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9 juillet 2023 7 09 /07 /juillet /2023 14:14
MARLÈNE SCHIAPPA A JURÉ DE DIRE DEVANT LA COMMISSION DU SÉNAT LA VÉRITÉ, TOUTE LA VÉRITÉ...LA COMMISSION SÉNATORIALE A ÉMIS DES DOUTES SUR SA SINCÉRITÉ ET A MÊME OSÉ SOULEVER L'ÉVENTUALITÉ DU PARJURE !

MARLÈNE SCHIAPPA A JURÉ DE DIRE DEVANT LA COMMISSION DU SÉNAT LA VÉRITÉ, TOUTE LA VÉRITÉ...LA COMMISSION SÉNATORIALE A ÉMIS DES DOUTES SUR SA SINCÉRITÉ ET A MÊME OSÉ SOULEVER L'ÉVENTUALITÉ DU PARJURE !

 

 

 

 

 

 

LA HONTE POUR L’EX MINISTRE, LA PREMIÈRE MINISTRE ET LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE : MADAME MARLÈNE SCHIAPPA TOUJOURS EN FONCTION "SECRÉTAIRE D’ÉTAT" CHARGÉE DE L'ÉCONOMIE SOCIALE !

 

Suite de :

https://www.olonnes.com/2023/06/scandale-du-fonds-marianne-marlene-schiappa-est-encore-a-ce-jour-secretaire-d-etat.html

Le Sénat jeudi dernier 6 juillet 2023 a donné lecture du Rapport de la Commission d’Enquête menée par la Commission des Finances du Sénat sur le Fonds MARIANNE de Madame MARLÈNE SCHIAPPA.

Le doute est levé sur le fiasco de la gestion du Fonds Marianne, le sénateur HUSSON Rapporteur de la Commission d’enquête n’y a pas été par quatre chemins :

« Le constat est sans appel sur la dérive de ce que nous appelons un coup politique »... « Nous avons le sentiment que le Fonds Marianne a été conçu comme une grande opération de communication par la ministre ».

Comme nous l’avons indiqué précédemment sur cette affaire 3 procédures sont en cours : celle du Sénat est la première achevée.

En effet, le rôle du Sénat n’est pas de juger mais simplement d’éclairer avec une certaine solennité la représentation nationale sur un point déterminé qui concerne bien sûr les sénateurs dans leur rôle constitutionnel du contrôle de l’action du gouvernement mais aussi d’alerter la population sur les dérives de celui-ci.

Donc, le chapitre clos pour le Sénat, nous attendons maintenant les résultats de l’action judiciaire du fameux Parquet National Financier PN F qui a retenu à l’encontre de l’ex-ministre SCHIAPPA dans sa saisine au moins 3 griefs que nous rappelons :

- détournement de fonds publics par négligence,

- abus de confiance,

- prise illégale d'intérêts.

À ceci, auquel s’ajoutent donc les griefs évoqués dans le rapport d’enquête du Sénat, pour le moins, qui discréditent Mylène SCHIAPPA au moins pour son droit d'exercer encore des fonctions de responsabilité au sein du gouvernement.

 

DÉJÀ DEUX CONCLUSIONS QUI AURAIENT DÛ ENTRAÎNER LE RETRAIT DE L’EX-MINISTRE DE SON POSTE AU GOUVERNEMENT

À ce jour, il y a déjà deux conclusions incontestables à tirer de cet épineux dossier.

Après l’épisode de l’enquête du Sénat dont le rapport est acté tandis que les deux autres procédures celle du le PNF et celle l’IGA sont en cours nous avons déjà  à tirer deux conclusions irréfutables sur des fautes graves de gestion du Fonds dont la Ministre de la citoyenneté est responsable :

  1. 2,5 millions d’euros engagés par la Ministre sans le respect des règles qui régissent l’engagement de fonds publics,
  1. 2,5 millions d’euros dont une partie au moins n’a pas de rapport avec le cadre des budgets de l’État pour les années 2021 et 2022...

L’affaire sur le plan pénal et administratif suit son cours avec le bémol de la présomption d’innocence d’un part et d’autre part, la certitude de l’existence de fautes graves imputables à l’ex Ministre même si celle-ci a essayé, en vain, de faire porter le chapeau à ses collaborateurs. En tant que supérieure de ses collaborateurs et Ministre, elle est et demeurera responsable du Fiasco du Fonds Marianne.

 

AFFAIRE À SUIVRE : RESPONSABLE ET PAS COUPABLE ?

Tant que la clarté n'est pas faite totalement sur cette affaire, nous ne devons pas lâcher ce scandale devenu public, officiel tant que nous n’aurons pas les conclusions des deux procédures en cours devant le PNF et l’IGA (Inspection Générale de l’Administration).

Les manquements graves de Marlène SCHIAPPA à demi avoués et rendus publics constituent aux dires mêmes du Président de la Commission des Finances du Sénat le fondement du désarroi citoyen face aux gouvernants et élus d'une manière générale.

Comment peut-on avoir encore un peu de considération pour nos gouvernants s'ils sont auteurs ou complices de telles vilénies?

C'est une illustration criante de la destruction de l'autorité de l'État !

Marlène SCHIAPPA : Responsable et pas Coupable ? ...ELLE ÉTAIT MINISTRE DE LA "CITOYENNETÉ" !...ELLE DEVAIT DONC AVOIR UNE CONDUITE EXEMPLAIRE.

Comment défendre notre République et notre démocratie après de telles fautes ou manquements ...surtout s'ils  ne sont pas sanctionnées...et cette affaire ne cesse de traîner.

Dans le contexte actuel nous rappellerons la phrase terrible du Président de la Commission sénatoriale d'enquête   "On donne une image détestable de cette République !"

Voilà l'illustration de tout le drame de la déchéance de l'autorité de l'État.

Pour l’instant, le maintien de Marlène SCHIAPPA au sein du Gouvernement signifie comme l’a déjà écrit la presse, d’une part, qu’elle bénéficie de la « protection » et de l’indulgence du Chef de l’État et d’autre part, de l’abandon par celui-ci de sa promesse en matière de transparence de la vie publique.

Le citoyen qui, par ses impôts, a financé le FONDS MARIANNE n’a plus qu’à espérer que les deux procédures en cours l’éclairent sur le degré de culpabilités de l’ex Ministre.

Nous aurons l'occasion de revenir sur ce sujet surtout si les procédures en cours continuent abusivement à traîner.

 

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commentaires

R
Elle est bien loin de faire l'unanimité parmi ses ex collègues de la LREM de l'aveu même d'un élu de Vendée. Elle serait clivante, acariâtre et péremptoire. Ainsi soit-il !
Répondre
Alors la question reste posée : qui la protège ? Car la reprendre comme secrétaire d'État du Gouvernement actuel alors que le scandale avait éclaté...où est le désir macronien de transparence de la vie publique ? et la présomption d'innocence sur ce poste lors de la formation d'un gouvernement ne peut être mise en avant !