ALERTE AUX CANDIDATS ET ÉLECTEURS AUX MUNICIPALES DE MARS 2026
C’est, pour de nombreux citoyens une réforme essentielle et pourtant elle reste dans les tiroirs. Certes elle est complexe et pire se complexifie. Résultats : de belles déclarations, pas de réalisations et des frais de fonctionnement des collectivités en hausse incessante.
LE TERRITOIRE NATIONAL, UN TABLEAU APOCALYPTIQUE DU MILLEFEUILLE TERRITORIAL
La France est ridicule avec ses 640 000 mandats, ses 460 000 élus locaux, ses 34 875 communes sur le territoire national.
Nombre d’élus disposent même de deux mandats : ce qui est le cas des conseillers municipaux élus qui sont aussi conseillers communautaires dans les regroupements de leurs communes. En effet, la loi du 16 décembre 2010 impose le rattachement des dernières communes isolées à un « regroupement » de communes.
Nous devrions rire de cet état des lieux français si ce n’était pas si triste sur le plan organisationnel et financier.
En effet, les « regroupements » obligatoires de communes entrainent des doublons et des conflits mais aussi ils facilitent la « mutualisation » des moyens matériels et humains des collectivités mais ont de graves inconvénients et ils ne sont pas absorbés par les citoyens concernés qui ignorent « leur » regroupement de communes.
Nous espérions que cette réforme serait une réforme qui pourrait alléger le millefeuille.
En réalité, la formule choisie a rajoute un étage au millefeuille et la France reste avec ses 35 000 communes auxquelles s’ajoutent maintenant 1 254 regroupements nommés « Établissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) à fiscalité propre.
Il faut donc reprendre la copie mais comment ? Tant de petits intérêts et d’égos sont enjeu.
UNE COMMUNE SUR DEUX A MOINS DE 500 HABITANTS : INGÉRABLE !
2026 NOUS VOTERONS AUSSI POUR ÉLIRE NOS DÉLÉGUÉS À UNE COMMUNAUTÉ DE COMMUNES
15 MILLIARDS D'ÉCONOMIE
Le problème de fond est que 18 582 communes ont une population inférieure à 500 habitants. Or, La gestion d’une commune se complexifie. Résultat : le regroupement dans ce contexte tel qu’il a été opéré au lieu de simplifier le problème l’a complexifié?
Le citoyen d’une petite commune connait « sa commune » mais pas l’agglomération ou autre communauté à laquelle sa commune est rattachée.
Cependant le citoyen va de nouveau affronter ce problème ou plutôt l’effleurer en voyant en mars 2026 qu’il vote pour élire des conseillers à son agglomération en plus d’élire ses conseillers municipaux !
Les plus curieux verront ou ont vu qu’ils payent déjà des impôts à leur Communauté de Communes en plus de ceux de leur commune.
Le Millefeuille territorial en France coute une fortune comme l’a démontré sur certains points un ancien élu le député DOSIÈRE.
René DOSIÈRE, ancien député socialiste, devenu par l’expérience spécialiste des finances publiques reconnu, a proposé la fusion des Communautés avec les Communes.
Ce n’est peut-être pas psychologiquement au niveau citoyen d’une commune la meilleure solution mais maintenant que le regroupement de communes est acté nous ne voyons pas comment on pourrait l’effacer.
L’expérience nous prouve que cette fusion est nécessaire mais à faire selon une programmation permettant aux composantes de ces deux collectivités de se rapprocher positivement
C’est vrai qu’à l’actif du regroupement de communes il faut mettre le démarrage de la mutualisation des moyens humains et matériels entre voisins c’est naturel de se prêter du matériel ! Mais encore que la situation actuelle commune/ communuaté a fait naître des doublons, des marchandages, des jalousies entre communes même au sein de l’Agglomération.
La dualité de la structure actuelle commune /communauté de communes devient souvent aussi ingérable ; les études mettent en évidence cette difficulté de coopération et de gouvernance(voir https://www.vie-publique.fr/cooperation-intercommunale )
Mais positivons et voyons ainsi que cette proposition aurait en plus un double avantage :
- Revoir très sérieusement le statut tant attendu du personnel des collectivités territoriales
- Incorporer dans cette réforme la nécessaire et constitutionnelle décentralisation
Souhaitons qu’il y ait enfin, demain, une volonté politique d’aboutir pour une vraie réforme territoriale.
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