FAIRE DES ÉCONOMIES, IMPOSSIBLE ?
1 er MAI : LA FRANCE FACE À SES ERREURS ET AUX MENSONGES
Nous vivons une nouvelle séquence de cacophonie gouvernementale. La patate chaude, vous connaissez ?
Notre constitution fut bien pensée en son temps 1958. Elle a bien résisté...si bien résisté qu’elle s’est donnée un « conseil » le Conseil Constitutionnel.
https://www.vie-publique.fr/fiches/19549-quest-ce-que-le-conseil-constitutionnel
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« Avant », il y avait des recours citoyens possible très imités aux compétences du Conseil d’État qui était et demeure la juridiction suprême de l’excès de pouvoir. C’était une juridiction administrative avant tout.
Le Conseil Constitutionnel assume désormais le contrôle de la constitutionnalité des lois dont la conformité à la Constitution, veille à la régularité des élections nationales et donner des avis dans certains cas spécifiques. Il a tendance, comme toute institution à vouloir étendre sa compétence et donc ses pouvoirs.
Donc le pouvoir législatif (Le Parlement) est « sous contrôle ».
Aujourd’hui, suite à la défaillance du Président de la République qui se cantonne aux compétences « représentatives » qu’il se choisit comme s’il n’était responsable de rien depuis 2017 où il fit élu pour son premier mandat.
Le grand débat en France est celui de la crise économique qu’exprime l’endettement hors norme de la France où pour la Première fois se pose le problème crucial de la gestion des Finances Publiques : faire des économies : mais Où, Comment...
À l’image du Conseil Constitutionnel, les institutions françaises sont budgétivores et jamais il n’a été autant question de supprimer des « services publics » ou au moins de diminuer leurs budgets, de fusionner des organismes parmi l’armée des 500 Agences et autres démembrements de l’État (180 000 salariés concernés au moins).
Chacun va défendre son pré carré oubliant que la Patrie est en danger ! L’intérêt général passe au second rang depuis trop longtemps. Les Ministres et autres gouvernants font mine de découvrir la catastrophe et ses responsables.
Pourtant gouverner...c’est prévoir !...les promesses électorales honteuses camouflaient la réalité.
Cette démarche d’économies inévitables aurait dû débuter il y a plusieurs années mais à force de repousser les échéances, de truander les chiffres... la situation est devenue inextricable. Avant, la chirurgie douce était possible, maintenant la chirurgie va être brutale, inique, mal gérée...en catastrophe que nous entendrons nommer la débandade.
Le « quoi qu’il en coûte » a fait croire à l’argent miracle : Quelle erreur monstre collective ! Quel mensonge !
LE PREMIER MAI 2025 DE TRISTESSE
À l’image d’une fête du travail, le 1er mai où le travail n’est pas à l’honneur, le service minimum sera à peine assuré mais qui, demain, osera assumer les mesures incontournables de rigueur ?
Puisque c’est inévitable, il faudra que ce 1er mai soit celui de la résignation et l’acceptation de tous et le devoir de se poser, tous, la question que personne n’osait se poser. Que faudra-t-il sacrifier et comment ?. Qui va payer les erreurs passées sans casser la maison France ?
Ce n’est pas en cachant la poussière sous le tapis qu’est fait le ménage nécessaire