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4 novembre 2024 1 04 /11 /novembre /2024 21:59
USA : UN AUTRE MONDE ! MÊME À LES VEGAS...IL Y A LA TOUR EIFFEL, UNE STATUE DE LA LIBERTÉ...

USA : UN AUTRE MONDE ! MÊME À LES VEGAS...IL Y A LA TOUR EIFFEL, UNE STATUE DE LA LIBERTÉ...

 

 

 

LES ÉLECTIONS AUX USA

 

Nous, les européens, avons du mal à comprendre que ce soit le même peuple qui d’une part, nous offre ce spectacle navrant pour nous avec des élections qui pourtant sont un enjeu pour le monde entier et d’autre part, de se souvenir que c’est ce peuple qui est accouru en France en 1944 pour « libérer » l’Europe.

Pourtant nous avons le privilège d’avoir pu séjourner fréquemment aux USA et de partager la vie des américains sympathiques, adorant la France...

Nous avons donc peut-être une vision différente des américains vivant aux États-Unis qui n’est pas celle que diffusent les médias français.

Que ce soit au travail, dans les magasins, dans les transports...nous avons toujours reçu un bon accueil, des mots aimables ...

Alors, nous avons cependant du mal à comprendre le sens de cette campagne électorale, le ton des invectives...l’image de la démocratie en sortira peut-être dénaturée au grand plaisir de ceux qui voient les américains en grands méchants, capitalistes sans foi ni loi et qui bafouent la démocratie.

 

LES ÉTATS-UNIS, CE N’EST PAS L’EUROPE, IL FAUT LE COMPRENDRE

 

La démocratie américaine est le produit de ce que sont les ÉTATS-UNIS. Ce n'est pas un Pays avec une longue histoire...c'est un pays neuf qui bouge sans cesse.

Alors, sur cette campagne électorale au moins il y a trois choses qui nous réconfortent et qui peuvent non pas justifier cette situation aux États-Unis qui peut nous choquer mais nous allons tenter de lui donner un autre éclairage :

 

  • Cette campagne électorale est à l’image de ce que représente Hollywood qui est la capitale mondiale du cinéma et du grand spectacle et l’américain, grand enfant, le demeure même s’il s’agit d’une élection, il le demeure. Il n’est donc pas choqué par les facéties du candidat milliardaire.

 

  • Cette campagne électorale effectivement est à l’image de l’«American way of life» où dans la vie rien ne se gagne sans effort, rien n’est acquis et où il faut respecter les règles et travailler,

 

  • Aux États-Unis, il y a un creuset avec la fierté d’être « américain » avec le respect du drapeau. Ce peuple d’américains est composé de migrants venant des 5 continents unis qui vit sous la bannière étoilée qu’il a adoptée. Quelles que soient leurs origines, leurs religions ils sont citoyens américains. Les nombreux français qui ont émigré acceptent cette campagne à l’américaine même si en leur for intérieur ils peuvent la trouver un peu fantasque. Mais n’est-ce pas l’extériorisation, la représentation d’une notion de LIBERTÉ que les français oublient un peu ?

 

 

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27 septembre 2024 5 27 /09 /septembre /2024 18:59
ORAGE SUR LA LIBERTÉ D'EXPRESSION

ORAGE SUR LA LIBERTÉ D'EXPRESSION

 

 

 

HALTE AUX FAKE NEWS, INFOX OU ENCORE FAUSSE INFORMATION

 

En cette fin 2024, les français font l’expérience de la fragilité de la fiabilité des prévisions météorologiques et ce constat ne signifie pas que, dans l’exemple que nous « suivons », à savoir le CLIMAT, il y a lieu de toujours suspecter la qualité réelle de toute l’information que les médias peuvent répandre.

Mais, c’est l’interprétation hâtive par les médias des données plus ou moins vérifiées pour des motivations qui ne sont pas toujours désintéressés qui rend peu fiable la logorrhée d’informations que les médias diffusent. Le large public des médias auquel nous appartenons subit ainsi sur ce thème du climat comme sur bien d’autres tous les types de désinformations voire d’intoxication.

 

L’EXEMPLE « CLIMAT » : LA PLUIE, LE BEAU TEMPS, LES PRÉVISIONS...DES INFORMATIONS ERRONÉES DONN֤ÉES SANS PRÉCAUTIONS

Il y a eu en 2023 la grande peur du manque d’eau qui a abouti au Plan EAU d’Emmanuel MACRON (30 mars 2023) (soi-disant conséquence du réchauffement climatique ?) et l’annonce de 53 mesures pour lutter contre le risque de pénurie d’eau en France.

Mais du coup, les catastrophistes, amateurs imprudents de sensationnel, lanceurs émérites de fausses nouvelles ont fait des annonces pour des prévisions pour l’été 2024 de périodes de canicules, de sécheresses, d’incendies...

Or, voici le bilan officiel de l’été 2024 Météo France :

« Le ressenti de cet été 2024 est mitigé pour beaucoup d'entre vous et les données météo le confirment avec des températures fluctuantes, sans épisodes de chaleur durable, à l'exception du sud-est. Les périodes de temps sec ont alterné avec des dégradations pluvio-orageuses qui ont donné des cumuls de pluie hétérogènes selon les régions. L'ensoleillement a été proche de la normale. »

Les nappes phréatiques qui, après les « canicules de 2022 et 2023 » ne devaient retrouver leur niveau normal pas avant des années...sauf que, dès avant la fin du printemps 2024,...elles avaient déjà retrouvé leur niveau « normal » comme l’atteste ce communiqué du BRGM (16 septembre 2024) :

« La situation des nappes phréatiques reste très satisfaisante, avec 70% des niveaux au-dessus des normales mensuelles. Seul l’état des nappes du Roussillon, du Languedoc et de Corse est défavorable. »

Donc l’information diffusée tant sur les nappes phréatiques que sur les futures sécheresses et périodes de canicules sont de fausses nouvelles que seuls les faits ont démentis.

Remarquons que, lors des périodes creuses en matière d’informations, donnant dans le sensationnel, comme par hasard, on retrouve très souvent des prévisions météo pour combler le vide ! Est-ce honnête intellectuellement ?

 

STOP AUX INFOX

Nous vous recommandons ce lien et même de lire le livre « Climat, la part d’incertitude » de l’ancien conseiller scientifique d’OBAMA Steven E. Kooning.

https://www.bvoltaire.fr/livre-climat-un-americain-a-contre-courant-de-lalarmisme-ambiant/

La météorologie n’est pas encore une science et encore moins une science exacte et « science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

Élevons-nous contre tout ce qui risque de porter atteinte à la liberté d’expression. La « libre » diffusion de fausses nouvelles est un danger pour tous et pour la liberté d’expression.

Rappelons les droits de l’homme et du citoyen :

Article 10.

- Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi.

Article 11.

- La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.

Abuser ainsi de la liberté d’expression pour lancer des informations erronées, c’est mettre en danger la liberté d’expression elle-même et rouvrir la porte à la censure et aux autres moyens juridiques et techniques d’attenter à cette liberté fondamentale qui est la liberté d’expression.

Rappelons les droits de l’homme et du citoyen

Article 10.

- Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi.

Article 11.

- La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.

 

C’EST LA LIBERTÉ D’EXPRESSION ET SON APPLICATION AVEC LA LIBERTÉ D’INFORMATION QUI SONT EN DANGER.

 

La liberté d’informer est en danger en France, victime d’un défaut de vigilance, d’éducation et des abus de cette liberté :

Il ne se passe pas un jour sans que les grands médias formatent l’opinion publique, et, par contre, ceux qui essaient de résister sont étroitement surveillés, attaqués et sanctionnés à la moindre occasion.

Si nous laissons faire, le pire pourra advenir : les diffuseurs de fausses nouvelles qui agissent au nom de la liberté d’expression dont ils abusent vont pousser à la création d’une véritable police de la pensée qui pourra s’instaurer : ce sera le droit de censurer qui sera donné contre tout ce qui ne va pas « bien » mais dans un seul sens : celui qui va dans le sens du pouvoir, dans celui qui profite à une minorité agissante  

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23 février 2024 5 23 /02 /février /2024 18:01
JACQUES ATTALI, IL RIT MAIS CET INTELLECTUEL LANCEUR D'ALERTES NOUS INTERPELLE SÉRIEUSEMENT

JACQUES ATTALI, IL RIT MAIS CET INTELLECTUEL LANCEUR D'ALERTES NOUS INTERPELLE SÉRIEUSEMENT

 

 

ÉLUS ET PARENTS, MÊMES COMBATS : ÉDUCATION ET RESPONSABILITÉS POUR ÊTRE RECONNUS

 

LE DONNEUR DE LEÇONS JACQUES ATTALI SORT DE LA PHILOSOPHIE DU POUVOIR POUR LA PHILOSOPHIE DU TERRAIN

Dans sa chronique des ÉCHOS de ce 23 février 2024, Jacques ATTALI s’attaque à des maux qui frappent deux catégories de français : les élus et les parents qui doivent tout deux assumer leurs responsabilités dans des conditions de plus en plus difficiles et qu’ils ressentent de plus en plus souvent comme une mission impossible.

Pour être élu ou parent il n’y a nulle obligation de diplôme, de formation qui engendrerait une forme impossible de sélection et de ségrégation.

D’ailleurs, pour être élu l’exigence d’un niveau intellectuel, d’une formation serait attentatoire à la liberté et à l’égalité devant la fonction...c’est au bon peuple qui vote qu’il appartient de se choisir celui qui le ou la représentera le mieux .

Pour la fonction parentale, c’est encore pire : toute mesure qui pourrait être prise pour créer un droit d’accès à la parentalité serait utopique, malsaine et contradictoire avec le principe de la liberté individuelle.

L’avertissement de Jacques ATTALI est cinglant et peut-être même prémonitoire...De moins en moins de gens veulent être parents. De moins en moins de gens veulent exercer des responsabilités d'élus.

Pourtant sa conclusion est péremptoire et prend une alluré de fin d’un monde :

« Aucune communauté humaine ne survivra sans parents et dirigeants bien préparés et respectés »

 

POUR LES ÉLUS

Il y a en France environ 600 000 élus en France, ils sont très, très peu à avoir pu acquérir une formation qui les préparerait à exercer leurs fonctions. Ils découvrent vraiment celles-ci une fois qu’ils ont été élus.

Un candidat à l’élection est donc volontaire pour se faire élire et une fois élu il est condamné à exercer des fonctions qui souvent le dépassent complétement. Il découvre ainsi et, même souvent, ses responsabilités « sur le tas » dans un domaine où tout se complexifie.

Jacques ATTALI suggère donc par exemple, que « les candidats aux prochaines élections européennes devraient pouvoir bénéficier, sinon justifier même, d'une formation aux enjeux et aux arcanes de l'Union et de ses institutions »

 

AMÉLIORER, VALORISER, LES CONDITIONS D’EXERCICE DES FONCTIONS DE PARENTS ET D’ÉLUS

Pour remédier à cette situation qui n’est pas porteuse d’avenir il « suffirait » de créer les conditions d'incitation à un plus grand respect des élus et des parents aussi. Pour les élus Jacques ATTALI est clair. « Personne n'a envie de se faire insulter, traîner dans la boue, traiter de menteur, de voleur et pire encore, d'y exposer sa famille ».

Il faudrait ajouter que les élus ont donné durant ces dernières décennies une image dévalorisante de la fonction. Elle fut gratifiante, elle est devenue incomprise voire honnie.

Pourtant les remèdes à cette désaffection pour ces deux très nobles fonctions méritent une approche plus positive. Il ne s’agirait pas qu’accessoirement d’améliorer la condition matérielle d’élu et de parent mais « simplement » de remettre au goût du jour avec les moyens de communication du jour l’éducation, la morale laïque, la solidarité, le respect de l’autre...

Respectons nos parents, respectons les élus et faisons qu'ils se sentent aimés et reconnus et qu'eux, ils fassent le nécessaire pour l'être. Ils ont des efforts à faire pour ne pas transformer les ors du  Parlement en champs de foire!

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21 février 2024 3 21 /02 /février /2024 19:24
UNE LIBERTÉ FONDAMENTALE ET MALADE

UNE LIBERTÉ FONDAMENTALE ET MALADE

 

 

 

LA FICTION DE LA  LIBERTÉ DE LA PRESSE QUI VIT SOUS PERFUSIONS D’AIDES PUBLIQUES

 

Monsieur Jean-Baptiste GOURDIN est directeur général "des médias et des industries culturelles" Responsable du programme n° 180 : Presse et médias.

Il tâche de nous expliquer le pourquoi et le comment des aides publiques, leurs modes de distribution des aides énormes à la presse y compris pour des parutions que personne ne lit.

Déjà, le titre de son exposé tentant de justifier des aides de l’État  « Présentation stratégique du projet annuel de performances » sent l’enfumage.

https://www.budget.gouv.fr/files/uploads/extract/2023/PLF/BG/PGM/180/FR_2023_PLF_BG_PGM_180_STRAT.htm

 

https://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Presse-ecrite/Tableaux-des-titres-de-presse-aides2

Tous les chiffres concernant ce chapitre sont maintenant incorporés dans les documents budgétaires de la loi de finances.

Voici l' introduction du document de Jean-Baptiste GOURDIN :

« La vitalité, le pluralisme et le développement de la presse et des médias sous toutes leurs formes, notamment les médias locaux dont l’ancrage territorial est essentiel, constituent plus que jamais des enjeux majeurs de notre vie démocratique. Le programme 180 « Presse et médias » regroupe, dans cette perspective, les moyens budgétaires permettant de soutenir la presse et les médias dans toute leur diversité d’expression.»

 

UN MOBILE FICTIF : LE MAINTIEN DU PLURALISME ALORS QUE CES FONDS FINANCENT LA DIFFUSION DE LA PENSÉE UNIQUE D'UNE CERTAINE GAUCHE BIEN SÛR ET HÉLAS EN CONTRADICTION AVEC L'ÉGALITÉ DES CITOYENS DEVANT L’IMPÔT ET L'UTILISATION DES FONDS PUBLICS

Le succès des parutions du groupe BOLLORÉ dont C News, les événements concernant la guerre ISRAËL HAMAS  a été le révélateur du fait qu’au nom du pluralisme, la distribution des fonds publics à la presse sous toutes ses formes à l’ère d’Internet ne sert qu’à quelques-uns choisis on ne sait trop comment.

L’argent public est déversé à une presse non lue mais qui devient ainsi le redevable du Pouvoir puisque sans ce soutien matériel (subvention et aides fiscales) cette presse d’opinion disparaitrait.

C’est ainsi qu’on peut voir Le Président MACRON se faire interviewer par les journalistes de L’HUMANITÉ si peu lu mais cela au moins a permis au Président de montrer aux communistes qu’il existe comme Président de tous les français !

Le quotidien l’Humanité dont la diffusion est de 40 000 exemplaires ...et encore nous écrivons 40 000 en diffusion mais le nombre réel de lecteurs est inconnu et le chiffre concernant la diffusion est le chiffre donné par le journal !

L’Humanité c’est une diffusion dix fois moindre que celle du Figaro et 13 fois moindre que celle du Monde qui arrive encore en tête pour les quotidiens nationaux.

Ainsi, le maintien du « pluralisme » permet de « justifier » le soutien inconditionnel et injustifiable versé à l’Humanité, à Libération...qui participent comme l’audiovisuel public à l’imposition depuis des décennies de la bien pensance unique qui est l’opposition et la négation du pluralisme.

Cette manne de fonds publics distribuée à la presse est donc injustifiable et à l 'heure où le Chef de l’État et son Ministre des finances cherchent 10 milliards d’économies... il y a quelques centaines de millions d’euros à récupérer sur le budget de la Culture !

Nous pourrions aussi, suite au massacre du 7 octobre 2023 et à la relation trompeuse qui en a été faite ou plus tôt pas faite par l’Agence France Presse AFP (1500 journalistes dans le monde) revoir la participation de l’État à cette institution qui depuis des décennies trompe les français.

Il faudra maintenant réconcilier les français et leurs médias...pour sauver la presse.

 

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19 février 2024 1 19 /02 /février /2024 20:44
LE CONSEIL D'ÉTAT ; DES SAGES QUI FONT PARLER D'EUX

LE CONSEIL D'ÉTAT ; DES SAGES QUI FONT PARLER D'EUX

 

 

 

 

LIBERTÉ D’EXPRESSION...RAPPEL SUITE À LA POLÉMIQUE CONCERNANT LA DÉCISION DU CONSEIL D’ÉTAT EN DATE DU 13 FÉVRIER 2024

 

 

En France, État de droit par excellence,  surtout depuis 1789, la liberté est la règle, l’interdiction est l’exception.

Nous avons à diverses reprises largement tenté d’expliquer combien est fragile cette liberté de pensée et d'expression consacrée par l’Assemblée Constituante et incluse dans la Déclaration de l’homme et des citoyens (article 10 et 11 voir ci-dessous ) puis recadrée, après deux année de réflexions et âpres débats, par la loi du 29 juillet 1881 pour ce qui concerne la presse...et les moyens d’expression au sens large.

 

Article 10

Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi.

Article 11

La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.

Nous avons fait diverses parutions sur ce grave sujet sur lequel il se dit tout et souvent vraiment n’importe quoi :

https://www.olonnes.com/2023/10/la-liberte-d-expression-et-ses-limites-le-pluralisme-et-l-argent.html

 

NE PAS FAIRE DIRE AU CONSEIL D’ÉTAT CE QU’IL N’A PAS DIT

 

La décision du Conseil d’État résulte d’un conflit entre :

  • d’une part, l’ARCOM (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, successeur de la CSA ; gendarme de l’audiovisuel) ;
  • et d’autre part, Reporters sans Frontières RSF, qui demandait à l’institution ARCOM de mettre en demeure l'éditeur du service de télévision CNews sur le fondement de l'article 42 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication.
  • Ce n'est pas une décision dans laquelle C News intervient.

 

En effet, par décision du 5 avril 2022, l'ARCOM avait rejeté la demande de l'association Reporters Sans Frontières qui voulait entre autres choses que l'éditeur du service CNews soit mis en demeure de se conformer à ses obligations en matière de pluralisme et d'indépendance de l'information.
Cette décision du Conseil d’État est donc une décision de la Juridiction Administrative concernant un acte administratif du Service Public de l’Audiovisuel ARCOM susceptible d’être annulé par le Conseil d’État. Rien de plus normal.

Le Conseil d’État se fondant sur la mission confiée par l’État à l’ARCOM a donc estimé que celle-ci n’avait pas rempli sa mission et la condamne en lui enjoignant de surveiller de plus près l’activité de C News pour savoir si cette chaîne respecte ses obligations.

En réalité, le Conseil d’État met l’ARCOM face à ses responsabilités mais aussi et surtout celles du législateur qui n’a pas défini clairement dans la loi no 2021-1382 du 25 octobre 2021 relative à la régulation et à la protection de l'accès aux œuvres culturelles à l'ère numérique qui a aussi...comme par hasard, fondé l’ARCOM. (fusion de la CSA et d'HADOPI).

 

L’ARCOM, GRAND INQUISITEUR, RÉTABLISSEMENT DE LA CENSURE ?

 

Le Conseil d’État, comme il le fait dans ses décisions sur des contentieux qui lui sont soumis provoque le législateur sur les lacunes de ses lois.

En clair, le Conseil d’État pose la bonne question qui est de savoir si l’ARCOM (Autorité du Service Public de l’Audiovisuel dite indépendante) peut ou doit-elle jouer le rôle de grand censeur, d’inquisiteur en plus de ses nombreuses charges techniques de régulateur, attributeur des fréquences...?

Effectivement,  nous n’avons trouvé aucun texte fixant précisément les missions confiées à l’ARCOM...le problème est posé...à quand la solution que doit donner le Parlement ?

Si le sujet venait devant le Parlement....nous aurions de belles empoignades mais ce serait une belle occasion d'un vrai débat sur le liberté de la presse, la liberté d'expression avec ses limités...sur les réseaux par exemple...nous craignons fort que ce débat ne soit pas pour tout de suite !

D'ailleurs dans son communiqué de presse a bien précisé

"Par cette décision, le Conseil d’État ne se prononce pas sur le respect par les programmes de la chaîne CNews des exigences de pluralisme et d’indépendance de l’information. Il précise les principes applicables au contrôle que l’Arcom doit exercer sur le respect de leurs obligations légales par l’ensemble des chaînes et rappelle que, dans le respect de ces principes, le régulateur dispose d’un large pouvoir d’appréciation dans l’exercice des prérogatives qui lui sont conférées par la loi."

Exigences de pluralisme et d'indépendance de l'information ...C'est bien l'ARCOM qui est visée...comme aussi toutes les chaînes ...le débat n'est donc certainement pas pour demain et pourtant les chaînes du Service Public ont du souci à se faire et l'ARCOM du pain sur la planche. On peut rêver.

 

La décision du Conseil d'État:

https://www.conseil-etat.fr/actualites/pluralisme-et-independance-de-l-information-l-arcom-devra-se-prononcer-a-nouveau-sur-le-respect-par-cnews-de-ses-obligations

https://www.conseil-etat.fr/fr/arianeweb/CE/decision/2024-02-13/463162

 

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16 février 2024 5 16 /02 /février /2024 22:57
INFORMER : HOMMAGE À ALEXZEÏ NAVALNY

INFORMER : HOMMAGE À ALEXZEÏ NAVALNY

 

 

BIEN ET MIEUX VOUS INFORMER

 

Si l’on veut le faire correctement et le plus honnêtement,  le traitement de l’information n’est pas chose aisée par les temps qui courent.

Quand, association citoyenne, on traite d’une part, l’essentiel des informations locales et d’autre part, les informations nationales voire internationale ayant un impact sur les citoyens nous sommes aisément débordés même si nous ne produisons qu’une seule parution par jour.

Nous comptons sur votre fidélité et votre indulgence pour nous donner la force de poursuivre notre petit travail citoyen.

Commençons par ...

 

LA MORT DE L’OPPOSANT RUSSE NAVALNY EN CAMP PÉNITENTIAIRE

Alexeï NAVALNY, principal opposant à Vladimir Poutine est mort à 46 ans . Cette annonce nous fait mal.

Nous constatons notre impuissance collective à sauver une seconde fois cet homme à qui nous devons une reconnaissance pour son comportement exemplaire.

Nous vous proposons, par le lien ci-dessous, de mieux connaître cet homme à qui nous devons rendre hommage. C’est une vidéo du site « Public-Sénat » qui retrace la vie de celui qui a osé. Nous espérons que ce symbole du courage, du dévouement, et de l’abnégation puisse nous marquer, ouvrir les yeux et les oreilles de ceux qui ne veulent ni voir ni entendre ce qu’est le pouvoir POUTINE.

https://www.publicsenat.fr/emission/documentaire/navalny-lhomme-qui-defie-le-tsar-e0?_ope=eyJndWlkIjoiMjQ4OWNhYTIzZjA5OGZkMDZjNGE3YzE0ZDk5N2Q3NzAifQ%3D%3D

 

LE SCANDALE DES EMPRUNTS TOXIQUES :

COÛT POUR LE PAYS... DES MILLIARDS D’EUROS ET LES PROCÉDURES DÉCISIONNELLES INADAPTÉES DES CONSEILS MUNICIPAUX

 

On ne peut pas oublier les « emprunts toxiques » ils continuent d’empoisonner la vie des collectivités et hôpitaux qui se sont laissées prendre à ce piège financier qui fut monté par DEXIA une filiale de la Caisse des Dépôts suivie par d’autres banques.

Le sauvetage raté de DEXIA a déjà coûté 6,6 milliards d’euros auxquels il faut ajouter 1 milliard déjà versé pour dédommager les collectivités territoriales et nous continueront à payer jusqu’en 2028 !

Les collectivités locales ont été attirées par ce type d’emprunt qui avait les avantages d’afficher des taux d’intérêts faibles et des durées de remboursement longues mais occultait le danger de l’indexation (taux variable) qui s’est révélé redoutable et parfois catastrophiques avec la crise de 2008/2011.

Lors de ce Conseil Municipal, la Ville des Sables d’Olonne qui a pris le relais de l’ancienne commune lors de la fusion, présente la démarche qui lui permettra de sortir, pour deux emprunts, à un moindre coût de l’ornière de ce dossier avec l’aide de l’État, mais l’État, c’est nous, les contribuables.

 

QUI A PRIS LA MAUVAISE DÉCISION POUR CES EMPRUNTS ? CE N’ÉTAIT PLUS UNE GESTION DE PÈRE DE FAMILLE MAIS UNE GESTION AVEC PRISE DE RISQUES IMPORTANTE

Les élus avaient là une occasion de réfléchir à l’héritage que lègue une municipalité à celle qui va lui succéder. Mais surtout c’est le mode de gestion des 35 000 communes qui se trouve mis en cause.

Vu la décision prise les élus concernés n'ont pas saisi l'occasion de poser les bonnes questions?

En effet, les décisions d’emprunter ont été prises certainement comme d'habitude pour ces sujets par les conseils municipaux dans une belle indifférence car ni les élus ni le personnel territorial n’avaient les compétences pour s’informer, décider et surtout alerter les élus du risque que ces emprunts faisaient peser sur la collectivité.

Comme nous le verrons dans notre prochaine parution les décisions sont parfois (souvent ?) prises dans une commune par des élus qui ne sont pas omniscients, ni le maire, ni ses adjoints dans un système qui se complexifie sans cesse. Ils n’ont ni les moyens ni le temps d’examiner à la loupe tous les dossiers...il leur faut faire confiance !...une confiance qui peut être aveugle et dangereuse.

Les communes et leurs élus doivent avoir une gestion de « père de famille ». Le choix de ces emprunts fait par des hôpitaux, des collectivités territoriales  n’aurait jamais dû être fait : ni les préfets, ni les trésoriers payeurs, ni les services de la comptabilité publique... n’ont fait obstacle aux décisions aberrantes prises par des conseils municipaux et autres structures.

On reparle enfin de réforme territoriale. Il faudrait bien un jour tirer les conclusions de ces erreurs graves par leurs conséquences.

Voir le dossier cinglant de la Cour des Comptes :

https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2018-01/03-sortie-emprunts-risque-collectivites-locales-Tome-1.pdf

qui met en cause l’incurie de toute la chaîne des décideurs...de l’État à l’élu de base et la formation du personnel territorial ...c’est toute la procédure de décision qui est mise en cause.

Il faut aussi, nous le rappelons revenir sur le statut du personnel des collectivités, celui des maires et des autres membres des exécutifs locaux.

Tirons les leçons de cet échec collectif qui a couté une fortune  à l' État, aux Communes, hôpitaux......

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15 janvier 2024 1 15 /01 /janvier /2024 10:28
L'EXPRESSION DE LA VIOLENCE POLITIQUE SPONTANÉE

L'EXPRESSION DE LA VIOLENCE POLITIQUE SPONTANÉE

 

 

 

 

 

 

LA VIOLENCE, MODE D’EXPRESSION

 

De tout temps la violence a été un moyen d’expression de mécontentements même s’il est condamnable.

Il y a eu l’expression de la violence avec des révoltes contre des injustices, contre des dirigeants, des manifestations qui tournent mal...

En France, il existe, en 2024, un droit de manifester qui est acquis mais à certaines conditions : le droit de casser, brûler, voire tuer n’est pas acquis encore quel que soit la cause invoquée.

Et il existe aussi en France des groupements d’extrémistes de droite, de gauche, écologiques parfois bien structurés et qui ont dans leurs rangs des professionnels dont la devise pourrait être « Nous ne sommes pas là pour convaincre mais pour combattre ».

 

UN CONSTAT INQUIÉTANT : EN 2024, LA VIOLENCE SEULE PAYE !

Il y a eu ces dernières années des manifestations souvent violentes :

 

  • les gilets jaunes,
  • les manifestations qui ont dégénéré lors des rassemblements contre la réforme des retraites,
  • à Bure (centre d’enfouissement des déchets nucléaires),
  • à SAINTE SOLINE contre les bassines dans les Deux Sèvres,
  • géographiquement plus généralisées, les « émeutes de juin et juillet 2023 ».

Ces manifestations sont sorties du cadre légal. Parfois, elles sont interdites et elles peuvent prendre des formes nouvelles inquiétantes : celles de violences préparées « professionnellement ».

Il est même parfois fait appel à des mercenaires étrangers qui ont la pratique des explosifs et autres engins incendiaires.

Les mouvements se radicalisent. Les meneurs et organisateurs de ces violences ont conclu que la manifestation a bien sûr un objet (anti-nucléaire, anti réforme sur les retraites...) mais que ce n’est pas une manifestation bien organisée, classique qui permet d’atteindre l’objectif. Par exemple, le retrait du projet de réforme sur les retraites ne sera pas obtenu malgré un nombre très important de manifestants.

Mais c’est par la violence et le rendu des médias sur les expressions violentes que ces mouvements extrémistes s’appuient. Il y a un renoncement à la non-violence et le passage à l’organisation de la manifestation vise désormais à principalement provoquer l’affrontement avec les forces de l’ordre.

Ainsi, les manifestations dont les médias parlent ne s’improvisent pas.

Les observateurs constatent par contre aussi que le « radicalisme » paye et que la manifestation classique ne permet plus d’obtenir le gain d’une cause dont les organisateurs sont les porte-parole.

Ils ne perdent plus de temps à faire de beaux calicots et pancartes...ils cherchent ce qui leur permettra d’exprimer leur violence organisée et à se doter de matériel et équipements leur permettant d’atteindre leurs objectifs de jusqu’au-boutistes.

Enfin, il faut malheureusement noter que l’usage de la violence n’est plus condamné fermement par la population...les sondages montrent qu'elle est même parfois banalisée. Ce danger de banalisation est confortée par une certaine complaisance des médias vis-à-vis des images violentes.

Enfin, parmi les dangers, il faut noter qu’il y a en plus une surenchère dangereuse entre mouvements qui se radicalisent.

 

Afin de ne pas mélanger les genres volontairement nous n’avons pas parlé du "terrorisme" autre expression violente voire barbare  mais nous n'avons traité seulement que la violence « politique ».

 

 

 

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30 octobre 2023 1 30 /10 /octobre /2023 10:48
L'ARGENT COMPLIQUE L'EXERCICE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE

L'ARGENT COMPLIQUE L'EXERCICE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE

 

 

 

 

LES SUBVENTIONS ET AUTRES AIDES : ENVIRON 400 MILLIONS D'EUROS PAR AN ! UN CADEAU EMPOISONNÉ

 

BOLLORÉ, DRAHI, ARNAULT, DASSAULT, PINAULT... sont les noms de quelques milliardaires devenus patrons de la presse française qui sont largement connus du grand public.

Mais depuis deux siècles,l’État aide la presse et d’une manière générale les médias au nom de la liberté qui a son corollaire avec le pluralisme de la presse qui peut donner une possibilité de liberté d’expression.

De nombreux organes de presse ne survivent que grâce aux subventions et aides de tous ordres que le contribuable et le « consommateur» paye au prix fort mais cela se fait en toute clarté puisque, lors du vote du budget de l’État, cela est chiffré comme document public consultable.

Citons les principales aides :

L’aide au pluralisme

L’aide à la diffusion et au transport

L’aide à l’investissement

Les aides indirectes telles que la TVA à taux super réduit.

Il a même été créé un fonds spécial d’aide aux pigistes après les difficultés de la profession liées au COVID.

L’ensemble est géré par le Ministère de la Culture et sans cette aide c’est tout un pan de la presse qui devrait cesser son activité...et ce serait une perte qui pèserait lourd sur la notion de pluralisme.

https://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Presse-ecrite/Liste-des-aides-a-la-presse-et-des-appels-a-projets

Mais ces aides semblent admises d’abord bien sûr par les professionnels et par les français comme une mission de l’État.

Avec ce lien vous trouverez le détail des sommes reçues par les principaux journaux concernés.

https://www.publicsenat.fr/actualites/economie/aides-a-la-presse-comment-ca-marche-et-qui-touche-quoi

D’un autre côté, la répartition de cette manne fait nécessairement l’objet de tractations qui ne sont pas sans influence sur la liberté de la presse et donc celle du journaliste. 

 

MAIS AINSI, EN 2023, QUE DEVIENT CONCRÉTEMENT  LA LIBERTÉ D’EXPRESSION DES JOURNALISTES ?

 

SITUATION DIFFICILE DU JOURNALISTE : LE COMITÉ DE RÉDACTION ET LA LIGNE ÉLECTORALE

Cette situation trouble met à mal la définition et la pratique encore idéalisées en 2023 de la liberté d’expression du journaliste.

Tout cela met en évidence le manque d’objectivité et la perte d’indépendance dont les journalistes en grève se réclamaient.

D’ailleurs, dans ce magma qui se soucie vraiment de la liberté d’expression même et y compris dans les médias de gauche lors des réunions des Comités de rédaction.

Quand on lit qu’au sein d'un comité de rédaction, « la ligne éditoriale permet de faire des choix de sujets à traiter, de hiérarchiser l'information. Elle donne une ligne directrice à tous les producteurs de contenus et induit un ton, un angle de traitement de l'information. »

Cette institution du Comité de rédaction va donc par définition à l’encontre de la vraie et totale liberté d’expression des journalistes mais ceux-ci et leurs représentants sont aussi responsables de la situation équivoque qu’ils ont acceptée ou qu’ils subissent ...ceci dit tout en constatant que la liberté absolue d’information est chose impossible à réaliser.

Tout cela n’est pas idéal et fait aussi la joie et les choux gras des réseaux sociaux...au détriment de la corporation des journalistes de leurs journaux et autres média.

À SUIVRE...

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