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29 décembre 2022 4 29 /12 /décembre /2022 12:32
UNE GRÈVE OÙ IL FAIT MEILLEUR DE VIVRE QUE SUR LA PLACE DE GRÈVE DE PARIS ANCIEN PORT OÙ L'ON PENDAIT HAUT ET COURT

UNE GRÈVE OÙ IL FAIT MEILLEUR DE VIVRE QUE SUR LA PLACE DE GRÈVE DE PARIS ANCIEN PORT OÙ L'ON PENDAIT HAUT ET COURT

 

 

 

 

LE  DROIT DE GRÈVE CONTESTABLE ET INGÉRABLE

Les faits récents incitent donc à se poser la question du devenir du pseudo « droit » de grève ?

En effet, lors de la dernière grève de la SNCF lancée au moment des fêtes de Noël 2022 et après la tournure qu’a prise ce diffus conflit social au niveau d’une « entreprise nationale » il appartient aux citoyens de penser et repenser la notion de grève qui est en contradiction avec la sacrosainte notion de continuité du service public. Il faut aussi penser et repenser la notion de l’État employeur responsable d’innombrables grève préjudiciables à l'intérêt général du Pays.

Nous allons donc, chers amis lecteurs et en plus citoyens, vous entrainer une nouvelle fois dans une réflexion qui, nous l’espérons, vous aidera à fonder votre jugement en allant en delà des clichés et proclamations diverses fantaisistes répandues par les médias.

Cette réflexion que nous entreprenons ira donc bien aussi au-delà des "yakas ...son objet est infiniment plus complexe...il y a des salariés privilégiés qui peuvent faire grève souvent le vendredi ou les veilles de pont pour un Oui pour un NON  ;  il y en a qui n’ont même pas statutairement  le droit de faire grève ! Il y en a qui peuvent se permettre de faire grève tout en ayant d’une manière ou d’une autre le maintien de leur rémunération pendant leurs jours de grève donc de non-travail ! Or, le salaire est simplement la contrepartie de la fourniture de la prestation due par le salarié...il y en a qui ne font jamais grève...

Pour complexifier le problème d’un « droit » unique il n’est pas le même pour tous...il y a au moins deux catégories de bénéficiaires de ce droit : les grévistes du secteur public et ceux du secteur privé !

 

RAPPEL JURIDIQUE SIMPLIFIÉ SUR LE DROIT DE GRÈVE

Contrairement à ce qui a pu être dit et écrit ce n’est pas un droit vraiment reconnu par la Constitution.

Ce n’est pas un droit individuel fondamental. En effet,  c’est un droit individuel qui s’exerce collectivement ...magnifique définition qu’il fallait inventer !

En France, dans les textes, le droit de grève est un droit dit « à valeur constitutionnelle ». Donc de valeur contestable. Il fait partie des droits et devoirs accordés dès 1946 (alinéa 7 du préambule de la Constitution de 1946) repris par la Constitution de la Ve République mais sous cette forme :

« Le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le règlementent »...comme le droit au travail et la protection contre le chômage (Article 23 de la Déclaration des Nations Unies de 1948 )...un droit oui mais réglementé voire même interdît ou impossible pour  certaines catégories socio-professionnelles !

C’est logique, car il y a dans l’exercice du droit de grève des limites à poser pour protéger les citoyens, par exemple, des risques encourus par les malades dans les cas de coupures volontaires du courant électrique.

Grave problème : aucune loi et ni règlement ne sont venus réguler ou encadrer sérieusement l’exercice du droit de grève pour tous...d’ailleurs est-il régulable ? Quand c’est « la base » et non un ou des syndicats officiellement reconnus qui prennent l’initiative d’arrêter le travail quel sera alors le moyen pour « l’employeur » de se choisir ses interlocuteurs pour sortir de l’impasse d’un conflit social, pour sanctionner ou faire sanctionner une grève illégale ?

C’est bien la preuve que le législateur convié par la constitution à encadrer ce droit a été certainement, par réalisme et ou par calcul politique, dans l’impossibilité d’élaborer des textes reconnaissant l’exercice d’un droit mais aussi l’encadrant en précisant les modalités d’exercice de ce droit.

La grève, c’est simplement le constat d’un échec...entre l’employeur et les salariés d’une structure qui n’a pas trouvé les moyens de négocier un accord sur leur différend.

Mais ce qui est sûr c’est que, quand il y a un conflit social, il faut qu’il y ait une structure qui permette une sortie de crise satisfaisante. Mais comment, où, avec qui ?...Il y a un début de réponse que nous vous livrons ci-dessous ...

 

PUISQU’IL Y A UN DROIT...IL Y A RISQUE D’ABUS DE DROIT...DE GRÈVE

Or, l'abus de droit est le fait, pour une personne, de commettre une faute par le dépassement des limites d'exercice d'un droit qui lui est conféré, soit en le détournant de sa finalité, soit dans le but de nuire à autrui.

Maintenant les juges et les lois ont précisé et étendu sans cesse  la notion d’abus de droit ...tous les droits sont susceptibles d’abus donc peuvent donner droit à réparations voire à sanctions pénales.

Avec l’extension à l’infini des droits des individus (droit au logement, droit au chômage, droit au travail, droit de mettre fin à la vie de ses congénères, droits d’avoir des enfants...) il y a pléthore de lois, règlements et jurisprudences qui encadrent les droits ...c’est une fuite en avant ; plus il y a de droits plus il y a de règles pour limiter l’exercice des droits. C’est le progrès de notre civilisation universalisée.

D’ailleurs, pour revenir en France, les limites des droits et libertés sont ainsi définies dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 incluse dans la Constitution française  de 1958 :

Article 4

La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

Article 5

La loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n'est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.

Facile à écrire aujourd’hui mais difficile à mettre en application !

 

À SUIVRE

LE DROIT DE GRÈVE POURRA-T-IL SURVIVRE AUX ABUS DE SON USAGE ?...à méditer lors de l'élaboration de nos voeux et résolutions pour 2023 !

 

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20 décembre 2022 2 20 /12 /décembre /2022 22:55
LA VOTATION AUX SABLES D'OLONNE

LA VOTATION AUX SABLES D'OLONNE

 

 

L’OBJET DE CETTE VOTATION, LOIN DE TOUT FORMALISME, RENFORCE LA  DÉMOCRATIE LOCALE

Voir :

https://www.olonnes.com/2022/12/les-votations-aux-sables-d-olonne-un-exemple-de-l-expression-de-la-democratie-locale.html

Compte tenu de nos précédentes parutions nous parlerons non pas en termes juridiques (référendum, consultation, pétition) ... mais avec le langage neutre utilisé par le Maire « votation » à la française au-delà de tout formalisme et non à la suisse.

Rappelons qu’en fin novembre 2022 il fut proposé aux Sablais (résidents secondaires compris) 4 questions qui touchaient leur quotidien et leur avenir.

Les objets de ces questions touchaient des secteurs très divers et d’une importance très inégale :

  • Fermeture temporaire d’une des 3 piscines de la ville,
  • Extension de l’interdiction de fumer sur les plages sablaises,
  • Fibre : Sanctionner Orange pour ne pas avoir tenu ses délais,
  • Création d'un parc éolien en mer visible depuis la plage.

 

LES RÉSULTATS GLOBAUX DE LA VOTATION : 3737 VOTANTS

Contrairement aux autres « votes » il n’y avait pas de listes d’inscrits. Pouvaient participer non seulement les 40 000 électeurs des Sables d’Olonne mais aussi les « résidents secondaires ».

Le résultat communiqué par la Mairie des Sables d’Olonne donne 3737 votes comptabilisés après vérifications.

  • Sur la fermeture de la piscine durant 4 mois : 2893 votes favorables,
  • Sur l’interdiction de fumer sur l’ensemble des plages urbaines des Sables d’Olonne : 3282 votes favorables,
  • Sur les sanctions à infliger à Orange pour ne pas avoir tenu ses promesses de délais d’installation de la fibre : 2716 votes favorables,
  • Sur la construction d’un parc éolien en mer visible depuis la plage : 2454 votes défavorables (NON)

 

UNE VOTATION À PORTÉE LIMITÉE MAIS UN PREMIER TEST FORT DE DÉMOCRATIE LOCALE

3737 VOTANTS C’EST PEU ET C’EST BEAUCOUP

« Peu » par rapport à la population concernée (estimation : 70 000 personnes)

« Beaucoup » par rapport au type de votation, sans campagne, sans enjeux immédiats réels,

« Beaucoup » par rapport aux enjeux lointains ou pas immédiats suivant les questions,

« Beaucoup » par rapport au degré d’une pratique citoyenne qui n’est pas coutumière et surtout pas personnalisée...les citoyens ne votaient pas pour ou contre une personne,

« Beaucoup » par rapport à la participation citoyenne habituelle lors de ces « votations consultations »  

L’enjeu n’était pas ambitieux mais il comportait cependant des risques pour le maire initiateur de la procédure. C’était sa promesse électorale et il la tient malgré un contexte peu favorable à la mobilisation citoyenne et à la complexité du vote.

En effet, la « votation » ne pouvait porter sur des questions polémiques ou mêmes politiques. Elle n’engageait pas le maire et sa majorité, ne revenait pas sur des projets décidés, ni sur d’autres projets en cours ou simplement évoqués.

Elle n’était pas pour le maire qui a pris le risque de l’organiser un enjeu personnel comme le sont trop souvent les referendums où le citoyen vote non pas sur la question posée mais sur l’opinion que le citoyen se fait de son auteur. Le maire et sa majorité sont à juste titre et par prudence restés neutres. Ils n’ont pas tenté d’influencer le vote.

 

LE RÉVEIL DE L’ESPRIT CITOYEN PEUT PASSER PAR L’EXPRESSION DE LA DÉMOCRATIE LOCALE

Le désintérêt du citoyen pour la chose publique devient très inquiétant. Il ouvre la porte à l’anarchie, à la violence révolutionnaire des minorités agissantes...Les députés cherchent donc les moyens de réveiller l’esprit citoyen en tentant de « REMETTRE LES CITOYENS AU CŒUR DU DÉBAT PUBLIC »

Voir le dernier texte daté du 16 novembre 2022 : « RAPPORT FAIT AU NOM DE LA COMMISSION DES LOIS CONSTITUTIONNELLES, DE LA LÉGISLATION ET DE L’ADMINISTRATION GÉNÉRALE DE LA RÉPUBLIQUE, SUR LA PROPOSITION DE LOI CONSTITUTIONNELLE visant à modifier les conditions de déclenchement du référendum d’initiative partagée »

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/rapports/cion_lois/l16b0495_rapport-fond#


Il faut donc favoriser les initiatives comme celle du Maire des Sables d’Olonne qui sont nécessaires et instructives.

Certes, il faut d’urgence d’adapter les procédures juridiques pour faciliter ce type de votation citoyenne...mais la France démocratique ne pourra que mieux s’en porter.

 Il est bien désolant d’entendre et lire les critiques infondées et faciles faites à ces expériences vécues aux Sables d’Olonne .

Dans le climat actuel, elles sont déplacées voire antidémocratiques par rapport à la triste réalité que nous vivons avec un citoyen démobilisé, écœuré...

Donc, si la démocratie locale se développe ainsi ce sera au bénéfice de la DÉMOCRATIE tout court si fragile au niveau national. Sachant que la démocratie reste le meilleur régime défenseur des libertés fondamentales.

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19 décembre 2022 1 19 /12 /décembre /2022 10:24
 LES VOTATIONS AUX SABLES D’OLONNE : UN EXEMPLE DE L’EXPRESSION DE LA DÉMOCRATIE LOCALE

 

 

PAS DE DÉMOCRATIE LOCALE SANS DÉCENTRALISATION RÉELLE

Poursuivons notre périple sur l’expression de la démocratie locale en redonnant la parole au peuple par l’exercice des votations, le droit de pétition et autres consultations comme aux Sables d’Olonne.

Voir : https://www.olonnes.com/2022/12/refonder-la-democratie-locale.html

 

La conclusion de nos 3 précédentes parutions sur ce thème est claire...depuis plus de 20 ans les gouvernants de tous bords qui se sont succédé ont promis la réforme territoriale, décentralisation, autonomie financière des collectivités locales...et il n’est rien sorti de positif et de concret...sauf des textes inappliqués et pire des textes qui sont restrictions aux libertés citoyennes locales.

 

DÉFENSE ET ILLUSTRATION DE L’AUTONOMIE LOCALE ET DE LA DÉMOCRATIE LOCALE

La décentralisation dispose de fondements constitutionnels. Le premier article de la Constitution du 4 octobre 1958 de la France qui prévoit que « l’organisation de la République est décentralisée » et cela est repris à l’article 71 de ladite Constitution.

Les principes des libertés locales, de la décentralisation sont donc bien fondés juridiquement et donc incontestables.

Mais leur mise en œuvre se heurte à la mauvaise volonté de l’oligarchie « éna rchique » au pouvoir avec la complicité d’élus en place qui sont réfractaires au transfert de pouvoirs aux collectivités territoriales sauf quand cela les arrange comme par exemple : lors de la crise sanitaire.

Les attributions du maire sont multiples : état-civil, urbanisme et logement, écoles et équipements, activités culturelles, santé et aide sociale, police …s’il ne fait « pas » il peut être jugé responsable. S’il fait, c’est sous contrôles. Où sont l’autonomie locale, la décentralisation, les libertés locales ?

Nous vivons donc avec un système bancal, lourd et anti-démocratique qui est à rebâtir puisqu’un bon maire c’est celui qui ne fait rien sauf inaugurer les chrysanthèmes et serrer des mains.   

Un maire qui veut faire vivre la démocratie locale s’il veut organiser un référendum ou une simple consultation dans sa sphère de compétence et dans sa commune est dans l’obligation d’en référer au Préfet de son département.

La France a ratifié en 2007 la Charte européenne de l’autonomie locale qui « consacre le droit du citoyen de participer aux affaires des collectivités locales qui encourage et aide à la mise en œuvre de normes et de mécanismes visant à faire participer les citoyens à la prise de décision politique à tous les niveaux dans les États membres du Conseil de l'Europe ».

La Charte permet donc bien aux citoyens et aux élus de faire entendre leur voix et de façonner les décisions politiques, en plus de la participation aux élections.

 

INSTAURER LA DÉMOCRATIE LOCALE

Nous ne pouvons donc que nous étonner de voir des élus qui se disent légalistes et démocrates s’élever contre les initiatives du Maire des Sables d’Olonne qui multiplie les votations et a l’intention de continuer.

D’abord, le maire des Sables d’Olonne a été élu avec un programme qui prévoit des consultations de ses électeurs lors de son mandat. Respectons le vote des électeurs favorables à ces consultations. Ils ont élu librement leur maire.

Deuzio : les « votations » ne peuvent qu’être positives pour le rapprochement élus-citoyens même si elles sont encore très imparfaites dans leurs formulations justement à cause de textes qui briment la capacité des citoyens à s’exprimer en posant des conditions qui font perdre toute leur crédibilité aux référendums, aux consultations des électeurs et autres procédures actuellement en vigueur qui aboutissent à bloquer l’expression citoyenne.

Tertio : les projets et textes législatifs concernant les réformes territoriales sont souvent et à juste titre accompagnés de phases expérimentales...qu’aux Sables d’Olonne les élus s’unissent majorité et oppositions pour poursuivre dans cette voie de la consultation périodique des habitants libérant la parole citoyenne...

CE NE SONT PAS LES ÉLUS QUI SONT SOUVERAINS MAIS BIEN LE PEUPLE ! Donnons-lui le pouvoir et le cadre juridique pour s’exprimer souverainement et pour vivre pleinement sa citoyenneté.

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15 décembre 2022 4 15 /12 /décembre /2022 21:43
BON À SAVOIR

BON À SAVOIR

 

 

10 MILLIONS DE PAUVRES EN FRANCE

OSONS, POUR CES FÊTES, PARLER DE  SOLIDARITÉ : LA PAUVRETÉ EN FRANCE GAGNE DU TERRAIN !

La pauvreté explose en France, même si elle est cachée, occultée, elle est bien là.

La barre des 10 millions de pauvres pourrait être atteinte cette année !

Monsieur le sénateur Pierre Charon attire l'attention de Monsieur le ministre des solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées sur l'explosion de la pauvreté en France (question publiée dans le JO Sénat du 07/07/2022 - page 3354)...Le rapport du Secours Catholique alerte, de son côté,  sur la dégradation du niveau de vie des plus pauvres qui s'accroît.

 

ALERTE LANCÉE PAR LE SECOURS CATHOLIQUE : 548 EUROS PAR MOIS POUR UN COUPLE !


Le Secours catholique-caritas France a publié le  jeudi 12 novembre 2022 son bilan statistique annuel sur l'état de la pauvreté en France 2020. Son rapport alerte sur la dégradation du niveau de vie des plus pauvres.

Le seuil de pauvreté en 2021 était en France de 1102 euros et les ménages accueillis par le Secours Catholique ont un niveau moyen de ressources qui est de 548 euros ! Comment peut-on "survivre" en France avec 548 euros par mois ?

Conclusion : la plupart des ménages reçus par le Secours Catholique en 2021 vivent en dessous du seuil de pauvreté et même en dessous du seuil d'extrême pauvreté.

Peut-on accepter cela en 2022 ?

En cette période des fêtes de fin d'année, pensons  et agissons en "SOLIDAIRES" ...en faisant un geste qui sera aussi un soutien pour les bénévoles du Secours Catholique et toutes autre associations caritatives qui  œuvrent pour soulager les victimes d'une pauvreté qui "explose".

Merci pour eux !

Agissons tous pour éradiquer l'extrême pauvreté : parler de solidarité c'est bien, agir c'est mieux et doit être important pour nous tous et pour eux.

 

Lien Secours Catholique :

https://www.secours-catholique.org/notre-rapport-etat-de-la-pauvrete-en-france-2022?utm_source=sfmc&utm_medium=email&utm_campaign=%5bEmail_marketing%5dRapport_Statistiques_Grandpublic_20221117&utm_content=Bouton_rapport_stat_2022&utm_id=1268586&sfmc_id=287681335&reserved_origin=W22RS#section_3

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14 décembre 2022 3 14 /12 /décembre /2022 22:26
AU DÉPART 5 QUESTIONS...À L'ARRIVÉE 4 QUESTIONS : C'EST L'ÉCHEC DE LA DÉMOCRATIE LOCALE

AU DÉPART 5 QUESTIONS...À L'ARRIVÉE 4 QUESTIONS : C'EST L'ÉCHEC DE LA DÉMOCRATIE LOCALE

 

 

 

 

LES FONDEMENTS JURIDIQUES ACTUELS DE L’EXPRESSION DE LA DÉMOCRATIE LOCALE EN France

 

suite de

https://www.olonnes.com/2022/12/la-votation-aux-sables-d-olonne-et-la-democratie-locale-en-panne.html

Consultation, référendum, pétition ...mais pas votation ! Le législateur français n’aime pas l’exercice de la démocratie directe locale et les détenteurs du pouvoir ne l’aiment pas non plus.

Pourtant, il y a un mouvement favorable à l’exercice de cette démocratie et si la démocratie se développe sur le plan local, au niveau national cela ne pourra qu'être un mieux pour la réhabilitation de la démocratie.

 

D'une manière générale, le référendum local permet au corps électoral de se substituer au conseil municipal pour prendre une décision sur une affaire communale, alors que la consultation des électeurs intervient en amont du processus décisionnel pour « éclairer » le conseil municipal appelé à délibérer.

 

Examinons la panoplie complexe où le bon peuple souverain peut, en théorie, s’exprimer.

 

Le référendum local (lois de 2003 et 2004)

 Le dispositif existant auparavant, en matière de démocratie locale, a été considérablement élargi par les textes instaurant le référendum local (loi constitutionnelle du 28 mars 2003).

Le référendum local permet aux électeurs d'une collectivité territoriale, sous certaines conditions, de décider par leur vote de la mise en œuvre ou non d’un projet concernant une affaire locale.

Pour une commune, l’initiative appartient au maire qui est seul compétent pour proposer à son conseil municipal l’organisation d’un référendum portant sur un projet de texte relevant de sa compétence.

Le référendum est décisionnaire mais les conditions mises à sa réalisation le rendent inutile. IL faut que la moitié au moins des électeurs inscrits ait pris part au scrutin et qu’il réunisse la majorité des suffrages exprimés.  Si cette dernière condition est remplie, le référendum vaut décision que la collectivité locale organisatrice doit juridiquement appliquer.

Dans le cas contraire, le référendum n’a que la portée d’un « avis consultatif ».

 

Le droit de pétition local aux assemblées délibérantes

L’article 72-1 de la Constitution dispose que « les électeurs de chaque collectivité territoriale peuvent, par l'exercice du droit de pétition, demander l'inscription à l'ordre du jour de l'assemblée délibérante de cette collectivité d'une question relevant de sa compétence »

Une pétition peut donc avoir deux objets distincts : demander l’inscription, à l’ordre du jour de l’assemblée délibérante de la collectivité territoriale, de l’organisation d’une consultation sur toute affaire relevant de sa compétence ou demander l’inscription d’une affaire à l’ordre du jour de la même assemblée.

Les conditions mises à l’exercice de ce droit le rend inopérant : demander n’est pas obtenir !

Il faut réunir un cinquième des électeurs inscrits sur les listes électorales de la commune pour pouvoir demander qu'une consultation, sur toute affaire relevant de la compétence du conseil municipal, soit inscrite à l'ordre du jour de cette assemblée.

Le maire apprécie l'opportunité d'inscrire la demande à l'ordre du jour de l'assemblée délibérante, le droit de pétition de la Constitution visant à demander, mais non pas à obtenir, l'inscription d'une affaire à l'ordre du jour de cette assemblée.

 

Les consultations populaires locales : demandes de consultation et autres consultations 

La loi du 13 août 2004 a créé dans le code général des collectivités territoriales (CGCT) une section nouvelle « consultation des électeurs »sur les décisions que les autorités de cette collectivité envisagent de prendre pour régler les affaires relevant de la compétence de celle-ci.

La consultation n’est pas décisionnaire et c'est un avis sur des projets seulement envisagés.

L’initiative peut appartenir dans une commune au maire.

Le conseil municipal décide souverainement de l’organisation d’une consultation ou de son abandon.

L’initiative peut être citoyenne : un cinquième des électeurs inscrits sur les listes électorales de la commune peut demander qu'une consultation, sur toute affaire relevant de la compétence du conseil municipal, soit inscrite à l'ordre du jour de l’assemblée délibérante (pour la commune, le conseil municipal). Cette assemblée décide aussi de l’organisation de la consultation ou de son rejet.

En fin de compte le législateur ouvre un droit au citoyen et il est aussitôt refermé.

 

Référendum, pétition, consultations diverses ...l’expérience montre que toutes ces procédures ne sont que de la poudre aux yeux et déjà désuètes car inutilisées.

Il faut donc refonder la démocratie locale si l'on ne veut pas tomber dans une hyper centralisation...qui est contraire à la Constitution.

Un bel exemple... :  

L’article 72-1 de la Constitution déjà cité ci-dessus dispose que « les électeurs de chaque collectivité territoriale peuvent, par l'exercice du droit de pétition, demander l'inscription à l'ordre du jour de l'assemblée délibérante de cette collectivité d'une question relevant de sa compétence ».

Cet article ajouté à la Constitution de 1958, il y a 20 ans, est d’une inutilité et d’une utilisation totales...un texte de circonstance n’a pas sa place dans la Constitution d’un pays...il faudra se souvenir de cet exemple en 2022 et 2023 où nos législateurs et autres dirigeants prônent d’introduire dans la Constitution des textes circonstanciels qui l'affaiblissent.

Le résultat est clair : En 2022, constatons donc :

  • l’absence d’exercice de toute souveraineté au plan local,
  • la démocratie locale qui a eu du mal à voir le jour s’effiloche et laisse la place à un centralisation du pouvoir que les français rejettent. Le pouvoir n'appartient plus au peuple souverain et là, il y a danger !

 

Après cette longue explication nécessaire à nos yeux pour comprendre  comment refonder la démocratie locale directe ou indirecte et redonnez de l'espoir et de l'envie aux citoyens, nous reviendrons « au plan local » : Vous avez dit votations aux Sables d’Olonne...Pourquoi pas ?

 

À SUIVRE

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13 décembre 2022 2 13 /12 /décembre /2022 13:11
MARIANNE (BAILLONNÉE), LE SYMBOLE DE LA LIBERTÉ ET DE LA DÉMOCRATIE, C'EST NOUS TOUS CITOYENS FRANÇAIS

MARIANNE (BAILLONNÉE), LE SYMBOLE DE LA LIBERTÉ ET DE LA DÉMOCRATIE, C'EST NOUS TOUS CITOYENS FRANÇAIS

 

 

 

RÉFÉRENDUM, CONSULTATION, VOTATION, DROIT DE PÉTITION...LA DÉMOCRATIE LOCALE EST-ELLE VRAIMENT EN PANNE ?

La Constitution française de 1958 dispose que “la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum” (art. 3). Elle pose le principe de la République comme étant le “gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple” (art. 2).

Encore faut-il que le peuple puisse s’exprimer et garder un droit d’initiative pour exercer son droit de « légiférer » ou au moins d’impulser des décisions bloquées par l’exécutif (maire, président de collectivités territoriales, gouvernement, Président de la République).

 

LA « VOTATION »

Votation : le maire des Sables d’Olonne Yannick MOREAU rappelle qu'une « votation » n'est ni une élection, ni une consultation.

Il donne sa définition des consultations-votations organisées depuis 2019 aux Sables d’Olonne "Une votation est une demande d'avis, une forme de sondage XXL, parfaitement légal et ouvert à tous, qui éclaire la municipalité et le débat public local."

D’abord, rappelons que la « votation » c’est simplement le fait de voter...votation est un terme peu usité ...sauf en Suisse, pays démocratique avec un État fédéral où les citoyens sont appelés à se prononcer sur le plan fédéral généralement trois ou quatre fois par année. Ils sont convoqués pour voter sur des " initiatives populaires ", des " référendums facultatifs " ou des " référendums obligatoires ".

Votation, étymologiquement signifie simplement « émettre un vœu » sans plus.

Les Sables d’Olonne vivent donc une nouvelle expérience : une forme, selon nous, inédite sur le plan juridique français d’exercice de la démocratie locale : en 2019, il y a eu la « votation » sur le dévoiement de la route littorale, puis en 2022 nouvelle votation sue le déboulonnage de la statue Saint-Michel et les 4 questions de novembre dernier. Le Maire Yannick MOREAU a confirmé sa promesse d’autres votations en 2023.

Cette initiative locale doit nous interroger sur les droits et devoirs du citoyen : droit de participer aux décisions locales et nationales, droit d’impulser les décisions du Parlement (loi), droit d’interpeler les pouvoirs judiciaire, exécutif et législatif. Autrement dit : le citoyen est-il un être passif qui regarde passer les trains ?

Pourquoi le citoyen français est-il devenu aussi passif ?

Il vote ou s’abstient et basta ! Quand il vote, il donne un mandat et le pouvoir souverain lui échappe...les maires, les députés, les sénateurs, les ministres, le gouvernement (dont nombre de membres ne sont même pas des élus, y compris le Premier Ministre !) se coupent du peuple souverain et font ce que bon leur semble, voire ce qui les intéresse dans le bon comme dans le mauvais sens. Le mandat d’élu donne trop souvent la grosse tête. Mais pourtant être élu ce n’est qu’exercer une fonction et le bénéficiaire du mandat d'élu doit savoir rendre des comptes et le mandant doit pouvoir contrôler la bonne exécution du mandat qui a été donné à l'élu.

Le système qui régit actuellement en France l’exécution de son mandat par un élu et le pouvoir souverain du citoyen sont aujourd’hui totalement dévoyés d’où la dérive totale et appauvrissement du système démocratique.

La « votation » sablaise n’est-elle pas une sortie de ce système qui aboutit au fossé qui devient un gouffre entre citoyens et élus ?

 Souvenons-nous du Grand Débat qui a suivi la crise des « Gilets Jaunes » et le simulacre de la dernière élection présidentielle sans débat qui a abouti à un record de rejet par abstention, à la négation du droit et devoir de vote.

Ne peut-on remettre un peu de démocratie au moins au plan local en permettant au peuple souverain d’exercer son pouvoir par votation, consultation, initiative de référendum, droits de pétition.

 

À SUIVRE

REFONDER LA DÉMOCRATIE LOCALE

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8 décembre 2022 4 08 /12 /décembre /2022 17:41
LE MAIRE DES SABLES D'OLONNE (AU CENTRE ET AVEC UN MASQUE ET UNE PARTIE DE SON ÉQUIPE LORS DE CE CONSEIL MUNICIPAL

LE MAIRE DES SABLES D'OLONNE (AU CENTRE ET AVEC UN MASQUE ET UNE PARTIE DE SON ÉQUIPE LORS DE CE CONSEIL MUNICIPAL

 

 

 

UN BUDGET À LA LIMITE DU POSSIBLE

 

UN BUDGET POUR CONFORTER LA QUALITÉ DE VIE DES SABLAIS ET DE LEURS VISITEURS

Suite de

 https://www.olonnes.com/2022/12/les-sables-d-olonne-conseil-municipal-du-5-decembre-2022-le-budget-2023-et-des-projets-pour-une-ville-dynamique.html

 

 

Des données présentées sur ce budget 2023 de la ville es Sables d’Olonne dans notre précédente parution il a été tiré publiquement les conclusions suivantes :

 

 - l’année 2023 pour les finances de la ville des Sables d’Olonne sera sévèrement pénalisée  par une forte inflation,

- La commune réussit cependant à maintenir le cap avec une capacité d’autofinancement de 10 millions d’euros par an,

- les grands projets de la mandature sont maintenus comme on le verra dans les investissements choisis et financés (56,3 millions d’euros),

-  l’endettement, certes, sera augmenté mais maîtrisé compris dans une bonne limite qui n’obère pas l’avenir (capacité de désendettement inférieure à 7 ans).

 

LA DÉFAILLANCE DE L'ÉTAT ET UNE GESTION ADAPTÉE POUR SAUVER LES INVESTISSEMENTS PROGRAMMÉS

Une nouvelle fois lors de ce Conseil Municipal il a été constaté par les élus qui voudraient faire plus pour leurs concitoyens que l’État ne tient pas ses promesses. 

En effet, la fameuse Dotation Globale de Financement DGF sera pour 2023  de 8,5 millions d’euros (pour un budget de 114 millions d’euros).

Il n’y a donc aucune augmentation de la DGF depuis 2019.

Rappelons que cette DGF a pour objet de compenser les charges de fonctionnement qu’assume la commune lors du transfert de compétences de l’État à la commune. Depuis 2019, il y a eu, par exemple  le désengagement de la Police Nationale qui a contraint la commune à créer une réelle force de police municipale. À ce titre, il est prévu pour 2023 un recrutement de 14 agents supplémentaires : policiers municipaux, agents opérateurs vidéos, agents polyvalents de terrain.

À cette charge s'ajoute l’inflation depuis 2019mal compensée par L4ÉTAT...mais celui-ci « quoiqu’il en coûte » augmente bien son propre budget et ses déficits mais porte atteinte aux moyens financiers de la commune en n’augmentant pas sa DGF. Or, les communes ne peuvent quasiment pas augmenter l’impôt qu’elles perçoivent. Augmenter la dette est possible mais pas pour financer des frais de fonctionnement mais en plus uniquement pour des investissements...par contre l’État peut charger la mule de la commune en transférant des charges nouvelles mais se refuse à donner du foin à la mule pour qu’elle avance !

 Ajoutons à cela, par exemple, les effets pervers de la loi SRU qui contraignent la ville à porter le niveau de logements dits sociaux à hauteur de 25 % de son parc immobilier. Son taux actuel n'est que de 9% ! La pénalité infligée à la Ville des Sables d’Olonne pour le non respect de cette "norme "a été, en 2022, de 900 000 euros.

Comme il ne sera pas construit en 2023 les 4000 logements sociaux manquant à l’appel impératif de la loi SRU, en 2023, la ville s’attend à devoir se voir infliger une nouvelle pénalité SRU. En effet, il se construit au maximum 700 logements par an aux Sables d'Olonne tous types de logements confondus. L'ensemble des élus sablais déplore les méfaits de cette loi pour leur ville nouvelle des Sables d'Olonne punie comme peut l'être un élève puni pour une faute qu'il n'a pas commise...c'est pas juste !

Seul espoir sur ce thème : que la négociation engagée par la ville avec l’État permette d’atténuer cette nouvelle pénalité SRU pour 2023.

 Pour maintenir ses objectifs 2023 il reste donc à la commune la possibilité MIRACLE d'une gestion qui permette de dépenser moins en fonctionnement pour pouvoir investir plus sans que ce soit au détriment de la qualité des Services Publics que la commune doit rendre à ses citoyens.

 

À SUIVRE...

LA VILLE DES SABLES D’OLONNE PARIE SUR UNE GESTION QUI SAUVE SA CAPACITÉ D’INVESTISSEMENT

 

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6 décembre 2022 2 06 /12 /décembre /2022 21:44
 CONSEIL MUNICIPAL DU 5 DÉCEMBRE 2022

CONSEIL MUNICIPAL DU 5 DÉCEMBRE 2022

 

 

 

LES SABLES D'OLONNE : CONSEIL MUNICIPAL ET INFORMATION CITOYENNE

 

LA CRITIQUE EST AISÉE, MAIS ENCORE FAUT-IL QU’ELLE SOIT FONDÉE SUR UNE INFORMATION SOLIDE ?

Le Conseil Municipal de ce lundi 5 décembre 2022 a tenu ses promesses par les annonces importantes faites et nous ne pouvons que regretter le manque d’intérêt que manifestent les citoyens sablais pour la vie de leur cité : le conseil municipal est ouvert au public mais le public ne daigne plus se déplacer.

Certes, la presse locale va rendre compte exhaustivement de ces 3 heures de débats, présentations de grands projets, réflexions sur l’avenir de la ville.  Mais, d’abord, qui lira les comptes-rendus de la presse ? Secundo, ces comptes-rendus ne pourront, bien sûr, être exhaustifs et ils ne pourront refléter l’ambiance assez détendue et surtout « studieuse » qui règne au sein de cette Assemblée.

Il faut donc ainsi espérer qu’un aménagement d’une vraie salle de conseil municipal et le retour annoncé de la retransmission en direct des conseils municipaux et communautaires permettront à un plus grand nombre de citoyens de suivre la vie de leur commune...comme ce fut le cas lors de la période passée en pleine crise sanitaire COVID.

Ce constat a un goût amer...nous entendons nombre de critiques à l’adresse de la municipalité mais la critique est aisée et même nécessaire et féconde mais le droit à la critique doit être fondé et pour être fondée il faut s’informer. S’informer, c’est s’offrir le droit naturel de critiquer.

Il est fort intéressant de constater que les oppositions à la municipalité se dressent souvent sur la tendance du maire et de ses adjoints à user et abuser de communications et de voir les mêmes auteurs de critiques ne faire aucun effort pour s’informer à la source.

Ce n’est pas au comptoir d’un café ou lors d’une réunion familiale ou entre amis que se bâtit sérieusement une opinion sur la vie d’une commune mais c’est en prenant soin de s’informer sur le site de la commune, dans la presse, sur les documents diffusés par la mairie...en assistant aux conseils municipaux !

 

 

LE BUDGET 2023 DE LA COMMUNE DES SABLES D’OLONNE

Il appartenait à Didier JÉGU, élu délégué aux finances de la Ville des Sables d’Olonne, de présenter le projet de budget 2023 : un budget de 114 millions d’euros.

Dans la salle du Conseil Municipal, ce lundi 5 décembre 2022, il est passé un fort coup de vent d’optimisme unanime face à la bonne santé financière de la ville et aux projets qu’elle va porter.

 

Principaux chiffres du budget primitif de la Ville des Sablesd'Olonne

 

     Fonctionnement

Les recettes de fonctionnement : 68 millions d’euros

Dont la part des impôts payés par les ménages : 51,5 millions d’euros,

Dépenses réelles de fonctionnement : 58 millions d’euros

Dont pour les dépenses de personnel :18,3 millions d’euros  (soit – 6% par rapport à 2021).

 

Il en résulte une Capacité d’Auto Financement : 10 millions d’euros

 

    Investissement

 

Les recettes d’investissement : 52,5 millions d’euros à comparer avec le Budget 2019 : 23 millions d’euros,

 

Les dépenses d’investissement : 62,6 millions   d’euros à comparer avec le Budget 2019 : 32,8 millions d’euros.

    

     L’Endettement : 73 millions d’euros

Un endettement maîtrisé ne dépassant en aucun cas le seuil pour se désendetter de 7 années alors que le seuil limite est de 10 ans.

 

À SUIVRE...

UN BUDGET 2023 CONSENSUEL

 

  

 

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