CRISE AGRICOLE : OPPOSONS LE BON SENS À L’INTELLIGENCE TECHNOCRATE
Sans trop de prétention nous avons osé décerner au Président MACRON et à des membres de son entourage un certificat d’intelligence hors normes
https://www.olonnes.com/2024/01/la-france-en-crise.html
Pour l'intellectuel, l'intelligence commence où s'arrête le bon sens.
Et pourtant le bon sens...
« Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose, n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont. » (René Descartes, Discours de la méthode, 1637).
LE BON SENS PAYSAN
Dans la dure période que nous vivons, nous aimerions entendre parler plus souvent du bon sens paysan.
Le dur labeur quotidien, les pieds dans la glaise, l’expérience acquise par une confrontation permanente avec la nature, les saisons, le climat et ses caprices qui font les bonnes et les mauvaises récoltes...rendent le paysan plus plein de bon sens que ne peut en avoir le génie de l’intelligence technocratique de celui qui, par la volonté du peuple, notion vraiment abstraite, réussit à devenir Président de la République.
Nous avons eu la chance d’avoir été bercé par les meuglements des vaches qui, le soir venu, demandaient à rentrer dans l’écurie pour la traite et l’allaitement de leurs petits veaux.
Et comme une chance ne vient jamais seule, à l’âge où certains partent en retraite nous avons retrouvé ce monde paysan en travaillant dans une « entreprise à la campagne » et à nouveau partager cette vie de paysan avec ceux qui nourrissent la France et qui déjà étaient confrontés à une agriculture dominée par les penseurs et technocrates, par un « syndicat » la FNSEA, qui conduisait sciemment l’agriculture française au désastre que nous vivons.
Maintenant, nous remémorant l’homme extraordinaire que fut Jacques CHIRAC nous comprenons mieux les pulsions qui le poussait à quitter la capitale et aller se ressourcer à Égletons en Corrèze où les paysans et les enseignants du coin l’avaient adopté.
La France inchangée en 50 ans : nous vous invitons à lire ce texte de 1976 du discours prononcé par le Président CHIRAC en date du 3 octobre 1976 qui illustre si bien l’actualité que nous vivons en ce début 2024.
http://www.jacqueschirac-asso.fr/fr/wp-content/uploads/2009/06/Discours-dEgletons.pdf
DES PAYSANS TRAHIS PAR LES LEURS : CEUX DE LA FNSEA
Depuis 15 ans, sur ce blog, nous nous élevons contre les méfaits que le pseudo syndicat nommé FNSEA qui, au lieu de défendre le fleuron de la France que représente son agriculture, poursuit un objectif destructeur. Tuer le petit exploitant, tuer le bio, multiplier réglementations et contrôles, préempter au profit des copains les terres sous prétextes de remembrements, pousser l’agro-alimentaire pour étouffer les producteurs indépendants et squatter les réseaux des chambres d’agriculture pour mieux contrôler les velléités d’indépendance de certains exploitants, mis la main sur les finances agricoles avec le Crédit Agricole, GROUPAMA...
Un beau mécano monté par le lobby FNSEA qui conduit l’agriculteur française à disparaitre.
https://www.olonnes.com/2024/01/la-fnsea-un-etat-dans-l-etat.html
Ce syndicat de défense du monde paysan a donc patiemment monté une machine à détruire l’Agriculture à la française au profit d’une caste qui va jusqu’à pousser au suicide les exploitants qui veulent poursuivre leur activité qu’ils aiment.
Le Président actuel Arnaud ROUSSEAU et son exploitation de 7 000 hectares en Seine et Marne est le prototype du représentant de cette ploutocratie qui a fait un holdup sur l’agriculture française.
N’oublions pas que la FNSEA est présente et même surreprésentée à BRUXELLES, elle a suivi, influencé, accepter toute la politique européenne.
Comment à la tête d’une multi nationale (7 milliards de chiffre d’affaires justement dans l’agroalimentaire) peut-il sérieusement défendre les paysans qui vivent dans une exploitation de 30 hectares qui travaillent 365 jours par an pour gagner moins que le SMIC.
La solution au malaise agricole qu’il propose et qu’il a provoqué est de faire disparaitre ces derniers 450 000 exploitants pour récupérer leurs terres et demander à l’État des subventions pour faire survivre ces 450 000 familles comme cela a été fait scientifiquement pour rendre le monde paysan français totalement dépendant des subventions européennes.
Tout cela pour favoriser une chimio agriculture, la malbouffe, la destruction des zones naturelles exploitées sainement par les paysans agriculteurs...
Nous voulons des agriculteurs modèles du bon sens, producteurs de produits sains vivant du fruit de leur dur labeur.
Ne laissons pas faire ce massacre de "notre" agriculture !