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16 novembre 2022 3 16 /11 /novembre /2022 00:10
LES SABLES D'OLONNE, CONSEIL MUNICIPAL DU LUNDI 14 NOVEMBRE 2022

 

 

UN CONSEIL MUNICIPAL DES SABLES D’OLONNE INSTRUCTIF

 

LE DÉBAT D'ORIENTATION BUDGÉTAIRE 2023

Le Conseil Municipal de ce lundi 14 novembre 2022 a offert offrait surtout par la présentation du Débat d’Orientation Budgétaire une vue financière sur la bonne santé et les ambitions de la ville nouvelle née effectivement le 1er janvier 2019 issue de la fusion des 3 communes d'Olonne. 

Cet exercice financier est rendu obligatoire avant l’examen du budget de l’année suivante pour les collectivités de plus de 3500 habitants. C’est une présentation un peu simplifiée de la santé financière de la collectivité qui doit ouvrir le débat sur la gestion de la collectivité...il n’y a pas de décision formelle du conseil municipal sur ce sujet mais une réflexion et un débat utile avant le vote du budget plus austère et plus difficile à exposer aux citoyens.

 

DÉBAT D’ORIENTATION BUDGÉTAIRE 2023 : UNE PHOTO OPTIMISTE DES FINANCES DE LA VILLE DES SABLES D’OLONNE

Les nuages noirs s’accumulent dans le ciel économique du monde mais dans cette ambiance pas d’inquiétude au niveau des élus de la majorité sablaise et même chez les oppositions.

En effet, après la crise sanitaire, l’économie doit affronter une forte inflation et les conséquences économiques de la guerre en UKRAINE.

L’inflation va plomber les dépenses de la ville: par exemple, les carburants ont augmenté de + 51.8% en 7 mois, pour électricité et le gaz + 66%.

Les taux d’intérêts qui montent vont peser sur la dette de la Ville et sur sa capacité d’emprunter et, avec le ralentissement attendu du marché immobilier, c’est la recette importante sur les droits de mutation qui sera affectée.

Dans ce climat, la Ville compte globalement sur une augmentation de ses recettes de fonctionnement de + 5%  et atteindra le chiffre record de 66,8 millions d’euros et pour ses dépenses  une augmentation aussi de + 5%.

En 2023, les taux fiscaux resteront stables et les recettes fiscales s’élèveraient à 50,2 M€.

Cette année encore, il ressort des comparaisons fiscales qu’en 2022, la Ville et l’Agglomération des Sables d’Olonne restent en dessous de la moyenne des taux pratiqués par les blocs communaux comparables.

Pour l’avenir, il est probable que la majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires puisse constituer une recette nouvelle, la ville étant potentiellement éligible (voir loi de finances 2023)

Mais, pour le rapporteur, Adjoint aux finances du conseil municipal, Didier DIER, l’important est d’avoir une situation financière qui devrait permettre pour 2023 :

  • de sauver sa « capacité d’autofinancement CAF de 10 millions d’euros » pour assumer ses promesses d’investissement,
  • de contenir la dette de la Ville dans les normes des communes de taille comparable,
  • d’assumer le développement des services publics prévus et la prise en compte des enjeux de la transition écologique.

« Adossée à l’emprunt, cette CAF maintient la possibilité pour la ville de concrétiser les engagements du mandat ».

Pour l’opposition de gauche, Madame Caroline POTTIER, reconnait que la situation locale est satisfaisante. Par contre, ses critiques sont dirigées contre la gestion au niveau de l’État qui « demande un nouvel effort aux communes ». Pour les actionnaires du CAC 40 « l’argent leur ruisselle dessus » alors que pur les communes les moyens sont en baisse. La Dotation Générale de Fonctionnement que verse l’État en compensation des compétences qu’il délègue aux collectivités est en baisse. Elle devrait être indexée sur l’inflation. Il faut défendre le Service Public. Il y a des marges de manœuvre conséquentes alors que 8 millions de français bénéficient de l’aide alimentaire.

De l’intervention de l’opposant Anthony BOURGET il ressort qu’il donne acte d’une gestion qui permet de maintenir l’investissement à un haut niveau. Mais il se fait l’écho de la différence de traitement entre la Ville riche et la situation personnelle des citoyens maltraités avec une hausse importante de la taxe foncière comme s’il y avait un décalage entre les finances des ménages et celle de la ville.

Dans sa réponse, le maire Yannick MOREAU a fait remarquer que la fusion et les efforts en matière de mutualisation des moyens matériels et personnels commencent à porter leurs fruits et comme l’a fait remarquer le maire Yannick MOREAU on s’aperçoit que « 1+1+1 cela fait plus que 3 ».

En effet, si, avant la fusion les investissements cumulés des 3 communes étaient de 25 millions d’euros, pour la ville nouvelle c’est une prévision de 50 millions d’euros qui est faite pour 2022 et 2023.

Ce "débat" a permis d’aborder d’autres problèmes intéressants concernant par exemple le logement, l’application de la loi SRU et la pénalité de 900 000 euros infligée par l’État à la ville des SABLES D’OLONNE, l’évolution de la dette, les investissements (53 millions d’euros en 2023)... ,  

Nous aborderons ces points dans nos prochaines parutions.

 

À SUIVRE...

 

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13 mai 2022 5 13 /05 /mai /2022 20:49
C'EST MIGNON MAIS EST-CE SÉRIEUX EN MATIÈRE DE GESTION ?

C'EST MIGNON MAIS EST-CE SÉRIEUX EN MATIÈRE DE GESTION ?

 

L’EXEMPLE DE L’ASSAINISSEMENT AUX SABLES D’OLONNE

Au hasard du dernier conseil communautaire nous retrouvons un vieux dossier. Celui de l’assainissement aux Sables d’Olonne.

Parmi les recettes du budget Assainissement de l’Agglomération les Sables d’Olonne apparaissent des recettes exceptionnelles correspondent aux trois jugements suivants rendus au premier semestre 2021 :  

  • En février 2021, par jugement du Tribunal Administratif de Nantes, l’Agglomération a été indemnisée de 0.2 M€ dans le cadre du contentieux relatif à l’endommagement de la conduite principale de la Station du Petit Plessis en 2015,
  •  En mai 2021, par jugement du Tribunal Administratif de Nantes, l’Agglomération a été indemnisée de 1.3 M€ dans le cadre du contentieux relatif aux dégradations des bétons de la station d’épuration,
  •  Enfin, en juin 2021 et toujours par jugement du Tribunal Administratif de Nantes, l’Agglomération a été indemnisée de 4.1 M€ dans le cadre du contentieux relatif à l’émissaire en mer (perte d’étanchéité et arrimage de la section maritime mal assurée). Pour information, un appel contre ce jugement a été interjeté par le constructeur de l’émissaire.

Il faut rajouter l’étude importante lancée en décembre 2021 pour un diagnostic et la fiabilisation d'une conduite d'alimentation de la station d'épuration.

Le grand chantier (42 millions d’euros) lié à la nouvelle station d’épuration du Petit Plessis mise en service en 2007 prend donc l’eau de partout en 2022 : mauvais choix, mauvais prestataires, manque de vision à long terme ? Le piteux résultat est là !

Dans les années 2000, la capacité de traitement de la station d’épuration dite de la « Sablière » ne correspondait plus aux besoins.  Conçue pour 80 000 habitants, la station d'épuration de l'agglomération des Sables-d'Olonne est proche de la saturation, une capacité minimale de 120 000 habitants étant désormais nécessaire.

Donc, le maire, Président de la Communauté de Communes CCO a dû engager le gros dossier de la création de la nouvelle station d’épuration et du réseau de collecte y afférent. Il était question d’un budget jugé pharaonique de 100 à 150 millions de francs ...il a fallu rogner, faire des compromis entre les 3 maires (Les Sables d’Olonne, Olonne sur Mer et Château d’Olonne), réduire la voilure et les ambitions.

Le résultat : 15 ans plus tard, il faut reprendre le dossier, continuer de batailler sur le plan juridique : expertises, procédures...et trouver des solutions viables pour le long terme pour une agglomération dont la population, durant la saison, dépasse les 200 000 habitants. De plus, il faut aussi répondre aux normes nouvelles et à la question que faire des 5 millions de m3 d’eau impropres rejetés en mer par la station d’épuration ?

 

LES ÉLUS DÉPASSÉS DOIVENT CEPENDANT DÉCIDER

Dans ce domaine de l’assainissement, les techniques sont pointues et évolutives et les problématiques posées donc les choix à faire passent au-dessus de la tête des élus et même des services techniques des collectivités

Face à la collectivité, il y a maintenant les grands groupes à dimension internationale comme Vinci, Suez-Véolia, Saur... qui sont présents non seulement sur la partie travaux mais aussi sur la partie fonctionnement, entretien des installations, réseaux...

Ces sociétés ont du personnel rompu à la négociation face à des élus qui ne sont pas armés pour défendre leur collectivité.

 Il faut donc que la collectivité ait souvent recours à des bureaux d’études sérieux et indépendants en qui ils doivent faire confiance tout en les contrôlant...encore une mission impossible !

Comme dans d’autres prestations comme les transports publics, la voirie... l’élu est d’un part, dépassé techniquement et, d’autre part, doit décider et pire souvent subir la pression subtile et nocive des prestataires avec qui ils ont ou vont traiter les marchés publics qui engagent des millions d’euros.

 

UNE SEULE SOLUTION : UN STATUT POUR LES ÉLUS QUI GÈRENT 240 MILLIARDS D’EUROS D ’INVESTISSEMENT

La fonction d’élu est exigeante et ingrate.

L’élu doit être protégé contre lui et contre son environnement.

L’élu qui va sacrifier beaucoup à sa fonction doit être responsabilisé mais il doit recevoir une juste rémunération : aujourd’hui un élu qui ne fait qu’inaugure les chrysanthèmes, qui flirte avec l’illégalité, le favoritisme...est considéré de la même manière que celui qui s’investit totalement dans sa fonction.

Il faut donc un statut adapté à cette fonction qui ne peut qu’être temporaire...ce n’est pas un métier !

Il faut que les structures des collectivités locales soient simplifiées et de taille gérable donc en finir avec les 520 000 élus locaux qui gèrent mal et dangereusement 240 milliards d’investissement annuellement soit les deux-tiers des investissements publics !...et ne parlons pas des frais de fonctionnement et particulièrement les frais de personnels qui ne satisfont ni les élus ni les citoyens !

 

CE STATUT ATTENDU ET LA RÉFORME DES COLLECTIVITÉS LOCALES CONSTITUENT UNE PRIORITÉ DONT ON A MALHEUREUSEMENT PEU ENTENDU PARLER POUR CETTE MANDATURE !

 

LA PROCHAINE MANDATURE SERA-T-ELLE CELLE QUI AURA OSÉ ET RÉUSSI LA DÉCENTRALISATION, LA RÉFORME TERRITORIALE ET L’INSTITUTION DU JUSTE STATUT DE L’ÉLU LOCAL, CHEVILLE OUVRIÈRE DE LA DÉMOCRATIE LOCALE ?

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16 décembre 2021 4 16 /12 /décembre /2021 18:31
LE MAIRE YANNICK MOREAU PRÉSENTE "SON"BUDGET 2022 AVEC UNE CERTAINE SÉRÉNITÉ

LE MAIRE YANNICK MOREAU PRÉSENTE "SON"BUDGET 2022 AVEC UNE CERTAINE SÉRÉNITÉ

 

 

LE BUDGET 2022 ADOPTÉ PAR LE CONSEIL MUNICIPAL

 

UN CONTEXTE NOUVEAU POUR CE BUDGET 2022

 

 

Les comparaisons avec les exercices passés sont globalement impossibles suite à 3 événements importants :

  • La création en septembre 2021 du service technique commun entre la ville et l’agglomération, opération dite de mutualisation des moyens,
  • La création d’un budget annexe nouveau pour l’Institut Sports Océan ISO,
  • Les répercussions de la pandémie COVID.

 

QUELQUES LIGNES DIRECTRICES

FONCTIONNEMENT

Les recettes de fonctionnement sont en légère baisse pour 2022 : les recettes de fonctionnement attendues avoisineront 61 300 000 €, en baisse de 2,35 % par rapport au budget primitif de 2021.

Les taux des impôts fonciers, après la hausse de 2021, font une pause. Les taux 2022 seront les mêmes que ceux de 2021.

Les dépenses de fonctionnement sont contenues ; le maire donnera d’ailleurs en fin de débat des exemples concrets d’économies de fonctionnement réalisées.

 

INVESTISSEMENT : TRADUCTION DE L'AMBITION D'UNE VILLE MOYENNE QUI BOUGE

Des investissements : un plan d’investissement ambitieux d’un montant jamais égalé de 35,9 millions d’euros (+ 40% par rapport à 2021).

Citons les principaux investissements : les réserves foncières, les restaurations du Musée Sainte-Croix et Notre Dame de Bon Port, la Villa Charlotte, le cœur de Ville d’Olonne, les maisons médicales, les locaux de la police, le Pôle social, le plan vélo, les parcs de la Marion et des Nouettes...

Ces investissements seront financés par l’auto-financement (résultat de la soustraction recettes de fonctionnement moins les charges de fonctionnement) et par l’emprunt :il est prévu un emprunt d’équilibre de 23,6 millions d’euros.

 

LA DETTE : LA SAGESSE 

La dette reste dans les normes ; 48 millions d’euros. Ceci représente un endettement de 780 euros par tête d’habitant soit 9% de moins qu’en 2021 et il est prévu un remboursement de la dette de près de 6 millions d’euros.

Les tarifs des prestations de la commune ne seront pas augmentés malgré l’impact non négligeable des hausses annoncées (carburants, électricité, charges salariales ...)   ...une concession de la majorité à la demande des oppositions lors du précédent conseil municipal.

 

Donc une situation financière de la commune que tous les élus jugent sincère, prudente et globalement satisfaisante.

 

À SUIVRE : BUDGET DE LA VILLE DES SABLES D’OLONNE : LE DÉBAT

 

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20 mai 2021 4 20 /05 /mai /2021 20:57
JACQUES LOUIS, PRÉSIDENT DE CACO, LORS DU GRAND DÉBAT

JACQUES LOUIS, PRÉSIDENT DE CACO, LORS DU GRAND DÉBAT

  LE 16 MAI 2019, JACQUES LOUIS, PRÉSIDENT DE L'ASSOCIATION CACO, ET SON AMI ÉMILE  VALLÉE, ÉTAIENT VICTIMES D'UNE INFORTUNE DE MER.

 

Jacques était attachant, généreux, dévoué. C'était un homme généreux, juste et débordant de don de soi et de bon sens.

Il a toujours répondu présent aux appels qui lui étaient faits par ses amis qu'il a su entraîner dans la défense de  justes causes locales : la marche vers la fusion des communes du Pays des Olonnes, la route littorale, le sens civique...il a fait partager sa passion pour le foot en entraînant tant de jeunes.

Partager des activités avec Jacques ne pouvait pas laisser indifférent. Nous le remercions pour tout ce qu'il a pu nous apporter.

À sa famille, nous adressons nos pensées amicales de soutien.

 

 

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17 mai 2021 1 17 /05 /mai /2021 21:16
CE CONSEIL MUNICIPAL FUT PRÉSIDÉ PAR ARMEL PÉCHEUL, L'ADJOINT AU MAIRE

CE CONSEIL MUNICIPAL FUT PRÉSIDÉ PAR ARMEL PÉCHEUL, L'ADJOINT AU MAIRE

UN CONSEIL MUNICIPAL CONSENSUEL ET INSTRUCTIF

Après la présentation des excuses du maire retenu pour la bonne cause, Armel PÉCHEUL a donc ouvert ce Conseil Municipal qui a expédié les affaires courantes mais pas seulement.

L'ambiance fut détendue et consensuelle.

Retenons quelques pistes de réflexion.

 

UNE GESTION DU PERSONNEL TRÈS LOURDE, INGÉRABLE  ?

La premières questions abordées lors de ce conseil municipal  concernent la gestion du personnel de la Ville nouvelle des Sables d'Olonne. Nous avons compris que cette gestion d'environ 800 salariés est pesante. Cela s'explique par plusieurs raisons qui sont cumulées :

- l'impact de la fusion des 3 ex-communes (Les Sables d'Olonne, Olonne-sur-Mer et Château d'Olonne) et la nécessité de réorganiser la structure pour obtenir un seul organigramme,

- il faut ajouter à cela l'impact sur la gestion du personnel de la mutualisation des moyens entre cette commune nouvelle et l'Agglomération,

- et il faut encore rajouter à cela le transfert de compétences des communes vers l'Agglomération.

Rien qu'avec cela on peut imaginer la complexification de la gestion des personnels.

Il faut aussi rajouter l'impératif budgétaire. Les charges de peronnel représentent entre 50 et 70 % des frais du budget de fonctionnemnt d'une collectivité.

Mais ce n'est qu'un aspect des choses.

Une collectivité comme la Ville des Sables d'Olonne a un panel d'activités sans cesse étendu et complexifié techniquement et administrativement. La rigidité des statuts des agents titulaires et des contractuels rend aussi cette gestion des ressources humaines encore plus ...ingérable.

Cette situation fut évoquée par l'Adjoint Jean-Yves SIX. Elle fut analysée tant par les membres de la majorité que par ceux des oppositions avec la présentation du tableau des effectifs et particulièrement les cas des "temps" partiels et ceux des contractuels.

Une collectivité locale ainsi est conduite à générer de la précarité que tout un chacun déplore. Imaginons le cas de tous ces personnels qui sont en situation précaire. Ils sont non titulaires et doivent accepter d'enchaîner les Contrats à Durée Limitée CDD. Mais, en plus, ils peuvent être travailleurs à temps partiel.

Ces situations ne peut générer un climat favorable à l'efficacité, à la cohésion des équipes et services.

La réflexion des élus lors de ce conseil municipal fut celle du constat d'une situation regrettable et améliorable. Il faudra laisser du temps au temps. Une collectivité locale qui a du personnel  affecté aux cantines, d'autres aux services sociaux culturels, d'autres à l'entretien des locaux et des espaces verts et voirie...n'est pas une entreprise ordinaire.

Il faudra beaucoup de doigté, de persévérance de la part des élus et des directeurs et chefs de services pour non seulement maintenir la qualité du service public mais aussi améliorer celui-ci afin de recueillir les fruits de la fusion et de la création de l'Agglomération.

Cela passe par un travail de longue haleine qui doit mobiliser élus et personnel municipal et que les citoyens doivent comprendre.

 

À SUIVRE...

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17 février 2021 3 17 /02 /février /2021 23:07
LE MAIRE YANNICK MOREAU OBJECTIF : CONVAINCRE POUR FAIRE FACE À LA CRISE

LE MAIRE YANNICK MOREAU OBJECTIF : CONVAINCRE POUR FAIRE FACE À LA CRISE

 

LE DÉBAT D'ORIENTATION BUDGÉTAIRE 2021

Suite de

https://www.olonnes.com/2021/02/les-sables-d-olonne-conseil-municipal-du-lundi-15-fevrier-2021-5.html

 

LA PRESSION FISCALE SUR LES SABLAIS NE DOIT PAS AUGMENTER LES PROCHAINES ANNÉES

Il y a un débat dans le débat. Alors que les élus sont majoritairement d'accord sur le fait que la situation sanitaire et les mesures gouvernementales mettent en difficulté la gestion des collectivités locales ce sont surtout un remède à cette crise proposé par la majorité  que les oppositions rejettent.

Claire LEGRAND (liste LREM ) cible ses critiques d'une part, sur la proposition d'augmenter la taxe foncière et d'autre part, sur certains choix faits par le Maire concernant les dépenses passées ( études pas nécessaires, création de parcs, Champs Élysées de la Mer pour le Vendée Globe) ou à venir comme les prestations municipales : garderie, centre de loisirs, cantine. Notre population souffre et s'inquiète.

Caroline POTTIER (élue de la liste Bien vivre Ensemble )regrette l’absence d’un grand projet de politique sociale pour la ville. Elle insiste" sur la nécessité d'agir pour faire reculer l'exécutif gouvernemental qui prive les communes des moyens pour satisfaire les vrais besoins des populations"

Elle estime « Scandaleuse la décision de l’État de minimiser son intervention dans le domaine de la sécurité estivale. » comme de même, il lui apparaît injuste d’augmenter les tarifs des prestations municipales.

Pour l‘élue « la crise sanitaire a bon dos » …l’augmentation des taxes foncières sur le bâti et le non bâti est inéquitable et « participe au creusement des inégalités »

Quant aux 4 emprunts toxiques « héritage du passé » c’est une « véritable arnaque » de devoir effectuer des remboursements à un taux fixe de 3,15 % alors que les taux sont aujourd’hui à 0 %.

L’élue aborde les indemnités des élus :  « un débat malsain ». Elle préconise un véritable statut des élus et regrette que tous les élus sablais ne puissent bénéficier d’une indemnité comme à La Roche sur Yon.

Anthony BOURGET au nom des élus de sa liste "le cœur et la raison" d’emblée annonce que « nous ne pouvons nous résoudre à voter une augmentation du taux du foncier bâti. » Il rejette l’argument Taxe d’Habitation supprimée. Pour l’élu, cette décision « semble trahir les engagements de la fusion. Avant les élections nous baissons les taux,…après les élections nous augmentons les taux ».  « Sommes-nous crédibles ? » Autre argument contre cette mesure fiscale : d’autres collectivités n’augmentent pas leurs taux .

L’élu termine son propos sur deux vœux « dépasser les discours officiels » et « être plus intelligent que l’État » pour « se donner les moyens de notre autonomie

 

LE MAIRE YANNICK MOREAU DANS SA RÉPONSE : IL FAUT FAIRE FACE À LA CRISE FINANCIÈRE IMPOSÉE À LA COMMUNE

Suite aux interventions des élus d’opposition, le maire Yannick MOREAU a répondu en insistant sur les effets de la crise financière incontestable que subit la commune du fait de la crise sanitaire et surtout des décisions de l’État : moins de recettes aux collectivités, plus de charges avec les compétences transférées sans compensation financière, des prestations de l’État en moins comme les renforts de police en période estivale.

Le Maire le regrette mais il veut faire comprendre aux élus qu’il n’a pas d’autres moyens à sa disposition que les économies de gestion et la légère augmentation des taxes foncières même si celle-ci fait l’unanimité contre elle de la part des représentants des 3 oppositions. Il faut aussi et surtout ainsi défendre la capacité d’auto-financement de la Ville pour investir. Pour cela, il a demandé aux services municipaux de réduire de 10 % les frais de fonctionnement de la ville avec un objectif d’une économie d’un million d’euros pour 2021. Cela va de pair avec les efforts de restructuration ; mutualisation de la Direction avec l’Agglomération, création d’un service Technique unique…

Prochaine étape pour la gestion de la ville : le vote du budget

À SUIVRE : L'ENDETTEMENT DE LA VILLE

 

 

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9 février 2021 2 09 /02 /février /2021 19:07
UN DICTIONNAIRE GÉOGRAPHIQUE

UN DICTIONNAIRE GÉOGRAPHIQUE

 

"OLONE" OU "OLONNE"  ET SON PORT ET SON CHÂTEAU ( D’OLONNE ?) , LES SABLES D’OLONNE ET SES DEUX PAROISSES ????

Ce mardi 9 février 2021, les cieux ne nous incitent peu à disserter sur une actualité qui ne présente pas d’événements importants hormis ceux que la météorologie nous réserve et que nous subissons.

C’est l’arrivée de la neige et du froid ? La neige même en Bretagne !

Et la question plus sérieuse que, bien sûr ( ?) , nous nous posons tous : COVID-19 aime-t-elle la neige ?

Nous laissons aux « spécialistes » le privilège de se prononcer de manière docte et péremptoire sur ce sujet : la neige fera-telle reculer la pandémie ?

Pour nous, plus prosaïquement, nous avons préféré partager avec vous une petite curiosité sous forme de retour à nos racines…au moins pour ceux que le pays sablais a vu naître et ceux qui ont été adoptés par la terre vendéenne.

Pour cela, nous nous sommes penchés sur ce livre de fin du 18ième siècle, édité en 1789 ! de 840 pages et nous vous convions à partager ce qu’alors on écrivait sur le  pays d’Olo(n)ne.

Bonne lecture !

 

UNE PETITE CURIOSITÉ HISTORIQUE SUR OLONNE
UNE PETITE CURIOSITÉ HISTORIQUE SUR OLONNE
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12 janvier 2021 2 12 /01 /janvier /2021 23:01
UN CONSEIL MUNICIPAL QUI RESPECTE LA DISTANCIATIONET LE PORT DU MASQUE

UN CONSEIL MUNICIPAL QUI RESPECTE LA DISTANCIATIONET LE PORT DU MASQUE

L'OPPOSANT BRUNO RABALLAND (LISTE LREM) N'EST CONCRÉTEMENT PAS FAVORABLE À LA MUTUALISATION DES MOYENS ENTRE COLLECTIVITÉS LOCALES

L'OPPOSANT BRUNO RABALLAND (LISTE LREM) N'EST CONCRÉTEMENT PAS FAVORABLE À LA MUTUALISATION DES MOYENS ENTRE COLLECTIVITÉS LOCALES

 

MUTUALISATION : UN MOT MAGIQUE POUR FAVORISER LES SYNERGIES ENTRE LES COLLECTIVITÉS LOCALES

Certes, « chacun chez soi et les moutons seront bien gardés » va à l’encontre de la mutualisation. Dire cela « c’est à moi, c’est mieux que de dire c’est à nous ». Mais quand même, acheter groupés, c’est plus intelligent, mutualiser le  matériel c’est plus intelligent aussi…Voilà pourquoi au niveau des collectivités locales qui ont le sens de l’efficacité et d’une saine gestion le mot "mutualiser" est magique !

Nous nous souvenons de débats musclés à Château d’Olonne où l’opposition assez musclée essayait en vain de faire comprendre aux derniers maires avant la fusion Jean-Yves BURNAUD et Joël MERCIER que, pour la ville de Château d’Olonne, acheter pour elle seule un engin de chantier, une balayeuse, une nacelle, des véhicules et autres engins à usages occasionnels était un non-sens économique et du gaspillage.

Voir:

https://www.olonnes.com/2015/12/chateau-d-olonne-conseil-municipal-du-30-novembre-2015.html

https://www.olonnes.com/2014/12/mutualisation-de-moyens-entre-les-collectivites-territoriales.html

Pour suivre les recommandations et réglementations des pouvoirs publics ce type d’achats ne devait se faire que dans le cadre d’une mutualisation des moyens au moins au niveau des 3 communes : Château d’Olonne, Les Sables d’Olonne et Olonne sur Mer.

Depuis ces années 2010 et suivantes sur le territoire des Sables d'Olonne, il s’est passé beaucoup de choses : des expériences de mutualisation, la création de « groupements de commandes », la fusion des communes, la création de l’Agglomération.

On en arrive en 2021 où la mutualisation s’installe même dans la gestion du personnel et où un cabinet spécialisé en organisation des collectivités territoriales a été chargé de la mise en œuvre d’un service technique commun aux deux institutions : Ville des Sables d’Olonne et Agglomération.

Lors de ce Conseil Municipal des Sables d’Olonne du lundi 11 janvier 2021 une étape décisive dans la mutualisation des moyens a été actée.

 

LA CRÉATION D’UNE DIRECTION GÉNÉRALE DES SERVICES DGS UNIQUE POUR LA VILLE DES SABLES ET L’AGGLOMÉRATION POUR FAVORISER LES SYNERGIES

Une Direction Générale des Services unique sera donc à la tête des services municipaux (ville des sables d'Olonne) et communautaires (Agglomération). La création de cette direction générale commune, dans un premier temps se limiterait donc aux postes de Directeurs Généraux des Services (DGS) et des assistantes des DGS.

Cette proposition même si elle avait été déjà vue en Conseil Communautaire a fait l’objet d’un débat étrange mais certainement nécessaire pour éclairer élus et citoyens sur le comment vont fonctionner leurs collectivités.

L’opposition « En Marche », par la voix de Bruno RIVALLAND en l’absence de Claire LEGRAND, s’est déclarée favorable au principe de la mutualisation et a posé diverses questions au Maire. Bien sûr, il y avait la question de savoir ce que deviendrait ce service DGS commun aux deux collectivités s’il advenait que la situation actuelle où le maire des Sables d’Olonne et le Président de la Communauté d’Agglomération n’étaient plus comme actuellement la même personne physique.

L’élu pose cette hypothèse et affiche ses craintes « Nous pourrions alors être alors dans un fonctionnement si, j’ose dire, schizophrénique, et irions à l’inverse des objectifs affichés… »

Le maire Yannick MOREAU répond pédagogiquement que ce qu’une Assemblée délibérante peut faire elle peut toujours le défaire et insiste sur l’expérience qui est lancée qui permettra par exemple d’éviter des échanges ridicules de courriers entre le maire des Sables d’Olonne et le Président de la Communauté de Communes CCO « se tançant », se transmettant leurs doléances respectives sur les dysfonctionnements de leurs services réciproques.

Et le maire met les points sur les i en rappelant le passé « Vous ne pouvez sans doute pas imaginer la perte d’énergie, de temps donc d’argent public qu’il y a lorsque des services compétents dans le même domaine font jouer la concurrence au lieu de faire jouer le partenariat.»

In fine, le maire indique que cette réorganisation engendre une économie de 96 000 euros « ce qui en ces temps n’est pas anodin même si ce n’est pas l’objectif premier de cette réorganisation. »

L'opposition dans sa déclaration d’une part se dit favorable au principe de la mutualisation mais ajoute qu’elle ne peut adhérer à la proposition au motif que " ce que vous nous demandez de voter aujourd’hui a une dimension politique au sens large et aussi et surtout il faut nous éclairer sur le mode de gouvernance que vous comptez mettre en place puisque ici  nous parlons de la Direction Générale. Pour toutes ces questions, ces interrogations nous voterons contre ce projet. " Position presque contradictoire : la mutualisation de moyens matériels et humains est-ce de la politique ou de la bonne gestion ?

 

La délibération est adoptée…mais le Maire n’a effectivement pas réussi à convaincre toute l’opposition.

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