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2 février 2024 5 02 /02 /février /2024 22:01
LA DROGUE EN FRANCE : UN COMBAT QU'IL FAUT ET QU'ON DOIT GAGNER

 

 

LA DROGUE : STOP À UN TRAFIC QUI TUE

 

Suite de ;

https://www.olonnes.com/2024/01/la-drogue-prospere-en-france.suite.html

La France s'appauvrit et pourtant ce commerce létal prospère et la France est même sacrée championne de consommation de cannabis.

Nous rappelons qu'il n'y a pas de drogue douce, dure qui soit sans danger pour la santé du consommateur et génératrice de désordre et d'insécurité.

Nous l'avons décrit comme un fléau national qui ne connait que la croissance. Elle ne cesse de gagner du terrain et de ronger notre société alors qu'il existe des remèdes.

Nous avons des données sur le nombre de consommateurs, le nombre de procédures judiciaires mais pas d'informations précises sur son coût social : l'addiction pèse très lourd sur la santé des français, sur les familles, sur la sécurité, sur le logement...

Étrangement, il nous manque un état des lieux sincère, crédible pour mesurer les dégâts et adopter une politique d'éradication de la drogue en France.

 

CETTE SITUATION A INTERPELLÉ FRANÇOIS REBSAMEN, ANCIEN MINISTRE, MAIRE DE DIJON : L'ANNÉE 2024 SERA-T-ELLE L'ANNÉE ESPÉRÉE DE L'ÉLABORATION ET DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA LUTTE CONTRE LA DROGUE ?

DIJON, capitale de la riche Bourgogne, vivait au calme. Petit à petit les faits divers révélaient des zones de non-droit, des zones de trafic, l'insécurité s'installait inéluctablement au sein de l'opulente capitale régionale au passé si riche et si rayonnant.

Ces dernières années l'agglomération croissait, se modernisait mais la Ville accueillait insidieusement l'insécurité liée à la drogue, ses règlements de compte, ses incivilités...

Le maire de DIJON dresse un tableau noir de cette invasion, de cette gangrène et constate qu'il n'y a pas de  volonté politique d'éradication de ce mal : l'impuissance de l'État est encore une fois constatée même par un élu local, grand serviteur de l'État reconnu. Sa déclaration étonne par son réalisme :

"Ce fléau est de plus en plus difficile à combattre.

La solution est de casser ces bandes. Il faudrait des condamnations à la hauteur.

Le maire propose des solutions simples, osées même : vraiment sanctionner les délinquants, revoir l'encadrement et l'accompagnement des jeunes, repenser la ville...

Il faudrait aussi éloigner les jeunes délinquants de leurs quartiers, les rééduquer, les former, les préparer au retour à une vie normale en les mettant dans des centres de rééducation renforcée.

Mais il faut des gardiens d'immeubles, des éducateurs et des animateurs.

Le coût social de la drogue est tellement élevé désormais que l'effort financier pour résoudre ce problème serait totalement justifié.

Je souhaite d'ailleurs que l'on décrète l'année 2024 année de lutte contre la drogue.

Il faudrait donc d'urgence accorder le droit pénal à la situation, il faudra des juges qui appliquent sans état d’âme le droit et ne cèdent pas à un laxisme qui est en partie responsable de la situation actuelle.

Constatons l’échec du Président MACRON à Marseille mais espérons, sans trop d'illusions, que les paroles du maire de Dijon se transforment en actes, qu'il réussisse à assainir sa ville et son agglomération et que ses propositions soient reprises pour une vraie politique d'éradication de la drogue dans sa belle ville !

C'est plus important que nombre d'initiatives stériles comme l'inclusion de l'IVG dans la Constitution, les incantations présidentielles sur des projets qui ne verront jamais le jour.

La lutte contre la drogue, c'est du concret. Restaurer le vivre ensemble, le respect de l'autre, de l'autorité passe dans la pratique sur le terrain par un effort collectif de l'appareil étatique pour s'attaquer à la drogue. Cette lutte a été évoquée par le Premier Ministre. Souhaitons l'union sacrée sur un projet national anti-drogue.

 

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