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19 janvier 2023 4 19 /01 /janvier /2023 12:25
19 JANVIER  2023, LA MAISON ÉLYSÉE, SYMBOLE DE LA NATION, EST VIDE, LE PERSONNEL EST-IL EN GRÈVE ?

19 JANVIER 2023, LA MAISON ÉLYSÉE, SYMBOLE DE LA NATION, EST VIDE, LE PERSONNEL EST-IL EN GRÈVE ?

 

 

 

ABANDON DE POSTES DU CHEF DE L’ÉTAT ET DES MINISTRES : SUITE AU VOTE DU PARLEMENT, DÉSORMAIS,  L’ABANDON DE POSTE CONSTITUE UNE PRÉSOMPTION DE DÉMISSION.

 

Ce 19 janvier 2023, nous, association citoyenne, sommes consternés, par le peu de cas que font le Président MACRON et « son » Gouvernement du sort des Français raisonnables dans la tourmente qui les menace. Il nous faut donc prendre la plume pour exprimer notre désarroi et le faire partager largement autour de nous.

Ce qui est valable désormais pour le salarié devrait, a fortiori, être valable pour ceux qui sont à la tête de l’État : Président et Gouvernement qui ont le devoir d’exemplarité.

Le Président des français qui a humilié, en 2022, son pays en faisant, lors de son séjour prolongé en Algérie, de la repentance pour des soi-disant fautes commises en Algérie par son pays, vient de commettre, ce 19 janvier 2023, une nouvelle faute que les français doivent bien mesurer et dont ils doivent se souvenir.

L’Histoire jugera la France mais il faut bien dire haut que les français n’ont jamais donné mandat au Président MACRON pour qu’il juge ses anciens, ses pairs et sa patrie déchirée alors par le drame algérien. Notre Pays a une histoire dont il a le droit et le devoir d’être fier.

Aujourd’hui, 19 janvier 2023, jour de grève et de révolte nationale, le Chef de l’État, tel le commandant du navire qui quitte son bateau en difficultés abandonnant passagers et équipage, s’est réfugié Outre-Pyrénées.

 Quand les forces de l’ordre s’apprêtent, au risque de leur vie, à affronter les fauteurs de troubles, apprentis révolutionnaires et casseurs de tous bords, le Président MACRON et les ministres qui composent sa Cour s’envolent au Pays de Don QUICHOTTE Outre Pyrénées avec un motif plus que futile.

Même le responsable du maintien de l’ordre, Gérald DARMANIN, Ministre de l’intérieur, a abandonné le navire. Certes, ce n’est pas trop grave car nous savons, après l’affaire du Stade de France, que ce Ministre est incapable de diriger ses troupes et simplement d’assumer sa fonction. Nous rappelons, suite à son audition par la commission parlementaire sur cette affaire et à ses mensonges lors de cette audition sous serment, qu’il devrait avoir déjà donné sa démission.

Voir :

https://www.olonnes.com/2022/07/la-france-humiliee-l-affaire-darmanin.html

 

UN PRÉSIDENT MAL ÉLU MAIS TOUJOURS IRRESPONSABLE ?

C’est une petite fraction des français qui, en avril 2022, a réélu Emmanuel MACRON Président mais réélu d’une manière incontestable juridiquement.

C’est une majorité des français qui est contre la Réforme des retraites version 2023.

C’est une majorité des français qui a élu un Parlement hostile au Président des français.

Nous constatons, dans cette situation, que, ce 19 janvier 2022, la fuite du Président et du gouvernement à l’étranger constitue une faute grave : elle facilite voire incite à l’affrontement du pouvoir illégal de la Rue face aux forces de l’ordre légales.

C’est ouvrir la porte aux désordres.

Les français raisonnables ne peuvent accepter cette situation : l’État les laisse seuls face à un risque avéré de chaos.

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13 décembre 2022 2 13 /12 /décembre /2022 13:11
MARIANNE (BAILLONNÉE), LE SYMBOLE DE LA LIBERTÉ ET DE LA DÉMOCRATIE, C'EST NOUS TOUS CITOYENS FRANÇAIS

MARIANNE (BAILLONNÉE), LE SYMBOLE DE LA LIBERTÉ ET DE LA DÉMOCRATIE, C'EST NOUS TOUS CITOYENS FRANÇAIS

 

 

 

RÉFÉRENDUM, CONSULTATION, VOTATION, DROIT DE PÉTITION...LA DÉMOCRATIE LOCALE EST-ELLE VRAIMENT EN PANNE ?

La Constitution française de 1958 dispose que “la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum” (art. 3). Elle pose le principe de la République comme étant le “gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple” (art. 2).

Encore faut-il que le peuple puisse s’exprimer et garder un droit d’initiative pour exercer son droit de « légiférer » ou au moins d’impulser des décisions bloquées par l’exécutif (maire, président de collectivités territoriales, gouvernement, Président de la République).

 

LA « VOTATION »

Votation : le maire des Sables d’Olonne Yannick MOREAU rappelle qu'une « votation » n'est ni une élection, ni une consultation.

Il donne sa définition des consultations-votations organisées depuis 2019 aux Sables d’Olonne "Une votation est une demande d'avis, une forme de sondage XXL, parfaitement légal et ouvert à tous, qui éclaire la municipalité et le débat public local."

D’abord, rappelons que la « votation » c’est simplement le fait de voter...votation est un terme peu usité ...sauf en Suisse, pays démocratique avec un État fédéral où les citoyens sont appelés à se prononcer sur le plan fédéral généralement trois ou quatre fois par année. Ils sont convoqués pour voter sur des " initiatives populaires ", des " référendums facultatifs " ou des " référendums obligatoires ".

Votation, étymologiquement signifie simplement « émettre un vœu » sans plus.

Les Sables d’Olonne vivent donc une nouvelle expérience : une forme, selon nous, inédite sur le plan juridique français d’exercice de la démocratie locale : en 2019, il y a eu la « votation » sur le dévoiement de la route littorale, puis en 2022 nouvelle votation sue le déboulonnage de la statue Saint-Michel et les 4 questions de novembre dernier. Le Maire Yannick MOREAU a confirmé sa promesse d’autres votations en 2023.

Cette initiative locale doit nous interroger sur les droits et devoirs du citoyen : droit de participer aux décisions locales et nationales, droit d’impulser les décisions du Parlement (loi), droit d’interpeler les pouvoirs judiciaire, exécutif et législatif. Autrement dit : le citoyen est-il un être passif qui regarde passer les trains ?

Pourquoi le citoyen français est-il devenu aussi passif ?

Il vote ou s’abstient et basta ! Quand il vote, il donne un mandat et le pouvoir souverain lui échappe...les maires, les députés, les sénateurs, les ministres, le gouvernement (dont nombre de membres ne sont même pas des élus, y compris le Premier Ministre !) se coupent du peuple souverain et font ce que bon leur semble, voire ce qui les intéresse dans le bon comme dans le mauvais sens. Le mandat d’élu donne trop souvent la grosse tête. Mais pourtant être élu ce n’est qu’exercer une fonction et le bénéficiaire du mandat d'élu doit savoir rendre des comptes et le mandant doit pouvoir contrôler la bonne exécution du mandat qui a été donné à l'élu.

Le système qui régit actuellement en France l’exécution de son mandat par un élu et le pouvoir souverain du citoyen sont aujourd’hui totalement dévoyés d’où la dérive totale et appauvrissement du système démocratique.

La « votation » sablaise n’est-elle pas une sortie de ce système qui aboutit au fossé qui devient un gouffre entre citoyens et élus ?

 Souvenons-nous du Grand Débat qui a suivi la crise des « Gilets Jaunes » et le simulacre de la dernière élection présidentielle sans débat qui a abouti à un record de rejet par abstention, à la négation du droit et devoir de vote.

Ne peut-on remettre un peu de démocratie au moins au plan local en permettant au peuple souverain d’exercer son pouvoir par votation, consultation, initiative de référendum, droits de pétition.

 

À SUIVRE

REFONDER LA DÉMOCRATIE LOCALE

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31 octobre 2022 1 31 /10 /octobre /2022 18:22
L'ASSEMBLÉE NATIONALE DISSOUTE ?

L'ASSEMBLÉE NATIONALE DISSOUTE ?

 

 

 

2022, LÉGISLATIVES ET PRÉSIDENTIELLES : DES ÉLECTIONS POUR RIEN ?

L’élection aux dernières législatives (deuxième tour surtout) et celles des Présidentielles ont vu sortir des urnes des mal élus.

Le Président candidat MACRON n’a pas fait de campagne électorale en 2022 et n’a voulu, par conséquent, ni présenter son programme ni son bilan 2O17/2022 condamnant les trop rares électeurs s’étant déplacés pour ces présidentielles à voter à l’aveugle.

Les élections législatives de juin 2022, d’une part, ne sont pas significatives avec un taux d’abstentions et de votes nuls et blancs représentant 60 % des inscrits. C’est la marque du désintérêt, de l’écœurement et de la déception du peuple français pour ses élus et pour toute la classe politique et d’autre part, et accessoirement,  les votants ont exprimé aussi leur mécontentement en portant en masse leurs votes sur les oppositions et  sur des candidats extrémistes (NUPES, Rassemblement National et accessoirement les Républicains insaisissables et en crise ) qui sont, regroupés, majoritaires à l’Assemblée Nationale.

Le Président de la République a dit qu’il avait entendu et compris le signal envoyé par les français. Cela ne s’est pas traduit dans les faits : le Président poursuit sa politique avec un comportement inchangé et a nommé un gouvernement qui n’a pas la parole, impuissant.

Il endosse l’entière responsabilité d’une politique qu’il dicte, pleine de contradictions et illisible pour le citoyen : économie menacée de toutes parts, dette croissante, budget en super déficit, insécurité grandissante, santé malade, politique étrangère conduisant à l’isolement total de la France, immigration...

 

MENACE DE DISSOLUTION : AUX URNES CITOYENS !

Le Chef de l’État, en chute libre dans l’opinion, suivi timidement par sa Première Ministre commence à faire et dire comme à l’école lorsque le maître dit à ses élèves « si vous continuez à être indisciplinés, je vous collerai ! »

Les députés continuent à être indisciplinés et sont condamnés à des débats stériles qui se terminent par une nouvelle punition, la sanction du Président est alors l’article 49-3 : circulez, il n’y a rien à voir ou à décider car c’est Moi qui ai raison !

On se croirait au Guignol ! sauf que c’est triste et qu’on ne sait pas qui va gagner car il n’y a ni bon ni méchant mais une association des irresponsables : guignol et une troupe d’insoumis.

Et des millions de français perdus et dans la crainte des crises menaçantes.

C’est là que la « menace » de la dissolution de l'Assemblée Nationale qui se précise : comme le Président estime qu’il a raison et que ses élèves ont tort il brandit son arme fatale qu’est la possibilité de renvoyer ses insoumis devant le peuple...en espérant quoi ?

 

DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : UNE SOLUTION CONTRE LA PRÉSUMÉE CRISE INSTITUTIONNELLE ET UN PEU DE POLITIQUE FICTION

Les constituants de 1958 n’étaient pas naïfs. Ils avaient su tirer les leçons de la 4ème République avec son impuissance politique chronique qui laissait le pouvoir à la rue, à l’aventure, à la chienlit comme l’a dit le Président de Gaulle. Le Président en vertu de son devoir d’assurer « le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État » peut recourir au peuple par une procédure bien encadrée : la dissolution de l’Assemblée Nationale.

C’est l’article 12 de la Constitution :

« Le Président de la République peut, après consultation du Premier ministre et des présidents des assemblées, prononcer la dissolution de l'Assemblée nationale. »

« Les élections générales ont lieu vingt jours au moins et quarante jours au plus après la dissolution. »

Cette procédure parait, en théorie, appropriée pour résoudre le conflit larvé entre le Président de la République et le pouvoir législatif.

S'il n'arrive pas à convaincre l'arbitre que sont les députés les Républicains très divisés à se rallier à "sa majorité" il lui restera l'arme de la dissolution. C'est de la tambouille politicarde que les citoyens n'aiment pas beaucoup.

En usant et abusant de l’article 49-3 le Président a exacerbé ce conflit qu’il pourra faire arbitrer par le peuple. Mais il n’est pas du tout sûr que le résultat soit probant et s’il ne l’était pas avec une nouvelle Chambre des Députés ingouvernable ce sera le chaos institutionnel qui ne peut être une bonne chose pour le pays.

Cela débouchera sur une vraie crise institutionnelle dans une période où les crises se cumulent et où le chef de l’État français inflexible et donc l’exécutif sortiront encore plus affaiblis. La France ne sera pas gagnante.

 

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28 octobre 2022 5 28 /10 /octobre /2022 21:41
NOUS NE POUVONS PAS SUIVRE NOTRE PRÉSIDENT S’IL SORT DE SON RÔLE CONSTITUTIONNEL D’ARBITRE

 

 

OÙ NOUS CONDUIT LE PRÉSIDENT MACRON ?

 

Nous n’avons pas pour rôle de porter des jugements sur la « politique », mais, par contre, à la lueur des règles qui régissent nos institutions nous nous devons de tenter d’éclairer nos concitoyens sur ce qui peut constituer des manquements, des fautes, des risques. C’est la fonction du droit d’alerte citoyen, nous devrions dire du devoir d’alerte, devant le désarroi actuel des français.

La fonction de Président de la République est un honneur suprême confié à un citoyen que le peuple s’est choisi mais elle est aussi très exigeante et ces exigences ne supportent pas de dérogations.

Cette fonction est certes protégée par les immunités mais le Président a la lourde charge d’être garant des institutions, de l’indépendance de la justice et garant du respect de la constitution. Quel programme, quel lourd engagement pour un homme ou une femme.

S’il cède à la tentation de descendre dans l’arène sur toutes choses y compris sur des « faits divers » il doit lui être rappelé que l’arbitre dans la Constitution comme en matière sportive se doit d’être au-dessus de la mêlée et s’il devient un partisan il est disqualifiable car il sort du cadre qui lui définit sa fonction.

 

UN POUVOIR PRÉSIDENTIEL MAL DÉFINI

Certes, le Président est élu par le peuple français, il est l’arbitre suprême mais il a aussi son « domaine réservé » par exemple comme chef des Armées, comme garant du bon fonctionnement de L’État, comme responsable de la politique étrangère car la constitution le nomme « garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités ».

Ainsi, la Constitution, pour définir le rôle du Président de la République, a institué cette ambiguïté arbitre et joueur !

Il ne faut pas oublier que l’accouchement de cette constitution ne fut pas sans douleur dans le débat entre son principal auteur Michel DEBRÉ et le Général de GAULLE qui voulait que le Président de la Cinquième République puisse s’appuyer sur une Constitution qui soit un costume taillé pour lui.

Il est donc difficile de faire en sorte que le costume taillé pour le Général de Gaulle en 1958 et rapiécé 24 fois aille bien en 2022 à Emmanuel MACRON.

Mais il faut faire avec et effectivement le Président MACRON lors de son premier mandat a tenté à plusieurs reprises de s’affranchir de cette Constitution et s’est fait rappeler à l’ordre par le Conseil Constitutionnel puis par le peuple français lors des élections législatives de juin 2022.

 

MAIS, EN 2022, QUE PEUT FAIRE LE PRÉSIDENT MACRON ? LA France TEL UN VAISSEAU FANTÔME

Le Président a commencé, avant sa réélection et pour se faire réélire, par trahir non la lettre de la Constitution mais son esprit et les français l’ont élu, mal élu, mais légitimement élu.

En effet, ne pas faire de campagne électorale quand on se représente c’est demander aux français de donner au futur Président un blanc-seing pour 5 ans. Ce n’est pas une hypothèse prévue par la Constitution.

Au moins, en 2017, le candidat MACRON avait élaboré un vrai programme mais les français ont jugé que son programme, mot qui commence comme pro messe, n’a pas été réalisé.

Et pourtant, les français attendent que leur Président dise où il les mène.

Cela est patent : autant les précédentes communications récentes du Président de la République Emmanuel MACRON avaient laissé les chroniqueurs pantois et terriblement silencieux autant la dernière intervention pour l’émission L’ÉVÉNEMENT suscite de vives réactions de tous bords. Où notre Président conduit-il le pays se demandent-ils en chœur ?

Il est passé du rôle d’ARBITRE à celui de joueur n’hésitant pas à descendre dans l’arène et à siffler des pénaltys sous forme de 49-3 à répétition.

Les français en ont pris acte et ils demandent donc au Chef de l’État de leur expliquer comment il compte gouverner...surtout avec un pouvoir législatif renforcé au niveau de la Chambre des Députés même si ses composantes sont divisées ?

Il y a bien un gouvernement présidé par une première Ministre qui n’a plus aucun pouvoir, aucune initiative.

Face à ce vide sidéral et face à cet imbroglio institutionnel, le Président des français intervient sur tout donc ne décide de rien et souvent ses interventions sombrent souvent dans l’irréalisable, dans l’incrédible ...et les crises économiques, financières, industrielles, écologiques, sanitaires, sécuritaires, morales......rodent et ne peuvent qu’assombrir l’horizon qui se couvre de pessimisme.

La France est donc dans la situation d'un vaisseau fantôme dont le capitaine passe de la barre au désordre qui règne dans la cale puis aux voiles qui se déchirent alors que le vaisseau frôle les récifs.

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24 octobre 2022 1 24 /10 /octobre /2022 21:22
 MACRON 2 en 2022

MACRON 2 en 2022

 

 

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE UN « ARBITRE » DIT LA CONSTITUTION DE 1958

 

2022, DÉBUT D’UN NOUVEAU RÈGNE AVEC UN PRÉSIDENT POUR L’INSTANT AFFAIBLI

MACRON  1 (2017/2022) se présenta en 2017 aux élections présidentielles et les français ont choisi l’espoir du changement qu’il représentait.

Ces espoirs furent déçus à tel point qu'au deuxième tour des élections législatives en juin 2022 les électeurs ont refusé au Président réélu la majorité à l’Assemblée Nationale avec, en prime, une abstention record. Après l’élection de l’homme qui, en 2017, représentait l’Espoir, c’est donc un constat de déception qui a été acté en juin 2022.

Rappelons les chiffres ravageurs des élections des législatives 2022

48, 5 millions d’électeurs

Abstention record 53,77 % : plus de la moitié des français ne croit plus en la force de son bulletin de vote et pire aux abstentionnistes il faut ajouter 7,6 % de bulletins nuls et blancs

Résultat : 245 députés dit de la majorité sur 577 députés.

On retrouve la transcription de l’ambiance pessimiste dite de lassitude de la population pour la chose publique.

 

UNE SITUATION NÉCESSITANT UN POUVOIR FORT, STRUCTURÉ ET RASSEMBLEUR

En effet, dans cette période de début de quinquennat les difficultés se cumulent :

  • La guerre à la porte de l’Europe et toutes ses conséquences,
  • Une économie mondiale chancelante frappée par une inflation très importante, avec des secteurs en crise,
  • Une crise sociétale qui se retrouve en matière de sécurité, d’éducation, de gestion des flux migratoires,
  • Une nouvelle crise de confiance des citoyens vis-à-vis de leurs dirigeants,
  • Une situation institutionnelle nouvelle et difficile à gérer : une assemblée nationale comprenant une  "majorité " et trois oppositions qui unies sont majoritaires.

Face à cette situation, nous nous devons tenter de ne pas adopter une posture critique vis-à vis des gouvernants dont on ne peut contester la légitimité...il faut désormais faire avec ! Mais il faut veiller.

 

MACRON 2, LE PRÉSIDENT QU’IL NOUS FAUT : UN ARBITRE

Rappelons les propos du Président MACRON le mercredi qui suivait le vote du second tour des Législatives du 19 juin 2022 :

« J'entends et suis décidé à prendre en charge la volonté de changement que le pays a clairement exprimé » parce que « c'est mon rôle comme garant de nos institutions ». Prenons le Président MACRON aux mots qui l'engagent devant la Nation.

Accolons à cet engagement le rôle qu’attribue l’article 5 de la Constitution au Président de la République qui « veille au respect de la Constitution et assure PAR SON ARBITRAGE le fonctionnement des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégralité du territoire et du respect des traités. »

Pour le vote du budget 2023, le passage en force avec l’usage de l’article 49-3 est l’expression contraire à une méthode qui se voulait être fondée sur la recherche du compromis. La raideur du propos de la Première Ministre en rajoute et elle est aussi contraire à l’objectif de la recherche du compromis entre le Gouvernement et l’Assemblée Nationale.

Nous, citoyens, constatons donc aujourd’hui :  

  • Que le pouvoir reste totalement contrôlé par l’Élysée qui se mêle de tout et que le Gouvernement devient ainsi une institution marginalisée alors qu’il devrait être le lien et le liant entre le Parlement et l’exécutif et un « partenaire conseil » du Président voire un « fusible »,
  • Que nous venons de vivre lors des derniers débats à l’Assemblée Nationale et l’utilisation du 49-3 une méthode qui ne correspond à celle des compromis et transparence promise par la Président de la République en personne. Cette méthode ne peut donc pas aboutir à rétablir l’autorité du Président et à sa reconnaissance par le Parlement,
  • Que le Président continue à descendre dans l’arène au lieu d’être l’arbitre au-dessus de la mêlée. On le voit bien avec la gestion de la crise du carburant. Ce n’est pas un arbitre mais un joueur qui se met en danger lui-même et sa fonction.
  •  Que le Président, chef de l’État « garant de l’indépendance de la France » doit superviser voire diriger la politique étrangère. Il faut vis-à-vis du monde un Président français qui s’impose en se consacrant à cette tâche avec la hauteur de vue qu’impose au monde le passé d’une France reconnue et écoutée.

Il va donc falloir que le peuple français et les institutions gardiennes du bon fonctionnement de l’État réussissent à imposer au Président de la République qu’il se consacre à ses hautes fonctions présidentielles et protège son rôle d’arbitre dans toute sa plénitude et que ce soit le Gouvernement qui assume l’intendance. La France doit demeurer une démocratie parlementaire exemplaire.

 

 

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20 septembre 2022 2 20 /09 /septembre /2022 20:27
LE PRÉSIDENT MACRON 2 EN QUÊTE DE PROJETS, DE SÉRÉNITÉ, DE RECONNASSANCE DANS SON AUTRE COSTUME

LE PRÉSIDENT MACRON 2 EN QUÊTE DE PROJETS, DE SÉRÉNITÉ, DE RECONNASSANCE DANS SON AUTRE COSTUME

 

 

 

À DÉFAUT DE PROGRAMME PRÉSIDENTIEL : 52 GROSSES TÊTES VONT DONC PHOSPHORER POUR PONDRE UN RAPPORT QUI POURRAIT ÊTRE ENFIN UN PROJET DE PROJET DE MANDATURE

CNR ?

CNR 2022 :  R comme REFONDATION et non pas comme RÉSISTANCE comme le CNR du Général de Gaulle avec le R de l’épopée de la libération de la France par la Résistance.

REFONDATION : acte qui consiste à fonder une deuxième fois soit faire du neuf avec du vieux ...c’est loin de l’enthousiasmant projet de 1943 d’union pour libérer la France.

 

Nous reprenons le nouveau slogan : pas de discours, des actions ! En espérant encore qu’il soit entendu par les français et par leur Président.

Nous allons tenter, avec notre petit savoir juridique, de vous expliquer comment le CNR annoncé par le Président MACRON n’est certainement ni nécessaire et ni souhaitable pour la démocratie française.

 

LE CNR, UNE BONNE IDÉE INUTILE POUR AVANCER DURANT UNE PÉRIODE PLEINE D’INCERTITUDES

C’est donc le « machin » nouveau que le Président de la République tente avec opiniâtreté de vendre au peuple français et aux institutionnels concernés par cette « assemblée » éphémère créée pour «revivifier la démocratie». Dixit.

Mais la démocratie en France est-elle menacée à ce point qu’il faille créer un nouveau CNR  C comme conseil et aussi comme « Comité Théodule » comme aurait pu le nommer le Général de Gaulle ?

Ces premiers mois de cette nouvelle mandature au niveau gouvernance de l’État, il n’y a pas institutionnellement de graves dangers précis : pas de menace de crise sociale, pas de menace de risques institutionnels. Il y a bien des menaces sur l’énergie et l’économie mais le Parlement en rodage fonctionne bien et la démocratie modèle 1958 n’est pas danger.

La démocratie est certes un système de gouvernance faible donc sans cesse menacé par les crises populaires nées de mécontentements qui sont souvent mal traités par les dirigeants ? Mais en 2022 la Révolution ne gronde pas au sein du peuple français. Il n'ira pendre devant les grilles de la Résidence Présodentielle des bourgeois aux cris de... À la Lanterne,  on les pendra !

Le projet de CNR du Président MACRON se fonde sur la nécessité réelle de réformer le pays (retraites, inégalités, fiscalité inacceptée, justice et santé malades, climat...), sur son expérience traumatisante des gilets jaunes et sur son absence de majorité au Parlement.

Il n’a plus la confiance des français, il a peur mais il veut marquer son quinquennat après sa descente aux Enfers lors de son premier quinquennat stérile en réalisation par rapport à ses promesses.

Donc, le Président cherche d’abord à se sécuriser puis il veut aussi montrer au bon peuplequ’il peut faire aboutir ses projets même si aujourd’hui ils sont dans le flou puisqu’il est le Président sans programme ! Et surtout le Président MACRON 2 veut monter avec autorité qu’il change de méthode par rapport à MACRON   1.Nous verrons.

 

À SUIVRE :

LE CNR, MODÈLE 2022 MACRON 

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15 septembre 2022 4 15 /09 /septembre /2022 18:30
EDF : GESTION PASSÉE CATASTROPHE ET GESTION ACTUELLE DIFFICILE VOIRE IMPOSSIBLE

 

 

 

EDF, CLAP DE FIN  ? : L’ÉTAT DEVRAIT RECEVOIR LE BREVET DU PLUS MAUVAIS PATRON

 

Depuis des années nous avons alerté nos lecteurs sur quelques graves erreurs de gestion et autres dérives de l’entreprise nationale EDF qui vient de coûter, par exemple, récemment 9 milliards d’euros aux contribuables qui sont les usagers clients d’office d’EDF pour « recapitaliser » l’entreprise dite nationale.

Faut-il vous rappeler les grèves en séries, l’achat de la paix sociale au prix fort ( retraites, temps de travail, autres avantages sociaux comme celui qui fit que le Comité Central d’Entreprise fut condamné). Ce n’était pas grave puisque c’était le consommateur qui payait ! Mais le consommateur payeur aujourd'hui n'a pas les moyens de perdre encore du pouvoir d'achat?

D’autres dossiers puants comme celui d’AREVA, FRAMATOME, URAMIN...et Madame Anne LAUVERGEON et son mari encore quelques milliards d’euros évaporés, les mésaventures des dossiers EPR, les compteurs LINKY promis gratuits devenus payants (voir rapport cour des Comptes) et maintenant le meurtre de la filière français nucléaire à petit feu.

Les gouvernements successifs patrons d’EDF ne se sont donc pas comportés en patrons dignes de la confiance du peuple.

Un patron peut être cigale s’il est sûr pour son entreprise, ses salariés et ses clients d’un avenir prospère...ce qui n’existe jamais ! Il doit être fourmi et comptable de tous engagements financiers dangereux et ou inutiles pour préserver l’avenir et ne pas trop s’endetter comme le fit EDF qui se rapproche d’une dette à 100 milliards si on compte la provision (oubliée?) non faite pour la fermeture des centrales actuelles !

 

L’ÉTAT PATRON A TUÉ LE FLEURON DE L’INDUSTRIE EDF ET DE LA FILIÈRE NUCLÉAIRE

EDF est née du programme du Conseil National de la Résistance 1944/1945 favorable pour la reconstruction du pays à la fin de la guerre au « retour à la nation des grands moyens de production. »  C’est donc une conception communiste qui a eu son heure de gloire.

En 2022, l’État détient toujours plus de 80 % du capital d’EDF et de ses nombreuses filiales Ceci lui a permis de détenir le monopole la production et la distribution de l’énergie électrique en France. Ce monopole a été, principalement, sous la pression des normes européennes, en principe, abrogé en 2000.

C’est vers 1970 que l’État se lance avec EDF dans le nucléaire civil...puis survinrent Tchernobyl, le travail de sape irresponsable des écologistes et la pression de l’Europe et la transformation d’EDF en Société Anonyme ...la vente d’actions EDF a rapporté gros à l’État et la France surproduisait de l’électricité qu’elle pouvait revendre ! et se lançait dans des aventures à l’étranger !

Les nuages cependant s’accumulèrent sur le ciel EDF avec les EPR (réacteur européen à eau pressurisée) et ...malgré tout, le résultat financier en 2018 restait positif. C’était l’époque de l’insouciance, celle de la non gestion. On ne s'occupait même pas du financement de la déconstruction des centrales nucléaires.

Mais les EPR dont celui Flamanville, les contraintes des accords imposés par l’État pour produire vert, le défaut de maintenance des centrales nucléaires (58 réacteurs dont aujourd’hui 32 sont à l’arrêt en France), la filialisation et la menace répétée de fermer toutes les centrales nucléaires ...plombent la gestion d’EDF. L'État patron n'affiche pas de politique claire...il est passé du tout nucléaire au zéro nucléaire puis a fait marche arrière. Comment alors diriger une entreprise dans ces conditions ?

Le PDG d'EDF actuel Jean-Bernard LEVY ne résiste pas et l’annonce publique qu’il fait pour signer son départ est un avertissement : EDF avec sa dette et ses problèmes structurels comme ceux de la tarification pourrait ne plus exister en fin 2022 ! Le Président de la République quand il a entendu ce discours a fait les gros yeux « propos inacceptables et irresponsables » mais ce n’est pas cela qui redressera la situation !

Il faudra non des discours mais des actes ! EDF a besoin d’un vrai patron et du soutien de la France dans un débat éclatant de transparence...Des têtes peuvent tomber, l’État anonyme n’aura jamais l’étoffe d’un vrai patron.  C’est valable pour EDF comme pour la SNCF, la RATP...France cherche hommes providentiels!

 

EDF : TOUT EST À REVOIR POUR SAUVER L’ENTREPRISE EDF

Les imbéciles et irresponsables qui ont accepté depuis maintenant des décennies la fin du nucléaire en France et ceux qui, politiquement, ont accepté cette ineptie doivent reconnaitre leur grossière erreur.

Ils ont tué non seulement EDF mais aussi toute la filière d’excellence française : celle du nucléaire....voyez ALSTOM ! et les autres dégâts collatéraux !

La France recherche donc le sauveur d’EDF...la politique n’a rien à faire dans les entreprises mais le Pays a son mot à dire et le bon peuple surtout ne doit plus croire que l’État peut être un bon, un vrai patron...les échecs coûtent, en la matière trop cher. Déjà, EDF annonce pour 2022 un déficit record, une production en chute libre...tout est à reprendre pour sauver EDF...en toute transparence.

Il ne faudrait pas qu'une hausse abusive des tarifs vienne cacher la situation réelle d'EDF...au détriment des français consommateurs.

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11 septembre 2022 7 11 /09 /septembre /2022 16:40
UN ARCHANGE QUI NE DEMANDE QU'À RESTER DEBOUT EN PAIX

UN ARCHANGE QUI NE DEMANDE QU'À RESTER DEBOUT EN PAIX

 

 

 

 

VŒUX POUR LA VENUE D'UN PRÉSIDENT

 

Au moment où la Ville des Sables d’Olonne devrait être honorée ce mardi 13 septembre 2022, nous pensons aux dossiers en cours qui pourraient miraculeusement se trouver une issue positive :

  • aménagement des quotas de pêches et moratoire sur des projets qui ne font qu’affaiblir la France en matière d’exploitation de la saine exploitation  de la mer et survie du monde de la pêche,
  • subventions de l’État et de l’Europe accordées pour le plan hydrogène,
  • aménagements des textes concernant le logement pour l’installation de sédentaires surtout pour les jeunes accédants,
  • décentralisation,
  • prise en considération par l’État des considérations climatiques et de leurs influence sur le littoral,
  • stabilité garantie des recettes des collectivités locales et garanties que toute nouvelle délégation de l'État à celles-ci soit assortie du juste  financement de l’État,
  • respect de la loi de 1905 dite loi de séparation de l’Église et de l‘État en clarifiant le texte qui permettrait d’arrêter la chasse aux œuvres d’art à caractère catholique installée sur le domaine public comme cela vit aux Sables d’Olonne  avec le dossiers Statue Saint Michel

...

Si quelques-uns de ces vœux d’actualité pouvaient être honorés ce serait un déplacement présidentiel utile  pour la Ville des Sables d’Olonne et pour sa population un grand soulagement et ce serait aussi conforter l’action courageuse voire parfois téméraire des élus pour la marche en avant de la Collectivité.

 

 

 

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