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13 mars 2025 4 13 /03 /mars /2025 20:45
QUE DE RECHERCHE FONDAMENTALE AVANT CETTE ÈRE DU NUCLÉAIRE

QUE DE RECHERCHE FONDAMENTALE AVANT CETTE ÈRE DU NUCLÉAIRE

 

 

 

LA RECHERCHE MALTRAITÉE AUX ÉTATS UNIS MAIS AUSSI EN FRANCE


Pour donner une suite à notre parution concernant le fléau de la désinformation, nous découvrons une belle illustration du danger qui rode dans l’information signée par l’ancienne ministre de la Santé Agnès BUZYN qui vient de paraître dans l’Express. « Nous avons besoin d’une politique publique de lutte contre la désinformation. »

 


Agnès BUZYN, Professeur de Médecine, qui s’est hasardée et exposée dans la politique au moment du COVID vient d’apporter sa contribution « Dans le nouvel ordre mondial qui se dessine, la France et l’Europe sauront-elles saisir leur chance ? Non seulement de s’organiser pour leur défense, mais aussi de préparer leur avenir, en redonnant toute sa place à la science ?    Face aux coupes drastiques et à la censure de l’administration TRUMP aux États-Unis, l’opportunité pour le Vieux Continent de reprendre le leadership dans la recherche et l’innovation est bien réelle. Les scientifiques, qui se mobilisent pour leurs collègues américains mais aussi pour leur propre avenir, l’ont bien compris. Encore faut-il qu’ils se fassent entendre des politiques et, plus encore, du reste de leurs concitoyens »

 

C’est une réponse à Donald TRUMP qui veut se débarrasser de chercheurs scientifiques dont nombre de français qui se sont expatriés pour pouvoir poursuivre leurs travaux aux États-Unis.

Agnès BUZYN veut redonner toute sa place à la science. Avec le budget 2025, la recherche redevient le parent pauvre de l’État dont on ne parle pas. La recherche est pourtant l’investissement qui fera la force de demain. Les coups portés par l’Administration TRUMP à la recherche refont une place à la France et à l’Europe. On peut mesurer les conséquences de cela quand on reprend l’histoire tragique de l’avance de la France dans le nucléaire. L’antinucléaire politique soi-disant écologique a été catastrophique. La France a bradé sa capacité de recherches fondamentales et appliquées. Maintenant, la France est prise au collet pour ses besoins de renucléarisation de son énergie car elle s’est trouvée dépendante des États-Unis...qui ne lui feront pas de cadeaux.

Ce fut bien de faire la course en tête dans ce domaine de pointe à condition d’avoir les moyens de persévérer et surtout d'avoir la volonté politique de faire. Sacrifier la recherche et son monde un peu obscure se paye au prix fort les décennies suivantes.

 

Nous espérons que l'alerte lancée par Agnès BUZYN portera ses fruits .

Remercions donc Agnès BUZYN de porter ce combat et d’alerter l’opinion car comme elle vient de le dire : « La science est un rempart contre l’obscurantisme, le complotisme et la désinformation »

PS Nous renvoyons cette publication d'hier dont la diffusion a été "massacrée"
 

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7 mars 2025 5 07 /03 /mars /2025 21:30
UNE USINE OU UNE FERME ?

UNE USINE OU UNE FERME ?

 

 

 

 

PERPLEXE : DEVONS-NOUS ADMETTRE CETTE FORME D'AGRICULTURE INDUSTRIELLE ?

 

Association Citoyenne, nous sommes confrontés au quotidien au poids de l'écologisme qui agit parfois comme un lobby et qui pèse insidieusement  sur de trop nombreux problèmes où la politique n'a pas sa place. On mesure ainsi le danger maintenant avec la condamnation des erreurs commises par exemple avec les Centrales nucléaires, les centrales hydroélectriques, l'autoroute A 69 Toulouse Castres en panne...

En matière alimentaire et globalement agricole il faut aussi être très circonspect...les conseilleurs ne sont pas les payeurs !

Nous vous livrons ainsi ce texte d'une pétition qui, a sa manière,  pose le problème des conséquences de l'agro-industrie productiviste : il faut nourrir 8 milliards d'hommes mais peut-on pour atteindre l'objectif faire n'importe quoi et tuer le progrès qui est toujours en marche et souvent surprenant : l'impossible le progrès connait ?

 

PÉTITION

L’entreprise agricole SCEA des Longchamps, sur la commune de Andelnans dans le Territoire de Belfort, exploitée par M.Peterschmitt depuis plusieurs décennies s’agrandit au fil des années. Comptant plus de 3260 cochons en cage, et d’autres animaux, ainsi que des centaines de truies d’engraissement dans un autre lieu, également enfermées. 

Son activité industrielle a pour conséquences la pollution de la terre, de l’eau et de l’air, le déclin de la paysannerie, ainsi que la maltraitance animale.  A l’heure de l'urgence liée au changement climatique et des sécheresses, plusieurs milliers de litres d’eau sont consommés chaque jour pour un type d'agriculture voué à disparaître. Aussi, l’air est pollué à l’ammoniac (ou NH3 un gaz toxique), à l’azote et aux particules fines à cause des épandages, mais surtout, les conditions de vie des animaux sont horribles, les cochons ne voient jamais le soleil, ils sont en cage dans le bâtiment toute leur vie … 

 

Les inconvénients de cette "ferme" sont bien mis en avant par les promoteurs de cette pétition que vous trouverez ci-dessous. Mais le problème posé est plus complexe...ce n'est pas par des" y'a qu'à faut qu'on"...que les problèmes sont résolus !

Nous posons les questions  ; 

Y a-t-il deux agricultures voire trois types d'agriculture ?

Ces agricultures peuvent-elles cohabiter ?

La voix des consommateurs que nous nous sommes tous posées peut-elle se faire entendre ? Être prise en considération ?

 

 

SUITE PÉTITION..


Cette exploitation représente une aberration écologique et sociale !

Nous voulons des paysans respectueux du bien-être des animaux, pas des industriels de l’agro-alimentaire attirés par le profit.

 
Signez cette pétition dès maintenant et agissons ensemble pour un modèle d’agriculture respectueux du vivant et plus durable !

En tant que riverains de cette exploitation, mais avant tout en tant que citoyens, nous nous opposons fermement à la poursuite de son expansion et de son activité.

La crise agricole n’est pas la même pour tout le monde, cet exploitant est millionnaire grâce à des décennies d’activité industrielle qui n’a comme seul objectif la rentabilité et le profit au mépris de l'environnement. Cette ferme, n’en a que le nom : c’est la représentation d’un modèle d’élevage à bout de souffle, qui interdit l'accès à des produits paysans. Cela doit cesser, et l’exploitant payer sa dette écologique.

 

Quels sont les dégâts ?

En résumé, cela fait de la protéine d’origine animale la plus chère au porte-monnaie, la moins rentable agronomiquement parlant, et la plus nocive pour le corps humain et l’environnement !

Nous voulons vivre dans un environnement sain et dans le respect des animaux, alors mobilisons-nous avant qu'il ne soit trop tard !

Il est urgent de transformer en profondeur ce mode de production. Une autre forme d’élevage est possible : adaptée à son territoire, avec la nature, qui respecte les limites planétaires, basée sur les pratiques de l’agroécologie et qui permet l’autonomie des paysans et le partage des terres. 

 

 

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26 août 2024 1 26 /08 /août /2024 17:51
NUCLÉAIRE : UNE FILIÈRE SACRIFIÉE...LE SECTEUR PUBLIC EN CAUSE AFFAIBLI

NUCLÉAIRE : UNE FILIÈRE SACRIFIÉE...LE SECTEUR PUBLIC EN CAUSE AFFAIBLI

 

 

 

 

 

SECTEUR PUBLIC ET SERVICE PUBLIC

Suite de

https://www.olonnes.com/2024/08/le-dispositif-sante-publique-en-cause-est-ce-le-modele-d-echec-du-service-public.html

Cet exemple peut faire craindre le pire pour un mode très français de gestion de grands services aujourd'hui à la peine.

 

DÉFINITION(S) DU SERVICE PUBLIC

Il ne faut pas confondre secteur public et service public, services publics et services privés.

L'expression "secteur public" désigne l'ensemble des activités économiques ou sociales réalisées sous le contrôle total ou partiel de l’État et des collectivités territoriales s. C’est une notion vague qui rassemble donc toutes sortes d’activités.

 On pourrait dire en 2024 que ce qui n’est pas ou plus du « secteur privé » est du domaine du secteur public. Mais ceci laisserait croire qu’en 2024, en France, le secteur public serait la règle et le secteur privé serait l’exception. On n’en est pas encore là ! Mais "cette tendance" va à l’opposé du droit européen.

Lors de la Révolution de 1789, les penseurs avaient, en commun, la peur du pouvoir royal « monarchique et de droit divin » qui représentait un grave risque pour les libertés individuelles.

La déclaration des droits de l’homme et du citoyen est claire : les principes sont la liberté et l’égalité, les exceptions doivent être strictement définies par la loi, expression de la volonté populaire « souveraine » :

« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi ».

En 2024, en France, ces principes sont trop facilement oubliés au nom de l’État Protecteur, l’État Providenc,  Cet État est devenu tentaculaire. Il impose son pouvoir, certes au nom des citoyens et pour l’intérêt général, mais, en réalité, la souveraineté du peuple qui, rappelons-le, de qui émane tout pouvoir est de plus en plus étouffée, même dans les démocraties, par le secteur public.

 

UNE CROISSANCE EXPONENTIELLE DES DOMAINES ET COMPÉTENCES DU SECTEUR PUBLIC AVEC LA DÉRIVE QUI FAIT PASSER LA FRANCE D’UN SECTEUR PUBLIC LIMITÉ AUX FONCTIONS RÉGALIENNES AU « TOUT » SECTEUR PUBLIC

Le passage de la royauté à la République se traduit par un pouvoir monarchique limité aux fonctions régaliennes : battre monnaie, rendre la Justice et assumer la Sécurité du Royaume pour s’étendre aux fonctions d’un État dont les limites sont définies et mises à jour avec l’évolution de la civilisation et les opportunités qui se présentent avec les progrès de la science, l’évolution démographique, les moyens de transports...

Les compétences du Service Public évoluent donc avec le temps. Le service public poursuit des finalités liées à l'ordre et la régulation (comme la Justice), à la protection de la santé, à l’éducation et à la culture et même de plus en plus à l'économie.

On doit donc aujourd’hui définir le service public non pas par des domaines spécifiques réservés mais comme toute une action, une institution d'intérêt général, qui est assurée par une personne publique et même parfois privée rattachée à une personne publique et soumise à un régime juridique particulier.

Donc, on définit le service public par la qualité de la personne qui le gère. Ainsi, nous ne définissons plus le Service Public par son objet mais par la qualité de la personne qui assume la responsabilité de gestionnaire et par l’imposition des règles qui encadrent cette gestion.

Les bornes de cette extension des compétences du secteur public sont le respect de 3 règles qui sont :

  • La Continuité du service public,
  • L’Égalité des citoyens devant le service public,
  • L’Adaptabilité.

Ainsi le service public n’a plus de bornes mesurables et envahit même le secteur privé au nom d’une notion indéfinissable et subjective nommée « intérêt général » .

Cette notion est si importante qu’on la retrouve dans la Constitution de 1958 avec ses article 5 et 16 qui introduisent la notion proche de « pouvoirs publics »

Le Service Public est donc devenu extensible à l’infini...sauf revirement toujours possible du législateur et de la jurisprudence : ce qu’une loi fait une autre loi peut le défaire.

Tous les secteurs d’activités peuvent donc théoriquement être intégrés dans le Service Public

Le grand danger est donc qu’en 2024, les défaillances de certains Services Publics comme dans les transports la SNCF, EDF avec la crise de L’Énergie et les dysfonctionnements de la filière nucléaire, les hôpitaux avec la crise sanitaire, l’Éducation avec la baisse des niveaux et l'illettrisme...entraînent une crise voire une remise en cause de la notion même de Service Public auquel le peuple français croit encore même si...

 

À SUIVRE...

 

LE SERVICE PUBLIC MENACÉ

 

 

 

 

 

 

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11 juillet 2024 4 11 /07 /juillet /2024 21:09
ARIANE 6 LANCEMENT RÉUSSI

ARIANE 6 LANCEMENT RÉUSSI

 

 

 

POURQUOI EN PARLE-T-ON  SI PEU ?

 

UN CLIMAT DÉTESTABLE À OCCULTER

Ne nous laissons pas envahir par la « bordélisation ambiante » que le Président MACRON laisse aux politiciens de tous bords depuis le 9 juin 2024 où il nous annonçait brutalement la dissolution de l’Assemblée Nationale qui, il est vrai, était oubliée, écrasée par le pouvoir envahissant du Président.

Ce pouvoir exceptionnel que la Constitution confère au Président de la République ouvre une aventure peu compatible avec le bon fonctionnement des institutions.

Comme cette situation n’était pas suffisamment complexe s’y rajoutent les conséquences des résultats des élections du 30 juin et du 7 juillet qui laissent un gout amer à des millions d’électeurs et un boulevard pour les tripatouillages dont les professionnels de la politique peuvent se gaver sans qu’ils ne voient le mépris populaire pour ceux qui ainsi vont à la soupe.

Les places doivent être bonnes, ironisent-ils !

 

DEUX BONNES NOUVELLES POUR LA FRANCE ET L’EUROPE

LE SUCCÈS DU LANCEMENT D’ARIANE 6

C’est le retour de l’Europe dans l’espace ! tout un symbole !

Au Centre Spatial Guyannais. à Kourou, l’espoir renait après 3 années de disette et la commercialisation d’Ariane 6 peut commencer. 6 lanceurs seront produits en 2025.

Les européens vont pouvoir se passer des Soyouz russes et retrouver leur indépendance qui en ces temps n'a pas de prix.

C’est une énorme machine qui va pouvoir se relancer avec les collaborations des secteurs privés et publics, et celles de divers pays au sein de l’Union Européenne.

« Notre » Thomas PESQUET exultait « C'est une fierté française et européenne » et le Président MACRON écrivait « C'est une fierté française et européenne » !

Nous voudrions saluer ce pas en avant où la France joue le pilote et sera, nous l’espérons, maintenir la pression pour un grand projet européen.

 

FLAMANVILLE L’EPR 1 DÉMARRE !

C’était un projet diabolisé, maudit et l’influence néfaste des politiques aurait pu le tuer.

Comment des politiques peuvent-ils ainsi errer. Les viles et irréfléchis intérêts électoraux l’emportent sur l’intérêt général !

En 1981, le candidat socialiste François MITTERRAND pour ses besoins personnels électoraux a dit «"J'entends terminer les centrales en construction et je n'entends pas mettre en œuvre celles qui ne le sont pas ». Heureusement au pouvoir il a fait marche arrière.

Mais plus tard, son successeur, François HOLLANDE récidive en 2012 et remporte l’élection, avec cette promesse de campagne :

« Réduire la part du nucléaire est une nécessité. Je propose qu'à l'horizon 2025 nous ayons diminué de 75% à un peu plus de 50% la part du nucléaire. »

Une fois à l’Élysée, il annonce la fermeture de Fessenheim ! qui sera retardée de 4 ans ...

Comment peut-on admettre que notre entreprise nationale EDF puisse avoir été comme un jouet confié à des enfants capricieux et irresponsables ? Ont-ils oublié que gouverner c’est prévoir et qu’on ne joue pas avec l’indépendance énergétique d’un pays.

L’histoire de la filière nucléaire française a connu toutes les vicissitudes et scandales que les politiciens (et particulièrement les ayatollahs écologistes manipulés et manipulateurs) lui ont infligées.

La loi du 22 juin 2023 a rouvert le chantier nucléaire français ...mais que d’argent et de temps perdus

Le démarrage de l’EPR1 de Flamanville aurait dû être inauguré en grande pompe...la période politique (encore elle !) a fait que l’inauguration s’est faite en catimini.

Cela n’empêchera pas que l’ouverture du chantier EPR 2 soit effective !

Réjouissons-nous de ces informations de la réhabilitations de la filière nucléaire française, de la marche vers l’indépendance énergétique de la France et des énormes progrès de la recherche en matière de sécurité et d’exploitation du nucléaire...mais le temps perdu ne se rattrape jamais !

 

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12 février 2024 1 12 /02 /février /2024 19:49
LA PLUVIOMÉTRIE DE FIN 2023 ET DÉBUT 2024 REMPLIT LES BARRAGES VENDÉENS POUR LA PRODUCTION D'EAU POTABLE

LA PLUVIOMÉTRIE DE FIN 2023 ET DÉBUT 2024 REMPLIT LES BARRAGES VENDÉENS POUR LA PRODUCTION D'EAU POTABLE

 

 

"SCIENCE SANS CONSCIENCE N'EST QUE RUINE DE L'ÂME"

 

L'EXEMPLE DE LA MÉTÉOROLOGIE

Ce conseil de Rabelais (1483/1553) est d'une extrême actualité même si le sens de la phrase a aujourd'hui pris une résonance, une ampleur, une dimension tout autre que celle que l'écrivain lui avait attribuées, il y a 500 ans .

La météorologie est en 2024 considérée comme une science qui a pour objet l'étude des phénomènes atmosphériques tels que les nuages, les précipitations ou les vents dans le but de comprendre comment ils se forment et évoluent en fonction des paramètres mesurés comme la pression atmosphérique, la température, le degré d'humidité...Avec les progrès de l'intelligence artificielle et ceux découlant des possibilités offertes par l'observation par satellite cette science progressera.

En effet, si la météorologie est une "science" elle n'est encore loin d'être une science exacte malgré de sérieux progrès pour ce qui concerne les prévisions à court et surtout à moyen et long terme une science exacte malgré.

Il faut donc que les médias respectent la prudence de rigueur dans leurs annonces concernant la "météo" et les "éventuelles" conséquences de phénomènes constatés.

 

LES MÉDIAS DIFFUSEURS IMPRUDENTS OU MALVEILLANTS DE FAUSSES NOUVELLES

Les médias ne sont pas des spécialistes de la météorologie surtout dans le domaine de la prévision.

Les grands communicants déontologiquement ont un devoir d'objectivité. Malheureusement, ils confondent vitesse et précipitation dans leurs propos et écrits et leurs informations diffusées deviennent souvent des fausses et mauvaises nouvelles.

Les vecteurs d'information que sont les journalistes sont pourtant "encadrés"par une  Charte d’éthique professionnelles. Tout journaliste digne de ce nom est tenu, en principe, de respecter la Charte qu'il doit signer ou celle de son employeur qui doit faire référence à cette Charte. 

Dans nos parutions sur la liberté d'information nous avons décortiquer cet aspect essentiel en 2024 pour sauver la liberté d’expression et les médias victimes d'un certain laxisme.

https://www.olonnes.com/2023/10/journaliste-et-liberte-d-expression.htmla culture

Le discours du 30 mars 2023 du Président MACRON présentant dans le Midi son "plan eau" est l'exemple dans sa partie d'information fausse nouvelle. Il nous dit :  "avec ce changement climatique... nos nappes mettront plus longtemps à se remplir et se remplirons moins... cette sécheresse exceptionnelle (2022) ...mais elle ne sera pas exceptionnelle par rapport à ce qu'on va connaitre...les changements sont bien là !" 2024 apporte un déùenti à cette prévision hasardeuse

Par arrêté préfectoral du 28 juin 2023, le préfet de la Vendée a décidé de placer l’ensemble du département de la Vendée en alerte eau potable avec des restrictions. Là encore, une décision grave fut prise et les faits ont démenti la prévision.est-il ajouté. Digital New Deal offrira alors la possibilité aux réseaux de retirer l’information de leurs plateformes et de permettre si besoin un recours juridique aux victimes.

Une association "Stop aux infox"  pour lutter contre les fausses nouvelles concernant le réchauffement climatique

https://www.environnement-magazine.fr/politiques/article/2019/07/18/125383/stop-aux-infox-lutter-contre-les-fausses-informations-sur-rechauffement-climatique

 

LA CULTURE DU CATASTROPHISME EST INSUPPORTABLE

En vertu du principe maintenant bien établi que les bonnes nouvelles n'intéressent personne et que les mauvaises nouvelles font vendre du papier et monter l'audimat, nous devons conclure que le bon sens populaire et l'éducation surtout celle des jeunes enfants doivent s'imposer pour créer un réflexe de discernement et de rejet des fausses nouvelles.

Il faut s'élever contre ce principe que ce qui est dit et écrit est pure vérité. Cette crédulité face au flux incontrôlé d'information parsemé de fausses nouvelles fonde un pessimisme entretenu de manière insidieuse et fortement nuisible à la cohésion sociale et au bien-être de notre collectivité.

Les semeurs de fausses nouvelles doivent être sanctionnés non par une loi qui serait inutile mais par l'habitude et à prendre de rejeter les auteurs de fausses nouvelles, les supprimer des listes de nos réseaux...

Il faut diffuser la culture du discernement. Ne pas manquer les occasions de rappeler que "nul n'est prophète en son pays" et que des conclusions hâtives tirées de faits présumés et incertains ainsi que des projections hasardeuses doivent être mises en doute voir rejetées presque a priori.

Ce n'est pas parce que "GOUVERNER, C'EST PRÉVOIR " est une sage conseil  qu'il faut admettre toutes les conclusions hâtives de faits douteux comme l'ont fait les dictateurs écologistes par exemple pour les centrales hydrauliques.

Ainsi, la VENDÉE avec la création de son interconnexion des réseaux d'eau potable a prévenu le risque de pénurie d'eau potable et de coupures d'eau en 2022 et 2023.

Mais il faut continuer à créer des réserves par exemple dans les carrières d'eau abandonnées et même prévoir des réserves nouvelles comme celle qui aurait dû voir le jour avec le barrage sur l'AUZANCE que les mêmes écologistes alarmistes par vocation ont tué. Comme ils ont aussi au niveau national tué la filière française nucléaire qui aujourd'hui nous aurait donné une véritable autonomie en matière d'énergie propre et sécurisée... Qui, à part les salariés EDF, aurait osé défendre la Centrale de FESSENHEIM dont nos amis allemands demandaient depuis longtemps la fermeture?

 

Réfléchissons à qui profite ces crimes ? Opposons à la culture malsaine du catastrophisme celle d'un certain scepticisme et même l'esprit de critique. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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30 août 2023 3 30 /08 /août /2023 19:06
EDF,  UNE PERLE FRANÇAISE VICTIME DE L'ALLEMAGNE ET DES ÉCOLOS

EDF, UNE PERLE FRANÇAISE VICTIME DE L'ALLEMAGNE ET DES ÉCOLOS

 

 

 

 

L'ANCIEN PATRON D'EDF HENRI PROGLIO NOUS LIVRE SA TERRIBLE ET CONSTERNANTE ANALYSE ET SON VÉCU DE LA MISE À MORT D'EDF

 

 

 

 

Extrait du Site  "La lettre patriote" du 28 08 2023

L'Objectif Français avec EDF entreprise nationale:

HYDROLOGIQUE + NUCLÉAIRE = INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE DE LA FRANCE ET PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT

 

HENRI PROGLIO  (https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Proglio)

est intervenu au séminaire de la fondation Res Publica, pour évoquer la destruction planifiée d’EDF. Voici les meilleurs extraits de son intervention. Lisez, c’est dramatique.

"La destruction d’EDF, drame absolu, a été structurée, voulue et obtenue."

 

 

« La destruction d’EDF, drame absolu, a été structurée, voulue et obtenue.

(…)

La France a voulu son indépendance énergétique, l’a construite et l’a accompagnée à la fois industriellement et politiquement pendant soixante-dix ans.

En 1946 la France, dans un état difficile, pour ne pas dire plus, était dotée d’un vrai gouvernement – cela arrive de temps en temps par les hasards de l’Histoire – à l’époque gaulliste et communiste. Constat fut fait que ce pays qui avait tellement de défis à remporter se devait de mettre parmi les priorités le sujet de l’énergie. La France n’avait pas beaucoup de ressources propres, pratiquement pas de gaz, pas de pétrole, beaucoup moins de charbon que ses voisins. Elle était donc presque complètement dépendante de ses importations, chose qui n’avait pas échappé à la pertinence des politiques de l’époque. Si nous voulons construire un avenir pour ce pays, lui donner un atout, il faut résoudre ce problème, s’étaient-ils dit.

Ils s’étaient lancé trois défis : le défi de l’indépendance du pays en matière d’électricité, le défi de la compétitivité du territoire et le défi – communiste – de la construction d’un service public de l’électricité fondé sur des principes simples : l’accès de tous à ce service public, quels que soient la classe sociale et le lieu de résidence, au même prix et avec la même qualité de service.

(…)

Un peu plus de cinquante ans plus tard, au début du XXIème siècle, la France était exportatrice d’électricité, l’électricité française était deux fois moins chère que l’électricité allemande (et environ deux fois moins chère que la moyenne européenne) et le contrat de service public français faisait figure de réussite exemplaire dans le monde entier.

Enfin nous avions remporté un défi auquel nous n’étions pas confrontés au début de la période, celui des émissions de gaz à effet de serre. Si la France est vertueuse dans ce domaine, c’est parce qu’elle produit de l’électricité pratiquement sans émissions. Cela grâce au pari pris à l’époque qui reposait sur le choix technologique de l’hydraulique et du nucléaire. La France avait osé se lancer dans cette voie, avec les difficultés considérables que cela représentait, notamment des investissements colossaux réalisés sur une longue durée car ces installations (barrages, réseaux) s’amortissent sur près d’un siècle. Et nous constatons aujourd’hui que les centrales elles-mêmes peuvent dépasser les trente ans d’origine et les quarante ans actuels.

Ces choix avaient été compliqués.

En matière d’hydraulique il avait fallu faire des investissements lourds, à l’époque sans trop de difficultés, mais aussi surmonter les embûches liées à la nécessité d’engloutir des villages entiers. Tout avait été transféré, y compris les cimetières, mais il subsistait évidemment des réticences et la nostalgie des personnes qui voyaient disparaître leurs souvenirs de jeunesse. Toutefois les « écolos » étaient moins puissants à l’époque qu’aujourd’hui.

(…)

Il faut rendre hommage à tous les grands ingénieurs de cette tradition industrielle d’avoir réussi ce défi et aux politiques de l’avoir accompagné sans faillir, au-delà de toutes les turbulences du monde politique et de toutes les fluctuations des élections. On rappellera quand même que François Mitterrand qui, lors de sa campagne électorale de 1981, s’était engagé à arrêter le nucléaire, a construit sur ses deux mandats plus de centrales qu’il ne s’en est construit avant et même après. L’équipement a été continu, rendons-lui cet hommage.

Ces choix ont été réalisés. Donc au début du XXIème siècle la France a un atout considérable. Mais le monde qui nous entoure bouge. C’est à cette époque que l’on commence à parler de « tournant énergétique », que l’Allemagne se met à zigzaguer et aspire à une Energiewende. Les Allemands avaient en effet de quoi se préoccuper car leur électricité était essentiellement à base de charbon et surtout de lignite, qui est bien pire que le charbon (et auquel ils retournent actuellement d’ailleurs). En matière d’émissions de gaz à effet de serre, il n’y a pas mieux ! L’Allemagne a donc engagé des sommes gigantesques dans le renouvelable. À ce jour l’Allemagne a investi 600 milliards d’euros dans le renouvelable sur les 1000 milliards d’euros investis par l’ensemble des pays européens. 600 milliards d’euros qui ne servent à rien, qui ont fait exploser les deux grands électriciens : E.ON dans le Nord et RWE dans la région de la Ruhr. Au bord du dépôt de bilan, ces deux électriciens ont été sauvés par la République fédérale.

(…)

Les Allemands ne pouvaient pas supporter l’idée de garder à leur porte un pays, un concurrent, qui disposait d’un atout compétitif tel qu’EDF. Depuis vingt-cinq ou trente ans, l’obsession allemande est de détruire EDF. Ils y ont réussi.

Je n’en veux pas aux Allemands, ils ont défendu les intérêts allemands. J’en veux plus aux Français de ne pas avoir défendu la France.

Voilà le constat : nous étions à l’optimum et nous avons aujourd’hui plus qu’abîmé, détruit l’un des atouts majeurs que gardait notre pays dans le domaine de l’industrie et celui du service public.

(…)

quand j’ai pris les rênes d’EDF en 2009 tout le monde considérait, à juste titre, qu’EDF était le chef de file du nucléaire français.

Cela malgré les aboiements à la porte de ce qu’était devenue Areva.  

Areva a résulté du rapprochement entre les deux bouts de la chaîne, l’industrie et le retraitement. Et par ambition, folie ou vanité, elle est venue concurrencer EDF dans la maîtrise du système. Tout a à peu près tenu jusqu’à quelques événements qui ont progressivement acté la destruction du système, commencée au moment du gouvernement Jospin avec l’arrêt du Superphénix et l’hystérie de Mme Voynet. En effet les « roses » avaient besoin pour gouverner de l’appui d’un groupuscule qui n’avait comme vecteur de réflexion que l’anti-nucléaire. Et peu à peu on a multiplié les systèmes qui ont progressivement cassé la logique. Je cite simplement la contribution au service public de l’électricité (CSPE), mise en place dès 2003, une taxe énergétique ajoutée directement sur les factures d’électricité des consommateurs d’électricité français. Je me suis battu pour me faire rembourser la CSPE par le gouvernement français. Destinée en principe à la modernisation de l’outil, la CSPE sert en réalité à subventionner les énergies renouvelables : aujourd’hui, 80 % à 90 % de la CSPE part à destination des subventions pour le renouvelable. Le montant, environ 2 milliards par an collectés par EDF sur les factures des abonnés au titre de la CSPE, était ensuite reversé par EDF à l’État qui le distribuait aux heureux bénéficiaires. Et l’État oubliait de rembourser EDF. Je me souviens avoir eu à ce titre plusieurs fonds de roulement augmentés de 2 milliards par an. Quand cela a atteint 6 milliards j’ai décidé d’arrêter de payer l’État. Ce fut un combat acharné qui détournait évidemment des sujets essentiels. 

En 2010, sous la pression de Bruxelles, inspirée par qui on sait, la loi NOME (Nouvelle organisation du marché de l’électricité) a été votée alors que la droite était au gouvernement. La doctrine européenne repose sur un dieu, un veau d’or : la concurrence, le bonheur des peuples par la concurrence. « La liberté par le travail », proclamait-on en des temps tragiques, aujourd’hui, c’est le bonheur par la concurrence … tant il est évident que le monopole fait le malheur des populations ! 

(…)

J’ai assisté à ce spectacle, je me suis débattu, j’ai fait part de mon indignation au gouvernement. « La concurrence ! La concurrence ! » fut la seule réponse que j’obtins. De concurrence il n’y en a pas, il n’y a que nous qui produisons. Les autres vendent notre production à nos clients. « La concurrence va faire baisser les prix ! ». Non, cela ne va pas faire baisser les prix. 

Nous avons donc vendu à nos concurrents. On voulait m’imposer 36 euros le mégawatt/heure. Au bout d’un combat homérique j’ai arraché 42 euros, sous les hurlements des concurrents qui n’existaient pas. Le prix de revient (coût complet, y compris les provisions pour démantèlement, renouvellement, etc.) tourne aujourd’hui avec le parc nucléaire existant autour de 60 ou 65 euros. Pourquoi les 36 euros ? C’était le coût sec, le coût direct de production sans aucune prise en compte des provisions pour démantèlement, renouvellement, etc.

(…)

Quand vous assistez à tout ça il y a des moments où vous vous posez des questions en tant que patriote et en tant que citoyen mais vous vous battez quand même. C’est une drogue. S’ajoutaient à cela les attaques de l’ex-Areva. Ils avaient fait faillite entre-temps après avoir pourri le système. Mais pour éviter d’annoncer la faillite on avait fait acheter par EDF un outil industriel qu’elle ne sait pas gérer parce que ce n’est pas son métier. Ainsi va le monde.

Ça c’est pour le nucléaire. 

Le summum n’était pas encore atteint.

En 2012, parmi les candidats à la candidature socialistes figure mon ami Strauss Kahn, finalement empêché pour des raisons non professionnelles. Un certain François est alors choisi comme candidat PS et envoie l’incomparable Michel Sapin pour négocier l’accord PS-EÉLV. Ce grand homme (n’oubliez jamais son nom !) et Jean-Vincent Placé, le conseiller politique de la secrétaire nationale, se réunissent nuitamment, comme c’est la coutume. à 2 heures du matin Placé appelle en catastrophe Cécile Duflot : « Nous voulions demander l’arrêt de deux réacteurs nucléaires, les socialistes nous en proposent 24 ! » Il n’en revenait pas. Et, au petit matin blême sort le programme commun où figure l’arrêt de 24 réacteurs nucléaires. Quand vous êtes patron d’EDF vous n’avez pas le droit d’intervenir dans une campagne politique mais vous avez derrière vous 200 000 personnes qui attendent au moins une réaction de votre part à défaut de pouvoir intervenir, j’accepte une interview du quotidien Le Parisien. C’était la seule information du jour. « Ce n’est pas possible, on ne peut pas tuer le nucléaire, un atout formidable de la France, un million d’emplois : 250 000 emplois directs, 230 000 chez les sous-traitants et 500 000 chez les « électro-intensifs », ces entreprises qui ont choisi la France parce que nous avons l’électricité la plus compétitive ! ». Hurlements du candidat qui déclare dans une interview au Point : « Si je suis élu, les deux premiers dont je couperai la tête seront Squarcini et Proglio » (Squarcini est passé à la trappe, je suis resté). Réalisant quand même qu’il était allé trop loin, il appelle un de ses amis : « 24 c’est peut-être un peu beaucoup. Nous allons rectifier le tir. Quelle est la plus vieille centrale ? ». Fessenheim, lui répond son interlocuteur après avoir consulté internet. « Eh bien nous allons fermer Fessenheim ! ». Mais celui qui vient de consulter internet ne sait pas que l’on vient d’investir 1,5 milliard pour rénover Fessenheim, la centrale considérée comme la plus sûre et la plus moderne par l’ASN.

Là on arrive à un point de sidération.

Sans véritable débat, il est décidé, au doigt mouillé, comme l’ai dit à l’Assemblée nationale – que la part du nucléaire doit baisser à 50 %. Nous étions alors à 73 % ou 75 % … 50 % c’était un chiffre rond. La part du nucléaire fixée à 50 % vient de là. Évidemment la question de la provenance des autres 50 % n’a effleuré personne.

Dès ce moment-là le nucléaire a été condamné. 

(…)

Mais il fallait un peu plus étrangler la bête.

Il est décidé qu’EDF n’a plus le droit de gérer les réseaux qui lui appartiennent. RTE, le transporteur mais aussi un système d’optimisation, devient indépendant. Or qui dit indépendant dit déboussolé. Ce n’est pas une autorité, c’est une mission qui fait partie intégrante d’un système. RTE étant devenue indépendante EDF doit reconstituer sa capacité d’optimisation du système électrique hors RTE.

Comme la gangrène, cela s’est étendu aux réseaux de distribution. EDF n’a plus le droit de gérer les réseaux de distribution donc n’a plus accès aux clients. On a fait d’EDF un fournisseur indépendant d’énergie comme on en trouve dans les pays libéraux.

Ma fascination pour l’application scientifique de cette destruction massive n’a pas cessé. On a fracassé ce qui était le système de référence.

Mais on se réjouit : Nous allons construire des éoliennes en mer, c’est formidable ! De plus en plus loin des côtes pour qu’on ne les voie pas. Aujourd’hui c’est 12 kilomètres, bientôt ce sera 32 et dans quelques temps, quand les pêcheurs auront protesté, ce sera 50 kilomètres. Il faudra donc qu’elles soient flottantes car on ne pourra plus les ancrer. Cela devient totalement ruineux, sans parler des risques de tempêtes. Les éoliennes terrestres coûtent moins cher mais on a compris que les gens n’en veulent plus. Ils les saboteront s’il le faut, comme les portiques sur les autoroutes … je n’ai pas trop de craintes pour les éoliennes terrestres, le peuple s’en chargera. 

 

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