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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 10:03

Pour nous qui sommes très sensibles aux problèmes sociaux...ce débat fondamental sur la dépendance n'est surtout pas uniquement celui du financement. Comme il est indiqué ci-dessous dans quelques années la dépendance touchera plus de 2 millions de personnes donc jusqu'à deux millions de familles. Nous incitons, vous tous, à la réflexion, à saisir vos élus ; ce problème ne se traitera pas à PARIS ou entre députés et sénateurs. Il se traite en famille, dans les associations...nous sommes ou serons tous concernés et il faut le dire.

 

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Prise en charge de la dépendance : les préconisations

 extrait de vie publique

 

La ministre des solidarités et de la cohésion sociale, Roselyne Bachelot-Narquin, a reçu le 21 juin 2011 les conclusions des groupes de travail constitués dans le cadre du débat national sur la prise en charge de la dépendance. Ces groupes se composaient de parlementaires, élus locaux, partenaires sociaux, experts, représentants de l’État, etc.

 

Selon les groupes de travail, le nombre de personnes âgées dépendantes en France métropolitaines serait multiplié par 1,4 entre 2010 et 2030 (passant de 1,15 million à 1,55 million de personnes) et par 2 entre 2010 et 2060 (pour atteindre 2,3 millions de personnes).

Dans ce contexte, ils préconisent l’amélioration du système actuel de financement, plutôt que la création d’une nouvelle branche de la Sécurité sociale (financé par une cotisation spécifique) ou le recours à un financement entièrement privé (reposant sur une assurance dépendance obligatoire).

L’allocation personnalisée à l’autonomie (APA) devrait être réformée (augmentation des plafonds, dégressivité de l’aide en fonction du revenu, etc.).

De nouvelles sources de financement seraient créées, par l’augmentation des prélèvements fiscaux (création d’une deuxième "journée de solidarité") ou par la réduction des dépenses fiscales et sociales (hausse de la CSG applicable aux retraités). En complément, l’État pourrait chercher à mieux réguler les contrats privés d’assurance-dépendance afin de faciliter leur diffusion.

 

Saisis par le gouvernement  , le Haut Conseil de la famille et le Conseil économique, social et environnement ont d’ores et déjà remis leurs travaux sur le sujet.

 

Il revient au chef de l’Etat de déterminer les pistes de réforme qui seront soumises au Parlement en septembre, dans le cadre de l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale.

 

 

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 08:57

 voir déjà  DEPENDANCE : un débat auquel on n'échappera pas

 

Le  débat national sur la dépendance en 2011 se poursuit...dans une certaine indifférence .

 

Il est peu médiatique et donc peu médiatisé mais c'est cependant un des enjeux sociétaux les plus importants

 

 

Lancé en janvier 2011 par la ministre des solidarités et de la cohésion sociale, l’organisation d’un débat national sur la dépendance repose sur :

                           L’expertise de "personnes qualifiées", avec la constitution, à partir de février, de quatre groupes de travail réunissant des parlementaires, partenaires sociaux, élus locaux, associations du secteur médico-social et professionnels.

 

 Ces quatre groupes réfléchissent sur les thèmes   :

            "société et vieillissement",

            "enjeux démographiques et financiers de la dépendance",

            "accueil et accompagnement des personnes âgées",

            "stratégie pour la couverture de la dépendance".

 

Par ailleurs, le Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance-maladie et le Haut Conseil de la famille ont été chargés de travailler sur "l’articulation de la dépendance avec l’évolution de la protection sociale en France". Le Conseil économique, social et environnemental se penchera sur "la répartition du financement des dépenses liées à la dépendance entre les différents acteurs publics, les assureurs privés et les familles", tandis que le Centre d’analyse stratégique établira un certain nombre de comparaisons internationales.

·                         La participation du grand public, avec l’ouverture d’un site internet www.dependance.gouv.fr/ permettant de recueillir les témoignages et suggestions, ainsi que la tenue, à partir d’avril et dans chaque région, de débats interdépartementaux et, aux mois de mai et juin, de quatre forums interrégionaux à Nantes, Bordeaux, Marseille et Strasbourg.

 

L’ensemble de ces réflexions doivent être transmises au président de la République avant le mois de juillet, afin de rendre possible l’intégration des premières mesures retenues dans le projet de loi de texte législatif déposé au Parlement à l’initiative du gouvernement.    de financement de la Sécurité sociale pour 2012.

 

Les axes de réflexion mis en avant par le chef de l’État

 

Lors du lancement du débat national sur la dépendance le 8 février 2011, le chef de l’État a mis en avant plusieurs axes de réflexion :

                              le maintien le plus longtemps possible de la personne âgée dépendante dans son environnement familier. Maintien qui, grâce aux moyens modernes (télésurveillance, télémédecine, domotique), peut aujourd’hui se faire à des coûts moindres que celui de l’hébergement dans des maisons de retraite médicalisées.

·                           la responsabilisation des proches de la personne âgée dépendante, car la société est là pour accompagner les familles, les soutenir, les aider, les soulager, mais elle n’est pas là pour remplacer les familles. Les familles doivent pouvoir s’appuyer sur les collectivités, les associations, sur une main d’œuvre qualifiée capable de pratiquer des soins, de faire face aux besoins de la vie quotidienne, formée à l’hygiène, à la sécurité, à l’écoute, au dialogue, à l’accompagnement psychologique.

·                              le rejet d’un financement fondé sur l’endettement de l’État ou sur l’impôt, au profit d’une réflexion sur le recours aux contrats d’assurance privée : Quand nos finances publiques sont dans la situation où elles sont, quand le travail est à ce point taxé, quand 5 millions de Français ont déjà souscrit une assurance dépendance, est-il raisonnable de ne pas s’interroger sur le rôle que peuvent jouer les mutuelles, les compagnies d’assurances et les organismes de prévoyance ?

                             la mise au point d’un système nouveau, respectant les principes d’universalité et de paritarisme qui gouvernent les quatre branches de la sécurité sociale. il va de soi que pour moi les partenaires sociaux ne sauraient être exclus du pilotage, de la surveillance et du contrôle du système de prise en charge de la dépendance, quel qu’il soit. Il faudra y associer d’autres acteurs

·                             départements dont le rôle est majeur.

·                            le refus de fondre perte de l’autonomie des personnes âgées et situation de handicap dans la problématique de la dépendance.

Financement de la dépendance : deux schémas se dessinent

Certaines de ces orientations sont reprises et enrichies par les travaux des commissions parlementaires. Se dessine un schéma reposant sur l’articulation de la solidarité nationale et la prévoyance individuelle.

Ainsi, le rapport du sénateur Vasselle présenté en février 2011 appelle à refuser la création d’une cinquième branche de la Sécurité sociale, étant donné l’aggravation de la situation des finances publiques. Il plaide pour un “financement mixte public-privé” reposant notamment sur :

                              la généralisation de la couverture des Français par une assurance privée grâce à la réorientation des contrats d’assurance-vie ou des plans d’épargne retraite vers la garantie dépendance, ainsi que l’intégration d’une garantie dépendance dans les contrats des complémentaires santé,

                              la mise en place d’une “prise sur gage” sur le patrimoine des personnes âgées les plus aisées pour financer en partie l’allocation personnalisée d’autonomie (APA),

                             l’alignement du taux de la contribution sociale généralisée (CSG) dont s’acquittent les retraités sur celui des actifs,

                            l’instauration d’une deuxième journée de solidarité.

De même, le rapport de la députée Rosso-Debord publié en juin 2010 propose notamment de :

                             rendre obligatoire, dès l’âge de 50 ans, la souscription d’une assurance perte d’autonomie liée à l’âge,

·                              étendre la contribution solidarité autonomie (CSA), actuellement acquittée par les seuls salariés, aux autres revenus d’activité (agriculteurs, artisans, membres des professions libérales et indépendantes et retraités).

 

Ce schéma de financement ne fait cependant pas l’unanimité. Deux autres acteurs majeurs formulent des propositions dessinant un autre modèle, misant essentiellement sur un financement public.

  

Réagissant au discours du chef de l’Etat, l’Assemblée des départements de France (AdF) estime que la prise en charge de la dépendance n’est pas qu’une affaire de solidarité familiale. Elle se prononce en faveur de la création d’un "droit universel à une compensation pour l’autonomie", intégrant l’ensemble des prestations, biens et services identifiés comme nécessaires. Ce droit devrait concerner l’ensemble des personnes souffrant d’une perte d’autonomie (personnes âgées ou personnes en situation de handicap). Son financement devrait être assuré par la solidarité publique, le recours aux contrats d’assurance demeurant facultatif. Selon l’AdF, l’établissement d’un gage patrimonial ne pourrait que retarder la convergence entre le secteur de l’aide sociale aux personnes âgées et celui de l’aide sociale au handicap, car il n’existe pas de recours sur succession dans ce dernier domaine. L’AdF revendique ainsi la création d’une nouvelle branche de la sécurité sociale, gérée par l’État, les partenaires sociaux et les départements.

 

De même, l’Union nationale des centres communaux d’action sociale (Uncass), dans une note présentée en juin 2010, plaide pour une convergence des dispositifs et des prises en charge des personnes âgées et des personnes handicapées. Elle appelle ainsi à la création d’un droit universel à compensation, quels que soit l’âge, le lieu de vie de la personne et la raison du besoin d’aide à l’autonomie. Elle accepte un éventuel recours à l’assurance, à la condition qu’il reste accessoire à un financement majoritairement public. L’Uncass souligne que la mise en place de tout dispositif assuranciel pose la question de son accès pour les populations en situation de précarité, ainsi que celle de l’âge à partir duquel il sera nécessaire de cotiser, dans l’hypothèse d’une assurance obligatoire. Enfin, l’Uncass rejette l’idée d’un recours sur succession, au regard de l’expérience passée de la prestation spécifique dépendance (...) qui avait conduit à une diminution de la demande d’accompagnement de la part des personnes âgées.

 

Ces différentes options seront notamment discutées lors des prochains débats interdépartementaux.

 

Organisés à partir du 18 avril 2011, ces débats sont destinés à informer les citoyens et à recueillir leurs attentes concernant la problématique de la perte d’autonomie.

 

 

 

 

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 08:27

 

 

Officiel « Vie publique « 

 

La dépendance des personnes âgées : un défi médical, social et financier

 

UN DEFI SOCIAL ET UNE SITUATION QU'IL VA FALLOIR AFFRONTER AVEC UN ESPRIT "SOLIDAIRE", l'Etat Providence ne doit pas être le seul à être sollicité

 

 

D’ici une quinzaine d’années, le vieillissement de la population française (arrivée aux grands âges des générations du baby-boom) conduira à une forte augmentation du nombre et du coût de prise en charge des personnes âgées dépendantes.

 

Définition "légale"

La dépendance est définie comme la situation des personnes qui, nonobstant les soins qu’elles sont susceptibles de recevoir, ont besoin d’une aide pour l’accomplissement des actes essentiels de la vie (manger, se laver, s’habiller, se déplacer, etc.) ou dont l’état nécessite une surveillance régulière.

 

Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), en supposant une stabilité de la durée de vie moyenne en dépendance, plus de 1,2 million de personnes seront ainsi dépendantes en 2040, contre 800 000 en 2005 (+50%).

Outre cette forte progression du nombre de personnes à aider, le coût de la prise en charge est appelé à s’accroître, du fait de facteurs prévisibles, comme la diversification des prestations demandées, le renforcement des normes de sécurité et de qualité à respecter, les revalorisations des salaires et l’augmentation du niveau de qualification des personnels intervenants.

 

Actuellement, la prise en charge de ces personnes combine à la fois solidarité familiale, à travers l’aide apportée par les proches, et solidarité collective, par le biais de prestations comme l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA). Créée en 2002, l’APA est cofinancée par les départements et l’Etat, par l’intermédiaire de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA). Elle est utilisée pour financer une partie des dépenses liées à la perte d’autonomie (aides et services divers). Son montant est modulé en fonction du degré de dépendance reconnu et du lieu de résidence (institution ou domicile) de la personne. Il est réduit, au titre de la "participation financière du bénéficiaire au financement de l’APA", lorsque les revenus de l’allocataire dépassent un certain plafond (695 euros par mois).

 

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Toutefois, selon l’Insee, ces deux formes de solidarité sont appelées à évoluer. D’une part, la solidarité familiale pourrait diminuer, car le nombre moyen d’aidants potentiels par personne âgée dépendante aura tendance à se réduire (éclatement géographique des familles, baisse du nombre d’enfants par famille  ). D’autre part, dans un contexte de revalorisation des salaires du secteur de l’aide à domicile, un maintien de l’indexation du barème de l’APA sur les prix engendrerait automatiquement une baisse du pouvoir d’achat de l’allocation.

 

Dès 2005, la Cour des comptes, dans un rapport thématique consacré à la question de la dépendance, qualifiait cette situation de défi médical, social et financier que seule une politique soigneusement préparée et construite peut aider à relever.

 

à suivre...

 

 

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 11:04

DEBAT SUR LA DEPENDANCE

 

Revenons sur ce grave problème et tentons de le prendre calmement, à froid, avant qu'il nous éclate à la figure. Combien d'entre nous sont-ils déjà confrontés à ce problème avec leurs proches ?

 

Vous trouverez ci-dessous un extrait de positions d'organisations réputées sérieuses.

 

Nous attirons cependant l'attention sur ces propositions qui oublient qu'une personne dépendante est avant tout un membre d'une famille et que le devoir de solidarité familiale est essentiel dans le traitement des problèmes de la dépendance...il y a la solidarité familiale mais aussi la solidarité du voisinage et la solidarité du monde associatif. Priorisons d'abord l'aide matériel et le soutien des familles confrontés à la dépendance d'un de leurs proches.

 

Il faut aussi regretter que les Présidents de Conseils Généraux en plus d'omettre cela écartent la nécessité de "prévoir"et donc le recours individuel de chacun à l'assurance privée.

 

 

Financement de la dépendance : analyses et propositions

 

Parallèlement à la tenue du "grand débat national sur la dépendance", dont les conclusions en matière de financement doivent trouver un premier aboutissement législatif en fin d’année avec la loi de financement de la sécurité sociale, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et l’Assemblée des départements de France (ADF) viennent chacune de rendre publics leurs travaux et propositions sur le sujet.

 

L’étude de l’OCDE considère que dans les 34 pays membres, les dépenses liées à la prise en charge de la dépendance sont appelées à doubler (voire tripler pour certains d’entre eux) d’ici à 2050, du simple fait du vieillissement des populations. Les personnes âgées de plus de 80 ans représenteront alors 10 % de la population de ces pays, contre 4 % aujourd’hui. L’organisation préconise une hausse substantielle des facilités accordées aux soutiens familiaux s’occupant de personnes dépendantes (aménagements du temps de travail  , congés augmentés), ainsi qu’une revalorisation des métiers de la dépendance afin d’en fidéliser la main d’œuvre.

 

 

Les départements, qui gèrent l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) et la prestation de compensation du handicap (PCH), sont directement concernés par une réforme du financement de la dépendance.

L’Assemblée des départements de France (ADF), qui regroupe les présidents de Conseils généraux, a organisé le 20 mai des "Assises de l’autonomie" au cours desquelles ont été présentées 55 propositions sur le sujet.

L’ADF considère que le vieillissement de la population ne constitue pas un défi insurmontable pour les finances publiques. Elle écarte le recours à l’assurance privée. Ses propositions mettent notamment en avant la suppression des niches fiscales, l’alignement de la contribution sociale généralisée (CSG) des retraités sur celle des actifs ou le rétablissement des droits de succession supprimés. Des mesures de prévention de la dépendance pourraient aussi, selon elle, être davantage mises en œuvre.

 

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