FRANCE : ELLE CHERCHE SON GUIDE
FRANCE
Le Premier ministre et le ministre de la Santé doivent prendre la parole, ce dimanche 19 avril à partir de 17 h 30, pour faire un point d’étape sur l’épidémie de coronavirus en France. On devrait rentrer dans le concret sur les mesures concernant la situation actuelle et le déconfinement où « rien n’est clair » comme l’écrit un éditorialiste.
ESPAGNE
Le Premier Ministre espagnol a reporté le déconfinement au 27 avril mais ne se prononce pas lui-aussi sur les modalités de ce déconfinement. Il cède déjà sur un point à la pression populaire qui veut le lever de la mesure qui jusqu'à maintenant interdisait toute sortie des enfants.
L'Espagne a passé le cap des 20 000 morts (chiffre minoré contesté par plusieurs provinces). Ce qui nous impressionne, c'est le chiffre de 10 000 décès dans les maisons de retraites.
FACE À LA CRISE : NOUS AVONS ABANDONNÉ NOS « ANCIENS » ET L’ÉTAT N’A PAS ENCORE SON CHEF CHARISMATIQUE AVEC UNE ÉQUIPE SOLIDE ET SOUDÉE
Nous avons déjà parlé de notre responsabilité collective face aux conséquences de la non-gestion depuis des décennies des conséquences du vieillissement de la population qui génère « la dépendance » un très grave problème de société dans une société qui a perdu un autre repère celui de la solidarité familiale qui ne peut jouer son rôle de solidarité.
Que préparons-nous pour le million et demi de personnes actuellement et pour les 2 millions de personnes en 2040 qui sont ou seront dépendantes. Quel lourd tribut, elles et leurs familles, vont-elles payer avec cette crise ?
Les nombreuses initiatives privées qui auraient pu se développer pour ces personnes ont été bloquées par le confinement et le manque de moyens de protection des soignants et des aidants : des fins de vie sans la présence des siens !
Qui pourra nous sortir de l'ornière ?
Il manque aujourd’hui à la tête de l’État un chef d’orchestre. Il existe pourtant et il est cependant en poste mais il se comporte en soliste et ses musiciens, son entourage, jouent chacun leur partition. Face au peuple français frondeur, ils ne peuvent se rendre crédibles.
Face à ce peuple et face à cette crise, au moment où il aurait fallu ce chef et un gouvernement d’union et de salut public, il n’y a qu’une équipe en laquelle les Français ne croient pas. Faudra-t-il croire au miracle d’un sursaut « à la française » : c’est possible quand on additionne la masse des initiatives locales, individuelles, collectives (les soignants) et la puissance de cette mobilisation. Oui, en ce dimanche, il faut croire au miracle pour ensemble se battre.
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