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11 mars 2024 1 11 /03 /mars /2024 14:32

 

 

Au moment où revient dans l'actualité "la fin de vie, l'euthanasie, l'IVG..." ce petit rappel que nous vous livrons pour fonder votre appréciation, votre jugement...sur cette révoltion sociale permanente 

IL FAUT RAPPELER AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ET À TOUS LES FRANÇAIS QUE LES MÉDECINS ET AUTRES SOIGNANTS SE SONT ENGAGÉS À RESPECTER LA VIE ET SONT PROTÉGÉS PAR LEURS SERMENTS

IL FAUT RAPPELER AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ET À TOUS LES FRANÇAIS QUE LES MÉDECINS ET AUTRES SOIGNANTS SE SONT ENGAGÉS À RESPECTER LA VIE ET SONT PROTÉGÉS PAR LEURS SERMENTS

 

 

Au moment d’être admis(e)à exercer la médecine, le futur médecin  promet et jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité

 

Serment d’Hippocrate prononcé par le futur médecin qui est son engagement 

"Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément."

Le serment d’Hippocrate

Voici le texte revu par l’Ordre des médecins en 2012.

“Au moment d’être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.
Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.
Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité.
J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences.
Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.
Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.
Admis(e) dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu(e) à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs.

Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.

Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services  qui me seront demandés.


J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité.
Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j’y manque.”


 

 

La déclaration de Genève

La déclaration de Genève également intitulée Serment du médecin figure en annexe du code de déontologie médicale. Cette déclaration a été adoptée par l'assemblée générale de l'Association médicale mondiale en 1948, elle a fait l'objet de plusieurs révisions, la dernière date d'octobre 2017.

EN QUALITÉ DE MEMBRE DE LA PROFESSION MÉDICALE
JE PRENDS L’ENGAGEMENT SOLENNEL de consacrer ma vie au service de l’humanité ;
JE CONSIDÉRERAI la santé et le bien-être de mon patient comme ma priorité ;
JE RESPECTERAI l’autonomie et la dignité de mon patient ;
JE VEILLERAI au respect absolu de la vie humaine ;
JE NE PERMETTRAI PAS que des considérations d’âge, de maladie ou d’infirmité, de croyance, d’origine ethnique, de genre, de nationalité, d’affiliation politique, de race, d’orientation  sexuelle, de statut social ou tout autre facteur s’interposent entre mon devoir et mon patient ;
JE RESPECTERAI les secrets qui me seront confiés, même après la mort de mon patient ;
J’EXERCERAI ma profession avec conscience et dignité, dans le respect des bonnes pratiques médicales ;
JE PERPÉTUERAI l’honneur et les nobles traditions de la profession médicale ;
JE TÉMOIGNERAI à mes professeurs, à mes collègues et à mes étudiants le respect et la reconnaissance qui leur sont dus ;
JE PARTAGERAI mes connaissances médicales au bénéfice du patient et pour les progrès des soins de santé ;
JE VEILLERAI à ma propre santé, à mon bien-être et au maintien de ma formation afin de prodiguer des soins irréprochables ;
JE N’UTILISERAI PAS mes connaissances médicales pour enfreindre les droits humains et les libertés civiques, même sous la contrainte ;
JE FAIS CES PROMESSES sur mon honneur, solennellement, librement.

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7 mars 2024 4 07 /03 /mars /2024 22:23
BERCY : SUPER MINISTÈRE DES FINANCES PUBLIQUES DOIT SE REMETTRE EN CAUSE OU DISPARAITRE

BERCY : SUPER MINISTÈRE DES FINANCES PUBLIQUES DOIT SE REMETTRE EN CAUSE OU DISPARAITRE

 

 

LE PAYS EN DANGER

 

 

 

NOS GOUVERNANTS SE COMPORTENT EN IRRESPONSABLES

Fin 2023, la Cour des Comptes a publié un rapport alarmant qui met en cause la gestion et le mode de gestion même des Finances Publiques.

Le titre du rapport est particulièrement significatif et au vu de ses propositions et suggestions il, faut constater que l'État maîtrise trés mal ses finances publiques

« LA PRÉPARATION ET LE SUIVI DU BUDGET DE L’ÉTAT : REDONNER UNE PLACE CENTRALE À LA MAÎTRISE DES DÉPENSES »

Cela veut dire que l'État doit apprendre à savoir maitriser ses dépenses. Aujourd’hui et depuis 50 ans l’État et BERCY occultent leur devoir de bonne gestion.

En effet, l’État ne gère pas son budget, les dépenses filent et se cumulent et d’année en année le poids de la dette avec des taux d’intérêt qui montent devient insupportable. Rien que les frais financiers de la dette (intérêts) vont dépasser les 60 milliards d’euros en 2024 soit quasiment l’équivalent du plus gros budget de l’État, celui de l’Éducation.

Faire payer aux générations futures le poids de ses erreurs et de son laxisme est un jeu d’irresponsables qu’il faut blâmer.

 

LE LAXISME DEPUIS 50 ANS : LA France S’EST HABITUÉE AUX DÉFICITS BUDGÉTAIRES ET L'ÉTAT CONTINUE À VIVRE AU-DESSUS DE SES MOYENS

Depuis 1975, le déficit budgétaire est devenu la règle, une très mauvaise habitude. Nous allons fêter les 50 ans de budgets en déficit !

Il faut que les citoyens prennent bien conscience des grands dangers qui menacent la France suite au cumul des déficits budgétaires. Il faut arrêter de croire à l’argent facile, à l’argent miracle. Il faut faire taire les démagogues de l’argent magique et faire comprendre aux citoyens que la faillite qui guette le pays leur fera plus de mal que les petits et provisoires sacrifices qui pourront leur être demandés.

Il faudra que l’État donne l’exemple en sabrant des dépenses inutiles parfois scandaleuses et en dépensant moins et mieux.

Il fait en finir avec des gouvernants irresponsables.

Le Président MACRON a suivi, en les aggravant les mauvaises manières budgétaires de ses prédécesseurs qui, à la suite du Président Jacques CHIRAC (1995/2007) ont cumulé les déficits qui aujourd’hui font de la France un pays super-endetté.

En plus du danger économique qui pèse sur la France qui surcharge son budget en dépenses de fonctionnement et en déficit de ses comptes sociaux cette mauvaise gestion de l’État a entamé la crédibilité de la France. On voit bien le résultat quand la France essuie le mépris des États vertueux, cela au niveau européen et même au niveau mondial.

Cette mauvaise gestion qui favorise les charges improductives prive l’économie de capacité d’investissement alors qu’elle en a tant besoin en matière de recherche, transports, santé, infrastructures...

L’État dépense trop et dépense donc mal ; voir l’état de notre défense nationale, de nos hôpitaux ...

 

L’ÈRE DE L’ARGENT FACILE EST RÉVOLUE : LE NIVEAU DE LA DETTE CONDAMNE LA FRANCE À L’AUSTÉRITÉ

La ligne de conduite économique des chefs de l’État qui se sont succédé depuis Jacques CHIRAC est irresponsable et suicidaire.

Voilà le résultat en 3 chiffres

DETTE 2024 : 3 100 milliards d’euros

PIB 2023 : 3 900 milliards d’euros  

DÉFICIT DU BUDGET 2023 : 175 milliards d’euros

 

Soyons optimistes et courageux :

  • La seule chose encourageante c’est qu’enfin nos gouvernants sont conscients de l’état dégradé des finances publiques.
  • Mais il n’est pas sûr que les gouvernés et gouvernants acceptent de voir la réalité et prennent les bonnes et courageuses décisions avant que ne se produise la catastrophe économique et sociale qui guette le pays.

Il faudra passer des paroles de BERCY aux actes de tous nos gouvernants et maintenant trouver et réaliser les milliards d’économies nécessaires.

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5 mars 2024 2 05 /03 /mars /2024 21:28
SOUVENIR D'UNE CLINIQUE

SOUVENIR D'UNE CLINIQUE

 

SAUVER LE SERVICE PUBLIC DE LA SANTÉ AVEC UN AUTRE REGARD SUR SA GESTION

Suite de

https://www.olonnes.com/2024/03/des-causes-de-la-penurie-de-medecins-et-des-perspectives-peu-rassurantes.html

Dans notre précédente parution nous avons fait, sans trop de prétention, un état des lieux sur la pénurie en matière de médecins et globalement de personnel soignant au sens large. Mais ceci n’est qu’un aspect de la défaillance constatée du Service Public de la Santé.

Ce qui est plus grave et mis en avant dans le malaise, c’est l’échec complet de la gestion où l’administratif qui l’a emporté sur l’humain.

 

AVANT DE LANCER DES RÉFORMES IL FAUT D’ABORD REPENSER LE SYSTÈME EN POSITIONNANT L’HUMAIN AVANT LES CHIFFRES

La gestion comptable et statistiques et la rentabilité de l’Hôpital, du patient, des soignants...l’a emporté sur la notion de Service Public dans un secteur où l’humain doit l’emporter sur les chiffres.

COVID 19 nous a montré les failles du système en place. Le Service Public de la Santé est malade et cependant le personnel a été capable d’assumer avec talent l’essentiel.

Le médecin n’est pas une machine qui produit et travaille des pièces standards et le patient n’est pas un client comptabilisable.

Aujourd’hui, ce qui est aberrant c’est d’avoir surchargé en administratif le service de la Santé ; un médecin généraliste passe 20 % de son temps en administratif, en tâches qui l’empêchent de recevoir sa clientèle.

 

IMPOSER DE SUPPRIMER DES LITS DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SOIN CE N’EST PEUT-ÊTRE PAS FAIRE NÉCESSAIREMENT DES ÉCONOMIES

Supprimer des lits dans les hôpitaux, ce n’est pas supprimer des malades quoi que !...ceux-ci ne sont pas des pièces faites à la chaîne, qu'on peut envoyer au rebut s'il y a un petit défaut, chaque patient est différent, chaque soignant a son savoir et sa sensibilité...

Cela, ceux qui ont mis en place l’appareil administratif dans le service Public (on retrouve cela aussi dans la Justice) ne l’ont pas compris dans leurs projets et dans leurs rapports avec le monde des soignants et donc des malades.

Supprimer bêtement et comptablement de la rééducation à un patient opéré peut être contreproductif financièrement et aberrant.

Ce n’est pas parce qu’un médecin fait moins ou plus d’actes que son collègue qu’il est meilleur que son collègue.

Nous pourrions multiplier les exemples de ce type.

 

NOUS POUVONS CEPENDANT AMÉLIORER IMMÉDIATEMENT CERTAINES CHOSES

Poursuivre la réforme des études entamée avec la création par la loi du 7 juillet 2009 complétée par la loi  du 24 juillet 2019 relative à l’organisation et à la transformation du système de santé et qui supprime la PACES (Première Année Commune aux Études de Santé) et mais en  fixe les modalités pour accéder aux études des professions de santé. Ce devait être l’abolition du « numerus clausus »...il ressort de nos recherches que, d’après les professionnels, l’objectif soit loin d’avoir été atteint ...15 ans après le vote de la première loi. La machine est vraiment très longue à se mettre en route.

Répondre clairement à la question de la gratuité des Études, son articulation avec la « rémunération » des services demandés ou exigés aux futurs praticiens avec un statut d’étudiant évolutif tout au long de cet « apprentissage »

Revoir le statut du médecin exerçant en profession libérale

Revoir la juste rémunération des médecins et de tous les soignants

Simplifier les tâches administratives et particulièrement celles qui incombent aux soignants

Articuler plus et mieux la complémentarité de l’offre de soins entre le privé et le public...COVID 19 a bien montré que c’était jouable

Faciliter le départ à retraite et la succession...

...

 

Aura-t-on enfin un jour un Ministre de la Santé qui sache faire bouger les choses et qui sache d’abord écouter et parler à toutes les catégories de personnel du Service Public de la Santé qui sont au service de la population et de sa Santé Publique ?

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4 mars 2024 1 04 /03 /mars /2024 19:16
DES CAUSES DE LA PÉNURIE DE MÉDECINS ET DES PERSPECTIVES PEU RASSURANTES

 

 

 

UNE LISTE DE CAUSES QUI PEUVENT EXPLIQUER MAIS PAS JUSTIFIER LA PÉNURIE DE MÉDECINS ET LES AUTRES MALAISES DU SERVICE PUBLIC DE LA SANTÉ

 

Suite de : https://www.olonnes.com/2024/03/notre-sante-est-malade-et-sa-guerison-ne-pourra-etre-rapide.html

La santé est un bien précieux mais qui, certes, coûte très cher à la collectivité. L’investissement se justifier au nom de la solidarité nationale...c'est un choix national !

 

UNE LISTE DE CAUSES QUI PEUVENT EXPLIQUER LA PÉNURIE DE MÉDECINS ET LES AUTRES MALAISES DU SERVICE PUBLIC DE LA SANTÉ

La santé est un service public « nationalisé » phagocyté par un État qui, depuis ces 4 dernières décennies, a toujours soif de compétences nouvelles qu’il aura toujours du mal à bien assumer.

Les politiques publiques face aux charges sociales croissantes du pays et aux déficits chroniques des institutions « sociales » n’ont aucune cohérence. C’est la logique et une faiblesse du système démocratique à la française.

En effet, les ministres de la Santé se succèdent mais aucun n’osera prendre vraiment les mesures nécessaires et parfois fort impopulaires (voir la réforme des retraites).

C’est normal : ces mesures prendront entre 10 et 20 ans avant de produire les effets escomptés ...comme un politicien ne peut attendre 10 ans pour retirer les bénéfices électoraux de ce que sa politique audacieuse pourra produire, une vraie réforme n’est pas encore née !

C’est ainsi que les ministres de la Santé font partie des ministres inaugurateurs des chrysanthèmes plutôt que des ministres vraiment réformateurs.

 

POURQUOI LA FRANCE MANQUE CRUELLEMENT DE MÉDECINS ?

La problématique est complexe. De plus, elle s’aggrave avec le temps, l’évolution démographique entraîne u le départ de très  nombreux médecins ( En 2024, 16.000 médecins non remplacés partent en retraite ! ).

La liste des causes détectées du manque de médecins que nous osons établir est longue mais elle n’est certainement et malheureusement pas exhaustive :

  • des études dures, longues et coûteuses qui découragent les vocations  même si la réforme du numerus clausus est actée mais ne produira ses pleins effets que dans un minimum de 10 ans
  • une concurrence des autres pays européens, qui offrent souvent des conditions de travail plus avantageuses
  • une situation démographique (rallongement de l’espérance de vie en France) qui génère une augmentation significative des besoins de soins
  • des conditions de travail qui se dégradent qui font que les futurs médecins rejettent la pratique libérale avec des consultations plus longues et des charges administratives sans cesse plus lourdes qui augmentent sans compensations la pression et de la charge de travail du médecin
  • les rémunérations nettes des médecins en France sont devenues relativement bassses par rapport à d'autres professions similaires. Le blocage des honoraires des médecins par l’État est ressenti à juste titre comme du mépris comme le sont les injonctions outrancières et irresponsables des « contrôleurs » des médecins
  • les difficultés d’installation surtout dans le secteur rural et dans certains milieux urbains « à risques »
  • les conditions départs en retraite des « anciens » qui se poursuivent à un rythme logique, prévisible et effréné avec l'aléa de trouver ou pas un remplaçant pour leur succéder
  • les conditions sociales, familiales...d’exercice de la profession dans un monde qui bouge avec une évolution sociétale importante qui exclut le médecin et lui demande souvent des sacrifices parfois hors normes : vie familiale, droits aux congés...
  • une structure professionnelle « ordinale » particulièrement corporatiste et sclérosante. Nous nous souvenons de ces médecins qui fustigeaient les « mandarins » qui faisaient au nom de la profession la pluie et le beau temps mais pas les réformes nécessaires.

 

À SUIVRE...

QUELQUES RÉMÈDES POTENTIELS À LA PÉNURIE DE MÉDECINS

 

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3 mars 2024 7 03 /03 /mars /2024 20:56
L'HÔPITAL DES SABLES D'OLONNE

L'HÔPITAL DES SABLES D'OLONNE

 

 

 

SANTÉ : NOUS VOUDRIONS TOUS AVOIR UN RETOUR À UN SERVICE PUBLIC DE QUALITÉ

 

UN GRAND MERCI À TOUS LES SOIGNANTS ET COLLABORATEURS DU SERVICE PUBLIC DE LA SANTÉ

Avant de commencer ces parutions sur le Service Public de la Santé nous nous devons d’adresser à tout le personnel soignant, aux administratifs et autres auxiliaires qui participent à ce Service Public un grand merci.

Ils sont tous admirables de dévouement, de professionnalisme et d’empathie au service de leurs patients. Nous ne dirons jamais assez toute la reconnaissance que, nous, les patients, leur devons.

 

LE SERVICE PUBLIC DE LA SANTÉ EST LE PREMIER QUI A BESOIN DE SOINS

Quand on voit des maternités fermées, des services d’urgence fermés, des services qui vous donnent des rendez-vous à 6 mois voire plus, des médicaments aux abonnés absents, des déserts médicaux...on peut dire que quand on pénètre dans ces établissements parfois démunis de l’essentiel on ne peut que constater que notre service de la Santé qui fit l’admiration des pays étrangers est bien malade.

Malgré la diversité des tâches qu’ils assument il y a au niveau du personnel (voir les chiffres ci-dessous) une notion d’appartenance qui maintient le moral des troupes même si certains flanchent !

Médecins de tous grades, direction, infirmières, aides-soignants, kinésithérapeutes et autres paramédicaux, agents hospitaliers, agents techniques...ils participent tous à ce Service Public dont ils subissent la dégradation alors que les techniques et les progrès auraient dû leur apporter beaucoup de satisfactions et d’espoirs...à eux et surtout à leurs patients. 

Covid 19 a fait découvrir l’ampleur d’un malaise profond mais inconnu ou discret que nous tenterons d’expliciter et nous essayerons de mettre de l'espoir sur ce tableau plutôt sombre.

 

QUELQUES CHIFFRES IMPORTANTS

1,4 million de salariés hospitaliers publics et privés réunis

339 médecins pour 100 000 habitants en 2021

226 000 médecins en activité en France dont 102 000 sont des généralistes (45 %) et 124 000 sont des spécialistes hors médecine générale (55 %)

 

504 000 infirmiers (inscrits à l’ordre)

Études : 3 années

 

La Médecine : un long et dur parcours...pour nos jeunes et futurs médecins

Inscrits en première année de médecine : 34 800 en 2020/ 2021

Admis en deuxième année : 8 400 en 2020/2021

Études de 10 à 12 ans

  • Pour un médecin généraliste : 10 ans d'études après le bac
  • Pour un médecin spécialiste : 12 ans d’études.

À SUIVRE...

UNE LISTE DE CAUSES QUI PEUVENT EXPLIQUER LA PÉNURIE DE MÉDECINS ET LES AUTRES MALAISES DU SERVICE PUBLIC DE LA SANTÉ ET DES PERSPECTIVES PEU RASSURANTES

 

 

 

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14 février 2024 3 14 /02 /février /2024 18:54
YANNICK MOREAU MAIRE ET LE DIRECTEUR DES SERVICES LORS DE CE LONG CONSEIL MUNICIPAL DU 12 FÉVRIER 2024

YANNICK MOREAU MAIRE ET LE DIRECTEUR DES SERVICES LORS DE CE LONG CONSEIL MUNICIPAL DU 12 FÉVRIER 2024

 

 

 

LES OPPOSITIONS, AUX SABLES D'OLONNE, SE REMUSCLENT

2024 : Les conseils municipaux aux Sables d'Olonne démarrent-ils comme dans une ère nouvelle ? La salle était trop petite pour accueillir un nombreux public, les oppositions animaient les débats. Les choses bougent aux Sables d’Olonne.

 

LA LUTTE CONTRE LES DÉSERTS MÉDICAUX : 18 NOUVEAUX MÉDECINS ET UN COUP DE POUCE POUR L’ACHAT DE LEUR MATÉRIEL : 30 000 € DE SUBVENTION

C’est triste d’en arriver là dans un pays qui pouvait être fier de son service SANTÉ. Il faut maintenant pour combattre la désertification médicale que les élus se prostituent.

Tous les moyens sont bons pour attirer de nouveaux soignants, médecins, chirurgiens-dentistes, spécialistes...les collectivités territoriales se font concurrence pour offrir des conditions d’installation attractives sur leurs territoires...mais c’est au risque de déshabiller Pierre pour habiller Paul...Il aurait fallu depuis 3 décennies tout simplement former plus de soignants et rendre la profession aussi plus attractive...Pourquoi des décennies durant, nos dirigeants et des castes ont-ils occulté ces idées simples? Où était donc la recherche de l’intérêt général ?

Des déserts médicaux eux se sont développés. Il fallait parer au plus pressé. Aux Sables d"Olonne; l’ancien Maire Louis GUÉDON tirait la sonnette d’alarme suivi par Didier GALLOT son successeur.

Pus le maire actuel a pris le taureau par les cornes.

L’opération ≪ Les Sables d’Olonne, une Ville qui soigne ses médecins ≫, a permis, par une politique volontariste, d’abord d’endiguer la désertification médicale de la Ville.

Cette opération a développé des actions concrètes, au service du territoire :

- promotion du territoire auprès des étudiants en médecine,

- accompagnement personnalisé pour les médecins nouveaux arrivants,

- construction de maisons de la santé,

- location a un prix attractif de logements dans nos maisons des internes (11 places),

- location a un prix attractif de logements à destination des médecins remplaçants (4 places).

 

RAPPEL DES DROITS ET DEVOIRS D’UN MAIRE

Le résultat de cette politique est là et il est positif : 18 médecins en plus. Il ne devrait plus y avoir de personnes sur la commune sans médecin référent alors qu’il y avait été recensé 3 000 personnes privées de ce droit.

Ce 12 février 2024, il est proposé de débloquer un premier budget de 30 000 euros (3 000 euros par praticien spécialiste) pour l’acquisition de matériel pour les praticiens s’implantant à charge pour ceux-ci de s’engager à rester 2 ans aux Sables d’Olonne.

Étonnamment, cette nouvelle mesure incitative proposée n’a pas été particulièrement bien reçue par les oppositions. Caroline POTTIER (opposition de gauche) a longuement développé un plaidoyer pour une « péréquation » entre collectivités agrémenté ds considérations générales sur une politique de santé qui n’ont pas leur place dans le débat sur l’octroi d’une aide locale à des praticiens.

On était loin du dossier sablo-sablais et c’est pour cela que, vu le problème aigu du manque de personnel soignant aux Sables d’Olonne, cette intervention de l’élue a été ressentie comme décalée et hors sujet....Les autres membres des oppositions ont aussi fondé leurs interventions, avec des nuances, dans le même sens.

En effet, le long débat sur ce point 1 de l’ordre du jour a eu un aspect comme on dit « surréaliste » par rapport à l’objet et l’enjeu faible mais social de la délibération proposée.

Le maire Yannick MOREAU face au flot de critiques a rappelé qu’il existe maintenant aux Sables d’Olonne un service à la disposition des habitants en panne de soins ou de soignants : 06 21 87 91 28. Il a aussi fait part de son étonnement face à ces interventions des oppositions hors sujet et s'est montré outré "vous êtes contre la venue de médecins aux sables d'Olonne !"

Mais, en matière de santé comme dans d’autres circonstances, si la municipalité ne bougeait pas, la population serait en droit de demander au maire ce qu’il fait pour répondre à son obligation sur la santé en tant que représentant de l’État.

Cela nous donne l’occasion de rappeler aux élus et à nous tous que la commune et les groupements de communes ont également la possibilité d’attribuer des aides en matière sanitaire : pour l’installation ou le maintien de professionnels de santé dans les zones déficitaires en offres de soins, pour financer des structures participant à la permanence des soins (article L.1511-8 L. 1511-8 du Code général des collectivités territoriales : voir ci-dessous ), et par exemple,  pour la construction, en zone de montagne, d’équipements sanitaires dans le respect des décisions des ARS.

Le Maire n’a pas réussi à obtenir l'unanimité du Conseil municipal sur sa proposition et donc à convaincre les oppositions qui votèrent CONTRE ( 7 voix) ou se sont abstenues (2).

L’essentiel est que la délibération soit approuvée et qu’on ne puisse que regretter cette incompréhension entre élus qui fait qu’une mesure qui va dans le sens de l’intérêt général ne puisse faire l’unanimité et que c’est la politique politicienne même localement qui l’emporte auprès de quelques élus.

 

EXTENSION DES COMPÉTENCES DES MAIRES EN MATIÈRE DE SANTÉ

 

 

 

 

Article L.1511-8 du Code du Code Général des Collectivités Territoriales

Les collectivités territoriales et leurs groupements peuvent attribuer des aides destinées à favoriser l'installation ou le maintien de professionnels de santé dans les zones définies en application de l' article L. 1434-7 du code de la santé publique dans lesquelles est constaté un déficit en matière d'offre de soins. A cette fin, des conventions sont passées entre les collectivités et groupements qui attribuent l'aide, les organismes d'assurance maladie et les professionnels de santé intéressés. Les centres de santé visés à l'article L. 6323-1 du code de la santé publique peuvent également être attributaires de ces aides dans les mêmes conditions. Ces aides ne sont pas exclusives des aides déjà attribuées par les collectivités territoriales aux centres de santé implantés sur l'ensemble du territoire.

La nature et les conditions d'attribution de ces aides, qui peut notamment être subordonnée à des modes d'exercice de groupe ou d'exercice pluriprofessionnel destinés à améliorer la continuité et la qualité des soins, sont fixées par décret en Conseil d’État.

Les collectivités territoriales et leurs groupements peuvent aussi attribuer des aides visant à financer des structures participant à la permanence des soins, notamment des maisons médicales.

Les investissements immobiliers réalisés, par les communes et leurs groupements, dans les zones en déficit en matière d'offre de soins définies au premier alinéa du présent I, les zones de revitalisation rurale ou les territoires ruraux de développement prioritaire, et destinés à l'installation des professionnels de santé ou à l'action sanitaire et sociale, sont éligibles au Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée.

Les collectivités territoriales et leurs groupements peuvent également accorder des indemnités de logement et de déplacement aux étudiants de troisième cycle de médecine générale lorsqu'ils effectuent leurs stages dans les zones définies par la loi de financement de la sécurité sociale pour 1999 précitée, dans lesquelles est constaté un déficit en matière d'offre de soins.

Un décret détermine le montant maximal et les modalités d'attribution de ces indemnités.

Une indemnité d'étude et de projet professionnel peut être attribuée par les collectivités territoriales et leurs groupements à tout étudiant, titulaire du concours de médecine, inscrit en faculté de médecine ou de chirurgie dentaire, s'il s'engage à exercer en tant que médecin généraliste, spécialiste ou chirurgien-dentiste au moins cinq années dans l'une des zones déficitaires mentionnées au premier alinéa du I. Pour bénéficier de cette aide, l'étudiant signe un contrat avec la collectivité qui attribue l'aide.

Les conditions générales d'attribution de l'indemnité, son montant maximal ainsi que, le cas échéant, les modalités de son remboursement total ou partiel et de sa réévaluation sont déterminés par décret.

 

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5 février 2024 1 05 /02 /février /2024 20:01
LES OUBLIÉS DE LA SOLIDARITÉ NATIONALE

LES OUBLIÉS DE LA SOLIDARITÉ NATIONALE

 

 

 

 

RAPPEL D'UN CHEMINEMENT DÉSESPÉRANT

 

1999 : Discours de Jacques CHIRAC du 10 septembre

Une société se juge aussi à sa capacité à donner toute leur place aux plus anciens... L'essentiel, au moins autant que la prolongation de la vie, c'est la préservation des capacités physiques et intellectuelles face aux atteintes du vieillissement?

Un avenir où la dépendance, la maladie, la perte de la mémoire et bien d'autres défis de la sénescence, seront peu à peu relevés

Il s'agit aussi de répondre aux besoins de santé et d'autonomie des personnes les plus âgées, pour leur éviter d'être coupées du reste de la société, et pour préserver leur liberté, leur bien-être et leur bien-vivre.

Il s'agit enfin de traiter la question des retraites avec lucidité

Cependant, rien ne pourra faire que la vieillesse soit effacée...Mais la souffrance de l'âge, c'est aussi la dépendance, la peur qu'elle inspire... Je souhaite que nous sachions mieux reconnaître et encourager le travail familial auprès des personnes âgées, pour qu'elles puissent autant que possible rester à la maison ou au foyer de leurs enfants.

Elles ne veulent pas entraîner les jeunes générations dans la traversée douloureuse de leur propre dépendance. Elles veulent rester libres et laisser libres leurs enfants. Cette appréhension, cette exigence doivent être comprises. C'est un des motifs pour lesquels les personnes âgées veulent avec raison que notre société s'organise pour affronter le risque de la dépendance sans en reporter le poids sur les générations actives.
Vous savez que cette cause me tient personnellement à cœur depuis longtemps.

Prolonger l'incertitude sur les retraites, c'est retarder le jour où il deviendra possible de traiter en profondeur le problème de la dépendance. Les attentes montent. Les besoins sont là. Ils ne pourront rester longtemps sans réponse ;

La question de l'avenir des retraites est une priorité...on est bien en 1999 ! en 2023...encore une priorité vieille de 20 ans !

Sur des questions aussi essentielles que la prise en charge de la dépendance ou l'avenir des retraites, qui engagent la responsabilité politique au sens le plus élevé du terme, cet impératif doit toujours être présent à notre esprit.

Le principe de solidarité est également essentiel. Il faut tout à la fois préserver la solidarité entre les générations, et la solidarité en faveur des familles.

...Discours de 1999...NOUS SOMMES BIEN EN 2024 ?

 

2007 NICOLAS SARKOZY : UN PROJET QUE LA CRISE FINANCIÈRE A ENGLOUTI

Dans son programme de 2007, Nicolas Sarkozy promettait une grande réforme de la dépendance à travers la création d'un cinquième risque de la sécurité sociale "dès 2009". Promesse réitérée à plusieurs reprises durant son quinquennat pour finalement rester lettre morte jusqu'en 2012.

 

2011 ROSELYNE BACHELOT

La ministre des solidarités et de la cohésion sociale, Roselyne Bachelot-Narquin, a reçu le 21 juin 2011 les conclusions des groupes de travail constitués dans le cadre du débat national sur la prise en charge de la dépendance. Ces groupes se composaient de parlementaires, élus locaux, partenaires sociaux, experts, représentants de l’État, etc ...affaire à suivre

 

2014 JEAN MARC AYRAULT

Le projet de loi sur la dépendance des personnes âgées sera présenté début 2014 mais le texte entrera en vigueur le 1er janvier 2015, a annoncé Jean-Marc Ayrault lundi 14 octobre. Un premier train de mesures sera consacré au maintien à domicile, un second à l’accueil en maison de retraite.

"Il faut lutter contre cette image négative qui ferait du vieillissement un synonyme de charge et d’isolement. L’allongement de notre espérance de vie doit être vécu pour ce qu’il est vraiment: une chance pour chacun et un progrès pour notre civilisation", a affirmé lundi 14 octobre 2013 Jean-Marc Ayrault, en présentant le calendrier de la future loi pour l’adaptation de la société au vieillissement.  

"Je sais que c’est une préoccupation majeure des personnes concernées et de leur famille. Avec un reste à charge moyen en établissement supérieur au niveau moyen des retraites, l’entrée en établissement est une charge très lourde pour les familles", a déploré Jean-Marc Ayrault.

 

2014 À 2023/2024 DU BRICOLAGE AU SCANDALE DES EHPAD ET UN NOUVEAU BRICOLAGE : LA LOI « BIEN VIEILLIR »

Le dossier du vieillissement qui ressort a été un peu oublié et fait l’objet d’un traitement décentralisé sans ambition et avec quelques scandales à la clef.

Ce sera par exemple la création d’un cinquième risque au sein de la Sécurité Sociale que nous avons analysé:

https://www.olonnes.com/2023/08/en-france-un-million-et-demi-de-familles-abandonnees.html

En 2024, le Sénat, après le vote du projet de loi par l’Assemblée Nationale, a modifié un texte voté en l’adaptant avec diverses  mesures sans aborder le fond du problème social sur tous ses aspects : place de la famille, les aidants, l’hébergement en EHPAD, le maintien à domicile...et la prise en charge financière !

C’est encore un projet bricolé qui n’est pas à hauteur du problème social comme l’a dit le sénateur rapporteur du projet de loi « bien vieillir » !

« Ce texte ne répond pas totalement à l’enjeu démographique qui nous attend. Le gouvernement s’est engagé à faire voter une loi de programmation pluriannuelle, nous l’espérons avant la fin de l’année. Elle sera déterminante en termes de moyens. C’est bien joli de mettre en place un certain nombre de propositions, de faire des déclarations d’intention, mais à un moment donné, cela doit forcément passer par des moyens financiers, même si ce ne sont pas les finances qui règlent tous les problèmes. »

Pendant ce temps, rien n’avance et la solidarité nationale pour nos anciens et leurs familles ne joue pas son jeu et son devoir ! À quand le nouveau projet de loi de programmation annoncé ?

 

 

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4 février 2024 7 04 /02 /février /2024 18:46
SAISIR,  C'EST BIEN MAIS FAIRE RESPECTER SON INTERDICTION SERAIT MIEUX...2024 ANNÉE DELA LUTTE CONTRE LA DROGUE ?

SAISIR, C'EST BIEN MAIS FAIRE RESPECTER SON INTERDICTION SERAIT MIEUX...2024 ANNÉE DELA LUTTE CONTRE LA DROGUE ?

 

 

LE CANNABIS EST DANGEREUX MÊME POUR UNE CONSOMMATION OCCASIONNELLE

 

Si la tragédie engendrée par Pierre PALMADE pouvait servir de leçons aux consommateurs de drogues et à ceux qui sont tentés par « une première fois »... ! combien de drames seraient évités.

En complément aux parutions que nous avons mises en ligne récemment,

https://www.olonnes.com/2024/02/la-drogue-en-france-un-combat-qu-il-faut-et-qu-on-doit-gagner-4.html

nous vous donnons ci-après  les informations sur une synthèse réalisée par l’IREF( Institut de Recherches Économiques et Fiscales) concernant la consommation et les méfaits de la consommation du cannabis  sous le titre « Le cannabis est beaucoup plus dangereux pour la santé qu’on ne le dit » :

https://fr.irefeurope.org/publications/les-pendules-a-lheure/article/le-cannabis-est-beaucoup-plus-dangereux-pour-la-sante-quon-ne-le-dit/?utm_source=IREF&utm_campaign=39c21eff8d-EMAIL_CAMPAIGN_2024_02_02_09_05&utm_medium=email&utm_term=0_-39c21eff8d-%5BLIST_EMAIL_ID%5D

Ce document fait référence à une étude scientifique (accessible en français)

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6861931/

 

COMPLICE DE CRIMES ET DÉLITS

Nous le répétons : la consommation de cannabis même occasionnelle est dangereuse non seulement pour celui qui consomme mais aussi pour son entourage.

La consommation du cannabis a des effets catastrophiques et irrémédiables sur la santé mentale : incontestable et malheureusement prouvé. Accepter qu’un proche consomme occasionnellement ou régulièrement du cannabis c’est devenir complice des délits et crimes que va commettre le consommateur. Même l'addiction se soigne.

L’élément actif du cannabis le THC (tétrahydrocannabinol) est un euphorisant qui « attaque les récepteurs du cerveau, du cœur, des poumons et du système immunitaire. Ces récepteurs sont situés dans des régions neuronales impliquées dans la mémoire, la coordination motrice, la prise de décision et la maîtrise de soi.

Ainsi, la drogue altère temporairement le jugement et la mémoire même chez les consommateurs occasionnels et sa consommation régulière est associée à des problèmes cognitifs à long terme ainsi qu’à la dépression, à l’anxiété et à la psychose. Plus grave encore est que le cannabis qui circule en 2024 quasi librement contient aujourd’hui quatre fois plus de THC que dans les années 1990, et certains produits sont désormais plus de 20 fois plus puissants. »

Ainsi cet euphorisant pour les consommateurs occulte les dangers lorsqu’il prend le volant...il devient un conducteur à risques transformant son véhicule en engin mortifère.

 

L'INTERDICTION, LA PROHIBITION

On peut ainsi justifier et comprendre les dépistages systématiques opérés par les forces de l’ordre et les sanctions graves encourues par un conducteur qui est sous emprise d’un stupéfiant comme le cannabis. De même, nous devons prendre en considération que la consommation de drogue doit être sanctionnée même pour des primo délinquants.

Il faudra qu’un jour, magistrats, éducateurs, parents réalisent que la drogue nommée cannabis tue, comme toutes les drogues.

Les informations recueillies auprès de personnes qui professionnellement luttent conte les addictions peuvent attester et doivent témoigner des ravages faits par la consommation de cannabis transformant l’individu consommateur en malade chronique dangereux.

 

PEINES ENCOURUES PAR UN CONSOMMATEUR DE CANNABIS...ou autres drogues

  • jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 4 500 euros d’amende
  • jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 9 000 euros d’amende si le conducteur a également consommé de l’alcool
  • jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende en cas d'accident corporel
  • jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende en cas de deuxième circonstance aggravante (stupéfiant et alcool ou délit de fuite par exemple)
  • jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende en cas d’accident mortel
  • jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende en cas d’accident mortel quand le conducteur commet une circonstance aggravante supplémentaire (stupéfiants et alcool ou conduite sans permis par exemple)

Des peines complémentaires peuvent être prononcées.

 

Le classement d’une drogue comme stupéfiant signifie qu’on ne peut pas en faire usage librement. Il est également interdit de la produire ou de la fabriquer, de l’importer ou de l’exporter, de la transporter, de la posséder, de la proposer ou de la vendre librement. Toutes ces actions sont lourdement sanctionnées par la loi.

 

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