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13 novembre 2024 3 13 /11 /novembre /2024 20:36
UN PÔLE SANTÉ MALADE COMME  TANT D'AUTRES : LA SANTÉ A UN COÛT QU'IL FAUT ASSUMER

UN PÔLE SANTÉ MALADE COMME TANT D'AUTRES : LA SANTÉ A UN COÛT QU'IL FAUT ASSUMER

 

 

LA CONTINUITÉ DU SERVICE PUBLIC : UNE OBLIGATION TRÈS MALMENÉE

 

 

«  VIE PUBLIQUE » : LA VOIX DE SON MAÎTRE L’ÉTAT définit ainsi le SERVICE PUBLIC :

 Le service public poursuit des finalités liées à l'ordre et la régulation, la protection sociale et sanitaire, l'éducation et la culture ou encore l'économie. 

Les acteurs du service public sont soumis à trois grands principes :

  • la continuité du service public,
  • l’égalité des citoyens devant le service public,
  • l’adaptabilité (ou mutabilité) de celui-ci. 

Le service public est donc une activité d'intérêt général qui peut être prise en charge directement par un organisme du secteur public (administration, entreprise publique, établissement public...) ou assuré par le secteur privé. Les activités qui relèvent du service public doivent évoluer avec le temps, selon les décisions prises par les pouvoirs publics pour répondre aux besoins et missions nouvelles.

L’État a à sa disposition pour mener à bien ses politiques et ses obligations les services publics tels que : Justice, Éducation, Défense, Santé, Recherche...

 

LA CONSTITUTION ET LA DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN DE 1789 FONDEMENTS DES SERVICES PUBLICS

Ces textes fondamentaux définissent les droits et devoirs du citoyen : Devoir de Financer le Service Public et d’en Contrôler le bon fonctionnement  

Article 13

Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable :

Article 14

Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.

Article 15

La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.

Ces points sont si importants que la Constitution impose au Président de la République en premier le devoir d’assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et cela passe par cette obligation et les moyens exceptionnels que l’article 16 lui donnent « Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacées d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances.

L’efficacité et le bon fonctionnement du Service Public ne se juge pas dans les Ministères à Paris ou depuis les préfectures (le Préfet est le représentant de l’État dans le Département) mais sur le terrain : celui qui juge c’est le citoyen utilisateur mal nommé « l’Usager ».

En cas de dysfonctionnent il est en droit de demander des comptes, de se plaindre : c’est lui qui finance.

L’État a donc bien une obligation de résultat qui est d’assumer la continuité du Service Public même en cas de grève. Ce principe a permis de réglementer le droit de grève reconnu ...il en est ainsi de tout droit dont il ne faut abuser.

 

DANS LA CRISE ACTUELLE LA CONTINUITÉ DU SERVICE PUBLIC DANS LES HÔPITAUX N’EST PLUS ASSURÉE : UNE ALERTE LES « URGENCES  DÉBORDÉES » VOIRE FERMÉES

Une nouvelle fois nous avons pu et dû constater l’insuffisance des moyens des hôpitaux : des heures d’attente pour une admission aux urgences avec des blessés et autres patients dans les services des urgences.

Celui qui souffre...est sur une liste d’attente pour voir le médecin qui assume dans la précipitation le « tri » à l’admission et le patient attend, attend en serrant les dents et envahi par sa souffrance.

Dans les services d’urgence le patient est même parfois parqué dans des conditions honteuses, parfois même dans des couloirs, avec une promiscuité qui est traumatisante. De son côté, les personnels soignants et administratifs sont débordés dès le début de la soirée et la pression s’intensifie tout au long des nuits des week-ends surtout si des fêtes locales augmentent le nombre de patients et diminue le nombre de profesionnels de santé disponibles !

Il faudrait pour ces jours et nuits exceptionnels que des renforts soient prévus systématiquement.

L’État a reçu des alertes nombreuses sur cette situation mais l’État est un employeur anonyme et donc irresponsable. L’Hôpital, malgré l’alerte de la crise sanitaire de 2020, est de plus en plus malade et de moins en moins bien soigné.

Le personnel est pourtant admirable de dévouement et d’adaptation mais trop souvent dépassé, démoralisé par le manque de moyens...l’hôpital est une institution qui, quoiqu’il arrive, doit fonctionner 24 heures sur 24 et 365 jours par an ! Tous nos politiques devraient savoir cela car si jamais un jour eux ou un proche sont concernés, ce ne sera pas le moment de regretter de ne pas avoir agi plus tôt !

Rien n’est fait sérieusement par l’État employeur qui devrait envoyer des signaux de reconnaissance au personnel en place pour le motiver lui ouvrir une vraie promesse urgente d’améliorations des statuts, de créations de postes et autres moyens nécessaires...au lieu de cela il est encore question de "lits supprimés", du nombre d'internes diminué...on marche sur la tête !

C’est sûr que ce plan de réhabilitation de l’institution ne peut produire d’effets vraiment positifs que dans la durée...mais un engagement immédiat est impératif ...avec concertation avec les personnels sans avoir besoin de la tenue d’États généraux de la Santé qui n’ont aucune suite concrète.

Nous avons eu l’agréable et positive surprise de voir dans l’hôpital local deux promotions de stagiaires le sourire aux lèvres prises en charge par le personnel en fonction.

Ne perdons donc pas espoir mais ceci ne sera possible et crédible que si le nouveau gouvernement se saisit d’un projet pluriannuel qui pourrait et même devrait en partie être décentralisé (tirant ainsi les leçons de la crise sanitaire...5 ans après )...avec aussi un allégement des procédures administratives !

Il faudra que les citoyens se battent pour que le fleuron français du service public de la Santé réussisse à réémerger...mais cela a un coût qu'il faudra aussi assumer solidairement.

 

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18 août 2024 7 18 /08 /août /2024 17:51
L'HÔPITAL DES SABLES D'OLONNE

L'HÔPITAL DES SABLES D'OLONNE

 

 

 

 

LA SANTÉ PUBLIQUE MALADE

 

Viennent de paraitre en juillet 2024 les Rapports de l’Inspection Générale des Affaires Sociales IGAS sur le thème du financement de la qualité des soins dans les établissements de santé.

Dossier consultable avec ce lien :

https://www.vie-publique.fr/files/rapport/pdf/294800.pdf

L’objectif affiché pour ces rapports dans la lettre de mission du 21 août 2023 du Ministre de la Santé et de la Prévention est de « redonner du sens aux soignants » et « inciter financièrement à la qualité des soins ». Voilà deux belles expressions que nous avons du mal à comprendre et ou que nous ne voulons pas admettre tant elles caricaturent une situation qui n’est certes pas parfaite mais que cependant encore de nombreux pays nous envient.

 

  • Les professionnels de la santé exercent des fonctions qui sont attachées viscéralement à leur vocation de soignant.

Or, « redonner » cela signifie que le personnel soignant aurait, tout d’un coup, perdu le sens ou du sens pour sa mission. Nous jugeons ce membre de phrase blessant et concrètement une contre-vérité inadmissible.

Aujourd’hui, dans son ensemble la corporation des soignants a encore un sens très aigu du devoir et de la responsabilité.

  • Quant à la « qualité des soins », les patients, et nous le sommes tous un jour ou l’autre, apprécient et respectent le savoir-faire des soignants des secteurs privé et public. L’«incitation financière à la qualité des soins » est une formule maladroite infiniment trop lapidaire. En effet, la qualité des soins demeure ancrée dans le vécu des soignants et des patients. C’est un souci principal et permanent, 24 heures sur 24 et 365 jours par an de tous les professionnels de la Santé. Il n’y a pas besoin d’un « rapport » pour que les soignants continuent d’exercer leurs missions dans cet esprit défini dans le Serment d’Hippocrate :

https://www.conseil-national.medecin.fr/medecin/devoirs-droits/serment-dhippocrate

 

 

Avant d’entamer une procédure nouvelle et abstraite sur la qualité des soin, que l’État qui a en charge la Santé des Français dote d’abord, et, en priorité, les services de la Santé des moyens dont ils ont besoin, d’abord en personnel puis en moyens matériels : locaux, matériels...

La crise de l’Hôpital est celle de tout le système SANTÉ. Elle ne date pas d’hier et, ainsi, par exemple, on meurt encore, en 2024, dans un couloir des services d’urgences de nos hôpitaux !

 

RECONNAISSANCE DUE À NOS SOIGNANTS

Il est beaucoup demandé au personnel soignant : bien sûr, celui-ci doit avoir la maîtrise de techniques qui sont de plus en plus complexes mais cela ne doit pas occulter un point essentiel : les rapports humains patients/personnel soignant.

Tout patient hospitalisé ou suivi à son domicile se rend compte de la forte pression permanente qui pèse sur le personnel soignant qui ne peut plus ainsi consacrer le temps nécessaire à passer auprès du patient et adapter son comportement à cette « contrainte » du dialogue soignant/patient.

Or ce temps d’écoute prend une part très, très importante au succès des soins qui sont dispensés.

Certes, il appartient au patient de ne pas avoir des exigences hors normes ; de plus, cette relation personnel soignant / patient est complexe mais elle fait partie du « métier » de soignant et donc elle doit être gérée, intégrée dans leurs formations et dans la pratique quotidienne.

Elle a un coût qui doit être intégré dans la gestion des établissements de soins et même généralement dans toutes situations où il y a rapport patient/soignant.

Nous aimons nos soignants, nous admirons leur dévouement, leurs prouesses réalisées chaque jour, leur sens de l’empathie qui fait que, depuis des décennies, il existe une relation naturelle et cultivée du sens du personnel soignant qui génère la confiance entre soignant et soigné.

Le patient doit aussi manifester dans toutes les occasions qui se présentent sa reconnaissance aux soignants et le soutenir dans ses combats quotidiens pour l’amélioration de leurs conditions de travail.

À SUIVRE...

L’opinion des français sur la qualité de leurs Services Publics d’une manière générale et en particulier sur celui de la Santé Publique

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13 mai 2024 1 13 /05 /mai /2024 10:57
LE PÔLE SANTÉ DES SABLES D'OLONNE

LE PÔLE SANTÉ DES SABLES D'OLONNE

 

À VOUS TOUS, LE 12 MAI 2024 ÉTAIT LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS

 

RECONNAISSANCE

 

Depuis un mois,  nous avons été contraints de briller par notre silence sur les réseaux et particulièrement sur ce blog.

Des incidents de santé ont fait que le corps médical, pour notre bien, cela va de soi, nous a "condamné" au repos forcé, temps de soins, temps de méditation où les informations reçues en ce mois d'avril 2024 nous incitaient plus à la dépression qu'à l'espoir. À la une : ensauvagements, décivilisation, insécurité, crise de l'Autorité...et des élus si loin des contraintes de tout un chacun, guerres et bruits de bottes, massacres...n'y a-t-il dans ce monde que des mauvaises nouvelles ?

Aujourd'hui, c'est aussi pour nous une occasion qui nous est offerte de réitérer notre hommage qu'il nous devons de rendre à l'ensemble du personnel du Service Public de la Santé. Nous ne dirons jamais assez de bien du dévouement, du professionnalisme, de l'empathie rayonnante de la part de tout le personnel.

Les conditions d'exercice des fonctions de tous les professionnels de la santé tant dans le secteur public que dans le secteur privé sont en France aujourd'hui particulièrement difficiles : le manque de moyens humains et matériels est criant et pourtant nous sommes soignés de si bonne manière de jour comme de nuit.

Comme ce fut constaté avec retard lors de la crise sanitaire liée au COVID le secteur public et le secteur privé sont complémentaires : les patients ont un besoin vital de cette mobilisation de tous les professionnels qui ont droit à une juste rémunération de leurs prestations et à la reconnaissance des patients que nous serons tous un jour.

Comme les honoraires des médecins, les comptes des EHPAD comme ceux de la globalité l'Hospitalisation Privée virent au rouge car leur gestion dépend de négociations interminables entre l'autorité de tutelle et les représentants du secteur privé. Est-ce normal ?

La Santé est une priorité nationale et le Service Public de la Santé se dégrade rongé par la technocratie, les mauvais choix de l'État et les déficits chroniques des "dépenses sociales " non compensées par les recettes justifiées si la France veut garder une SANTÉ qui se porte bien.

 

 

LA SANTÉ EST UNE PRIORITÉ : ELLE A UN COÛT ET C'EST UNE PRIORITÉ, IL FAUT LE SAVOIR

 

Le citoyen est un patient qui s'ignore et il est est prisonnier de  ses exigences : il ne peut exiger sans cesse plus de soins et plus de qualité et ne pas accepter de financer la marche en avant des progrès de la "médecine"et celle d'un personnel admirable.

Ce progrès engendre aussi des exigences sans cesse croissantes en matière de qualification du personnel. 

Un scanner de base : c'est 1 million d'euros et des équipes qui se relaient au moins 12 heures voire 24 heures par jour. L'équipement d'un ensemble de radiothérapie ....c'est 4 à 7 millions d'euros par unité, sans compter l'installation sur site adapté !

Le personnel du Service public de la Santé est  taillable et corvéable à merci pour assumer la continuité du Service Public.

Il accepte les contraintes et il en assume le fonctionnement 24 heures sur 24 et 365 jours par an.

Quoiqu'on dise ou pense, la France est un pays riche, très riche mais, dans les dépenses publique,s il y a obligatoirement des choix à effectuer comme celui de la Santé ...chacun doit savoir par expérience qu'elle passe avant les loisirs, avant des dépenses publiques injustifiées...c'est dire que le droit aux loisirs ne passe pas avant le droit prioritaire aux soins de qualité qui, lui, a un coût qui ne cesse de croître même en faisant des sacrifices financiers légitimes. Il faut admettre et comùprendre que la Santé est un Service Public prioritaire et aussi que le personnel qui le sert à droit à la reconnaissance citoyenne.

Réfléchissons à ces priorités : la SANTÉ et ou le droit à l'IVG, la SANTÉ et ou le droit à L'EUTHANASIE...la solution doit-elle toujours passe-t-elle par des lois ? ou par les autres voies que sont les progrès de la science, de l'éducation, de la morale ...

 

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6 avril 2024 6 06 /04 /avril /2024 10:54
ENCORE MERCI À TOUT LE PERSONNEL !

ENCORE MERCI À TOUT LE PERSONNEL !

 

SOINS PALLIATIFS : 1,1 MILLIARD D’EUROS.....MAIS.....SUR 10 ANS

 

Site gouvernemental : https://sante.gouv.fr/

 

 

Les soins palliatifs visent à améliorer la qualité de vie des personnes malades en prévenant et en soulageant leurs souffrances physiques, psychiques ou encore spirituelles. Ils sont susceptibles d’intervenir quel que soit le lieu de vie ou de soins à travers une prise en charge qui inclue les proches de la personne malade. Ils peuvent intervenir au cours d’une période de soins ou en phase avancée ou terminale d’une maladie grave et incurable.

 

Consultez : l’instruction interministérielle du 21 juin 2023 relative à la poursuite de la structuration des filières territoriales de soins palliatifs dans la perspective de la stratégie décennale 2024-2034

 

 

DEMAIN ON RASE GRATIS...DEMAIN...ET C’EST DANS 10 ANS POUR LE PRÉSIDENT MACRON ET SON GOUVERNEMENT !

 

C’est extraordinaire, dégradant comme annonce gouvernementale relayée par le Président MACRON en personne pour faire passer son projet du « droit d’euthanasie » qui va venir devant le Parlement.

 

« Beaucoup d’annonces, pour lesquelles on a du mal à y voir clair », commente auprès de Public Sénat la sénatrice LR de Charente-Maritime Corinne Imbert, co-auteure en 2021 d’un rapport qui tirait la sonnette d’alarme sur les difficultés d’accès aux soins palliatifs en France. ».

 

Quand on connait les difficultés financières de l’État, quand on sait que ce que le budget 2024 voté en décembre 2023 par la voie du 49/3 est déjà détricoté par de simples décrets et circulaires...la promesse gouvernementale du plan décennal pour les soins palliatifs, c’est encore un mensonge, un espoir irréalisable.

En effet, qui peut croire à cette promesse ? ...Personne, car quand on sait aussi la durée de vie d’un gouvernement, le fait que le mandat MACRON sera achevé en 2027 il est légitime de penser...qu’en 2034 le plan MACRON « fin de vie soins palliatifs » sera passé aux oubliettes depuis belle lurette.

 

HOMMAGE ET GRATITUDE À L’ADRESSE DU PERSONNEL SOIGNANT DE NOS CENTRES DE SOINS

Nous avions disparu des écrans et réseaux sociaux depuis quelques jours suite à une obligation de soins urgents qui nous ont porté à faire un test nouveau et imprévisible du Pôle SANTÉ de notre secteur.

Nous avons retrouvé pour ce nouveau séjour en maison de santé un personnel soignant et non soignant admirable dont nous devons souligner la qualité, le dévouement, le sens de l’humain qui effectue sa mission sous forte pression par manque de moyens et suite aussi à la complexification des protocoles...

C’est donc dans des conditions très difficiles qu’exerce tout le personnel médical des établissements publics, privés, salariés et libéraux qui tiennent à bout de bras le Service Public de la Santé qui lui aussi est bien malade !

Le Président de la République et son Gouvernement n'ont pas le droit de se moquer de ce personnel et des citoyens avec des déclarations mensongères et irresponsables.

Et nous tous, citoyens, devons être reconnaissants à ce personnel et savoir lui dire merci.

Nous comprenons donc que les promesses gouvernementales dépourvues de toute crédibilité dans ce domaine essentiel de la vie de chaque citoyen soient ressenties plus comme une injure que comme un espoir.

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19 mars 2024 2 19 /03 /mars /2024 10:02
VOIR LA SUITE SUR : https://www.inserm.fr/actualite/cbd-quel-impact-sur-la-sante/

VOIR LA SUITE SUR : https://www.inserm.fr/actualite/cbd-quel-impact-sur-la-sante/

EN VOULANT SE FAIRE PLAISIR ON PEUT SE FAIRE TRÈS MAL

CONSULTER VOTRE MÉDECIN !

 

CBD =DROGUE

 

LA PUB POUR LE CBD NOUS ENVAHIT

 

Nous tenons à rappeler cette mise en garde : le CBD, extrait de cannabis, même à faible dose est et demeure une drogue avec tous les impacts que cela peut avoir  sur la santé et sur le comportement des consommateurs 

 

La publicité contre la consommation d'alcool est limitée ...pas celle du CBD ?

 

Voir la suite de l'article de L'INSERM ci-dessous

VOIR LA SUITE SUR :

https://www.inserm.fr/actualite/cbd-quel-impact-sur-la-sante/

 

 

 

INSERM :

 
 
L'Inserm est un organisme de recherche scientifique public dédié à la santé humaine. Notre objectif : améliorer la santé par le progrès des connaissances .
 
 
A DIFFUSER SANS MODÉRATION
MERCI

 

 

LE CBD : C, COMME CANNABIS EST ENCORE UNE DROGUE...MÊME SI ELLE EST EN VENTE LIBRE !!!
LE CBD : C, COMME CANNABIS EST ENCORE UNE DROGUE...MÊME SI ELLE EST EN VENTE LIBRE !!!
LE CBD : C, COMME CANNABIS EST ENCORE UNE DROGUE...MÊME SI ELLE EST EN VENTE LIBRE !!!
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13 mars 2024 3 13 /03 /mars /2024 19:35
L'INVERSION DE LA COURBE NE SERA PAS POUR DEMAIN

L'INVERSION DE LA COURBE NE SERA PAS POUR DEMAIN

 

 

Suite de

https://www.olonnes.com/2024/03/le-rearmement-demographique-pourquoi-comment.html

 

L'EMBELLIE NE SERA PAS POUR DEMAIN

 

Lors de sa dernière conférence de presse le Président MACRON a fait une sorte de digression sur un phénomène social qui est en effet inquiétant pour la France : la chute de la natalité.

Quand la France s’honorait de plus de 800 000 naissances par an le sujet n’était pas encore d’actualité. Mais le Président a saisi le fait de la parution des statistiques INSEE pour soulever le problème de la la chute de la natalité en France qui n’est pas sans conséquences graves pour un pays.

En 2023, seulement 678 000 bébés sont nés en France. C'est 6,6 % de moins qu'en 2022 et près de 20 % de moins qu'en 2010. La courbe ci-dessus donne bien la vue de la dégringolade des naissances en France.

 

CHUTE DE LA NATALITÉ : QUELLES CAUSES, QUELLES CONSÉQUENCES ET SIGNIFICATIONS ?

Dans l’immédiat cette chute de la natalité signifie un changement de modèle social qui se traduit globalement par une perte de confiance dans des valeurs fondamentales qui ont fait le « bonheur » en France.

Un enfant qui naissait dans une famille c’était la joie partagée pour la cellule de base qu’est ou qu‘était la « famille ».

Le désir d’enfant, comme tout autre désir de l’être humain, est indéfinissable. Il résulte d’une quête du bonheur que l’on espère toucher du doigt un jour. Le vœu d’avoir un enfant est beaucoup plus concret et maintenant avec les moyens contraceptifs il s’inscrit dans une démarche volontaire. Désirer un enfant, c’est y rêver sans savoir si cela finira par se concrétiser.

Les moyens de contraception faut qu’effectivement c’est un choix très souvent raisonné. Or le climat actuel est à la morosité...comme avoir un enfant c’est avoir confiance en l’avenir et cette confiance passe par la notion de famille, cellule de base protectrice de la société.

Mais la quête du bonheur est liée aux conditions présentes de vie : précarité, liberté, chômage, logement...la prise de risque de satisfaire l’envie d’avoir un enfant est reléguée avec l’espoir du retour à des temps plus sécurisants.

Mais la baisse de la natalité peut, pour un pays évolué, avoir des conséquences graves pour l’avenir : une population vieillissante, le manque de « cotisants » pour supporter les charges de la solidarité et particulièrement les retraites, la santé, le non remplacement de travailleurs et le nécessaire appel à l’immigration (voir l’Allemagne) ...

Cela signifie aussi qu’en France règne sournoisement la peur du lendemain, le rejet de la solidarité, de la notion de famille...

 

LA  RESPONSABILITÉ DU PRÉSIDENT MACRON DANS CETTE MARQUE DU DÉCLIN FRANÇAIS

D’une part, cette chute de la natalité a son origine avant l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel MACRON. Celui-ci n’a fait qu’aggraver fortement une situation pernicieuse pour l’avenir du Pays.

D’autre part, le Président MACRON est coupable d’avoir accentué au nom de sa volonté présidentielle la destruction de la base de la solidarité et de la sécurité que constituait la Famille. En août 202, le chef de l‘État disait après la révolte de juin 2023 «« On constate que les cadres familiaux et éducatifs ont explosé. Une immense majorité des personnes interpellées vient de familles monoparentales ou de l'Aide Sociale à l'enfance. Cela montre que le chantier de la famille est essentiel. »...paroles...paroles...

 Encore une fois, le Président fait un diagnostic exact sur la santé de la cellule de base de notre société qu’est la famille...mais les actes qui pourraient guérir le mal ne viennent pas et, en ce domaine, la situation économique du pays ne permettra pas de réconcilier le duo FAMILLE- NATALITÉ et de donner aux français l’espoir de jours meilleurs : la confiance en l’avenir alors que la guerre est aux portes de la France.

Le discours présidentiel est positif quand il parle de lutte contre l’infertilité mais ce sont aussi des paroles. Il est impossible dans la situation actuelle du budget de la santé d’avoir d'urgence un plan gouvernemental cohérent pour inverser la courbe de la natalité.

De plus, des mesures prises ou en cours d’élaboration vont à l’encontre d’une politique familiale qui soit effectivement nataliste, la PMA pour tous, l’IVG dans la constitution qui est une mesure démagogique, le droit à l’enfant...ne vont pas conforter le besoin de sécurité, de confiance en un avenir meilleur, de soutiens à la notion de « famille » et aux familles qui pourront être de vrais et solides foyers d’accueil de l’enfant attendu et espéré.

Aucune annonce de soutien aux familles dites nombreuses (logement, déductions de charges et ou revalorisations des prestations des allocations familiales...on ne voit venir aucune mesure concrète...le « chantier essentiel de la famille » déclaré  pour le Président MACRON n’est pas ouvert et même pas au bureau d’études !

 

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11 mars 2024 1 11 /03 /mars /2024 14:32

 

 

Au moment où revient dans l'actualité "la fin de vie, l'euthanasie, l'IVG..." ce petit rappel que nous vous livrons pour fonder votre appréciation, votre jugement...sur cette révoltion sociale permanente 

IL FAUT RAPPELER AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ET À TOUS LES FRANÇAIS QUE LES MÉDECINS ET AUTRES SOIGNANTS SE SONT ENGAGÉS À RESPECTER LA VIE ET SONT PROTÉGÉS PAR LEURS SERMENTS

IL FAUT RAPPELER AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ET À TOUS LES FRANÇAIS QUE LES MÉDECINS ET AUTRES SOIGNANTS SE SONT ENGAGÉS À RESPECTER LA VIE ET SONT PROTÉGÉS PAR LEURS SERMENTS

 

 

Au moment d’être admis(e)à exercer la médecine, le futur médecin  promet et jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité

 

Serment d’Hippocrate prononcé par le futur médecin qui est son engagement 

"Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément."

Le serment d’Hippocrate

Voici le texte revu par l’Ordre des médecins en 2012.

“Au moment d’être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.
Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.
Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité.
J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences.
Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.
Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.
Admis(e) dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu(e) à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs.

Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.

Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services  qui me seront demandés.


J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité.
Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j’y manque.”


 

 

La déclaration de Genève

La déclaration de Genève également intitulée Serment du médecin figure en annexe du code de déontologie médicale. Cette déclaration a été adoptée par l'assemblée générale de l'Association médicale mondiale en 1948, elle a fait l'objet de plusieurs révisions, la dernière date d'octobre 2017.

EN QUALITÉ DE MEMBRE DE LA PROFESSION MÉDICALE
JE PRENDS L’ENGAGEMENT SOLENNEL de consacrer ma vie au service de l’humanité ;
JE CONSIDÉRERAI la santé et le bien-être de mon patient comme ma priorité ;
JE RESPECTERAI l’autonomie et la dignité de mon patient ;
JE VEILLERAI au respect absolu de la vie humaine ;
JE NE PERMETTRAI PAS que des considérations d’âge, de maladie ou d’infirmité, de croyance, d’origine ethnique, de genre, de nationalité, d’affiliation politique, de race, d’orientation  sexuelle, de statut social ou tout autre facteur s’interposent entre mon devoir et mon patient ;
JE RESPECTERAI les secrets qui me seront confiés, même après la mort de mon patient ;
J’EXERCERAI ma profession avec conscience et dignité, dans le respect des bonnes pratiques médicales ;
JE PERPÉTUERAI l’honneur et les nobles traditions de la profession médicale ;
JE TÉMOIGNERAI à mes professeurs, à mes collègues et à mes étudiants le respect et la reconnaissance qui leur sont dus ;
JE PARTAGERAI mes connaissances médicales au bénéfice du patient et pour les progrès des soins de santé ;
JE VEILLERAI à ma propre santé, à mon bien-être et au maintien de ma formation afin de prodiguer des soins irréprochables ;
JE N’UTILISERAI PAS mes connaissances médicales pour enfreindre les droits humains et les libertés civiques, même sous la contrainte ;
JE FAIS CES PROMESSES sur mon honneur, solennellement, librement.

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7 mars 2024 4 07 /03 /mars /2024 22:23
BERCY : SUPER MINISTÈRE DES FINANCES PUBLIQUES DOIT SE REMETTRE EN CAUSE OU DISPARAITRE

BERCY : SUPER MINISTÈRE DES FINANCES PUBLIQUES DOIT SE REMETTRE EN CAUSE OU DISPARAITRE

 

 

LE PAYS EN DANGER

 

 

 

NOS GOUVERNANTS SE COMPORTENT EN IRRESPONSABLES

Fin 2023, la Cour des Comptes a publié un rapport alarmant qui met en cause la gestion et le mode de gestion même des Finances Publiques.

Le titre du rapport est particulièrement significatif et au vu de ses propositions et suggestions il, faut constater que l'État maîtrise trés mal ses finances publiques

« LA PRÉPARATION ET LE SUIVI DU BUDGET DE L’ÉTAT : REDONNER UNE PLACE CENTRALE À LA MAÎTRISE DES DÉPENSES »

Cela veut dire que l'État doit apprendre à savoir maitriser ses dépenses. Aujourd’hui et depuis 50 ans l’État et BERCY occultent leur devoir de bonne gestion.

En effet, l’État ne gère pas son budget, les dépenses filent et se cumulent et d’année en année le poids de la dette avec des taux d’intérêt qui montent devient insupportable. Rien que les frais financiers de la dette (intérêts) vont dépasser les 60 milliards d’euros en 2024 soit quasiment l’équivalent du plus gros budget de l’État, celui de l’Éducation.

Faire payer aux générations futures le poids de ses erreurs et de son laxisme est un jeu d’irresponsables qu’il faut blâmer.

 

LE LAXISME DEPUIS 50 ANS : LA France S’EST HABITUÉE AUX DÉFICITS BUDGÉTAIRES ET L'ÉTAT CONTINUE À VIVRE AU-DESSUS DE SES MOYENS

Depuis 1975, le déficit budgétaire est devenu la règle, une très mauvaise habitude. Nous allons fêter les 50 ans de budgets en déficit !

Il faut que les citoyens prennent bien conscience des grands dangers qui menacent la France suite au cumul des déficits budgétaires. Il faut arrêter de croire à l’argent facile, à l’argent miracle. Il faut faire taire les démagogues de l’argent magique et faire comprendre aux citoyens que la faillite qui guette le pays leur fera plus de mal que les petits et provisoires sacrifices qui pourront leur être demandés.

Il faudra que l’État donne l’exemple en sabrant des dépenses inutiles parfois scandaleuses et en dépensant moins et mieux.

Il fait en finir avec des gouvernants irresponsables.

Le Président MACRON a suivi, en les aggravant les mauvaises manières budgétaires de ses prédécesseurs qui, à la suite du Président Jacques CHIRAC (1995/2007) ont cumulé les déficits qui aujourd’hui font de la France un pays super-endetté.

En plus du danger économique qui pèse sur la France qui surcharge son budget en dépenses de fonctionnement et en déficit de ses comptes sociaux cette mauvaise gestion de l’État a entamé la crédibilité de la France. On voit bien le résultat quand la France essuie le mépris des États vertueux, cela au niveau européen et même au niveau mondial.

Cette mauvaise gestion qui favorise les charges improductives prive l’économie de capacité d’investissement alors qu’elle en a tant besoin en matière de recherche, transports, santé, infrastructures...

L’État dépense trop et dépense donc mal ; voir l’état de notre défense nationale, de nos hôpitaux ...

 

L’ÈRE DE L’ARGENT FACILE EST RÉVOLUE : LE NIVEAU DE LA DETTE CONDAMNE LA FRANCE À L’AUSTÉRITÉ

La ligne de conduite économique des chefs de l’État qui se sont succédé depuis Jacques CHIRAC est irresponsable et suicidaire.

Voilà le résultat en 3 chiffres

DETTE 2024 : 3 100 milliards d’euros

PIB 2023 : 3 900 milliards d’euros  

DÉFICIT DU BUDGET 2023 : 175 milliards d’euros

 

Soyons optimistes et courageux :

  • La seule chose encourageante c’est qu’enfin nos gouvernants sont conscients de l’état dégradé des finances publiques.
  • Mais il n’est pas sûr que les gouvernés et gouvernants acceptent de voir la réalité et prennent les bonnes et courageuses décisions avant que ne se produise la catastrophe économique et sociale qui guette le pays.

Il faudra passer des paroles de BERCY aux actes de tous nos gouvernants et maintenant trouver et réaliser les milliards d’économies nécessaires.

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