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10 juin 2025 2 10 /06 /juin /2025 20:37
COMMENT PASSER AU BEAU ?

COMMENT PASSER AU BEAU ?

 

69 % DES FRANÇAIS SATISFAITS DE LEURS SERVICES PUBLICS ?

 

Mais puisque le ministère de la Fonction Publique fait état d’une étude donnant un pourcentage estimé satisfaisant de français par rapport à la qualité du Service Public tentons de clarifier cette déclaration.

Plus exactement, il s’agit d’un degré de satisfaction des « usagers du service Public » par rapport à la satisfaction dans ses rapports avec nos intitutions comme « usagers » du Service Public.

Ce résultat est proclamé dans un communiqué de presse ainsi libellé et repris par « Maire info » :

« Lorsqu’on interroge les Français, 69 % se déclarent satisfaits de leurs échanges sur les 12 derniers mois (20 % sont neutres, 11 % insatisfaits), relate le communiqué de presse. Les services les mieux notés (en satisfaction globale) sont l’école (81 %), les hôpitaux publics (80 %), la gendarmerie nationale (78 %), France Titres (78 %) et le service des impôts (77 %). »  Il se glisse aussi dans cette étude un taux de satisfaction de 84 % en cas de contact avec la mairie.

https://www.maire-info.com/services-publics/69--des-fran%EF%BF%BDais-sont-satisfaits-des-services-publics-selon-un-barometre-du-ministere-de-la-fonction-publique-article-29755

« Les résultats montrent une satisfaction globale de 69 % malgré des démarches qui restent trop complexes. »

Il n’en demeure pas moins que la caricature ressort aisément et fort souvent de l’insatisfaction viscérale de l’usager quand il n’a pas la réponse qu’il attendait de la part du fonctionnaire qui avait répondu à sa demande.

 

MAIS COMPARAISON NE VAUT PAS TOUJOURS RAISON

D’abord tentons de chasser ce mot insupportable d’USAGER du Service Public alors que dans le secteur privé il est traité de « client » : c’est plus noble qu’usager !

Cela nous pousse à faire une comparaison entre Service Public et Service du secteur Privé

Il y a 5,8 millions de fonctionnaires et 20,2 millions de salariés du secteur privé.

Le mode de recrutement dans les deux secteurs est différent. Qui dit service public dit concours au nom d’une déontologie de l’accès égalitaire du citoyen à la fonction publique tandis que le recrutement dans le secteur privé obéit à d’autres règles qui collent plus à la fonction du poste à pourvoir.

L’objet du Service Public n’a rien à voir avec la mission du salarié du secteur privé.

Le salarié du secteur privé a toujours (en principe) un devoir de résultat et des moyens adaptables ce que n’a pas nécessairement celui qui est fonctionnaire et doit faire respecter des ordres et réglementations qui le dépassent.

Nos lecteurs savent bien que maintes fois nous avons eu l’occasion d’exprimer la satisfaction que nous avons ressentie de la qualité de l’accueil et de la réponse qu’un salarié du Service Public a pu donner à son interlocuteur.

Maintes fois la question posée au fonctionnaire peut dépasser l’information dont dispose le fonctionnaire qui n’hésite plus à rappeler celui qui l’a questionné. Un réel progrès est noté au niveau des agents des Finances, des mairies, des tribunaux... 

Puisque nous sommes dans le domaine des comparaisons, ajoutons celles-ci qui amènent à des comparaisons partiales et partielles :

  • Un fonctionnaire travaille 1606 heures par an, un salarié du secteur privé 1699 heures,
  • Le salaire moyen d’un fonctionnaire est légèrement supérieur à celui du secteur privé,
  • Les régimes de retraites et pensions sont plus favorables dans le secteur public que dans le secteur privé.
  • Le secteur public offre la sécurité de l’emploi que le secteur privé ne peut accorder.

 

Mais cela ne représente que des différences de chiffres minimes et il faut relativiser : COMPARAISON NE VAUT PAS TOUJOURS RAISON !

Ce qui est sûr c’est que nous avons moults enseignants qui sont passionnés par leur métier, fonctionnaires extraordinaires mais nous jugeons l’Institution Éducation Nationale aux tristes résultats qui ne sont vraiment pas bons. La réflexion que nous devons avoir c’est comment se fait-il qu’avec des enseignants reconnus comme de bons voire d’excellents « professionnels » on ait une Institution à la dérive comme aussi dans la Justice, comme dans la Santé Publique...

Le problème est là ...loin d'être résolu : celui de l'efficacité de nos institutions où la qualité, l'efficacité, l’engagement, la méritocratie ne sont ni assez reconnues ni assez récompensées. Les statuts trop protecteurs, les droits acquis intouchables sont des freins qu'il faudra bien un jour déserrer.

 

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9 juin 2025 1 09 /06 /juin /2025 18:14
TRAVAIL SANCTION OU PAS DE TRAVAIL

 

 

 

 

PAS OU PLUS DE TRAVAIL EST BIEN UNE SANCTION

 

Suite de :

 https://www.olonnes.com/2025/06/du-droit-au-travail-au-droit-a-la-paresse.html

 

Souvenir d’étudiant : notre professeur de droit pénal avait étonné son amphi lorsqu’il avait déclaré du haut de sa chaire que la prison était, bien sûr, une sanction privative de liberté puisque le juge interdisait au condamné de travailler ! L’empêchement de travailler imposée au détenu est donc bien une sanction complémentaire.

Certes, les travaux forcés créés à Cayenne (GUYANE) et dans certaines colonies ont été interdits conformément avec la Convention de l’Organisation Internationale du Travail OIT entrée en vigueur le 17 janvier 1959. La peine des travaux forcés est abolie juridiquement en France par l'Ordonnance du 4 juin 1960.

La théorie du travail en prison a depuis fortement évolué en vertu du principe que le travail en détention permet à la personne détenue d’exercer une activité professionnelle rémunérée pendant son incarcération et favorise la réinsertion.

L’objectif nouveau du Ministère de la Justice est que 50% au moins des personnes détenues puissent exercer une activité professionnelle rémunérée.

 

Que dire du citoyen en chômage, privé d'emploi? Contrairement aux jugements hâtifs et malsains, le chômage est aussi considéré par celui qui le vit comme une dégradation, un manque : le chômeur « involontaire » est marginalisé dans la société actuelle. Être privé d’emploi est donc bien, en général, mal vécu. Regardons bien ceux qui vivent la fermeture de leur « entreprise », ils se battent...pour continuer à travailler.

Le travail est une valeur qui colle à la peau de celui qui parfois le subit mais souvent l’aime : regardez comment les mineurs vivaient leur dur métier...et l’aimait !

Le droit « au » travail proclamé en 1848 est donc bien une valeur vissée au corps humain. Il faudrait peut-être en parler sérieusement le 1er Mai, jour de la fête du travail qui se fête en ne travaillant pas pour la plupart d’entre nous !

 

 

DU BAGNE À LA RÉINSERTION !

NOUS VOUS LIVRONS CI-DESSOUS UNE PARUTION DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE DU 03 FÉVRIER  2025

https://www.justice.gouv.fr/grands-dossiers/travail-detention

 

TRAVAILLER EN DÉTENTION POUR MIEUX SE RÉINSÉRER

 

À leur entrée en détention, les personnes détenues sont souvent éloignées de l’emploi et peu qualifiées. Exercer une activité professionnelle rémunérée représente donc un enjeu d’autant plus important. Cela permet notamment à la personne détenue de préparer sa réinsertion. Elle apprend, se qualifie, se conforme à une discipline : autant d’éléments qui lui permettent de mieux préparer sa sortie de détention. La demande de travail est très forte dans les établissements pénitentiaires.

Une fois recrutée, la personne détenue signe un contrat d’emploi pénitentiaire avec le donneur d’ordre (chef de l’établissement pénitentiaire ou entreprise). Instauré le 1er mai 2022, ce contrat lui permet de travailler dans des conditions similaires à celles qu’elle connaîtra une fois libérée : procédure de recrutement, contrat de travail, période d’essai, ouverture de droits sociaux, formation professionnelle…

Ce nouveau cadre juridique contribue à mieux préparer les personnes détenues à devenir des citoyens autonomes et responsables.

Le travail pénitentiaire s’effectue toujours sur la base du volontariat. Il ne peut être imposé à la personne détenue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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8 juin 2025 7 08 /06 /juin /2025 20:39
DU DROIT AU TRAVAIL AU DROIT À LA PARESSE

 

 

 

LE VRAI « DROIT AU TRAVAIL »

 

1848 fut une année de bouillonnement intellectuel d’une rare intensité avec des personnalités politiques et philosophes comme Pierre-Joseph Proudhon (« la propriété c’est le vol » père de la pensée anarchique), Louis BLANC, Charles FOURIER...

Nous pouvons regretter que l’Éducation dite Nationale ait fait fi d’une autre façon d’aborder l’Histoire réelle de la France ou Histoire de France avec du concret et de l’humain comme cette Révolution de 3 jours en 1848 !

Dans la presse très pluraliste et très importante de cette année révolutionnaire 1848 le débat d’idées a fait rage.

C’est dans la déclaration du gouvernement provisoire de février 1848 qu’est inscrit le droit au travail :

« Le gouvernement provisoire de la République française s'engage à garantir l'existence de l'ouvrier par le travail. Il s'engage à garantir du travail à tous les citoyens. »

Là, il n’est question que du droit au travail qui posait tant de questions auxquelles il n’y avait que très peu de réponses au moment de l’ère préindustrielle, 1750/1850 : ainsi tout est parti du travail des enfants...en 1848 !

L’industrialisation cherchait sa voie comme a osé la réaliser Claude Nicolas LEDOUX avec la Saline Royale d’Arc-et-Senans.(1773-1778)

https://www.monuments-nationaux.fr/editions-du-patrimoine/les-ouvrages/la-saline-royale-de-claude-nicolas-ledoux-arc-et-senans

 

 

LE FAUX DROIT DU TRAVAIL

C'est un faux droit : la formule est certainement exagérée mais fondée puisque depuis ces dernières décennies les gouvernements successifs promettent de simplifier le droit du travail, obstacle au plein emploi et que le résultat est l’inverse aux promesses :  le Code du travail ne cesse de prendre de l’embonpoint.

Le Code du Travail version 2025 déborde d’articles qui n’ont pas leur place dans un « code » qui doit définir les grandes règles et non noyer le sujet dans une compilation de détails qui font oublier l’essentiel : la bonne exécution de bonne foi du contrat de travail par l'employeur et le salarié.

 

 

LE DROIT À LA PARESSE DE SANDRINE ROUSSEAU

 

Ce serait donc par le travail que l’homme, la femme et l’enfant existent au dix neuvième siècle !

Ce n’est l’avis de notre politicienne écologiste éco-féministe et provocatrice Sandrine ROUSSEAU qui a avancé sa proposition d’opposition au travail, à la productivité avec son « droit à la paresse » ou le mal vivre récompensé par un droit au repos. 

Le 30 janvier 2024, Gabriel ATTAL, a taclé la députée lors de son discours de politique générale à l’Assemblée en assurant que : « Personne ne demande un droit à la paresse dans notre pays. »

 

 

CONCLUSION PROVISOIRE, en 2025, LE TRAVAIL C’EST LA SANTÉ, comme le chantait Henri SALVADOR

 

Le travail c'est la santé. Rien faire c'est la conserver. Les prisonniers du boulot...

Nous repenserons bientôt à la valorisation du travail, sa revalorisation... fin des week-ends répétitifs de mai juin ...travail et encore vacances...la France doit-elle travailler plus ? Et pouruoi et comment ?...de vraies questions .

 

 

 

 

 

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30 avril 2025 3 30 /04 /avril /2025 18:40
SYMBOLE DU TRAVAIL À REMETTRE À L'HONNEUR POUR LE REDRESSEMENT NATIONAL

SYMBOLE DU TRAVAIL À REMETTRE À L'HONNEUR POUR LE REDRESSEMENT NATIONAL

 

 

 

FAIRE DES ÉCONOMIES, IMPOSSIBLE ?

1 er MAI : LA FRANCE FACE À SES ERREURS ET AUX MENSONGES

Nous vivons une nouvelle séquence de cacophonie gouvernementale. La patate chaude, vous connaissez ?

Notre constitution fut bien pensée en son temps 1958. Elle a bien résisté...si bien résisté qu’elle s’est donnée un « conseil » le Conseil Constitutionnel.

https://www.vie-publique.fr/fiches/19549-quest-ce-que-le-conseil-constitutionnel
.

« Avant », il y avait des recours citoyens possible très imités aux compétences du Conseil d’État qui était et demeure la juridiction suprême de l’excès de pouvoir. C’était une juridiction administrative avant tout.

Le Conseil Constitutionnel assume désormais le contrôle de la constitutionnalité des lois dont la conformité à la Constitution, veille à la régularité des élections nationales et donner des avis dans certains cas spécifiques. Il a tendance, comme toute institution à vouloir étendre sa compétence et donc ses pouvoirs.

Donc le pouvoir législatif (Le Parlement) est « sous contrôle ».

Aujourd’hui, suite à la défaillance du Président de la République qui se cantonne aux compétences « représentatives » qu’il se choisit comme s’il n’était responsable de rien depuis 2017 où il fit élu pour son premier mandat.

Le grand débat en France est celui de la crise économique qu’exprime l’endettement hors norme de la France où pour la Première fois se pose le problème crucial de la gestion des Finances Publiques : faire des économies : mais Où, Comment...

À l’image du Conseil Constitutionnel, les institutions françaises sont budgétivores et jamais il n’a été autant question de supprimer des « services publics » ou au moins de diminuer leurs budgets, de fusionner des organismes parmi l’armée des 500 Agences et autres démembrements de l’État (180 000 salariés concernés au moins).

Chacun va défendre son pré carré oubliant que la Patrie est en danger ! L’intérêt général passe au second rang depuis trop longtemps. Les Ministres et autres gouvernants font mine de découvrir la catastrophe et ses responsables.

Pourtant gouverner...c’est prévoir !...les promesses électorales honteuses camouflaient la réalité.

Cette démarche d’économies inévitables aurait dû débuter il y a plusieurs années mais à force de repousser les échéances, de truander les chiffres... la situation est devenue inextricable. Avant, la chirurgie douce était possible, maintenant la chirurgie va être brutale, inique, mal gérée...en catastrophe que nous entendrons nommer la débandade.

Le « quoi qu’il en coûte » a fait croire à l’argent miracle : Quelle erreur monstre collective ! Quel mensonge !


LE PREMIER MAI 2025 DE TRISTESSE

À l’image d’une fête du travail, le 1er mai où le travail n’est pas à l’honneur, le service minimum sera à peine assuré mais qui, demain, osera assumer les mesures incontournables de rigueur ?

Puisque c’est inévitable, il faudra que ce 1er mai soit celui de la résignation et l’acceptation de tous et le devoir de se poser, tous, la question  que personne n’osait se poser. Que faudra-t-il sacrifier et comment ?. Qui va payer les erreurs passées sans casser la maison France ?

Ce n’est pas en cachant la poussière sous le tapis qu’est fait le ménage nécessaire
 

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22 juin 2023 4 22 /06 /juin /2023 21:58
LE TRAVAIL, CE N'EST PLUS CELA

LE TRAVAIL, CE N'EST PLUS CELA

 

 

 

 

RÉHABILITONS LE TRAVAIL EN LUI DONNANT UN SENS...REHABILITER N'EST PAS CONDAMNER

 

Lors de la déprime assez générale qui a suivi la crise des retraites, a jailli l’idée qu’on devait rechercher la cause du rejet de la réformette des retraites dans le désintérêt qu’une fraction de jeunes avant de réellement travailler et de certains travailleurs ressentait à l’égard du travail.

Nous avons même entendu et lu que pour s’opposer au droit et au devoir de travailler on devait imaginer le droit à la paresse.

Nous vous recommandons l’intervention-discours démagogique, idéologique, irresponsable et  et à l’Assemblée Nationale de Sandrine ROUSSEAU applaudie par des membres de la NUPES :

« Au nom de quoi force-t-on les gens à travailler plus ? » « Oui au droit à la paresse, oui au droit à la retraite à 60 ans »

https://www.dailymotion.com/video/x8i1n0l

À la Tribune de l’Assemblée Nationale ces fariboles n’ont pas leur place. Ce n’est pas le « travail » qui est en cause...c’est son pourquoi, son comment ?

Le travail est et restera un droit et un devoir.

Madame Sandrine ROUSSEAU fait une injure à ceux qui travaillent avec fierté et honnêteté pour des gens comme elle et pour la société à laquelle nous appartenons tous. Madame Sandrine ROUSSEAU devrait leur dire merci. Dans son discours elle croit défendre les travailleurs, travailleuses alors qu'elle pousse à détruire la notion même de travail !

Pour Emmanuel MACRON à la manœuvre, cette remise en cause du Travail, c’était apporter sur un plateau une idée géniale : celle de redonner du sens au travail. Ce devait être le sujet important qui accompagnerait la fin de crise des retraites.

Les têtes pensantes de l’entourage du Président ont donc dû depuis ce début 2023 phosphorer...travailler dur pour trouver les moyens de donner du sens au travail.

Ils ont commencé à pondre des textes encore des textes, toujours des textes.Encore une loi dont le projet a été présenté par le Gouvernement...comme si changer le nom et voire la mission de Pôle Emploi, gérer ceux qui ne travaillent pas ou plus  allait redonner le goût et un sens au travail... comme si la paresse pouvait remplacer le travail ! Comme si une loi pouvait redonner un sens à une notion de travail qui est comportementale comme l'atteste le document évoqué ci-dessous.

Il n'appartient pas au législateur de monter une usine à gaz dont le travailleur n'aura que faire.

 

LE GOUVERNEMENT, LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, MADAME SANDRINE ROUSSEAU CONFONDENT LES MOYENS ET LA FIN

Ce qu’il faut après « l’expérience COVID » c’est REDONNER DU SENS AU TRAVAIL.

C’est déjà pour beaucoup une réalité mais il ne faut pas avoir peur d'une évolution voire une révolution qui est déjà en marche.

Celle-ci  part d’une réalité qui ne semble plus contestée après COVID

« : 29% des Français ne perçoivent ni le sens ni l’utilité de leur emploi »

Le rapport, porté par Jean-Dominique Senard et Nicole Notat, pointe la perte de sens et le désengagement des salariés qui marquent tous les milieux professionnels.

https://uploads-ssl.webflow.com/648c11eced3e283e40130f1b/6493f75de6967eb6adf8a78c_Du%20sens%20a%CC%80%20l%27ouvrage.pdf

À lire ou au moins à parcourir

Mais au-delà du ce constat important  le rapport  va beaucoup plus loin dans son « manifeste » il ouvre les portes du comment faire "Le but était de développer une méthode pour redonner du sens au travail dans les entreprises"

Un million de salariés serait déjà concernés...sans qu'il soit besoin de légiférer!

 

 

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25 mars 2023 6 25 /03 /mars /2023 12:47
LE PRÉSIDENT MACRON : SON DÉBUT DE DEUXIÈME MANDAT DÉBUTE MAL

LE PRÉSIDENT MACRON : SON DÉBUT DE DEUXIÈME MANDAT DÉBUTE MAL

 

 

UN PRÉSIDENT INCENDIAIRE QUI NE VEUT PAS DEVENIR POMPIER suite

 

Il y avait cinquante manières de sortir de cette crise...non, le Président persiste et signe...c’est ma réforme, c’est l’usage du 49-3 comme déjà dans le passé ? Circulez, y a rien à voir !

Même si le peuple n’en veut pas,« nous Président » « selon notre volonté » même si le bon peuple n’en veut pas, c’est mon texte dans mon projet de loi qui s’appliquera !...quitte à être impopulaire ou pire ! Le chaos ?

Mais remarquons que le même Président, en même temps, hier, retire son projet de loi sur l’immigration que le Conseil des Ministres du 1er février 2023 avait adopté et transmis au Parlement pour le débat et le vote ou le rejet du projet de loi !

Alors, pourquoi deux poids deux mesures :  sur une mesure comme la réformette sur les retraites qui n’a aucune urgence et sur une autre pour le grave problème de l’immigration qui est urgent. Or, paradoxalement,  il y a refus du retrait du projet sur le premier et retrait du projet sur le second ?

Comme vous le devinez, "citoyennement" parlant, nous n’avons pas pu apprécier l’interview du Président MACRON le 22 mars 2023 à 13 heures.

 

UN PRÉSIDENT ENCORE HAUTAIN

 

Nous attendions une intervention télévisée rassembleuse digne du rôle d’arbitre du Président de la République et d’autres projets gouvernementaux pouvant faire consensus comme un texte revalorisant la valeur travail...

Au lieu de cela, le peuple a eu droit à une leçon très confuse et à la distribution de mauvais points y compris aux représentants des syndicats de salariés.

Le texte proposé par le gouvernement sur les retraites est donc passé avec le 49-3 comme d’autres l’ont été avant et malheureusement peut-être d’autres le seront encore après.

Ce qui a choqué les observateurs, c’est d’abord la forme de l’intervention présidentielle qui n’avait rien d’attractive : une interview faite le mercredi 22 mars à 13 heures peut-être... pour en garantir sa confidentialité !

 

Puis il y a, surtout le fond, sur lequel nous avons donné notre petite analyse :

https://www.olonnes.com/2023/03/l-incendiaire-ne-veut-pas-devenir-pompier.html

 

UN EXEMPLE ...À NE PAS SUIVRE

 À la différence de l’homme politique Christian ESTROSI qui « salue le discours du Président Emmanuel MACRON qui assume ses responsabilités en faisant primer l’intérêt du pays avant tout. Il tient un discours de vérité aux Français face au populisme des extrêmes qui cherchent le chaos et le blocage du pays », nous,  nous invitons nos lecteurs citoyens à un peu plus de réflexion.

Nous sommes atterrés par ces écrits de Christian ESTROSI, maire de Nice, ancien député et ancien ministre. Quel manque de culture civique de la part d’un ancien ministre, quelle déclaration de bassesse pour tromper le bon peuple et tenter de retrouver les bonnes grâces du Président de la République. Tout flatteur...

Monsieur Christian ESTROSI fut un excellent compétiteur sur 2 roues : multi champions de France.

Avec un tel texte, nous comprenons tous mieux le surnom humoristique donné à cet ancien ministre par un entourage peut-être malveillant qui disait que le bagage intellectuel de l’ex-ministre restait à la consigne car il  est le fruit de sa « motoculture » !

Comme quoi on peut être un excellent motard et devenir un très mauvais homme public.

Désolant !  mais c’est aussi une illustration vivante de la rupture entre le peuple, et ses politiciens politicards dont les citoyens français ne veulent plus. Ils les ont trop trompés.

Dépassons cela puisqu'il faut faire le constat :

- Presque 50% des députés ont voté la motion de censure,

- 75 % des français rejettent d’une part, cette réformette imposée par le chef de l’État, et d’autre part, aussi son mode de gouvernance illisible.

https://www.olonnes.com/2023/03/l-incendiaire-ne-veut-pas-devenir-pompier.html

 

RETIREZ VOTRE TEXTE, MONSIEUR MACRON

Un collectif de 300 professionnels de la culture a envoyé une lettre ouverte au Président MACRON pour demander le retrait du projet adopté dans le cadre de la procédure du 49-3.

C’est nettement insuffisant compte-tenu de la colère du peuple et de la nécessaire et vraie réforme des régimes de retraites : il y a un problème des déficits des divers régimes de retraites qu'il faut absolument régler...il faut trouver une solution intelligente qui tienne compte de l’endettement du pays et de la survie de tous les régimes de retraites.

Le retrait du texte actuel n’est donc pas suffisant.

Il faut que le dossier soit repris par les partenaires sociaux et certainement qu’il soit élargi au problème du Travail : l'un n'allant sans l'autre.

L’ouverture de ce chantier mettra ainsi à l’épreuve la capacité des représentants des salariés et ceux des employeurs à négocier.

Ils auront le devoir de réussir !

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