À VOUS TOUS, LE 12 MAI 2024 ÉTAIT LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS
RECONNAISSANCE
Depuis un mois, nous avons été contraints de briller par notre silence sur les réseaux et particulièrement sur ce blog.
Des incidents de santé ont fait que le corps médical, pour notre bien, cela va de soi, nous a "condamné" au repos forcé, temps de soins, temps de méditation où les informations reçues en ce mois d'avril 2024 nous incitaient plus à la dépression qu'à l'espoir. À la une : ensauvagements, décivilisation, insécurité, crise de l'Autorité...et des élus si loin des contraintes de tout un chacun, guerres et bruits de bottes, massacres...n'y a-t-il dans ce monde que des mauvaises nouvelles ?
Aujourd'hui, c'est aussi pour nous une occasion qui nous est offerte de réitérer notre hommage qu'il nous devons de rendre à l'ensemble du personnel du Service Public de la Santé. Nous ne dirons jamais assez de bien du dévouement, du professionnalisme, de l'empathie rayonnante de la part de tout le personnel.
Les conditions d'exercice des fonctions de tous les professionnels de la santé tant dans le secteur public que dans le secteur privé sont en France aujourd'hui particulièrement difficiles : le manque de moyens humains et matériels est criant et pourtant nous sommes soignés de si bonne manière de jour comme de nuit.
Comme ce fut constaté avec retard lors de la crise sanitaire liée au COVID le secteur public et le secteur privé sont complémentaires : les patients ont un besoin vital de cette mobilisation de tous les professionnels qui ont droit à une juste rémunération de leurs prestations et à la reconnaissance des patients que nous serons tous un jour.
Comme les honoraires des médecins, les comptes des EHPAD comme ceux de la globalité l'Hospitalisation Privée virent au rouge car leur gestion dépend de négociations interminables entre l'autorité de tutelle et les représentants du secteur privé. Est-ce normal ?
La Santé est une priorité nationale et le Service Public de la Santé se dégrade rongé par la technocratie, les mauvais choix de l'État et les déficits chroniques des "dépenses sociales " non compensées par les recettes justifiées si la France veut garder une SANTÉ qui se porte bien.
LA SANTÉ EST UNE PRIORITÉ : ELLE A UN COÛT ET C'EST UNE PRIORITÉ, IL FAUT LE SAVOIR
Le citoyen est un patient qui s'ignore et il est est prisonnier de ses exigences : il ne peut exiger sans cesse plus de soins et plus de qualité et ne pas accepter de financer la marche en avant des progrès de la "médecine"et celle d'un personnel admirable.
Ce progrès engendre aussi des exigences sans cesse croissantes en matière de qualification du personnel.
Un scanner de base : c'est 1 million d'euros et des équipes qui se relaient au moins 12 heures voire 24 heures par jour. L'équipement d'un ensemble de radiothérapie ....c'est 4 à 7 millions d'euros par unité, sans compter l'installation sur site adapté !
Le personnel du Service public de la Santé est taillable et corvéable à merci pour assumer la continuité du Service Public.
Il accepte les contraintes et il en assume le fonctionnement 24 heures sur 24 et 365 jours par an.
Quoiqu'on dise ou pense, la France est un pays riche, très riche mais, dans les dépenses publique,s il y a obligatoirement des choix à effectuer comme celui de la Santé ...chacun doit savoir par expérience qu'elle passe avant les loisirs, avant des dépenses publiques injustifiées...c'est dire que le droit aux loisirs ne passe pas avant le droit prioritaire aux soins de qualité qui, lui, a un coût qui ne cesse de croître même en faisant des sacrifices financiers légitimes. Il faut admettre et comùprendre que la Santé est un Service Public prioritaire et aussi que le personnel qui le sert à droit à la reconnaissance citoyenne.
Réfléchissons à ces priorités : la SANTÉ et ou le droit à l'IVG, la SANTÉ et ou le droit à L'EUTHANASIE...la solution doit-elle toujours passe-t-elle par des lois ? ou par les autres voies que sont les progrès de la science, de l'éducation, de la morale ...