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18 mars 2025 2 18 /03 /mars /2025 18:08

 

INFORMATION SANTÉ

Le site officiel du Service Public vient de mettre en ligne cette information qui malheureusement correspond à un besoin actuel par rapport à l’époque que nous vivons et l’impact qu’elle peut avoir sur la santé mentale des citoyens.

Cette parution a pour source le site Premier Ministre Service.Public :

https://www.service-public.fr/

 

 


 

 

 

LE DISPOSITIF « MON SOUTIEN PSY »ÉVOLUE


Lien direct :

https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A17461?xtor=EPR-141

 

Publié le 18 mars 2025 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)


"Mon soutien psy "vous permet de bénéficier de séances d’accompagnement psychologique prises en charge par l’Assurance maladie. Vous pouvez notamment solliciter ce dispositif si vous éprouvez un trouble anxieux d’intensité légère ou modérée, si vous êtes déprimé ou si vous souffrez d’un trouble du comportement alimentaire. Mon soutien psy évolue : désormais vous pouvez notamment bénéficier d’un nombre plus important de séances remboursées.


Le dispositif Mon soutien psy est accessible à partir de 3 ans. Il s’adresse à toutes les personnes en souffrance psychique d’intensité légère à modérée. Vous pouvez bénéficier du dispositif notamment :
•    si vous vous sentez angoissé, anxieux, déprimé ou stressé ;
•    si vous avez du mal à dormir ;
•    si vous souffrez de troubles du comportement alimentaire ;
•    si vous avez des problèmes liés à votre consommation d’alcool, de tabac et/ou de cannabis (un abus ponctuel ou répété, ou une consommation nocive), sans souffrir de dépendance.
Vous pouvez désormais bénéficier d’au maximum 12 séances avec un psychologue prises en charge par l'Assurance maladie, contre 8 auparavant.


L’accompagnement psychologique comprend ainsi :
•    une première séance, qui est un entretien d’évaluation (ce premier échange permet notamment au psychologue d’évaluer le nombre de séances nécessaires) ;
•    puis jusqu’à 11 séances de suivi psychologique, d'une durée de 45 minutes à 1 heure, qui peuvent se dérouler à distance par vidéotransmission.
Après la dernière séance, le psychologue peut adresser à votre médecin, avec votre accord, un compte rendu de fin de prise en charge. Le forfait de séances est renouvelable chaque année civile, après une concertation impliquant un médecin et le psychologue que vous avez consulté ou un psychiatre. En cas d’absence d’amélioration de votre état de santé à l’issue des 12 séances, il est recommandé de consulter votre médecin traitant ; il peut alors vous orienter vers une prise en charge plus adaptée (centre médicopsychologique, psychiatre…).


À savoir  
Vous ne pouvez pas bénéficier du dispositif Mon soutien psy si votre situation nécessite une prise en charge par un psychiatre ; c’est notamment le cas si vous souffrez :
•    d’une forme sévère de dépression ou d’anxiété ;
•    d’un trouble du comportement alimentaire présentant des signes de gravité ;
•    d’un trouble neuro-développemental sévère ;
•    d'une crise suicidaire (un état de trouble psychique aigu, caractérisé par la présence de plus en plus marquée d’idées noires et d’une envie de suicide) ;
•    d’une dépendance à des substances psychoactives (tabac, alcool, antidépresseurs, cannabis, cocaïne…).
Comment bénéficier de Mon soutien psy ?
Vous n’êtes désormais plus obligé d’aller consulter au préalable un médecin ou une sage-femme pour bénéficier de Mon soutien psy. Vous pouvez prendre rendez-vous directement avec un psychologue conventionné par l’Assurance maladie (vous pouvez trouver sur cet annuaire un psychologue partenaire du dispositif exerçant près de chez vous).
À l’occasion d’une consultation vous pouvez aussi évaluer avec un médecin (ou avec une sage-femme) si ce dispositif d’accompagnement psychologique est adapté à votre état de santé, ou s’il est préférable de vous orienter directement vers des soins plus spécialisés.

 

 

À noter :
Les étudiants peuvent cumuler les 12 séances gratuites avec un psychologue proposées dans le cadre du dispositif Santé psy étudiant, et celles de Mon soutien psy.


Comment obtenir le remboursement de vos séances chez le psychologue ?
Dans le cadre de Mon soutien psy, vous devez payer directement le professionnel après chaque rendez-vous ou à la fin de plusieurs séances, en fonction de la préférence du psychologue. Ce dernier vous remet une feuille de soins, que vous devez transmettre à votre organisme d’Assurance maladie pour être remboursé.
Le tarif des consultations suivies à la faveur de Mon soutien psy est désormais de 50 € (au lieu de 30 € auparavant), sans dépassement d'honoraires possible.
La hausse du tarif de la consultation n’a pas de conséquence financière pour les patients. L’Assurance maladie continue de prendre en charge 60 % du coût des séances. Si vous avez une mutuelle ou une assurance complémentaire, celle-ci finance les 40 % restant lorsque cela est permis par votre contrat.

 

À savoir :
Dans certaines situations, vous n’avez pas à avancer les frais de vos séances chez le psychologue. C'est par exemple le cas si :
•    vous êtes bénéficiaire de la complémentaire santé solidaire ;
•    vous êtes bénéficiaire de l’aide médicale d’État (AME) ;
•    vous bénéficiez de soins en lien avec une affection de longue durée, un accident du travail ou une maladie professionnelle ;
•    vous êtes enceinte ou venez d'accoucher (à partir du 6e mois de grossesse jusqu'au 12e jour après la date de l'accouchement).

 

À noter:
Les différentes évolutions de Mon soutien psy sont déjà en vigueur. Certains de ces changements ont été confirmés juridiquement par la loi du 28 février 2025 de financement de la Sécurité sociale pour 2025 ; les autres doivent l’être prochainement à la suite de la publication d’un texte au Journal officiel.

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17 mars 2025 1 17 /03 /mars /2025 21:43

"POUR INFO"

 

 

RAPPEL PARU DANS LA BIBLIOTHÈQUE DES RAPPORTS PUBLICS 

 

Bibliothèque des rapports publics -

VIE PUBLIQUE  (Vie-publique.fr <lettres@information.dila.gouv.fr> )

COVID : RAPPEL RÈGLES POUR LES ENFANTS CLASSE MATERNELLE ET ÉLÉMENTAIRE
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4 février 2025 2 04 /02 /février /2025 20:03
LE CANNABIS INONDE LA FRANCE

LE CANNABIS INONDE LA FRANCE

 

 

OUEST FRANCE « UNE CENTAINE DE CARS SCOLAIRES CONTRÔLÉS EN VENDÉE : TROIS CONDUCTEURS POSITIFS AUX STUPÉFIANTS

Voilà une nouvelle qui nous stupéfie et qui nous horrifie.

Nous ne pouvons rester silencieux face à ce scandale

Rappelons qu’il n’y a pas de drogues inoffensives. Toute consommation même occasionnelle est génératrice de comportements anormaux.

https://www.ofdt.fr/cannabis-resine-herbe-huile-cbd-synthese-des-connaissances-1724

Il n’y a pas de drogues douces ...elles sont toutes nuisibles pour le consommateur, pour son entourage, pour les autres, pour la santé mentale...

Nous avions dans notre parution du 2 septembre 2021 publié une « alerte chiffrée » concernant en France la consommation de stupéfiants suite à une intervention du Président MACRON :

https://www.olonnes.com/2021/09/la-drogue-poison-de-notre-societe.html

Ce fléau nommé "drogue"qui s’abat sur la France prend une dimension aussi démesurée que coûteuse socialement et financièrement...il ne manquait plus que cela pour affaiblir le Pays.

Les propos rassurants, lénifiants, irresponsables, par exemple sur la banalisation des dérivés du cannabis et le cannabis lui-même sont des mensonges qui devraient être sanctionnés car ils sont incitatifs à la consommation de produits interdits, issus de fraudes....

 

UN EXEMPLE CHOC

EN France, il est recensé 32 600 cars scolaires qui avec une moyenne de 20 jeunes voyageurs transportés cela fait au moins 650 000 jeunes exposés à un risque accru d’accidents suite à la consommation de stupéfiants par leur chauffeur.

Si l’on prend l’exemple du contrôle fait ce lundi en Vendée, 3 % des chauffeurs de cars scolaires conduisent sous l’emprise de stupéfiants soit sur la France soit 1 millier de chauffeurs conduiraient sous l’emprise de stupéfiants mettant en danger la vie des jeunes qu’ils transportent et celui des autres usagers de la route.

Cet exemple est suffisamment significatif : en France, plus de 1 000 jeunes par jour sont transportés dans un car conduit sous emprise de stupéfiants...

 

Disons NON à la drogue...et répétons qu’il n’y a pas de drogues douces !

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14 novembre 2024 4 14 /11 /novembre /2024 19:41
SE DÉFENDRE CONTRE LES APPELS MALVEILLANTS

SE DÉFENDRE CONTRE LES APPELS MALVEILLANTS

TÉLÉPHONE : TRAITER LES APPELS MALVEILLANTS

OU LE DÉMARCHAGE

 

POUR AVOIR DES INFORMATIONS SUR LES APPELS MALVEILLANTS

Des informations sur les appels « malveillants » ou « répétés de démarchage » suivre ce lien

https://support.google.com/phoneapp/answer/9118387?sjid=17951087515450600183-EU

 

RAPPEL : le démarchage est limité

Depuis le 1er mars 2023, le démarchage téléphonique des consommateurs est désormais autorisé uniquement du lundi au vendredi, de 10 heures à 13 heures et de 14 heures à 20 heures. Il est en revanche interdit le samedi, le dimanche et les jours fériés.

Cet encadrement s'applique aussi bien aux personnes non inscrites sur la liste d’opposition au démarchage téléphonique « Bloctel » qu'à celles inscrites mais sollicitées dans le cadre d'un contrat en cours.

Pour en savoir plus, consultez notre article dédié : De nouvelles mesures pour encadrer le démarchage téléphonique (site gouvernemental)

 

Pour éviter les appels intempestifs et répétés :

BLOCTEL

Attention « Que Choisir?» recommande de ne pas utiliser bloctel qui est aussi une arnaque

https://forum.quechoisir.org/ne-vous-inscrivez-pas-sur-bloctel-t220751.html

 

LES SANCTIONS

Code Pénal Article 222-16

Les appels téléphoniques malveillants réitérés, les envois réitérés de messages malveillants émis par la voie des communications électroniques ou les agressions sonores en vue de troubler la tranquillité d'autrui sont punis d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.

Lorsqu'ils sont commis par le conjoint ou le concubin ou le partenaire lié à la victime par un pacte civil de solidarité, ces faits sont punis de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.

 

SE MÉFIER

 

Les numéros des démarcheurs

Voici les numéros dont il faut désormais se méfier : 

  • 0162, 0163,  0270, 0271, 0377, 0378, 0424, 0425, 0568, 0569, 0948, 0949 en France métropolitaine
  • 09475 en Guadeloupe, à Saint-Martin et Saint-Barthélemy
  • 09476 en Guyane ; 09477 en Martinique ; 09478 et 09479 à La Réunion et Mayotte.

Vigilance pour les numéros en 09

 

 

EVITER CES APPLELS : LE FILTRAGE

 

Pour éviter les appels il existe de nombreux logiciels de filtrage : voir sur internet « appels malveillants »

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13 novembre 2024 3 13 /11 /novembre /2024 20:36
UN PÔLE SANTÉ MALADE COMME  TANT D'AUTRES : LA SANTÉ A UN COÛT QU'IL FAUT ASSUMER

UN PÔLE SANTÉ MALADE COMME TANT D'AUTRES : LA SANTÉ A UN COÛT QU'IL FAUT ASSUMER

 

 

LA CONTINUITÉ DU SERVICE PUBLIC : UNE OBLIGATION TRÈS MALMENÉE

 

 

«  VIE PUBLIQUE » : LA VOIX DE SON MAÎTRE L’ÉTAT définit ainsi le SERVICE PUBLIC :

 Le service public poursuit des finalités liées à l'ordre et la régulation, la protection sociale et sanitaire, l'éducation et la culture ou encore l'économie. 

Les acteurs du service public sont soumis à trois grands principes :

  • la continuité du service public,
  • l’égalité des citoyens devant le service public,
  • l’adaptabilité (ou mutabilité) de celui-ci. 

Le service public est donc une activité d'intérêt général qui peut être prise en charge directement par un organisme du secteur public (administration, entreprise publique, établissement public...) ou assuré par le secteur privé. Les activités qui relèvent du service public doivent évoluer avec le temps, selon les décisions prises par les pouvoirs publics pour répondre aux besoins et missions nouvelles.

L’État a à sa disposition pour mener à bien ses politiques et ses obligations les services publics tels que : Justice, Éducation, Défense, Santé, Recherche...

 

LA CONSTITUTION ET LA DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN DE 1789 FONDEMENTS DES SERVICES PUBLICS

Ces textes fondamentaux définissent les droits et devoirs du citoyen : Devoir de Financer le Service Public et d’en Contrôler le bon fonctionnement  

Article 13

Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable :

Article 14

Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.

Article 15

La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.

Ces points sont si importants que la Constitution impose au Président de la République en premier le devoir d’assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et cela passe par cette obligation et les moyens exceptionnels que l’article 16 lui donnent « Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacées d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances.

L’efficacité et le bon fonctionnement du Service Public ne se juge pas dans les Ministères à Paris ou depuis les préfectures (le Préfet est le représentant de l’État dans le Département) mais sur le terrain : celui qui juge c’est le citoyen utilisateur mal nommé « l’Usager ».

En cas de dysfonctionnent il est en droit de demander des comptes, de se plaindre : c’est lui qui finance.

L’État a donc bien une obligation de résultat qui est d’assumer la continuité du Service Public même en cas de grève. Ce principe a permis de réglementer le droit de grève reconnu ...il en est ainsi de tout droit dont il ne faut abuser.

 

DANS LA CRISE ACTUELLE LA CONTINUITÉ DU SERVICE PUBLIC DANS LES HÔPITAUX N’EST PLUS ASSURÉE : UNE ALERTE LES « URGENCES  DÉBORDÉES » VOIRE FERMÉES

Une nouvelle fois nous avons pu et dû constater l’insuffisance des moyens des hôpitaux : des heures d’attente pour une admission aux urgences avec des blessés et autres patients dans les services des urgences.

Celui qui souffre...est sur une liste d’attente pour voir le médecin qui assume dans la précipitation le « tri » à l’admission et le patient attend, attend en serrant les dents et envahi par sa souffrance.

Dans les services d’urgence le patient est même parfois parqué dans des conditions honteuses, parfois même dans des couloirs, avec une promiscuité qui est traumatisante. De son côté, les personnels soignants et administratifs sont débordés dès le début de la soirée et la pression s’intensifie tout au long des nuits des week-ends surtout si des fêtes locales augmentent le nombre de patients et diminue le nombre de profesionnels de santé disponibles !

Il faudrait pour ces jours et nuits exceptionnels que des renforts soient prévus systématiquement.

L’État a reçu des alertes nombreuses sur cette situation mais l’État est un employeur anonyme et donc irresponsable. L’Hôpital, malgré l’alerte de la crise sanitaire de 2020, est de plus en plus malade et de moins en moins bien soigné.

Le personnel est pourtant admirable de dévouement et d’adaptation mais trop souvent dépassé, démoralisé par le manque de moyens...l’hôpital est une institution qui, quoiqu’il arrive, doit fonctionner 24 heures sur 24 et 365 jours par an ! Tous nos politiques devraient savoir cela car si jamais un jour eux ou un proche sont concernés, ce ne sera pas le moment de regretter de ne pas avoir agi plus tôt !

Rien n’est fait sérieusement par l’État employeur qui devrait envoyer des signaux de reconnaissance au personnel en place pour le motiver lui ouvrir une vraie promesse urgente d’améliorations des statuts, de créations de postes et autres moyens nécessaires...au lieu de cela il est encore question de "lits supprimés", du nombre d'internes diminué...on marche sur la tête !

C’est sûr que ce plan de réhabilitation de l’institution ne peut produire d’effets vraiment positifs que dans la durée...mais un engagement immédiat est impératif ...avec concertation avec les personnels sans avoir besoin de la tenue d’États généraux de la Santé qui n’ont aucune suite concrète.

Nous avons eu l’agréable et positive surprise de voir dans l’hôpital local deux promotions de stagiaires le sourire aux lèvres prises en charge par le personnel en fonction.

Ne perdons donc pas espoir mais ceci ne sera possible et crédible que si le nouveau gouvernement se saisit d’un projet pluriannuel qui pourrait et même devrait en partie être décentralisé (tirant ainsi les leçons de la crise sanitaire...5 ans après )...avec aussi un allégement des procédures administratives !

Il faudra que les citoyens se battent pour que le fleuron français du service public de la Santé réussisse à réémerger...mais cela a un coût qu'il faudra aussi assumer solidairement.

 

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7 novembre 2024 4 07 /11 /novembre /2024 22:25
GÉRER 7 MILLIONS DE SALARIÉS : MISSION IMPOSSIBLE !

GÉRER 7 MILLIONS DE SALARIÉS : MISSION IMPOSSIBLE !

 

 

ARRÊT MALADIE, LE DÉLAI DE CARENCE : QU’EST-CE ?

 

Un salarié est placé en arrêt maladie lorsqu’il ne peut pas poursuivre sa prestation de travail pour cause d’accident ou d'affection de santé. Cet arrêt entraîne la suspension du contrat de travail, donc le salarié ne perçoit plus son salaire en arrêt maladie.

 

Toutefois, il peut avoir droit à une indemnisation d’arrêt maladie versée par la CPAM Caisse Primaire d’assurance Maladie. Cette indemnité n’est pourtant pas immédiate : le salarié arrêté doit attendre un délai de carence.

Donc, la règle concernant les salariés du secteur privé sont soumis à un « délai de carence de 3 jours pour les arrêts maladie ». Cela signifie que les indemnités journalières de la Sécurité sociale ne sont versées qu'à partir du 4ème jour d'arrêt. Pendant ces 3 jours, le salarié ne perçoit en principe aucune rémunération.

Pendant ce délai, le salarié ne perçoit ni salaire ni indemnités : ce sont des jours de "carence" de revenus.

 

DANS LE SECTEUR PRIVÉ : LA NORME EN ABSENCE POUR CAUSE DE MALADIE : 3 JOURS DE CARENCE

Cela c’est la règle pour le régime général des salariés du Secteur Privé mais cette « rigueur » est souvent atténuée, c’est l’exception qui est largement répandue.

En effet, pour s'assurer que le salarié ne soit pas privé de revenu, certaines conventions collectives et des accords d'entreprise prévoient souvent la prise en charge totale ou partielle par l'employeur du délai de carence.

En réalité, et en simplifiant, dans le secteur privé, c’est le contrat de travail du salarié qui fait logiquement la loi. Le contrat de travail fait référence à la convention collective à laquelle il sera rattaché le salarié et ainsi celui-ci sait à quel régime il sera soumis en prenant connaissance de la convention collective à laquelle il est rattaché.

Le salarié et l'entreprise cotisent pour s'assurer contre le risque maladie. Ils ont des droits?

Ainsi, dans le secteur privé, un certain nombre de salariés voient leurs jours de carence couverts par leurs "complémentaires".

 

 

LE DÉLAI DE CARENCE DANS LE SECTEUR PUBLIC : 3 JOURS ?

Les salariés de la fonction publique titulaire (État, territoriale, hospitalière), ont droit à des congés de maladie rémunérés à plein traitement pendant 3 mois, puis à demi-traitement pendant 9 mois.

Il y a un délai de carence d’une journée

Les études, les expérimentations attestent que dans le secteur public les arrêts de courte durée pour « convenances personnelles ou autres » sont plus importante que dans le secteur privé

L'amendement soutenu par le gouvernement proposé en novembre 2024 à l'Assemblée nationale visant à fixer à 3 jours le délai de carence des fonctionnaires justifie ainsi la mesure : « cet amendement prévoit d'aligner le délai de carence dans la fonction publique sur le secteur privé, actuellement fixé à trois jours"

L’argument du Ministre de la Fonction Publique est celui qui est entendu depuis une dizaine d’années.

« L’écart s’est creusé entre la fonction publique et le secteur privé, puisque, aujourd’hui, les fonctionnaires sont absents en moyenne 14,5 jours par an contre 11,6 jours pour les salariés du privé »

C’est vrai que 2 jours de délais de carence de plus pour environ 7 millions de salariés...cela mérite réflexion sur l’économie réelle, sur l’impact mal mesuré sur la fréquence des arrêts pour maladie ordinaire et le délai de carence.

Quels rôles peuvent jouer les RTT pour une absence de très courte durée dont le motif peut être personnel voire douteux ? et qui fera le travail de la personne absente sans vraiment une justification sérieuse ? et pire : s'il y a un taux anormal d'absentéisme dans le secteur public...pourquoi ? défaillance du management des ressources humaines, trop ou pas assez de fonctionnaires ? 

Le débat doit dépasser vraiment très largement celui du délai de carence...c'est ce qu'a osé dire le Ministre Guillaume  Kasbarian .

Ce qui nous parait plus grave et plus important c’est que l’écart se creuse entre la fonction publique et le secteur privé.

Mais la discussion qui s’entrouvre entre les syndicats et le Ministre de tutelle des fonctionnaires mérite-t-elle la réponse syndicale de FO et de CGT : 3 jours de grève...ce qu’il y a de sûr c’est que cette grève ne valorisera pas l’opinion des salariés du privé sur le statut des fonctionnaires.

Les citoyens sont-ils égaux devant la loi ?

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24 octobre 2024 4 24 /10 /octobre /2024 18:16
LE SERVICE PUBLIC DE LA SANTÉ EN DÉCLIN

 

 

LE SERVICE PUBLIC DE LA SANTÉ EN DÉCLIN

 

DÉFENDRE LA JUSTE CAUSE DES HÔPITAUX : L’HÔPITAL EST UN GRAND MALADE OUBLIÉ

 

Nous nous permettons d’attirer votre attention sur cet article d’OUEST-France (voir ci-dessous) ;  l’analyse sur l’Hôpital : un service public qui marche, du personnel qui assume une mission qui n’est pas toujours aisée et qui demande beaucoup et des budgets et une gestion parfois inadaptés. La Santé est devenue sujet prioritaire pour les français. Au palmarès des soucis des français, elle détrône le pouvoir d'achat !

Budget 2025 : il n’y aura pas assez de milliards pour tout le monde. Les années de gabegie vont peser dans la balance encore pour des années. Le poids de la dette et des mauvaises habitudes telles que la notion de « services votés » qui fait que députés et sénateurs ne s’attardent pas sur ce qui a déjà été voté lors d’un budget d’une année antérieure. Par contre, les « mesures nouvelles » attirent l’attention et les discours au Parlement. C’est ainsi que la JUSTICE, LA SANTÉ...ont été abandonnées en chemin. Il faut pour des secteurs des Services Publics des plans de rattrapage qui, en général, ne permettent pas de combler les abandons faits lors des exercices passés. On ne rattrape pas le temps perdu !

Même secouée par la crise sanitaire, la Santé n’intéresse pas les élus au premier chef...une grève à la RATP ou à la SNCF secoue l’opinion...cela dérange et intéresse donc occupe les médias et les élus.

Ainsi, l’État a abandonné son service SANTÉ et la situation ne fait qu’empirer comme s’il n’y avait pas de remède pour le malaise du service public ! Encourageons notre personnel engagé dans le Service Public de la Santé.

En octobre 2024, nous sommes, sur le plan budgétaire, à un moment crucial où il y aura à faire des choix, justifier des priorités dans les budgets et où il faudra du courage pour les élus qui devront trancher entre ce qui répond à des besoins criants : éducation, santé, pouvoir d’achat, logement, défense et sécurité, justice et d'autres  besoins qui sont censés moins rapporter des voix : qui veut des chèques ?

 

QUI DÉFENDRA L'HÔPITAL ?

Le personnel débordé et à son poste passera après l'immigration dans les discussions au Parlement ...il mérite qu'on lui envoie un message de reconnaissance et qu'il bénéfice d'un réel plan de relance. Certes, la Santé coûte cher et il faut prendre cela en considération et être solidaires quand nous payerons les impôts 2025 surtout si la Santé a enfin la part qu'elle mérite !

 

 

Article OUEST France (numérique)

https://www.ouest-france.fr/sante/a-lhopital-les-nuits-sont-toujours-blanches-en-immersion-au-centre-hospitalier-de-la-vendee-69f725bc-8483-11ef-91d9-7f562215fe95?utm_source=sendinblue_of_newsletter-dossierthematique&mgo_eu=d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e&mgo_l=Xf3jCpEbSV-TlZdOenlfIg.4.0&utm_content=DT-85-abo&mgo_h=1b&utm_campaign=of-dossier-thematique-abo-hopitaldenuit&utm_medium=email&vid=918267&mediego_euid=918267

 

 

À L’HÔPITAL, LES NUITS SONT TOUJOURS BLANCHES

 

Le centre hospitalier départemental de la Vendée accueille 600 000 patients par an. 5 000 personnes travaillent sur ses trois sites. Celui de La Roche-sur-Yon, le plus grand, est une véritable ville dans la ville.

La rédaction de Ouest-France a décidé de pousser la porte du centre hospitalier départemental de la Vendée (CHD) lorsque la lumière est éteinte. Avec 600 000 patients accueillis en 2023 sur ses trois sites (La Roche-sur-Yon, Luçon et Montaigu) ses couloirs fourmillent d’une armée de soignants, mais aussi d’un bataillon d’invisibles : techniciens de laboratoire, personnels administratifs, manipulateurs radio, standardistes, agents de sécurité… La nuit, leur travail se poursuit sans sommeil. Baignée dans la pénombre, l’activité reste intense pour les équipes qui sont divisées par deux : 2 000 le jour, 300 la nuit. À travers cette série de cinq articles inédits effectués dans l’établissement de La Roche-sur-Yon, nous vous proposons de plonger dans une ambiance très particulière et de découvrir la partie immergée de l’iceberg d’un hôpital qui ne dort jamais.

LA NUIT L’ANGOISSE À SON PAROXYSME

Quand la nuit tombe sur l’hôpital de La Roche-sur-Yon, que ses couloirs se vident, que le calme retombe après le départ de la myriade de soignants, les patients s’angoissent. Cette montée de stress est particulière. C’est l’une des spécificités que les équipes de nuit doivent gérer dans tous les services. « Le sentiment d’être isolé dans l’obscurité, coupé de l’extérieur et abandonné provoque des montées d’angoisse. L’indice d’anxiété est d’ailleurs beaucoup plus important la nuit », remarque Laurence Halna, coordinatrice territoriale des soins du CHD. La nuit provoque aussi « une augmentation de la douleur beaucoup plus difficile à gérer ». Ces constats amènent la direction à réfléchir aux compétences particulières et spécifiques que les acteurs de la nuit doivent remplir : la qualité humaine doit être égale à la qualité de soin. « Il faut écouter, échanger, rassurer, être au plus près des patients. »

Des effectifs réduits de moitié Un rythme de vie tourmenté

2 000 personnels le jour, 300 la nuit à La Roche-sur-Yon. Logique, puisqu’il y a moins d’activité dans les services, sauf pour les urgences, talon d’Achille de l’hôpital. La diminution des effectifs n’augmente donc pas la quantité de travail mais accroît l’autonomie des équipes qui fonctionnent souvent sans responsable. « C’est l’une des motivations pour travailler la nuit. Les responsabilités sont bien plus importantes », explique Anita Guillon, chargée de mission à la direction des soins en charge des cadres de nuit.

Elles ne sont pas livrées à elles-mêmes pour autant. Un cadre de nuit, véritable chef d’orchestre de l’hôpital, règle les discordes entre patients et soignants et réaccorde le fonctionnement d’un service en cas de problème. « J’assure la plénitude de tous les métiers de l’hôpital. J’interviens pour toutes sortes de difficultés : problème de matériel, manque de médicaments, aide pour les soins… », détaille Philippe Thobie, cadre de nuit. La conséquence la plus redoutée de la diminution des effectifs : l’absentéisme. En cas d’arrêt maladie, certains sont rappelés sur leur temps de repos car « l’hôpital fonctionne déjà à flux tendu et les soignants sont déjà exténués », déplore Anthony Touzeau, secrétaire FO (Force ouvrière), syndicat majoritaire du CHD. « Il manque des effectifs. Dès qu’il y a un petit caillou, c’est toute la chaîne qui déraille. »

 

 

 

 

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4 octobre 2024 5 04 /10 /octobre /2024 17:40
LES SABLES D'OLONNE  : JOURNÉE DE CONTRÔLE DE LA VUE ET DU DIABÈTE
LES SABLES D'OLONNE  : JOURNÉE DE CONTRÔLE DE LA VUE ET DU DIABÈTE

 

COMMUNIQUÉ

 

 

LES SABLES D'OLONNE : JOURNÉE DE CONTRÔLE DE LA VUE ET DU DIABÈTE

 

ce samedi 5 octobre 2024,

de 9h à 18h30

dans la galerie de l’hypermarché E.Leclerc

 

 

Une journée gratuite de contrôle de la vue et du diabète samedi aux Sables-d’Olonne

 

Le Lions Club des Sables-d’Olonne, dans le cadre de sa mission de santé publique, propose, chaque année, une journée gratuite de contrôle de la vue et du dépistage du diabète, dans la galerie de l’hypermarché Leclerc.

 

 

 Une équipe médicale procédera aux contrôles visuels et aux prélèvements de glycémie capillaire pour dépister le diabète. Un ophtalmologiste et un opticien seront présents. Tout ceci est gratuit, anonyme, rapide et indolore.

En 2023, ce sont 149 contrôles de la vue et 618 prélèvements de glycémie qui ont été réalisés, précise Jean-Michel DUGAST, président de la commission vue et diabète au sein du Lions club sablais.

 

En France, le diabète touche plus de trois millions de personnes.

Un individu non traité s’expose à des risques de complications cardiaques, neurologiques, rénales, ou oculaires sévères.

 

 

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