GÉRALD DARMANIN, LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR INCENDIAIRE, POMPIER, MORALISATEUR, IMPROVISATEUR SUR UN DOSSIER POURRI
LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR NOUS DÉSESPÈRE
D’abord nous voudrions exprimer notre étonnement de voir le Ministre de l’Intérieur qui aurait dû déjà démissionner de ses fonctions après le dossier du Stade de France et donc le Gouvernement mobiliser plus de 1500 gendarmes et les envoyer au casse-pipe en les exposant aux extrémistes que l’on sait violents. Il y avait d’autres solutions avant d’en arriver à la situation que nous venons de vivre dans les Deux-Sèvres.
Condamnons d’abord le développement de la violence mais aussi tous ceux qui manipulent et financent les fauteurs de trouble. Donc, condamnons aussi d’une part, les politiciens professionnels qui sont complices irresponsables comme les écologistes Yannick JADOT, Sandrine ROUSSEAU, l’anarchiste anticapitaliste Philippe POUTOU, la maire de Poitiers, une députée ...venus soutenir les manifestants.
On n’était plus dans l’expression d’un droit de manifester mais dans le droit à l’expression d’une volonté délibérément meurtrière et violente lors d’une manifestation interdite.
La manifestation était effectivement interdite par les préfets concernés. Cette interdiction attaquée en justice a d’ailleurs été confirmée par le Tribunal Administratif en référé.
Par contre, le problème de fond existe et demeure : bassine légale ou bassine illégale ?
LE DOSSIER DEVRAIT EN URGENCE POSER LE PRINCIPE D’UN MORATOIRE IMMÉDIAT SUR LES BASSINES EN ATTENDANT DE DÉTERMINER CE QU’IL EST POSSIBLE DE FAIRE ET DE NE PAS FAIRE
Dans notre précédente parution
https://www.olonnes.com/2022/10/la-nouvelle-bataille-de-l-eau-les-bassines.html
nous avons montré toutes les ambiguïtés et inconnues « juridiques » du dossier des bassines.
Sur place, iI y a donc d’un côté, quelques paysans soutenus par leur Fédération FNSEA qui veulent défendre leurs prétendus droits à utiliser de l’eau qui ne leur appartient pas pour sauver leur gagne-pain et de l’autre, d’autres paysans et une partie de la population rurale locale qui croient à la nécessité de prendre des mesures qui tendent à la protection de la planète et ne veulent pas de 40 autres bassines et plus puissent couvrir leur secteur. Disons pour cette catégorie, c’est une population légaliste.
C’est donc une situation complexe avec des populations qui ont des conceptions et des objectifs divergents.
Il faut savoir que la manifestation a pour origine un collectif qui regroupe 150 organisations paysannes, syndicales ou écologistes pour la mobilisation nationale « pas une Bassine de + »...ce n'était donc pas des groupes d'extrémistes qui étaient à l'origine de cette manifestation.
Cette complexité au niveau des parties prenantes à cette manifestation a été accentuée et troublée par l’arrivée d’un quatrième invité qui est constitué de groupes réputés violents avec des personnes « fichées » extrémistes écologiques.
Les motivations mêmes de ces manifestants divergent aussi puisqu’on a vu et entendu des écologistes comme Yannick JADOT se faire chahuter par des membres de cette troupe qui s’approprie la lutte et a imposé l’usage de la violence.
Rappelons aussi que ce "conflit" a déjà eu un arbitre : les magistrats de la Cour Administrative d’Appel de Bordeaux qui, sur deux saisines, répondent dans deux arrêts, en mai 2022 que les bassines concernées et autorisées par les préfets ne sont pas conformes à la réglementation.
Voir l’arrêt :
https://www.legifrance.gouv.fr/ceta/id/CETATEXT000018934926
Certes, il ne s’agit que de deux procédures et non d’une « jurisprudence constante » favorable aux anti-bassines.
À SUIVRE...
LA VRAIE ET SEULE QUESTION : POURQUOI AUTORISER UNE PROFUSION DE « BASSINES GÉANTES » AU DÉTRIMENT DES PRINCIPES FONDAMENTAUX DU DROIT D’USAGE DE L’EAU ET DU BON SENS ?
commenter cet article …