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30 octobre 2023 1 30 /10 /octobre /2023 10:48
L'ARGENT COMPLIQUE L'EXERCICE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE

L'ARGENT COMPLIQUE L'EXERCICE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE

 

 

 

 

LES SUBVENTIONS ET AUTRES AIDES : ENVIRON 400 MILLIONS D'EUROS PAR AN ! UN CADEAU EMPOISONNÉ

 

BOLLORÉ, DRAHI, ARNAULT, DASSAULT, PINAULT... sont les noms de quelques milliardaires devenus patrons de la presse française qui sont largement connus du grand public.

Mais depuis deux siècles,l’État aide la presse et d’une manière générale les médias au nom de la liberté qui a son corollaire avec le pluralisme de la presse qui peut donner une possibilité de liberté d’expression.

De nombreux organes de presse ne survivent que grâce aux subventions et aides de tous ordres que le contribuable et le « consommateur» paye au prix fort mais cela se fait en toute clarté puisque, lors du vote du budget de l’État, cela est chiffré comme document public consultable.

Citons les principales aides :

L’aide au pluralisme

L’aide à la diffusion et au transport

L’aide à l’investissement

Les aides indirectes telles que la TVA à taux super réduit.

Il a même été créé un fonds spécial d’aide aux pigistes après les difficultés de la profession liées au COVID.

L’ensemble est géré par le Ministère de la Culture et sans cette aide c’est tout un pan de la presse qui devrait cesser son activité...et ce serait une perte qui pèserait lourd sur la notion de pluralisme.

https://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Presse-ecrite/Liste-des-aides-a-la-presse-et-des-appels-a-projets

Mais ces aides semblent admises d’abord bien sûr par les professionnels et par les français comme une mission de l’État.

Avec ce lien vous trouverez le détail des sommes reçues par les principaux journaux concernés.

https://www.publicsenat.fr/actualites/economie/aides-a-la-presse-comment-ca-marche-et-qui-touche-quoi

D’un autre côté, la répartition de cette manne fait nécessairement l’objet de tractations qui ne sont pas sans influence sur la liberté de la presse et donc celle du journaliste. 

 

MAIS AINSI, EN 2023, QUE DEVIENT CONCRÉTEMENT  LA LIBERTÉ D’EXPRESSION DES JOURNALISTES ?

 

SITUATION DIFFICILE DU JOURNALISTE : LE COMITÉ DE RÉDACTION ET LA LIGNE ÉLECTORALE

Cette situation trouble met à mal la définition et la pratique encore idéalisées en 2023 de la liberté d’expression du journaliste.

Tout cela met en évidence le manque d’objectivité et la perte d’indépendance dont les journalistes en grève se réclamaient.

D’ailleurs, dans ce magma qui se soucie vraiment de la liberté d’expression même et y compris dans les médias de gauche lors des réunions des Comités de rédaction.

Quand on lit qu’au sein d'un comité de rédaction, « la ligne éditoriale permet de faire des choix de sujets à traiter, de hiérarchiser l'information. Elle donne une ligne directrice à tous les producteurs de contenus et induit un ton, un angle de traitement de l'information. »

Cette institution du Comité de rédaction va donc par définition à l’encontre de la vraie et totale liberté d’expression des journalistes mais ceux-ci et leurs représentants sont aussi responsables de la situation équivoque qu’ils ont acceptée ou qu’ils subissent ...ceci dit tout en constatant que la liberté absolue d’information est chose impossible à réaliser.

Tout cela n’est pas idéal et fait aussi la joie et les choux gras des réseaux sociaux...au détriment de la corporation des journalistes de leurs journaux et autres média.

À SUIVRE...

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27 octobre 2023 5 27 /10 /octobre /2023 11:48
LA DÉCLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN : ARTICLE 11 PROTECTION POUR LES JOURNALISTES ?

LA DÉCLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN : ARTICLE 11 PROTECTION POUR LES JOURNALISTES ?

 

 

 

 

JOURNALISTE : UNE PROFESSION TRÈS CADRÉE ET PROTÉGÉE

 

 

La loi du 29 juillet 1881 débute dans sa version actuelle (article2) paradoxalement par la définition et la protection du journaliste et non par un texte sur la "liberté de la presse"

Le professionnel journaliste est ainsi largement défini défini :

 Est considérée comme journaliste au sens du premier alinéa toute personne qui, exerçant sa profession dans une ou plusieurs entreprises de presse, de communication au public en ligne, de communication audiovisuelle ou une ou plusieurs agences de presse, y pratique, à titre régulier et rétribué, le recueil d'informations et leur diffusion au public.

 

LA PROTECTION DU JOURNALISTE  

DROITS : DROIT DE "RETRAIT" LIBERTÉ D’EXPRESSION

Tout journaliste, au sens du 1° du I de l'article 2 de la loi de 1881, a le droit de refuser toute pression, de refuser de divulguer ses sources et de refuser de signer un article, une émission, une partie d'émission ou une contribution dont la forme ou le contenu auraient été modifiés à son insu ou contre sa volonté. Il ne peut être contraint à accepter un acte contraire à sa conviction professionnelle formée dans le respect de la charte déontologique de son entreprise ou de sa société éditrice.

DEVOIRS

Toute convention ou tout contrat de travail signé entre un journaliste professionnel et une entreprise ou une société éditrice de presse ou de communication audiovisuelle entraîne l'adhésion à la charte déontologique de l'entreprise ou de la société éditrice.

Ces devoirs sont ainsi résumés :  

Les journalistes exercent leur profession encadrée par la charte à laquelle ils doivent adhérer.Les membres de la Société des journalistes professionnels estiment qu'un public informé est précurseur de justice et la fondation même d'une démocratie.

Le rôle des journalistes est de faire avancer ces fins en recherchant la vérité et en fournissant des comptes rendus justes et complets des événements et sujets importants qu’ils sont amenés à relater.

L'intégrité professionnelle est la pierre angulaire de la crédibilité des journalistes.

Les membres de la Société des journalistes professionnels partagent un souci déontologique, adoptent les quatre principes suivants, et encourage les journalistes de tous les média à les adopter.

  • Les quatre principes sont :
  •  
    • Rechercher la vérité et l’exposer
    • Minimiser les torts
    • Agir indépendamment
    • Entre responsable et transparent

La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, la charte déontologique, le contrat de travail, les contraintes financières des organes de presse au sens large, en réalité, encadrent  les droits et devoirs du journaliste plus que le texte de la loi de 1881 a pu le faire.

Nous tenterons d'expliquer comment en 2023 peut s'exercer la liberté du journaliste,  son devoir d'objectivité et ce qui reste de  sa liberté d’expression et de pensée.

Nous nous posons et poserons la question importante de la désaffection des français pour leur journal, leur"quotidien" et le devenir de la presse en général.

À SUIVRE ...

 

 

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11 octobre 2023 3 11 /10 /octobre /2023 15:02
CORSE : DISCOURS DU PRÉSIDENT MACRON LE 28 SEPTEMBRE 2023

CORSE : DISCOURS DU PRÉSIDENT MACRON LE 28 SEPTEMBRE 2023

 

 

 

 

 

CORSE : ENCORE UN VOYAGE D'UN PRÉSIDENT MACRON QUI SE CONCLUT PAR EST UN FIASCO

 

L’article 1 de la Constitution de 1958 consacre l’« indivisibilité » de la France.  « La République française est indivisible, laïque, démocratique et sociale »

La Corse est certes une île mais ce sont avant tout deux départements français.

Ainsi, nous nous sommes étonnés de la prise de position du Président Emmanuel MACRON, garant de l'intégralité de la Constitution, le jeudi 28 septembre 2023 devant l’Assemblée territoriale corse où il a prononcé en fin de son long discours le mot « autonomie » !

On ne peut pas dire que les commentateurs se soient beaucoup investis dans l’exégèse de ce discours comme si cela n’avait aucune importance et nous serions heureux de savoir ce que les français ont pu retenir de cette expédition !

Pour nombre de français, il y a la certitude fondée que la France est une et indivisible.

Que serait la France sans ses départements corses, sans l’île qui a donné à la Nation NAPOLÉON BONAPARTE et tant de victoires et d'hommes célèbres ?

Ce 28 septembre 2028, NAPOLÉON a dû se retourner dans son tombeau aux des Invalides...faudra-t-il au nom de l’autonomie corse rendre à la « nouvelle nation corse » le corps de son héros emblématique Napoléon ?

 

UN PRÉSIDENT CENTRALISATEUR, JACOBIN QUI DIT AIMER LA France ET PRÊCHE POUR SON DÉMANTÈLEMENT

Voici le texte (lien ci-dessous  )lu par le Président qui trace le cursus qui mènerait à l’autonomie dont les contours ont été définis de manière aussi pompeuse que compliquée.

https://www.google.fr/search?q=emmanuel+macron+corse&sca_esv=572530057&sxsrf=AM9HkKmg93dhd4n57bNr45wDm0iE5kEiqA%3A1697034493223&source=hp&ei=_bAmZc-5C9K9kdUPgsafuAw&iflsig=AO6bgOgAAAAAZSa_Deor5BDL0aDMPoqaU5WEydJ8DGKx&oq=corse+macron+&gs_lp=Egdnd3Mtd2l6Ig1jb3JzZSBtYWNyb24gKgIIATIGEAAYFhgeMgYQABgWGB4yBhAAGBYYHjIGEAAYFhgeSLtGUKoHWLY2cAN4AJABAJgBU6AB0weqAQIxNbgBAcgBAPgBAagCCsICBxAjGOoCGCfCAgcQIxiKBRgnwgIEECMYJ8ICBxAuGIoFGEPCAgsQABiABBixAxiDAcICBxAAGIoFGEPCAgsQABiKBRixAxiDAcICERAuGIAEGLEDGIMBGMcBGNEDwgIFEAAYgATCAg0QLhiKBRjHARjRAxhDwgITEC4YigUYsQMYgwEYxwEY0QMYQ8ICDRAAGIoFGLEDGIMBGEPCAg0QLhiDARixAxiKBRhDwgIOEC4YxwEYsQMY0QMYgATCAg4QLhiABBixAxjHARjRA8ICCBAAGIAEGLEDwgIFEC4YgATCAg0QLhiKBRixAxiDARhDwgIKEC4YgAQYFBiHAsICCBAuGIAEGLEDwgIEEAAYA8ICChAAGIAEGBQYhwLCAhEQLhiABBixAxiDARjHARivAcICBxAAGIAEGAo&sclient=gws-wiz#fpstate=ive&vld=cid:9832f398,vid:RS9OND6DEkM,st:0

Le Président voudrait « Bâtir un le référentiel qui soit pleinement Corse celui de la Corse dans la République ».

Il poursuit ainsi :

«Au fond, ayons l’audace de bâtir une autonomie à la Corse dans la République ...

...cette autonomie doit être le moyen pour construire ensemble l’avenir sans désengagement de l’État ce ne sera pas une autonomie contre l’État, une autonome sans l’État, mais une autonomie pour la Corse et dans la République. »

« Autonomie » signifie-t-il indépendance ? Il faudra que le Président MACRON s’explique sur cette nuance entre autonomie et indépendance et sur le chemin sinueux qui y mène. Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement !

Le Président juge sa démarche « Compatible avec le mot et l’esprit de la Constitution »

C’est lui qui le dit...nous, on doute fortement ...comme on doute aussi que les sénateurs et les députés réunis en Congrès acceptent une modification à la Constitution pour bâtir cette autonomie alambiquée.

Et qu’en pense la majorité française des corses qui sagement préfère rester française ?

Et qu’en penseront les français ?

La seule réponse claire à cette proposition est celle des indépendantistes qui a été faite non sans bruits puisque le dimanche 1er octobre, la Corse a résonné du son de dizaines d’attentats aux explosifs « une nuit bleue » comme au bon vieux temps du FLNC !

 

LE BRUIT DES ATTENTATS FACE AU SILENCE DES MÉDIAS

Nous avons été particulièrement attentifs aux réactions de la presse et des chaînes de télévision sur cette réponse violente des indépendantistes. Qui a lu ou vu des reportages sur les immeubles qui ont sauté ?

Le silence assourdissant de la presse est éloquent : un silence aux ordres ! Un silence désapprobateur ?

Ce silence est corroboré par le flou sur le nombre exact d’attentats (22?) et les sites...on ne sait seulement qu’il n’y a pas eu de victimes ! D’habitude, les services de police et gendarmerie dressent un état des lieux...là...le silence.

 

UN COUP DE BLUFF DU PRÉSIDENT MACRON...UN ESPOIR DE FAIRE UN RÉFÉRENDUM OU AU MINIMUM UNE MODIFICATION À LA CONSTITUTION?

Le Président veut qu’on parle de lui, donc il a monté un coup comme pour faire oublier ses échecs personnels par exemple sur la sécurité à Marseille ou plutôt l’insécurité, l’insécurité aussi dans les banlieues, l'Hôpital, la crise sanitaire, l'Afrique...

Mais, on ne joue pas avec l’indivisibilité constitutionnelle de la France.

Ce nouveau voyage présidentiel comme ceux en Algérie, en Russie...de plus, pour la Corse, se clôt par une réponse violente, le feu d’artifices des indépendantistes qui signent par cette action leur NON aux propositions alambiquées d’autonomie pour leur île.

Mais surtout, après la Corse, pourquoi pas la Bretagne, le Pays basque, la Vendée, la Franche Comté, Nice... ?

Ce serait peut-être une occasion de répondre à l’exigence de l’article 1 de la Constitution : une France décentralisée.

« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. »

Ce serait terrible de voir la décentralisation découler de l'abandon de la Corse ! Quelle initiative périlleuse est  prise par le Président de tous les français même les corses !

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8 août 2023 2 08 /08 /août /2023 18:07
POLICE ET JUSTICE : DEUX PILIERS DE L'ÉTAT

POLICE ET JUSTICE : DEUX PILIERS DE L'ÉTAT

 

 

 

 

 

SUR QUELLE BASE JURIDIQUE LE POLICIER MARSEILLAIS POUVAIT-IL ÊTRE INCARCÉRÉ ?

D’abord un rappel important : tout prévenu est présumé innocent.

La présomption d'innocence est un principe selon lequel, en matière pénale, toute personne poursuivie est considérée comme innocente des faits qui lui sont reprochés tant qu'elle n'a pas été déclarée coupable par la juridiction compétente.

 

UN POLICIER EN DÉTENTION PROVISOIRE ? POUR LE MOINS ÉTONNANT POUR UNE JUSTICE ACCUSÉE DE LAXISME.

Jugez-en par vous-même :

Reprenons l’article préliminaire du Code de procédure pénal qui précise les conditions de la détention provisoire et de la garde à vue. Le Code stipule :

« Toute personne suspectée ou poursuivie est présumée innocente tant que sa culpabilité n'a pas été établie. Les atteintes à sa présomption d'innocence sont prévenues, réparées et réprimées dans les conditions prévues par la loi.

Les mesures de contraintes dont la personne suspectée ou poursuivie peut faire l'objet sont prises sur décision ou sous le contrôle effectif de l'autorité judiciaire. Elles doivent être strictement limitées aux nécessités de la procédure, proportionnées à la gravité de l'infraction reprochée et ne pas porter atteinte à la dignité de la personne.

Il doit être définitivement statué sur l'accusation dont cette personne fait l'objet dans un délai raisonnable.

Au cours de la procédure pénale, les mesures portant atteinte à la vie privée d'une personne ne peuvent être prises, sur décision ou sous le contrôle effectif de l'autorité judiciaire, que si elles sont, au regard des circonstances de l'espèce, nécessaires à la manifestation de la vérité et proportionnées à la gravité de l'infraction. »

On ne voit pas sur quel fondement juridique dans l’affaire du policier de Marseille incarcéré peut-il être maintenu en détention « provisoire » ?...Du provisoire qui dure et va continuer à durer.

Le policier détenu et qui le restera au moins jusqu’à fin août peut très bien être tenu à la disposition de la Justice sans qu’il soit incarcéré et compte tenu de son statut de policier c’est d’autant plus facile. Sous simple contrôle judiciaire, l’enquête pouvait se poursuivre sans risque.

Cette incarcération aurait pu à l’extrême limite être justifiée pour protéger le policier...sauf que celui-ci a fait appel de la décision initiale et a donc manifesté sa volonté d’être libéré

Il aurait pu ou dû être soumis au contrôle judiciaire comme ses trois collègues de la BAC et comme tant d’autres prévenus.

Mais le jeudi dernier 3 août 2023 la Cour d’Appel d’Aix a rejeté sa demande de remise en liberté. Ce policier restera donc en prison.

 

ARGUMENTS ENCORE INCONNUS DE LA COUR D’APPEL : UN SILENCE QUI OUVRE LE DROIT AUX HYPOTHÈSES

Sur cette décision de la Cour d’Appel, nous ne disposons donc que d’informations partielles voire partiales de presse car, à ce jour, la décision de la Cour d’Appel n’est toujours pas encore en ligne.

Les informations retransmises par les médias ne peuvent être à ce jour prises en considération car elles sont très incomplètes et ce qui est plus surprenant pour une décision portant sur la procédure et non pas sur le fond. Les juges ont même repris et explicité les faits reprochés par l’accusation contre les quatre policiers inculpés. Les griefs retenus contre les policiers sont ceux de :

"violences volontaires ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail) supérieure à huit jours, aggravées par trois circonstances en ce qu'elles ont été commises en réunion, avec usage ou menace d'une arme et par personne dépositaire de l'autorité publique dans l'exercice de ses fonctions".

Mais nous ne savons qu’à travers les plaidoiries du défenseur des inculpés et de celui de la présumée victime que des bribes de détails sur les circonstances qui rappelons-le n’étaient pas l’objet de la demande présentée en appel par le policier incarcéré.

Le seul objet de l’appel était bien le maintien en détention, objet même du recours du policier incarcéré devant la Cour d’Appel, et justement sur ce point c’est plutôt le silence.

 

VERS UNE CRISE INSTITUTIONNELLE ?

Ceci laisse donc le champ libre à toutes les interprétations dont celles parfois dangereuses reprises déjà par les médias.

Cette incarcération et les mises en examens des trois autres policiers seraient le résultat du conflit local POLICE JUSTICE (on est à Marseille !)aggravé par les propos du Président de la République qui juge avant les juges, du Ministre de l’Intérieur Gérald DARMANIN et du Directeur Général de la Police Nationale qui défend ses troupes...maintenant on passe d’une affaire locale à une nouvelle crise nationale institutionnelle.

Il est grave d'envoyer les forces de l'ordre au "case pipe" et puis de les lâcher après qu'elles aient subi la violence déchaînée qui a fait 900 blessés dans leurs rangs.

Police et Justice forment un bloc qui garantit la Sécurité Publique. Le public ne sait pas toujours qu’en matière de Procédure, le travail d’investigation est confiée par la justice à la police et à la gendarmerie. Séparer les deux, Justice et Forces de maintien de l'ordre, c'est faire courir au Pays le risque de l'effondrement des institutions comme en 1958 !

Après la réforme plus ou moins abandonnée du statut des Officiers de Police Judiciaire OPJ qui génère depuis des mois une crise au sein de la Police une seconde crise est donc particulièrement mal venue puisque au malaise policier il faut ajouter celui plus profond de la contestation des personnels de la Justice !

D’où, le pas franchi par certains pour avancer la thèse d’une entrée en crise institutionnelle ...pendant ce temps, le garant des Institutions et du bon fonctionnement des Services Publics le chef de l’État est en vacances.

Quand dans un Pays Justice et forces de l'ordre sont en crise, ce sont deux piliers de l'édifice État qui est déstabilisé.

 

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8 mars 2023 3 08 /03 /mars /2023 13:19
LA PLUIE TOMBE...C'EST NORMAL....IL FAUT PAS EN FAIRE UNE HISTOIRE. IL Y A TANT D'AUTRES CHOSES QUI MÉRITENT RÉFLEXION

LA PLUIE TOMBE...C'EST NORMAL....IL FAUT PAS EN FAIRE UNE HISTOIRE. IL Y A TANT D'AUTRES CHOSES QUI MÉRITENT RÉFLEXION

 

 

 

 

SAVOIR OU NE PAS VOULOIR SAVOIR

Dans la vie il y a deux catégories d’individus :

- Ceux qui veulent savoir et cherchent,

- Ceux qui refusent de savoir et deviennent des moutons de Panurge.

Faites votre choix ! mais n’oublions pas que :

« La sagesse ne peut pas entrer dans un esprit méchant, et science sans conscience n'est que ruine de l'âme » (Rabelais)

Ce matin la pluie tombe en abondance et cela ne trouble pas ceux qui sont intoxiqués par les médias.

Ceux-ci préfèrent raconter n’importe quoi sur la pluie et le beau temps plutôt que de se pencher sur ce qui fâche et force à réfléchir sur les vrais sujets de société dont ils devraient parler sérieusement comme la guerre, la pauvreté, la misère des hôpitaux, la jeunesse désorientée par la perte de repères, la solidarité, la perte d’autonomie liée au vieillissement...

À l’heure où Sainte Paresse fait l’objet d’une adoration sans « borne » de ceux qui refusent de savoir sont légion et certainement plus nombreux que ceux qui veulent savoir d’où vient le grand malaise qui assaille ar exemple particulièrement la jeunesse.

 

À CEUX QUI REFUSENT DE SAVOIR

Ils doivent prendre conscience qu’ils acceptent des dogmes au lieu de douter et tenter de s’informer. Ils gobent des énormités rabâchées par des écologistes, des wokes, des extrémistes de tous bords et d’autres paresseux congénitaux.

Certes, il est plus confortable au moins pour ceux qui vivent au jour le jour et plus simple de faire partie du groupe de ceux qui refusent de savoir.

Tous les prétextes leur sont bons pour se caler dans des certitudes qui ne sont que des hypothèses et de défiler dans la rue sans avoir la moindre connaissance de tous les bienfaits et méfaits de la loi dite à tort de réforme des retraites.

 

MAIS VIVRE DE CERTITUDES SANS AVOIR CHERCHÉ À LES FONDER CONDUIT AU FASCISME, AU STALINISME, AU WOKISME, À TOUTES LES FORMES DE DICTATURES

C’est cette lâcheté qui pousse donc les peuples à accepter l’inacceptable.

 

DEUX EXEMPLES À RETENIR SUR LA DÉSINFORMATION

  • LE CLIMAT

« La science du climat est encore pleine d’incertitude et il faudra poursuivre les observations sur plusieurs décennies pour comprendre l’origine des fluctuations de la température » Académie française des sciences

« Plus nous en apprenons sur le système climatique, plus nous réalisons à quel point il est complexe » écrivait Steven KOONIN, le conseiller climat d’Obama, dans son livre : Climat, la part d’incertitude.

 

  • LES RETRAITES
Il n’y a pas de projet de loi de réforme sur les retraites mais un « Projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023 » dans lequel est glissé vicieusement et contestablement à partir de l’article 2 un fourre-tout retraites dont l’article 7 traite du report de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans..
Qui sait cela ?...Ceux qui cherchent à savoir.

 

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2 mars 2023 4 02 /03 /mars /2023 21:25
PLUVIOMÉTRIE NORMALE, NIVEAU DES BARRAGES NORMAL...C'EST À CAUSE DE LA SÉCHERESSE...EN ROUGE 2022/2023

PLUVIOMÉTRIE NORMALE, NIVEAU DES BARRAGES NORMAL...C'EST À CAUSE DE LA SÉCHERESSE...EN ROUGE 2022/2023

 

 

 

 

LES MÉDIAS RESPONSABLES DE GROS MENSONGES ET ILS

PRATIQUENT AUSSI BEAUCOUP LE MENSONGE PAR OMISSION

 

Sécheresse sur la  France ? Voilà un bel exemple de fausse nouvelle, forme moderne du mensonge.

Mais, dans les médias, il y en a tant d’autres contre lesquels il faut aussi s’élever.

Nous devons tous réagir : il faut faire comprendre aux médias qu’il ne faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages.

Rappelons-leur ces deux dictons :

« Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n'est pas que vous croyez ces mensonges, mais que plus personne ne croit plus rien. Et cette situation a toujours à terme de graves conséquences au niveau d’un pays ».

« On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. »

Pour notre analyse nous avons choisi un sujet banal et récurrent : la couleur du temps, le changement climatique, l’écologisme...

Disons, par exemple, d’abord, que ce n’est pas parce qu’il fait chaud dans le Métro à Paris qu’il y a des signes de réchauffement de la terre sur toute la France. Il en est de même,  ce n’est pas parce que la pluviométrie a été faible dans le Sud de la France qu’il faut parler de la sécheresse en 2023 sur toute la France.Et pourtant c'est comme cela que l'information se forme et se déforme !

Partons des exemples de données que nous maîtrisons (Vendée) et sur la base des chiffres « météo » des années passées (une année météo va de septembre de l’année N à août de l’année N+1) et examinons la situation en ce début mars 2023.

Nous constatons que :

  • Contrairement à ce qui est annoncé la pluviométrie 2022,2023 est parfaitement dans la moyenne des 10 dernières années et ceci se reflète dans le taux de remplissage des barrages de ces 10 dernières années, (voir document ci-dessus),
  • La température : soit disant, nous avons entendu les journalistes dire et répéter que nous bénéficions d’un hiver particulièrement doux : désolé mais pour les chiffes des deux premiers mois d’hiver si, janvier est dans la moyenne, février, est largement en dessous des moyennes !
  •  

ALORS, QUE CROIRE ? QUI CROIRE ?

LE PIRE : LE TRI SÉLECTIF DE L’INFORMATION

D’abord comme le dit parfaitement l’expression « on ne vous dit pas tout »...

Quand on suit d’un peu près l’actualité, on est confronté à un énorme flot d’informations mais on s’aperçoit très vite que les « comités de rédaction » et autres censeurs sont en fait très souvent des usines de tri sélectif.

La presse écrite et la presse télévisuelle sont soumises à des pouvoirs et des idéologies qui sont des pressions permanentes qui tuent la vérité et la sincérité de l’information ce qu’on nomme l’objectivité.

Les journalistes savent qu’ils doivent parler le moins possible de la perte de pouvoir d’achat, des mois d’attente pour avoir un rendez-vous urgent chez un médecin généraliste ou spécialiste, de menaces d’attentats déjouées, de l’inflation, de la pauvreté, de la dette, de la vérité sur le projet de réforme des retraites ... mais qu’il vaut mieux traiter d’un fait divers qui a l’avantage d’être oublié le lendemain.

Combien l’affaire PALMADE a-t-elle pu occulter d’informations à diffuser beaucoup plus importantes ?

 

LE MOINS PIRE : LES FAUSSES NOUVELLES

Moins pire ? C’est une réalité très relative car la fausse nouvelle est lancée, en général, plus pour nuire que pour influencer l’opinion.

Une fois que le mal a été fait la fausse nouvelle est oubliée du public. Reste que les victimes de celle-ci sont elles aussi oubliées dans leur détresse.

 

UNE INFORMATION ASEPTISÉE, DES JOURNALISTES À LA DÉRIVE ET UNE INFORMATION DÉCRÉDIBILISÉE

C’est donc une conclusion alarmante que nous faisons : la liberté d’expression n’est plus une réalité. Elle n’est plus possible.

Tout cela est due, pour une part, à l’audimat qui condamne le journaliste à relater des faits qu’il n’a pu vérifier. Il vit avec la peur d’être doublé par un collègue, par les réseaux sociaux, par une présentation de la presse à scandale, d’arriver trop tard comme si l’information non vécue pouvait être servie sans vérification.

D’autre part, la presse écrite et la presse télévisuelle sont soumises à des pouvoirs et des idéologies qui sont des pressions permanentes qui tuent la vérité et la sincérité de l’information ce qu’on nomme l’objectivité. Une utopie à laquelle il faut faire confiance pour continuer à suivre l’information transmise par les médias.

Privés d’objectivité, nombre de lecteurs, auditeurs...ont donc déserté leurs marchands de journaux...sauf ceux qui s’acharnent à vouloir vous informer et sont obligés d’ingérer toutes les informations qu’ils peuvent pour fonder leurs dires par des recoupements sérieux et continuer à être encore crédibles et lus.

 

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