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7 novembre 2024 4 07 /11 /novembre /2024 22:25
GÉRER 7 MILLIONS DE SALARIÉS : MISSION IMPOSSIBLE !

GÉRER 7 MILLIONS DE SALARIÉS : MISSION IMPOSSIBLE !

 

 

ARRÊT MALADIE, LE DÉLAI DE CARENCE : QU’EST-CE ?

 

Un salarié est placé en arrêt maladie lorsqu’il ne peut pas poursuivre sa prestation de travail pour cause d’accident ou d'affection de santé. Cet arrêt entraîne la suspension du contrat de travail, donc le salarié ne perçoit plus son salaire en arrêt maladie.

 

Toutefois, il peut avoir droit à une indemnisation d’arrêt maladie versée par la CPAM Caisse Primaire d’assurance Maladie. Cette indemnité n’est pourtant pas immédiate : le salarié arrêté doit attendre un délai de carence.

Donc, la règle concernant les salariés du secteur privé sont soumis à un « délai de carence de 3 jours pour les arrêts maladie ». Cela signifie que les indemnités journalières de la Sécurité sociale ne sont versées qu'à partir du 4ème jour d'arrêt. Pendant ces 3 jours, le salarié ne perçoit en principe aucune rémunération.

Pendant ce délai, le salarié ne perçoit ni salaire ni indemnités : ce sont des jours de "carence" de revenus.

 

DANS LE SECTEUR PRIVÉ : LA NORME EN ABSENCE POUR CAUSE DE MALADIE : 3 JOURS DE CARENCE

Cela c’est la règle pour le régime général des salariés du Secteur Privé mais cette « rigueur » est souvent atténuée, c’est l’exception qui est largement répandue.

En effet, pour s'assurer que le salarié ne soit pas privé de revenu, certaines conventions collectives et des accords d'entreprise prévoient souvent la prise en charge totale ou partielle par l'employeur du délai de carence.

En réalité, et en simplifiant, dans le secteur privé, c’est le contrat de travail du salarié qui fait logiquement la loi. Le contrat de travail fait référence à la convention collective à laquelle il sera rattaché le salarié et ainsi celui-ci sait à quel régime il sera soumis en prenant connaissance de la convention collective à laquelle il est rattaché.

Le salarié et l'entreprise cotisent pour s'assurer contre le risque maladie. Ils ont des droits?

Ainsi, dans le secteur privé, un certain nombre de salariés voient leurs jours de carence couverts par leurs "complémentaires".

 

 

LE DÉLAI DE CARENCE DANS LE SECTEUR PUBLIC : 3 JOURS ?

Les salariés de la fonction publique titulaire (État, territoriale, hospitalière), ont droit à des congés de maladie rémunérés à plein traitement pendant 3 mois, puis à demi-traitement pendant 9 mois.

Il y a un délai de carence d’une journée

Les études, les expérimentations attestent que dans le secteur public les arrêts de courte durée pour « convenances personnelles ou autres » sont plus importante que dans le secteur privé

L'amendement soutenu par le gouvernement proposé en novembre 2024 à l'Assemblée nationale visant à fixer à 3 jours le délai de carence des fonctionnaires justifie ainsi la mesure : « cet amendement prévoit d'aligner le délai de carence dans la fonction publique sur le secteur privé, actuellement fixé à trois jours"

L’argument du Ministre de la Fonction Publique est celui qui est entendu depuis une dizaine d’années.

« L’écart s’est creusé entre la fonction publique et le secteur privé, puisque, aujourd’hui, les fonctionnaires sont absents en moyenne 14,5 jours par an contre 11,6 jours pour les salariés du privé »

C’est vrai que 2 jours de délais de carence de plus pour environ 7 millions de salariés...cela mérite réflexion sur l’économie réelle, sur l’impact mal mesuré sur la fréquence des arrêts pour maladie ordinaire et le délai de carence.

Quels rôles peuvent jouer les RTT pour une absence de très courte durée dont le motif peut être personnel voire douteux ? et qui fera le travail de la personne absente sans vraiment une justification sérieuse ? et pire : s'il y a un taux anormal d'absentéisme dans le secteur public...pourquoi ? défaillance du management des ressources humaines, trop ou pas assez de fonctionnaires ? 

Le débat doit dépasser vraiment très largement celui du délai de carence...c'est ce qu'a osé dire le Ministre Guillaume  Kasbarian .

Ce qui nous parait plus grave et plus important c’est que l’écart se creuse entre la fonction publique et le secteur privé.

Mais la discussion qui s’entrouvre entre les syndicats et le Ministre de tutelle des fonctionnaires mérite-t-elle la réponse syndicale de FO et de CGT : 3 jours de grève...ce qu’il y a de sûr c’est que cette grève ne valorisera pas l’opinion des salariés du privé sur le statut des fonctionnaires.

Les citoyens sont-ils égaux devant la loi ?

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24 octobre 2024 4 24 /10 /octobre /2024 18:16
LE SERVICE PUBLIC DE LA SANTÉ EN DÉCLIN

 

 

LE SERVICE PUBLIC DE LA SANTÉ EN DÉCLIN

 

DÉFENDRE LA JUSTE CAUSE DES HÔPITAUX : L’HÔPITAL EST UN GRAND MALADE OUBLIÉ

 

Nous nous permettons d’attirer votre attention sur cet article d’OUEST-France (voir ci-dessous) ;  l’analyse sur l’Hôpital : un service public qui marche, du personnel qui assume une mission qui n’est pas toujours aisée et qui demande beaucoup et des budgets et une gestion parfois inadaptés. La Santé est devenue sujet prioritaire pour les français. Au palmarès des soucis des français, elle détrône le pouvoir d'achat !

Budget 2025 : il n’y aura pas assez de milliards pour tout le monde. Les années de gabegie vont peser dans la balance encore pour des années. Le poids de la dette et des mauvaises habitudes telles que la notion de « services votés » qui fait que députés et sénateurs ne s’attardent pas sur ce qui a déjà été voté lors d’un budget d’une année antérieure. Par contre, les « mesures nouvelles » attirent l’attention et les discours au Parlement. C’est ainsi que la JUSTICE, LA SANTÉ...ont été abandonnées en chemin. Il faut pour des secteurs des Services Publics des plans de rattrapage qui, en général, ne permettent pas de combler les abandons faits lors des exercices passés. On ne rattrape pas le temps perdu !

Même secouée par la crise sanitaire, la Santé n’intéresse pas les élus au premier chef...une grève à la RATP ou à la SNCF secoue l’opinion...cela dérange et intéresse donc occupe les médias et les élus.

Ainsi, l’État a abandonné son service SANTÉ et la situation ne fait qu’empirer comme s’il n’y avait pas de remède pour le malaise du service public ! Encourageons notre personnel engagé dans le Service Public de la Santé.

En octobre 2024, nous sommes, sur le plan budgétaire, à un moment crucial où il y aura à faire des choix, justifier des priorités dans les budgets et où il faudra du courage pour les élus qui devront trancher entre ce qui répond à des besoins criants : éducation, santé, pouvoir d’achat, logement, défense et sécurité, justice et d'autres  besoins qui sont censés moins rapporter des voix : qui veut des chèques ?

 

QUI DÉFENDRA L'HÔPITAL ?

Le personnel débordé et à son poste passera après l'immigration dans les discussions au Parlement ...il mérite qu'on lui envoie un message de reconnaissance et qu'il bénéfice d'un réel plan de relance. Certes, la Santé coûte cher et il faut prendre cela en considération et être solidaires quand nous payerons les impôts 2025 surtout si la Santé a enfin la part qu'elle mérite !

 

 

Article OUEST France (numérique)

https://www.ouest-france.fr/sante/a-lhopital-les-nuits-sont-toujours-blanches-en-immersion-au-centre-hospitalier-de-la-vendee-69f725bc-8483-11ef-91d9-7f562215fe95?utm_source=sendinblue_of_newsletter-dossierthematique&mgo_eu=d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e&mgo_l=Xf3jCpEbSV-TlZdOenlfIg.4.0&utm_content=DT-85-abo&mgo_h=1b&utm_campaign=of-dossier-thematique-abo-hopitaldenuit&utm_medium=email&vid=918267&mediego_euid=918267

 

 

À L’HÔPITAL, LES NUITS SONT TOUJOURS BLANCHES

 

Le centre hospitalier départemental de la Vendée accueille 600 000 patients par an. 5 000 personnes travaillent sur ses trois sites. Celui de La Roche-sur-Yon, le plus grand, est une véritable ville dans la ville.

La rédaction de Ouest-France a décidé de pousser la porte du centre hospitalier départemental de la Vendée (CHD) lorsque la lumière est éteinte. Avec 600 000 patients accueillis en 2023 sur ses trois sites (La Roche-sur-Yon, Luçon et Montaigu) ses couloirs fourmillent d’une armée de soignants, mais aussi d’un bataillon d’invisibles : techniciens de laboratoire, personnels administratifs, manipulateurs radio, standardistes, agents de sécurité… La nuit, leur travail se poursuit sans sommeil. Baignée dans la pénombre, l’activité reste intense pour les équipes qui sont divisées par deux : 2 000 le jour, 300 la nuit. À travers cette série de cinq articles inédits effectués dans l’établissement de La Roche-sur-Yon, nous vous proposons de plonger dans une ambiance très particulière et de découvrir la partie immergée de l’iceberg d’un hôpital qui ne dort jamais.

LA NUIT L’ANGOISSE À SON PAROXYSME

Quand la nuit tombe sur l’hôpital de La Roche-sur-Yon, que ses couloirs se vident, que le calme retombe après le départ de la myriade de soignants, les patients s’angoissent. Cette montée de stress est particulière. C’est l’une des spécificités que les équipes de nuit doivent gérer dans tous les services. « Le sentiment d’être isolé dans l’obscurité, coupé de l’extérieur et abandonné provoque des montées d’angoisse. L’indice d’anxiété est d’ailleurs beaucoup plus important la nuit », remarque Laurence Halna, coordinatrice territoriale des soins du CHD. La nuit provoque aussi « une augmentation de la douleur beaucoup plus difficile à gérer ». Ces constats amènent la direction à réfléchir aux compétences particulières et spécifiques que les acteurs de la nuit doivent remplir : la qualité humaine doit être égale à la qualité de soin. « Il faut écouter, échanger, rassurer, être au plus près des patients. »

Des effectifs réduits de moitié Un rythme de vie tourmenté

2 000 personnels le jour, 300 la nuit à La Roche-sur-Yon. Logique, puisqu’il y a moins d’activité dans les services, sauf pour les urgences, talon d’Achille de l’hôpital. La diminution des effectifs n’augmente donc pas la quantité de travail mais accroît l’autonomie des équipes qui fonctionnent souvent sans responsable. « C’est l’une des motivations pour travailler la nuit. Les responsabilités sont bien plus importantes », explique Anita Guillon, chargée de mission à la direction des soins en charge des cadres de nuit.

Elles ne sont pas livrées à elles-mêmes pour autant. Un cadre de nuit, véritable chef d’orchestre de l’hôpital, règle les discordes entre patients et soignants et réaccorde le fonctionnement d’un service en cas de problème. « J’assure la plénitude de tous les métiers de l’hôpital. J’interviens pour toutes sortes de difficultés : problème de matériel, manque de médicaments, aide pour les soins… », détaille Philippe Thobie, cadre de nuit. La conséquence la plus redoutée de la diminution des effectifs : l’absentéisme. En cas d’arrêt maladie, certains sont rappelés sur leur temps de repos car « l’hôpital fonctionne déjà à flux tendu et les soignants sont déjà exténués », déplore Anthony Touzeau, secrétaire FO (Force ouvrière), syndicat majoritaire du CHD. « Il manque des effectifs. Dès qu’il y a un petit caillou, c’est toute la chaîne qui déraille. »

 

 

 

 

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4 octobre 2024 5 04 /10 /octobre /2024 17:40
LES SABLES D'OLONNE  : JOURNÉE DE CONTRÔLE DE LA VUE ET DU DIABÈTE
LES SABLES D'OLONNE  : JOURNÉE DE CONTRÔLE DE LA VUE ET DU DIABÈTE

 

COMMUNIQUÉ

 

 

LES SABLES D'OLONNE : JOURNÉE DE CONTRÔLE DE LA VUE ET DU DIABÈTE

 

ce samedi 5 octobre 2024,

de 9h à 18h30

dans la galerie de l’hypermarché E.Leclerc

 

 

Une journée gratuite de contrôle de la vue et du diabète samedi aux Sables-d’Olonne

 

Le Lions Club des Sables-d’Olonne, dans le cadre de sa mission de santé publique, propose, chaque année, une journée gratuite de contrôle de la vue et du dépistage du diabète, dans la galerie de l’hypermarché Leclerc.

 

 

 Une équipe médicale procédera aux contrôles visuels et aux prélèvements de glycémie capillaire pour dépister le diabète. Un ophtalmologiste et un opticien seront présents. Tout ceci est gratuit, anonyme, rapide et indolore.

En 2023, ce sont 149 contrôles de la vue et 618 prélèvements de glycémie qui ont été réalisés, précise Jean-Michel DUGAST, président de la commission vue et diabète au sein du Lions club sablais.

 

En France, le diabète touche plus de trois millions de personnes.

Un individu non traité s’expose à des risques de complications cardiaques, neurologiques, rénales, ou oculaires sévères.

 

 

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21 septembre 2024 6 21 /09 /septembre /2024 19:16
LE LOCATAIRE DE L'ÉLYSÉE AURA-T-IL UN RÔLE POUR UNE PROFONDE ET VRAIE RÉFORME DE L'ÉTAT ?

LE LOCATAIRE DE L'ÉLYSÉE AURA-T-IL UN RÔLE POUR UNE PROFONDE ET VRAIE RÉFORME DE L'ÉTAT ?

 

 

 

 

LA FRANCE MEURT DE SA BUREAUCRATIE ET D’UNE CERTAINE FONCTIONNARISATION DÉVOYÉE

 

Quand l’État veut s’occuper de tout dans un Pays, c’est vite la catastrophe.

Même « Jupiter » ne fait pas exception à la règle ! Il a même écrit :

« Si vous me faites confiance, je n’entends pas en tant que Président, intervenir sur tout et partout »

À l’image même du Président MACRON au pouvoir qui voulait tout régenter et ne maîtrisait plus rien...même pas les dépenses de sa propre maison l’Élysée comme l'écrit la Cour des Comptes :

« Le budget de l'Élysée a bondi. Les dépenses de déplacements et de réception ont atteint 21 millions d'euros en 2023, d'après un rapport de la Cour des comptes paru ce lundi. Elle invite la présidence de la République à « poursuivre ses efforts » afin de rétablir l'équilibre financier. À titre de comparaison, ces dépenses étaient de 13,3 millions en 2022 et de 9,87 millions en 2021. Le résultat comptable est déficitaire de 8,3 millions d'euros alors qu'il était équilibré en 2022 (+ 0,3 million). » (Les Échos 30 juillet 2024)

La cour des Comptes écrit dans son rapport annuel sur la gestion de l'Élysée:

« Au terme de l’exercice 2023, les produits retracés dans le compte de résultat se sont

établis à 117,2 M€ et les charges à 125,5 M€ (contre respectivement 110 M€ et 109,8 M€ en

2022). Le résultat comptable est donc déficitaire de 8,3 M€ alors qu’il était excédentaire en

2022 (0,3 M€). »

https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2024-07/20240729-S2024-1053-Comptes-et-gestion-de-la-presidence-de-la-Republique_2023.pdf

 

EXEMPLES DES GRANDES FAILLITES DE L'ÉTAT

LES RAPPORTS SUR LA CRISE SANITAIRE COVID sur la crise sanitaires COVID sont sans appels

La liste des rapports pourrait être très, très longue comme l’indique le présent lien

https://www.santepubliquefrance.fr/dossiers/coronavirus-covid-19/covid-19-presse

autre rapport :

https://www2.assemblee-nationale.fr/15/missions-d-information/missions-d-information-de-la-conference-des-presidents/impact-gestion-et-consequences-dans-toutes-ses-dimensions-de-l-epidemie-de-coronavirus-covid-19/(block)/68849

file:///C:/Users/UTILISATEUR/Downloads/ad1162326.pdf

le cauchemardesque  de la sur-administration ...Mais qui fait quoi ? Qui est responsable  de ceci, de cela ?

https://www.senat.fr/rap/r20-199-1/r20-199-1.html     : un travail remarquable réalisé en 2020 et 2021 qui montre comment une Institution (Ministère de la SANTÉ) sclérosée prise en plus dans l’étau d’un État centralisateur et irresponsable et cela peut mener à des erreurs graves inadmissibles...sauf que la dissolution des responsabilités tentera d'occulter les résultats de cette enquête.

Le Rapport sur la gestion du Covid fait par l'Inspection Générale des Affaires Sociales IGAS sera gardé confidentiel : « Cela donne l’impression de vouloir cacher les choses » a osé dire la RAPPORTEURE de la Commission. (voir ci-dessous) .

C’est pourtant un travail remarquable réalisé en 2020 et 2021 qui montre comment une Institution sclérosée prise en plus dans l’étau d’un État centralisateur et irresponsable mais qui veut tout régenter peut mener aux erreurs dont les conséquences furent très graves.

 

DEUX EXEMPLES DE LA FAILLITE DU TOUT ÉTAT : LA CRISE SANITAIRE COVID ET L’AFFAIRE D’OUTREAU

COVID, CRISE SANITAIRE

Catherine DEROCHE, ancienne rapporteure de la commission d’enquête du Sénat sur la crise COVID, juge avec raison sévèrement le fait que le rapport de l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) sur la gestion du dossier Covid n’ait pas été publié qu’après les protestations des élus. Ce rapport avait été commandé à l’été 2020 par Olivier VÉRAN alors ministre de la Santé. Les gouvernements successifs ont occulté ce rapport qui n’a été publié qu’en avril 2023 par le Ministère de la Santé Publique contraint et forcé.

Le malheur, c’est que les leçons de cette catastrophe (160 000 décès attribués au COVID) ne seront pas tirées.

OUTREAU

On pourrait dire la même chose pour le fonctionnement de la Justice avec l’affaire OUTREAU (faits remontant à 1997), procès et condamnations en 2004 et jugement en appel en fin 2005 avec acquittement général des 11 condamnés en première instance.

L'ancien juge d'instruction Fabrice BURGAUD principal responsable de cette faillite de la Justice est devenu chef de bureau à la Cour de Cassation... (belle promotion !)alors qu’un des accusés, innocenté post mortem, s’est suicidé (?) en prison durant sa détention préventive !

 

 

LA FRANCE IRRÉFORMABLE ?

Tous les français sont conscients à des degrés divers des dysfonctionnements de leurs Services Publics où tout le système est à revoir depuis le recrutement des agents de l’État jusqu’à leur retraite en passant par l’analyse de toutes les structures inutiles, voire nuisibles.

Nous pourrions donner d’autres exemples des dysfonctionnements de l’ÉTAT FRANÇAIS...pour cela il suffit de suivre et lire les instructions menées par la Cour des Comptes et ses rapports.

Revoir le rôle et le fonctionement de l'État : Facile à écrire, impossible à réaliser ?

Nous ne le croyons pas : les sursauts des français sont surprenants !

Il suffit de les projeter dans la réalité et donc d'oser faire sauter les carcans qui bloquent la machine étatique :

 

  • strates politique inutiles ou nécessaires mais réformables  : Parlement (577 députés et 348 sénateurs et en prime un Conseil économique social et environnemental inutile),
  • un exécutif double ( Président de la République, 'Élysée avec mille serviteurs !) et le Gouvernement avec son chef le Premier Ministre dont on voit qu’on peut aussi se passer des semaines, des mois,
  • un syndicalisme corporatif, politisé et irresponsable qui, comme tout corps intermédiaire est nécessaire mais qui doit aussi savoir et pouvoir rester à sa place,
  • revoir le statut des serviteurs de l'État et des citoyens,
  • renvoyer l’élite technocratique qui cumule erreurs et échecs à ses chères études et à ses échecs,
  • ...

C’est simplement ce que le brillant analyste MACRON devenu par la volonté du peuple Président de la République appelait « la réforme de l’État ». Mais malheureusement le Président est aussi bon en analyse de situation que mauvais voire nul en réalisations pures et dures qui sont pourtant souhaitées par le peuple citoyen.

Le moyen pour entrer dans la phase « réaliser » et réformer peut être soit la révolution qui ne sera pas aisément maîtrisable soit  l’évolution qui demande aux citoyens la mobilisation et le devoir de se choisir un chef pour les conduire au RENOUVEAU qu’on ose ou n’osait plus espérer.

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18 août 2024 7 18 /08 /août /2024 17:51
L'HÔPITAL DES SABLES D'OLONNE

L'HÔPITAL DES SABLES D'OLONNE

 

 

 

 

LA SANTÉ PUBLIQUE MALADE

 

Viennent de paraitre en juillet 2024 les Rapports de l’Inspection Générale des Affaires Sociales IGAS sur le thème du financement de la qualité des soins dans les établissements de santé.

Dossier consultable avec ce lien :

https://www.vie-publique.fr/files/rapport/pdf/294800.pdf

L’objectif affiché pour ces rapports dans la lettre de mission du 21 août 2023 du Ministre de la Santé et de la Prévention est de « redonner du sens aux soignants » et « inciter financièrement à la qualité des soins ». Voilà deux belles expressions que nous avons du mal à comprendre et ou que nous ne voulons pas admettre tant elles caricaturent une situation qui n’est certes pas parfaite mais que cependant encore de nombreux pays nous envient.

 

  • Les professionnels de la santé exercent des fonctions qui sont attachées viscéralement à leur vocation de soignant.

Or, « redonner » cela signifie que le personnel soignant aurait, tout d’un coup, perdu le sens ou du sens pour sa mission. Nous jugeons ce membre de phrase blessant et concrètement une contre-vérité inadmissible.

Aujourd’hui, dans son ensemble la corporation des soignants a encore un sens très aigu du devoir et de la responsabilité.

  • Quant à la « qualité des soins », les patients, et nous le sommes tous un jour ou l’autre, apprécient et respectent le savoir-faire des soignants des secteurs privé et public. L’«incitation financière à la qualité des soins » est une formule maladroite infiniment trop lapidaire. En effet, la qualité des soins demeure ancrée dans le vécu des soignants et des patients. C’est un souci principal et permanent, 24 heures sur 24 et 365 jours par an de tous les professionnels de la Santé. Il n’y a pas besoin d’un « rapport » pour que les soignants continuent d’exercer leurs missions dans cet esprit défini dans le Serment d’Hippocrate :

https://www.conseil-national.medecin.fr/medecin/devoirs-droits/serment-dhippocrate

 

 

Avant d’entamer une procédure nouvelle et abstraite sur la qualité des soin, que l’État qui a en charge la Santé des Français dote d’abord, et, en priorité, les services de la Santé des moyens dont ils ont besoin, d’abord en personnel puis en moyens matériels : locaux, matériels...

La crise de l’Hôpital est celle de tout le système SANTÉ. Elle ne date pas d’hier et, ainsi, par exemple, on meurt encore, en 2024, dans un couloir des services d’urgences de nos hôpitaux !

 

RECONNAISSANCE DUE À NOS SOIGNANTS

Il est beaucoup demandé au personnel soignant : bien sûr, celui-ci doit avoir la maîtrise de techniques qui sont de plus en plus complexes mais cela ne doit pas occulter un point essentiel : les rapports humains patients/personnel soignant.

Tout patient hospitalisé ou suivi à son domicile se rend compte de la forte pression permanente qui pèse sur le personnel soignant qui ne peut plus ainsi consacrer le temps nécessaire à passer auprès du patient et adapter son comportement à cette « contrainte » du dialogue soignant/patient.

Or ce temps d’écoute prend une part très, très importante au succès des soins qui sont dispensés.

Certes, il appartient au patient de ne pas avoir des exigences hors normes ; de plus, cette relation personnel soignant / patient est complexe mais elle fait partie du « métier » de soignant et donc elle doit être gérée, intégrée dans leurs formations et dans la pratique quotidienne.

Elle a un coût qui doit être intégré dans la gestion des établissements de soins et même généralement dans toutes situations où il y a rapport patient/soignant.

Nous aimons nos soignants, nous admirons leur dévouement, leurs prouesses réalisées chaque jour, leur sens de l’empathie qui fait que, depuis des décennies, il existe une relation naturelle et cultivée du sens du personnel soignant qui génère la confiance entre soignant et soigné.

Le patient doit aussi manifester dans toutes les occasions qui se présentent sa reconnaissance aux soignants et le soutenir dans ses combats quotidiens pour l’amélioration de leurs conditions de travail.

À SUIVRE...

L’opinion des français sur la qualité de leurs Services Publics d’une manière générale et en particulier sur celui de la Santé Publique

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13 mai 2024 1 13 /05 /mai /2024 10:57
LE PÔLE SANTÉ DES SABLES D'OLONNE

LE PÔLE SANTÉ DES SABLES D'OLONNE

 

À VOUS TOUS, LE 12 MAI 2024 ÉTAIT LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS

 

RECONNAISSANCE

 

Depuis un mois,  nous avons été contraints de briller par notre silence sur les réseaux et particulièrement sur ce blog.

Des incidents de santé ont fait que le corps médical, pour notre bien, cela va de soi, nous a "condamné" au repos forcé, temps de soins, temps de méditation où les informations reçues en ce mois d'avril 2024 nous incitaient plus à la dépression qu'à l'espoir. À la une : ensauvagements, décivilisation, insécurité, crise de l'Autorité...et des élus si loin des contraintes de tout un chacun, guerres et bruits de bottes, massacres...n'y a-t-il dans ce monde que des mauvaises nouvelles ?

Aujourd'hui, c'est aussi pour nous une occasion qui nous est offerte de réitérer notre hommage qu'il nous devons de rendre à l'ensemble du personnel du Service Public de la Santé. Nous ne dirons jamais assez de bien du dévouement, du professionnalisme, de l'empathie rayonnante de la part de tout le personnel.

Les conditions d'exercice des fonctions de tous les professionnels de la santé tant dans le secteur public que dans le secteur privé sont en France aujourd'hui particulièrement difficiles : le manque de moyens humains et matériels est criant et pourtant nous sommes soignés de si bonne manière de jour comme de nuit.

Comme ce fut constaté avec retard lors de la crise sanitaire liée au COVID le secteur public et le secteur privé sont complémentaires : les patients ont un besoin vital de cette mobilisation de tous les professionnels qui ont droit à une juste rémunération de leurs prestations et à la reconnaissance des patients que nous serons tous un jour.

Comme les honoraires des médecins, les comptes des EHPAD comme ceux de la globalité l'Hospitalisation Privée virent au rouge car leur gestion dépend de négociations interminables entre l'autorité de tutelle et les représentants du secteur privé. Est-ce normal ?

La Santé est une priorité nationale et le Service Public de la Santé se dégrade rongé par la technocratie, les mauvais choix de l'État et les déficits chroniques des "dépenses sociales " non compensées par les recettes justifiées si la France veut garder une SANTÉ qui se porte bien.

 

 

LA SANTÉ EST UNE PRIORITÉ : ELLE A UN COÛT ET C'EST UNE PRIORITÉ, IL FAUT LE SAVOIR

 

Le citoyen est un patient qui s'ignore et il est est prisonnier de  ses exigences : il ne peut exiger sans cesse plus de soins et plus de qualité et ne pas accepter de financer la marche en avant des progrès de la "médecine"et celle d'un personnel admirable.

Ce progrès engendre aussi des exigences sans cesse croissantes en matière de qualification du personnel. 

Un scanner de base : c'est 1 million d'euros et des équipes qui se relaient au moins 12 heures voire 24 heures par jour. L'équipement d'un ensemble de radiothérapie ....c'est 4 à 7 millions d'euros par unité, sans compter l'installation sur site adapté !

Le personnel du Service public de la Santé est  taillable et corvéable à merci pour assumer la continuité du Service Public.

Il accepte les contraintes et il en assume le fonctionnement 24 heures sur 24 et 365 jours par an.

Quoiqu'on dise ou pense, la France est un pays riche, très riche mais, dans les dépenses publique,s il y a obligatoirement des choix à effectuer comme celui de la Santé ...chacun doit savoir par expérience qu'elle passe avant les loisirs, avant des dépenses publiques injustifiées...c'est dire que le droit aux loisirs ne passe pas avant le droit prioritaire aux soins de qualité qui, lui, a un coût qui ne cesse de croître même en faisant des sacrifices financiers légitimes. Il faut admettre et comùprendre que la Santé est un Service Public prioritaire et aussi que le personnel qui le sert à droit à la reconnaissance citoyenne.

Réfléchissons à ces priorités : la SANTÉ et ou le droit à l'IVG, la SANTÉ et ou le droit à L'EUTHANASIE...la solution doit-elle toujours passe-t-elle par des lois ? ou par les autres voies que sont les progrès de la science, de l'éducation, de la morale ...

 

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6 avril 2024 6 06 /04 /avril /2024 10:54
ENCORE MERCI À TOUT LE PERSONNEL !

ENCORE MERCI À TOUT LE PERSONNEL !

 

SOINS PALLIATIFS : 1,1 MILLIARD D’EUROS.....MAIS.....SUR 10 ANS

 

Site gouvernemental : https://sante.gouv.fr/

 

 

Les soins palliatifs visent à améliorer la qualité de vie des personnes malades en prévenant et en soulageant leurs souffrances physiques, psychiques ou encore spirituelles. Ils sont susceptibles d’intervenir quel que soit le lieu de vie ou de soins à travers une prise en charge qui inclue les proches de la personne malade. Ils peuvent intervenir au cours d’une période de soins ou en phase avancée ou terminale d’une maladie grave et incurable.

 

Consultez : l’instruction interministérielle du 21 juin 2023 relative à la poursuite de la structuration des filières territoriales de soins palliatifs dans la perspective de la stratégie décennale 2024-2034

 

 

DEMAIN ON RASE GRATIS...DEMAIN...ET C’EST DANS 10 ANS POUR LE PRÉSIDENT MACRON ET SON GOUVERNEMENT !

 

C’est extraordinaire, dégradant comme annonce gouvernementale relayée par le Président MACRON en personne pour faire passer son projet du « droit d’euthanasie » qui va venir devant le Parlement.

 

« Beaucoup d’annonces, pour lesquelles on a du mal à y voir clair », commente auprès de Public Sénat la sénatrice LR de Charente-Maritime Corinne Imbert, co-auteure en 2021 d’un rapport qui tirait la sonnette d’alarme sur les difficultés d’accès aux soins palliatifs en France. ».

 

Quand on connait les difficultés financières de l’État, quand on sait que ce que le budget 2024 voté en décembre 2023 par la voie du 49/3 est déjà détricoté par de simples décrets et circulaires...la promesse gouvernementale du plan décennal pour les soins palliatifs, c’est encore un mensonge, un espoir irréalisable.

En effet, qui peut croire à cette promesse ? ...Personne, car quand on sait aussi la durée de vie d’un gouvernement, le fait que le mandat MACRON sera achevé en 2027 il est légitime de penser...qu’en 2034 le plan MACRON « fin de vie soins palliatifs » sera passé aux oubliettes depuis belle lurette.

 

HOMMAGE ET GRATITUDE À L’ADRESSE DU PERSONNEL SOIGNANT DE NOS CENTRES DE SOINS

Nous avions disparu des écrans et réseaux sociaux depuis quelques jours suite à une obligation de soins urgents qui nous ont porté à faire un test nouveau et imprévisible du Pôle SANTÉ de notre secteur.

Nous avons retrouvé pour ce nouveau séjour en maison de santé un personnel soignant et non soignant admirable dont nous devons souligner la qualité, le dévouement, le sens de l’humain qui effectue sa mission sous forte pression par manque de moyens et suite aussi à la complexification des protocoles...

C’est donc dans des conditions très difficiles qu’exerce tout le personnel médical des établissements publics, privés, salariés et libéraux qui tiennent à bout de bras le Service Public de la Santé qui lui aussi est bien malade !

Le Président de la République et son Gouvernement n'ont pas le droit de se moquer de ce personnel et des citoyens avec des déclarations mensongères et irresponsables.

Et nous tous, citoyens, devons être reconnaissants à ce personnel et savoir lui dire merci.

Nous comprenons donc que les promesses gouvernementales dépourvues de toute crédibilité dans ce domaine essentiel de la vie de chaque citoyen soient ressenties plus comme une injure que comme un espoir.

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19 mars 2024 2 19 /03 /mars /2024 10:02
VOIR LA SUITE SUR : https://www.inserm.fr/actualite/cbd-quel-impact-sur-la-sante/

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EN VOULANT SE FAIRE PLAISIR ON PEUT SE FAIRE TRÈS MAL

CONSULTER VOTRE MÉDECIN !

 

CBD =DROGUE

 

LA PUB POUR LE CBD NOUS ENVAHIT

 

Nous tenons à rappeler cette mise en garde : le CBD, extrait de cannabis, même à faible dose est et demeure une drogue avec tous les impacts que cela peut avoir  sur la santé et sur le comportement des consommateurs 

 

La publicité contre la consommation d'alcool est limitée ...pas celle du CBD ?

 

Voir la suite de l'article de L'INSERM ci-dessous

VOIR LA SUITE SUR :

https://www.inserm.fr/actualite/cbd-quel-impact-sur-la-sante/

 

 

 

INSERM :

 
 
L'Inserm est un organisme de recherche scientifique public dédié à la santé humaine. Notre objectif : améliorer la santé par le progrès des connaissances .
 
 
A DIFFUSER SANS MODÉRATION
MERCI

 

 

LE CBD : C, COMME CANNABIS EST ENCORE UNE DROGUE...MÊME SI ELLE EST EN VENTE LIBRE !!!
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