FAIRE BAISSER LA FACTURE DES DÉCHETS : UNE POSSIBILITÉ POUR DES ÉLUS SÉRIEUX ET RESPONSABLES
La période électorale des Municipales pointe le bout de son nez : candidatures, démissions...peu de choses sur les projets des candidats et pourtant ils ne manquent pas de matière.
Par exemple, les déchets...nous voyons écrits des banalités comme : « gérer les déchets coûtent de plus en plus cher aux « collectivités » ?
Bannissons les banalités. Les déchets, c’est une très grande chaîne complexe avec des acteurs variés qui sont une source d'une pollution qui ne cesse de croître.
Cette chaîne va :
- du producteur du déchet au traitement, la chaîne est longue et les maillons nombreux et variés,
- en passant par la collecte qui comprend le passage aux domiciles des contribuables producteurs de déchets, les dépôts dans les édicules et collecteurs conteneurs et les déchèteries...
- passer par le ou les tris et le potentiel tri et recyclage à la source du particulier,
- par les traitements : tris, récupération, compostage, enfouissement...
Pour compliquer ces schémas, des procédés naissent de plus en plus sophistiqués et donc coûteux qui sont proposés aux collectivités. Les élus peuvent être trompés par les miroirs aux alouettes bien vendus par des sociétés pas toujours honnêtes.
Encore une fois nous découvrons et dénonçons les compétences données aux collectivités donc aux élus qui sont matériellement et intellectuellement incapables de parfaitement gérer le problème même dans des pays évolués comme la France.
TRIER, C’EST GAGNER ! ZÉRO DÉCHET...C’EST POSSIBLE ALORS QUE LES DÉCHETS COÛTENT 14 MILLIARDS D’EUROS
Oui, certaines municipalités, certains pays même ont institué des pratiques vertueuses depuis des décennies.
La production et le traitement des déchets ne sont pas par leurs impacts et leurs coûts une fatalité pour des pays civilisés.
La facture pour le contribuable n’est pas condamnée à être de plus en plus lourde.
Le paradoxe est que le plus simple traitement est prôné à juste titre par certains élus qui font la démonstration que « Zéro Déchet, c’est possible ».
Les « usines à gaz » montées, démontées, transformées elles-mêmes sources de pollutions et les normes qui là aussi s’accumulent complexifient les traitements et donc les coûts qui pèsent sur le citoyen.
Le service public de gestion des déchets (SPGD) coûte 14 milliards d’euros (estimation du Ministère de la Transition Écologique).
Il y a donc en cette matière une source importante d’économies à réaliser.
FAIRE DIMINUER LA FACTURE : C’EST POSSIBLE, IL SUFFIT DE VOULOIR
L’homme est aujourd’hui capable :
- de maîtriser sa production de déchets,
- de recycler toujours plus de déchets,
- d’informer et d’éduquer les jeunes qui sont très sensibles aux problèmes du sauvetage de la planète.
Il y a aussi des moyens coercitifs comme la redevance incitative, impopulaire mais qui bien gérée est efficace, la taxe sur les activités polluantes (TGAP), celles sur l’enfouissement ...
Il y a aussi pour les collectivités la revente des produits triés et recyclés : c’est pratiqué dans certaines collectivités.
Aujourd’hui, les collectivités pour se débarrasser du problème abusent des procédures de délégation de service public, de budgets votés à la hâte toujours plus dépensiers par des élus sans analyse préalable sérieuse des possibilités d’économies. C’est pourtant leur devoir.
Le devoir des prochains élus devrait donc être un plan de baisse de son poste de charges imputées à ses citoyens « collecte et traitement des déchets »...c’est faisable aisément !
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