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25 février 2023 6 25 /02 /février /2023 20:08
POUR LES TECHNOCHRATES, IL NE SERA JAMAIS ASSEZ GROS !

POUR LES TECHNOCHRATES, IL NE SERA JAMAIS ASSEZ GROS !

 

 

LES SENIORS À L'INDEX

Suite de

https://admin.over-blog.com/934384/write/187278421

 

Nous poursuivons notre analyse d'un point particulier du fameux projet de loi qui met des dizaines de milliers de français dans la rue.

Dans le projet de loi dit "projet de loi de finances rectificative sécurité sociale pour 2023" qui cache en son sein la pseudo réforme des retraites du Président Emmanuel MACRON figure, en son article 2, un autre projet qui concerne les SENIORS qui nous choque parce qu' il crée une obligation nouvelle particulièrement mal définie qui pèsera sur l'entreprise si jamais la loi était votée et qui, en plus, crée aussi de lourdes sanctions comme il est indiqué ci-dessous.

Il met donc aussi en route un nouveau lourd processus de contrôle de l'obligation nouvelle aussi mal définie mise à la charge de l'entreprise.

 

LES SANCTIONS...UNE NOUVELLE "CHARGE SOCIALE" ?

Puisqu'il y a une simili "obligation" et pour qu'elle soit exécutée il y a des sanctions pour ceux qui "méconnaissent" (euphémisme du rédacteur !) cette obligation

Ceci se traduit ainsi dans le projet de loi :

« Art. L. 5121-8. – Les entreprises qui méconnaissent l’obligation de publication prévue à l’article L. 5121-7 peuvent se voir appliquer par l’autorité administrative une pénalité, dans la limite de 1 % des rémunérations et gains, au sens du premier alinéa de l’article L. 242-1 du code de la sécurité sociale et du premier alinéa de l’article L. 741-10 du code rural et de la pêche maritime, versés aux travailleurs salariés ou assimilés au cours de l’année civile précédant celle au titre de laquelle l’obligation est méconnue

« La pénalité est prononcée dans des conditions prévues par décret en Conseil d’État. Son montant tient compte des efforts constatés dans l’entreprise en matière d’emploi des seniors ainsi que des motifs de méconnaissance de l’obligation de publication.

UN INDEX MONSTRUEUX ET IRRÉALISTE

Ce projet D'INDEX est à la fois monstrueux et irréaliste.

Rappelons le texte proposé à la sagacité et à la sagesses des sénateurs après son large rejet par les députés.

Intitulé donné par les rédacteurs du projet :

" Indicateurs relatifs à l’amélioration de l’emploi des seniors"

Comment des indicateurs et une vague obligation peuvent-ils améliorer l'emploi des séniors ?

Seuls la vie économique et  les rapports au sein de l'entreprise peuvent améliorer le sort des seniors salariés de l'entreprise.

Et cela, c'est une discussion et d'éventuelles décisions d'accords entre partenaires sociaux qui peuvent faire aboutir à une amélioration des conditions de fin de carrière.

Alors, on est en droit de poser la question : s'agirait-il alors simplement d'un truc pour remplir une caisse au budget social de la France de plus en déficit ?

Voilà la "perle"projet de nouvel article du Code en débat au Parlement :  

« Art. L. 5121-6. – L’employeur poursuit un objectif d’amélioration de l’embauche et du maintien en activité des seniors.

"Poursuivre un objectif": ce n'est ce n'est qu'un objectif ce qui es différent d'une obligation qui se traduit juridiquement par un devoir de faire ou de ne pas faire.

MONSTRUEUX ?

Monstrueux,  car c’est une grave atteinte aux libertés individuelles. Il n’appartient pas à l’État de dicter directement ou indirectement au salarié et à son employeur la date et les conditions de départ en retraite d’un salarié.

Les raisons personnelles du salarié, son état de santé, sa situation professionnelle par rapport à ses droits font que la décision d’un départ en retraite constitue avant tout pour le salarié une décision personnelle et ce ne sont pas les chiffres de la pyramide des âges au sein de l'entreprise qui doivent déterminer la date de départ en retraite des salariés !

Irréaliste parce que l’entreprise doit sans cesse s’adapter aux conditions économiques : s’il y a du travail...il n’y a pas de raison de vouloir "se débarrasser" d’un salarié qui veut et peut poursuivre son activité à son poste ou voir celle-ci aménagée par exemple et éventuellement prévoir un départ progressif à la grande satisfaction des parties.

 L’employeur et le salarié sont tenus à l’exécution du contrat de travail de bonne foi. Le salarié demeure en ce domaine le décideur principal et la loi, les conventions collectives et la jurisprudence le protège.

Les conditions de rupture du contrat de travail sont bien établies y compris pour les départs en retraite.

Pour l’employeur, il n’y a pas de possibilité de « garder » un salarié qui veut partir en retraite comme il ne peut le contraindre de démissionner et le mettre à la porte "illégalement" avec les risques d'in contentieux prud'homal.

En lisant le projet de loi on a l’impression que le législateur oublie qu’employeur et salarié sont liés par un contrat de travail. Ce ne sont pas des fonctionnaires liés par un statut.

En plus, des paramètres personnels pour des départs anticipés ou retardés il y a celui qui est essentiel : la conjoncture économique : si l’activité est menacée, molle, si le carnet de commandes est vide l’entreprise peut s’entendre avec le salarié demandeur dans le cadre de la législation et des conventions collectives un départ anticipé.

Donc, ce texte technocratique, camouflé dans le projet de loi fourre-tout est une catastrophe rédactionnelle donc une source nouvelle potentielle de conflits dont le monde du travail qui n'a pas besoin de cela.

D'où la juste réserve de Syndicat sur la présentation de ce texte et son rejet par les députés.

 

AJOUTONS QUE NOS MODESTES ANALYSES REJOIGNENT DES INFORMATIONS RÉCENTES DU DÉSACCORD DU CONSEIL D'ÉTAT SUR LE PROJET DE LOI ET LA SAISINE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL S'IL VENAIT À ÊTRE ADOPTÉ...EST-CE LE DÉBUT DE LA FIN DU PROJET DE LOI ?

...et dire que ce projet a conduit à l'expression d'un mécontentement de la majorité du  peuple français contre le Président MACRON et son Gouvernement !

 

 

 

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25 février 2023 6 25 /02 /février /2023 13:49
AU NOM DE L'UKRAINE : SE RESSAISIR

AU NOM DE L'UKRAINE : SE RESSAISIR

 

 

 

LE DONNEUR DE LEÇONS VLADIMIR POUTINE

C’est bien à contrecœur que nous lui écrivons ce « merci ».

Ce rappel à l’ordre moral et au sursaut devrait pourtant sauver l’Occident ! et le perdre, lui,Vladimir.

Pourtant, Vladimir POUTINE, donneur de leçons de morale, a bien gagné le droit de se taire. Il devrait être rongé par la honte et il s’arroge, en plus, maintenant, encore le droit de faire la morale à l’Occident.

Il a bien fondé, toute honte bue, son pouvoir et sa fortune sur le sang qu’il fait couler sans remords.

Pourtant, il faut lui dire merci car, ainsi, il secoue avec la violence et la morgue qui le caractérise l’Occident pour que celui-ci réfléchisse, sorte de sa coquille percée et se remette en question.

Pour sauver ses libertés, l’Occident doit être fort, solide, réarmé moralement et physiquement.

En effet, L’Occident a fini de manger son pain blanc...bientôt il n’aura plus de farine. Il faut qu’il se réveille.

Le temps de la lâcheté, de l’égoïsme, de l’individualisme forcené, du laxisme, de la repentance... est révolu.

Il y a bien d’autres choses plus urgentes et plus importantes à faire que de se focaliser sur le fait de savoir si on partira à la retraite à 50, 60, 62, 64, 70 ans...

La guerre, à nos portes, nous le rappelle. Ne soyons pas sourds, muets et aveugles.

Le temps de la SOLIDARITÉ ET DE L’EXEMPLARITÉ occidentales et celui des sacrifices pour sauver l’essentiel, c’est le temps présent.

Merci, Vladimir POUTINE et merci à la vaillante UKRAINE de nous le rappeler !

L’Occident pour survivre doit avant tout se réarmer moralement et physiquement.

 

 

PAROLES DE VLADIMIR POUTINE

 

Lisez ci-dessous ces extraits de presse du discours du 21 février 2023 de Vladimir POUTINE ...pour être édifié :

«Regardez ce que les dirigeants occidentaux font avec leurs propres peuples, ils veulent la destruction de la famille, de l’identité culturelle et nationale»

 De plus «la perversion et la maltraitance des enfants jusqu’à la pédophilie sont déclarées comme étant la norme, c’est la norme de leur vie».

Même les prêtres «sont obligés de bénir les mariages homosexuels»… «Regardez les écritures saintes et les livres sacrés des autres religions […] Tout y est dit, y compris que la famille est l’union d’un homme et d’une femme […]

Mais même ces textes sacrés sont aujourd’hui remis en question… «Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font», « des millions de personnes en Occident comprennent qu’elles sont entraînées vers une véritable catastrophe spirituelle».

«Mais c’est leur problème.

Les autorités russes, quant à elle, ont l’obligation de protéger nos enfants de la dégradation et de la dégénérescence ».

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23 février 2023 4 23 /02 /février /2023 11:35
L'ESPOIR : AUX URNES CITOYENS !

L'ESPOIR : AUX URNES CITOYENS !

 

 

 

 

 

LE CHEF DE L’ÉTAT C’EST LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ET « SON GOUVERNEMENT » LE PEUPLE C’EST NOUS TOUS Y COMPRIS CEUX QUI N’ONT PAS VOTÉ : NOUS ESPÉRONS ENSEMBLE VITE TOURNER LA PAGE

 

 

EMMANUEL MACRON MAL ÉLU, MAL AIMÉ

C’est la première et profonde ambiguïté : lors des élections présidentielles d’avril 2022 le peuple n’a donné de majorité à Emmanuel MACRON élu et a confirmé son vote de défiance lors de l’élection des députés avec :

Aux Présidentielles de 2022 : élu mais mal élu

Inscrits : 49 millions

Emmanuel MACRON au premier tour obtient :  9,7 millions de voix POUR soit 20% des inscrits

Emmanuel MACRON au deuxième tour obtient : 18,8 millions de voix POUR soit 38, 5 % des inscrits 

À l’Élection des Députés de 2022 : plus de majorité

Élections des 577 députés : 250 députés pour la majorité présidentielle (majorité et Modem et divers compris).

Le Président MACRON avait entendu la Vox Populi et réalité il a poursuivi son chemins seul avec un gouvernement très technocratique donc inexistant et à la botte du Président quoi qu’il en coûte ?

Le résultat dans les sondages aujourd'hui est pour l’instant sans ambiguïté : les français dans leur majorité sont toujours divisés mai unis contre leur Président.

Le système d’élection majoritaire de la Cinquième République a atteint ses limites ; il fut créé pour le Général de Gaulle qui aimait la France,  il n’est pas fait pour Emmanuel MACRON qui n’a pas la même conception de la France et du pouvoir.

 

EMMANUEL MACRON AIME LE POUVOIR SOLITAIRE ET N’AIME PAS LE PEUPLE FRANÇAIS ET SES MENTORS TIRENT MAINTENANT LEURS RÉVÉRENCES POUR FUIR LES AMBIGÜITÉS

Le Projet dit abusivement « réforme des retraites » alors qu’il s’agit d’une simplement d'une petite loi rectificative des financements de la Sécurité sociale  fait éclater la vérité du sentiment profond des citoyens

Ainsi est consacré le désamour général exprimé dans les rues.

Ses proches qui lui ont ouvert les portes du pouvoir, eux, entendent encore la Vox Populi dans la rue et  lâchent  le Président qu’ils ont fabriqué et fait élire.

Citons Alain MINC : « Emmanuel Macron est un roi en CDD ! »...et il suggère au Président MACRON de "tirer sa révérence à la de Gaulle en cas de dissolution ratée".

Citons Jacques ATTALI qui écrit, le 15 février 2023, sur son site cette phrase assassine : «  Mais que diable allait-il faire dans cette galère ?!  ... Il serait temps de tourner la page. Soit en renonçant, soit en passant en force si on n’y tient vraiment (on devine ma préférence).  En tout cas, de passer au plus vite à autre chose. »
Citons enfin Jean PEYRELEVADE sur la façon de traiter le dossier réforme des retraites par le chef de l’État : « Ainsi participe-t-il directement au développement d'un mal profond de la démocratie française, le déni de réalité ».

 

QUAND LE BATEAU FRANCE COULE...AUX URNES CITOYENS !  POUR TENTER LES ULTIMES MANŒUVRES POUR LE RAMENER AU PORT

Le rat a la réputation d’être intelligent et de savoir apprécier les situations pour tenter de se sauver même si la situation est catastrophique !

Quant au bateau France il faut reconnaitre qu’il a déjà perdu son commandant.

Mais quand le bateau coule les rats partent les premiers, dit le proverbe et les 3 « rats » cités ci-dessus qui ont beaucoup donné pour Emmanuel MACRON nous donnent l’espoir d’un grand changement.

 

 

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22 février 2023 3 22 /02 /février /2023 15:48
LE LOCATAIRE PRÉCAIRE DE L'ÉLYSÉE S'INTÉRESSE-T-IL ENCORE À SON PROJET PHARE DE RÉFORME DES RETRAITES ?

LE LOCATAIRE PRÉCAIRE DE L'ÉLYSÉE S'INTÉRESSE-T-IL ENCORE À SON PROJET PHARE DE RÉFORME DES RETRAITES ?

 

 

 

 

LE SÉNAT EST SAISI DU PROJET DE LOI DANS LEQUEL LA « RÉFORME DES RETRAITES » EST INCLUSE

Nous allons tenter de vous apporter quelques compléments d'information sur le débat et peut-être une surprise vous attend sur ce qui suit donc la tragi-comédie nulle parlementaire qui vient de se dérouler à la Chambre des Députés.

 

Le Code actuel de la Sécurité Sociale, pour ce qui concerne le passage de l’âge légal d’ouverture des droits à la retraite de 62 à 64 ans, est ainsi rédigé :  

« Article L351-1

L'assurance vieillesse garantit une pension de retraite à l'assuré qui en demande la liquidation à partir de l'âge mentionné à l'article L. 161-17-2 qui stipule :

Article L161-17-2

 L'âge d'ouverture du droit à une pension de retraite mentionné au premier alinéa de l'article L. 351-1 du présent code, à l'article L. 732-18 du code rural et de la pêche maritime, au 1° du I de l'article L. 24 et au 1° de l'article L. 25 du code des pensions civiles et militaires de retraite est fixé à soixante-deux ans pour les assurés nés à compter du 1er janvier 1955. » 

Les Sénateurs vont devoir se pencher sur le...

« PROJET DE LOI DE FINANCEMENT RECTIFICATIVE

DE LA SÉCURITÉ SOCIALE POUR 2023

TRANSMIS PAR

MME LA PREMIÈRE MINISTRE

À

M. LE PRÉSIDENT DU SÉNAT

En application de l’article 47-1, alinéa 2, de la Constitution, le Sénat est saisi, en première lecture du projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale dont la teneur suit : »

TRANSMIS PAR

MME LA PREMIÈRE MINISTRE

À

M. LE PRÉSIDENT DU SÉNAT

(Envoyé à la commission des affaires sociales.)

 

En français gouvernemental,  "loi de financement rectificative de la Sécurité sociale" signifie réformette des retraites...qui sont effectivement bien de la compétence de la Sécurité Sociale  et permettrait de construire une presque nouvelle usine à gaz législative. Elle met déjà des dizaines de milliers de salariés en grève et fonde des manifestations très importantes.

 

CE BEAU TITRE CACHE UN BEAU MODÈLE DE LOI FOURRE-TOUT QUI PEUT-ÊTRE NE SERVIRA À RIEN

En effet, suit, ce titre reproduit ci-dessus, un texte de projet de loi très long, un vrai fourre-tout, incompréhensible pour le commun des mortels, puisqu’il renvoie déjà dans sa première partie nommée « DISPOSITIONS RELATIVES AUX RECETTES ET À L’ÉQUILIBRE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE POUR L’EXERCICE 2023 » au Code de la Sécurité Sociale, au statut des clercs de notaires, au Code des Transports, au Code du Travail, au Code des pension, au Code des Collectivités Territoriales...

 

L’article 1 bis du projet de loi est déjà un chef d’œuvre...c’est simplement un aveu du doute gouvernemental sur l’opportunité d’une telle loi qui n’entrerait en vigueur au plus tôt qu’en septembre 2023 et qui devra être repensée courant 2024 où il faudra revenir au projet du Président MACRON (premier mandat » de SYSTÈME UNIVERSEL DE RETRAITE ).

« Article 1er bis (nouveau)

 
 

Dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la possibilité, les conditions et le calendrier de mise en œuvre d’un système universel de retraite faisant converger les différents régimes et intégrant les paramètres de la réforme prévue par la présente loi. »

 

Chers lecteurs,  la découverte de cet article nouveau nous laisse dubitatif  : dans un an, au printemps 2024, faudra-t-il refaire une nouvelle loi alors que la France sera plongée dans les derniers préparatifs des JO ( juillet août 2024) ?

Cet article rajouté nous laisse pantois : l'aurions nous mal compris ? Rédigé à la hâte les rédacteurs en ont-ils mesuré toutes les ambiguïtés ? Les rédacteurs des lois ne peuvent ainsi traiter à la légère des textes dont chaque mot doit être pesé, lu et relu. N'y a-t-il pas dans cette rédaction une expression qui sente trop la précipitation et donc la confusion.

 

Mais en 2024 où faudra-t-il aller pour manifester dans un Paris en travaux JO?

Y aura-t-il des membres du Parlement disponibles pour voter une loi nouvelle plus ambitieuse que celle qui est présentée?

Quels seront les dégâts sociaux de cette première de tentative de réformette  que nous vivons?

Le Conseil Constitutionnel va-t-il sanctionner le projet actuel après son adoption pour usage abusif  de la procédure article 47-1 de la Constitution ?

En résumé, cet article 1er bis nouveau du projet de loi consacre-t-il la mise en sommeil du projet soumis aux sénateurs ?

 

À SUIVRE : QUE DEVIENT LA RETRAITE À 64 ANS DANS LE PROJET ACTUEL ?

 

 

 

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21 février 2023 2 21 /02 /février /2023 11:39
CORRUPTION

 

 

 

 

LA CORRUPTION, UN MAL SOURNOIS QUI RONGE NOTRE SOCIÉTÉ

 

La corruption désigne le fait pour une personne investie d'une fonction déterminée (publique ou privée) de solliciter ou d'accepter un don ou un avantage quelconque en vue d'accomplir, ou de s'abstenir d'accomplir, un acte entrant dans le cadre de ses fonctions.

 

LES DÉGÂTS IMPRESSIONNANTS CONNUS

 RÉSULTATS EN FRANCE

En 2021 : 801 atteintes à la probité ont été relevées par la police et la gendarmerie dans un rapport du ministère de l’intérieur.

57% des français estiment que les politiques sont corrompus.

France : classée au 21ème rang sur 180 pays étudiés 1ers Danemark, Finlande, Nouvelle Zélande...

Produit Intérieur Brut PIB France : 2 600 milliards d’euros

Prélèvements État : En 2022, les prélèvements obligatoires de l’État devraient atteindre 1 194,1 milliards d'euros, soit 45,2% du PIB.

Cette « manne » tente tous ceux qui ont un pouvoir pour son utilisation : élus, fonctionnaires, personnes morales...ils sont donc nombreux à subir la tentation de corruption ou à corrompre.

 

CORRUPTION ACTIVE, CORRUPTION PASSIVE, COMPLICITÉ DE CORRUPTION

Pour rappel, l’atteinte à la probité comprend six infractions pénales principales comme la corruption, le trafic d’influence, la prise illégale d’intérêts, le détournement de fonds publics, le favoritisme et encore la concussion.

Les complices sont ceux qui ont connaissance de faits de corruption au sens large et qui ne les dénoncent pas...ils sont "victimes" de la corporation passive!

NE PLUS RESTER PASSIFS FACE À LA CORRUPTION QUI SALIT L’IMAGE DE LA DÉMOCRATIE, MINE LE PAYS, DÉGOUTE LE CITOYEN HONNÊTE

Voir :

 Transparency International : https://transparency-france.org/

 

Anticor : https://www.anticor.org/

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17 février 2023 5 17 /02 /février /2023 18:39
LE PRÉSIDENT MACRON ARBITRE POURRAIT SORTIR LA TÊTE HAUTE S'IL SIFFLAIT LA FIN DE LA RÉCRÉATION SUR LES RETRAITES...

LE PRÉSIDENT MACRON ARBITRE POURRAIT SORTIR LA TÊTE HAUTE S'IL SIFFLAIT LA FIN DE LA RÉCRÉATION SUR LES RETRAITES...

 

 

 

UNE RÉFORME INUTILE, MAL PRÉPARÉE DANS UNE URGENCE INJUSTIFIÉE ET DANS L'IMPASSE

Suite de :

https://www.olonnes.com/2023/02/retraites.une-cause-nouvelle-de-retrait-e-du-projet-de-loi.html

Sous MACRON 1 il y avait une idée forte pour une vraie réforme des retraites le « régime universel » qui aurait pu aboutir se faire à condition d’y mettre de la concertation et du temps...et il y avait du temps effectivement pour la faire !

Maintenait, avec l’échec programmé et confirmé de la procédure parlementaire, la France reviendra grâce à l’article 47-1 à la dictature présidentielle avec l’usage abusif des ordonnances qui permettent au Président de faire n’importe quoi...par ordonnance.

D’ailleurs, sur ce projet et les éventuelles ordonnances il n’est pas du tout sûr que saisi par les parlementaires le Conseil Constitutionnel accepte l’usage de l’article 47-1 (procédure spécifique en matière budgétaire et non fait pour réformer un point de droit social de grande importance). Le Président et son gouvernement ont pris un risque qui a été certainement mesuré par les conseillers.

Alors, pourquoi prendre ce risque qui consacrerait l’humiliation du Président MACRON si son projet devient échec total ?

« ARTICLE 47-1.

Le Parlement vote les projets de loi de financement de la sécurité sociale dans les conditions prévues par une loi organique.

Si l'Assemblée nationale ne s'est pas prononcée en première lecture dans le délai de vingt jours après le dépôt d'un projet, le Gouvernement saisit le Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours. Il est ensuite procédé dans les conditions prévues à l'article 45.

Si le Parlement ne s'est pas prononcé dans un délai de cinquante jours, les dispositions du projet peuvent être mises en œuvre par ordonnance. »

 

CONSEIL PRATIQUE ET PRÉSOMPTUEUX AU PRÉSIDENT MACRON

Monsieur le Président, prenez donc la sage décision de reporter votre projet.

Vous vouliez une réforme « quoi qu’il en coûte », faites donc peser sur les partenaires sociaux le poids de votre fonction présidentielle et de vos pouvoirs pour qu’ils prennent en charge leur devoir de préserver et réformer le système de retraite français par la négociation.

Les partenaires sociaux pourront tenter de gommer les inégalités dans un projet d’accord GRENELLE DES RETRAITES et d’examiner si l’avenir des retraites peut, par exemple,  passer par un peu ou beaucoup de capitalisation...Les partenaires sociaux seront plus utiles à la France autour d’une table que dans les rues dans une France qui sera encore à l’arrêt le 7 mars 2023.

Notre Président MACRON sait parfaitement qu’il y a pour la France des choses plus importantes et plus urgentes que son projet très mal en point : la gestion de la crise russo-ukrainienne et ses conséquences, la crise de l’hôpital et de la Santé en France, la Justice malade, l’éducation, la réforme territoriale nécessaire, la dette...

Quand en citoyen responsable, nous regardons objectivement le niveau des enjeux humains voire mondiaux entre ce qui se passe à l’Est en Ukraine, Russie, au Sahel, en Chine...et ce qui se passe en France avec l’objet et le niveau ridicule du débat sur les retraites, nous devons constater que notre Pays devrait avoir honte du spectacle qu’il donne.

C’est pour cela aussi que nous insistons pour demander au Président MACRON LE RETRAIT PUR ET SIMPLE DU PROJET RIDICULE DE RÉFORME DES RETRAITES.

 

QUEL TRIOMPHE POUR EMMANUEL MACRON S'IL RÉUSSISSAIT À RÉUNIR AUTOUR DE LA TABLE EMPLOYEURS ET SALARIÉS AVEC UNE FEUILLE DE ROUTE CONDUISANT À UN ACCORD SUR UNE VRAIE ET JUSTE RÉFORME DES RETRAITES !

Ce n’est pas de la politique mais du bon sens !

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17 février 2023 5 17 /02 /février /2023 12:03
LE PRÉSIDENT ÉCOUTERA-IL LA VOIX DE LA SAGESSE ?

LE PRÉSIDENT ÉCOUTERA-IL LA VOIX DE LA SAGESSE ?

 

 

 

 

CONSTAT D'UN ÉCHEC DE LA DÉMOCRATIE PARLEMENTAIRE ...DONC LA SAGESSE COMMANDE DE CLORE MAINTENANT LE DÉBAT

 

ÉCHEC DU PRÉSIDENT MACRON ET DE « SON » GOUVERNEMENT

 

L'article 2 de ce projet de réforme porté par le gouvernement, et débattu durant trois journées, a été repoussé par 256 voix contre 203, et 8 abstentions.

Le projet de loi nommé projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023, dans lequel le Gouvernement et le Président MACRON ont caché « visible » la pseudo-réforme des retraites pour pouvoir utiliser abusivement d’un article 47-1 de la Constitution a dérapé dans la rue, à la Chambre  des députés, dans la population...

Dans cet article 2 du projet de loi passé assez inaperçu, le public citoyen a pu découvrir que le Gouvernement voulait sanctionner les entreprises qui se séparaient un peu trop facilement de ses seniors...

Ce n’était pas de la philanthropie gouvernementale ou un souci de moraliser la vie économique et sociale du Pays qui a motivé l’exécutif à l’écriture d’un article de loi aussi inutile qu’ingérable.

Il faudra qu’un jour Monsieur MACRON apprenne que le domaine social appartient de droit aux employeurs et aux salariés...qu’il ne peut remplacer la compétence des partenaires sociaux...dans ce domaine, il peut impulser des réformes mais pas imposer. Sinon c'est la rue qui prend la parole voire les décisions !

Le Président et son équipe ont glissé cette mesure dans le projet de loi mais c’est simplement l’appât du gain...les caisses de l’État sont vides, les entreprises gagnent de l’argent...donc on va  leur en prendre. Ainsi raisonne la technocratie démagogique et parisienne soi disant omnisciente qui nous gouverne.

D’ailleurs, les estimations du coût de la réforme varient d’une déclaration gouvernementale à l’autre. Pour 2023, coût limité à un montant 400 à 600 millions d’euros puisque la loi si elle est votée ne s’appliquera qu’au 1er septembre 2023.

Mais le coût financier de la suppression des principaux régimes spéciaux n’est pas chiffré et là ce sera dans le temps des milliards d'euros à injecter dans le dispositif retraites. 

On comprend ainsi pourquoi le document du Sénat sur le budget social stipule :

« UNE PRÉSENTATION INSUFFISANTE DES ENJEUX DE LA RÉFORME À VENIR DES RÉGIMES SPÉCIAUX » !...

Gouverner c’est prévoir !...sauf pour les gouvernements du Président MACRON.

À SUIVRE ...

UNE RÉFORME INUTILE, MAL PRÉPARÉE DANS UNE URGENCE INJUSTIFIÉE

 

 

 

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15 février 2023 3 15 /02 /février /2023 18:39
Y A-T-IL UN MINISTRE DE LA JUSTICE ?

Y A-T-IL UN MINISTRE DE LA JUSTICE ?

 

 

 

 

DES ATTAQUES INDIGNES CONTRE UN JUGE « TROP SÉVÈRE »

 

Dans un très long article mis en ligne le 22 décembre 2022, le quotidien Libération met en cause nommément « le  juge Tony Skurtys,  le « marteau » de la justice » (textuel).

Ce magistrat de haut rang est chargé des comparutions immédiates au Tribunal de Paris.

Une coalition journalistes, avocats, magistrats du Syndicat de la magistrature (auteur du fameux mur des cons) s’est élevée contre la sévérité répressive de ce juge « couplée à des incidents professionnels et déontologiques signalés à de nombreuses reprises» au Président du Tribunal(( "son supérieur").

Jean-Claude Bouvier, juge et membre du syndicat de la magistrature, premier vice-président chargé de l’application des peines au tribunal judiciaire de Bobigny, a accepté de témoigner en son nom.

Répliques du juge incriminé : il a porté plainte pour diffamation et viol du secret des délibérés.

Nous attendons avec sérénité la suite qui sera donnée à cette plainte pour pouvoir tirer des conclusions sur le respect dû à la fonction de juge et les sanctions pour manquements à cette obligation...

Voir ; https://www.youtube.com/watch?v=L1f3fE0sWwk&t=229s

Malgré notre indignation nous ne pouvons que remercier le Journal Libération qui a porté à la connaissance du public cette information et les dénonciateurs des prétendus excès de zèle de leur collègue. Ils nous ouvrent la voie qui va peut-être permettre d’expliquer une part du malaise de la justice en France.

Nous nous sommes déjà exprimés sur ce sujet et sur tous les dangers qui pèsent sur les justiciables, des dysfonctionnement graves de la Justice, sa politisation et la désaffection des citoyens pour ce qui devrait être leur protection : LA JUSTICE en laquelle ils ne croient plus. D’ailleurs, le Ministre DUPOND-MORETTI a dû faire « Les États généraux de la Justice » dont on attend, après la publication du rapport sur ces États Généraux, les propositions concrètes  pour réconcilier les français avec leur justice

https://www.olonnes.com/2023/01/une-justice-a-l-abandon-depuis-plus-de-trois-decennies-et-une-justice-toujours-aussi-impossible-a-reformer-un-creve-coeur.html

 

UNE ATTEINTE GRAVE À LA FONCTION DU JUGE : STUPÉFIANT !

Haro sur le juge ! On attend aussi une réponse du Ministre Eric DUPONT MORETTI

Et ...haro sur le juge Tony Skurtys, le «marteau» de la justice

L’expression "crier haro sur quelqu'un, sur quelque chose ", signifie s'élever avec indignation contre eux, attirer sur eux la haine, la colère, la réprobation.

Cette incitation à la violence à l’égard d’un magistrat n’est pas admissible. Journalistes, magistrats et avocats auxiliaires de la Justice qui ont apporté leur concours à ce lynchage médiatique doivent être au moins rappelés à l’ordre.

Nous n’avons pas eu trace de réaction du Ministre si prompt d’habitude aux exercices face aux médias.

L’Article 434-24 du Code pénal protège heureusement le juge :

« L'outrage par paroles, gestes ou menaces, par écrits ou images de toute nature non rendus publics ou par l'envoi d'objets quelconques adressés à un magistrat, un juré ou toute personne siégeant dans une formation juridictionnelle dans l'exercice de ses fonctions ou à l'occasion de cet exercice et tendant à porter atteinte à sa dignité ou au respect dû à la fonction dont il est investi est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.

Si l'outrage a lieu à l'audience d'une cour, d'un tribunal ou d'une formation juridictionnelle, la peine est portée à deux ans d'emprisonnement et à 30 000 euros d'amende. »

Si un juge sanctionne sévèrement, c’est que lui et ses collèges appliquent la loi, rien que la loi...il ne fait qu’assumer les fonctions qui lui sont conférées.

Trop sévère, un juge ? Un comble lorsqu'on sait le laxisme que les français imputent aux décuisons des juges !

Nous attendons les suites qui seront données à une affaire qui contribue à ébranler la notion du respect dû à la Justice instituée pour protéger les citoyens.

 

 

 

 

 

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