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21 septembre 2025 7 21 /09 /septembre /2025 19:43
COMMENT RÉDUIRE LE MILLEFEUILLE TERRITORIAL ?

COMMENT RÉDUIRE LE MILLEFEUILLE TERRITORIAL ?

 

 

ALERTE AUX CANDIDATS ET ÉLECTEURS AUX MUNICIPALES DE MARS 2026

 

C’est, pour de nombreux citoyens une réforme essentielle et pourtant elle reste dans les tiroirs. Certes elle est complexe et pire se complexifie. Résultats :  de belles déclarations, pas de réalisations et des frais de fonctionnement des collectivités en hausse incessante.

 

LE TERRITOIRE NATIONAL, UN TABLEAU APOCALYPTIQUE DU MILLEFEUILLE TERRITORIAL

La France est ridicule avec ses 640 000 mandats, ses 460 000 élus locaux, ses 34 875 communes sur le territoire national.

Nombre d’élus disposent même de deux mandats : ce qui est le cas des conseillers municipaux élus qui sont aussi conseillers communautaires dans les regroupements de leurs communes. En effet, la loi du 16 décembre 2010 impose le rattachement des dernières communes isolées à un « regroupement » de communes.

Nous devrions rire de cet état des lieux français si ce n’était pas si triste sur le plan organisationnel et financier.

En effet, les « regroupements » obligatoires de communes entrainent des doublons et des conflits mais aussi ils facilitent la « mutualisation » des moyens matériels et humains des collectivités mais ont de graves inconvénients et ils ne sont pas absorbés par les citoyens concernés qui ignorent « leur » regroupement de communes.

Nous espérions que cette réforme serait une réforme qui pourrait alléger le millefeuille.

En réalité, la formule choisie a rajoute un étage au millefeuille et la France reste avec ses 35 000 communes auxquelles s’ajoutent maintenant 1 254 regroupements nommés « Établissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) à fiscalité propre.

Il faut donc reprendre la copie mais comment ? Tant de petits intérêts et d’égos sont enjeu.

 

UNE COMMUNE SUR DEUX A MOINS DE 500 HABITANTS : INGÉRABLE !

2026 NOUS VOTERONS AUSSI POUR ÉLIRE NOS DÉLÉGUÉS À UNE COMMUNAUTÉ DE COMMUNES

15 MILLIARDS D'ÉCONOMIE

Le problème de fond est que 18 582 communes ont une population inférieure à 500 habitants. Or, La gestion d’une commune se complexifie. Résultat : le regroupement dans ce contexte tel qu’il a été opéré au lieu de simplifier le problème l’a complexifié?

Le citoyen d’une petite commune connait « sa commune » mais pas l’agglomération ou autre communauté à laquelle sa commune est rattachée.

Cependant le citoyen va de nouveau affronter ce problème ou plutôt l’effleurer en voyant en mars 2026 qu’il vote pour élire des conseillers à son agglomération en plus d’élire ses conseillers municipaux !

Les plus curieux verront ou ont vu qu’ils payent déjà des impôts à leur Communauté de Communes en plus de ceux de leur commune.

Le Millefeuille territorial en France coute une fortune comme l’a démontré sur certains points un ancien élu le député DOSIÈRE.

René DOSIÈRE, ancien député socialiste, devenu par l’expérience spécialiste des finances publiques reconnu, a proposé la fusion des Communautés avec les Communes.

Ce n’est peut-être pas psychologiquement au niveau citoyen d’une commune la meilleure solution mais maintenant que le regroupement de communes est acté nous ne voyons pas comment on pourrait l’effacer.

L’expérience nous prouve que cette fusion est nécessaire mais à faire selon une programmation permettant aux composantes de ces deux collectivités de se rapprocher positivement

.https://www.challenges.fr/economie/dosiere-veut-economiser-15-milliards-sur-le-fonctionnement-des-communes_263559

C’est vrai qu’à l’actif du regroupement de communes il faut mettre le démarrage de la mutualisation des moyens humains et matériels   entre voisins c’est naturel de se prêter du matériel ! Mais encore que la situation actuelle commune/ communuaté a fait naître des doublons, des marchandages, des jalousies entre communes même au sein de l’Agglomération.

La dualité de la structure actuelle commune /communauté de communes devient souvent aussi ingérable ; les études mettent en évidence cette difficulté de coopération et de gouvernance(voir https://www.vie-publique.fr/cooperation-intercommunale   )

 

Mais positivons et voyons ainsi que cette proposition aurait en plus un double avantage :

  • Revoir très sérieusement le statut tant attendu du personnel des collectivités territoriales
  • Incorporer dans cette réforme la nécessaire et constitutionnelle décentralisation

 

Souhaitons qu’il y ait enfin, demain, une volonté politique d’aboutir pour une vraie réforme territoriale.

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10 septembre 2025 3 10 /09 /septembre /2025 20:12
COPIE À REVOIR SÉRIEUSEMENT !

COPIE À REVOIR SÉRIEUSEMENT !

 

VERS LA SIXIÈME RÉPUBLIQUE ?

 

Le départ voulu et prémédité du Premier Ministre intérimaire François BAYROU pourrait ou devrait marquer la fin d’une époque où la démocratie française a perdu toute aura et toute dignité.

Les citoyens n’ont pas même pas eu le temps de prendre connaissance de la tête des membres de la quarantaine de Ministres des derniers gouvernements qu’il soit celui de Monsieur François BAYROU ou celui de Monsieur Michel BARNIER qu’un nouveau prétendant Sébastien LECORNU jeune opportuniste du Clan MACRON va reprendre le siège éjectable de Premier Ministre. Il sera le septième du règne MACRON.

Mais, cela n’intéresse quasiment plus personne et n’a plus aucune importance ! la France peut se passer de Gouvernement et comme elle l’a fait comme l’a écrit le POINT :

« La France n'a pas été gouvernée durant 130 jours. Depuis la dissolution de l’Assemblée Nationale et les démissions des gouvernements de Gabriel ATTAL et Michel BARNIER, l'exécutif est resté vacant pendant nombre de semaines. » et après ?

Face à cette crise qui la mine, la France citoyenne reste sur la réserve, abasourdie de tant de négligences (le mot n’est pas assez fort) qu'elle avait négligées de dénoncer. Cette la gestion irresponsable du Pays par une clique parisienne est scandaleuse. Les Constituants de 1789 auraient bien pendu ces irresponsables parfois un peu escrocs aux Lanternes du Parc de l’Élysée ou à celles d’une autre résidence secondaire du Président MACRON et de sa Première Dame.

Nous assistons à la fin piteuse d’une ère que nous souhaitons résolument révolue tant elle déshonore la France.

 

UN RÊVE QUI DEVRA DEVENIR RÉALITÉ...RAPIDEMENT

Aujourd’hui, nous n’avons plus de gouvernement, un Président de la République qui voyage, 577 députés au chômage technique, 348 sénateurs qui peuvent dormir au chômage aussi et un pays au bord de la faillite et de la révolution mais un potentiel que le monde nous envie !

Donc, les bonnes places, en 2025, sont occupées par le vide.

La Constitution de 1958 remaniée moult fois a besoin d’une réelle et réaliste mise à jour qui dépasse maintenant la forme d’une réformette.

Nous sommes peut-être mais sûrement même devant une page blanche. L’expérience d’un Président mal élu devrait déjà faire réfléchir.

Près de 600 000 élus, presque 1 000 députés et sénateurs, des partis subventionnés et stériles, un Conseil Constitutionnel juridiction suprême politisée, un conseil économique social et environnemental qui ne sert à rien, un statut du personnel judiciaire obsolète et dangereux pour la démocratie...nous pouvons décemment imaginer l’entrée en douceur dans une Sixième République.

De toutes façons, il faut sortir d’un système actuel en échec dont plus aucun français ne veut et cela...en consultant le peuple français.

Citoyens, réfléchissons à cette hypothèse comme moyen de sortir de la crise institutionnelle et financière...et pensons aussi que le Ministère des Finances BERCY disqualifié a perdu toute crédibilité et ne doit plus fixer la « politique » du Pays.

Enfin, n’oublions pas que tant le modèle européen que la Constitution de 1958 survivante actuelle précisait déjà dans son article 1erque Paris n’est pas ou n’est plus la France et que  « Son organisation est décentralisée ».

Une raison complémentaire et suffisante de relancer et reconstruire le modèle français de la démocratie décentralisée et non celui prôné de temps à autres par des destructeurs comme Jean-Luc MÉLENCHON et ses complices.

 

 

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12 juillet 2025 6 12 /07 /juillet /2025 20:09
POUR UNE VRAIE POLITIQUE NATALISTE

 

 

UNE POLITIQUE NATALISTE : POUR NE PAS DEVENIR COMME LE JAPON, L’ALLEMAGNE...

 

UNE POLITIQUE PUBLIQUE NATALISTE NE SE DÉCRÈTE DANS UN DISCOURS

 

Ce qui est sûr ce sont les chiffres qui ne mentent pas et que les démographes nous donnent régulièrement

 

1990 : 762 000 naissances

 

2010 : 802 000 naissances

 

2023 : 640 000 naissances

 

Le"réarmement démographique" glissé dans un discours par Emmanuel MACRON (16 janvier 2024) et l’exemple présidentiel lui-même ne peuvent qu’être des mesures et des signes qui ne permettront pas d’inverser la courbe de la dénatalité en France. Elles n’auront que des  effets négatifs.

Comme dans beaucoup de problèmes il faut d’abord chercher les causes et tâcher d’en tirer les conclusions concrètes pour trouver les solutions.

 

LES CAUSES DE LA DÉNATALITÉ

La première qui vient à l’esprit est la politique anti_familiale entreprise par François HOLLANDE en 2010 suivie par celles de ses successeurs y compris celle de notre Président actuel.

En prenant des mesures allant à l’encontre d’une politique nataliste qu'il s'agisse des prestations familiales, de la politique fiscale ou de la politique du logement, tout est allé dans un sens négatif. Ceci a eu deux conséquences : les Français n'ont plus confiance dans la politique publique familiale.

Exemple type : les français n’ont plus confiance dans la politique familiale et pour cause ! : des discours et des promesses non tenues n’animent pas un sentiment positif pour une femme d’avoir un enfant malgré ses souhaits personnels.

Autre cause forte de dénatalité c’est purement et simplement le pessimisme ambiant qui a envahi la France conforté par des bruits de guerre, de crises financières et sociales...

 

POUR UNE POLITIQUE NATALISTE

Ce qui reste positif et interroge beaucoup c’est d’abord que des enquêtes montrent que le désir d'enfants des Françaises n'est pas comblé. Il est de près de 2,3 enfants, alors que l'indice de fécondité réel est tombé sous les 1,7 l'an dernier.

Il faut maintenant remettre en route un politique de réussite du service public de la petite enfance pour permettre à la mère de concilier vie professionnelle et vie familiale.

Toutes les mesures qui sont des bras de levier pour rétablir la confiance entre État et les familles : mesures pour le logement, mesures fiscales, universalité des allocations familiales, supprimer le plafonnement du quotient familial, revoir les conditions de retour à l’emploi ...décentraliser les mesures d’aides !

Il y a aussi des mesures connexes comme :

  • les mesures favorables pour faciliter la vie des parents durant la petite enfance,
  • la lutte contre l’infertilité,
  • reconnaître le rôle des aidants aux familles et particulièrement des grands parents...que le gouvernement actuel est au contraire prêt à pénaliser fiscalement !

 

LES DÉSASTRES DE LA DÉNATALITÉ AU JAPON

 

C’est au JAPON que nous pouvons les constater

Le résultat dans ce pays est que

  •  le nombre de travailleurs de plus de 65 ans atteint 9 millions pour faire face à un manque de main d’œuvre,
  • 8,8 jours de vacances par an
  • Une population qui est passée en 2010 de 128 millions à 124 millions d’habitants aujourd’hui
  • Une production en baisse ...

 

Voilà où mène la dénatalité !

Ce n’est pas demain mais aujourd’hui qu’il faut prendre les bonnes mesures avec une politique nataliste en laquelle les français et les françaises auront confiance...des couples attendent et à l’avenir le problème des retraites sera solutionnable voire résolu , celui de l’immigration aussi...

 

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7 juillet 2025 1 07 /07 /juillet /2025 20:43
BERCY, UN MODÈLE DE SERVICE PUBLIC DÉNATURÉ

BERCY, UN MODÈLE DE SERVICE PUBLIC DÉNATURÉ

 

 

 

DÉCOUVREZ LA CASTE QUI ÉTOUFFE LA FRANCE : LAXISME ET IRRESPONSABILITÉ DANS TOUS LES DOMAINES

 

Tant que ce sont les mêmes parfois d’autres qui sont pires qui arrivent sont à la tête de l’État, la France ne pourra se redresser ! Emmanuel MACRON déjà Ministre des Finances avant son élection de 2017, François BAYROU, Gérard DARMANIN...que ce sont encore les mêmes groupes qui cooptent leurs amis...il y a toujours une caste jacobine, ex énarchie de plus en plus importante, une oligarchie qui confisque le pouvoir à son profit ou se laisse manipuler.

Les jeunes qui représentent la force montante soit rejoignent la caste qui y trouve son compte soit réalistes ils fuient cette oligarchie sans foi ni loi et délaissent les fonctions gravitant dans et autour du Pouvoir et tracent parfois difficilement leur route payant ainsi au prix fort les places que la méritocratie aurait dû leur offrir.

L’exemple est patent au Parlement où il y a des personnalités qui émergent en émettant des opinions divergentes mais qui n’acceptent pas les diktats de la Caste se taisent.

Et la fonction publique envahissante prospère mais demeure inefficace ou pire fait du vent pour faire croire que les choses changent...oui elles changent mais en pire...voyons un Ministère des Finances dominateur qui « perd » des milliards de recettes et ne les retrouve pas : terminer des exercices budgétaires sans que le censeur (la Cour des Comptes) puisse en valider certains comptes de 2023 et 2024.

Dans ce monde-là comme dans d’autres, le laxisme et son corollaire l’irresponsabilité sont bien installés en toute impunité.

Citons aussi le Ministère de l’Intérieur, le Ministère de l’Éducation, celui de la Justice et même les Finances de BERCY où l’État réussit cet exploit qu’avec des serviteurs consciencieux, professionnels, dévoués il y a des résultats catastrophiques :

  • pour l’Éducation, niveaux scolaires qui baissent irrémédiablement, signe patent du déclassement durable de la France,
  • pour la Justice, sa lenteur et son laxisme font que le peuple ne lui fait plus confiance,
  • pour les Finances Publiques ces dernières années tant sur le plan des citoyens que sur celui de la considération sur le plan international ...

Nous pourrions continuer sur le même ton pour la Santé, pour la Défense, pour la Sécurité intérieure (sécurité publique) où 91 % des français estiment qu’en 2024 que l’insécurité est en croissance. Les statistiques officielles récentes pour 2024 leur donnent raison.

L’État n’assume plus son rôle protecteur du citoyen. Or la sécurité publique fait partie de ses fonctions régaliennes. C’est un bel exemple incontestable de la décrédibilisation de l’État et surtout de ses gouvernants.

 

L’ÉTAT, CE N’EST PLUS NOUS, LE PEUPLE SOUVERAIN ! LA FRANCE SOUS TUTELLE ?

Les constats des dysfonctionnements de l’État ne sont plus à faire. C’est un acquis chez la majorité des français qui demeurent anesthésiés, ne croyant pas à une possible renaissance.

Il faut conforter le diagnostic pour soigner le malade.

D’abord constatons que le système en place a démontré en 2024/2025 son incapacité à se réformer. Les institutions sont bloquées comme nous le voyons avec l’Assemblé Nationale ingérable, un gouvernement éclaté débordant d’EGO, un président hors sol plombé par ses erreurs dont la dissolution de l’Assemblée Nationale. Il n’y a ainsi aucune volonté politique de réformer pour redresser.

D’une part, les gouvernants précédents ont pillé la France désormais trop endettée pour faire face aux coûts d’une réforme. Ils ont même vendu les perles de la Couronne État.

Ces gouvernants se sont engagés dans une politique de priorités laxistes données au maintien d’acquis sociaux qu’il a garantis à la légère et qu’il ne peut financer : retraites, Sécurité Sociale, en particulier.

D’autre part, ils sont coupables mais incapables de mobiliser les français pour le fameux redressement qui ne se fera dans ces conditions que dans la douleur et dans un élan de confiance dans des hommes neufs hors du système que nous décrivons ci-dessus. Mais la Caste oligarchique se sert et se moque du redressement car elle veut rester au pouvoir. Le Président Macron voudrait même perdurer !

Or, ce redressement passe par une purge des frais de fonctionnement de l’État. C’était la « Réforme de l’État » promise par le Président Macron et qui n’a pas vu l’ombre d’un début d’exécution. À la place ce fut un État mal géré par ces irresponsables. Ils n’ont pas le courage d’imposer cette purge qui pourrait aller à l’encontre de leurs petits intérêts personnels et à ceux qui sont dans l’ombre des lobbys.

Face à tout cela, nous devons constater que le peuple ne réagit pas, qu’il n’est plus consulté et qu’il est abandonné ainsi à la Caste dont nous dénonçons les méfaits depuis des décennies pour survivre.

Nous ne redresserons pas la France avec ceux qui l’ont pillée et l’ont gérée si mal. Alors, comment et quand le peuple souverain se réveillera-t-il ? Avant de commencer à découvrir que notre France est riche et qu'il dégaine ses forces pour se réapproprier la gouvernance du Pays ? Avant qu'elle ne tombe sous la coupe de l'Europe, des fiananciers ?

 

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15 mai 2025 4 15 /05 /mai /2025 20:48
OUI, C'EST UNE MAIRIE BIEN DE CHEZ NOUS !

OUI, C'EST UNE MAIRIE BIEN DE CHEZ NOUS !

 

 

 

LE MAIRE, REPRÉSENTANT DE L'ÉTAT

 

Suite de :

https://www.olonnes.com/2025/05/elections-municipales-2026-pas-d-improvisation.html

 

Nous avons vu dans la précédente parution le maire et sa fonction locale de responsable de la bonne exécution des décision du Conseil municipal.

La  deuxième séries de compétences est d'une toute autre nature.

Le maire est chargé de remplir, au nom de l'État, certaines fonctions administratives et judiciaires :

  • sous l’autorité du préfet, publication des lois et règlements, organisation des élections ..
  • sous l’autorité du procureur de la République, le maire est officier d’état civil et officier de police judiciaire

 

LE MAIRE « REPRÉSENTANT DE L’ÉTAT DANS SA COMMUNE » : UNE COMPÉTENCE D’EXÉCUTANT ET UNE DÉMOCRATIE LOCALE TRÈS AFFAIBLIE.

 

Dans notre précédente parution nous avons vu la compétence du maire qui est chargé de veiller à la bonne exécution des décisions du Conseil Municipal, sa mission fondamentale.

Mais sa seconde mission dont on parle si peu s’avère plus complexe voire envahissante : elle s’impose au maire au nom de l’État dont il est nommé le représentant.

La commune est la cellule de base de la démocratie donc on pourrait espérer ou croire que le maire est un petit Président sur sa commune avec les pleins pouvoirs.

Mais sa « fonction » de représentant de l’État est paradoxale car le maire est l’élu de celui qui détient le pouvoir souverain : le peuple. Or, au lieu de détenir un pouvoir, il n’est que le représentant de l’État dont il devient ainsi de facto l’exécutant.

Comme nous l’avons vu la seconde « mission » du maire découle du fait brutalement qu’il est le représentant de l’État dans sa commune.

De cette position découle des obligations très importantes.

En effet, il est le responsable de l’exécution de décisions qu’il n’a pas prises et parfois (voire souvent ?) avec lesquelles il est en désaccord.

Cette obligation n’a pas de limite dans le cadre institutionnel actuel qui est celui de la « déconcentration » alors que la Constitution parle de « décentralisation ».

Par rapport aux décisions de l’État, le maire est soumis à l’autorité de l’État représenté par le Préfet du département de sa commune. Dans les domaines aussi importants que la sécurité publique, la santé publique...ainsi, il est responsable de la bonne exécution des lois dans sa commune.

Cette situation est aussi méconnue que délicate puisqu’ainsi le maire doit faire exécuter des obligations pour lesquelles, répétons-le, il peut être en parfait désaccord.

En résumé le maire a une noble fonction liée au fait qu'il est l'élu du peuple. Mais c'est une fonction très encadrée par sa mission de représentant de l'État.

Voir :

https://www.vie-publique.fr/fiches/19617-les-fonctions-les-pouvoirs-dun-maire

 

À SUIVRE : LA FONCTION DE MAIRE ET CELLES DES AUTRES ÉLUS

 

 

 

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14 mai 2025 3 14 /05 /mai /2025 18:53
MAIRIE DE FRANCE : 35 000 mairies 500 000 élus

MAIRIE DE FRANCE : 35 000 mairies 500 000 élus

 

 

 


LE MAIRE TAILLABLE ET CORVÉABLE À MERCI : DES RESPONSABILITÉS À GÉOMÉTRIE VARIABLE 

 

Dans la série des parutions que nous envisageons sur ce sujet les objectifs que nous poursuivons pour les futures élections municipales du printemps 2026 sont à la fois : 

-    de démontrer l’importance de ces futures élections municipales et donc du choix de l’équipe qui sera pour des années à la tête de la commune en toute connaissance de cause,
  
-     de susciter des vocations d’élus locaux disposés et aptes à répondre aux exigences de la fonction.

 

Citoyens responsables, sachons qu’ ON NE S’IMPROVISE PAS ÉLU LOCAL.

 

MAIRE : UN CITOYEN ET UNE ÉQUIPE FACE À DE TRÈS LOURDES CHARGES ET RESPONSABILITÉS

L’impression est que les pouvoirs du maire sont infinis, qu’il peut et doit faire tout ce qu’il veut et tout ce que ses concitoyens lui demandent.

C’est à la fois l’homme (ou la femme) miracle omnipotent et omniscient et l’homme qui est chargé et surchargé de responsabilités qui ne sont qu’imparfaitement définies, incomprises mais surtout très mal connues. Nous devons apprécier et alerter nos concitoyens électeurs sur les contraintes qui vont peser sur l’Homme ou Femme qu’ils devront  choisir en début 2026.

Mais cette « impression » que le public peut avoir de son « maire et de son équipe  » est confortée aussi par la mauvaise et nouvelle habitude de l’État qui ne cesse de transférer des compétences aux collectivités locales. La question posée au candidat maire reste donc sans réponse claire : qu’est ce que l’État va vous demander demain ? Le Maire et son équipe devront avoir une grande capacité d'écoute et d'adaptation

Le maire est une personne qui est exposée à des risques de tous ordres, à des contraintes et responsabilités indéfinies.


EXEMPLES DE MISSIONS QUASI IMPOSSIBLES

Quand on dit que le maire est responsable de la « santé publique » de ses concitoyens...jusqu’où peut-il aller ? C’est simplement en cas d’incident que, tout à coup, le citoyen va chercher son maire. Si le médecin de la commune vient à prendre sa retraite sans successeur, le maire va se trouver recruteur, installateur...est-ce une mission à laquelle il est préparé ou est-il apte à faire face ?

Quand on dit que le maire est responsable de la « sécurité » de ses concitoyens mais jusqu’où ?

 

Sur le maire et son équipe repose une responsabilité mal définie et cela signifie que les moyens mis à la disposition du Maire doivent lui permettre de faire face à des situations imprévisibles 


Ses fonctions sont de deux natures :


-    Dans l’exercice de ses fonctions le maire exécute les décisions prises par son conseil municipal...là, il n’y a pas de limites non plus !

-    Le Maire est le représentant de l’État sous tutelle du Préfet...c'est l’ambiguïté !


Donc d'abord en tant qu’agent exécutif de la commune, le maire assume 3 sortes de responsabilités qu’il est très important de connaître :


•    le maire est chargé de l’exécution des décisions du conseil municipal et agit sous contrôle de ce dernier. Il représente la commune en justice, passe les marchés, signe des contrats, prépare le budget, gère le patrimoine communal ;

•    il exerce des compétences déléguées par le conseil municipal et doit alors lui rendre compte de ses actes. Les délégations portent sur des domaines très divers (affectation des propriétés communales, réalisation des emprunts, création de classes dans les écoles, action en justice…) et sont révocables à tout moment. La loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales autorise le maire à subdéléguer, à un adjoint ou un conseiller municipal, les attributions qui lui ont été confiées par délégation ;

•    le maire est titulaire de pouvoirs propres. Il exerce des pouvoirs de police administrative, c'est-à-dire qu'il est chargé "d'assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques" (article L. 2212-2 du code général des collectivités territoriales CGCT).

La loi engagement et proximité du 27 décembre 2019 a renforcé les pouvoirs de police des maires. Les maires peuvent imposer des astreintes financières en cas de non-respect d'une décision de fermeture d'un établissement recevant du public ou pour la mise en conformité de constructions irrégulières.

 

 À SUIVRE : LE MAIRE, REPRÉSENTANT DE L’ÉTAT 
 

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10 décembre 2024 2 10 /12 /décembre /2024 18:48
LE PRÉSIDENT MACRON FACE À SES HAUTS FONCTIONNAIRES

LE PRÉSIDENT MACRON FACE À SES HAUTS FONCTIONNAIRES

 

 

 

UNE LEÇON QUI N’AURAIT PORTÉ AUCUN FRUIT

Suite de ...

https://www.olonnes.com/2024/12/rappel-le-12-mars-2024-rappel-d-une-grand-messe-surprise-sur-la-reforme-de-l-etat.html

 

« DÉCONCENTRER, SIMPLIFIER, ASSOCIER »

Mot d’ordre et belle formule présidentielle tirée du cours magistral dit « convention managériale de l’État » du Président MACRON, le 12 mai 2024 aux 700 hauts fonctionnaires convoqués par leur Maître et rebaptisés, pour la cause, « cadres dirigeants de l’État »

La réalité n’est pas aussi belle : que ce soit dans le domaine de la Santé ; voir les critiques qui fusent sur les ARS, l’Éducation, la Justice en perdition ...les 7 années de Présidence MACRON furent marquées par la marche en avant de la complexification des procédures, des projets annoncés et non finalisés, des finances publiques dégradées ...

En début 2024, après des vœux aux français au gout amer, le Président constatant et avouant l’échec du réformisme annoncé a gratifié ses hauts fonctionnaires d’une avoinée d’un rare violence voire excessivement pertinente.

Si les choses vont si mal au niveau de l’État c’est de votre faute ...je donne l’impulsion et derrière cela ne suit pas !

Comme si Emmanuel MACRO, tout à coup, se rappelait soudain de ce qu’il écrivait comme candidat en 2017 « Nous voulons un État agile concentré sur les priorités du pays, qui s’adapte à nos besoins et à nos modes de vie. Efficacité, simplicité, adaptabilité : c’est aussi comme cela que nous ferons des économies » ...c’est une exigence pour « RENOUER AVEC L’EXCELLENCE DE NOS SERVICES PUBLICS »

« Je ne vous lâcherai pas collectivement. » a prévenu le Chef de l’exécutif...la plus haute Autorité de l’État. On peut se demander comment ces ex hauts fonctionnaire rebaptisés « cadres dirigeants de l’État » ont pu percevoir le message présidentiel. Des exécutants qui exécutent peu ou mal.

Le Président a eu beau tenter de vanter et défendre son bilan pour conclure « que la perception générale est qu’on n’a pas totalement réussi » donc en clair, c’est un échec ! Il est vrai que le Président dans son discours a dit ce qu’il ne fallait pas dire en évoquant son bilan : « on a pris beaucoup de lois ! » Si l’on veut vraiment simplifier la vie des citoyens il aurait fallu dire... » on a pris « trop de lois ! »

Le message d’Emmanuel Macron fut certainement une façon de mettre la pression sur la haute administration pour relancer une réforme de l'État qui « manque en intensité, qui manque en force, qui manque en radicalité pour pouvoir être perceptible », « Il y a des textes qui ne sont pas appliqués !»

Pendant son heure de leçon du discours sur la méthode MACRON nous avons entendu un brouillon de « feuille de route exigeante et motivante » à l’attention de hauts fonctionnaires mais tout cela dans le cadre existant et sans budget !

Le Président parle de déconcentration alors que la Constitution parle de « décentralisation ».

C’est un constat dur à entendre...un aveu d’échec.

Le cadre du Président pour nous n’est donc pas le bon. Il veut conforter des pratiques qu’il dénonce Cette méthode ne sera donc certainement pas la bonne réponse à la « crise démocratique que traverse l’ensemble des démocraties occidentales » évoquée par le Président.

Comme l’atteste la crise de l’agriculture, les français sont fatigués de leurs administrations, des circulaires, des obligations administratives nouvelles qui s’accumulent...le citoyen a même pu constater qu’il faut attendre 6 mois et plus pour faire refaire sa carte d’identité

C'est Georges Pompidou, alors premier ministre, qui aurait répondu ainsi en 1966 ! à Jacques Chirac, jeune collaborateur de Matignon, qui venait lui présenter un parapheur rempli de décrets :

« Arrêtez d'emmerder les Français ! »

https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/la-petite-histoire-derriere-le-arretez-d-emmerder-les-francais

 

Rappelons le lien de la leçon du Professeur MACRON donnée à ses hauts fonctionnaires le 12 mars 2024 :

https://www.youtube.com/ »watch?v=XrXIlTv18nw&t=1431s

 

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7 octobre 2024 1 07 /10 /octobre /2024 14:35
DANS CETTE MAIRIE COMMENT SUPPRIMER 5 % DES SALARIÉS ?

DANS CETTE MAIRIE COMMENT SUPPRIMER 5 % DES SALARIÉS ?

 

 

 

COMPRENDRE POURQUOI LA DETTE FAIT SI MAL À L’ÉCONOME FRANÇAISE ET À LA FRANCE

 

L’État, c’est-à dire nous tous, sommes endettés jusqu’au cou et parce qu’une dette il faut, un jour ou l’autre, la rembourser, parce que les traités européens pour défendre l’euro contraignent les signataires des dits traités dont en premier la France à une gestion de père de famille qui ne doit jamais dépenser plus qu’il ne gagne. Ce n’est pas l’argent facile macronien !

À force de cumuler des déficits budgétaires (c’est-à-dire d’avoir des dépenses supérieures à ses recettes (budgets déficitaires) ces 40 dernières années, la France est obligée d’emprunter donc de s’endetter et est menacée, si elle ne redresse pas ses comptes, d’être condamnée à de lourdes pénalités, à la perte de son autonomie de gestion, au déclassement...à avoir des prêteurs qui lui font payer toujours plus de frais financiers avec des taux toujours plus élevés pour renouveler les prêts ...pour 2024 ce sera entre 60 et 70 milliards d’euros (l’équivalent d’une année de budget de l’Éducation) que la France devra sortir...le même chiffre que le Premier Ministre cherche désespérément pour faire passer son budget 2025 !

Imaginons une France avec une dette ZÉRO qui aurait donc la possibilité d’investir 60 milliards d’euros quand on sait qu’EDF par exemple évalue désormais à 67,4 milliards d'euros les coûts de son programme de construction de six nouveaux réacteurs nucléaires en France.

Les résultats de l’année budgétaire 2024 sont encore plus affligeants avec un déficit qui sera entre 6 et 7 % du PIB alors que le budget devrait être au minimum équilibré voire excédentaire comme dans certains autres pays autres européens et avoir un déficit qui ne devrait être supérieur à 3 % de son PIB.

Nous parlons "pourcentage par rapport au PIB" car c’est l’unité commune qui permet de faire les comparaisons entre pays et de fixer les normes de danger d’endettement...

Donc, comme nous l’annoncions depuis longtemps, il faudra immédiatement d’une part, faire des économies (diminuer les dépenses) et d’autre part, accroître les recettes donc les impôts.

Oui, comme les politiques ne savent pas faire des économies, ne veulent pas parler de rigueur en matière de gestion comme si trop s’endetter pour un État n’était pas une catastrophe, il faudra pour 2025 augmenter les impôts !...en catastrophe.

Nous rappelons notre parution où nos penseurs Alain MINC et Jacques ATTALI étaient d’accord sur l’épée de Damoclès :

https://www.olonnes.com/2024/03/les-impots-augmenteront.html

 

 

MICHEL BARNIER PREMIER MINISTRE, N’ÉCARTE AUCUNE PISTE POUR REDRESSER LES FINANCES PUBLIQUES

Ainsi, il y a une économie suggérée et proposée qu’il sera difficile de mettre en application surtout après la publication du dernier rapport de la Cour des Comptes sur la situation financière des collectivités territoriales et les annonces du Premier Ministre.

https://www.ccomptes.fr/fr/publications/les-finances-publiques-locales-2024-fascicule-1

Ainsi résumé :

 

« Dans l’ensemble, les communes et intercommunalités ont continué à connaître une bonne situation financière. En revanche, celle des régions s’est repliée et celle des départements s’est dégradée. Une situation financière moins favorable qu’attendu et l’absence de dispositif de mise en œuvre des objectifs de la loi de programmation des finances publiques 2023-2027 rendent incertaine la participation des collectivités au redressement des finances publiques. »

Comme on dit, il ne faut pas prendre la bonne gestion financière des collectivités territoriales comme une variable d’ajustement du budget de l’État et de nos finances publiques.

Si celles-ci, dans les collectivités territoriales, sont mieux gérées que celles de l’État il y a déjà une première raison : elles ne peuvent présenter des budgets en déficit !

La deuxième raison : c’est celle de leurs recettes et surtout les impôts locaux. Elles ont l’autonomie pour certaines de leurs recettes principales comme les impôts locaux dont les taux sont votés par les élus locaux. Les hausses de ces impôts sont donc sous surveillance des citoyens localement. Cette autonomie est d’ailleurs contestée régulièrement par les technocrates comme c’est un peu le cas avec la suppression de la taxe mobilière qui a rappelé aux élus locaux que cette autonomie peut toujours être remise en cause.

Troisième raison : la Constitution déclare la France pays « décentralisé ».

Article 1er : La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.

Si l’État s’en prend aux recettes propres de collectivités territoriales...les communes, les communautés de communes...vont perdre leur peu d’autonomie dans leurs gestions et donc dans leur pouvoir décisionnaire. Le principe constitutionnel de la décentralisation est bafoué.

Ne laissons pas nos communes se bureaucratiser et être phagocytées par des gouvernants irresponsables mais parfois trop avides de pouvoirs et trop loin des réalités quotidiennes vécues par les élus locaux.

Elles sont souvent encore le moteur économique de leur territoire. La démocratie locale peut s’y exprimer et s’y développer...si les citoyens veulent bien un peu se bouger et simplement exercer leur pouvoir souverain.

De plus, l’État ne se gêne pas pour transférer des compétences aux collectivités (voirie, lutte contre les inondations, sécurité publique, augmentation des salaires...) sans compenser totalement ces charges induites par des recettes complémentaires.

L’État prend des décisions et l’argent des collectivités pour se payer ses folies ! Il ne tient pas les engagements qu’il prend et a pris quand il se désengage de certaines de ses fonctions régaliennes et fait « payer » les collectivités à sa place pour souvent absorber des compétences nouvelles pour lesquelles il est notoirement incompétent ! C’est le « toujours plus d’État » qui non seulement tue l’État mais aussi menace de tuer les collectivités territoriales.

Il contraint les collectivités et il a des moyens de chantage pour ce faire !

 

À SUIVRE...L’EMPLOI DE 100 000 AGENTS TERRITORIAUX MENACÉ

 

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