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21 janvier 2023 6 21 /01 /janvier /2023 14:47

 

 

PROMESSES DE RÉFORMES DU CANDIDAT EMMANUEL MACRON : 

2017, 2022

 

 

IL Y A PLUS IMPORTANT QUE LA RÉFORMETTE SUR LES RETRAITES

 

VERSION MACRON CANDIDAT 2017

 

 

 

IL Y A PLUS IMPORTANT QUE LA RÉFORMETTE SUR LES RETRAITES

 

 

 VERSION MACRON CANDIDAT 2022

 

 

 

 

 

 

RETRAITES : UNE RÉFORME DONT LA JUSTIFICATION N’EST PLUS ÉVIDENTE. ELLE N’EST NI URGENTE NI, MÊME, PEUT-ÊTRE PAS VRAIMENT NÉCESSAIRE

 

 

SUR LA FORME : LA MÉTHODE NE PEUT QU’INCITER AU REJET

 

La réforme des retraites parait aujourd’hui plus un caprice présidentiel qu’un besoin réel et urgent du Pays. Cela est ressenti par nous tous.

Au nom de l’exemplarité, on ne peut demander au bon peuple de faire des efforts et sacrifices et ostensiblement ne pas en faire soi-même. Le « faites ce que je dis, pas ce que je fais » ne passe plus.

Il y a des symboles qui comptent et qui font très mal dans l’opinion : des voyages pléthoriques inutiles, le fort de Brégançon, le recours jamais vu précédemment aux cabinets-conseil à coup de millions d’euros, un entourage pas toujours "transparent", un gouvernement promis resserré qui compte plus de 40 ministres ...alors que le Président MACRON avait promis la réforme de l’État et des économies au niveau de l'État.

 

SUR LE FOND : EST-CE LE RÔLE DU CHEF DE L’ÉTAT DE TENTER DE RÉGLER LES PROBLÈMES SOCIAUX ? CERTAINEMENT PAS.

 

LA PATRIE N’EST PAS EN DANGER SAUF SI LA GROGNE ENGENDRÉE PAR UNE GESTION HASARDEUSE DU PETIT PROBLÈME DES RETRAITES TRANSFORME LE PAYS EN CHAMP DE BATAILLE ET QUE LE BON FONCTIONNEMENT DES INSTITUTIONS EST MIS EN GRAVE DANGER.

Dans la Constitution de 1958, le rôle du Président de la République (Articles 5 à 19) est ainsi clairement défini : il « veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État ».

Mais quand l’arbitre sort de son rôle et veut  modifier les règles du jeu, c’est l’arbitre qui est exclu du terrain.

La Patrie n’est pas en danger parce qu’il y a à plus ou moins long terme un déséquilibre du régime général des retraites et des inégalités très relatives entre les citoyens.

Par contre, elle est effectivement en danger à cause de sa dette, à cause de la Sécurité intérieure ébranlée et d’une Justice défaillantes et parce qu’il y a la guerre à sa porte.

Le Président Macron sort de son rôle constitutionnel d’arbitre et affaiblit inutilement la fonction présidentielle. Il y a plus et mieux à faire pour rétablir la France sur des points essentiels et prioritaires qui concernent les fonctions régaliennes de l’État : la Sécurité intérieure et extérieure, la Justice et d’une manière générale le bon fonctionnement des Pouvoirs Publics.

Quand l’Arbitre sort de son rôle pour  modifier les règles du jeu, c’est l’arbitre qui est exclu du terrain.

Aucun texte n’autorise et n’oblige le chef de l’État à déterminer la politique en matière sociale et à se substituer aux partenaires sociaux qui gèrent déjà le chômage, la Sécurité Sociale, la formation professionnelle, les Prud’hommes...

Depuis 2017, celui qui est devenu Président de la République agite des projets de réforme à géométrie variable. Le projet présidentiel concernant les retraites de 2017 n’a plus rien à voir avec le projet 2023 ! Alors qui croire en matière de réforme des retraites MACRON 1 ? MACRON 2 ? Voir illustration ci-dessus.

Les analystes sont d’accord au moins sur un point : la réforme Macron est beaucoup plus souple que la réforme Sarkozy de 2010. Alors l’enjeu est bien moindre. Alors pourquoi un tel tapage ?

Puisque le Chef de l’État est l’Arbitre et il doit respecter les attributions des corps intermédiaires :  les retraites sont du domaine des partenaires sociaux que le Chef de l’État n’aime pas beaucoup. Mais les corps intermédiaires comme les élus, les syndicats ont des fonctions indispensables dans la démocratie.

 

SUPPLIQUE :

Monsieur le Président MACRON, laissez donc les représentants légitimes des syndicats de salariés et des employeurs, les représentants des forces vives du Pays décider, s’il y a lieu à réforme du régime général des retraites et comment celle-ci doit  opérée ?

 

MONSIEUR LE PRÉSIDENT, ÉCOUTEZ LA VOIX DE LA SAGESSE ET LA « VOX POPULI »

Les régimes de retraites complémentaires fonctionnent bien car le dialogue social y fonctionne bien.

Ils savent s’adapter, se réformer alors pourquoi tout ce chahut inutile, pourquoi jouer avec le feu en voulant imposer votre réforme des seules retraites du régime général.

Ce projet de réforme :  la majorité des français n'en veut pas. 

 

 

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14 janvier 2020 2 14 /01 /janvier /2020 19:14
PAGE 13 DU PROGRAMME DU CANDIDAT EMMANUEL MACRON

PAGE 13 DU PROGRAMME DU CANDIDAT EMMANUEL MACRON

ON AMUSE LA GALERIE AVEC UNE IMPROBABLE VRAIE RÉFORME DES RETRAITES. IL FAUDRAIT S'ATTAQUER AUX AUTRES VRAIS PROBLÈMES DE LA FRANCE

Le Président du Sénat lui-même n'y croit plus : le projet se vide petit à petit. Va-t-on passer d'une réforme nécessaire à une réformette inutile, inefficace dans la durée ?

Retraites : nous avions prévu qu'EN MARCHE serait EN MARCHE ARRIÈRE avec comme illustration "LA BÉRÉZINA"...mais aujourd'hui c'est peut-être pire que la retraite napoléonienne en 1812.

http://www.olonnes.com/cron

Même les vraies discussions et négociations, celles qui se font et se poursuivent en coulisses entre tous les syndicats réformistes et autres et gouvernement. On  piétine. Des irresponsables des deux côtés.

La réforme des retraites inscrite dans le programme du Président MACRON était donc une promesse sur laquelle les penseurs qui ont défini le projet MACRON se sont "plantés". Avec une légèreté condamnable ils avaient omis d'imaginer qu'en cette matière la baguette magique n'existe pas.

Au Pays des droits acquis...toute réforme est difficile même si on s'appelle MACRON et que le passé concernant les réformes sur les retraites fut plutôt un passif !

En effet, après plus de deux ans de réflexion, les responsables nationaux se sont entendus pour...enfin ! ...parler du financement des retraites...on croît rêver puisque pour préparer cette réforme sur laquelle  le dénommé Jean-Paul DELEVOYE haut commissaire en charge de la réforme des retraites aurait travaillé deux ans et n'aurait rien prévu pour le financement. De qui se moque-t-on ? Les négociateurs découvrent des projets en fin 2019 voire en 2020...mais où le devoir d'informer, le travail pédagogique préparatoire à toute réforme et négociations entre partenaires?

Ministre éphémère, Jean-Paul DELEVOYE a démissionné le 16 décembre dernier suite à ses oublis mensongers dans ses déclarations d’intérêts transmise à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).

En fin décembre 2019, le projet retraite du Président MACRON n'était  toujours pas clair même pour ceux qui négocient puisque son Premier Ministre, le 11 décembre, a dû tenter de l'expliquer aux français !

Et depuis cela, un mois après, on continue à patauger puisque personne ne sait  exactement ce qu'est l'âge pivot qui va passer à la trappe sauf...! et selon les dires du Ministre de la Santé, Agnès BUZZ, "suspendue provisoirement ".

Tout se passe donc comme s'il fallait en période électorale cacher d'autres problèmes à quelques semaines d'une élection importante : les municipales.

 

RETRAITES : UN CONFLIT SOCIAL ULTRA MÉDIATISÉ QUI CACHE UNE SITUATION PRÉOCCUPANTE

Derrière ce conflit de la réforme nécessaire des retraites qui entraine des réactions qui ridiculisent la France et lui font perdre toute crédibilité il y a d'autres sujets graves qui sont bien occultés :

- déficit budgétaire : le plus élevé de toute la zone euro,

- dette qui dépasse 100% du PIB : 2 400 milliards d'euros soit 36 000 euros par habitants,

- malaise social et  paradoxal pour un pays qui a un taux de chômage élevé (8,5%) : et qui découvre la difficulté de recrutement des entreprises,

- balance commerciale : déficit de 60 milliards d'euros,

- productivité en panne et une réforme des 35 heures aussi toujours en panne,

- réforme territoriale nécessaire mais en panne (voir rapport Cour des Comptes sur les dépenses et folies des"nouvelles" Régions),

- la pauvreté qui s'aggrave : en 2018, 9,1 millions de français vivaient en dessous du seuil de pauvreté,

- l'insécurité dans le Pays d'une manière générale et la montée incontrôlée de l'islamisme déstabilisent les français,

- l'insécurité à l'extérieur et à l'intérieur car l'armée qui, faute de moyens, ne peut assumer correctement les missions que les gouvernements lui ont assignées. Cette liste des missions s'allonge et le budget ne suit plus.

La liste pourrait s'allonger

...

Donc, en 2020, ce constat de malaise aussi général que diffus dans la population française est un feu qui couve. Quel sera le détonateur de cette sourde colère ? A quand une foucade du peuple français, foucade dont on ne sait jamais comment elle peut finir ? Le psychodrame du conflit des retraites n'occultera pas éternellement  le malaise de la France avec un chef de l'État et un gouvernement affaiblis, une économie qui ne se relève pas et une population française sans espoir, déçue et qui ne croît plus à rien. La France : pays du pessimisme. À quand le réveil de son peuple et le "Comité de Salut Public" qui pourra lui redonner sa force avant qu'éclate la juste révolte qui sera impossible à maîtriser ?

IL A REPRÉSENTÉ L'ESPOIR, IL A DÉÇU MÊME LES SIENS...OÙ VA LA FRANCE EN 2020 ?

IL A REPRÉSENTÉ L'ESPOIR, IL A DÉÇU MÊME LES SIENS...OÙ VA LA FRANCE EN 2020 ?

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4 décembre 2019 3 04 /12 /décembre /2019 23:08
RAPPELONS-NOUS ET ON PEUT ENCORE REMONTER LE TEMPS AVEC LES PRÉCÉDENTS PRÉSIDENTS

RAPPELONS-NOUS ET ON PEUT ENCORE REMONTER LE TEMPS AVEC LES PRÉCÉDENTS PRÉSIDENTS

 

LA RÉFORME DES RETRAITES : UNE COMMUNICATION DU CHEF DE L'ÉTAT ET DU GOUVERNEMENT AUJOURD'HUI INAUDIBLE

C'ÉTAIT POURTANT SIMPLE DANS LE PROGRAMME DU PRÉSIDENT MACRON (page 13)

"Les mêmes règles pour tous

Nous mettrons fin aux injustices de notre système de retraites.

Un système universel avec des règles communes de calcul des pensions sera progressivement mis en place. Le fait de changer d'activité ou de secteur sera sans effet sur les droits à la retraite. Avec un principe d'égalité : pour chaque euro cotisé, le même droit à pension pour tous !

Nous ne toucherons pas à l'âge de départ à la retraite, ni au niveau des pensions."

Facile à écrire difficile à réaliser !

 

La cacophonie actuelle sur le sujet qui résonne sur tous les médias et donc dans la tête des citoyens ne fait pas sérieux : ce qu'on a entendu hier est démenti, transformé aujourd'hui et sera autre chose lors de futures et hypothétiques négociations. Que croire ? Qui croire ?

Est-ce un brouhaha entretenu pour faire comprendre au peuple français qu'il n'y a rien à comprendre puisqu'il n'a rien compris : des axes de réforme dévoilés ou annoncés puis revus : gribouille au pouvoir ?

Alors même que le citoyen qui cherche à savoir, que le syndicaliste qui se penche sur le dossier ne savent plus la couleur et la saveur du projet de réforme à géométrie variable....le gouvernement leur dit : la réforme se fera ! Mais quelle réforme ?

Et s'il n'y a rien à comprendre effectivement pourquoi faire grève et manifester le 5 décembre ?

 

"LES ÉCHOS" EXPLIQUE : RUMEURS ET FAUSSES INFORMATIONS

"Le gouvernement est en partie responsable, par le flou qu'il n'a pas levé, de la méfiance de l'opinion vis-à-vis d'une réforme dont l'objectif premier était davantage d'équité. Mais les rumeurs et les fausses informations ont rarement été aussi importantes."

 

LES CHOSES SÛRES SUR LES RETRAITES, LES RÉGIMES SPÉCIAUX...IL N'Y EN A PAS

Les régimes dits spéciaux (EDF, RATP, Banque de France...) : on parle de 42, 13, 14 avec les fonctionnaires divisés en deux : fonctionnaires d'État et autres collectivités (locales, hôpitaux...). Résultat : on compte de  420 000 cotisants selon la définition du Code du travail à 4,7 millions de cotisants si on compte tous les régimes spéciaux y compris celui des fonctionnaires et assimilés !

Ces régimes spéciaux sont en principe déficitaires et l'État met la main à la poche.

Cela coûte au contribuable 7,5 milliards d'euros pour les régimes spéciaux. Il faut ajouter plus de 40 milliards pour les retraites des fonctionnaires (chiffres des budgets de l'Etat et budget de la Sécurité Sociale)...ces chiffres sont dits provisoires.

Pour l'avenir des retraites des chiffres catastrophes sont annoncés, critiqués, revus...il y a tant de paramètres et ou hypothèses : âge de départ à la retraite, augmentations des cotisations, baisse des pensions, taux de chômage, situation de l'économie...et aucun texte officiel annonçant les hypothèses retenues ne permet de savoir dans quel sens ira la retraite de demain, à quelle date sera son application... ?

Les retraités actuels déjà échaudés par les mesures MACRON. Ils en viennent  à craindre de devoir une nouvelle fois payer les pots cassés.

 

TOUT CELA NOUS RAPPELLE LA RÉFORME DU CODE DU TRAVAIL ET CE N'EST PAS UNE BONNE NOUVELLE SI LA FRANCE VEUT SE DOTER D'UN SYSTÈME DE RETRAITE ÉQUILIBRÉ ET "JUSTE"

 

La réforme du Code du Travail  n'a abouti qu'à une chose: des pages supplémentaires au Code du Travail qui proviennent de réformettes complexifiant un DROIT qui était un modèle de complexité et où les principaux intéressés que sont les employeurs et les salariés eux-mêmes ne peuvent plus s'y retrouver.

Il n'y a pas eu réforme du droit du travail mais simple révision de textes donc des rajouts. Ce furent des pages d'ordonnances ratifiées par le Parlement sans que les fondamentaux du DROIT  ne soient revus comme l'avait préconisé l'ancien Garde des Sceaux  Robert BADINTER.

Maintenant sur cette réforme, on a oublié les remous, déclarations de guerre de syndicats et manifestations...tout cela est oublié ! Il est vrai que seuls les salariés du secteur privé étaient concernés ! et qu'il n'y a pas eu une vraie réforme !

La réforme des retraites est un engagement présidentiel encore plus complexe à réaliser, plus sensible et qui touche tous les français.

La copie difficile à rédiger a été mal préparée, le maître lui-même ne  connaissait pas assez bien sa matière et il s'est embarqué quand même dans la mise en œuvre de son engagement de campagne.

 

MARCHE ARRIÈRE ET MARGES ÉTROITES POUR LE POUVOIR

Repartir encore une fois "en Marche" arrière, c'est encore un échec de la mandature, c'est une nouvelle perte de crédibilité ; passer en force et envoyer les forces de l'ordre courir après de nouveaux "gilets jaunes" ce sera aussi un échec et la porte ouverte à une crise du régime présidentiel MACRON voire une crise de régime car la Rue une nouvelle fois aura gagné même si elle n'a pas compris la réforme proposée, mal expliquée, mal justifiée, décrédibilisée même si elle est jugée nécessaire.

Décidément le régime démocratique à la française avec la présidentalisation du pouvoir est un exercice périlleux pour la France et son Président. A-t-il le droit de  jouer avec le feu quand les pompiers sont en grève parce qu'il n'y a plus d'argent dans les caisses pour les rémunérer ? Pourquoi n'a-t-il pas réformé l'État avant de s'occuper des retraites ? Pourquoi n'a-t-il pas réduit le train de vie de l'État des 60 milliards d'euros comme il l'avait promis (page 30 de son programme avril mai 2017) ?

Les français qui n'ont pas compris le projet de réforme des retraites auront donc de nombreuses raisons de manifester le 5 décembre. Ils le feront pour bien d'autres choses que pour sauvegarder le statu quo des retraites...le Président les écoutera-t-il et les entendra-t-il ? A-t-il d'ailleurs bien entendu les vrais gilets jaunes de novembre 2018 ?

 

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