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29 avril 2025 2 29 /04 /avril /2025 18:40
L'ARGENT DES AUTRES

L'ARGENT DES AUTRES

 

 


MOTS D’HUMEUR, MOTS D’HUMOUR, MOTS D’AIGREUR, AUSSI


LES MINISTRES VONT DONNER LE BON EXEMPLE : FINIS LEURS PETITS CADEAUX À LEURS PROCHES 


MADAME MACRON, MADAME AMÉLIE DE MONTCHALIN NE FERONT PLUS LEURS EMPLETTES CADEAUX SUR LES RÉSEAUX

 

Idem pour Madame Véronique LOUWAGIE et Clara CHAPPAZ qui sont aussi ministres même si vous ne connaissez pas leurs noms. 

En effet, Les Échos de ce jour nous annoncent un magnifique projet. Que la France veut taxer les « petits colis » pour contrer l'offensive de Shein et Temu...  Les chinois produisent trop, les européens et particulièrement la France pas assez et les États Unis règlent leurs comptes.

Ce projet de taxe nouvelle est à la taille de la dette de la France : Énorme ! Il nous contraint à cette parution originale voire peut-être un peu irrespectueuse.

Pour annoncer cette « bonne nouvelle » il a fallu que ces quatre ministres se réunissent à ROISSY avec leurs cours : cortège de voitures officielles, déplacements des personnels des cabinets, petits fours surgelés d’une chef étoilé, sécurité renforcée, embouteillages garantis ...

Encore une fois au lieu de chercher où et comment faire vraiment des économies dans les dépenses de l’État, par exemple, pour cette réunion ces Ministres auraient pu ou dû convier à Bercy le Président et quelques conseillers de la Cour des Comptes qui peuvent venir en Métro depuis la Concorde et qui auraient eu au moins le plaisir à leur suggérer des idées concrètes et ciblées pour faire des économies dans les budgets de l’État. 

D’abord, ils auraient pu éviter d’aller à ROISSY pour se réunir et ...il y a des salles de réunion dans leurs Ministères. L’économie sur cette réunion aurait eu déjà le mérite d’être concrète.


ENCORE UNE FOIS : LES FRANÇAIS PRIS POUR DES IDIOTS

Ces Ministres prennent les français pour vraiment des idiots...ce qui sera taxé ce sont les « petits colis » pas chers et avec une petite taxe gentille et transitoire qui sera indolore. Transitoire pour une taxe ou un impôt signifie renouvelable ad vitam æternam par tacite reconduction. 

Ok, indolore pour le consommateur cette taxe pour eux Ministres puisque ce sont les plateformes qui seront taxées. En réalité elles s’empresseront de répercuter cette taxe sur les produits « importés ». et si souvent « non conformes ».

Mais sublime outrage aux neurones des contribuables : cette petite taxe va permettre de recruter du personnel pour contrôler les colis ...donc pour économiser, dépensons plus : il faut oser le faire et le dire voire l’écrire dans le dossier de presse

Ce qui est humiliant : c’est, en prime, cette tentative pour tenter de convaincre les français de leur idée géniale. 

Cette taxe va donc permettre d’engager du personnel pour les contrôles ! 

Quelques petits  euros ...c’est pas beaucoup...et voilà ce qu’il ne fallait pas dire.

Si, Messieurs et Mesdames les Ministres, quelques euros c’est beaucoup pour vos concitoyens, les 9 millions de pauvres qui payent la TVA sur des produits de première nécessité ! Et; en prime, privés des quelques euros nécessaires à leur survie ils ne pourront plus acheter le petit cadeau chinois qui aurait pu leur faire le plaisir d’offrir du pauvre pour leurs enfants et petits enfants et l’autre plaisir qui est du regard illuminé de joie du petit fils gâté !

Ce projet est indécent comme les commentaires des Ministres concernés.

Pour faire comprendre aux incrédules comme nous, proposons à nos quatre mousquetaires Ministres qu’ils tiennent une réunion avec nos associations caritatives et annoncent l’abandon de leur projet de taxe nouvelle car à force de tirer sur la ficelle, elle casse et nous serons des millions à rechercher dans nos armoires nos vieux gilets jaunes.

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26 avril 2025 6 26 /04 /avril /2025 18:37
CHÂTEAU...CHERCHE LOCATAIRE COURAGEUX POUR REDRESSER LA FRANCE

CHÂTEAU...CHERCHE LOCATAIRE COURAGEUX POUR REDRESSER LA FRANCE

 

LE PLAN DE REDRESSEMENT 


Les avis de recherche concernant 40 voire 100 milliards d’euros pour respecter nos engagements nous énervent passablement. En effet la tradition est maintenue pour trouver leur solution nos gouvernants priorisent le toujours plus de prélèvements pour un pays qui est déjà le champion du monde en la matière !

Le Ministre des Finances Eric LOMBARD communique sur le plus d’impôts mais pas sur les économies qu’il devrait engager sur les dépenses de l’État et la dette file, culmine...

Face au Gouvernement, face à un Président de la République en vacances, cantonné à jouer les figurants et profitant de son restant de mandat pour voyager avec sa Cour aux frais de la princesse et en face le peuple français amorphe, résigné !

Voilà des élus qui pour certains dont le Premier Ministre François BAYROU ont participé activement et sans remords ni questionnement à la descente aux enfers de la France et qui, maintenant, sont face à la réalité économique, dure réalité : la Caisse est plus que vide ! 3 300 milliards d'euros qui «nous» coûteront en frais financiers pour 2025 l'équivalent du budget de l'Éducation !

Nos élus font comme si cela n’était pas grave, comme s’ils ne portaient aucune responsabilité sur la gestion passée . Ils pensent censure, réélection, réintégration, Congrès de leurs partis ...mais pensent-ils aux économies et réformes incontournables pour que la République qui les nourrit survive ?


À situation catastrophique il faut une réponse choc et exceptionnelle apte à rétablir la confiance.

2027,  année de l'élection Présidentielle (sauf si....): pour un membre du Gouvernement aujourd’hui ce n’est plus le moment de murir son programme, ses alliances, sa campagne il lui faut se concentrer sur le Plan de Redressement des Finances Publiques de la France dont nous pouvons tracer aisément les lignes sans faire la révolution...mais simplement en remettant de l’ordre dans la maison France.


DES ÉCONOMIES DIRECTES ET INDIRECTES POUR SAUVER LA FRANCE


Les économies directes imputables sur les budgets 2026 en cours de préparation et 2027 (période électorale de la Présidentielle). La Cour des Comptes a la matière et les cibles dans ses rapports : Agences d’État et autres démembrements de l’État, Services Publics d’État mal gérés, suppression du Conseil Économique Social et Environnemental. Ce sont ces petites économies parfois symboliques (diminution des frais de personnel d’État et des collectivités pour les déplacements, heures supplémentaires…) qui rétabliront la confiance.


Le Premier Ministre actuel François BAYROU ex Commissaire éphémère au Plan qui s’est entraîné depuis des mois à planifier et donc qui pourra mettre ses talents au Services des Grandes Réformes : celles qui seront dures  mais essentielles : le priorité est la réforme territoriale, réforme à long terme avec répartition des compétences, diminution du nombre de communes et fusion des communes et des communautés de communes et agglomérations, nouvelle répartition des compétences entre Départements et Régions, carte judiciaire ex réforme Rachida DATI, réforme de la fiscalité et des services des Finances Publiques au sens large... 

Sur le plan du budget social » il faut regagner en productivité : allongement du temps de travail, poursuite de la suppression des régimes spéciaux des retraites...

Ce sont des réformes qui peuvent s’inscrire dans un plan quinquennal voire décennal, d’autres pays européens l’ont fait !

Les français peuvent comprendre la nécessité d’AGIR même s’il y aura des grincements de dents mais « la  Patrie est en grand danger » et les gouvernants doivent utiliser tous les moyens pour montrer avec fermeté leur détermination y compris si nécessaire le recours à l’Article 16 de la Constitution (voir ci-dessous) et le recours à la législation par ordonnances !


UN PLAN RÉALISTE 

Ce ne sont pas des propositions fantasques d’autant plus que dès que la confiance renaitra l’État retrouvera sa crédibilité et pourra vite financer son plan en mobilisant : l’Épargne Privée et semi-publique (6 000 milliards d’euros !), le soutien négocié de L’UNION EUROPÉENNE...nous le répétons la France est riche...et l’État est beaucoup trop endetté !


Il peut aussi y avoir comme le suggérait en début 2024  Alain MINC le recours à une hausse de la TVA pour une période brève.

Maintenant il n’y a plus qu’à trouver l’équipe qui réalisera ce miracle et un peuple français qui se réveille avant la faillite de son pays.

 

 

Source : conseil constitutionnel
« ARTICLE 16 DE LA CONSTITUTION 
Parmi les pouvoirs de crise prévus par la Constitution du 4 octobre 1958, les plus connus sont les pouvoirs exceptionnels du Président de la République figurant à l'article 16. La présence de cet article dans la Constitution s'explique par la mémoire constitutionnelle et, en particulier, par le souvenir de la « crise épouvantable » de 1940 : « il n'y avait plus moyen d'obtenir, dans les circonstances où l'on était, un fonctionnement régulier des pouvoirs de la République » (Charles de GAULLE).
Lorsque le Président de la République décide de recourir à l'article 16 (I), ses pouvoirs sont particulièrement étendus (II). Toutefois, l'application de cet article ne saurait être maintenue indéfiniment : elle doit être une réponse temporaire à des situations de crise précisément identifiées (III). En outre, un double contrôle de ces pouvoirs exceptionnels peut être exercé (IV).
»

 

 

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9 avril 2025 3 09 /04 /avril /2025 20:13
BERCY : LA FORTERESSE PLEINE D'INTOUCHABES IRRESPONSABLES FAUTIFS OU COMPLICES

BERCY : LA FORTERESSE PLEINE D'INTOUCHABES IRRESPONSABLES FAUTIFS OU COMPLICES

 

 


UNE CASTE D’INTOUCHABLES À PARIS, À BERCY ?


Dans nos précédentes parutions nous avons fait de notre stupéfaction (et le mot n’est pas assez fort) d’avoir trouvé les sources et aveux par exemple de Pierre MOSCOVICI, Président de la Cour des Comptes et du Haut Conseil des Finances Publiques, qu’il y a bien eu au moins pour les budgets 2023 et 2024 une méthode qui à permis à BERCY de s’affranchir des règles constitutionnelles, légales et réglementaires qui a abouti à camoufler des déficits dont nous ignorions l’ampleur. 

Le même Pierre MOSCOVICI a avancé devant la commission sénatoriale d’une part 180 milliards d’euros et d’autre part, la perte de crédibilité de l’État qui fixe des « trajectoires busgétaires » qui sont déjà dépassées avant d’avoir été annoncées.


Certes ces règles concernant l’exécution des budgets, les déficits...sont des matières avec lesquelles le public n’est pas particulièrement familiarisé et est donc insensible aux dérapages que nous aussi avons découverts et constatés.


De plus, la politique de la redistribution prélève sur les finances de ceux qui acceptent et accepterait de travailler plus pour qu’une élite autoproclamée de la France puisse s’enrichir et travailler moins.


Ainsi un « machin » le Haut Conseil des Finances Publiques est chargé d'apprécier le réalisme des prévisions macroéconomiques associées aux textes financiers et la cohérence de la trajectoire des finances publiques.et d’informer parlement, gouvernants, et donc les citoyens ..mais il est aux mains de cette caste.


Quel terrible aveu fait Pierre MOSCOVICI qui a dû, devant la commission sénatoriale chargée d’éclairer la dérive des déficits, reconnaitre  que le  budget  2024 a été une année noire pour les finances publiques ! 

Mais qui peut vraiment donc avouer être choqués par une situation impossible à bien cerner pour le commun des mortels jusqu’à ce qu’on lui explique que la situation est grave et que c’est lui qui va payer les pots cassés?

Le même haut fonctionnaire sur les prévisions de recettes et de dépenses ose dire que "malgré nos demandes" les réponses du gouvernement  "ont insuffisantes voire inexistantes pour examiner... »…Alors que faire, qui doit ou peut être sanctionné ?

Comment peut-on faire confiance à ce juge suprême des Comptes ; il suffit de voir le parcours et l’attitude de Pierre MOSCOVICI face aux parlementaires...il ose à peine leur révéler la vérité dans le scandale des dysfonctionnements des budgets 2023,2024...et bientôt 2025 !! Son pouvoir est limité à des rapports qui n'apportent aucune solution et l'institution Cour des Comptes a perdu son aura et son Président garde le droit de crier dans le désert sa désapprobation et au feu !


Ainsi nous en sommes réduits à voir se créer des organismes pour surveiller ceux qui doivent surveiller (ou devraient surveiller) déjà eux aussi des fonctionnaires de Bercy, la Cour des Comptes et fonctionnaires du  budget voté par le Parlement...en français... les Finances Publiques ...c’est le foutoir ! et rien n’annonce un changement : il y a eu un constat public mais pas de remède ni proposé, ni imposé.

En fin de compte, il y a tant de responsables connus de cette situation dénoncée mais pas ou trop de responsables et ils peuvent dormir tranquilles...affaire à suivre...qui mettra au pas la forteresse de BERCY ?

Ben voyons ...personne!

On comprend mieux le réflexe populaire et intuitif des gilets jaunes qui demandaient la suppression de la Cour des Comptes qui est inutile et impuissante ...mais le remède ne sera pas là...il faudra frapper plus fort !

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7 avril 2025 1 07 /04 /avril /2025 19:03
PIERRE MOSCOVICI: PRÉSIDENT DE LA JURIDICTION COUR DES COMPTES ET DU HAUT CONSEIL DES FINANCES PUBLIQUES

PIERRE MOSCOVICI: PRÉSIDENT DE LA JURIDICTION COUR DES COMPTES ET DU HAUT CONSEIL DES FINANCES PUBLIQUES

 

 

 

IL FAUT QUE LE VOILE PUISSE ÊTRE LEVÉ SUR LES MANIPULATIONS DES CHIFFRES DU BUDGET DE L'ÉTAT SINON LE CITOYEN AURA LE DROIT DE TOUT IMAGINER SUR LA MALHONNÊTETÉ D' ÉLUS, DE FONCTIONNAIRES...


Nous avons le devoir et la volonté en tant qu’association citoyenne d’expliciter notre constat.
Nos réflexions sont appuyées sur les déclarations de la Cour des Comptes et du Haut Conseil des Finances Publiques et l’audience au Sénat de la Mission d'information relative à la dégradation des finances publiques (Audition de M. Bruno Le Maire le 7 novembre 2024).


Comment nos financiers publics ont-ils pu « techniquement » dépenser non seulement plus que leur budget le leur permettait ?..mais en plus, il y a bien eu des fonctionnaires des Finances qui ont dû « se couvrir » en interrogeant leurs supérieurs, les membres du cabinet...il y a donc eu un réseau maffieux de complicités et des « fuites organisées dans la presse».


Les directeurs du Trésor, celui de la Comptabilité Publique et autres hauts fonctionnaires et leurs collaborateurs ont eu connaissance des manquements au sein de BERCY...ils avaient en vertu de l’article 40 des code pénal et code de procédure pénale le devoir de dénoncer au Procureur le détournement des procédures budgétaires fixées par la Constitution et par les lois. Ils savaient.


Comment cela a-t-il pu perdurer sur deux exercices 2023 et 2024...et avant même ? et après ?


Il faudra dire clairement que des fonds publics ont pu être détournés ou à l’inverse prouver que les verrous et contrôles mis par la loi pour l’exécution des budgets ont bien fonctionné. Bruno Le Maire a dit aux sénateurs : « il n’y a eu ni faute , ni dissimulation, ni volonté de complaire » et il a aussi dit qu’il assumait tout en tant que ministre des finances ! Les sénateurs présent ont le droit de douter de la sincérité du Ministre???et nous aussi !


Bruno LE MAIRE a reconnu seulement une erreur d’évaluation des « recettes »...c’est tout ! malheureusement c’est archi faux et on découvre qu’il y a d’autres erreurs lourdes par paquets de milliards d’euros dans les dépenses publiques.

 
Ce qu’il y a de sûr c’est que les masses de fonds publics ainsi dépensées sont une rigolade par rapport à celles qui sont reprochées et sanctionnées à l’ancien Président SARKOZY, à Madame LE PEN qui eux sont condamnés pénalement.


La loi sur la transparence de la vie publique doit s’appliquer aux uns comme aux autres et à tous auteurs de manquements délictueux si l'on veut éviter les dérives organisées suite à des "fuites" ou manipulations.


Ancien fonctionnaire du Ministère des Finances je me demande comment des schémas de magouilles ont permis les truandages sur les chiffres présentés aux élus et donc aux français concernant l’exécution de budgets de la France.


Deux poids, deux mesures : pour éviter d’éventuelles et présumées fraudes sur la TVA le gouvernement va imposer la facturation électronique qui va horriblement compliquer les tâches surtout des petites entreprises et autres auto-entrepreneurs alors qu'ici ce sont 50 voire 100 milliards d’euros qui sont en cause dans l’exécution des budgets 2023 ,2024 et un déficit colossal non prévu et caché au Parlement qui atteint 180 milliards d’euros !

À SUIVRE...
RESPONSABLES MAIS PAS COUPABLES ?

 

BERCY ; UN POUVOIR TROP OCCULTE... À DÉMANTELER

BERCY ; UN POUVOIR TROP OCCULTE... À DÉMANTELER

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18 février 2025 2 18 /02 /février /2025 18:09
LA COUR DES COMPTES : PORTES OUVERTES SUR UNE FRANCE MAL GÉRÉE

LA COUR DES COMPTES : PORTES OUVERTES SUR UNE FRANCE MAL GÉRÉE

 

 

 

LES FINANCES PUBLIQUES DE LA FRANCE : « UNE DÉGRADATION EXCEPTIONNELLE ET INÉDITE »

 

 

LA COUR DES COMPTES PUBLIE UN RAPPORT ACCABLANT QUI A LE MÉRITE D’UNE CERTAINE MAIS DOUTEUSE CLARTÉ...

MAIS CE RAPPORT CHANGERA-T-IL LES MAUVAISES PRATIQUES QUI CONDUISENT À LA FAILLITE DE LA FRANCE ?

 

Lien pour accéder au rapport

https://www.ccomptes.fr/fr/publications/la-situation-des-finances-publiques-debut-2025

 

Le 13 février dernier, la Cour des Comptes a rendu public un Rapport très circonstancié alors que le Parlement n’en finit pas de patauger minablement et de manière irresponsable pour enfin approuver un budget 2025 de l’État qui ne satisfait personne.

Quelques fois, vraiment, politique et saine gestion des finances publiques ne font pas bon ménage alors qu’ils sont sensés être le reflet l’une de l’autre : le Politique au nom du peuple français fait des choix...les Finances Publiques gèrent comptablement les conséquences de ces choix.

La Cour des Comptes n’est que le juge de cette bonne exécution des décisions politiques...juge des comptes mais pas juge des hommes (sauf pour fautes personnelles imputables : rarissime !)

On peut écrire à la lecture et à l’analyse de la présentation de ce Rapport que la condamnation des responsables de l’utilisation saine des deniers publics est sans appel.

Citons :

La Cour des comptes publie son premier rapport de l’année consacré à la situation d’ensemble des finances publiques, après deux années noires.

En effet, pour la deuxième année consécutive, le déficit public s’est aggravé en 2024 pour atteindre près de 175 Md€, soit 6,0 points de PIB après 5,5 points en 2023 et 4,7 points en 2022. La dette publique culmine désormais à près de 3 300 Md€ et les charges d’intérêt à 59 Md€. Il s’agit d’une dégradation exceptionnelle et inédite alors que la croissance économique est restée continûment positive pendant cette période

Si la faible progression des impôts expliquait en partie la contre-performance de 2023, c’est à l’inverse la dynamique des dépenses qui est en cause en 2024, principalement du côté des collectivités locales et de la protection sociale.

 

SOUS LE REGARD DE L’EUROPE ENCORE INDULGENTE L’IRRESPONSABILITÉ DES DIRIGEANTS FRANÇAIS EST IMPUTABLE À L’EXÉCUTIF : LE PRÉSIDENT MACRON ET SES GOUVERNEMENTS SUCCESSIFS

La France, seule en Europe à voir ses finances publiques continuer de se dégrader, a obtenu de ses partenaires que le terme de sa trajectoire de retour du déficit sous les 3 points de PIB soit repoussé de 2027 à 2029 : après deux faux-départs, l’année 2025 est désormais déterminante pour engager l’ajustement budgétaire nécessaire que la Cour évalue à 110 Md€, soit plus du double de celui évalué à l’été 2023 avant le dérapage qui a caractérisé les derniers mois.

 

Cette notion du dérapage est inédite, nouvelle, gravissime et inadmissible. Les erreurs, les fautes, la production des comptes camouflés, caviardés...Que faisait donc le ministre des Finances Bruno LE MAIRE depuis 7 ans? Que faisait le Président MACRON, Mozart de la finance et son Cabinet dont le Rapport dit qu’ils étaient bien au courant de ces graves dérapages et donc particulièrement responsables mais « pas coupables »?

Pour le budget 2024 dont on n’en connait pas encore le déficit réel et les causes des écarts entre prévisions et réalisations :

« Parallèlement à l’explication de l’écart par rapport à la prévision initiale, l’analyse de la dégradation du déficit en 2024 par rapport à 2023 désigne le rôle prépondérant d’une dérive du cœur de la dépense publique.  En 2024, hors mesures exceptionnelles de soutien, la dépense publique a progressé nettement
plus rapidement que la croissance, contribuant à dégrader le solde public de 0,9 point de PIB par rapport à 2023, essentiellement sous l’effet des dépenses des collectivités locales et des dépenses de protection sociale avec notamment la revalorisation des retraites sur la base d’une inflation passée élevée . La réalité d’une dépense publique « en roue libre »

La commission des Finances du Parlement a obtenu pour six mois les pouvoirs d'une commission d'enquête et lancé ses travaux début décembre pour enquêter sur "les causes" de "la variation" et des "écarts des prévisions fiscales et budgétaires" constatés sur les années 2023 et 2024. Alexis KOHLER (Secrétaire Général de l’Élysée donc bras droit du Président MACRON ), n'a pas répondu à la convocation de la commission, invoquant des problèmes d'agenda, puis "le principe de séparation des pouvoirs", selon deux courriers adressés au président de la commission, consultés par l'AFP. Le civisme semble une vertu qu'ignore ce trais haut fonctionnaire.

Rappelons qu'Alexis KOHLER, Secrétaire Général de l'Élysée en poste depuis 2017 et toujours en poste est lui-même mis en examen en 2022 pour prise illégale d'intérêts, trafic d'influence et  corruption passive pour des affaires pour ses conflits  d'intérêts avec l'entreprise MSC Mediterranean Shipping Company.

Il faudra bien un jour que la Cour des Comptes sorte un peu de son langage diplomatique pour expliquer aux citoyens ce que signifie « La réalité d’une dépense publique en roue libre » :  Qui porte la responsabilité de cette faute et de cette situation qui porte un grave préjudice à la France..

Il faudrait enfin que cette « juridiction » nommée Cour des comptes soit dotée d’un réel pouvoir de contrôle sur la bonne utilisation des fonds publics qui sont alimentés par les impôts, toujours plus lourds que doivent payer les citoyens.

Le comptable de ces fonds est l’État qui écrit que la dépense publique est en « roue libre »il y a des mesures à prendre immédiatement...or on n’entend ni bruit ni chuchotement sur ce scandale : le contribuable serait-il taillable et corvéable à merci, les fonds publics peuvent ils être gérés n’importe comment ? Faudra-t-il une révolte des contribuables pour que le citoyen contribuable et la Constitution soient respectés. Le peuple a le droit de demander des comptes !

Nous sommes particulièrement étonné que ce Rapport de la Cour des Comptes avec les graves accusations qu'il porte sur la gestion des finances publiques n'ait pas éveillé l'attention des médias comme cela aurait pu le faire dans d'autres temps "plus démocratiques".

 

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15 janvier 2025 3 15 /01 /janvier /2025 19:55
EN FRANCE, L'UTILISATION DE L'ARGENT PUBLIC N'EST PAS ASSEZ PROTÉGÉE

EN FRANCE, L'UTILISATION DE L'ARGENT PUBLIC N'EST PAS ASSEZ PROTÉGÉE

 

LA CORRUPTION N’EST PAS UNE FATALITÉ CAR LE PHÉNOMÈNE EST CONNU

Suite de

https://www.olonnes.com/2025/01/la-corruption.html

 

Dans notre précédente parution nous avons décrit l’ampleur du phénomène et à un moment où l’État français est confronté à une grave crise financière il faut mettre en œuvre une vraie politique de la lutte anticorruption et constater l’échec des tentatives qui devraient permettre de sanctionner vite et bien les délits constatés.

À ce manque de volontarisme politique s’ajoute la volonté d’entraver l’action des associations anticorruption illustrée par le feuilleton du non-renouvellement de l’agrément d’Anticor dont le dernier épisode en date a vu le gouvernement rejeter implicitement le 27 décembre dernier, la nouvelle demande d’agrément déposée par l’association, au grand dam de l’ensemble des associations anticorruption agréées

Dix ans après, la création de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP), l’Agence Française Anticorruption (AFA) ou du Parquet National Financier (PNF), la France ne dispose toujours pas d’une vraie politique publique de lutte contre la corruption.

Les Administrations concernées « se tirent même dans les pattes ».

 En fragilisant la justice, les régimes autoritaires aussi bien que les dirigeants partisans de la démocratie, renforcent l’impunité des actes de corruption. Dans certains cas, ils l’encouragent même en supprimant ou camouflant la sanction des malfaiteurs.

 

QUE FONT LA COUR DES COMPTES ET LES CHAMBRES RÉGIONALES DES COMPTES ?

L’État en France ne s'est pas doté  des vrais moyens de lutter contre la corruption "publique". Or, il est le premier prescripteur des dépenses publiques. Les finances publiques représentent 55 % du PIB et le trucage des procédures des marchés publics est une pratique courante qui reste non sanctionnée et coûte très cher.

QUE FAIRE ?

Il « suffit, « ya qu’à »... maintenant puisque sont constatées l’existence de la corruption et  l’impuissance de l’État dans la lutte contre la corruption de prendre les mesures qui s’imposent donc de revoir  le « code de la commande publique » et de donner à la Cour des Comptes dont la compétence est limitée au contrôle des comptes de réels pouvoirs de sanctions quand il y a des irrégularités soupçonnées  et constatées.

Elle a d’ailleurs comme les Chambres Régionales des Comptes des « Procureurs » dont on peut se demander compte tenu du très faible nombre de transmissions des dossiers et des fautifs "au pénal" ce qu’elles peuvent faire dans la nécessaire lutte contre la corruption?

Nous pouvons aussi suggérer que les détournements de fonds publics sous toutes leurs formes soient sanctionnés de manière exemplaire et que et les lanceurs d’alerte puissent s’exprimer et être protégés. Aujourd’hui, on voit même des comptables publics, contrairement à l’obligation prévue par la procédure de l’article 40 du code de procédure pénale de ne pas dénoncer des délits de « corruption ».

Le contrôle actuel de l’utilisation des fonds publics n’est absolument pas, en France, organisé pour être efficace dans le cadre de la lutte nécessaire contre la corruption.

 

LE MOUVEMENT TRANSPARENCY INTERNATIONAL

https://transparency-france.org/nous-connaitre/le-mouvement-transparency-international/

«Transparency International France est la section française de Transparency International, un mouvement mondial animé par une vision : un monde dans lequel les États, les entreprises, la société civile et les individus dans leur quotidien seraient épargnés par la corruption sous toutes ses formes

Avec plus de 100 sections dans le monde et un secrétariat international à Berlin, Transparency International mène le combat contre la corruption pour faire de cette vision une réalité.

La corruption est un rouage d’un mécanisme mettant fort à mal les démocraties.

Il est essentiel et urgent à la lutte contre l'impunité des corrompus comme des corrupteurs. Il s'agit de demander des comptes aux puissants et de fermer les systèmes qui permettent à la corruption, aux flux financiers illicites, au blanchiment d'argent et aux catalyseurs de la corruption de prospérer.

A travers ses priorités, son plaidoyer, ses projets et ses recherches, le mouvement Transparency International s’efforce de documenter les systèmes et les réseaux qui permettent à la corruption de prospérer, en exigeant plus de transparence et d'intégrité dans tous les domaines de la vie publique.»

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10 janvier 2025 5 10 /01 /janvier /2025 20:13
LA CORRUPTION

 

 

 

LA CORRUPTION : UN FLÉAU MONDIAL AUSSI PERNICIEUX QUE MÉCONNU

 

La corruption : on ne cesse d’en parler sans trop savoir ce qu’elle représente exactement et en plus ses formes évoluent et la Justice face à ce fléau en perd sa crédibilité.

Les affaires de corruption n’intéressent pas grand monde sauf quand il s’agit par exemple du cas de Maître Éric DUPOND-MORETTI, avocat célèbre et ex Ministre de la Justice dans une affaire concernant les poursuites administratives engagées contre le « juge anticorruption », Édouard LEVRAULT,

Cette enquête administrative fut diligentée par l’avocat devenu ministre !

Il y a aussi les dossiers des époux BALKANY et le dossier de soupçons SARKOZY KADHAFI, financement de sa campagne électorale en cours de jugement.

Statistiquement, en France,il y a relativement peu de délits (environ 300 par an) et paradoxalement les citoyens et les médias voient la corruption partout et spécialement dans le monde des élus !

L’Article 433-1 du Code Pénal définit ainsi la corruption :

« Est puni de dix ans d'emprisonnement et d'une amende de 1 000 000 €, dont le montant peut être porté au double du produit tiré de l'infraction, le fait, par quiconque, de proposer sans droit, à tout moment, directement ou indirectement, des offres, des promesses, des dons, des présents ou des avantages quelconques à une personne dépositaire de l'autorité publique, chargée d'une mission de service public ou investie d'un mandat électif public, pour elle-même ou pour autrui.»

La corruption est un fléau qui reste encore difficile à combattre dans une démocratie. Il n’y a pas vraiment de moyens de mesurer le degré de corruption régnant dans un pays et les investigations sont particulièrement difficiles à aboutir (voir les affaires citées ci-dessus)

En effet, quand il y a corruption avérée, Il y a deux partenaires : le corrupteur et le corrompu qui sont d’accord donc complices pour l’accomplissement d’un délit. De plus, dans ces dossiers sont concernés des personnalités qui sont dotées de connaissances leur permettant de camoufler leurs méfaits. Les éléments de preuves du délit sont en général très difficiles à rassembler.

Malgré cela la corruption demeure un « fantasme » violent et ravageur puisqu’elle a du mal tant au niveau national qu’au niveau international à être détectée et réprimée

 

L’ONU A TENTÉ DE LUTTER CONTRE CE MAL QUI NOUS CONCERNE TOUS

L’ONU EN 2005 A ÉDICTÉ LA CONVENTION DES NATIONS UNIES CONTRE LA CORRUPTION ET LA CONVENTION DES NATIONS UNIES CONTRE LA CRIMINALITÉ TRANSNATIONALE ORGANISÉE,

 

C’est l’Office des NATIONS UNIES Contre la Drogue et le Crime ONUDC qui est le bras exécuteur de la dite Convention dont on entend si peu parler

« La corruption est le principal obstacle au développement économique et social dans le monde

1)Chaque année, 1 000 milliards de dollars sont versés en pots-de-vin,

2) tandis que quelques 2 600 milliards de dollars, soit plus de 5 % du PIB mondial, sont détournés

3) Le Programme des Nations Unies pour le développement estime que, dans les pays en développement, le montant des fonds soustraits de leur destination par la corruption est 10 fois plus élevé que celui de l’aide publique au développement (APD)

4) Mais la corruption ne se limite pas au vol de fonds là où ils sont le plus nécessaires ; elle est également la cause d’une gouvernance défaillante qui peut à son tour encourager les réseaux criminels organisés et favoriser des infractions telles que la traite d’êtres humains, le trafic d’armes et de migrants, la contrefaçon et le commerce d’espèces menacées d’extinction.

De ce fait, la corruption affecte chacun d’entre nous. »

 

À Suivre :

LES DÉGÂTS INCOMMENSURABLES CAUSÉS DE LA CORRUPTION

 

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3 novembre 2024 7 03 /11 /novembre /2024 21:04
LE PRÉSIDENT MACRON ET LA CONSTITUTION : LE DÉSAMOUR

LE PRÉSIDENT MACRON ET LA CONSTITUTION : LE DÉSAMOUR

 

 

LE PSEUDO « DOMAINE RÉSERVÉ» DU CHEF DE L’ÉTAT...LES VOYAGES PRÉSIDENTIELS

 

Les attributions du Chef de l’État sont fixées limitativement dans la constitution qui lui réserve son Titre II de la Constitution (article 5 à 1).

Lors de la rédaction de la constitution de 1958, le comité de rédaction dont le Général de Gaulle s’était entouré et sur lequel le fidèle Ministre Michel DEBRÉ avait la haute main n’a fait aucune mention à un quelconque « domaine réservé ».

Sur le site officiel « Vie Publique » le domaine réservé est  ainsi défini par « certains secteurs de la politique nationale (la défense nationale et la politique étrangère notamment) dans lesquels l'usage, plutôt que la Constitution elle-même, reconnaît la prééminence du président de la République. »

Cette définition bienveillante n’a aucune valeur juridique même pas jurisprudentielle.

Il s’agit, en réalité, d’un « domaine partagé » avec le gouvernement comme le domaine de la Défense et celui des Affaires Étrangères et accessoirement celui de la Justice et maintenant avec Emmanuel MACRON tout domaine que celui-ci a envie de visiter et de se prononcer.

Domaine « Partagé » est un qualificatif faible tandis que « Réservé » est fort et la compétence des ministres concernés dans le domaine réservé se trouve éventuellment exclue d’office si tel est le bon vouloir du Président !

C’est une forme d’incohérence que justifient les exceptions nécessaires à la séparation des 3 pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire), principe fondamental du droit constitutionnel qui détermine si un pays mérite le titre de démocratie.

Les 3 pouvoirs ont le devoir de se « concerter » pour le bon fonctionnement de l’État. Ainsi, le Conseil des Ministres est présidé par le Président de la République, chef de l’exécutif alors que l’article 21 de la Constitution stipule que « Le Premier Ministre dirige l'action du Gouvernement. Il est responsable de la défense nationale » !

L’exécutif est, au moins dans le texte, bicéphale et en période de « cohabitation » ce tandem de l’exécutif est plutôt un assemblage bancal de deux bicyclettes dont les drivers ne se parlent pas!

C’est bien compliqué et ce sera difficile à gérer au quotidien s’il y a conflit entre le Président et « son » Premier Ministre. Cette cohabitation forcée a portant déjà fonctionné trois fois dont la première fut celle de François MITTERAND avec Jacques CHIRAC

La constitution donne la prééminence au sommet de l’État au Président sans le dire sauf que c’est celui-ci qui « nomme » celui qui devient « abusivement « son » Premier Ministre.

N’oublions pas cependant que la Constitution de 1958 a été bâti par et pour le Général de Gaulle....chef des Armées et qu’elle fut approuvée par référendum. Elle instaure un régime à tendance présidentielle.

 

LES VOYAGES PRÉSIDENTIELS NE FONT PLUS LA DIPLOMATIE DE LA FRANCE. MAIS ALORS QUELS PEUVENT ÊTRE LE BUT DE CES VOYAGES ?

Ces voyages sont multiples, brouillons, inaudibles comme nous le percevons avec l’Afrique du Nord : (ALGÉRIE, TUNISIE et MAROC). Comme nous avons pu le constater avec les rencontres du Président avec Vladimir POUTINE et des fâcheries avec l’Allemagne, l’Algérie et bientôt la Tunisie.

Ainsi, il est impossible de comprendre les dernières déclarations présidentielles au MAROC avec celles qu’il a eues avec l’Algérie. Or, ce pays est en guerre avec le MAROC pour la souveraineté sur Sahara Occidental.

Ce voyage du Président MACRON au Maroc a de plus un gout amer : celui du 70 ième anniversaire du premier attentat en Algérie.

Nous nous souvenons que le 1er novembre 1954 fut le jour de la Toussaint et celui du déclenchement du conflit qui dura 8 ans et a marqué si profondément la France.

Les voyages d’Emmanuel MACRON et particulièrement le dernier au MAROC mettent en évidence une politique incompréhensible qui rend toute action diplomatique ingérable pour le gouvernement et pour nous qui vivons dans un pays où vivent 1 700 000 marocains et un nombre indéfini (aux dires des spécialistes) d’algériens (entre 2 et 5 millions ! )

Ce dernier chapitre des trop nombreux voyages du Président MACRON mériterait une explication claire de la part du Gouvernement et ce, particulièrement, après le rapport de la Cour des Comptes, sur les dépenses inconsidérées de l’Élysée sur les années 2022, 2023 et 2024 imputées au nombre croissant de voyages..

Comment le Gouvernement et particulièrement le Ministre des Affaires Étrangères peut-il gérer notre diplomatie ?

Nous pouvons vraiment douter de l’intérêt de ces voyages pour le Pays .

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