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16 octobre 2023 1 16 /10 /octobre /2023 18:01
L'ASSEMBLÉE NATIONALE ENTAME LE DÉBAT SUR LE BUDGET 2024

L'ASSEMBLÉE NATIONALE ENTAME LE DÉBAT SUR LE BUDGET 2024

 

 

 

 

 

BUDGET 2024 : LE DÉFICIT RECORD, LA DETTE RECORD...LES FRANÇAIS N’ONT PAS ÉLU EMMANUEL MACRON POUR QU’IL METTE LA France EN FAILLITE.

Emmanuel MACRON, dans sa campagne électorale de son premier mandat (2017/2022) avait les mots justes et maintenant en 2023, il a les actes tout faux.

En effet, Il écrivait aux français en 2017 :

« Nous savons tous que l’État est lourdement endetté ;

Il n’y a pas de politique qui vaille sans responsabilité budgétaire. C’est pour cela qu’il faut RÉDUIRE NOS DÉFICITS (en caractères gras). La France s’y est engagée mais c’est surtout un devoir à l’égard des générations futures. La première exigence c’est de respecter cet engagement envers les Français. Nous effectuerons donc 60 milliards d’économies, en responsabilisant les ministres sur leurs objectifs de réduction des dépenses. »

Il est donc rappelé aux citoyens qui vont encore voter et aux autres que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ...mais surtout pas ceux qui les font ! Alors comment faire confiance à notre démocratie et à ses dirigeants que le bon peuple a élu.

Autres élections, autres promesses...mai 2017...pour inciter les français à voter pour une majorité présidentielle « En marche !» la Président Emmanuel MACRON a aussi écrit :

« Je veux auprès de vous prendre des engagements clairs sur les chantiers essentiels pour l’avenir de notre pays.

Car présider, ce n’est pas s’occuper de tout.»...OUI, le Président a écrit cela !

Chacun appréciera la valeur de ses promesses et l’explication de la profondeur des désillusions citoyennes.

 

EMMANUEL MACRON EN 2014 ÉTAIT MINISTRE DES FINANCES. COMMENT PEUT-IL ACCEPTER LE BUDGET 2024 ?

Contrairement à sa promesse citée ci-dessus Emmanuel MACRON s’occupe de tout mais il ne va jamais au bout de l’ouvrage qu’il a initié. Il ne parait pas vouloir  endosser la responsabilité de ce budget alors qu’il s’occupe de tout !

Ancien Ministre des Finances, il ne peut ignorer les sanctions qui tombent sur un Pays dont les Finances Publiques dévissent.

Le budget 2024 que le Parlement commence à étudier n’est pas tenable : la Cour des Comptes par la voix de son Président Pierre MOSCOVICI a porté ce jugement sur ce budget :

"Le problème derrière ça, si les prévisionnistes ont raison, alors nous aurons un déficit très élevé et cela pose des problèmes de crédibilité à la France, d'augmentation de sa dette et donc nous disons qu'il faut une gestion rigoureuse, sérieuse.»...un avertissement !

Est-ce parce que le Président MACRON sait qu’un budget n’est qu’une prévision qui n’engage personne qu’il peut agir ainsi à la légère et de manière irresponsable.

- sauf que le budget de la France 2024 est regardé par l’Europe et par la finance du monde entier,

- sauf que le même Président MACRON a écrit et pris l’engagement qu’il faut « réduire nos déficits » car c’est une obligation à laquelle la France a souscrite ! et au contraire le déficit du budget 2024 est affiché sans pudeur avec un déficit record,

- sauf que le Président MACRON ne dispose pas d’une majorité pour voter « son » budget 2024 et que « son gouvernement » ne cache pas que la loi de finances 2024 sera adoptée au forceps par l’usage de l’article 49 3...sans vote et là aussi sans crédibilité démocratique.

De toutes façons, à la face du monde, ce budget 2024 sera le reflet d’une image d’une France à la dérive, d’une France ingérée et ingérable donc d’une France affaiblie qui, avec la politique du Président MACRON, a perdu toute crédibilité...la décadence !

L’Europe soit sanctionne la France et cela au vu du monde entier soit elle ferme les yeux et c’est la crédibilité de l’Europe et de l’euro qui est mise en cause...donc aussi celle de la France. La France humiliée...merci Président MACRON !

 

 

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13 octobre 2023 5 13 /10 /octobre /2023 13:35
PENSONS SOLIDARITÉ, PENSONS DÉMOCRATIE

PENSONS SOLIDARITÉ, PENSONS DÉMOCRATIE

 

EN FRANCE 9,2 MILLIONS DE PAUVRES

« Pour se loger, pour sa santé, pour accéder à l'éducation ou à l'emploi, parfois même pour se nourrir, la pauvreté est un défi du quotidien, pour toutes celles et ceux qui y sont confrontés », a commenté la Première ministre, Elisabeth BORNE, lors d'un discours de présentation du plan pauvreté 2023.

En 2023, quelques 9,2 millions de personnes, selon l'Insee, soit près de 15% de la population française selon l'Insee, sont considérées comme pauvres.

 

LA DÉMOCRATIE, UNE RARETÉ QU’IL FAUT PROTÉGER ET QUI EST D’UNE EXTRÊME FRAGILITÉ

Partons du principe admis, sauf pour les extrémistes, que la démocratie est encore le moins mauvais régime pour vivre en société et vivre presque libre nous nous adressons justement aux démocrates pour qu’ils défendent le régime sous lequel il vive.

En France, la vie citoyenne et la vie tout court est plus agréable qu’en IRAN, qu’au NIGER, qu’en RUSSIE, qu’en CHINE...

Les régimes dictatoriaux et les régimes bâtards non démocratiques qui sont de plus en plus nombreux ne subsistent qu’en muselant toute velléité de critiques du pouvoir en place.

Ces régimes sont privatifs des libertés...comme on peut le voir en RUSSIE et dans tant de pays dans lesquels il est recommandé de ne plus aller : ainsi l ’Afghanistan est considéré comme le pays le plus dangereux du monde, suivi du Yémen et du Soudan du Sud...

D’autres pays sont marqués par l’empreinte des religions d’État...les libertés sont dépendantes du fanatisme de leurs dirigeants capables de tuer ou de faire tuer au nom de ladite religion.

Passons sous silence les pays qui sont dirigés par des mafias où l’exercice des libertés est des plus fantaisistes.

Ce sombre tableau a seulement pour objet de dire que les vraies démocraties principalement occidentales sont des paradis par rapport à plus d'une centaine de pays vivant sous le joug de l’autoritarisme sous toutes ses formes.

Nous association dite citoyenne est naturellement protectrice de nos libertés fondamentales. L’histoire nous rappelle cependant que notre pays est vulnérable et donc nous sommes inquiets de toutes dérives d’abus des libertés.

Le citoyen est une espèce vulnérable. Il peut en toute bonne foi ou par intérêt se laisser embarquer dans l’aventure de la dictature de droite comme de gauche qui est capable du pire que génère le fanatisme aveugle et souvent sanguinaire.

 

ARRÊTONS DE NOUS PLAINDRE, NOUS VIVONS DANS UN PAYS OÙ LA LIBERTÉ EST LA RÈGLE ET SES LIMITES UNE PROTECTION

Nous publierons des parutions prochainement sur la liberté d’expression que nous ont léguée les auteurs de la Constituante avec la Déclaration de l’Homme et du Citoyen en 1789.

Et justement, c’est ce régime acquis non sans mal en France, solide que nous devons défendre contre toutes velléités d’abus de libertés déstabilisateur d’un équilibre toujours fragile. La liberté se paye souvent très cher au prix du sang et des larmes.

Ce n’est donc pas le hasard si les auteurs de la Constitution de 1958 ont incorporé un préambule qui rappelle les fondements de la démocratie :

« Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu'aux droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement de 2004. »

C’est pour cela que dans la période trouble que nous vivons nous devons rappeler à nos concitoyens et particulièrement à nos élus leur devoir de ne pas mettre en cause les bases mêmes de la démocratie que nous apprenions à l’école et que nous devrions réintroduire dans « l’instruction civique et morale  » dans nos écoles.

Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.

Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.

Art. 3. Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.

Art. 4. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.

Art. 5.  La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.  

Art. 6. La Loi est l'expression de la volonté générale.

 

LIBERTÉ ET FRATERNITÉ NÉCESSITENT UNE PLUS GRANDE SOLIDARITÉ, UNE ÉVOLUTION DANS NOS COMPORTEMENTS 

La devise du Pays justement incorporée à la Constitution demeure : "Liberté, Égalité, Fraternité"

La France doit être exemplaire pour être fidèle à elle-même et pour surtout subsister.

Au nom de l’Égalité et de la Fraternité il n’est pas normal qu’en 2023, la pauvreté en France s’installe et pire gagne du terrain. C’est inadmissible et dangereux. Les trop grandes inégalités génèrent un danger grave au modèle français. Il faut remédier à cette injustice et remettre la France au travail.

- D’abord cessez de gémir, de vous plaindre sans cesse et acceptez de dire que la France est un beau et bon pays privilégié...voyagez un peu et vous pourrez comparer!

- Ne pas accepter la situation actuelle des inégalités croissantes en France et engagez-vous  à combattre la pauvreté et l’isolement qui nous entourent tous même tout près de chez soi...donnez un coup de main aux organisations caritatives. Des bénévoles vous attendent.

- Arrêtez de demander toujours plus à l’État ; trop d’[i]État tue l’État et trop d’impôts tue l’impôt. L’État est en faillite, n’aggravez pas son cas.

Restons prés de ceux à ceux qui souffrent de la pauvreté, aidons à débusquer la misère cachée, sortons et faisons les bons gestes.

 

[i]

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12 octobre 2023 4 12 /10 /octobre /2023 16:33
L'EUROPE DE 2023...PEUT MIEUX FAIRE !

L'EUROPE DE 2023...PEUT MIEUX FAIRE !

 

 

 

 

MAIS QUE FAIT DONC L’UNION EUROPÉENNE ? QU’ATTEND-ELLE ?

 

Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lituanie, Lettonie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède.

 

Tous les jours les informations nous rappellent que la guerre est à nos portes et que la bêtise humaine n’a pas de limites ; elle fait couler le sang des innocents et peut prive les vivants de l’essentiel.

Le sang : Israël, Gaza ; l’Ukraine, l’Azerbaïdjan, l’Arménie, l’Afrique ...le sang coule.

L’essentiel pour vivre : le gaz naturel russe, le pétrole...les carburants ne coulent plus, une denrée vitale en pleine évolution qui permet tous les chantages

 

L’EUROPE : 448 millions d’habitants

Les ÉTATS-UNIS : 332 millions d’habitants

La RUSSIE : 143 millions d’habitants

La CHINE : 1,4 milliard d’habitants

L’INDE : 1,4 milliard d’habitants

 

En fin de compte, vu ces chiffres ce n’est pas le nombre d’habitants qui compte mais c’est la qualité de la civilisation qui peut et doit l’emporter. L’EUROPE UNIE est plus forte, plus solide, en théorie, plus riche qu’une CHINE disparate, meurtrière, idéologiquement sans avenir, que les ÉTATS-UNIS certes riche d’un dollar incertain qui profite encore des grandes faiblesses et de l’impuissance européennes.

 

LA VRAIE RICHESSE : UNE EUROPE DÉMOCRATIQUE ET MULTI-CULTURELLE MAIS MAL GÉRÉE, IMPUISSANTE, AUTO-MUTILANTE

Or, la civilisation la plus solide, la plus inventive, la plus en devenir, la plus enviée,c’est la civilisation européenne ...mais c’est celle qui n’existe pas encore.

Cette civilisation n’avance pas faute d’âme et de volontés. Elle mène des combats internes d’un autre âge et laisse filer les opportunités de s’établir et grandir sans s’imposer. : la force tranquille.

 

D’abord en instaurant en son sein la solidarité entre les pays dits riches et les pays moins riches, grands pays au passé glorieux et au pouvoir d’achat élevé et pays moins gâtés, en facilitant les échanges, en transférant les technologies dans un espace commun en s’accueillant comme cela se fait sur le terrain chaque jour pour les ukrainiens, les arméniens chassés de leur pays...

Après l’échec de la tentative du Président MACRON lors de sa Présidence qui était : « Relancer une Europe ambitieuse, qui investit et qui protège et dont la vitalité démocratique et le goût pour l’avenir seront retrouvés. » Cela veut-il dire que la dynamique européenne est en panne ?

Il faut et il suffirait d’appliquer ce programme qui demeure en 2023 totalement à l’ordre du jour...

Or, aucun leader européen d’aujourd’hui n’est capable de défendre des idées et un mouvement pour une Europe forte ; incapable de créer une force de garde-frontières, une collaboration productive pour une Armée intégrée avec un matériel moderne qui assume son indépendance et la paix en son sein et à l’extérieur qui puisse avoir une une stratégie.

 

PRÉPARONS DEMAIN LES ÉLECTIONS EUROPÉENNES DE JUIN 2024 : POUR UNE EUROPE FORTE ET AIMÉE PAR LES EUROPÉENS EUX-MÊMES

Aujourd’hui l’Europe manque d’âme et de volonté de faire. Elle n’a ni stratégie en conséquence aucune tactique. Elle reste surprise par les événements, divisée, sur tous les sujets. Elle subit les événements, elle vit au pays des abonnés absents.

Elle ne croit pas en elle.

Nous pouvions l'attendre sur les thèmes fédérateurs comme L'ÉCOLOGIE, L'UKRAINE, L'AFRIQUE, L'IMMIGRATION, LE NUCLÉAIRE,  LE TERRORISME...

Aujourd’hui, nous ne voyons rien de concret et sérieux venir alors que s'étalent au contraire les aspects négatifs d’une Union Européenne en construction : des fonctionnaires qui fonctionnent maladroitement, des divergences sur l'Ukraine

Elle ne voit même pas qu’elle règle des détails et oublie l’essentiel : celui d’exister et d’acquérir la voix qui lui permette d’exister et d’être crédible, et d’agir.

C’est une critique facile.

Mais certes si la critique est aisée, l’art est difficile : nombre de jeunes savent déjà pourtant ce que l’Europe peut apporter.

Voyez ces dizaines de milliers de jeunes dont les Compagnons du devoir qui parcourent l’Europe pour se former, s’informer...

Si vous saviez ainsi tout le positif du programme européen ERASMUS qui ouvre surtout aux jeunes l’espace européen...cet investissement européen insoupçonné fait concrètement éclater dans leur tête ce qui reste de frontières internes de l’Europe, les difficultés linguistiques, les différences...Cette jeunesse attend une Europe vraie et forte que les plus anciens ont tant de difficultés à imposer...avec le consentement de sa jeunesse.

Nous avons tous besoin d'une Europe forte et solide avec cette notion de solidarité qui en fera un continent  de paix qui pèsera sur le monde. 

 

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10 octobre 2023 2 10 /10 /octobre /2023 09:44
RENDEZ UNE PETITE VISITE DANS VOTRE MAIRIE HÔTEL DE VILLE OÙ LE DOSSIER EST CONSULTABLE

RENDEZ UNE PETITE VISITE DANS VOTRE MAIRIE HÔTEL DE VILLE OÙ LE DOSSIER EST CONSULTABLE

 

 

 

 

TERRITOIRE DES SABLES D’OLONNE : PARIS NE S’EST PAS FAIT EN UN JOUR !...LE NOUVEAU LES SABLES D’OLONNE...AUSSI

 

Tout citoyen intéressé par la vie, le devenir de sa ville « devrait » pouvoir prendre connaissance de « son » futur Schéma de Cohérence Territorial SCOT : le dessin d’un autre Vivre Ensemble aux Sables d’Olonne .

La fusion des 3 communes Château d’Olonne, Olonne-sur-Mer et Les Sables d’Olonne et la création des Sables d’Olonne Agglomération ont bouleversé le paysage administratif du Pays des Olonnes.

Ces deux événements « administratifs » ont aussi contraint élus et population à repenser leur mode de vie pour envisager le vivre ensemble sur un territoire comprenant une population de 54 000 habitants avec des services publics communs.

Ainsi, se dessine petit à petit le nouveau visage du territoire des Sables d’Olonne.

 

LES SABLES D’OLONNE : LA RÉVOLUTION CULTURELLE !

Depuis 4 ans la modification des structures administratives à laquelle il faut ajouter les obligations qui tombent depuis PARIS comme les normes environnementales nouvelles ont eu l’effet d’un tsunami auquel le citoyen a du mal parfois à survivre...le changement n'est pas la tasse de thé du citoyen qui subit !

Pas seulement, le citoyen mais même les élus pourtant avisés et volontaires et les personnels municipaux doivent subir la dure loi du changement : 3 mairies en une seule dans des locaux distants les uns des autres, des services fusionnés et mutualisés...la vie au « grand et nouveau Les Sables d’Olonne » n’a rien d’un long fleuve tranquille pâr les temps qui courent.

Nous avions toujours dit que fusion et agglomération ne seraient pas sur le plan organisationnel des opérations de tout repos : il ne s’agit pas simplement d’un "changer les poteaux indicateurs d’entrée et de sortie de ville" mais il faut tout, tout revoir, tout repenser !

Il est temps de saluer tous les efforts qui sont faits pour que les services publics locaux assument cette mutation dont la cueillette des fruits ne sera possible que dans quelques années.

Il faut donc très sincèrement remercier, élus et personnels des collectivités qui se plient à ces contraintes dures mais passagères et nécessaires pour rebâtir un avenir, excuser les dérapages inhérents à de tels chamboulements. Il faut supplier Sainte Patience si tout n'arrive pas à se résoudre en un claquement de doigt

Quand on sème, on ne récolte souvent que l’année suivante ! Et quand on plante un arbuste fruitier....

Ainsi, ce n’est pas aujourd’hui qu’il faut s’endormir ?

En effet, la longue marche de la définition du SCoT s’achève et les citoyens sont appelés à donner leur avis sur le nouveau visage que va prendre l’urbanisation au Pays des Olonnes.

Il faut se mobiliser même si la tâche est rude (un petit tour dans une mairie annexe !) pour ne pas avoir à exprimer dans quelques années ses regrets de ne pas avoir participé à l’élaboration du SCoT 4 lettres qui ne signifient pas grand-chose mais qui cachent une certaine révolution au niveau des Sables d’Olonne.

Un regret : qu’il n’y ait pas une synthèse de l’énorme dossier SCoT, le SCoT du territoire sablais nouveau, ce n’est pas un truc d’élus, c’est l’affaire de toute la population/

Répondons tous à l’enquête publique SCOT LES SABLES D’OLONNE !

 

COMMUNIQUÉ

 

Enquête publique relative au Schéma de Cohérence Territorial (SCoT)

Le schéma de cohérence territorial sera mis à enquête publique du lundi 9 octobre au vendredi 10 novembre 2023.

Le SCOT est un document de planification stratégique qui fixe le projet territorial de l’agglomération à l’horizon 2040. Il formule les grandes orientations dans les domaines liés à l’aménagement du territoire (transition écologique et climatique, mobilités, habitat, urbanisme, développement économique et commerce).

Pendant toute la durée de l'enquête, le dossier sera consultable :

  • en version papier en mairie des Sables d'Olonne, en mairie annexe de Château d'Olonne et d'Olonne sur Mer, en mairie de Sainte-Foy, en mairie de Saint-Mathurin, en mairie de l'Ile d'Olonne et en mairie de Vairé aux jours et heures d'ouvertures habituels
  • en format informatique sur le site internet : https://www.registre-dematerialise.fr/4886
  • sur un poste informatique à l'hôtel de ville des Sables d'Olonne.

Pendant toute la durée de l'enquête publique, le public pourra consigner ces observations et propositions :

  • sur les registres papiers d'enquête publique, établis sur feuillets non mobiles, côtés et paraphés par le commissaire enquêteur mis à dispositions aux jours et heures habituels, aux lieux de consultation précisés à l’article 6.1 ;
  • par voie postale à l’adresse suivante en précisant la mention « enquête publique relative au projet de SCOT » et « à l’attention du commissaire enquêteur » : Les Sables d’Olonne Agglomération -  21 Place du Poilu de France - 85100 Les Sables d’Olonne.
  • par voie de courriel : enquete-publique-4886@registre-dematerialise.fr
  • par voie électronique sur le site internet comportant un registre dématérialisé disponible à l’adresse suivante : https://www.registre-dematerialise.fr/4886

Les jours et horaires de permanences du commissaire enquêteur sont précisés dans l'avis et l'arrêté d'enquête publique ci-après.

Pour toute information complémentaire :

 

 

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9 octobre 2023 1 09 /10 /octobre /2023 15:20
UN BUDGET 2024 INSINCÈRE ?

UN BUDGET 2024 INSINCÈRE ?

 

 

 

 

L’ASSEMBLÉE NATIONALE ENTAME SON MARATHON BUDGÉTAIRE ET N’ÉVITERA CERTAINEMENT PAS DE VOIR SON ÉLAN COUPÉ PAR UN USAGE DU 49 3 : UN DÉBAT POUR RIEN ET UN BUDGET INACCEPTABLE

 

Jean-René CAZENEUVE, Rapporteur Général du Budget à la Chambre des Députés, a donné une interview au Journal les Échos de ce lundi 8 octobre 2023.

Ses réponses aux journalistes nous ont étonnés et même choqués. Il a, au nom de la minorité présidentielle l'obligation de défendre un budget qui peut mener la France à la faillite.

Le Président MACRON que, décidément nous n’arrivons pas à comprendre, poursuit sa fuite en avant du « quoi qu’il en coûte » ! Il n’a pas la confiance du pays et ne cherche pas à la conquérir en changeant de politique alors qu’il a tous les pouvoirs.

Cette forme d’intelligence dépasse notre entendement.

 

TOUJOURS PLUS DE DETTES, TOUJOURS PLUS DE DÉPENSES ET DÉFICIT POUR ALIMENTER LA DETTE

Sérieusement ce budget est indéfendable et son Rapporteur, s’il a bien étudié son dossier, devrait se rendre compte qu’il ferait mieux de démissionner car personne ne peut croire les contrevérités qu’il tente d’asséner aux lecteurs.

 

LA DETTE

« Nous allons tout faire pour réduire la dette » ose répondre le Rapporteur alors qu’il est annoncé le record de 285 milliards d’euros d’emprunts nouveaux ! ...encore un record...là, c’est trop, Monsieur le Rapporteur général : vous prenez vraiment le citoyen pour le dernier des imbéciles et en plus totalement amnésique.

 

LES DÉPENSES

« L’État réduit ses dépenses, les entreprises aussi doivent participer » dit le Rapporteur : désolé, nous n’avons pas la même lecture du projet de budget :

Budget Loi de finances 2023 dépenses nettes du budget général : 455 milliards d’euros

Budget Loi de finances 2024 dépenses nettes du budget général : 491 milliards d’euros  

Sources Vie Publique site du gouvernement

Soit le Rapporteur n’a pas lu comme nous les documents soit il ment car la vérité fait mal et l’économie nationale avec ce budget sera secouée et la position financière de la France deviendra encore moins crédible

 

LE DÉFICIT SANCTIONNÉ

Pour nous, quand le déficit du budget 2023 va atteindre en 2023 le déficit record de 4.9 % du PIB  alors que le gouvernement doit revenir vers un déficit de 3 % du PIB, la situation est grave.

Le déficit prévisionnel de 2024 est annoncé à 4,4 % du PIB c’est mieux que les 4.9 % prévu pour 2023. Mais cela ne change pas la donne : la France reste fortement et toujours menacée par l’Union Européenne d'une procédure de déficit excessif de l’Europe.

Pourtant il est prévu que les entreprises vont offrir à l’État en 2024 une hausse record de l’impôt sur les sociétés et le Rapporteur Général en veut plus, encore plus ...veut-il saigner à mort les entreprises qui marchent avec aussi encore plus de faillites d’entreprises, la suppression des dividendes déjà taxés, attaque suer les marges ... ?

Nous attendions la baisse annoncée et forcée des marges qui sont un excellent moyen de conduire à la faillite et aux suppressions d’emplois ? Le problème ne semble peut-être plus à l’ordre du jour.

 

LES DÉPENSES : PAS D’ÉCONOMIES ET PLUS DE DÉPENSES

Nous ne sommes pas sûrs que les 7 milliards d’euros de dépenses supplémentaires pour le plan écologique soient une priorité. Un budget vert de 40 milliards d’euros est-ce raisonnable ? Est-ce du bluff ?

Il n’y a pas d’indices d’efforts annoncés pour mieux dépenser et le gouvernement a préféré renvoyer le plus gros des efforts à l'année suivante. Certes, ce Projet de loi de Finances 2024 prévoit bien une réduction du déficit de 4,9 % à 4,4 % du PIB mais le Haut Conseil des Finances Publiques juge même cet objectif « optimiste » dans l’avis qu’il vient de rendre. Le budget serait-il insincère ?

Il n’y a donc pas que nous qui soyons inquiets et pessimistes sur le devenir des Finances Publiques en France...L'État ne peut infiniment dépenser plus que les recettes dont il dispose.

 

Le problème est simple, ce budget est fait pour nous projeter encore plus vite dans le mur. Le Président espère-t-il un vote positif de la motion de censure qui suivra le 49 3 annoncé pour dissoudre la Chambre des Députés ?

Tous les analystes sont d’accord là-dessus puisqu’il est prévu de  faire passer le budget à coup de 49 3.

En plus, les baisses d’impôts prévues en 2024 sont reportées !

La présentation du budget qu’en fait le Rapporteur Général ne correspond pas à la réalité !

Tout est fait pour alimenter notre jugement pessimiste sur ce budget surtout qu’il n’est pas annoncé de bonnes résolutions pour demain !

 

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8 octobre 2023 7 08 /10 /octobre /2023 18:16
LE POUVOIR D'ACHAT EN SOUFFRANCE ET LA PAUVRETÉ GAGNE DU TERRAIN

LE POUVOIR D'ACHAT EN SOUFFRANCE ET LA PAUVRETÉ GAGNE DU TERRAIN

 

 

 

 

 

LE GOUVERNEMENT PANIQUE

En 2022,  il nous a été annoncé qu’au 2ᵉ trimestre 2023, le revenu disponible brut (RDB) des ménages avait augmenté de 1,6 % et le pouvoir d'achat du Revenu Disponible Brut de 0,2 % par rapport au trimestre précédent !

En 2023, contrairement aux prévisions gouvernementales et contrairement à ce qui se passe chez certains de nos voisins, l’inflation est en hausse et reste forte.

En effet, sur 1 an, l’inflation  est même légèrement plus forte pour le 2e mois consécutif, à +6,5 % par rapport à septembre 2022,  contre +6.2% pour  août et + 5.7%pour juillet. En clair, les prix sont supérieurs à ceux d’il y a 1 an, et plus encore à ceux de 2021 !

Ce « cadeau » empoisonné de la conjoncture pour la rentrée 2023 n’arrange pas le gouvernement plongé dans les affres de la présentation des budgets 2024 qui, nous le rappelons une nouvelle fois, sont des tentatives de résoudre une équation impossible et indéterminée.

 

LA VENTE À PERTE, PUIS LES MARGES RÉDUITES ET QUOI ENCORE ?

L’État n’arrive déjà pas à gérer ses propres compétences régaliennes comme l’Éducation, la Santé, la Sécurité, la Justice... le voilà qui court en tous sens pour tenter de capter des compétences nouvelles au nom de la lutte pour le pouvoir d’achat et contre l'inflation.

Ainsi en Économie sous prétexte d’une inflation qu’il ne maîtrise pas il veut imposer sa loi sur les prix alors que chacun sait que cela n’a jamais marché.

Le pire a été l’annonce faite qu’il faudra que la grande distribution vende à perte les carburants ...ce fut un fiasco !

Le monde du commerce, celui du consommateur avisé et celui des juristes fut stupéfait de l’annonce faite par Élisabeth Borne en personne qui avait avancé dans un entretien avec des journalistes que les distributeurs pourraient vendre de l'essence "à perte" pendant quelques mois. Or, le principe légal est qu’il est interdit de vendre à perte en France depuis la loi du 2 juillet 1963.

Le gouvernement s’est donc avancé imprudemment en proposant voire en tentant d’imposer la vente à perte des carburants interdite par la loi et discriminatoire puisque les petits distributeurs seraient condamnés à disparaitre...sauf si l’État ne venait à l’aide.

Ainsi le Gouvernement dans cette hypothèse d’un côté se lance dans la planification écologique pour faire baisser la consommation d’énergie fossile et de l’autre il subventionne les distributeurs de cette énergie !

Une histoire de fous ! Cela fait une nouvelle fois perdre toute crédibilité au Gouvernement du Président MACRON.

La Première Ministre qui avait fait cette annonce a dû encore faire marche arrière !

Le Gouvernement ressorts une autre recette : réduction des marges pour la grande distribution.

C’est facile à dire difficile mais impossible à gérer donc impossible à réaliser.

En effet, si les « marges brutes » de la grande distribution restent élevées (de 35 à 50% selon les associations de consommateurs), « les marges nettes » sont souvent inférieures à 2%, et peuvent même devenir négatives dans certains rayons de la grande distribution.

De plus, la notion même  de marge est une chose insaisissable, incontrôlable !

 

LA LUTTE CONTRE L’INFLATION DANS L’IMPASSE POUR 2024

Pour le Gouvernement le pouvoir d'achat augmenterait de 1,3 % en 2024 mais déjà ceci est contredit par la Banque de France qui affiche une hausse de seulement 0,9 % .

Il existe de nombreux moyens techniques de lutter contre l’inflation et surtout pour préserver le pouvoir d’achat des consommateurs mais ces moyens sont d'une part controversés et d'autre part, peu fiables et surtout ils n’ont d’effets positifs éventuels qu’à moyen terme !

Les grands projets devenus propositions gouvernementales sont donc bassement démagogiques puisqu’ils ont pour objectif "politique" de faire payer les riches donc de les appauvrir.

L'État doit demeurer dans ses compétences régaliennes tellement délaissées comme la Sécurité sous toutes ses formes qui sont pour l'instant délaissées. Hôpital, armée, justice ...sont des services publics à l'abandon. Quand l'État s'aventure, hors de sa sphère de compétences, il est mauvais partout: mauvais comme apprenti sorcier rap exemple dans la compétence de l'économe  et mauvais aussi dans sa gestion de ses compétences propres.

Ainsi cette politique improvisée comme on l'a vu ci-dessus sur le pouvoir d'achat n’a jamais enrichi les pauvres toujours plus nombreux en cette France de 2023 même si elle réussit à appauvrir les riches...ce qui n'est pas forcément un bien !

 

De plus, cette démarche hasardeuse de la Première Ministre tombe mal au moment du grand rendez-vous social du 16 octobre qui ne pourra éviter de parler de la préoccupation Numéro 1 des ménages qui est le pouvoir d’achat. 

 

 

 

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3 octobre 2023 2 03 /10 /octobre /2023 17:01
C'ÉTAIT DU TEMPS DU PRÉSIDENT HOLLANDE

C'ÉTAIT DU TEMPS DU PRÉSIDENT HOLLANDE

 

 

 

AU VOLEUR, AU VOLEUR !... AUX ARMES CITOYENS !

L’֤ÉTAT VEUT FAIRE MAIN BASSE SUR LES RÉSERVES DES CAISSES COMPLÉMENTAIRES DE RETRAITE

 

Pour sauver sa peau et les privilèges de l'oligarchie et afin d'assumer ses fins de mois il tente de spolier, carrément de voler les salariés du secteur privé et ses retraités et celui des professions libérales .

Nous l’avons écrit : l’État est prêt à tout pour cacher son impuissance à répondre à ses obligations et engagements internationaux de ne pas creuser les déficits budgétaires, causes de la dette faramineuse qu’elle ne cesse d’alimenter et ne sachant pas non plus faire des économies au nom du délire du « quoi qu’il en coûte » et de l’appétence à la distribution de chèques à tout va.

Nous découvrons donc ces jours-ci que l’État annonce par la voix d’un de ses ministres qu’il est capable de tout pour éviter la faillite et l’humiliation du Pays dont la mise sous tutelle de la NATION FRANÇAISE...le coq gaulois ne chantera plus, il n’ira plus festoyer dans la Galerie des Glaces à Versailles pour recevoir le Roi d’Angleterre !

Il sera au régime sec du pain rassis avec de l’eau rationnée (s’il en reste !).

Donc retraités, pensionnés, libéraux...attendez-vous au pire ; le pouvoir est aux abois comme l’a confirmé ce jour l’exécuteur des basses œuvres Olivier DUSSOPT et il est capable de tout y compris du pire :

« L’ensemble des régimes de retraite doivent être mis à contribution dans le cadre de la réforme, pour un retour à l'équilibre »...le Ministre juge normal de ponctionner 1 à 3 milliards par an sur les régimes complémentaires de retraite privés qui ne sont pas sa proprieté mais celle des employeurs, des libéraux et des salariés du privé !

 

EXPLICATIONS SUR LES NÉCESSAIRES « RÉSERVES » DE LA FÉDÉRATION AGIRC-ARRCO RÉGIMES COMPLÉMENTAIRES DE RETRAITES BIEN GÉRÉS

JUSTIFICATIONS DES RÉSERVES DES RÉGIMES COMPLÉMENTAIRES

Ces régimes comme toute « assurance » doivent verser à leurs retraités leurs pensions quoi qu’il en coûte ! En cas de coup dur ils doivent assumer le versement des pensions.

Elles sont gérées et bien gérées paritairement (employeurs et salariés) et cela a ainsi permis de passer le cap délicat du confinement de 2020 ! où les cotisations ne sont pas rentrées...les pensions ont été payées !

Ne pouvant pas faire comme le régime général des retraites qui se permet d’avoir des milliards d’euros de déficit, les régimes de complémentaires sont obligés d’avoir des « réserves » pour faire face aux risques celui connu par exemple avec le COVID où les rentrées de cotisations ont chuté alors que les Caisses devaient assumer le payement des pensions.

Nous trouvons dans le Rapport d'information du Sénat n° 747 (2020-2021), déposé le qui fait le point sur la gestion des régimes de retraite, la justification et le fondement de ces réserves propriétés des cotisants employeurs et salariés et indépendants du secteur privé qui surcotisent pour sécuriser leurs droits en cas de coup dur. Ce sont les fourmis...qui ne font pas comme l'État cigale, grande dépensière.

Que nous dit le Sénat dans le rapport  cité ci-dessus?

« À l'inverse, les régimes complémentaires ont constitué des réserves solides

Ne disposant pas des mêmes facilités que les régimes de retraite de base en termes d'avances de trésorerie, les régimes complémentaires tendent à pratiquer une « sur-cotisation » par rapport au taux strictement nécessaire au versement des pensions des retraités actuels afin de constituer des réserves leur permettant d'anticiper au mieux les conséquences des chocs à venir. Aussi, 97,6 % des réserves provisionnées à fin 2019 (hors FRR) étaient détenues par des régimes complémentaires .

Le régime complémentaire des salariés du secteur privé, géré par la fédération Agirc-Arrco, détient le stock de réserves le plus important en volume. Ainsi, à fin 2019, la caisse disposait d'une réserve de financement atteignant 66,5 milliards d'euros ) et d'une réserve de fonds de roulement de 17,6 milliards d'euros, soit un montant total de 84,1 milliards d'euros..

Aux termes de l'accord national interprofessionnel du 17 novembre 2017, qui a défini les paramètres du pilotage stratégique du régime, les réserves techniques de l'Agirc-Arrco ne doivent jamais se situer en deçà de six mois de prestations dans la période courant jusqu'à 2033.

Ces réserves ont d'abord permis à l'Agirc et à l'Arrco de couvrir les déficits techniques consécutifs des exercices 2009 à 2018. En 2019, le régime a dégagé un excédent technique de 237 millions d'euros (83,3 milliards d'euros de ressources pour 83,1 milliards de charges).

Les réserves de l'Agirc-Arrco lui ont également permis de couvrir ses besoins de trésorerie à hauteur de 41,32 milliards d'euros entre 2009 et 2020. Par la mise en œuvre d'un mécanisme de compensation des besoins de trésorerie entre ses institutions membres , la fédération leur permet d'abonder la réserve technique de financement à moyen et long terme en cas d'excédent ou d'y prélever les liquidités nécessaires au versement de leurs échéances de pensions en cas de déficit.

En outre, la fédération Agirc-Arrco voit dans ses réserves un gage de solidité, à-même d'inspirer confiance en sa capacité à honorer ses engagements auprès des futures générations de retraités. En effet, un sondage de 2017 commandé par l'Agirc-Arrco indiquait que 40 % des salariés du privé n'étaient pas certains de bénéficier d'une pension de retraite à la fin de leur carrière et que seuls 17 % des salariés âgés de 18 à 35 ans accordaient leur confiance au système de retraite par répartition. Dans un tel contexte, la certitude de pouvoir s'appuyer sur des provisions pour garantir le versement des pensions au plus fort de la « bosse démographique » constitue indubitablement une garantie déterminante. »

Voir aussi ;

Le Rapport de la Cour des Comptes :

« Des dépenses futures partiellement provisionnées »

https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2022-02/20220216-RPA-20-reserves-caisses-retraite.pdf

L’État s’est déjà entrainé à ce type de vol spoliation avec la Caisse des Architectes , avec celle du personnel de la Banque de Franque...en 2022 et 2023 alors pourquoi ne pas recommencer !

Par contre, il a échoué face aux Avocats avec leur Caisse Nationale des Barreaux Français CNBF : la résistance paye parfois !

À SUIVRE

 

AU VOLEUR ! L’ÉTAT FAIT MAIN BASSE SUR LES RÉSERVES DES CAISSES COMPLÉMENTAIRES QUI APPARTIENNENT AUX SALARIÉS ET EMPLOYEURS DU SECTEUR PRIVÉ ET AUX PROFESSIONS LIBÉRALES

 

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1 octobre 2023 7 01 /10 /octobre /2023 19:41
L'HÔTEL DE VILLE DES SABLES D'OLONNE

L'HÔTEL DE VILLE DES SABLES D'OLONNE

 

 

 

 

LA BONNE SANTÉ FINANCIÈRE DE LA VILLE DES SABLES D’OLONNE FAVORISE L’INVESTISSEMENT

 

En principe, la présentation du Rapport ROB de la collectivité pour alimenter le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) doit faire débat comme indique la loi. Le problème est posé ainsi : la majorité du Maire Yannick MOREAU affiche la volonté de réaliser son vaste programme d’investissements. Les conditions économiques évoluent défavorablement, l’État ne tient pas ses promesses vis-à vis des collectivités territoriales...alors comment tenir ses promesses sans alourdir la dette, faut-il réduire la voilure ? Et surtout comment profiter d’une situation financière « confortable » sans altérer justement la fiabilité d’un gestion réputée saine ?

Ce n’est pas nous qui le disons mais c’est la Chambre Régionale des Comptes qui dans son rapport de contrôle qui portait sur les années 2019 à 2023 constate une situation confortable :

"La situation financière analysée sous le prisme du budget principal, apparaît très confortable. En effet, l’épargne nette a fortement progressé sur la période 2019-2021, compte-tenu de la baisse des charges de gestion surtout en fin de période, liée au transfert de personnel à la communauté d’agglomération.

Cette épargne permet à la commune des Sables d’Olonne de financer ses investissements à hauteur de 75 % et de limiter ainsi son endettement, qui diminue sur l’exercice 2021."

 

https://www.ccomptes.fr/fr/publications/commune-nouvelle-des-sables-dolonne-vendee

 

LES LIGNES DIRECTRICES DE LA POLITIQUE DE LA VILLE DES SABLES DOLONNE

 

Trois objectifs donc sont définis en présentation du Débat d’Orientation Budgétaire 2024 :

 

  • Le maintien du cap d’amélioration de la CAF (capacité d'autofinancement) pour financer en autres la politique du logement,

La CAF est la capacité d’autofinancement d’une institution : ratio financier qui montre la capacité de l'entreprise à autofinancer son cycle d'exploitation et à générer de la richesse,

  • La confirmation des engagements du mandat : 59 M€ de dépenses d’équipements en 2024,
  • La stratégie constante de maîtrise de la dette, gage de la bonne santé financière de la Ville.

 

CAPACITÉ DE DÉSENDETTEMENT DE LA VILLE

Le montant total de la dette devrait être portée à 96,8 millions d’euros en fin 2024 avec un taux moyen de 2,5 %.

La création de la ville nouvelle en 2019, couplée à l’effort de bonne gestion, permettent l’amélioration de sa capacité de désendettement plus rapide que les autres communes de taille identique (7 ans largement en dessous de la strate et en dessous du seuil d'alerte qui est de 10%).

Cette situation favorable permettra à la Ville d’emprunter et financer son Plan Pluriannuel d’Investissement PPI.

 

LES DÉPENSES RÉELLES DE FONCTIONNEMENT +5%

Elles sont bien sûr impactées fortement par l’inflation et devraient atteindre 61,6 millions d’euros (+5% par rapport au prévisionnel de 2023).

Le poste le plus important demeure celui des charges de personnel (19,8 millions d’euros) (+ 5 % par rapport au budget  prévisionnel de 2023).

 

LES RECETTES DE FONCTIONNEMENT + 8%

Globalement par rapport à la moyenne des villes comparables aux Sables d’Olonne, les sablais contribuent moins aux recettes fiscales, de l’ordre de 3,5 %...en clair ils seraient favorisées !

En 2024, les recettes devraient atteindre 74,1 Millions d’Euros (+8%)

Sans la Taxe d’habitation des Résidences Secondaires, les recettes de fonctionnement ne progresseraient que de 1,9% .

C’est, bien sûr, cette taxe d’habitation maintenue pour les résidences secondaires qui fait débat. L’opposition ne croit pas à l’effet dissuasif de cette taxe qui a pour objet indirect d’inciter les propriétaires de résidences secondaires à louer leur bien pour rééquilibrer le parc immobilier sablais et pour tenter de résoudre le grave et quasi insoluble problème du logement de sédentaires aux Sables d’Olonne.

L’engagement de la municipalité notamment sur le logement est un pari osé qu’il faudra bien financer et c’est ainsi qu’il sera fait recours à la surtaxe dite Taxe d’Habitation sur les Résidences Secondaires qui devrait rapporter 3,9 millions d’euros en 2024 et qui a été votée lors de ce Conseil Municipal du 25 septembre. Elle fut baptisée par l’opposition de droite nouvel impôt local sur la fortune ! Le maire Yannick MOREAU réplique pour justifier ce plus d’impôts que même déjà en 2024 les propriétaires de biens seront bien moins imposés qu’en 2019.

Le maire en rajoute faisant retomber la cause d’augmentation des impôts locaux sur l’État contrairement aux dires hasardeux du Chef de l’État en augmentant autoritairement les bases d’imposition (valeur locative) et en augmentant aussi sans concertation la valeur du point d’indice des agents de la Ville et par surcroît il aurait pu ajouter en transférant des compétences aux collectivités sans compensation financière.  

Mais, que faire face à la situation que vivent les Sablais : le logement à l’année devient impossible alors que dans certains quartiers 75 % des biens immobiliers sont sans occupants 11 mois sur 12 !DES RECETTES

La Chambre Régionale des Comptes n’avait pas manqué de faire remarquer que la Ville des Sables d’Olonne est marquée par un taux élevé de résidences secondaires, celles-ci représentant 39 % des logements (contre 24 % en moyenne dans le département de la Vendée). C’était une incitation à la création de cette surtaxe qui ne manquera pas de faire encore débat.

 

Ainsi le futur budget principal 2024 de la Ville des Sables d’Olonne permettra de financer 59 M€ d’investissement en 2024, une situation comparable avec celle de 2023. Attendons maintenant le vote de ce budget 2024 (décembre 2023) et les détails de ces investissements pour voir comment seront réalisables financièrement les projets du Programme ambitieux de la Municipalité.

DE

FONCTIONNEMENT EN AUGMENTATION DE 8%

 

 

 

 

 

 

 

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