CONCLAVE ET RETRAITE ET RÉFÉRENDUM
Dur, très dur à comprendre.
D’un côté,
on ne cesse de nous parler d’un conclave où le banc et l’arrière-banc d’une élite de représentants du peuple et de gouvernants français s’épuisent pour ne pas s’entendre sur les régimes de retraite de demain pour adapter un système pérenne pour que chaque travailleur ait un droit adapté à son choix...
Cette scène baptisée abusivement « conclave » voudrait-elle nous faire oublier qu’on n’est plus en 1945 mais en 2025.
Nos responsables sont-ils incapables de conclure que le système actuel de retraite est invivable...faut-il le laisser pourrir et attendre sa disparition au cours d’une crise sociale ou institutionnelle dont la France a le secret. La France ne pourra plus combler des déficits croissants ?
Nous finirions par dire que Madame la députée Sandrine ROUSSEAU avait raison quand elle a osé parler du « droit à la paresse ».
Le droit à pension est-il un droit acquis, un bas de laine percée irréformable capable de survivre à coups de crises sociales et de subventions ? Nos élus et nos représentants syndicaux employeurs et salariés sont-ils incapables d’imaginer un nouveau système de retraite.
64 ans, 62 ans...quelle importance ? car le seul problème à résoudre est celui d’une réforme globale et pas celui d’un emplâtre sur une jambe de bois.
Celui qui ne veut pas travailler doit savoir qu’il n’a pas à être pris en charge par ses voisins par les autres qui travaillent. Il a le droit de ne pas travailler donc il accepte de ne pas bénéficier le moment venu plus tard d’une pension.
Si le Président MACRON cherche toujours un sujet de référendum ses conseillers devraient peut-être lui suggérer qu’il pose donc la question. « Doit-on maintenir le principe de l’obligation pour tout travailleur de cotiser d’adhérer à un système de retraite de son choix ? voire même de ne pas adhérer ?"
Voir notre précédente parution :
https://www.olonnes.com/2025/03/les-retraites-une-reforme-et-des-discussions-inutiles.html
LA GUERRE EN UKRAINE ET L’EUROPE EN DANGER : C'EST L'IMPORTANT
De l'autre côté...
plus grave, plus stressant, plus inexplicable est la guerre portée par le Président russe POUTINE, aux portes de l’Europe, comme cette gangrène que l’homme répand la guerre couve aussi ou éclate sporadiquement sur d’autres continents.
Le Président TRUMP, le toujours surprenant chef de guerre économique, a, en plus des visées expansionnistes sur le Canada et sur un bout d’Europe nommé Groenland avec, à l’inverse, des visées de paix pour l’Ukraine...dur à comprendre aussi !
Qu’est-que cela signifie-t-il ? Que la Russie de Poutine pourrait envahir d’autres pays européens souverains qui eux seraient alliés de la France comme la Pologne, la Lettonie, la Roumanie...entrainés dans une guerre qui leur est imposée avec une complaisance de fait du Président TRUMP qui détruit l’Alliance Atlantique parapluie nucléaire européen voué à la démolition.
Le résultat est clair...l’Europe démilitarisée est en danger...C’est le Président MACRON qui l’a annoncé aux français. Même s’il a dans les faits en 2025 peu d’audience auprès de ses concitoyens il est le chef des Armées disposant d’une force de dissuasion qui compte.Il doit être informé !
Pourtant, c’est la retraite et le voile qui, dans l’information et auprès du Premier Ministre et des dirigeants syndicaux représentatifs sont quand même des situations infiniment plus graves que la menace d’une guerre en Europe.
Si nos dirigeants ne priorisent pas cette menace, la tension et le climat de peur qui en résultent que le Président MACRON a annoncée haut et fort et dramatiquement, c’est qu’ils sont indignes de la confiance du peuple.