91d9-7f562215fe95?utm_source=sendinblue_of_newsletter-dossierthematique&mgo_eu=d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e&mgo_l=Xf3jCpEbSV-TlZdOenlfIg.4.0&utm_content=DT-85-abo&mgo_h=1b&utm_campaign=of-dossier-thematique-abo-hopitaldenuit&utm_medium=email&vid=918267&mediego_euid=918267

 

 

À L’HÔPITAL, LES NUITS SONT TOUJOURS BLANCHES

 

Le centre hospitalier départemental de la Vendée accueille 600 000 patients par an. 5 000 personnes travaillent sur ses trois sites. Celui de La Roche-sur-Yon, le plus grand, est une véritable ville dans la ville.

La rédaction de Ouest-France a décidé de pousser la porte du centre hospitalier départemental de la Vendée (CHD) lorsque la lumière est éteinte. Avec 600 000 patients accueillis en 2023 sur ses trois sites (La Roche-sur-Yon, Luçon et Montaigu) ses couloirs fourmillent d’une armée de soignants, mais aussi d’un bataillon d’invisibles : techniciens de laboratoire, personnels administratifs, manipulateurs radio, standardistes, agents de sécurité… La nuit, leur travail se poursuit sans sommeil. Baignée dans la pénombre, l’activité reste intense pour les équipes qui sont divisées par deux : 2 000 le jour, 300 la nuit. À travers cette série de cinq articles inédits effectués dans l’établissement de La Roche-sur-Yon, nous vous proposons de plonger dans une ambiance très particulière et de découvrir la partie immergée de l’iceberg d’un hôpital qui ne dort jamais.

LA NUIT L’ANGOISSE À SON PAROXYSME

Quand la nuit tombe sur l’hôpital de La Roche-sur-Yon, que ses couloirs se vident, que le calme retombe après le départ de la myriade de soignants, les patients s’angoissent. Cette montée de stress est particulière. C’est l’une des spécificités que les équipes de nuit doivent gérer dans tous les services. « Le sentiment d’être isolé dans l’obscurité, coupé de l’extérieur et abandonné provoque des montées d’angoisse. L’indice d’anxiété est d’ailleurs beaucoup plus important la nuit », remarque Laurence Halna, coordinatrice territoriale des soins du CHD. La nuit provoque aussi « une augmentation de la douleur beaucoup plus difficile à gérer ». Ces constats amènent la direction à réfléchir aux compétences particulières et spécifiques que les acteurs de la nuit doivent remplir : la qualité humaine doit être égale à la qualité de soin. « Il faut écouter, échanger, rassurer, être au plus près des patients. »

Des effectifs réduits de moitié Un rythme de vie tourmenté

2 000 personnels le jour, 300 la nuit à La Roche-sur-Yon. Logique, puisqu’il y a moins d’activité dans les services, sauf pour les urgences, talon d’Achille de l’hôpital. La diminution des effectifs n’augmente donc pas la quantité de travail mais accroît l’autonomie des équipes qui fonctionnent souvent sans responsable. « C’est l’une des motivations pour travailler la nuit. Les responsabilités sont bien plus importantes », explique Anita Guillon, chargée de mission à la direction des soins en charge des cadres de nuit.

Elles ne sont pas livrées à elles-mêmes pour autant. Un cadre de nuit, véritable chef d’orchestre de l’hôpital, règle les discordes entre patients et soignants et réaccorde le fonctionnement d’un service en cas de problème. « J’assure la plénitude de tous les métiers de l’hôpital. J’interviens pour toutes sortes de difficultés : problème de matériel, manque de médicaments, aide pour les soins… », détaille Philippe Thobie, cadre de nuit. La conséquence la plus redoutée de la diminution des effectifs : l’absentéisme. En cas d’arrêt maladie, certains sont rappelés sur leur temps de repos car « l’hôpital fonctionne déjà à flux tendu et les soignants sont déjà exténués », déplore Anthony Touzeau, secrétaire FO (Force ouvrière), syndicat majoritaire du CHD. « Il manque des effectifs. Dès qu’il y a un petit caillou, c’est toute la chaîne qui déraille. »

 

 

 

 

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4 octobre 2024 5 04 /10 /octobre /2024 17:40
LES SABLES D'OLONNE  : JOURNÉE DE CONTRÔLE DE LA VUE ET DU DIABÈTE
LES SABLES D'OLONNE  : JOURNÉE DE CONTRÔLE DE LA VUE ET DU DIABÈTE

 

COMMUNIQUÉ

 

 

LES SABLES D'OLONNE : JOURNÉE DE CONTRÔLE DE LA VUE ET DU DIABÈTE

 

ce samedi 5 octobre 2024,

de 9h à 18h30

dans la galerie de l’hypermarché E.Leclerc

 

 

Une journée gratuite de contrôle de la vue et du diabète samedi aux Sables-d’Olonne

 

Le Lions Club des Sables-d’Olonne, dans le cadre de sa mission de santé publique, propose, chaque année, une journée gratuite de contrôle de la vue et du dépistage du diabète, dans la galerie de l’hypermarché Leclerc.

 

 

 Une équipe médicale procédera aux contrôles visuels et aux prélèvements de glycémie capillaire pour dépister le diabète. Un ophtalmologiste et un opticien seront présents. Tout ceci est gratuit, anonyme, rapide et indolore.

En 2023, ce sont 149 contrôles de la vue et 618 prélèvements de glycémie qui ont été réalisés, précise Jean-Michel DUGAST, président de la commission vue et diabète au sein du Lions club sablais.

 

En France, le diabète touche plus de trois millions de personnes.

Un individu non traité s’expose à des risques de complications cardiaques, neurologiques, rénales, ou oculaires sévères.

 

 

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21 septembre 2024 6 21 /09 /septembre /2024 19:16
LE LOCATAIRE DE L'ÉLYSÉE AURA-T-IL UN RÔLE POUR UNE PROFONDE ET VRAIE RÉFORME DE L'ÉTAT ?

LE LOCATAIRE DE L'ÉLYSÉE AURA-T-IL UN RÔLE POUR UNE PROFONDE ET VRAIE RÉFORME DE L'ÉTAT ?

 

 

 

 

LA FRANCE MEURT DE SA BUREAUCRATIE ET D’UNE CERTAINE FONCTIONNARISATION DÉVOYÉE

 

Quand l’État veut s’occuper de tout dans un Pays, c’est vite la catastrophe.

Même « Jupiter » ne fait pas exception à la règle ! Il a même écrit :

« Si vous me faites confiance, je n’entends pas en tant que Président, intervenir sur tout et partout »

À l’image même du Président MACRON au pouvoir qui voulait tout régenter et ne maîtrisait plus rien...même pas les dépenses de sa propre maison l’Élysée comme l'écrit la Cour des Comptes :

« Le budget de l'Élysée a bondi. Les dépenses de déplacements et de réception ont atteint 21 millions d'euros en 2023, d'après un rapport de la Cour des comptes paru ce lundi. Elle invite la présidence de la République à « poursuivre ses efforts » afin de rétablir l'équilibre financier. À titre de comparaison, ces dépenses étaient de 13,3 millions en 2022 et de 9,87 millions en 2021. Le résultat comptable est déficitaire de 8,3 millions d'euros alors qu'il était équilibré en 2022 (+ 0,3 million). » (Les Échos 30 juillet 2024)

La cour des Comptes écrit dans son rapport annuel sur la gestion de l'Élysée:

« Au terme de l’exercice 2023, les produits retracés dans le compte de résultat se sont

établis à 117,2 M€ et les charges à 125,5 M€ (contre respectivement 110 M€ et 109,8 M€ en

2022). Le résultat comptable est donc déficitaire de 8,3 M€ alors qu’il était excédentaire en

2022 (0,3 M€). »

https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2024-07/20240729-S2024-1053-Comptes-et-gestion-de-la-presidence-de-la-Republique_2023.pdf

 

EXEMPLES DES GRANDES FAILLITES DE L'ÉTAT

LES RAPPORTS SUR LA CRISE SANITAIRE COVID sur la crise sanitaires COVID sont sans appels

La liste des rapports pourrait être très, très longue comme l’indique le présent lien

https://www.santepubliquefrance.fr/dossiers/coronavirus-covid-19/covid-19-presse

autre rapport :

https://www2.assemblee-nationale.fr/15/missions-d-information/missions-d-information-de-la-conference-des-presidents/impact-gestion-et-consequences-dans-toutes-ses-dimensions-de-l-epidemie-de-coronavirus-covid-19/(block)/68849

file:///C:/Users/UTILISATEUR/Downloads/ad1162326.pdf

le cauchemardesque  de la sur-administration ...Mais qui fait quoi ? Qui est responsable  de ceci, de cela ?

https://www.senat.fr/rap/r20-199-1/r20-199-1.html     : un travail remarquable réalisé en 2020 et 2021 qui montre comment une Institution (Ministère de la SANTÉ) sclérosée prise en plus dans l’étau d’un État centralisateur et irresponsable et cela peut mener à des erreurs graves inadmissibles...sauf que la dissolution des responsabilités tentera d'occulter les résultats de cette enquête.

Le Rapport sur la gestion du Covid fait par l'Inspection Générale des Affaires Sociales IGAS sera gardé confidentiel : « Cela donne l’impression de vouloir cacher les choses » a osé dire la RAPPORTEURE de la Commission. (voir ci-dessous) .

C’est pourtant un travail remarquable réalisé en 2020 et 2021 qui montre comment une Institution sclérosée prise en plus dans l’étau d’un État centralisateur et irresponsable mais qui veut tout régenter peut mener aux erreurs dont les conséquences furent très graves.

 

DEUX EXEMPLES DE LA FAILLITE DU TOUT ÉTAT : LA CRISE SANITAIRE COVID ET L’AFFAIRE D’OUTREAU

COVID, CRISE SANITAIRE

Catherine DEROCHE, ancienne rapporteure de la commission d’enquête du Sénat sur la crise COVID, juge avec raison sévèrement le fait que le rapport de l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) sur la gestion du dossier Covid n’ait pas été publié qu’après les protestations des élus. Ce rapport avait été commandé à l’été 2020 par Olivier VÉRAN alors ministre de la Santé. Les gouvernements successifs ont occulté ce rapport qui n’a été publié qu’en avril 2023 par le Ministère de la Santé Publique contraint et forcé.

Le malheur, c’est que les leçons de cette catastrophe (160 000 décès attribués au COVID) ne seront pas tirées.

OUTREAU

On pourrait dire la même chose pour le fonctionnement de la Justice avec l’affaire OUTREAU (faits remontant à 1997), procès et condamnations en 2004 et jugement en appel en fin 2005 avec acquittement général des 11 condamnés en première instance.

L'ancien juge d'instruction Fabrice BURGAUD principal responsable de cette faillite de la Justice est devenu chef de bureau à la Cour de Cassation... (belle promotion !)alors qu’un des accusés, innocenté post mortem, s’est suicidé (?) en prison durant sa détention préventive !

 

 

LA FRANCE IRRÉFORMABLE ?

Tous les français sont conscients à des degrés divers des dysfonctionnements de leurs Services Publics où tout le système est à revoir depuis le recrutement des agents de l’État jusqu’à leur retraite en passant par l’analyse de toutes les structures inutiles, voire nuisibles.

Nous pourrions donner d’autres exemples des dysfonctionnements de l’ÉTAT FRANÇAIS...pour cela il suffit de suivre et lire les instructions menées par la Cour des Comptes et ses rapports.

Revoir le rôle et le fonctionement de l'État : Facile à écrire, impossible à réaliser ?

Nous ne le croyons pas : les sursauts des français sont surprenants !

Il suffit de les projeter dans la réalité et donc d'oser faire sauter les carcans qui bloquent la machine étatique :

 

  • strates politique inutiles ou nécessaires mais réformables  : Parlement (577 députés et 348 sénateurs et en prime un Conseil économique social et environnemental inutile),
  • un exécutif double ( Président de la République, 'Élysée avec mille serviteurs !) et le Gouvernement avec son chef le Premier Ministre dont on voit qu’on peut aussi se passer des semaines, des mois,
  • un syndicalisme corporatif, politisé et irresponsable qui, comme tout corps intermédiaire est nécessaire mais qui doit aussi savoir et pouvoir rester à sa place,
  • revoir le statut des serviteurs de l'État et des citoyens,
  • renvoyer l’élite technocratique qui cumule erreurs et échecs à ses chères études et à ses échecs,
  • ...

C’est simplement ce que le brillant analyste MACRON devenu par la volonté du peuple Président de la République appelait « la réforme de l’État ». Mais malheureusement le Président est aussi bon en analyse de situation que mauvais voire nul en réalisations pures et dures qui sont pourtant souhaitées par le peuple citoyen.

Le moyen pour entrer dans la phase « réaliser » et réformer peut être soit la révolution qui ne sera pas aisément maîtrisable soit  l’évolution qui demande aux citoyens la mobilisation et le devoir de se choisir un chef pour les conduire au RENOUVEAU qu’on ose ou n’osait plus espérer.

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18 août 2024 7 18 /08 /août /2024 17:51
L'HÔPITAL DES SABLES D'OLONNE

L'HÔPITAL DES SABLES D'OLONNE

 

 

 

 

LA SANTÉ PUBLIQUE MALADE

 

Viennent de paraitre en juillet 2024 les Rapports de l’Inspection Générale des Affaires Sociales IGAS sur le thème du financement de la qualité des soins dans les établissements de santé.

Dossier consultable avec ce lien :

https://www.vie-publique.fr/files/rapport/pdf/294800.pdf

L’objectif affiché pour ces rapports dans la lettre de mission du 21 août 2023 du Ministre de la Santé et de la Prévention est de « redonner du sens aux soignants » et « inciter financièrement à la qualité des soins ». Voilà deux belles expressions que nous avons du mal à comprendre et ou que nous ne voulons pas admettre tant elles caricaturent une situation qui n’est certes pas parfaite mais que cependant encore de nombreux pays nous envient.

 

  • Les professionnels de la santé exercent des fonctions qui sont attachées viscéralement à leur vocation de soignant.

Or, « redonner » cela signifie que le personnel soignant aurait, tout d’un coup, perdu le sens ou du sens pour sa mission. Nous jugeons ce membre de phrase blessant et concrètement une contre-vérité inadmissible.

Aujourd’hui, dans son ensemble la corporation des soignants a encore un sens très aigu du devoir et de la responsabilité.

  • Quant à la « qualité des soins », les patients, et nous le sommes tous un jour ou l’autre, apprécient et respectent le savoir-faire des soignants des secteurs privé et public. L’«incitation financière à la qualité des soins » est une formule maladroite infiniment trop lapidaire. En effet, la qualité des soins demeure ancrée dans le vécu des soignants et des patients. C’est un souci principal et permanent, 24 heures sur 24 et 365 jours par an de tous les professionnels de la Santé. Il n’y a pas besoin d’un « rapport » pour que les soignants continuent d’exercer leurs missions dans cet esprit défini dans le Serment d’Hippocrate :

https://www.conseil-national.medecin.fr/medecin/devoirs-droits/serment-dhippocrate

 

 

Avant d’entamer une procédure nouvelle et abstraite sur la qualité des soin, que l’État qui a en charge la Santé des Français dote d’abord, et, en priorité, les services de la Santé des moyens dont ils ont besoin, d’abord en personnel puis en moyens matériels : locaux, matériels...

La crise de l’Hôpital est celle de tout le système SANTÉ. Elle ne date pas d’hier et, ainsi, par exemple, on meurt encore, en 2024, dans un couloir des services d’urgences de nos hôpitaux !

 

RECONNAISSANCE DUE À NOS SOIGNANTS

Il est beaucoup demandé au personnel soignant : bien sûr, celui-ci doit avoir la maîtrise de techniques qui sont de plus en plus complexes mais cela ne doit pas occulter un point essentiel : les rapports humains patients/personnel soignant.

Tout patient hospitalisé ou suivi à son domicile se rend compte de la forte pression permanente qui pèse sur le personnel soignant qui ne peut plus ainsi consacrer le temps nécessaire à passer auprès du patient et adapter son comportement à cette « contrainte » du dialogue soignant/patient.

Or ce temps d’écoute prend une part très, très importante au succès des soins qui sont dispensés.

Certes, il appartient au patient de ne pas avoir des exigences hors normes ; de plus, cette relation personnel soignant / patient est complexe mais elle fait partie du « métier » de soignant et donc elle doit être gérée, intégrée dans leurs formations et dans la pratique quotidienne.

Elle a un coût qui doit être intégré dans la gestion des établissements de soins et même généralement dans toutes situations où il y a rapport patient/soignant.

Nous aimons nos soignants, nous admirons leur dévouement, leurs prouesses réalisées chaque jour, leur sens de l’empathie qui fait que, depuis des décennies, il existe une relation naturelle et cultivée du sens du personnel soignant qui génère la confiance entre soignant et soigné.

Le patient doit aussi manifester dans toutes les occasions qui se présentent sa reconnaissance aux soignants et le soutenir dans ses combats quotidiens pour l’amélioration de leurs conditions de travail.

À SUIVRE...

L’opinion des français sur la qualité de leurs Services Publics d’une manière générale et en particulier sur celui de la Santé Publique

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13 mai 2024 1 13 /05 /mai /2024 10:57
LE PÔLE SANTÉ DES SABLES D'OLONNE

LE PÔLE SANTÉ DES SABLES D'OLONNE

 

À VOUS TOUS, LE 12 MAI 2024 ÉTAIT LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS

 

RECONNAISSANCE

 

Depuis un mois,  nous avons été contraints de briller par notre silence sur les réseaux et particulièrement sur ce blog.

Des incidents de santé ont fait que le corps médical, pour notre bien, cela va de soi, nous a "condamné" au repos forcé, temps de soins, temps de méditation où les informations reçues en ce mois d'avril 2024 nous incitaient plus à la dépression qu'à l'espoir. À la une : ensauvagements, décivilisation, insécurité, crise de l'Autorité...et des élus si loin des contraintes de tout un chacun, guerres et bruits de bottes, massacres...n'y a-t-il dans ce monde que des mauvaises nouvelles ?

Aujourd'hui, c'est aussi pour nous une occasion qui nous est offerte de réitérer notre hommage qu'il nous devons de rendre à l'ensemble du personnel du Service Public de la Santé. Nous ne dirons jamais assez de bien du dévouement, du professionnalisme, de l'empathie rayonnante de la part de tout le personnel.

Les conditions d'exercice des fonctions de tous les professionnels de la santé tant dans le secteur public que dans le secteur privé sont en France aujourd'hui particulièrement difficiles : le manque de moyens humains et matériels est criant et pourtant nous sommes soignés de si bonne manière de jour comme de nuit.

Comme ce fut constaté avec retard lors de la crise sanitaire liée au COVID le secteur public et le secteur privé sont complémentaires : les patients ont un besoin vital de cette mobilisation de tous les professionnels qui ont droit à une juste rémunération de leurs prestations et à la reconnaissance des patients que nous serons tous un jour.

Comme les honoraires des médecins, les comptes des EHPAD comme ceux de la globalité l'Hospitalisation Privée virent au rouge car leur gestion dépend de négociations interminables entre l'autorité de tutelle et les représentants du secteur privé. Est-ce normal ?

La Santé est une priorité nationale et le Service Public de la Santé se dégrade rongé par la technocratie, les mauvais choix de l'État et les déficits chroniques des "dépenses sociales " non compensées par les recettes justifiées si la France veut garder une SANTÉ qui se porte bien.

 

 

LA SANTÉ EST UNE PRIORITÉ : ELLE A UN COÛT ET C'EST UNE PRIORITÉ, IL FAUT LE SAVOIR

 

Le citoyen est un patient qui s'ignore et il est est prisonnier de  ses exigences : il ne peut exiger sans cesse plus de soins et plus de qualité et ne pas accepter de financer la marche en avant des progrès de la "médecine"et celle d'un personnel admirable.

Ce progrès engendre aussi des exigences sans cesse croissantes en matière de qualification du personnel. 

Un scanner de base : c'est 1 million d'euros et des équipes qui se relaient au moins 12 heures voire 24 heures par jour. L'équipement d'un ensemble de radiothérapie ....c'est 4 à 7 millions d'euros par unité, sans compter l'installation sur site adapté !

Le personnel du Service public de la Santé est  taillable et corvéable à merci pour assumer la continuité du Service Public.

Il accepte les contraintes et il en assume le fonctionnement 24 heures sur 24 et 365 jours par an.

Quoiqu'on dise ou pense, la France est un pays riche, très riche mais, dans les dépenses publique,s il y a obligatoirement des choix à effectuer comme celui de la Santé ...chacun doit savoir par expérience qu'elle passe avant les loisirs, avant des dépenses publiques injustifiées...c'est dire que le droit aux loisirs ne passe pas avant le droit prioritaire aux soins de qualité qui, lui, a un coût qui ne cesse de croître même en faisant des sacrifices financiers légitimes. Il faut admettre et comùprendre que la Santé est un Service Public prioritaire et aussi que le personnel qui le sert à droit à la reconnaissance citoyenne.

Réfléchissons à ces priorités : la SANTÉ et ou le droit à l'IVG, la SANTÉ et ou le droit à L'EUTHANASIE...la solution doit-elle toujours passe-t-elle par des lois ? ou par les autres voies que sont les progrès de la science, de l'éducation, de la morale ...

 

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