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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 13:52

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Cette journée est tout sauf de "solidarité" car ce geste de solidarité forcée n'est "imposée" qu'aux travailleurs salariés !...même les députés en sont exempts !

Donc, à ce titre, il n'y a que les salariés qui ont le droit d'être solidaires avec les personnes handicapées et les personnes en perte d'autonomie. De plus, l'Etat n'a pas respecté son affectation aux personnes et institutions destinataires : établissements EPHAD, personnes en perte d'autonomie...

 

Comme nous l'avons écrit des doutes trés sérieux ont été émis sur l'affectation de ces fonds de solidarité.

Dans un premier temps, la Ministre "compétente" Michèle DELAUNAY  a expliqué que tous les fonds collectés ainsi ont été effectivement affectés aux deux catégories de personnes et établissements concernés ...encore un mensonge à la CAHUZAC et à la face de tous les français...la Ministre s'est rattrapée..." Il est vrai que tout n’est pas dépensé, sur les 2,4 milliards collectés chaque année, ou plutôt sur l’ensemble du budget annuel de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, qui est de 20 milliards, mais ces euros tombent dans une réserve."(interview au parisien).

  Quel est le montant de cette réserve et pourquoi une réserve alors que les besoins sont énormes ?

 

La Ministre pour rassurer garantit à l'avenir la bonne affectation de cet impôt/taxe  injustement réparti. Il faut aussi rappeler que le 0.3 % prélevé sur les retraites depuis le 1er avril 2013 a aussi la même affectation rendant les retraités aussi "solidaires".

voir : DEPENDANCE : la charrue avant les boeufs, il faut un projet national pour la dépendance avant de créer de nouveaux impôts pour le financement de la dépendance 

  

 

voir ci-dessous le résumé de cette histoire triste parue dans les « Dernières Nouvelles d’Alsace » de ce jour, lundi de Pentecôte 2013

« Depuis sa création il y a dix ans, la Journée de solidarité, initialement fixée au lundi de Pentecôte, a rapporté 18,6 milliards d’euros pour l’aide aux personnes âgées et handicapées. 

C’était il y a dix ans. En août 2003, 15 000 personnes âgées décédaient à cause de la canicule. Pour répondre à ce scandale sanitaire, le gouvernement créait la Journée de solidarité afin de financer l’aide aux personnes en perte d’autonomie, qu’elles soient âgées ou handicapées.

Comment ça marche ?

L’idée était de supprimer un jour férié par an. Fixée initialement au lundi de Pentecôte, cette journée de solidarité est depuis 2008 à géométrie variable. Certaines entreprises suppriment un jour de congé ou de RTT, d’autres l’offrent à leurs salariés.

En échange de cette journée travaillée mais non payée, les employeurs — publics et privés — versent une contribution de 0,3 % de leur masse salariale à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA).

Combien ça rapporte ?

En 2012, la Journée de solidarité a rapporté 2,39 milliards d’euros. C’est un peu plus qu’en 2011 (2,33 milliards d’euros). Crise oblige, les revenus de 2013 s’annoncent moins importants. Entre 2004 et 2012, la Journée de solidarité a rapporté au total 18,6 milliards d’euros.

Comment est dépensé l’argent ?

 

La loi affecte 60 % de la contribution (1,434 milliard d’euros en 2012) aux personnes âgées et 40 % (956 millions) aux handicapés.

L’argent se répartit en trois postes : un versement aux conseils généraux pour financer l’Aide personnalisée d’autonomie (APA) et la prestation de compensation du handicap ; une enveloppe pour les établissements et services médico-sociaux et enfin un investissement dans la modernisation des établissements pour personnes âgées et handicapées.

Concrètement, cela se traduit par le recrutement de personnels en maisons de retraites ou en structures spécialisées, le financement d’heures d’aide à domicile, l’aide à la modernisation ou à la reconstruction de maisons de retraites ou d’instituts spécialisés pour personnes handicapées, ou encore le renforcement de la professionnalisation des services d’aide à domicile.

D’autres recettes sont nécessaires

Mais les recettes de la Journée de solidarité sont loin d’être suffisantes. Depuis le 1er avril 2013, les retraités assujettis à l’impôt sur le revenu mettent aussi la main au portefeuille. Ils acquittent la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA), à hauteur de 0,3 % de leur pension.

Les professions libérales et les artisans vont-ils s’y mettre ? Michèle Delaunay, la ministre délégué aux Personnes âgées, n’est « pas défavorable » à l’extension de la Journée de solidarité. « Le vieillissement et le risque de perte d’autonomie sont universels », argumente-t-elle. Mais « rien n’est décidé ni arbitré en la matière".

    

 

 

 

 

 

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