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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 15:19

 

Cette petite décoration nouvelle (à droite des marches) sur la Mairie de Château d’Olonne on la doit au LIONS Club des Sables d’Olonne qui a donc fait don d’un défibrillateur.

 

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 Donateur : le Lions Club des Sables d’Olonne

Le Lions Club c’est une « association de bénévoles » classée dans les clubs service. Le Lions Club des Sables d’Olonne est donc membre de cette institution mondiale qui a pour objet de « SERVIR » par ses actions la collectivité.

Parmi les actions menées par le club des Sables d'olonne figure l’installation de défibrillateurs.

Ainsi, ce vendredi 23 mars 2012, la Municipalité de Château d’Olonne a réceptionné ce défibrillateur en attendant l’installation d’autres…on ne pourra pas dire « on n’a pas besoin d’associations » mais "on aura toujours besoins des millions de bénévoles généreux et mobilisables, capables de soulever des montagnes".

La France a au moins deux richesses, deux mines d’or : son tissu associatif exceptionnel, son tissu de petites entreprises...rendons leur hommage, soutenons-les.

 

Le défibrillateur

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La défibrillation consiste à délivrer un courant électrique dans le cœur. En France, on compte 40 000 à 60 000 morts par arrêt cardiaque chaque année, soit 200 morts par jour.

Si un massage cardiaque et un défibrillateur étaient utilisés pour la réanimation dans les cinq premières minutes après l'arrêt cardiaque, on passerait à 30% de chances de survie sans séquelles. Le délai d'intervention des équipes d'urgence étant en moyenne de 7 à 8 minutes, l'idéal serait que les proches ou témoins de la victime puissent réaliser directement cette défibrillation dans les 5 minutes suivant l'accident, afin d'augmenter les chances de survie. Bien entendu, l'appel des secours reste une priorité dès que l'on constate un arrêt respiratoire.

Pour rappel : appeler le 15, le 18 ou le 112.

 

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 19:02

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UN HOPITAL TOUT NEUF AU PAYS DES OLONNES : un espoir, des craintes et l'avenir du système français de Santé à conforter  

Ouvrons un deuxième volet sur notre système de Santé Publique

 LE PERSONNEL DE SANTE : exemplaire

Il est important voir essentiel d'exprimer tout le bien que l'on peut dire du personnel de santé : du professeur, au chirurgien en passant par tout le personnel soignant, le personnel administratif ...

Le vent d'humanité qui souffle sur ce personnel à l'égard des patients produit ses effets à l'exemple de cette stagiaire qui, à 6 heures du matin,  réveille "ses" patients avec le sourire et délicatesses et, qui aux remerciements du patien, a cette réponse : "si je n'ai pas le sourire en entrant dans une chambre je devrais changer de métier !"

Les progrès en la matière sont incontestables même si tout n'est pas parfait. Ces progrès avons-nous noté sont reconnus par les patients. Il en est dem^me pour les progrès contre la douleur.

Certes il y a eu des textes législatifs qui ont incité à cette démarche vers un mieux être du patient hospitalisé. Citons principalement :

  La défense des droits des patients, le respect de la dignité de la personne malade, la promotion de la place des usagers, sont des éléments fondamentaux dans notre système de santé depuis la loi de mars  2002.

 - mais déjà la charte du patient hospitalisé énonçait un principe de base "le patient hospitalisé n'est pas seulement un malade, il est avant tout une personne avec des droits et des devoirs"

Ainsi s'améliore le système français de SANTE.

 La seule fonction publique hospitalière   représente 1 million de salariés.

Ces agents peuvent être titulaires, stagiaires ou contractuels de droit public répartis à 90% dans les établissements de santé et 10% dans les établissements sociaux et médico-sociaux.
Ils travaillent dans différentes filières : soignante, de rééducation, médico-technique, administrative, technique et ouvrière, socio-éducative. Il faut bien sur y adjoindre  les praticiens hospitaliers.

 

L'hospitalisation privée

L'hospitalisation privée en France représente environ 2 300 établissements à buts lucratif et non lucratif, 40 000 médecins, 164 500 infirmiers et cadres.

Répartition des disciplines

60% de la chirurgie en France se pratique dans le privé et plus de 6,5 millions de personnes sont pris en charge par l'hospitalisation privée. Le "privé" regroupe 50% de la cancérologie, 35% des accouchements, 35% de l'hémodialyse, 30% de la réadaptation et 20% de la psychiatrie.      

Le personnel soignant et non soignant de ce secteur représente plus de 900.000 salariés.

 

Ainsi notre santé mobilise d'énormes moyens (humains, financiers...) qu'il nous semblait bon de rappeler.

 Par conséquent, il faut admettre que la SANTE a un coût et que si l'on veut maintenir un bon niveau de santé publique en France voire un excellent niveau comme l'a reconnu l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), il faut que la collectivité solidaire assume cette responsabilité .  

Si la santé ne veut pas perdre son AAA il faudra que la collectivité consente des efforts !

 

SAUVER NOTRE SYSTEME SANTE

Prenons d'abord en considération cette réflexion du Conseil Economique Social et Environnemental

"La question de la soutenabilité de notre protection sociale est posée même s’il convient de relativiser son déficit, qui demeure modéré, au regard des ressources affectées à la sécurité sociale et des déficits du budget de l’État.

 

La principale inégalité d’accès aux soins est d’ordre économique : l’absence de couverture par une complémentaire santé est le principal facteur de renoncement aux soins (6 % des Français ne bénéficient pas d’une couverture complémentaire santé soit 14 % des chômeurs et 5 % des actifs).

 

Il revient aux responsables politiques à la fois de prendre en considération ces difficultés mais aussi de ne pas dramatiser à l’excès l’état des comptes sociaux et ainsi de miner la confiance les Français dans leur système de protection sociale."

 

Question 1 : Va-t-on à l'avenir maintenir un système de santé où l'accès sera quasi égalitaire et performant comme le système actuel ?

Les français ne sont pas disposés à abandonner leur système de santé et ce d'autant plus qu'on ne cesse de leur répéter qu'il est un des meilleurs au monde voire le meilleur. La solidarité nationale est ébranlée par des discours populistes qui ne sont pas sans influence sur l'opinion ; le débat ne pourra cependant pas être évité en 2012 !

 

Il faut aller plus loin puisque les français, à l'opposé de ces discours populistes, sont de plus en plus exigeants sur leur droit à la santé et un droit pour tous.

Il faut dire la vérité : dans nombre de villes, l'hôpital est le premier employeur.

    On parle et reparle du million de salariés de l'Education...mais la SANTE aussi est une Institution qui pèse trés lourd économiquement et le devoir de maintenir notre niveau de Santé Publique mérite une réflexion nationale.

 

Oui, il faut maintenir notre système à son niveau mais cela nécessite :

- que les français sachent qu'on a rien sans rien..d'un côté, il faudra des financements supplémentaires adaptés et de l'autre, il faudra un changement de mentalitéet de comportement  tant de la part des soignants que de celle des patients "consommateurs"

- que le "système" s'adapte, peut-être fasse même sa révolution tranquille et nous verrons (dans un prochain article) que les pistes ne manquent pas.

 

Question 2:  Maintenir, améliorer le système de santé c'est s'engager à prévoir son financement mais comment ?

 

Le déficit de la Sécurité Sociale pour la seule branche maladie est de 10 milliards d'euros par an.

Déficit insupportable dans la période actuelle sans la recherche de financemenst nouveaux et certainement sans une réforme profonde des partiques.

 

Suite : des financements et des réformes...

 

 

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