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13 novembre 2024 3 13 /11 /novembre /2024 20:36
UN PÔLE SANTÉ MALADE COMME  TANT D'AUTRES : LA SANTÉ A UN COÛT QU'IL FAUT ASSUMER

UN PÔLE SANTÉ MALADE COMME TANT D'AUTRES : LA SANTÉ A UN COÛT QU'IL FAUT ASSUMER

 

 

LA CONTINUITÉ DU SERVICE PUBLIC : UNE OBLIGATION TRÈS MALMENÉE

 

 

«  VIE PUBLIQUE » : LA VOIX DE SON MAÎTRE L’ÉTAT définit ainsi le SERVICE PUBLIC :

 Le service public poursuit des finalités liées à l'ordre et la régulation, la protection sociale et sanitaire, l'éducation et la culture ou encore l'économie. 

Les acteurs du service public sont soumis à trois grands principes :

  • la continuité du service public,
  • l’égalité des citoyens devant le service public,
  • l’adaptabilité (ou mutabilité) de celui-ci. 

Le service public est donc une activité d'intérêt général qui peut être prise en charge directement par un organisme du secteur public (administration, entreprise publique, établissement public...) ou assuré par le secteur privé. Les activités qui relèvent du service public doivent évoluer avec le temps, selon les décisions prises par les pouvoirs publics pour répondre aux besoins et missions nouvelles.

L’État a à sa disposition pour mener à bien ses politiques et ses obligations les services publics tels que : Justice, Éducation, Défense, Santé, Recherche...

 

LA CONSTITUTION ET LA DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN DE 1789 FONDEMENTS DES SERVICES PUBLICS

Ces textes fondamentaux définissent les droits et devoirs du citoyen : Devoir de Financer le Service Public et d’en Contrôler le bon fonctionnement  

Article 13

Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable :

Article 14

Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.

Article 15

La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.

Ces points sont si importants que la Constitution impose au Président de la République en premier le devoir d’assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et cela passe par cette obligation et les moyens exceptionnels que l’article 16 lui donnent « Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacées d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances.

L’efficacité et le bon fonctionnement du Service Public ne se juge pas dans les Ministères à Paris ou depuis les préfectures (le Préfet est le représentant de l’État dans le Département) mais sur le terrain : celui qui juge c’est le citoyen utilisateur mal nommé « l’Usager ».

En cas de dysfonctionnent il est en droit de demander des comptes, de se plaindre : c’est lui qui finance.

L’État a donc bien une obligation de résultat qui est d’assumer la continuité du Service Public même en cas de grève. Ce principe a permis de réglementer le droit de grève reconnu ...il en est ainsi de tout droit dont il ne faut abuser.

 

DANS LA CRISE ACTUELLE LA CONTINUITÉ DU SERVICE PUBLIC DANS LES HÔPITAUX N’EST PLUS ASSURÉE : UNE ALERTE LES « URGENCES  DÉBORDÉES » VOIRE FERMÉES

Une nouvelle fois nous avons pu et dû constater l’insuffisance des moyens des hôpitaux : des heures d’attente pour une admission aux urgences avec des blessés et autres patients dans les services des urgences.

Celui qui souffre...est sur une liste d’attente pour voir le médecin qui assume dans la précipitation le « tri » à l’admission et le patient attend, attend en serrant les dents et envahi par sa souffrance.

Dans les services d’urgence le patient est même parfois parqué dans des conditions honteuses, parfois même dans des couloirs, avec une promiscuité qui est traumatisante. De son côté, les personnels soignants et administratifs sont débordés dès le début de la soirée et la pression s’intensifie tout au long des nuits des week-ends surtout si des fêtes locales augmentent le nombre de patients et diminue le nombre de profesionnels de santé disponibles !

Il faudrait pour ces jours et nuits exceptionnels que des renforts soient prévus systématiquement.

L’État a reçu des alertes nombreuses sur cette situation mais l’État est un employeur anonyme et donc irresponsable. L’Hôpital, malgré l’alerte de la crise sanitaire de 2020, est de plus en plus malade et de moins en moins bien soigné.

Le personnel est pourtant admirable de dévouement et d’adaptation mais trop souvent dépassé, démoralisé par le manque de moyens...l’hôpital est une institution qui, quoiqu’il arrive, doit fonctionner 24 heures sur 24 et 365 jours par an ! Tous nos politiques devraient savoir cela car si jamais un jour eux ou un proche sont concernés, ce ne sera pas le moment de regretter de ne pas avoir agi plus tôt !

Rien n’est fait sérieusement par l’État employeur qui devrait envoyer des signaux de reconnaissance au personnel en place pour le motiver lui ouvrir une vraie promesse urgente d’améliorations des statuts, de créations de postes et autres moyens nécessaires...au lieu de cela il est encore question de "lits supprimés", du nombre d'internes diminué...on marche sur la tête !

C’est sûr que ce plan de réhabilitation de l’institution ne peut produire d’effets vraiment positifs que dans la durée...mais un engagement immédiat est impératif ...avec concertation avec les personnels sans avoir besoin de la tenue d’États généraux de la Santé qui n’ont aucune suite concrète.

Nous avons eu l’agréable et positive surprise de voir dans l’hôpital local deux promotions de stagiaires le sourire aux lèvres prises en charge par le personnel en fonction.

Ne perdons donc pas espoir mais ceci ne sera possible et crédible que si le nouveau gouvernement se saisit d’un projet pluriannuel qui pourrait et même devrait en partie être décentralisé (tirant ainsi les leçons de la crise sanitaire...5 ans après )...avec aussi un allégement des procédures administratives !

Il faudra que les citoyens se battent pour que le fleuron français du service public de la Santé réussisse à réémerger...mais cela a un coût qu'il faudra aussi assumer solidairement.

 

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9 novembre 2024 6 09 /11 /novembre /2024 20:29
UNE AUDITION QUI A MANQUÉ DE HAUTEUR

UNE AUDITION QUI A MANQUÉ DE HAUTEUR

 

 

AUDITION PAR LA COMMISSION DES FINANCES DU SÉNAT DE L’EX MINISTRE DES FINANCES (2017 2024) BRUNO LE MAIRE SUR LE DÉRAPAGE DU DÉFICIT BUDGÉTAIRE

 

suite de

https://www.olonnes.com/2024/11/bruno-le-maire-un-ministre-des-finances-pendant-7-ans-irresponsable.html

Revenons sur cette audition de l’ex Ministre des Finances Bruno LE MAIRE par la Commission des Finances du Sénat le 7 novembre 2024.

Il faut tenter d’en tirer des conclusions sur le mauvais fonctionnement de nos institutions et espérons-le préparer l'avenir.

 

LES MÉFAITS DU RÉGIME PRÉSIDENTIEL CAMOUFLÉ : FUITE DEVANT LES RESPONSABILITÉS

Nous avons entendu des paroles indignes qui avaient pour seul but de noyer le poisson et de tromper les citoyens et la représentation nationale. Les commentaires sur les réseaux sociaux sont un peu outranciers comme d'habitude et au moins explicite.

Le Ministre des Finances n’est pas responsable de la dégradation des Finances Publiques, du déficit, du fonctionnement des services de son ministère ...

Retenons aussi que le Ministre reconnait que le Gouvernement n’a pas donné « d’informations suffisantes au Parlement.» Quand il y a une alerte sur l'exécution du budget de la France le devoir du ministre est d'en aviser le Parlement.

Mais,en la matière, celui qui devait nommément informer le Parlement et particulièrement les Commissions des Finances c’est bien le Ministre des Finances...s’il ne l’a pas fait c’est soit son initiative soit « sur ordre »...du chef de l’État ou du Premier Ministre...qui est chef de « son » gouvernement»...le « son » n’est pas constitutionnel ! c'est le gouvernement de la France.

Comme cette situation a perduré, le Ministre des Finances avoue donc qu’il était mis dans la position de ne pas pouvoir exercer  une de ses missions et compétences essentielles. Le jugement sévère de l'ancien Président Nicolas SARKOZY.

Le Ministre l’a répété « je suis solidaire » de l’équipe à laquelle il appartient. Bruno LE MAIRE a bien dit en parlant de lui « Le Ministre des Finances ne décide pas de tout, tout seul, dans son bureau de Bercy, il fait partie d’une équipe. » dont il se dit solidaire, donc responsable

Cette équipe a deux chefs ; le Premier Ministre et le Président de la République...quand dans une situation pour un objet comme le budget de l’État  il y a deux chefs cela signifie d’une part qu’il n’y a pas de chef et d’autre part, qu’il y a quand même deux responsables. il a aussi lui-même dit que, dans une position de désaccord de fond avec le Président  « Vous pouvez toujours démissionner »...en utilisant le VOUS de sa majesté. Et il n’a jamais démissionné de sa fonction 2017 à 2024 !

Mais, comme il affirme qu’il n’est pas et n’a jamais été en désaccord de fond avec le Chef de l’État...et qu’il ne cessera ses fonctions qu’en septembre 2024 à la nomination du nouveau gouvernement Michel BARNIER, quoi qu’il en dise il est bien le principal responsable de la gestion catastrophique du budget de la France pour 2023 et 2024, objet du grave débat qui devrait Tous nous concerner pour sortir ensemble de l'ornière.

Ainsi puisque le Ministre des Finances n’est pas responsable des Finances Publiques cela signifie que c’est le Président MACRON qui est responsable. Donc, la France est sortie d’un régime inscrit dans la Constitution de « démocratie parlementaire » pour passer clandestinement au régime présidentiel  sans en assumer la responsabilité comme l'atteste sa décision brutale de la dissolution de l'Assemblée Nationale.

 

ILS LAISSENT UN BILAN "BUDGÉTAIRE" CATASTROPHIQUE

En réalité, les gouvernements en place en 2023 2024  ont occulté la réalité du déficit et avec les dépenses ordonnées par on ne sait qui ...il faut parler non plus de tempête du désordre de l’exécution du budget mais d’ « ouragan » a  annoncé le Rapporteur Général de la Commission  Jean-François HUSSON mais un « ouragan  qui s’étend de 2023 à 2024... la grande dérive des Finances Publiques » !

L’audition attendue de l’ancien Premier Ministre Gabriel ATTAL n’a apporté aune réponse, que du déni et de l'outrance!

Qui va payer l’addition ? Qui pourra clarifier le Régime Constitutionnel dans lequel la France survit si mal ?

Où sont passés nos grands commis de l’État ?

Des questions aujourd’hui sans réponse et que ce débat éclaire un peu pour pouvoir avancer vers des solutions aux dysfonctionnements répétitifs constitutionnels et financiers patents.

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8 novembre 2024 5 08 /11 /novembre /2024 21:38
LE MINISTRE BRUNO LE MAIRE LORS DE SON AUDITION PAR LA COMMISSION DES FINANCES DU SÉNAT

LE MINISTRE BRUNO LE MAIRE LORS DE SON AUDITION PAR LA COMMISSION DES FINANCES DU SÉNAT

 

 

 

LA FORTERESSE DE BERCY

Pendant 2 heures 30, la Commission des Finances du Sénat a interrogé et surtout écouté Bruno LE MAIRE pour tenter de comprendre comment s’est passé le dérapage du déficit public particulièrement dans la période du début 2024 jusqu’à la fin de ses fonctions par sa démission.

Vous avez cette audition en intégrale avec ce lien :

https://www.youtube.com/watch?v=LB-0l_lGgXk

Nous ne pensons pas que cette audition apportera aux sénateurs une réponse claire à ce dérapage et sur le rôle et la responsabilité d’un Ministre des Finances.

La conclusion du Rapporteur Jean-François HUSSON a la sortie de l’audition est éloquente :

« L’amnésie est confondante quand elle est poussée à ce point ? »

Nous vous rapportons la teneur de cette audition

Pour un Ministre des Finances qui se dit solidaire des décisions prises par la Gouvernement auquel il appartient ...solidaire mais pas responsable...quand le Parlement tenu à l’écart est à la recherche de 18 milliards de recettes perdues voire plus !

C’est incompréhensible.

 

Y-A-T-IL UN RESPONSABLE ?

Le Ministre a pris soin de couvrir le personnel du Ministère...c’est logique, mais très relativement et pas crédible !

Mais alors au sein du Ministère qui décide ?...quand on entend le Ministre dire et répéter qu’ « il y a une ÉTANCHÉITÉ totale entre le travail des services sur les recettes et le Ministre et le Cabinet »

Alors comment cela fonctionne-t-il ?  Qui présente et défend le budget ?

Cette phrase interpelle la Commission puisque le Rapporteur lâche cette interpellation sur la pseudo étanchéité « permettez-moi d’en douter ! »

Bercy est comparé à une citadelle dont l’épaisseur des murs bloque toute communication entre le chef et ses troupes !

Le Ministre des Finances est solidaire des décisions gouvernementales mais il n’est pas responsable.

Il nie toute responsabilité personnelle sur une « erreur technique » de ses services !

Et le Ministre des Finances de répéter avec grandiloquence : « Un Ministre des Finances n’est pas responsable du montant prévisionnel des recettes...Il n’y a eu ni faute, ni dissimulation, ni volonté de tromperie...il y a eu une grave erreur technique d’évaluation des recettes ».

Il y a donc bien eu une erreur reconnue mais personne n’a commis cette erreur et le budget a été voté par le Parlement et il existe portant des budgets rectificatifs et le devoir d’aviser le Parlement de l’exécution du budget particulièrement quand il y a dérapage et des questions de parlementaires et dans la presse...

 

C’est atterrant ! Un Ministre écrivain qui est amnésique qui reste 7 ans à son poste...pas étonnant que les Finances Publiques françaises soient à la dérive !

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2 novembre 2024 6 02 /11 /novembre /2024 19:49
N'OUBLIONS PAS LES ÉMEUTES DE 2023 !

N'OUBLIONS PAS LES ÉMEUTES DE 2023 !

 

 

 

LA SÉCURITÉ : LA PEUR S’INSTALLE EN FRANCE, LA JUSTICE ET SES LENTEURS CORROSIVES

 

À CRÉPOL (Drôme), Thomas, âgé de 16 ans, était assassiné, le 19 novembre 2023.

Depuis, une dizaine de suspects ont été interpellés dont plusieurs sont mis en examen mais les circonstances exactes de ce drame ne sont toujours pas connues. L’enquête « suit son cours » sur cet assassinat en bande organisée.

Les mois passent et il y a eu en France d’autres actes de violence d’origine terroriste et d’autres plus ou moins liés aux trafics de drogue et à l’immigration irrégulière.

Et ce 31 octobre, nous avons appris que le tribunal correctionnel de Paris a condamné à des peines symboliques neuf internautes qui avaient diffusé des injures et les noms et les adresses de supposés suspects du meurtre du jeune Thomas.

Certes, ainsi, il y a bien eu des fautes commises pénalement condamnables, avérées et parfois reconnues.et donc sanctionnées.

Cependant, par rapport à l’enquête sur l’assassinat de Thomas nous trouvons cette décision dérisoire, décalée presque provocatrice. De plus, comme par hasard, ce jugement est tombé en période de vacances et les échos en seront donc limités. Est-ce une provocation ou une légèreté coupable d'une Justice irresponsable ?

Mais, était-il vraiment opportun de juger les auteurs d’un défoulement malencontreux ?

 

 

UN JUGEMENT EN INSTANCE POUR COMBIEN DE TEMPS ?

En France, et particulièrement à CRÉPOL et à ROMANS SUR ISÈRE la population attend autre chose de plus important qui est le procès du ou des meurtriers de Thomas.

Cette Justice à deux vitesses va troubler tous ceux qui, en ce mois de novembre, vont se souvenir de Thomas, de sa famille, de ses proches et amis.

Les jours passent et les appels à la haine raisonnent, la peur règne et s’installe jusqu’à la « guerre civile à Poitiers », la montée en puissance du désastre du narcotrafic et des zones de non-droit...l’État laisse le chaos s’installer. Marseille, la deuxième ville de France, est le symbole de cette décadence de notre pays...et la Justice traîne les pieds dans la conduite de l’instruction du dossier de l’assassinat de Thomas...

Mais cette Justices trouve à Paris le temps d’instruire et de condamner de pauvres hères qui ont abusé de la liberté d’expression, se sont très bêtement lâchés sur les réseaux sociaux avec des termes qui leur paraissaient justiciers...alors qu’il ne s’agit que de l’expression de la bêtise humaine et de l'auto-justice qui prospère quand un pays ne croit plus en sa Justice.

Pendant ce temps, la décivilisation, l’ensauvagement, le narcotrafic, l’immigration clandestine ... s’installent partout dans les villes et les campagnes de France et même dans l’Outre-Mer.

Avant de voir se généraliser les combats de rue, les actes d'auto-justice ne faudra-t-il passer par l’État d’urgence (compétence du Président de la République), par la mise en œuvre de l’article 16 de la Constitution ( compétence difficile à mettre en œuvre par le Président de la République).

 

ARTICLE 16 de la Constitution

Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacées d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des présidents des assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel.

 

Si des mesures exceptionnelles ne sont pas prises très rapidement il restera aux français un État désemparé et une situation chaotique : mais n’est-ce pas ce que certains espèrent ?

 

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31 octobre 2024 4 31 /10 /octobre /2024 20:00
QUI VEUT BOUCHER LES TROUS DES FINANCES PUBLIQUES ?

QUI VEUT BOUCHER LES TROUS DES FINANCES PUBLIQUES ?

 

 

IL FAUDRA PAYER DE TOUTES FAÇONS !

 

Suite de

https://www.olonnes.com/2024/10/travailler-plus-eventualite-d-une-recette-supplementaire-pour-le-budget-de-l-etat.html

 

La gestion de l’État, ces 40 dernières années, conduit la France, pays riche, à l’austérité et à une quête de nouvelles recettes quoi qu’il en coute aux citoyens, qui nous le souhaitons, permettront de faire front aux risques et conséquences d’un endettement excessif et aux déficits budgétaires chroniques.

Mais qui dit recettes fiscales nouvelles dit prélèvements fiscaux et sociaux plus élevés, mécontentements, les 9 millions de français pauvres encore plus pauvres...

Et pourtant, l’effacement des traces de 40 ans d’incurie passera inévitablement par des efforts demandés aux citoyens.

Ceux qui vont devoir mettre la main au portefeuille, se serrer la ceinture ne sont pas ceux qui ont commis les fautes de gestion.

Le seul reproche que nous pouvons leur faire, à nous tous citoyens, c’est d’avoir donné leur pouvoir de représentation à des hommes et des femmes qui furent indignes de la confiance du peuple souverain.

 

PUISQU’IL FAUDRA Y PASSER, IL FAUDRA AUSSI QUE NOS GOUVERNANTS FASSENT EN SORTE QUE L’EFFORT SOIT JUSTEMENT RÉPARTI

 

Cette juste répartition est imposée par les 3 articles suivants de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen

Article 12

La garantie des droits de l'homme et du citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.

Article 13

Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

Article 14

Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.

 

TRAVAILLER PLUS....CE N’EST PAS EN TRAVAILLANT MOINS QU’UN PAYS S’ENRICHIT

Le salarié français peut d’abord travailler plus (voir ci-dessous les statistiques), puis aussi il peut travailler mieux !

Plus et mieux : ce sont des idées qui fait depuis des années leur chemin ...depuis l’irréaliste « travailler plus pour gagner plus » jusqu’aux idées nouvelles sur travailler autrement, la semaine de 4 jours, le télétravail...

 

RAPPEL STATISTIQUES TEMPS DE TRAVAIL PAR AN (sources OCDE 2021)

 

Nombre maximum de jours travaillés en France en 2024 : 227

 

Nombre d’heures travaillées par an en France : 1490 heures

 

Nombre d’heures travaillés dans le monde (moyenne mondiale) : 1716 heures

 

Les extrêmes : le Mexique : 2128 heures travaillées par an

                          L’Allemagne : 1349 heures travaillées par an

 

Le travail est enrichissant : cela se découvre dans la notion de productivité qui sert comme unité de mesure pour comparer les capacités des pays .

La productivité : c’est le rapport entre une production et les ressources (travail et capital) mises en œuvre pour l'obtenir.

D’où l’idée simple et simpliste : la France a une richesse inexploitée : la possibilité de travailler plus et même de travailler mieux.

« L’expérience » du passage aux 35 heures en France qui n’a d’ailleurs pas pu être vraiment généralisée a fait perdre de la productivité dans de nombreuses activités.

 

UNE MESURE PROPOSÉE PAR DES DÉPUTÉS : UNE NOUVELLE JOURNÉE SOLIDARITÉ

Se fondant sur l’autre expérience pérennisée de la journée de solidarité (2004 suite à la canicule de 2003) des députés proposent la création d’une deuxième journée.

Cette mesure présente divers avantages :

  • Elle fonctionne depuis plus de 10 ans
  • Elle est presque « indolore ». Elle a été généralisée y compris aux pensionnés qui n’ont généralement pas envie de mesurer « leurs pertes de pouvoir d’achat ». Il n'a a pas pour le salarié cette impression de ses démunir en envoyant de l'argent à l'État.
  • Les seuls exonérés sont les travailleurs indépendants. Tous les salariés du secteur privé "payent".

 

Une journée travaillée et non payée au salarié mais versée à l’État c’est quand même 3 milliards d’euros qui rentrent dans les caisses de l’État !

Mais il y a quand même une différence notable avec la « journée de solidarité » qui avait un objet social déterminé qui était le recueil de fonds affectés à une caisse dont les personnes âgées en perte d’autonomie et les handicapés « devaient » bénéficier.

La nouvelle journée travaillée et non payée au  salarié a un objectif moins noble...même si le résultat est le même : faire entrer des fonds dans les caisses de l’État. !

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26 octobre 2024 6 26 /10 /octobre /2024 17:27
UN BULLETIN DE VOTE UTILEPOUR CHANGER LA FRANCE

UN BULLETIN DE VOTE UTILEPOUR CHANGER LA FRANCE

 

 

LA DÉLIQUESCENCE POLITIQUE ET L’ABSTENTION

 

 

Les votes de ces 40 dernières années, sont marqués par l’abstention qui peut atteindre voire dépasser le record de 60 % et même atteindre 66,6 % lors des Régionales de 2021.

Les politiques et les commentateurs sont avares sur l’explication de cette désaffection des citoyens pour leur droit de vote.

Pour Jacques de LAROSIÈRE :

« La vérité est plus simple.

L’incapacité des élites politiques à gouverner sur le long terme, leur tendance à ne rien décider de substantiel mais à se laisser dériver au fil de l’eau en empruntant toujours davantage...sont loin d’avoir échappé au grand public. »

 

POURTANT : GOUVERNER, C’EST PRÉVOIR !

Nous avons bien la certitude que cette maxime colle bien aux causes et conséquences de la situation que nous vivons avec nos derniers gouvernants et ces dernières élections.

Prévoir, n’a pas été le point fort de nos derniers gouvernants. L'avenir proposé par les  candidats est pour le citoyen le droit et le devoir de subir.

Prévoir, c’est prendre un risque pour un élu et prendre un risque si c’est celui de ne pas être réélu, courage,  fuyons...

Comment voulez-vous mobiliser les électeurs s’il n’y a pas de projets fermes, réalistes et motivants de candidats qui y croient ?

Quand nous passons en revue les programmes des derniers candidats ils ne peuvent soulever aucun enthousiasme alors effectivement pourquoi se déplacer pour aller voter ?

Et pire, le Président des français en 2022 n'avait pas de programme et refusait le débat avec ou contre ses collègues candidats !

 

Après avoir lu ces quelques lignes vous pouvez vous poser la question : pour ces dernières élections avez vous le souvenir d'un programme qui aurait déclenché chez vous un réel sentiment d'enthousiasme ?

Nous attendons le réveil du citoyen français qui puisse aller voter avec enthousiasme avec confiance dans un avenir proposé du changement pour une France positive, solidaire, une France fière de son passé et gouvernée. Ne pas oublier que la France a les moyens d'être forte et écoutée

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23 octobre 2024 3 23 /10 /octobre /2024 11:34
L'UNION EUROPÉENNE

L'UNION EUROPÉENNE

 

 

 

UN CADRE JURIDIQUE RELATIVEMENT NOUVEAU ET CONTRAIGNANT

 

 

Suite de :

https://www.olonnes.com/2024/10/le-droit-protecteur-des-libertes-individuelles.html

 

Sur le plan institutionnel, dans la période trouble que nous vivons, est souvent mis en avant dans les débats et chroniques que la France est « un État de droit ».

En effet, la France est un État qui se prétend « de droit ».

 

ALORS QU’EST-CE QUE L’ÉTAT DE DROIT ?

C’est une notion et un argument qui sont aussi importants et forts que vague, contestée, évolutive, méconnue ..

L'État de droit repose principalement sur trois piliers qui peuvent constituer une définition. Ces trois piliers sont des conditions strictes et cumulatives pour justifier l’appellation d’«État de droit» :

  • le respect de la hiérarchie des normes,
  • l'égalité des citoyens devant la loi,
  • la mise en place de la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.

L'État de droit est donc un concept juridique, philosophique et politique qui suppose la prééminence, dans un État, du droit sur le pouvoir politique, ainsi que le respect par chacun, gouvernants et gouvernés, de la loi.

En France, l’État de droit met la Constitution comme la norme qui est au sommet de la hiérarchie des normes juridiques « nationales ».

Respecter l’État de droit, c’est, notamment, garantir la sécurité juridique, des juridictions indépendantes et impartiales respectant pleinement les droits fondamentaux, la séparation des pouvoirs, la soumission permanente de toutes les autorités publiques aux lois et procédures établies, l’égalité devant la loi et l’interdiction de l’exercice arbitraire du pouvoir exécutif.

Donc le citoyen dans un État de droit est protégé contre l’arbitraire des politiques qui sont soumis aux règles de droit de « l’instance suprême » qu’est le bloc Constitutionnel qui comprend le texte de la constitution et ses annexes comme la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

Mais, la Constitution française peut entrer désormais en concurrence avec des règles internationales.

Ainsi, les instances européennes font primer les règles européennes sur les règles internes des États membres. Il en est de la sorte pour la Constitution Française.

On discerne maintenant toutes les difficultés et les conflits qui peuvent naitre entre les droits nationaux et le droit européen.

Ces conflits sont bien illustrés, par exemple, dans les problèmes concernant l’immigration : la France est un État indépendant, l’Union Européenne n’est qu’une Institution et l’adhésion de la France devenu membre de l'Union Européenne  par traité, est  contrainte d'accepter sa soumission aux règles européennes : cela permet à certains de qualifier cette situation d’abandon consenti de la souveraineté de notre pays.

 

L’UNION EUROPÉENNE : UNE INSTITUTION SUPRANATIONALE ?

L’adhésion d’un pays à l’Union Européenne fait que ce Pays devenu État membre accepte ce principe de la suprématie du droit européen sur son propre droit...ce n’est pas évident !

L’État de droit est devenu l’une des valeurs fondamentales de l’Union européenne. Son respect est consacré à l’Article 2 du Traité sur l’Union européenne, avec le respect de la dignité humaine, de la liberté, de la démocratie, de l’égalité des citoyens devant la loi et des droits humains...

Le droit au titre d'État de droit pour un pays n’est jamais acquis et requiert donc une vigilance constante de la part de l’Union Européenne car aucun État ou Institution n’est à l’abri d’un recul dans ces domaines.( voir la Hongrie, la Pologne...).

Nous avons donc une situation paradoxale : une Institution récente impose ses règles aux pays éventuellement millénaires qui sont devenus des états membres de l’Institution !

Les juridictions Européennes sont habilitées à sanctionner un pays qui se prend des libertés par rapport à cette notion d'État de droit.

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21 octobre 2024 1 21 /10 /octobre /2024 19:10
LA COUR DES COMPTES DEVRAIT ÊTRE UNE VRAIE JURIDICTION

LA COUR DES COMPTES DEVRAIT ÊTRE UNE VRAIE JURIDICTION

 

 

COMMUNICATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

 

UN CONSTAT ALARMANT

Plus personne n’a de doute sur le fait que la France est face à un problème de Finances Publiques très dégradées.

Pour boucler le budget 2025 le gouvernement est à la recherche d’au moins 60 milliards d’euros.

Il ne reste que deux sources pour atteindre cet objectif :

  • que l’État fasse des économies
  • augmenter les impôts.

Pour cette deuxième source qui est administrativement la plus simple à décider mais il y a un danger : vu que la France est déjà championne des prélèvements et vu que trop d’impôts tue l’impôt, il faut minimiser les espoirs de ce côté car cette solution risque de n’être ni efficace; ni juste; ni populaire.

Pour la première source, celle des économie, c’est techniquement difficile dans les temps impartis pour faire les choix pour ce budget 2025. Il faudrait pouvoir passer en revue toute les niches d’économies sur toutes les lignes des dépenses publiques...le choix avancé par certains certains dont la Cour des Comptes : imposer aux collectivités locales une cure d’économies.

Cette solution, c’est la solution la plus aisée, mais elle aura du mal à être décidée par les élus qui la jugeront inique :

  • les collectivités territoriales ont, par obligation légale, une gestion saine puisqu’elles ne peuvent voter que des budgets équilibrés,
  • de plus, même si elles sont dotées théoriquement d’une certaine autonomie financière, elles sont dépendantes des décisions de l’État et particulièrement la DGF « Dotation Globale de Fonctionnement » que l’État s’est engagé à verser aux collectivités territoriales en « échange »  des compétences que l’État transfère aux collectivités territoriales.

 

L’EXEMPLE DES BUDGETS « COMMUNICATION » DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

Puisque l’État doit faire des efforts sur le plan de la gestion, il voudrait partager cet effort avec les collectivités territoriales, il serait même tenté et voudrait imposer cet effort.

Il se fonde sur des Décisions, Observations et Études de la Cour des Comptes.

La chambre régionale des comptes d’Auvergne-Rhône-Alpes s’est penchée sur le sujet dans une série de rapports thématiques récents :

https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2024-05/202405_ARA202411_SyntheseDepart63_COM.pdf

« Les collectivités dépensent facilement 40 € par an et par personne, soit 2,7 milliards d'euros à l'échelle nationale. »

 

UNE COMMUNICATION UTILE MAIS PARFOIS ABUSIVE

L’objectif des collectivitéses est simple et justifié ;

  • Informer les citoyens, les médias, les agents publics et la société civile sur les actions des institutions publiques ;
  • Promouvoir les services offerts par les pouvoirs publics aux usagers ;
  • Faire connaître au plus grand nombre le rôle et les missions des élus...

Mais les écrits de la  Cour des Comptes fourmillent d’exemples de nombre de dépenses de communication difficiles à justifier sérieusement et dont l’efficacité et la nécessité ne sont pas évidentes comme cet exemple :

« On apprend dans un autre rapport consacré à Lyon, daté de juin 2024, que les mairies d'arrondissements de la métropole ont leur propre magazine, qui se rajoutent à ceux de la mairie principale (c'est également le cas à Paris). Au total, Lyon emploie 72 équivalents temps plein pour sa communication externe, qui absorbe un budget de 10,35 millions d'euros. Près de 20 € par an et par habitant, ce n'est pas rien»

Sur le principe, il est difficile de ne pas être d’accord avec les élus qui s’insurgent contre l’État qui viendrait faire la leçon à ses collectivités territoriales. C’est une atteinte aux pouvoirs institutionnels des collectivités qui votent leurs budgets.

Par contre, il est fréquent d’entendre aussi des citoyens qui s’insurgent quand ils reçoivent deux voire trois revues ou plus : commune, agglomération, syndicats, département, région...cela fait beaucoup et pose un autre problème celui de l’efficacité de cette communication, fondement d’un choix raisonnable (?) des élus en période de vaches maigres.

Quand on voit la quantité de documents papier distribués par les collectivités, il faut se demander si les citoyens  sont fâchés avec les ordinateurs et les moyens de communication sur les réseaux ! ou si les élus ignorent...

 

Restons sereins et optimistes...relisons nos classiques comme les écrits de l’ancien député socialiste René DOSIÈRE 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Dosi%C3%A8re

 

devenu spécialiste ès finances publiques ...il y a bien des milliards d’euros de fonds publics qui sont gaspillés et qui permettraient, surtout après une vraie réforme territoriale, d’assainir à terme  nos finances publiques :  nettoyons les écuries d'AUGIAS...À quoi sert vraimernt la Cour des Comptes ? Il est temps de se poser la question et d'y répondre...les quelques élus mauvais gestionnaires doivent être sanctionnés afin de permettre aux loyaux élus d'être valorisés.

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