RÉHABILITONS LE TRAVAIL EN LUI DONNANT UN SENS...REHABILITER N'EST PAS CONDAMNER
Lors de la déprime assez générale qui a suivi la crise des retraites, a jailli l’idée qu’on devait rechercher la cause du rejet de la réformette des retraites dans le désintérêt qu’une fraction de jeunes avant de réellement travailler et de certains travailleurs ressentait à l’égard du travail.
Nous avons même entendu et lu que pour s’opposer au droit et au devoir de travailler on devait imaginer le droit à la paresse.
Nous vous recommandons l’intervention-discours démagogique, idéologique, irresponsable et et à l’Assemblée Nationale de Sandrine ROUSSEAU applaudie par des membres de la NUPES :
« Au nom de quoi force-t-on les gens à travailler plus ? » « Oui au droit à la paresse, oui au droit à la retraite à 60 ans »
https://www.dailymotion.com/video/x8i1n0l
À la Tribune de l’Assemblée Nationale ces fariboles n’ont pas leur place. Ce n’est pas le « travail » qui est en cause...c’est son pourquoi, son comment ?
Le travail est et restera un droit et un devoir.
Madame Sandrine ROUSSEAU fait une injure à ceux qui travaillent avec fierté et honnêteté pour des gens comme elle et pour la société à laquelle nous appartenons tous. Madame Sandrine ROUSSEAU devrait leur dire merci. Dans son discours elle croit défendre les travailleurs, travailleuses alors qu'elle pousse à détruire la notion même de travail !
Pour Emmanuel MACRON à la manœuvre, cette remise en cause du Travail, c’était apporter sur un plateau une idée géniale : celle de redonner du sens au travail. Ce devait être le sujet important qui accompagnerait la fin de crise des retraites.
Les têtes pensantes de l’entourage du Président ont donc dû depuis ce début 2023 phosphorer...travailler dur pour trouver les moyens de donner du sens au travail.
Ils ont commencé à pondre des textes encore des textes, toujours des textes.Encore une loi dont le projet a été présenté par le Gouvernement...comme si changer le nom et voire la mission de Pôle Emploi, gérer ceux qui ne travaillent pas ou plus allait redonner le goût et un sens au travail... comme si la paresse pouvait remplacer le travail ! Comme si une loi pouvait redonner un sens à une notion de travail qui est comportementale comme l'atteste le document évoqué ci-dessous.
Il n'appartient pas au législateur de monter une usine à gaz dont le travailleur n'aura que faire.
LE GOUVERNEMENT, LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, MADAME SANDRINE ROUSSEAU CONFONDENT LES MOYENS ET LA FIN
Ce qu’il faut après « l’expérience COVID » c’est REDONNER DU SENS AU TRAVAIL.
C’est déjà pour beaucoup une réalité mais il ne faut pas avoir peur d'une évolution voire une révolution qui est déjà en marche.
Celle-ci part d’une réalité qui ne semble plus contestée après COVID
« : 29% des Français ne perçoivent ni le sens ni l’utilité de leur emploi »
Le rapport, porté par Jean-Dominique Senard et Nicole Notat, pointe la perte de sens et le désengagement des salariés qui marquent tous les milieux professionnels.
À lire ou au moins à parcourir
Mais au-delà du ce constat important le rapport va beaucoup plus loin dans son « manifeste » il ouvre les portes du comment faire "Le but était de développer une méthode pour redonner du sens au travail dans les entreprises"
Un million de salariés serait déjà concernés...sans qu'il soit besoin de légiférer!