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11 mars 2023 6 11 /03 /mars /2023 16:29
LA COUR DE L'ÉLYSÉE ENCORE VIDE . LE LOCATAIRE ENCORE EN VOYAGE ?

LA COUR DE L'ÉLYSÉE ENCORE VIDE . LE LOCATAIRE ENCORE EN VOYAGE ?

 

 

 

 

LE PRÉSIDENT EN VOYAGES ET LA FRANCE EN CRISE

Il nous faut encore et toujours défendre nos institutions démocratiques encore meilleur rempart contre toutes les formes de dictature. La concentration des pouvoirs dans les mains d'un seul homme est un danger. 

Pour ceux qui l’auraient oublié la France dispose d’une ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères, Catherine COLONNA, alors que c’est le Président MACRON qui a pris sa place.

Or, le Président n’a tiré les leçons ni des élections des députés, ni celles de son voyage aux résultats catastrophiques en Algérie ni celle du peuple français en colère.

Pour la première fois, les citoyens français expriment en réponse au mépris du Président la haine qu’ils peuvent ressentir et même exprimer à l’encontre de leur Président ...Le mot est maintenant apparu et doit faire peur. Le refuge d’une partie importante du peuple dans les rangs des extrémistes est un grave danger qu’il ne faut surtout pas négliger.

Les réactions verbales d’une extrême violence de certains députés sont la triste expression de cette haine.

Ainsi, nous avons scruté les informations d’ailleurs peu nombreuses au dernier voyage du Président Macron en Afrique Centrale.

Le président est revenu à PARIS convaincu que la voix de la France peut encore porter en Afrique comme si à l’Élysée on n’entend pas les slogans africains haineux qui pullulent contre la France.

« Moi, je ne donne pas de leçon de démocratie aux Africains. » comme si le sang, la sueur et les larmes versées par la France n’avaient pas ouvert l’Afrique au monde. Culpabiliser un peuple dans un climat de crise mondiale et nationale est une erreur impardonnable pour nombre de français.

Désireux d'instaurer une nouvelle relation d'égal à égal avec les pays africains, le Président MACRON  pense ainsi  se débarrasser de l'image d'arrogance associée à la France alors qu’agissant comme il le fait il humilie son pays. Il oublie que le coq gaulois n’aime pas qu’on crache sur sa fierté et sa générosité.

Ceci confirme ce que nous écrivions sur le précédent voyage en Algérie :

https://www.olonnes.com/2022/08/le-voyage-inutile-du-president-macron-en-algerie.html

À cela, ajoutons la fuite du chef de l’État en Espagne le 19 janvier 2023 entouré de 11 ministres quand la France commençait le même jour son périple de manifestations contre le projet RETRAITES. Cette escapade aux frais de la princesse a choqué les français à juste titre.

Pour la première fois, les citoyens français expriment donc leur haine en réponse au mépris du Président qu’ils peuvent ressentir et qui est même exprimée à l’encontre de leur Président.

Le mot est maintenant apparu et lâché. Il doit faire peur. Le refuge d’une partie importante du peuple dans les rangs des extrémistes est un grave danger qu’il ne faut surtout pas négliger.

Les réactions verbales d’une extrême violence de certains députés sont l’expression du passage de la contestation à celui de la haine.

Ces mécontents majoritaires de tous bords dans l’opinion publique demandent au Président de mettre son intelligence et sa fonction au service de son pays et de cesser de papillonner d’un sujet à l’autre, de voyager pour le plaisir et de concentrer toujours les pouvoirs sur sa personne avec les risques que cela fait encourir au Pays.

Tout cela ternit, comme s’il en était besoin encore plus, l’image du Président MACRON.

Ces voyages sont inopportuns et contre-productifs tant en politique intérieure que sur le plan de la politique extérieure.

Il n’a même pas attendu que la bave de la haine de certains dirigeants de pays africains à l’égard de la France soit sèche pour retourner en Afrique.

Plus d’un million de français dans les rues d’un pays composé de citoyens viscéralement désunis entre eux mais qui se retrouvent maintenant unis par leurs griefs à l’encontre de leur Président.

La France demande au Président qu’il écoute et s’occupe des français en priorité et de l’Europe où la guerre, la décadence et la pauvreté s’installent.

 

À SUIVRE :

LES RAISINS DE LA COLÈRE DU PEUPLE DEVIENNENT LES RAISONS DE LA HAINE

 

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1 mars 2023 3 01 /03 /mars /2023 18:42
CELA PART DANS TOUS LES SENS : LE TOURBILLON ÉLYSÉEN

CELA PART DANS TOUS LES SENS : LE TOURBILLON ÉLYSÉEN

 

 

 

L'ÉLYSÉE PRIS À NOUVEAU DANS UN MOUVEMENT BROWNIEN

Le mouvement brownien :  c'est un  mouvement désordonné des très petites particules dans les systèmes liquides ou gazeux.

 

LE MOUVEMENT BROWNIEN À L’ÉLYSÉE : APRÈS SARKOZY, MACRON

Donc, dans la nature comme dans l’action de celui qui est à la tête d’un pays, il y a parfois une agitation inutile, incontrôlé et incontrôlable comme dans le mouvement brownien,

C’est le Président Nicolas SARKOZY qui a permis aux observateurs de faire le rapprochement entre le mouvement brownien et l’agitation désordonnée qui peut surgir parfois à la tête de l’institution de la Présidence de la République.

Comme l’écrivait un chroniqueur de l’époque : Nicolas Sarkozy, Président de la République (2007-2012), fut élu sur le thème de la rupture et du volontarisme, il fut élu sur l'authenticité que les Français accordèrent à sa démarche. Sa campagne fut un modèle de démagogie au sens classique du terme, surpassant celle de Jacques Chirac en 1995. Chacun reçut une flatterie de la part du candidat, flatterie qui portait effectivement sur ce que chaque groupe social avait besoin d'entendre.

Pourtant, de nombreux thèmes qu’il entonna auraient dû alerter les Français, parce qu'ils étaient parfaitement éculés. La « rupture » était une sorte de recyclage de la démagogie mitterrandienne de la « rupture avec le capitalisme ». C'était une « rupture » qui recyclait l'utopie révolutionnaire dans la multiplication des réformes. En réalité, et en dehors de sa stratégie personnelle d'accession au pouvoir, Nicolas Sarkozy n'avait guère d'idées politiques pour la France !

 

AVEC EMMANUEL MACRON, ON RECOMMENCE

Avec le recul, nous nous apercevons que nous revivons un copier-coller de cette triste histoire et une nouvelle grande déception du peuple français.

Avec le peuple manifestant dont la colère est canalisée par des syndicats qui évitent les débordements d’une rue pleine de mécontents, nous subissons, ne sachant plus où nous mène un Président hors sol mais s’agitant.

De l’agriculture, à l’Afrique en passant par la réformette des retraites, le Président Macron nous affole et nous intrigue. Il fait bien  de sa Présidence une illustration quasi exemplaire de ce concept mathématique nommé le « mouvement brownien ».

Il passe, omniscient, touche à tout, courant d’un sujet à l’autre comme si tout sujet abordé le lassait très rapidement et était abandonné.

Il court toujours très vite comme s’il fallait sans cesse passer à un autre sujet qui sera plus au goût du jour que le précédent : l’Europe, les vaccins, l’Ukraine, le travail, les minorités sexuelles, l’immigration, le pouvoir d’achat, la sécheresse et le changement climatique, l’armée sans munitions, des réacteurs nucléaires hypothétiques...tout y passe défile et lasse,

C’est une démarche à l’image du dossier et du projet maintenant écrit sur la réformette des retraites : une copie nécessaire mais bâclée, non structurée qui réussit quand même à réunir une majorité de français contre elle.

 

UN GUIDE SANS BOUSSOLE, SANS CARTE, SANS GPS QUI POURSUIT SON CHEMIN EN COURANT SANS VOIR QU’IL A PERDU EN ROUTE SES COMPAGNONS DE ROUTE

Le citoyen français est donc perdu puisque son guide suprême n’a pas de boussole ni de carte et qu’il ne sait même plus pourquoi et avec qui il court et où il va.

Pourtant le beau pays qu’est la France peut mieux faire, beaucoup mieux faire : comment sortir de l'ornière ?

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26 février 2023 7 26 /02 /février /2023 22:22
LE RÉGIME PARLEMENTAIRE FRANÇAIS PLIE MAIS NE ROMPT PAS

 

 

 

UNE ALERTE : L'EXÉCUTIF A TROP ABUSÉ DU 49-3 ET MAINTENANT AVEC LE RECOURS AU  47-1 Il TENTE DE FAIRE PASSER EN FORCE SON PROJET SUR LES RETRAITES

Il TUE LE DÉBAT ET LA DÉMOCRATIE PARLEMENTAIRE

 

Notre labeur d’Association Citoyenne nous conduit à tenter d’apporter une information éclairante  aussi objective que possible à nos sympathiques lecteurs sur le fonctionnement de nos institutions, d’où l’exercice qui suit...

 

LES TROIS POUVOIRS

Au sommet de l’État il y a une répartition assez précise des 3 pouvoirs

Le pouvoir exécutif avec à sa tête le Chef de l’État mais qui nomme le Gouvernement

Le pouvoir législatif dévolue au Parlement composé de la Chambre des Députés et du Sénat.

Le pouvoir judiciaire indépendant, en théorie.

La logique veut que ces pouvoirs soient « indépendants » dans le cadre de l’interdépendance et du devoir de collaboration des 3 pouvoirs indépendants mais coopérants.

Intéressons-nous donc au « partage » essentiel théorique et réel écrit dans la Constitution du pouvoir entre le Chef de l’État (exécutif) et le pouvoir législatif : le Gouvernement étant, en théorie, la charnière entre les deux pouvoirs.

PRÉÉMINENCE, INDUBITABLE DANS LES FAITS, DU POUVOIR EXÉCUTIF REPRÉSENTÉ PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE AVEC LE RISQUE D’UN BLOCAGE INSTITUTIONNEL SI...

La Constitution dit (article 8) que c’est le Président de la République qui nomme le Premier Ministre et (article 12) et qu’il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement.

Dans une institution celui qui nomme le responsable et celui qui le « vire » est en principe le Chef. Ceci est conforté dans les faits.

Ainsi le Président de la République est le Chef réel et suprême de l’exécutif.

Ceci est confirmé par cette petite phrase de l’article 9 de la Constitution : « Le Président de la République préside le conseil des ministres. »

Le gouvernement en est réduit à être « le gouvernement du Président de la République » et son chef le Premier Ministre n’est qu’un valet du Roi, responsable de la gestion d’une pléthore de ministres et sous-ministres.

Et le ou la Premier Ministre va chercher ses ordres à l’Élysée.

Par contre, s’il y a problème, c’est lui qui prend les coups alors qu’il n’a que les miettes de pouvoir donc de responsabilité que lui laisse le Président de la République.

Mais l’ambiguïté demeure parce que l'article 20 de la Constitution mentionne que c'est bien le Premier Ministre qui « détermine et dirige la politique de la Nation ». Ainsi, il y eut la « cohabitation » de 1986 MITTERAND, Président et CHIRAC, Premier Ministre, où le pouvoir fut dilué entre le Parlement, le Président de la République et le Gouvernement mais le régime constitutionnel a fonctionné.
C’était et c’est aujourd’hui à nouveau le retour à la case du régime parlementaire avec un Président "minoritaire" au Parlement.
LE POUVOIR LÉGISLATIF PEUT REPRENDRE LE POUVOIR : C’EST LE RETOUR À LA DÉMOCRATIE PARLEMENTAIRE
ARRÊTONS D’AFFAIBLIR LE PARLEMENT
Le pouvoir de faire la loi reste aux représentants du peuple souverain : le Parlement. L’article 24 de la Constitution est clair : « Le Parlement vote la loi. Il contrôle l'action du Gouvernement. Il évalue les politiques publiques. Il comprend l'Assemblée nationale et le Sénat. ». Le peuple français en a décidé ainsi aux dernières élections des députés en 2022.
Le Parlement peut ainsi bloquer toute initiative proposée par le Président de la République.
Effectivement, l’Assemblé Nationale a démontré sur le projet de loi incluant la réforme des retraites qu’elle pouvait dire NON...et contre ce NON...le Président de la République et son Gouvernement ne peuvent qu’utiliser les outils de l’appel au peuple en prononçant la dissolution de l’Assemblée Nationale ou des subterfuges comme le recours aux articles 47 et 49 dont le célèbre 49-3 fort utilisé pour museler le Parlement.

Les scènes que nous avons vécues à l’Assemblée Nationale lors du non-débat sur le projet de loi rectificative du financement de la Sécurité sociale 2023 intégrant la réforme des retraites déjà peuvent affaiblir le Parlement.

Dans cette période de crise entre l’exécutif et le législatif le député socialiste Guillaume GAROT vient de déclarer « Il y a urgence à arrêter d'affaiblir le Parlement ».
En effet, affaiblir le Parlement, c’est aller contre la volonté du peuple donc tourner le dos à la démocratie et ouvrir une crise.  Nous espérons vivre sereinement une cohabitation et ne pas avoir à subir une crise institutionnelle surtout pour un projet de loi qui peut et doit être retiré et ainsi revenir aux débats au Parlement dans la sérénité retrouvée. Ce n'est pas à la RUE qu'il appartient de se substituer au Parlement.
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25 février 2023 6 25 /02 /février /2023 20:08
POUR LES TECHNOCHRATES, IL NE SERA JAMAIS ASSEZ GROS !

POUR LES TECHNOCHRATES, IL NE SERA JAMAIS ASSEZ GROS !

 

 

LES SENIORS À L'INDEX

Suite de

https://admin.over-blog.com/934384/write/187278421

 

Nous poursuivons notre analyse d'un point particulier du fameux projet de loi qui met des dizaines de milliers de français dans la rue.

Dans le projet de loi dit "projet de loi de finances rectificative sécurité sociale pour 2023" qui cache en son sein la pseudo réforme des retraites du Président Emmanuel MACRON figure, en son article 2, un autre projet qui concerne les SENIORS qui nous choque parce qu' il crée une obligation nouvelle particulièrement mal définie qui pèsera sur l'entreprise si jamais la loi était votée et qui, en plus, crée aussi de lourdes sanctions comme il est indiqué ci-dessous.

Il met donc aussi en route un nouveau lourd processus de contrôle de l'obligation nouvelle aussi mal définie mise à la charge de l'entreprise.

 

LES SANCTIONS...UNE NOUVELLE "CHARGE SOCIALE" ?

Puisqu'il y a une simili "obligation" et pour qu'elle soit exécutée il y a des sanctions pour ceux qui "méconnaissent" (euphémisme du rédacteur !) cette obligation

Ceci se traduit ainsi dans le projet de loi :

« Art. L. 5121-8. – Les entreprises qui méconnaissent l’obligation de publication prévue à l’article L. 5121-7 peuvent se voir appliquer par l’autorité administrative une pénalité, dans la limite de 1 % des rémunérations et gains, au sens du premier alinéa de l’article L. 242-1 du code de la sécurité sociale et du premier alinéa de l’article L. 741-10 du code rural et de la pêche maritime, versés aux travailleurs salariés ou assimilés au cours de l’année civile précédant celle au titre de laquelle l’obligation est méconnue

« La pénalité est prononcée dans des conditions prévues par décret en Conseil d’État. Son montant tient compte des efforts constatés dans l’entreprise en matière d’emploi des seniors ainsi que des motifs de méconnaissance de l’obligation de publication.

UN INDEX MONSTRUEUX ET IRRÉALISTE

Ce projet D'INDEX est à la fois monstrueux et irréaliste.

Rappelons le texte proposé à la sagacité et à la sagesses des sénateurs après son large rejet par les députés.

Intitulé donné par les rédacteurs du projet :

" Indicateurs relatifs à l’amélioration de l’emploi des seniors"

Comment des indicateurs et une vague obligation peuvent-ils améliorer l'emploi des séniors ?

Seuls la vie économique et  les rapports au sein de l'entreprise peuvent améliorer le sort des seniors salariés de l'entreprise.

Et cela, c'est une discussion et d'éventuelles décisions d'accords entre partenaires sociaux qui peuvent faire aboutir à une amélioration des conditions de fin de carrière.

Alors, on est en droit de poser la question : s'agirait-il alors simplement d'un truc pour remplir une caisse au budget social de la France de plus en déficit ?

Voilà la "perle"projet de nouvel article du Code en débat au Parlement :  

« Art. L. 5121-6. – L’employeur poursuit un objectif d’amélioration de l’embauche et du maintien en activité des seniors.

"Poursuivre un objectif": ce n'est ce n'est qu'un objectif ce qui es différent d'une obligation qui se traduit juridiquement par un devoir de faire ou de ne pas faire.

MONSTRUEUX ?

Monstrueux,  car c’est une grave atteinte aux libertés individuelles. Il n’appartient pas à l’État de dicter directement ou indirectement au salarié et à son employeur la date et les conditions de départ en retraite d’un salarié.

Les raisons personnelles du salarié, son état de santé, sa situation professionnelle par rapport à ses droits font que la décision d’un départ en retraite constitue avant tout pour le salarié une décision personnelle et ce ne sont pas les chiffres de la pyramide des âges au sein de l'entreprise qui doivent déterminer la date de départ en retraite des salariés !

Irréaliste parce que l’entreprise doit sans cesse s’adapter aux conditions économiques : s’il y a du travail...il n’y a pas de raison de vouloir "se débarrasser" d’un salarié qui veut et peut poursuivre son activité à son poste ou voir celle-ci aménagée par exemple et éventuellement prévoir un départ progressif à la grande satisfaction des parties.

 L’employeur et le salarié sont tenus à l’exécution du contrat de travail de bonne foi. Le salarié demeure en ce domaine le décideur principal et la loi, les conventions collectives et la jurisprudence le protège.

Les conditions de rupture du contrat de travail sont bien établies y compris pour les départs en retraite.

Pour l’employeur, il n’y a pas de possibilité de « garder » un salarié qui veut partir en retraite comme il ne peut le contraindre de démissionner et le mettre à la porte "illégalement" avec les risques d'in contentieux prud'homal.

En lisant le projet de loi on a l’impression que le législateur oublie qu’employeur et salarié sont liés par un contrat de travail. Ce ne sont pas des fonctionnaires liés par un statut.

En plus, des paramètres personnels pour des départs anticipés ou retardés il y a celui qui est essentiel : la conjoncture économique : si l’activité est menacée, molle, si le carnet de commandes est vide l’entreprise peut s’entendre avec le salarié demandeur dans le cadre de la législation et des conventions collectives un départ anticipé.

Donc, ce texte technocratique, camouflé dans le projet de loi fourre-tout est une catastrophe rédactionnelle donc une source nouvelle potentielle de conflits dont le monde du travail qui n'a pas besoin de cela.

D'où la juste réserve de Syndicat sur la présentation de ce texte et son rejet par les députés.

 

AJOUTONS QUE NOS MODESTES ANALYSES REJOIGNENT DES INFORMATIONS RÉCENTES DU DÉSACCORD DU CONSEIL D'ÉTAT SUR LE PROJET DE LOI ET LA SAISINE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL S'IL VENAIT À ÊTRE ADOPTÉ...EST-CE LE DÉBUT DE LA FIN DU PROJET DE LOI ?

...et dire que ce projet a conduit à l'expression d'un mécontentement de la majorité du  peuple français contre le Président MACRON et son Gouvernement !

 

 

 

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24 février 2023 5 24 /02 /février /2023 16:49
LE SÉNAT VA ENGAGER LE DÉBAT SUR CE PROJET DE LOI REJETÉ PAR LA MAJORITÉ DES FRANÇAIS

LE SÉNAT VA ENGAGER LE DÉBAT SUR CE PROJET DE LOI REJETÉ PAR LA MAJORITÉ DES FRANÇAIS

 

 

 

DE QUOI SE MÊLE LE LÉGISLATEUR ?

 

UNE LOI HORS SOL ET FOURRE TOUT : LES SENIORS À L’INDEX. ENCORE UNE USINE À GAZ !

Suite de

https://www.olonnes.com/2023/02/loi-dite-reforme-des-retraites-un-debat-pour-rien-a-suivre-au-senat.html

Il faut entendre par « législateur » la chaîne des politiciens, technocrates, hauts fonctionnaires, rédacteurs, assistants parlementaires (pour les propositions de loi)... qui va de celui qui a eu l’idée d’un projet ou proposition de loi jusqu’à ceux qui les votent et prennent ainsi la décision d’accepter ou de refuser un texte de loi

En première lecture, cet « index » a été rejeté par les députés : 253 voix Contre, 203 voix Pour.

 Rien que l’appellation absconse du texte gouvernemental « PROJET DE LOI DE FINANCEMENT RECTIFICATIVE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE POUR  2023 » est faite sciemment pour camoufler l’objectif du Chef de l’État qui est de faire passer en force son projet de réforme des retraites et bien d’autres choses par une procédure abusive (article 47-1 de la Constitution).

Il s’agit bien d’une volonté malsaine de tromper les français dans un projet fourre-tout que les parlementaires et les médias ne peuvent ni saisir en son intégralité ni en conséquence le voter en l’état...

Ce texte est un pur produit des technocrates qui nous dirigent afin d’accroître et de complexifier les tâches administratives pesant sur les entreprises qui sont créées pour produire des richesses et non pour subir des contraintes administratives supplémentaires.

 

NON À L’INDEX SENIOR QUI MET LES SENIORS À L’INDEX AVEC UN TEXTE LIBERTICIDE ET CONTRE-PRODUCTIF !

Le Sénat va aborder le 2 mars prochain le débat sur le projet de loi nommé abusivement « PROJET DE LOI DE FINANCEMENT RECTIFICATIVE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE POUR  2023 ». Le gouvernement ainsi confirme la création d’un « index seniors » annuel dans les entreprises de plus de 300 salariés. L’outil, calqué sur l’index d’égalité femmes-hommes, sera mis en place fin 2023. Il permettra de mesurer l’implication des grandes entreprises pour la formation, le maintien et le recrutement des salariés seniors

Voici comment se présente l’Index Senior camouflé dans le projet de loi en débat au Sénat

 

Article 2

I. – La section 4 du chapitre Ier du titre II du livre Ier de la cinquième partie du code du travail est ainsi rétablie :

« Section 4

« Indicateurs relatifs à l’amélioration de l’emploi des seniors

« Art. L. 5121-6. – L’employeur poursuit un objectif d’amélioration de l’embauche et du maintien en activité des seniors.

« Art. L. 5121-7. – Dans les entreprises d’au moins cinquante salariés, l’employeur publie chaque année des indicateurs relatifs à l’emploi des seniors, en distinguant leur sexe, ainsi qu’aux actions mises en œuvre pour favoriser leur emploi au sein de l’entreprise.

« La liste des indicateurs et leur méthode de calcul sont fixées par décret. »

D’abord, ce projet constitue une nouvelle façon complémentaire de charcuter le Code du Travail qui n’a pas besoin de cela. 2 articles de plus au Code du travail ! C'est inutile.

L'objet de cet article 2 du projet de loi s'il est adopté va encore accroître et complexifier les tâches administratives des entreprises ; c’est donc contre-productif.

C’est au chef d’entreprise qu’il appartient le devoir, la charge et la responsabilité de gérer son personnel. Ce n’est ni le rôle du Président de la République ni celui du Ministre du Travail.

Monsieur Emmanuel MACRON, Madame Élisabeth Borne, Monsieur Olivier DUSSOPT, vous n’avez jamais vraiment vécu la vie de l’entreprise...il existe déjà des textes qui protègent le salarié. Que pouvez-vous savoir de la relation entre employeur et salarié lié par un contrat de travail ?

D’abord, le senior dans une entreprise est un salarié commun autre. Pour son départ à la retraite il a des droits et des devoirs précisés dans son contrat de travail, dans le Code du Travail, dans les conventions collectives...

Ensuite un senior, dans une entreprise, fait partie intégrante de la richesse du capital humain de l’entreprise : c’est un modérateur, c’est une mémoire des process, c’est un collègue précieux, écouté voire tés souvent admiré.

Il peut être fatigué, « usé » mais il peut aussi tés souvent être en pleine forme et avoir envie de rester travailler au-delà de 62 voire de 64, 65 ans et plus comme il peut vouloir prendre sa retraite plus tôt.

Il y a des seniors qui sont moins productifs que les plus jeunes et d’autres seniors qui sont plus performants que des plus jeunes

Comment une loi supplémentaire peut-elle améliorer la gestion de tous ces paramètres humains ?

L’article que vous voulez ajouter au Code du Travail est donc inutile et porte atteinte aux libertés de l’employeur et du salarié déjà encadrées par la loi et autres textes de l’employeur et du salarié.de l’employeur et du salarié

Ajoutons que cette nouvelle contrainte va nécessiter des contrôles et donc des contrôleurs en plus !

Les deux modifications prévues dans le projet de loi sont donc inutiles et malsaines.

Nous répétons qu'un tel débat doit avant tout être négocié entre les organisations syndicales de salariés et les organisations professionnelles d'employeurs.

Un accord éventuel pourra éventuellement être ratifié et étendu par un texte législatif et ou réglementaire...Ce n'est pas non plus dans la rue que doit se régler le problème du départ en retraite des SENIORS !

 

À SUIVRE...

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23 février 2023 4 23 /02 /février /2023 11:35
L'ESPOIR : AUX URNES CITOYENS !

L'ESPOIR : AUX URNES CITOYENS !

 

 

 

 

 

LE CHEF DE L’ÉTAT C’EST LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ET « SON GOUVERNEMENT » LE PEUPLE C’EST NOUS TOUS Y COMPRIS CEUX QUI N’ONT PAS VOTÉ : NOUS ESPÉRONS ENSEMBLE VITE TOURNER LA PAGE

 

 

EMMANUEL MACRON MAL ÉLU, MAL AIMÉ

C’est la première et profonde ambiguïté : lors des élections présidentielles d’avril 2022 le peuple n’a donné de majorité à Emmanuel MACRON élu et a confirmé son vote de défiance lors de l’élection des députés avec :

Aux Présidentielles de 2022 : élu mais mal élu

Inscrits : 49 millions

Emmanuel MACRON au premier tour obtient :  9,7 millions de voix POUR soit 20% des inscrits

Emmanuel MACRON au deuxième tour obtient : 18,8 millions de voix POUR soit 38, 5 % des inscrits 

À l’Élection des Députés de 2022 : plus de majorité

Élections des 577 députés : 250 députés pour la majorité présidentielle (majorité et Modem et divers compris).

Le Président MACRON avait entendu la Vox Populi et réalité il a poursuivi son chemins seul avec un gouvernement très technocratique donc inexistant et à la botte du Président quoi qu’il en coûte ?

Le résultat dans les sondages aujourd'hui est pour l’instant sans ambiguïté : les français dans leur majorité sont toujours divisés mai unis contre leur Président.

Le système d’élection majoritaire de la Cinquième République a atteint ses limites ; il fut créé pour le Général de Gaulle qui aimait la France,  il n’est pas fait pour Emmanuel MACRON qui n’a pas la même conception de la France et du pouvoir.

 

EMMANUEL MACRON AIME LE POUVOIR SOLITAIRE ET N’AIME PAS LE PEUPLE FRANÇAIS ET SES MENTORS TIRENT MAINTENANT LEURS RÉVÉRENCES POUR FUIR LES AMBIGÜITÉS

Le Projet dit abusivement « réforme des retraites » alors qu’il s’agit d’une simplement d'une petite loi rectificative des financements de la Sécurité sociale  fait éclater la vérité du sentiment profond des citoyens

Ainsi est consacré le désamour général exprimé dans les rues.

Ses proches qui lui ont ouvert les portes du pouvoir, eux, entendent encore la Vox Populi dans la rue et  lâchent  le Président qu’ils ont fabriqué et fait élire.

Citons Alain MINC : « Emmanuel Macron est un roi en CDD ! »...et il suggère au Président MACRON de "tirer sa révérence à la de Gaulle en cas de dissolution ratée".

Citons Jacques ATTALI qui écrit, le 15 février 2023, sur son site cette phrase assassine : «  Mais que diable allait-il faire dans cette galère ?!  ... Il serait temps de tourner la page. Soit en renonçant, soit en passant en force si on n’y tient vraiment (on devine ma préférence).  En tout cas, de passer au plus vite à autre chose. »
Citons enfin Jean PEYRELEVADE sur la façon de traiter le dossier réforme des retraites par le chef de l’État : « Ainsi participe-t-il directement au développement d'un mal profond de la démocratie française, le déni de réalité ».

 

QUAND LE BATEAU FRANCE COULE...AUX URNES CITOYENS !  POUR TENTER LES ULTIMES MANŒUVRES POUR LE RAMENER AU PORT

Le rat a la réputation d’être intelligent et de savoir apprécier les situations pour tenter de se sauver même si la situation est catastrophique !

Quant au bateau France il faut reconnaitre qu’il a déjà perdu son commandant.

Mais quand le bateau coule les rats partent les premiers, dit le proverbe et les 3 « rats » cités ci-dessus qui ont beaucoup donné pour Emmanuel MACRON nous donnent l’espoir d’un grand changement.

 

 

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22 février 2023 3 22 /02 /février /2023 15:48
LE LOCATAIRE PRÉCAIRE DE L'ÉLYSÉE S'INTÉRESSE-T-IL ENCORE À SON PROJET PHARE DE RÉFORME DES RETRAITES ?

LE LOCATAIRE PRÉCAIRE DE L'ÉLYSÉE S'INTÉRESSE-T-IL ENCORE À SON PROJET PHARE DE RÉFORME DES RETRAITES ?

 

 

 

 

LE SÉNAT EST SAISI DU PROJET DE LOI DANS LEQUEL LA « RÉFORME DES RETRAITES » EST INCLUSE

Nous allons tenter de vous apporter quelques compléments d'information sur le débat et peut-être une surprise vous attend sur ce qui suit donc la tragi-comédie nulle parlementaire qui vient de se dérouler à la Chambre des Députés.

 

Le Code actuel de la Sécurité Sociale, pour ce qui concerne le passage de l’âge légal d’ouverture des droits à la retraite de 62 à 64 ans, est ainsi rédigé :  

« Article L351-1

L'assurance vieillesse garantit une pension de retraite à l'assuré qui en demande la liquidation à partir de l'âge mentionné à l'article L. 161-17-2 qui stipule :

Article L161-17-2

 L'âge d'ouverture du droit à une pension de retraite mentionné au premier alinéa de l'article L. 351-1 du présent code, à l'article L. 732-18 du code rural et de la pêche maritime, au 1° du I de l'article L. 24 et au 1° de l'article L. 25 du code des pensions civiles et militaires de retraite est fixé à soixante-deux ans pour les assurés nés à compter du 1er janvier 1955. » 

Les Sénateurs vont devoir se pencher sur le...

« PROJET DE LOI DE FINANCEMENT RECTIFICATIVE

DE LA SÉCURITÉ SOCIALE POUR 2023

TRANSMIS PAR

MME LA PREMIÈRE MINISTRE

À

M. LE PRÉSIDENT DU SÉNAT

En application de l’article 47-1, alinéa 2, de la Constitution, le Sénat est saisi, en première lecture du projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale dont la teneur suit : »

TRANSMIS PAR

MME LA PREMIÈRE MINISTRE

À

M. LE PRÉSIDENT DU SÉNAT

(Envoyé à la commission des affaires sociales.)

 

En français gouvernemental,  "loi de financement rectificative de la Sécurité sociale" signifie réformette des retraites...qui sont effectivement bien de la compétence de la Sécurité Sociale  et permettrait de construire une presque nouvelle usine à gaz législative. Elle met déjà des dizaines de milliers de salariés en grève et fonde des manifestations très importantes.

 

CE BEAU TITRE CACHE UN BEAU MODÈLE DE LOI FOURRE-TOUT QUI PEUT-ÊTRE NE SERVIRA À RIEN

En effet, suit, ce titre reproduit ci-dessus, un texte de projet de loi très long, un vrai fourre-tout, incompréhensible pour le commun des mortels, puisqu’il renvoie déjà dans sa première partie nommée « DISPOSITIONS RELATIVES AUX RECETTES ET À L’ÉQUILIBRE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE POUR L’EXERCICE 2023 » au Code de la Sécurité Sociale, au statut des clercs de notaires, au Code des Transports, au Code du Travail, au Code des pension, au Code des Collectivités Territoriales...

 

L’article 1 bis du projet de loi est déjà un chef d’œuvre...c’est simplement un aveu du doute gouvernemental sur l’opportunité d’une telle loi qui n’entrerait en vigueur au plus tôt qu’en septembre 2023 et qui devra être repensée courant 2024 où il faudra revenir au projet du Président MACRON (premier mandat » de SYSTÈME UNIVERSEL DE RETRAITE ).

« Article 1er bis (nouveau)

 
 

Dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la possibilité, les conditions et le calendrier de mise en œuvre d’un système universel de retraite faisant converger les différents régimes et intégrant les paramètres de la réforme prévue par la présente loi. »

 

Chers lecteurs,  la découverte de cet article nouveau nous laisse dubitatif  : dans un an, au printemps 2024, faudra-t-il refaire une nouvelle loi alors que la France sera plongée dans les derniers préparatifs des JO ( juillet août 2024) ?

Cet article rajouté nous laisse pantois : l'aurions nous mal compris ? Rédigé à la hâte les rédacteurs en ont-ils mesuré toutes les ambiguïtés ? Les rédacteurs des lois ne peuvent ainsi traiter à la légère des textes dont chaque mot doit être pesé, lu et relu. N'y a-t-il pas dans cette rédaction une expression qui sente trop la précipitation et donc la confusion.

 

Mais en 2024 où faudra-t-il aller pour manifester dans un Paris en travaux JO?

Y aura-t-il des membres du Parlement disponibles pour voter une loi nouvelle plus ambitieuse que celle qui est présentée?

Quels seront les dégâts sociaux de cette première de tentative de réformette  que nous vivons?

Le Conseil Constitutionnel va-t-il sanctionner le projet actuel après son adoption pour usage abusif  de la procédure article 47-1 de la Constitution ?

En résumé, cet article 1er bis nouveau du projet de loi consacre-t-il la mise en sommeil du projet soumis aux sénateurs ?

 

À SUIVRE : QUE DEVIENT LA RETRAITE À 64 ANS DANS LE PROJET ACTUEL ?

 

 

 

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17 février 2023 5 17 /02 /février /2023 18:39
LE PRÉSIDENT MACRON ARBITRE POURRAIT SORTIR LA TÊTE HAUTE S'IL SIFFLAIT LA FIN DE LA RÉCRÉATION SUR LES RETRAITES...

LE PRÉSIDENT MACRON ARBITRE POURRAIT SORTIR LA TÊTE HAUTE S'IL SIFFLAIT LA FIN DE LA RÉCRÉATION SUR LES RETRAITES...

 

 

 

UNE RÉFORME INUTILE, MAL PRÉPARÉE DANS UNE URGENCE INJUSTIFIÉE ET DANS L'IMPASSE

Suite de :

https://www.olonnes.com/2023/02/retraites.une-cause-nouvelle-de-retrait-e-du-projet-de-loi.html

Sous MACRON 1 il y avait une idée forte pour une vraie réforme des retraites le « régime universel » qui aurait pu aboutir se faire à condition d’y mettre de la concertation et du temps...et il y avait du temps effectivement pour la faire !

Maintenait, avec l’échec programmé et confirmé de la procédure parlementaire, la France reviendra grâce à l’article 47-1 à la dictature présidentielle avec l’usage abusif des ordonnances qui permettent au Président de faire n’importe quoi...par ordonnance.

D’ailleurs, sur ce projet et les éventuelles ordonnances il n’est pas du tout sûr que saisi par les parlementaires le Conseil Constitutionnel accepte l’usage de l’article 47-1 (procédure spécifique en matière budgétaire et non fait pour réformer un point de droit social de grande importance). Le Président et son gouvernement ont pris un risque qui a été certainement mesuré par les conseillers.

Alors, pourquoi prendre ce risque qui consacrerait l’humiliation du Président MACRON si son projet devient échec total ?

« ARTICLE 47-1.

Le Parlement vote les projets de loi de financement de la sécurité sociale dans les conditions prévues par une loi organique.

Si l'Assemblée nationale ne s'est pas prononcée en première lecture dans le délai de vingt jours après le dépôt d'un projet, le Gouvernement saisit le Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours. Il est ensuite procédé dans les conditions prévues à l'article 45.

Si le Parlement ne s'est pas prononcé dans un délai de cinquante jours, les dispositions du projet peuvent être mises en œuvre par ordonnance. »

 

CONSEIL PRATIQUE ET PRÉSOMPTUEUX AU PRÉSIDENT MACRON

Monsieur le Président, prenez donc la sage décision de reporter votre projet.

Vous vouliez une réforme « quoi qu’il en coûte », faites donc peser sur les partenaires sociaux le poids de votre fonction présidentielle et de vos pouvoirs pour qu’ils prennent en charge leur devoir de préserver et réformer le système de retraite français par la négociation.

Les partenaires sociaux pourront tenter de gommer les inégalités dans un projet d’accord GRENELLE DES RETRAITES et d’examiner si l’avenir des retraites peut, par exemple,  passer par un peu ou beaucoup de capitalisation...Les partenaires sociaux seront plus utiles à la France autour d’une table que dans les rues dans une France qui sera encore à l’arrêt le 7 mars 2023.

Notre Président MACRON sait parfaitement qu’il y a pour la France des choses plus importantes et plus urgentes que son projet très mal en point : la gestion de la crise russo-ukrainienne et ses conséquences, la crise de l’hôpital et de la Santé en France, la Justice malade, l’éducation, la réforme territoriale nécessaire, la dette...

Quand en citoyen responsable, nous regardons objectivement le niveau des enjeux humains voire mondiaux entre ce qui se passe à l’Est en Ukraine, Russie, au Sahel, en Chine...et ce qui se passe en France avec l’objet et le niveau ridicule du débat sur les retraites, nous devons constater que notre Pays devrait avoir honte du spectacle qu’il donne.

C’est pour cela aussi que nous insistons pour demander au Président MACRON LE RETRAIT PUR ET SIMPLE DU PROJET RIDICULE DE RÉFORME DES RETRAITES.

 

QUEL TRIOMPHE POUR EMMANUEL MACRON S'IL RÉUSSISSAIT À RÉUNIR AUTOUR DE LA TABLE EMPLOYEURS ET SALARIÉS AVEC UNE FEUILLE DE ROUTE CONDUISANT À UN ACCORD SUR UNE VRAIE ET JUSTE RÉFORME DES RETRAITES !

Ce n’est pas de la politique mais du bon sens !

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