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9 septembre 2021 4 09 /09 /septembre /2021 21:37
L'EAU BIEN COMMUN PRÉCIEUX MAIS MALMENÉ

L'EAU BIEN COMMUN PRÉCIEUX MAIS MALMENÉ

 

 

UN RAPPORT D'ENQUÊTE DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE VOUS EXPLIQUE COMMENT L’EAU, BIEN COMMUN ET GRATUIT, DEVIENT SOURCE DE PROFITS ANORMAUX ET SOUVENT ILLICITES

 

Le rapport dans son intitulé ose le mot de « mainmise » qui devient dans le rapport le mot composé et plus accusateur « main basse »

Quelques émissions dans les médias ont mis en évidence le scandale de l’eau en France : un produit naturel qui ne coûte rien et qui permet à quelques personnes morales (terme malvenu) et à des particuliers de faire fortune sur le dos des citoyens.

Liens

https://www.vie-publique.fr/rapport/281102-commission-d-enquete-sur-l-utilisation-de-l-eau-par-les-interets-prives#xtor=EPR-526

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/ceeau/l15b4376_rapport-enquete#_Toc256000001

 

 

Encore un rapport très intéressant qui va, dans l’indifférence la plus totale, disparaitre au fond d’un placard et pourtant il y aura eu les travaux d’une commission d’enquête de l'Assemblée Nationale et des propositions constructives.

On y trouve même une alerte sur les dangers de la fusion VEOLIA-SUEZ : un nouveau danger pour les consommateurs d'eau que nous sommes tous.

 

La commission d’enquête avait pour mission de s’intéresser aux « différents aspects de la main basse sur l’eau en identifiant les cas emblématiques de financiarisation, de prédation, de corruption et de mauvaise gestion de l’eau par les opérateurs privés en France, notamment en outre‑mer », au « rôle de l’État et des autorités organisatrices des services d’eau potable et d’assainissement des eaux usées dans les cas identifiés » et aux conséquences de ces « cas emblématiques » s’agissant de l’évolution « des conditions de collecte, de distribution, d’assainissement et de facturation de l’eau potable tant pour les finances publiques que pour les usagers ».

 

Il coulera beaucoup d’eau sous les ponts avant de voir remis en cause un système dénoncé car il est parfois maffieux et de redonner aux français le goût de boire de l’eau naturelle et pourquoi pas gratuite.

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8 septembre 2021 3 08 /09 /septembre /2021 11:29
LA JUSTICE

LA JUSTICE

 

LES MARCHÉS PUBLICS ET LA JUSTICE

 

La Cour d’Appel d’Angers vient de confirmer très partiellement le jugement qui condamnait le groupe GDE spécialisée dans le traitement des déchets.

Le délit d’escroquerie perpétré sur une grande échelle est cependant retenu et une forte amende le sanctionne.

Voilà ainsi condamné un Groupe qui a escroqué les collectivités locales donc tous les citoyens en organisant un truandage sur la pesée des déchets traités.

Si la personne morale GDE est jugée responsable, ses dirigeants, personnes physiques  qui auraient organisé voire couvert le truandage massif, eux, ne sont pas inquiétés même s’ils se sont voté et ont ont touché les dividendes pour leur gestion jugée frauduleuse.

 

L’arrêt de la Cour d’Appel nous donc interpelle dans sa mansuétude. Prend-il réellement en considération le préjudice subi par tous les foyers de citoyens victimes et la moralisation de la vie publique ? On en retient que les faits sont avérés puisqu’il y a eu condamnation après une lourde instruction.

Mais cet arrêt nous interroge sur les plans de la justice, de l’équité et de la morale  :

Il y a eu des marchés publics signés et une affaire qui a fait grand bruit. Chacun sait que les élus et les collectivités qui signent des marchés publics ont une compétence limitée...ils peuvent aisément être roulés dans la farine par les entreprises avec lesquelles ils travaillent, ils peuvent même parfois être complices de fraudes sur ces marchés publics.

Ce n’est pas avec une telle décision de justice que seront redressées la moralisation et le respect de la passation et de l’exécution des marchés publics.

Ce n’est pas ainsi que les élus seront incités à plus de vigilance lors de la passation des marchés publics.

 

QUI VOLE UN ŒUF EST CONDAMNÉ, QUI VOLE UN BŒUF EST...

 

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4 septembre 2021 6 04 /09 /septembre /2021 20:28
LE CHEF DE L'ÉTAT N'A JAMAIS ÉTÉ UN ÉLU LOCAL

LE CHEF DE L'ÉTAT N'A JAMAIS ÉTÉ UN ÉLU LOCAL

ANALYSE D'UNE VISITE PRÉSIDENTIELLE

 

MARSEILLE : COMMENT DES MAIRES SQUATTENT LEUR FAUTEUIL D’ÉLU ET CASSENT LEUR VILLE

 

Cette fin de mandat vient de nous réserver une désagréable surprise de taille. Le Président de la République a voulu jouer au docteur auprès de cette grande malade qu’est la ville de Marseille. Le Président MACRON n' a jamais été un élu local. Au début de son règne il a même fustigé les élus locaux. En réalité, à Marseille, il a étalé sur la place publique tous les fléaux et autres dysfonctionnements qui contaminent cette grande ville.

Il a promis aux marseillais des remèdes dont on sait qu’ils sont pures hypothèses de campagne électorale.

Cet étalage de trois jours a au moins l’avantage de nous confirmer l’importance du rôle du maire : un bon maire fait progresser « sa » ville, un mauvais maire conduit sa ville au fond du Vieux Port. Des maires de Marseille successifs qui avaient pour objectifs leur réélection et prêts à tout pour rester dans leur fauteuil ad vitam æternam ont conduit leur belle ville pleine d’atouts à la décadence. Cette gestion catastrophe de Marseille est l’exemple typique des méfaits du clientélisme, du cumul des mandats, de la compromission, du gâchis des fonds publics...

Première conclusion : au moins maintenant nous savons officiellement que Marseille ne peut survivre que sous perfusion des fonds publics, c’est le constat d’une faillite à la charge de tous les contribuables français.

Deuxième conclusion : sauf rares exceptions, il faut dire que la démocratie locale s’estompe dès qu’un maire s’installe durant une trop longue durée dans son fauteuil : ainsi pour Marseille Gaston DEFFERRE, de gauche, (1953/1986) et Jean-Claude GAUDIN, de droite, (1995/2020) ont conduit leur ville à la décadence. On pourrait dire de même pour nos bonnes villes moyennes où leurs maires roitelets les conduisent souvent au déclin.

Troisième conclusion : une commune n’appartient pas à un homme mais à ses citoyens. Quand un homme s’identifie à une ville et y installe son règne absolu, les citoyens doivent être conscients qu’il y a danger.

Quatrième conclusion : beaucoup de vagues...promesses dans le Vieux Port qui seront vite oubliées et un Président de la République qui en descendant dans l’arène pour faire croire qu’il est proche du peuple a une nouvelle fois rabaissé la fonction de Président de la France.

NOTRE DAME DE LA GARDE AURA BIEN DU MAL POUR PROTÉGER LES MARSEILLAIS

NOTRE DAME DE LA GARDE AURA BIEN DU MAL POUR PROTÉGER LES MARSEILLAIS

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3 septembre 2021 5 03 /09 /septembre /2021 21:03
NE LAISSONS PAS MARIANNE BAILLONNÉE

NE LAISSONS PAS MARIANNE BAILLONNÉE

MATTHIEU ORPHELIN, DÉPUTÉ ÉCOLOGISTE DU MAINE ET LOIRE SE VANTE DE PRÔNER LA CENSURE.

LES ÉCOLOGISTES PEUVENT-ILS S’AFFICHER CONTRE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION ?

 

Vous pouviez être étonnés que nous parlions des ayatollahs écologistes.

Et bien, sachez que ce n’est pas une fausse nouvelle mais le député écologiste Matthieu ORPHELIN vient de se vanter d’avoir demandé au CSA (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel) qu’Eric ZEMMOUR cesse ses chroniques sur CNews.

Donc, il faudrait à la demande d'un représentant du peuple censurer un éditorialiste...mais où va-t-on ?

Matthieu Orphelin était tête de liste en Pays de la Loire  sur la liste pour « L’Écologie ensemble, solidaire et citoyenne », lors des dernières élections régionales !

Comment ce député "Europe Écologie Les Verts" EELV peut-il concilier dans l'exercice de son mandat les notions de citoyenneté, de liberté et celle de censure ?

L'écologie est l'affaire de tous. Le danger qui nous menace tous est celui de laisser les professionnels de la politique s'emparer de l'écologie comme cela vient de se faire avec la loi Climat !

Nous ne pouvons faire confiance aux politiciens écologistes irresponsables qui conduiront le pays à la catastrophe.

 

ÉLECTIONS RÉGIONALES 2021

ÉLECTIONS RÉGIONALES 2021

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1 septembre 2021 3 01 /09 /septembre /2021 21:10
L'ÉLYSÉE : LE TEMPLE OÙ DEVRAIT  PROSPÉRER L'AUTORITÉ DE L'ÉTAT

L'ÉLYSÉE : LE TEMPLE OÙ DEVRAIT PROSPÉRER L'AUTORITÉ DE L'ÉTAT

 

RESTAURER L'AUTORITÉ DE L'ÉTAT

 

LES COMPÉTENCES RÉGALIENNES DE L’ÉTAT MALMENÉES

Suite de

https://www.olonnes.com/2021/08/les-causes-de-l-impuissance-de-l-etat-et-de-son-rejet-par-le-peuple.html

 

L’ÉTAT est doté de super pouvoirs pour gérer des secteurs essentiels de la vie de ses citoyens dont celui de la sécurité des citoyens au sens large.

Le chef de l’État, Le Président de la République, « chef de l’État », comme son nom l’indique, est le grand ordonnateur et coordinateur des décisions qui concernent l’État.

Il est, de par la Constitution, le chef de l’exécutif bicéphale composé du Président de la République et du Premier Ministre et de « son » gouvernement. Il a des pouvoirs exorbitants dans ces domaines de compétence essentiels mais restreints en nombre que sont les compétences régaliennes : sécurité intérieure et extérieure du pays, justice, police, armées, diplomatie...et celui des finances avec le privilège de "battre monnaie".

Contrairement à ce qu’on veut nous faire croire : l’éducation, la santé, l’économie...ne sont pas des blocs de compétences régaliennes. Ces compétences sont, en effet, partagées avec le pouvoir législatif, avec les collectivités locales et autres institutions y compris des institutions à caractères privés. Elles sont secondaires...

Le pays vit donc maintenant avec un équilibre complexe et précaire de partage des pouvoirs et de compétences entre l’État et ses « partenaires » : chacun cherchant à élargir ou préserver ses compétences et prérogatives. C’est une forme d’anarchie où gouverner c’est se disperser pour tout faire donc à ne rien réussir.

 

IL Y A UNE CRISE DE L’ÉTAT QUI N’EXERCE MÊME PLUS SES FONCTIONS RÉGALIENNES DE MANIÈRE SATISFAISANTE MAIS IL VEUT S’OCCUPER DE TOUT.

TROP D’ÉTAT A TUÉ L’ÉTAT

Il est devenu banal de constater que la Justice est malade, la Police est au désarroi, les Finances Publiques sont mal gérées, la diplomatie est une nébuleuse déconnectée du pays réel, les armées n’ont plus le moral ni les moyens des missions qui lui sont assignées et s’interroge : où va la France ?...Donc, ce sont les fonctions régaliennes de l’État qui sont abandonnées à leur triste sort. Et c’est l’autorité de l’État qui sombre, s’occupant plus de la gestion de l’accessoire que de l’essentiel que sont ses fonctions régaliennes.

Incapable de gérer ses fonctions régaliennes, l’ÉTAT, formule 2021, et son chef se réfugient dans l’exercice tous azimuts de compétences conjoncturelles. Ils se mêlent de tout. Ils s’éparpillent et les échecs comme ceux de la réforme des retraites, du référendum sur le climat, de la gestion de la crise sanitaire, des secteurs de non-droit...déconsidèrent chaque jour plus l’Autorité de l’État. Qui trop embrasse mal étreint !

Le chef de l’État noyé dans les détails du quotidien voulant tout régenter ne peut tout maîtriser et ses échecs lui font perdre sa crédibilité, son Aura.

Mais ce n’est pas un homme qui perd sa crédibilité qui est grave mais c’est le fait que le pays ait perdu son chef et affaibli voire tué l’autorité de l’État.

Mais l’État c’est nous ! Il faut donc que les citoyens imposent la restauration de l’Autorité de l’État et que le peuple français prenne conscience de cette situation et se réapproprie le pouvoir, qu’il impose le retour aux fondamentaux de la Constitution et rétablisse l’Autorité de l’État.

La France actuelle étant ingouvernable, il faudra donc que le peuple désigne en 2022 celui qui osera imposer la Sagesse d’un État dont l’Autorité sera restaurée et respectée en exerçant son pouvoir régalien sur quasiment les seules compétences régaliennes !

 

CE SERA AUSSI LA GARANTIE QUE LES CITOYENS FRANÇAIS CONSENTENT À ACCEPTER LES RÈGLES COMMUNES DE LA RÉPUBLIQUE QUI REFONDERONT L’AUTORITÉ DE L’ÉTAT ET LA COHÉSION SOCIALE.

 

 
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30 août 2021 1 30 /08 /août /2021 17:34
LES CAUSES DE L’IMPUISSANCE DE L’ÉTAT ET DE SON REJET PAR LE PEUPLE

 

 

LA CONSTITUTION LOI SUPRÊME BAFOUÉE VIOLÉE

Le port du masque, le pass, le code de la route, la laïcité, l'égalité des citoyens face à la loi, la continuité du service public, l'équilibre budgétaire...l'État est incapable de faire respecter les règles qu'il édicte.

On ne peut comprendre le drame que vit la France décadente d’aujourd’hui si l’on n’analyse pas la loi suprême qui organise le pouvoir encore en 2021 : la Constitution du 4 octobre 1958.

« Le trait essentiel de la Constitution de 1958 réside dans le RÉTABLISSEMENT DE L’ÉTAT AU RANG DES FORCES ANIMATRICES DE LA VIE POLITIQUE. ELLE CONÇOIT LE POUVOIR D’ÉTAT NON COMME L’INSTRUMENT D’UN HOMME OU D’UN PARTI MAIS COMME L’ÉNERGIE DE LA NATION.»

a écrit, en 1959, Georges BURDEAU notre éminent professeur de droit constitutionnel.

 

RAPPELS DE LA CONSTITUTION DE 1958

Les articles 2 et 3 de la Constitution sont clairs.

« La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ».

Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.

Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice. »

 

À SUIVRE ...

 

 

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9 août 2021 1 09 /08 /août /2021 16:32
LES RAISINS DE LA COLÈRE

LES RAISINS DE LA COLÈRE

 

POURQUOI LES "RAISINS DE LA COLÈRE" ?

 

Parce qu'il y a la colère au fond de nous.

Parce qu'il y a dans cette œuvre " les raisins de la colère" beaucoup de personnages qui souffrent, qui savent donner aux autres...beaucoup d'humanité aussi !

Nous dédions ces raisins encore amers à tous ceux qui ont une part de responsabilité dans le drame de trop que nous vivons aujourd'hui après tant d'autres dont celui du père HAMEL, celui des moines de TIBHIRINE...

Nous ne voulons pas entendre des mots de compassion qui sonneront faux et qui n'auront aucune  de signification : trop de laxisme, trop de négligences, trop d'irresponsabilités...c'est trop et cela nous met la rage au cœur. Chez nous, il n'y a pas de place pour une idée de vengeance mais beaucoup de place pour vouloir comprendre comment la France est devenue une terre de lâcheté, d'irresponsabilités, une terre d'abandon de ses vertus, de ses croyances, de ses valeurs.

Ce n'est pas le bras du meurtrier que nous condamnons mais tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, ont pu l'armer dans un contexte où sévit même parmi nos compatriotes le droit de tuer tous les "infidèles" que nous sommes. 

Mais surtout nous accusons nos déviances, nos faiblesses et nos  lâchetés...

Olivier Maire n'aurait pas eu la faiblesse de refuser d'accueillir celui qui devait le tuer.

 

Il faut simplement espérer que le Père Olivier MAIRE ne sera pas mort pour rien : quel exemple d'incarnation de la Charité !

OLIVIER MAIRE, PRÊTRE MONFORTAIN, SAINT LAURENT SUR SÈVRE

OLIVIER MAIRE, PRÊTRE MONFORTAIN, SAINT LAURENT SUR SÈVRE

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4 août 2021 3 04 /08 /août /2021 13:15
UNE RÉSIDENCE SECONDAIRE UN PRIVILÈGE : À ABOLIR ?...COMME D'AUTRES LE 4 AOÛT 1789

UNE RÉSIDENCE SECONDAIRE UN PRIVILÈGE : À ABOLIR ?...COMME D'AUTRES LE 4 AOÛT 1789

 

FISCALITÉ IMMOBILIÈRE : BIENTÔT LA FIN DES RÉSIDENCES SECONDAIRES ?

 

Un sujet qui tombe « À propos », en ce 4 août, où l’on célèbre l’abolition des privilèges...en 1789 !

Ce titre choc d’une tribune libre de la Revue Capital doit tous nous interroger.

Voir lien : https://www.capital.fr/immobilier/fiscalite-immobiliere-la-fin-des-residences-secondaires-1411174?utm_campaign=20210804&utm_medium=email&utm_source=nl-cap-matinale-eco#nlref=2489caa23f098fd06c4a7c14d997d770&part%255name%5D=pm&part%255token%5D=2489caa23f098fd06c4a7c14d997d770&srAuthUserId=2489caa23f098fd06c4a7c14d997d770&utm_campaign=20210804&utm_medium=email&utm_source=nl-cap-matinale-eco&nlsha=3a3c375488759c9ec5d0722cf348b35581b76fbd7ef470aca33e1cb599d6d062

 

Il n’y a pas de trêve estivale en matière fiscale.

« Gouverner c’est prévoir »...donc les élus locaux prévoyants craignent le pire pour les budgets de leurs collectivités. En effet, la suppression totale l’an prochain de la taxe d’habitation même si elle est compensée à l’euro près par une dotation de l’État est un danger. Chacun sait que, avec sa légitime perte de confiance en la parole de l’État, celui-ci ne tient pas ses promesses.

Donc, déjà les maires partent à la recherche de recettes nouvelles...et d’abord celles qui sont à portée de main comme la taxe sur les résidences secondaires. Elle est pour l’instant acceptée par le contribuable heureux propriétaire privilégié donc potentiellement taillable et corvéable à merci !

La question a d’ailleurs déjà été posée en Conseil Municipal des Sables d’Olonne et le sujet est à l’étude. Pour maintenir son budget en équilibre, maintenir la qualité des services publics locaux, ne pas augmenter inconsidérément la dette de la collectivité, maintenir un niveau d’investissement suffisant, il y a donc deux solutions :

  • Faire des économies d’échelle sur les frais de fonctionnement comme cela est espéré à terme par la fusion de communes et la mutualisation des moyens humains et techniques entre les communes, communautés de communes et autres gains de productivité...C’est possible, douloureux mais faisable,

 

  • Augmenter les recettes dont la principale est constituée par les taxes...c’est aussi possible mais à la marge...et à condition que l’économie nationale donne des signes de reprise réelle et que la confiance revienne et d’abord la confiance des citoyens vis-à-vis de leurs élus locaux et aux élus nationaux gouvernants...et là ce, n’est pas gagné !

 

 

LA RÉSIDENCE SECONDAIRE...UN PRIVILÈGE ? PEUT-ÊTRE PAS...

Pour nombre de communes, il y a un réel problème social grave de logements pour leurs « sédentaires » et surtout pour les jeunes foyers à revenus modestes. Donc, la multiplication des résidences secondaires fermées à longueur d’année peut apparaitre comme une injustice...un privilège !

Mais le problème est beaucoup plus complexe qu’il n’apparait :

 

  • avec la nécessité pour nombre de foyers de prévoir une nouvelle résidence pour leurs retraites,
  • l’opportunité de profiter des emprunts à taux très faible pour investir tant qu’on est actif et que les taux sont bas...
  • pour ceux qui envisagent le télétravail comme un mode nouveau de vie, ils sont prêts à abandonner leur résidence liée au site où ils travaillent...

 

Tous ces cas et bien d’autres motivent la recherche de « résidences secondaires »...qui, en fait, sont de futures résidences principales et ne méritent pas d’être surtaxées.

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