« Table ronde au sujet des maisons de retraite » du samedi 12 janvier 2013
Elus, professionnels responsables dans ce domaine face au public
Madame Thérèse DAVESNE qui a pris l’initiative de cette rencontre peut être satisfaite de cette prestation même si tous les thème liés aux "maisons de retraite" n’ont pu être abordés.
Soulignons la présence de Madame Marie-Claire BRUNO qui a eu l’expérience de la vie en maison de retraite comme infirmière puis directrice. Dans son livre qui, comme elle l’écrit, « est un cri » : « seuls le RESPECT et l’AMOUR sont la clé du bonheur de nos aînés ».
Des structures nombreuses accompagnent ce phénomène social complexe qui découle du vieillissement de la population dont principalement la dépendance.
La plus importante est le CLIC et ses 13 délégations : Centre Local d’Information et de Coordination : www.vendee-senior.fr. Son fonctionnement est assumé par le soutien du Conseil Général qui était représenté par Monsieur Gérard FAUGERON Vice-Président du Conseil Général. Il est vrai que le Conseil Général joue un grand rôle avec l’Agence Régionale de Santé dans toutes les grandes décisions concernant les établissements d’accueil sous toutes leurs formes ainsi que la gestion de l’ADPA, Aide Départementale Personnalisée d’Autonomie.
Plusieurs constats ont été faits :
- au Pays des Olonnes (au sens large) il y a 1400 demandes d’entrée en maison de retraite en instance. Les structures d’accueil sont de plus en plus nombreuses mais ne suffisent pas pour répondre à tous les besoins,
- l’attractivité du littoral atlantique fait que nombre de retraités viennent s’y installer rendant plus aigu le problème de l’accueil,
- les coûts générés par l‘entrée en maison de retraite ne peuvent souvent pas être supportés totalement par les personnes âgées elles-mêmes. Il faut qu’elles aient recours à leurs familles et ce n’est pas chose innée. Allusion a été faite au dossier d’actualité de l’expulsion d’un dame de 94 ans (voir : UNE DAME DE 94 ANS EXPULSEE, UNE FILLETTE AUSSI EXPULSEE...
- le maintien à domicile reste une solution surtout avec un accompagnement adapté,
- des structures nouvelles se mettent en place comme les MAIA : maison pour l’autonomie et l’intégration des malades d’Alzheimer, les familles d’accueil…
- Quant au qualitatif des prestations dans les maisons de retraite il n’y a pas de jugement de valeur global et définitif. Il est noté les difficultés de recrutement du personnel surtout les aides-soignantes. La fonction mériterait d’être valorisée...
En conclusion, une soirée où chacun a pu repartir sensibilisé par l’amplitude des problèmes que posent effectivement le traitement des personnes qui quittent la vie active pour entrer dans ce monde du 3ème et du 4ème âge, voire de la dépendance.