DÉSINFORMATION, DRAMATISATION
À diverses reprises nous avons évoqué les problèmes de la France au niveau de l’Union Européenne face à une nécessaire « armée européenne. »
Mais on devrait se poser la question pendante depuis des décennies : pourquoi une armée européenne en plus de celles qui déjà engagées en EUROPE ?
Faut-il croire la Présidente de la Commissions européenne quand elle annonce le réarmement de l'Union Européenne ; sera-ce une armée pour la paix ?
La dernière intervention télévisée du Président MACRON était une dramatisation de la situation ; « 1 million de morts » : « on ne peut plus croire la Russie sur parole », « la menace russe est là » ...l’objectif non-dit du Président MACRON est de reprendre la main et de réapparaitre dans le paysage politique d’une France qui avait tendance à l’oublier.
Alors comment lui accorder du crédit même s’il joue sur une corde sensible : la peur de la guerre...après l’Ukraine, ce sera quelle autre victime de POUTINE ? suggère le Président MACRON.
Dramatiser, ce n’est pas informer.
Si le Président MACRON voulait parler d’un réarmement de l’Europe il aurait pu très bien le faire sans avoir à passer par une dramatisation fondée sur des hypothèses de la situation.
Le résultat de ce type d’information c’est que les peuples ne croient plus leurs dirigeants.
Tout est compliqué quand on ne vous dit pas tout. Et les exploiteurs des fausses nouvelles n’étant jamais sanctionnés peuvent en rajouter.
LA DRAMATISATION ET LE MENSONGE
Jusqu’où peut aller le mensonge pour dramatiser ? Quand le mercredi 19 février 2025 à Mar-a-Lago, Donald Trump a osé attribuer à l'Ukraine une part de responsabilité dans la poursuite de la guerre d'agression « Aujourd’hui, j'ai entendu « oh nous n'étions pas invités » (en parlant des négociations pour une paix en Ukraine) «Eh bien, vous avez été là depuis trois ans. Vous auriez dû y mettre un terme il y a trois ans. Vous n'auriez jamais dû la commencer»...Selon le Président Trump,ce serait donc l’Ukraine qui aurait commencé la guerre. Oser évoquer cette énorme contre-vérité pour déstabiliser le Président ZELENSKY n’est pas de mise surtout après la conférence de presse TRUMP ZELENSKY ?
C’était si gros que John Thune, leader de la majorité républicaine dans la chambre haute, a dû faire cette mise au point « Le Président]peut s’exprimer comme il l’entend, mais de mon point de vue, il n’y a pas d’incertitude sur la question de qui a commencé la guerre »
Nous sommes submergés d’informations contradictoires et hypothétiques et cela n’empêche pas que nous gardons la pénible impression qu’on ne nous dit pas tout, que Donald TRUMP buffle et que cela peut être dangereux et qu’il continue d’y avoir de morts inutiles sur ce champ de bataille sans limite qui n’épargne ni les enfants, ni les patients ni les hôpitaux.
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