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5 mai 2022 4 05 /05 /mai /2022 17:03
CHRISTELLE MORANÇAIS PRÉSIDENTE DE LA RÉGION PAYS DE LA LOIRE

CHRISTELLE MORANÇAIS PRÉSIDENTE DE LA RÉGION PAYS DE LA LOIRE

 

 

LA PRÉSIDENTE DE LA RÉGION DES PAYS DE LA LOIRE DONT IL EST QUESTION

 

Les  Sablais, les vendéens ont la chance d'avoir une presse locale bien vivante. Ainsi nous pouvons jouir de la diversité des sources d'information et occasionnellement vous en faire part.

Nous suivons avec attention la vie du "REPORTER SABLAIS" que nous nous devons de vous signaler afin que vous puissiez suivre cette forme d'information numérique originale tout en étant très sérieuse

https://www.lereportersablais.com

 

Dans une parution de ce jour il diffuse la lettre ouverte de notre Présidente de Région dont la lecture fut, pour nous, dans ce monde difficile de la politique, une bouffée d'oxygène et que nous voudrions que vous preniez connaissance. C'est une forme de la politique autrement !

Une occasion de remercier le reporter sablais Philippe BROSSARD LOTZ pour le travail qu'il accomplit.

 

Christelle Morançais met les choses au clair….

 

« Mon nom circule actuellement. On me prête des stratégies, des ambitions. On me prête même des visites secrètes à l’Elysée. Des « proches, des conseillers » parlent de moi – en OFF. On brosse mon portrait – le portrait d’une femme que je ne connais pas… Et puis on parle des uns, des autres. On parle de listes, de circonscriptions, d’accords d’appareil. Tout ça me met mal à l’aise, profondément mal à l’aise.

Peut-être parce que je me trouve embarquée dans cette histoire sans le vouloir. Peut-être parce que ce petit manège est tout ce que je déteste en politique. Mais, surtout, parce qu’à aucun moment, dans toute cette agitation, il n’est question des Français : ils ont disparu, évanouis, évaporés !

Puisque j’ai le droit de cité dans la catégorie des « potentiels ministrables » (mais pourquoi abandonnerais-je le plus beau mandat qui soit, cette responsabilité qui m’incombe, un territoire et des gens que j’aime, une équipe et des collaborateurs qui font chaque jour ma fierté ?), je vais en profiter pour vous dire ce que j’ai sur le cœur, ce que je ressens vraiment.

J’éprouve un sentiment d’urgence, le sentiment que la partie touche à sa fin, qu’il faut que l’on se ressaisisse vite, qu’il faut que l’on écoute sérieusement les Français, que l’on mette rapidement un terme à tout ce cirque qui, de la gauche à la droite, en passant par le « en même temps », montre le visage le plus navrant de la politique.

Chez LR, on fait 4,7% et c’est comme si rien ne s’était passé – surtout, on ne change rien ! Au PS, on liquide en 4 jours un héritage vieux de cent ans pour une poignée de circonscriptions. Au milieu, on chasse à gauche, on chasse à droite, et on ne sait surtout plus où aller…

J’ai dit que je soutiendrai Emmanuel Macron sur l’essentiel, sur ce que je considère comme étant le plus important : la réforme des retraites (pas pour le plaisir de faire travailler les Français 3 ans de plus, mais pour sauver ce formidable système de solidarité entre les générations et empêcher qu’il ne se retourne par notre faute contre nos propres enfants), l’avenir de notre jeunesse (qui ne vote plus, qui méprise la classe politique – a-t-on seulement pris la mesure de ce désastre civique et de ce qu’il implique pour l’avenir ?), les transitions écologiques et numériques (qui peuvent tout à la fois être notre plus grande chance ou notre plus grand malheur, selon l’énergie que l’on mettra à les réaliser).

Mon camp, ou ce qu’il en reste, me traite de vendue. Le camp du président me considère comme ralliée. Mais je ne suis pas plus vendue que ralliée, j’aime mon pays, profondément, je veux qu’il avance, je veux qu’il s’en sorte. Je serai toujours du côté du courage, du côté de la volonté, du côté de la raison. Et si Emmanuel Macron est du côté du courage, de la volonté et de la raison, alors je le soutiendrai, sans état d’âme ! Et si le président veut le plein emploi, s’il veut remettre la jeunesse au cœur du projet de société, s’il veut faire de la France une très grande nation écologique et numérique, s’il veut pour mon pays ce que je veux au plus profond de moi pour ma région, alors je le soutiendrai, avec toute ma force, avec toutes mes convictions. Et je n’ai besoin pour cela d’aucune place, d’aucun poste, d’aucun titre.

J’ai déjà tout ce qu’il me faut, et plus encore : mon mandat de présidente de région, un mandat que j’aime et qui me permet d’agir et de faire, à la place qui est la mienne, du mieux que je peux pour changer les choses.

Je suis libre »

Christelle Morançais

Présidente de la Région des Pays de la Loire

 

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