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13 février 2021 6 13 /02 /février /2021 10:20
PETIT SOUVENIR .....DU TEMPS DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES

PETIT SOUVENIR .....DU TEMPS DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES

BUS AUX SABLES D'OLONNE : PAS DE BUS SUITE AU PLAN ROUGE, DÉCISION DU PRÉFET...POURQUOI ?

 

Rues sèches, températures juste supérieures à zéro degré, possibilité de sablage et salage ...ce petit matin de février tout était au vert pour une circulation normale des bus sur le réseau de "Les Sables d'Olonne Agglomération".

 

Sauf que le Préfet de la Vendée habite à La Roche sur Yon, que le nouveau Sous-préfet des Sables d'Olonne ne doit pas trop bien connaitre sa ville  ou était lui-même interdit de sortie, que la météo n'est pas fiable à 100% et surtout que le principe de précaution l'emporte maintenant sur la réalité du terrain...

donc pas de sorties des bus aux Sables d'Olonne ce matin ensoleillé  ! pas de courses dans nos magasins désservis par le bus, la débrouille pour la visite chez le médecin et un  coup porté à l'effort des Collectivités qui incitent par tous moyens à utiliser les transports publics.

C'est la continuité du Service Public... au repos forcé !...comme à l'ARMÉE...les bus et ses conducteurs sont condamnés aux arrêts ...pas les arrêts pour desservir les lignes du réseau mais aux arrêts dans leur garage !

 

 

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11 février 2021 4 11 /02 /février /2021 11:27
CLIMAT !

CLIMAT !

 

LOI CLIMAT : UN TEXTE INCOMPRÉHENSIBLE QUE MÊME LES ÉLUS N’ÉTUDIENT PAS DANS LEUR INTÉGRALITÉ
DANGER !

Voilà le sibyllin compte-rendu du Conseil des Ministres de ce mercredi 10 février 2021 sur le principal sujet de ce conseil qui est ce qu’on appelle le projet de « loi CLIMAT ET RÉSILIENCE» qui fait suite au « bidouillage » de la Convention Citoyenne pour le Climat.

Un texte d’un soixantaine d’articles (65) qui sera soumis au Parlement.

" CE QUI SE CONÇOIT BIEN S'ÉNONCE CLAIREMENT "

Ce texte à la "mode MACRON" mélange tout dans un même texte : une méthode peu démocratique que nous dénonçons depuis la première loi fourre-tout MACRON (2014). Souvenez-vous de la  « Loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques »…il faut oser le faire et oser ainsi se moquer des parlementaires et des citoyens : avec un mélange de social, d’économie, de sécurité, du transports, du juridique…

En effet, il s’agit de lois dites fourre-tout, illisibles dont la forme et le fond qui sont pensées et écrites de manière à interdire au citoyen une compréhension claire et rapide. Qui sait d'ailleurs ce que veut dire le mot « résilience » inclus dans l'intitulé de la loi ?

Comme l’autre loi fourre-tout dite « séparatisme » : Que veut dire ce mot ? Il s’agit simplement, en français courant, de la lutte contre l’« islamisme radical ».

Lors du compte-rendu de ce Conseil des Ministres par le porte-parole du gouvernement Gabriel ATTAL sur l’épineux dossier de la loi CLIMAT, celui-ci avec une prudence qu’on ne lui connait pas a cédé la parole à Barbara POMPILI, Ministre de la Transition Écologique, transfuge d’Europe Écologie Les VERTS, EELV .

Le projet qu’elle a présenté ne manque pas d’ambitions puisqu’il s’agit de mettre en place les promesses faites par la France, par Emmanuel MACRON et par son prédécesseur.

Vous pourrez voir ci-dessous, il ne s’agit pas moins, comme a pu le dire textuellement la Ministre, que de « changer de civilisation, de culture et de mode de vie ».

Soit, la Ministre de l’Écologie et le Président de la République rêvent et distribuent du rêve soit, ils s’attaquent immédiatement, effectivement et concrètement aux vrais problèmes du réchauffement climatique, de l’émission des gaz à effet de serre, à l’agriculture chimique, aux transports, au nucléaire qui revient à la mode…mais alors il faudra vite constater :

  • qu’il reste moins de 15 mois avant la fin de la mandature dont 12 mois de campagne électorale,
  • que les bouleversements annoncés vont se heurter à la réalité et à la faiblesse du pouvoir comme on l’a vu avec l’interdiction du glyphosate et autres néonicotinoïdes,
  •  
  • Qu’aujourd’hui le souci des français c’est COVID-19 et que cette révolution POMPILI et ses diktats écologiques se heurteront aussi à la réalité des possibilités de la France et des résistances organisées que vous pourrez détecter en parcourant dans le compte-rendu ci-dessous,
  •  
  • que rien n’est possible dans ce domaine sans une action commune au niveau de l’Europe et là c’est pas gagné !
  •  
  • les professionnels auront leur mot à dire et la multitude de contraintes nouvelles que cela leur occasionnera ne seront pas admises comme du pain béni surtout que la crise économique post-COVID annoncée rendra tout difficile.

La réalité c’est que l’État sort de son rôle de facilitateur voire incitateur pour prendre le rôle de promoteur et étendre encore son emprise sur tout pour occulter l’essentiel de ses obligations régaliennes : sécurité, ordre public, santé, justice, éducation…qu’il ne sait assumer .

 

UNE LOI POUR RIEN ?

Il ne reste plus qu’à penser qu’avec l’arrivée des périodes électorales juin 2021 et mai 2022 cette loi, soit, ne sera pas votée, soit, restera lettre morte mise au rang des vœux pieux qu’on sort dans les bilans pour justifier une activité lors d’une campagne électorale.

Alors qu’avec du réalisme,  des mesures ciblées pouvaient être choisies, expérimentées et mises à l’actif de leurs auteurs.

Chacun pourra apprécier la hauteur de vue du projet …quant aux moyens d’atteindre cet objectif… la Ministre a répété qu’il y aura les 30 milliards du plan de relance sans dire quand et pour quoi.

Il nous est promis non seulement cette loi mais aussi de « nombreux décrets » avant la fin de la mandature. Cela signifie que deviendra du domaine réglementaire et technocratique ce qui est, en partie, du domaine de la loi comme l’est l’exemple que nous vivons avec la gestion des insecticides ! un pas en avant trois pas en arrière ! et du contentieux en vue ?

 

UN REFERENDUM EN FIN 2021 ? UNE SORTIE POUR EMMANUEL MACRON ?

Enfin, la Ministre nous a confirmé qu’il y aurait bien en fin d’année 2021un référendum pour inclure l’environnement dans la Constitution sur le texte qui devra être adopté au Parlement.

 

Si jamais cette hypothèse se confirmait, ce serait un référendum à 4 ou 6 mois d’élections présidentielles : du jamais vu !

 

Un référendum qui se terminerait certainement avec beaucoup d’abstentions, sans portée sérieuse, et un vote qui serait non sur le CLIMAT : POUR ou CONTRE MACRON. On n’ose pas y croire !...à moins que si ce référendum échouait ce soit une porte de sortie que s’offre Emmanuel MACRON qui suivant l’exemple du général De GAULLE démissionnerait.

La Ministre Barbara POMPILI ex EELV a même osé déclarer en réponse à un journaliste que ce référendum en fin d’année 2021 «  C’est réaliste ! »…c’est vrai que le réalisme n’est le point fort des écologistes dits Verts ?

Non, ne nous fourvoyons pas dans la politique fiction que d’autres savent mieux faire que nous !

Dans cette loi, dans ces projets, sérieusement, il nous semble qu’il y a du bluff, trop de bluff !

Le pouvoir macronien se moque trop des citoyens et la démocratie est bien à la peine.

 

 

CONSEIL DES MINISTRES

DU 10 FÉVRIER 2021

Texte intégral du compte rendu écrit sur la Loi Climat et Résilience

 

La ministre de la Transition écologique a présenté un projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets.

En avril 2019, le Président de la République annonçait la mise en place d’une Convention citoyenne pour le climat, avec l’objectif d’apporter une contribution à la lutte contre le changement climatique en répondant aux attentes des Français en matière de transition écologique et d’association à la décision publique. Réunissant 150 citoyens tirés au sort, cette Convention a été chargée de proposer une série de mesures permettant d’atteindre une baisse d’au moins 40 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (par rapport à 1990), dans un esprit de justice sociale.

Fruit d’un travail démocratique inédit, ce projet de loi est la concrétisation des propositions de nature législative de cette Convention citoyenne pour le climat. Il s’inscrit dans la réponse globale préparée par le Gouvernement aux propositions de la Convention citoyenne, après la mise en œuvre, dès le mois de juillet 2020, des premières mesures de niveau réglementaire, la mobilisation de 30 milliards d’euros du plan France Relance pour la transition écologique et l’adoption de plusieurs mesures dans la loi de finances initiale pour 2021. Le projet de loi engage une transformation profonde du pays et accélère l’évolution des comportements autour de six grands thèmes qui touchent le quotidien :

- consommer : les habitudes de consommation ont un impact important sur l’environnement. Les comportements des consommateurs ont évolué ces dernières années, avec une transition engagée vers une logique de « moins mais mieux ». Le projet de loi accompagne cette tendance en donnant à tous les citoyens, y compris les plus jeunes, les clefs et les outils pour s’informer, se former et faire des choix de consommation éclairés. Il renforce la régulation de la publicité, en interdisant notamment la publicité pour les énergies fossiles dont l’utilisation est la première cause du changement climatique. Il prévoit la création d’un « CO2-score », l’expérimentation du « Oui Pub » et fixe l’objectif de 20 % de surface de vente en vrac dans les magasins de plus de 400 m² d’ici 2030 ;

- produire et travailler : le projet de loi accélère le verdissement de l’économie en alignant la recherche sur la stratégie nationale bas carbone, ou encore en intégrant systématiquement des clauses environnementales dans les marchés publics. Il prévoit également d’adapter la gouvernance de l’emploi à la transition écologique, renforce la protection des écosystèmes et favorise le développement des énergies renouvelables pour tous et par tous, notamment par une meilleure articulation avec les outils de planification territoriaux ;

- se déplacer : le projet de loi a pour objectif d’amplifier la mutation des déplacements du quotidien déjà engagée par la loi n° 2019-1428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités. Il promeut les alternatives à la voiture individuelle et la transition vers un parc de véhicules moins carbonés, tout en modifiant les modes d’organisation du transport en ville, avec notamment la création de zones à faibles émissions pour les agglomérations de plus de 150 000 habitants et l’obligation pour les régions de proposer des tarifs permettant de favoriser l’usage des transports collectifs plutôt que des transports individuels. Il encourage le recours au train plutôt qu’à l’avion en interdisant les vols domestiques quand une alternative en train existe en moins de 2h30 et prévoit la compensation carbone systématique des vols intérieurs. Il fixe des objectifs pour réduire les émissions des véhicules d’ici à 2030 ;

- se loger : le projet de loi agit sur la manière dont vivent les Français, en s’intéressant à l’occupation de l’espace et à leur habitat. Il vise à accélérer la rénovation écologique des bâtiments, avec des mesures pour éradiquer les passoires thermiques d’ici 2028 tout en accompagnant les ménages modestes dans les travaux de rénovation. Il fixe parallèlement un objectif de division par deux du rythme d’artificialisation des sols sur la décennie à venir par rapport à la décennie écoulée, objectif qui sera décliné dans les territoires. Il place la lutte contre l’artificialisation au coeur de l’aménagement du territoire. Il prévoit enfin des dispositions visant à adapter les territoires côtiers au recul du trait de côte, l’érosion étant amplifiée par les effets du changement climatique ;

- se nourrir : le projet de loi accompagne la transformation du modèle alimentaire et agricole français, en diminuant les émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole et en soutenant le développement de l’agroécologie. Il soutient une alimentation plus saine et plus locale, avec la mise en place d’une expérimentation de menus végétariens quotidiens dans les cantines publiques pour les collectivités locales volontaires et l’extension des dispositions de la loi n° 2018-938 du 30 octobre 2018 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous (dite « EGAlim ») à la restauration collective privée qui devra proposer au moins 50 % de produits de qualité et durables, dont au moins 20 % de produits biologiques, en 2025 ;

- renforcer la protection judiciaire de l’environnement : le projet de loi durcit les sanctions pénales en cas d’atteinte à l’environnement, en particulier lorsqu’elles sont intentionnelles et qu’elles ont des effets graves et durables.
Ce projet de loi se singularise d’ores et déjà par la façon dont les lois peuvent être construites, dans une approche plus participative. Au-delà de la méthode d’élaboration innovante, le projet de loi se caractérise par le coup d’accélérateur donné à la transition de la France vers une société neutre en carbone, plus résiliente, plus juste et plus solidaire, telle que voulue par l’Accord de Paris sur le climat. Il a l’ambition d’entraîner et d’accompagner tous les acteurs dans cette indispensable transition, en accélérant certaines tendances et en engageant des mutations culturelles nécessaires.

Il permettra de faire pénétrer l’écologie au cœur du modèle français et d’irriguer concrètement la société dans ce qu’elle a de plus fondamental : l’école, les services publics, la justice, mais aussi le logement et l’urbanisme, la publicité, la mobilité du quotidien. Ce projet de loi n’agira pas seulement sur les structures de l’économie pour en accélérer la décarbonation, il innervera la culture du pays, en favorisant l’éducation à l’environnement, une publicité responsable, ou encore une consommation plus sobre.

Les mesures du projet de loi contribueront au respect des engagements climatiques pris par la France à la fois par le biais de mesures dont l’impact carbone est directement quantifiable (par exemple la mise en place de zones à faible émission, l’interdiction de location des passoires thermiques en 2028, la compensation carbone intégrale des vols domestiques), mais aussi de catalyseurs de changement de comportements, indispensables à la transition mais à l’impact moins directement quantifiable (par exemple la régulation de la publicité, l’éducation à l’environnement, une alimentation saine et durable, ou encore l’affichage environnemental). L’impact sur le climat de la loi devra être évalué en tenant compte des lois votées depuis le début du quinquennat, du plan France Relance, ainsi que de l’ensemble des suites données par le Gouvernement aux 146 propositions de la Convention citoyenne retenues.

C’est cet ensemble cohérent qui fournit à la France les leviers et outils pour tenir ses engagements et respecter la trajectoire vers la neutralité carbone à horizon 2050, à condition de mettre en œuvre de façon résolue et volontariste les dispositions qui auront été adoptées.

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10 février 2021 3 10 /02 /février /2021 12:41
UNE BATAILLE PERDUE D’AVANCE ?

 

LE CONFLIT ENTRE UN PAYS VIEUX ET QUI A ABANDONNÉ SES VALEURS FONDÉES SUR DES SIÈCLES DE CIVILISATION FACE À UNE AUTRE CIVILISATION FONDÉE SUR UNE RELIGION EXIGEANTE, INTOLÉRANTE, CONQUÉRANTE ET LIBERTICIDE

 

D’un côté, la France vieux pays à l’extrême liberté, prisonnier de son histoire « liberté, égalité, fraternité » et incapable d’imposer l'application à tous de ses lois tant elle est affaiblie par une défense sans bornes des droits de l’homme qui accorde des droits mais n’impose pas les devoirs qui en découlent.

Des dirigeants déconnectés appartenant à une oligarchie qui use et abuse d’un pouvoir à d’autres fins que le vrai combat et qui est volontairement aveugle et incohérent face aux réalités vécues par le peuple et a abandonné son devoir régalien d'assumer la sécurité des citoyens et un bon fonctionnement de la justice qui est perdue, incapable d’exercer sereinement son pouvoir.

France, tu as a perdu tout le sens et la force de cohésion de ton peuple avec l’abandon des valeurs morales qui ont été fondées par des siècles d’histoire.

Face à la France historique, des jeunes et des moins jeunes manipulables et manipulés par des ayatollahs qui imposent sans scrupules une doctrine conquérante faite d’exigences et de  devoirs et qui, profitant d’un terrain où les libertés sont sans limites, tente d'imposer sa loi qui n'est pas française.

 

ET LA DROGUE !

Rajoutons à ce tableau aussi l’importance de la drogue et de tous les trafics qui l’accompagnent. C’est un ingrédient pourrissant toute société qui implante son industrie avec la complaisance d’un pouvoir lui abandonnant lâchement une partie du pays.

Toutes les villes de France ont des zones de non-droits acceptées par le pouvoir et parfois ce sont des villes entières comme Villeurbanne, Tourcoing, Roubaix, Mantes...et aussi des quartiers de Marseille, Toulouse, Rennes, Nantes, Strasbourg, Paris et ses banlieues,  Grenoble…la liste s'allonge sans cesse.

 

LE RÉTABLISSEMENT DU PAYS MALADE

 

COVID-19, notre grande épreuve actuelle a en principe un caractère passager et elle est pourtant combattue par la "guerre" et une mobilisation déclarées, non sans mal, par nos dirigeants.

Ceux-ci seraient donc capables de s’attaquer à un virus, par définition infiniment petit, et incapable de s’attaquer à l’autre fléau qui frappe toute la société française à visage découvert, même si certains visages, eux, sont malheureusement voilés : un islamisme conquérant, destructeur des libertés fondamentales qui régnent en France et de toute une société bâtie au prix du sang versé et des larmes répandues par des générations de civilisation judéo-chrétienne.

Il faut que toi, France, grande nation, qui, certes, ne représente plus qu’1% de la population du monde, il faut que tu te réveilles pour sortir du cauchemar qui hante tes jours et tes nuits et que, comme contre la Covid-19, tu déclares la guerre avec les moyens de ta puissance à l’ennemi qui veut la destruction de ta civilisation.

 

Situation désespérée ? Certainement pas : un pouvoir qui est capable, en mars 2020, d’imposer à tous les français et étrangers sur son territoire un confinement total, un pouvoir qui est capable, en 2021, d’établir le couvre-feu et de le faire respecter a donc la possibilité, la force, le droit et le devoir de rétablir l’ordre républicain sur tout le territoire.

S’il ne le fait pas c’est bien qu’il ne le veut pas. Et dans ces conditions, il appartient au peuple souverain de reprendre le pouvoir pour rétablir la République une et indivisible défendant son sol, ses lois fondamentales, ses traditions…en éliminant sans état d’âme toutes les barrières fantomatiques et parfois idéologiques qui paralysent l’appareil d’État …

 

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7 février 2021 7 07 /02 /février /2021 23:01
LE CONSEIL D'ÉTAT SIFFLE-T-IL LA FIN DE LA RÉCRÉ ?

LE CONSEIL D'ÉTAT SIFFLE-T-IL LA FIN DE LA RÉCRÉ ?

 

LE PROJET DE LOI CLIMAT PRIS DANS UNE TEMPÊTE JURIDIQUE : LE POUVOIR EXÉCUTIF EN CONFLIT AVEC LES JURIDICTIONS ADMINISTRATIVES

Déjà en novembre 2020, le Conseil d’État dans une affaire contentieuse avait relevé « que la France s’est engagée, pour mettre en œuvre l’accord de Paris, à adopter une trajectoire de réduction des émissions permettant de parvenir, en 2030, à une baisse de 40 % par rapport à leur niveau de 1990. »

et demandait poliment mais fermement au Gouvernement de faire le point sur ce dossier .

Une polémique est maintenant déjà engagée sur ce qui a été réalisé ! Il en sera question lors de l'annonce du Conseil des Ministres su le loi Climat dont le titre déjà en dit long :

« Projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets »

 Plus récemment, nous avons commenté le récent jugement du Tribunal Administratif de Paris sur le même sujet. L’État, mauvais élève,  est condamné à s’expliquer sur ses manquements.

https://www.olonnes.com/2021/02/environnement-l-affaire-du-siecle-devant-le-tribunal-administratif-de-paris.html

Saisi le 23 décembre 2020, le Conseil d’État a rendu le 14 janvier 2021 un avis sur le projet de loi constitutionnelle complétant l’article premier de la Constitution et relatif à la protection de l’environnement.

https://www.conseil-etat.fr/ressources/avis-aux-pouvoirs-publics/derniers-avis-publies/avis-sur-un-projet-de-loi-constitutionnelle-completant-l-article-1er-de-la-constitution-et-relatif-a-la-preservation-de-l-environnement

Or, dans cet avis le Conseil d’État rappelle au gouvernement qu’« Il s’agit du troisième projet de réforme constitutionnelle portant sur la question environnementale soumis au Conseil d’État en un peu plus de trois années. »...avertissement sans frais !

Le Conseil d’État met aussi les points sur les I sur cette avalanche de projets de textes gouvernementaux sur ce sujet de l’environnement et sur les incohérences déjà relevées par le Conseil Constitutionnel. On réinvente la Constitution ! 60 articles pour un projet de loi illisible.

 

LE GOUVERNEMENT ET LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE PRIS AUX PIÈGES DE LEURS ENGAGEMENTS : RIEN MOINS QU’UNE CRISE DE RÉGIME S’ANNONCE

Le Président Emmanuel MACRON met en avant son action en faveur de la défense de l’environnement. La réalité et les projets de textes devraient modérer, la aussi, ses propos sur des espoirs qui ne se concrétisent pas et deviennent des mensonges.

Les engagements internationaux pris par la France (mondiaux, européens…) s’accumulent. Mais, le gouvernement ne tient pas les promesses qu’il a faites et qui s’imposent maintenant à lui. Par contre, ces engagements ouvrent des droits aux citoyens.

En conséquence, le Conseil d’État et les juridictions administratives osent se dresser contre cette politique gouvernementale des effets d’annonces contraires aux réalités et obligations gouvernementales.

Pour les engagements nationaux pris lors de la CCC, Convention Citoyenne pour le Climat, le Gouvernement recommence avec le projet de loi. Le texte de loi sera présenté le 10 février en Conseil des ministres ! Il ne reprend pas la moitié des recommandations adoptées par la Convention Citoyenne sur lesquelles le Président de la République s’était engagé. Nous avions prévu cet échec.

Cette attitude ferme des Juridictions administratives dont le Conseil d’État sont l’annonce d’une crise de Régime…nous l’avions annoncée après les décisions et avis du Conseil d’État et du Conseil Constitutionnel. Aucun régime ne résiste à ce type d’épreuve. Aucun gouvernement n’a pu faire plier le Conseil d’État.

Le Conseil d'État n'est plus le conseiller du Gouvernement, il devient son censeur.

 

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6 février 2021 6 06 /02 /février /2021 19:18
DES JEUNES, DES MOINS JEUNES, PAS RÉVOLUTIONNAIRES...

DES JEUNES, DES MOINS JEUNES, PAS RÉVOLUTIONNAIRES...

 

ET LES GILETS JAUNES ? ILS AVAIENT RAISON ? TROMPÉS, OUI, MAIS ILS N’ONT PAS OUBLIÉ.

Il semble bien que personne n’a osé tirer les conclusions des 2 millions de personnes qui ont participé au Grand Débat National.

 

Partons de l’élection présidentielle 2017 avec son record d’abstentions pour une présidentielle mais aussi avec le pari des électeurs qui ne se sont pas réfugiés dans l’abstention et qui ont pensé que le candidat Emmanuel MACRON apportera le souffle pour la création d’un nouveau monde.

Pour conforter leur vote ils ont élu des députés « nouveaux » qui, malheureusement, ne représentaient pas le pays mais une certaine élite tandis que les énarques envahissaient les cabinets ministériels. Ce ne sera pas du sang neuf qui coulera dans les veines du pouvoir !

Ainsi naissait la désillusion : des députés godillots, des amateurs dont nombre ont fui, un parti présidentiel qui n’est jamais né et pire qui, au contraire de prospérer et d’occuper le terrain est devenu au vu et au su de tous un club d’amateurs inconnus comme s’ils ne croyaient ni en leur mandat ni en leur avenir ! Le Président MACRON ne compte plus depuis longtemps sur ses troupes mais sur lui-même et sur des équipes qui se révélèrent décevantes à l’image de certains de ses ministres vite décrédibilisés.

En effet, l’équipe que le peuple espérait fut désespérante : des Ministres qui partent par rafales car accrochés par des enquêtes préliminaires, conflits d’intérêts, erreurs graves... (Richard FERRAND, François BAYROU, Agnès BUZYN, Nicole BELLOUBET, Nicolas HULOT, Sylvie GOULARD…)…du jamais vu dans cette cinquième République.

Il y avait donc bien pour diriger l’État des amateurs et des technocrates…ce n’était pas cela le renouveau.

La sanction des élections est tombée lors des municipales et des sénatoriales : abstentions et échecs des listes et candidats de la majorité.

La chance du Président MACRON c’est qu’en face de lui, les oppositions n’ont jamais été crédibles et que dès 2020, COVID-19 sera la grande peur qui tue tout débat.

 

2021…L’ANNÉE DE L’OUBLI DE COVID-19 et 2022…L’ANNÉE DU RETOUR DU VRAI GRAND DÉBAT ET DES GILETS « BLANCS »

Les Gilets jaunes, ce fut la grande peur du Président MACRON mais il n’a pas su tirer les conclusions de cette révolte calme, froide, réfléchie lors du Grand Débat qui s’est échoué dans les méandres de la violence bien manipulée et des entourloupes du pouvoir de la macronie.

Mais il reste que 2 millions de personnes se sont exprimées dans le Grand Débat National.

Deux millions de personnes qui n’oublient pas que le Président de la République a enterré leurs espérances, leurs cahiers de doléances…Louis XVI lui, en 1789, n’a pas enterré les cahiers de doléances de mai 1789.

Depuis 2018, personne n’a osé tirer les conséquences du Grand Débat National. Le conservatisme a eu peur, mais il s’est réinstallé sans gêne.

Personne n’a mesuré la rupture, le fossé qui sépare le peuple des élites qui ont encore et auront encore en 2022 l’espoir de continuer à vouloir gérer le Pays. Et Dieu sait si le post COVID-19 sera dur à gérer !

Mais, ce n’est pas pour cela que l’esprit du Grand Débat National et les gilets jaunes ont disparu. Aujourd’hui, ils ont conscience qu’ils avaient raison et qu’ils se sont fait avoir.

Hôpitaux, retraites, dette, inégalités, Administration pléthorique, dépensière et impuissante, centralisation du pouvoir et moquerie sur la décentralisation …tous les problèmes ressortiront du dessous de la table…aucun n’est réglé…ils ont juste été recouverts d’une toile légère que le premier vent de la juste révolte soulèvera aux nues et au su de tous…ce sera le vrai débat…mais avec qui  ? Le peuple français changera la couleur de ses  gilets  mais il ne laissera pas "n'importe qui" reprendre les rennes de l’État.

 

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5 février 2021 5 05 /02 /février /2021 17:30
DANS CETTE BELLE BÂTISSE, FACE À LA PLACE DE LA CONCORDE, IL S'EN DIT, IL S'EN FAIT DES BÊTISES

DANS CETTE BELLE BÂTISSE, FACE À LA PLACE DE LA CONCORDE, IL S'EN DIT, IL S'EN FAIT DES BÊTISES

 

DÉPUTÉS : UNE RÉMUNÉRATION ET UNE PRISE EN CHARGE GÉNÉREUSE DES FRAIS LIÉS À LA CHARGE

Les députés disposent : 

- d'une rémunération mensuelle brute de 6 953 euros (5 177 euros nets),

-  d'une  avance de frais de mandat et de secrétariat . Le montant mensuel de cette avance est de 5 373 euros et d'un crédit affecté à la rémunération de collaborateurs dont le montant mensuel du crédit est de 10 581 €.

- de la dotation matérielle des députés (DMD), une enveloppe spécifiquement dédiée aux frais de téléphonie, de taxis/VTC, et d’affranchissement du courrier qui passe en 2021 de 18 950  à 21 700 euros ? C'est cette augmentation de 15% pour 2021 qui choque la presse et nombre de citoyens.

Nous passons sur nombre d'avantages et prestations offertes aux députés comme les services au sein de l'Assemblée, les voitures avec chauffeurs, l'accès aux restaurants de l'Assemblée, hébergement, droits à la retraite, prises en charge "chômage" s'ils ne sont pas réélus ...

 

UNE DOTATION CONTRÔLÉE  DONT L'AUGMENTATION EST À JUSTE TITRE CONTROVERSÉE : +15% ! FONDÉE SUR UN ARGUMENT DÉBILE

Nous ne ferons pas de l'anti-parlementarisme de base mais quand même ! La représentation nationale mérite le respect surtout si elle-même respecte la nation. Mais, dans ces histoires comme ce fut déjà le cas en 2019 pour cette maladresse que fut  l'augmentation de la dotation pour hébergement, les députés se sont servis une nouvelle fois des fonds publics pour satisfaire un peu trop des besoins personnels. La représentation nationale a une attitude indigne et incompréhensible. Quelle maladresse !

On comprend de mieux en mieux pourquoi, parmi les projets de réformes (tombés à l'eau,) du Président MACRON figurait la diminution d'un tiers du nombre de députés et de sénateurs (discours de juillet 2017 lors du Congrès de Versailles). Il y avait de l'économie à réaliser sur le dos de la représentation nationale qu'il n'affectionne pas particulièrement.

D'une part, le Président MACRON ayant conforté le côté régime présidentiel (surtout avec les pouvoirs spéciaux concernant l'urgence sanitaire) les députés sont réduits au chômage partiel.

D'autre part, quand on voit l'hémicycle de l'Assemblée Nationale quasiment vide, le nombre de séances et le temps en commission  on peut à juste titre se demander pourquoi ils ont besoin de se faire sur-indemniser de leurs frais annexes ! Il n'y a pas, encore, dans la fonction, de la place pour les heures supplémentaires. Un député, s'il n'est que député, est un "cadre" et aussi un employeur libre d'organiser son temps de travail et de récupérer ses heures de nuit, de trajet...quand et comme il veut.

Le fondement de cette bêtise d'indemnisation augmentée exagérément déconsidérant les élus est que, suite à la pandémie, il faut que ces élus communiquent plus avec leurs concitoyens et comme le prix du timbre va augmenter ...augmentons l'indemnité !

Franchement les questeurs de l'Assemblée Nationale qui ont avancer cet argument du timbre poste "se foutent de la ...figure des citoyens."

Au contraire, cette indemnité aurait du être baissée car vous ne nous ferez pas croire que pour envoyer des messages à leurs concitoyens les députés utilisent beaucoup de timbres. Ils doivent utiliser INTERNET et toutes ses possibilités, comme tout un chacun ou presque. Donc, cette ligne budgétaire devrait être diminuée tous les ans sauf pour les députés qui veulent faire des collections de timbres et apporter ainsi une subvention à la POSTE en mal de redressement !

Il faut aussi savoir que seulement une quarantaine de députés pour ces frais personnels utilisent tout le crédit que "nous" leur offrons ...c'est-à-dire que plus de 500 députés laissent au budget de l'Assemblée une bonne part de leur dotation et c'est pour faire plaisir aux 40 autres dépensiers que cette mesure aussi idiote que critiquable à juste titre a été votée avec le budget de la France déjà tellement déficitaire!

 

PETITS RAPPELS

Nombre de députés : 577

Nombre de sénateurs : 348

La France est championne du nombre de parlementaires pour 100 000 habitants. C'est un record mondial dont on se passerait bien quand on voit ce qui est écrit ci-dessus.

Rappel en moyenne un siège de député coûte 1 million d'euros par an si on rapporte le budget de l'Assemblée au nombre de députés.

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3 février 2021 3 03 /02 /février /2021 19:18
NE PAS ABANDONNER NOTRE EAU ET NOTRE ENVIRONNEMENT  À UN MONOPOLE

NE PAS ABANDONNER NOTRE EAU ET NOTRE ENVIRONNEMENT À UN MONOPOLE

SUEZ/VEOLIA, LE RETOUR DE JEAN-MARIE MESSIER : UN AVENIR SOMBRE POUR LES CONSOMMATEURS D’EAU ET L’ENVIRONNEMENT

SUITE de

https://www.olonnes.com/2021/02/eau-veolia-suez-tous-concernes.html

 

VEOLIA se bat contre SUEZ  pour dominer le marché de l’eau en France et ce qui est sûr c’est que dans cette bagarre ce sont les consommateurs qui prendront les coups et les coûts.

Dans les nombreuses communications de tous bords concernant ce combat des deux géants de l’eau, de l’assainissement et même de l’environnement non seulement au niveau français mais au niveau mondial il n’est jamais question de ceux qui, en fin de compte, sont les plus concernés : d’abord, les consommateurs d’eau mais aussi les collectivités locales qui sont toutes responsables de la gestion de notre eau...elle-même liée aux problèmes environnementaux.

Avec Jean-Marie MESSIER (ex patron VIVENDI, VEOLIA, UNIVERSAL…), c’est le retour d’un homme de la finance qui ne sera pas au service de la collectivité. Le coût de ses folies passées représente un trou estimé à plus de 30 milliards d’euros dont chaque français « client» du groupe ou petits actionnaires de VIVENDI VEOLIA…ont payé l’addition.

En 2020, avec le retour de Jean-Marie MESSIER accompagné par des banques se joue un jeu dangereux autour de notre eau.

Depuis mi 2020 nous sommes surpris de voir les « pouvoirs publics » se dire favorables à l’opération fusion VEOLIA SUEZ œuvre de Jean-Marie MESSIER pour créer le « géant mondial » de ce secteur.

Mais à la manœuvre, autour de personnalités de la finance et avec certains grands élus s'est formé un groupe de pression des proches de Jean-Marie MASSIER et  Henri PROGLIO, tous deux déjà condamnés pour avoir enfreint les règles de protection et d’information des actionnaires qui se sont révoltés !

Oui, il y a donc bien un danger MESSIER car ce financier qui a dilapidé le fond de commerce de VIVENDI a donc bien des supporters solides au plus haut niveau. C’est toute un lobby parisien, ploutocratie bien en place, qui est à ses côtés.

 

LE MONOPOLE CONCÉDÉ DE L’EAU, DEUX GRAVES DANGERS POUR NOUS TOUS

Ce qui est insupportable ce sont les conséquences, pour nous tous, de l’absorption de SUEZ par VÉOLIA. Ce serait en France un groupe privé trop puissant qui détiendrait un quasi-monopole de l’Eau (eau potable, assainissement, recherches…urbanisation, environnement).

Ce serait un géant face à des clients, les collectivités locales, des tout petits gérés par les élus, dont le souci majeur (surtout aujourd’hui) ne serait pas le problème vital de l’eau. En effet, nous le disons et le répétons les collectivités locales ne prennent plus assez en considération leur mission de gestionnaire de l’Eau au sens large comprenant l'environnement.

Ce qui intéressera ce futur groupe monopolistique, ce ne sera pas la gestion de l’approvisionnement et de la qualité de l’eau en France et ce, pour le moyen et le long terme, mais dans un monde géré par les financiers…ce sera la rentabilité immédiate, d’où…

Les deux risques sûrs et graves et certains pour les citoyens, s’il y a monopole concédé au secteur privé, sont :

  • Que le court terme soit privilégié donc ce sera le ralentissement des investissements et leurs choix ne seront plus ceux des collectivités …car, celles-ci, répétons-le  ont abdiqué leur pouvoir sur un de leur bien précieux, celui des français : l’eau. Ce monopole VEOLIA, gérant l’eau de la collectivité, aura les mains libres et il imposera sa stratégie financière qui ne peut coïncider avec les légitimes aspirations des citoyens consommateurs d’eau et financeurs…s’il y a des bénéfices…ils n’iront pas aux citoyens ! Si Jean-Marie MESSIER, comme il l’a déjà fait, dilapide les fonds sociaux, spolie les citoyens …ce sera le consommateur d’eau, le citoyen de base qui devra payer les pots d’eau cassés,
  • La situation détériorée des installations retombera sur la population…faute d’un bon entretien et d’investissements suffisants, le redémarrage qui devra bien se faire un jour coutera une fortune aux français.

Il nous faut tous monter au créneau pour éviter que le bon peuple consommateur d’eau soit plumé et que, par déception, il se révolte contre ses élus qui concrètement et juridiquement demeurent, jusqu’à nouvel ordre, les responsables de la gestion de l’eau.

 

ON NE JOUE PAS AVEC L’EAU !

L’eau est le bien précieux irremplaçable de la collectivité. Elle est déjà en danger face aux phénomènes de pollution et à la raréfaction de la ressource.

Ce ne sont pas les financiers qui résoudront les problèmes de la gestion de l’eau dans le monde. Pour l’instant VEOLIA joue financièrement à la guerre sans s’occuper du vrai problème de l’eau.

Nous ne cessons d’afficher notre admiration pour les vrais petits et grands patrons d’entreprise... Ils portent leurs sociétés qu’ils cherchent à promouvoir dans un monde qui n’est pas facile. La finance n’est qu’un outil au service de l’entreprise.  Mais, pour ce bien commun qu’est l’eau, il ne faut surtout pas laisser la main aux seuls « patrons » financiers.

Il faut donc que les citoyens et les élus prennent conscience et exigent :

  • Le maintien d’une saine concurrence afin que les collectivités puissent la faire jouer et donc surtout qu’elles ne laissent pas VÉOLIA tuer son concurrent Suez et après d’autres sociétés pour créer un monopole incontrôlable,

 

  • que l’État et les collectivités locales et toutes les structures qui gravitent dans ce monde de l’Eau et Environnement reprennent conscience qu’ils ont à défendre un bien commun : l’eau et l’environnement…et non les ambitions purement financières de conquête de ce marché qui ne sont pas compatibles avec un marché sain de l’eau.

 

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2 février 2021 2 02 /02 /février /2021 18:09
L'EAU UN BIEN COMMUN PRÉCIEUX POUR TOUS MAIS CHER

L'EAU UN BIEN COMMUN PRÉCIEUX POUR TOUS MAIS CHER

 

DES MARCHÉS ÉNORMES ET JUTEUX SUR LE DOS DES CITOYENS : 18 MILLIARDS D’EUROS EN JEU

 

CETTE CHÈRE EAU

Il faut savoir que l’eau est un bien commun qui n’a aucune valeur. Mais il faut aussi rappeler un certain nombre de choses :

- que les maires sont responsables de l’approvisionnement en eau potable de leurs concitoyens,

- que les infrastructures des réseaux, usines de traitement des eaux, assainissement sont des investissements très importants. Si importants que les communes ont dû se grouper en syndicats et n’ayant pas les moyens humains et techniques elles ont dû avoir recours à la sous-traitance par le biais des concessions,

- que le m3 d’eau potable est facturé tout compris (taxe, traitement de l’eau pour la rende potable, réseaux assainissement…) environ 5 euros le m3. Ces 5 euros sont ainsi répartis 40% pour l’eau, 40 % pour l’assainissement des eaux usées et 20 % de taxes. La consommation moyenne par foyer est de 120 m3…donc ce marché représente environ 18 milliards d'euros TTC.

- que la ressource se raréfie suite au réchauffement climatique, à la pollution, à l’agriculture irrationnelle et qu’il faudra à l’avenir investir beaucoup pour satisfaire la demande…l’eau est donc un marché important, spécifique, porteur.

 

LE MARCHÉ

Ce marché était réparti entre les communes qui pouvaient le gérer directement (en régie) et des entreprises locales et nationales comme LYONNAISE DES EAUX, VEOLIA, SAUR ...

Il y a eu une petite révolution dans le Landerneau de l’eau potable et l’assainissement quand la durée maximale des concessions a été ramenée à 20 ans…des rentes de situation s’effondraient. Les communes ont dû faire appel à la concurrence et négocier. Elles pouvaient difficilement faire face aux investissements, à l’entretien des réseaux, usines…elles concédèrent de plus en plus l’ensemble à des société privées.

La concurrence pour le renouvellement des concessions a eu du bon car on a pu voir des prix brut du m3 de l’eau divisés par deux !

 

LES ÉLUS LOCAUX DÉPASSÉS…L’EAU UNE AFFAIRE JUTEUSE !

Les investissements nécessaires, l’entretien des réseaux et autres investissements réalisés, les évolutions telles que celles nécessaires pour la dépollution…ont rendu difficilement maîtrisables cette partie de la gestion d’une commune : celle de l’eau.

C’est donc la technique de la concession de service public partielle ou totale qu’ont utilisée les communes souvent après s’être associées avec les communes voisines.

L’envers de la médaille est que les communes trop souvent ne maitrisent plus la gestion concédée. Une fois par an les élus votent sans discussion l’approbation de la gestion présentée par le concessionnaire.

Bien que les contrats de concession soient bien ficelés, petit à petit, le concessionnaire arrive à faire ce qu’il veut, quand il veut, où il veut.

De leur côté, les grandes sociétés ont racheté les petites et moyennes locales et ont gagné des marchés. C’est facile pour une grande société avec les appels s d’offres de mettre à genou une petite société locale surtout avec une évolution des normes et exigences environnementales qu’une commune ne peut maîtriser. De plus, les grands groupes ont la technique marketing adaptée pour "conquérir les élus".

C’est par cette brèche que les grandes sociétés ont ainsi pu investir puis tenir le marché et le rendre juteux encore plus juteux…mais ces entourloupes sont payées par le consommateur.

 

 

À SUIVRE...

SUEZ/VEOLIA LE RETOUR DE JEAN-MARIE MESSIER (ex VIVENDI )  POUR LES CONSOMMATEURS D'EAU UN AVENIR QUI POURRAIT ÊTRE SOMBRE

 

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