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26 juillet 2024 5 26 /07 /juillet /2024 19:27
L'ALERTE ET LANCÉE ET IL FAUT LA PRENDRE AU SÉRIEUX

L'ALERTE ET LANCÉE ET IL FAUT LA PRENDRE AU SÉRIEUX

 

 

 

 

SUR LA SITUATION ET LES PERSPECTIVES DES FINANCES PUBLIQUES LA COUR DES COMPTES PRÊCHE DANS LE DÉSERT ET POURTANT : LA CRISE EST OUVERTE

 

On n’en n’est plus aux observations de la Cour des Comptes la gestion macronienne mais au constat de la CRISE.                                                                   

Dans nos précédentes parutions nous avons tenté de démontrer comment les collectivités territoriales sont encadrées pour ne pas présenter de budgets en déficit et comment elles doivent limiter leur endettement.

C’est l’État qui a fixé ces règles de saine gestion...alors que le même État fait le contraire de ce qu’il impose et persiste dans cette attitude irresponsable.et particulièrement dangereuse pour l’avenir du pays.

Il est bien dommage que la publication de ce Rapport ait dû être retardée suite aux obligations légales de réserve durant les périodes électorales de juin/début juillet 2024

Cela nous aurait peut-être permis de rappeler la dure réalité de la situation financière de notre pays aux irresponsables candidats à la députation, aux dirigeants des partis, aux ex Ministres démissionnaires et toujours en poste qui promettaient la lune à leurs électeurs ?

L’État français est au bord de la faillite. François FILLON a osé dire le 21 septembre 2007 « je suis à la tête d’un État en faillite ». Ses successeurs ont persisté dans l'erreur.

L’État français a signé des traités qui le contraignent à la rigueur qui n’est ni le « quoi qu’il en coûte » ni la pratique du déficit budgétaire systématique.

Les Lois de programmation des Finances Publiques LPFP célébrées par le Ministre de Finances en grande pompe traduisent au niveau national les obligations issues des traités européens (notamment le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’union économique et monétaire de 2012), en particulier l’objectif de maintenir le déficit public sous la barre des 3 %.

En sept ans à la tête de l'État, le bilan d'Emmanuel Macron sur le front des finances publiques est accablant. L'endettement public a grimpé de 98,2 % du PIB en 2018 à 110,6 % à la fin 2023.

Cela n’empêche pas le Président MACRON, ancien Ministre des Finances, de dormir!

 

LE CHEF DE L’ÉTAT COMME SON INDIGNE MINISTRE DES FINANCES CACHENT LA VÉRITÉ

LES LOIS DE PROGRAMMATION DES FINANCES PUBLIQUES, LPFP

 

C’est depuis la révision constitutionnelle de 2008, que les lois de programmation des finances publiques fixent le cadre pluriannuel des finances publiques.

Rappelons que les finances publiques regroupent toutes les recettes et les dépenses de l'État, des collectivités territoriales, de la protection sociale et des organismes publics.

Aujourd’hui la LPFP définit la trajectoire pluriannuelle des finances publiques jusqu'en 2027 qui servira de référence pour les prochains exercices budgétaires et les moyens qui permettront de la respecter. Le texte prévoit un retour du solde public sous le seuil des 3% du PIB d'ici 2027 !

La loi de programmation des finances publiques (LPFP) pour les années 2023 à 2027 a pour objectifs de proposer une trajectoire permettant :

 

  • de réduire le déficit public,
  • de maîtriser la dépense publique et de stabiliser les prélèvements obligatoires,

  •  tout en finançant plusieurs priorités (soutenir la compétitivité des entreprises, tendre vers le plein emploi, assurer les transitions écologique et numérique…).
  • Définir une trajectoire de désendettement à 108,1 % du PIB en 2022 à 108,1% en 2027

 

Comprenons bien :

Introduites par la révision constitutionnelle de 2008, les lois de programmation des finances publiques fixent le cadre pluriannuel des finances publiques.

En réalité les années passent ...le Chef de l’État et son Ministre des Finances (toujours Bruno LE MAIRE) constatent que les objectifs de la LPFP votées ne sont pas atteints ...ils font voter une nouvelle loi avec ou sans le 49/3 et c’est reparti : toujours plus de dettes, plus de déficits budgétaires !

Après une succession de crises ayant dégradé la situation des finances publiques, la LPFP 2023-2027 fixe une trajectoire globale de finances publiques et « prévoit » de ramener le déficit public à 2,7% du PIB à horizon 2027.

Le Président modifie la précédente loi, prend de nouveaux engagements pour calmer le jeu mais ne prendra par la suite aucune mesure qui permette le retour à une situation rassurante pour les créanciers de la France et pour l’Union Européenne.

Mais nos gouvernants ou ce qu’il en reste puisque qu’il n’y a plus de gouvernement sont-ils encore crédibles quand ils parlent de redressement ?

En attendant la catastrophe !

 

LES CRIS D’ALARME DE LA COUR DES COMPTES : COMPTES INSINCÈRES, ENGAGEMENTS NON TENUS, MISE EN DEMEURE DE l’UNION EUROPÉENNE ...SITUATION INQUIÉTANTE

Didier MIGAUD et son successeur Pierre MOSCOVICI, Présidents de la Cour des Comptes, sont face à une réalité : celle des chiffres qui font de la France le pays de l’Union Européenne le plus endetté de l’Union Européenne.

Avec un ratio atteignant 161,9 %, la Grèce détient de loin le plus fort « taux d'endettement » de l'Union européenne, devant l'Italie (137,3 %) et la France (110,6 % du PIB, soit plus de 3 101 milliards d'euros) qui est la plus forte dette de l’Union.

À plusieurs reprises, la Cour des Comptes a attiré l’attention des français sur les risques encourus par la France et les entourloupes de nos gouvernants pour les cacher  :

  • en 2017, sur le fait que « la trajectoire des finances publiques de la France est loin d’être assainie »
  • que les comptes du dernier quinquennat (François HOLLANDE) étaient insincères...l’affaire a été enterrée !

Aujourd’hui le risque se précise et s’aggrave et Pierre MOSCOVICI sort de sa réserve sur les perspectives des finances publiques

«Elles tiennent en un mot : elles sont inquiétantes »

« Le rapport que je m’apprête à vous présenter contient donc les éléments utiles à un futur gouvernement pour définir une nouvelle stratégie pluriannuelle de finances publiques jusqu’à 2027 »

...

« La France doit impérativement réduire son déficit public et replacer la dette sur une trajectoire descendante. La publication, aujourd’hui, du rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques, est d’autant plus indispensable qu’il traite de problématiques essentielles, et notamment de la double dette financière et climatique de la France.

«la  trajectoire de rétablissement des finances publiques d'ici à 2027 est « peu crédible et peu réaliste » : si la Cour des Comptes écrit cela c’est bien qu’il y a le feu dans la maison

 Le futur gouvernement, quelle qu’en soit la composition, devra impérativement faire face à ces enjeux avec courage et fermeté »

Le 13 mai dernier, une délégation complète du FMI s’est invitée en France pour inspecter nos comptes publics

Cette information n’a pas été démentie : est-ce le début de la mise sous-tutelle de la France ?

Autre nouvelle information alarmante :

L’Union Européenne a lancé sa procédure contre la France pour déficit excessif.

 

DONC UNE CRISE FINANCIÈRE GRAVE MENACE LA France. Elle rentre dans un processus irréversible de mise sous tutelle, d'austérité.

UNE France SANS GOUVERNEMENT...SANS BUDGET 2025 EN PRÉPARATION, UNE France en CRISE INSTITUTIONNELLE, UNE FRANCE QUI NE VEUT PAS VOIR LA VÉRITÉ EN FACE.

UN CHEF D’ÉTAT QUI N’EST PLUS CRÉDIBLE qui est incapable de prendre les mesures qui s’imposent comme le dit avec délicatesse le Président de la Cour des Comptes !

« Il est difficile, vous le voyez bien, de considérer la trajectoire du pacte de stabilité comme solide. Le Haut conseil des finances publiques, dans son avis sur la trajectoire du programme de stabilité, avait conclu qu’elle manquait de crédibilité, mais aussi de cohérence »

LA France EST MALADE ET IL N’Y A PAS DE MÉDECIN POUR LA SOIGNER...Il EST PARTI AUX JO !

 

 

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28 novembre 2023 2 28 /11 /novembre /2023 20:35
SÉCHERESSE ?

SÉCHERESSE ?

 

 

 

 

REPARLONS DE LA SÉCHERESSE CATASTROPHIQUE 2023 DONT ON NOUS A " BASSINÉ"

 

Dans le cadre de ce que nous dénonçons sur la qualité de l’information il nous parait nécessaire de reparler "SÉCHERESSE"EN FRANCE

EN FRANCE, le stock d'eau souterraine est estimé à environ 2 000 milliards de mètres cubes et celui des eaux dites de surface stagnantes à environ à seulement 108 milliards de mètres cubes (lacs naturels, grands barrages, étangs.

 

 

RAPPEL : PRÉCAUTIONS PRÉFECTORALES POUR UN ÉTÉ « Sécheresse »

Avant de parler VENDÉE, parlons France, écologie et écologistes : une honte qui pèse sur les décisions de nos dirigeants.

En France métropolitaine, le stock des eaux souterraines est estimé à environ 2000 milliards de mètres cubes et celui des eaux de surface stagnantes (lacs naturels, grands barrages et étangs) à environ 108 milliards de mètres cubes. (sources CNRS)...2 000 d’un côté 108 de l’autre : il y a problème !

Pourquoi la France n’a-telle plus de plan eau, plan barrages hydroélectriques alors qu’elle dispose d’une ressource énorme ? On nous « bassines » d’images d’inondations, de pluies torrentielles dites d’épisodes cévenols...et il n’y a pas de moyens mis en place pour réguler des flots qui repartiront à la mer et qui ne vont pas remplir les retenues  dont les départements méridionaux ont tant besoin.

Le problème qui n’est que potentiel c’est que la France, pour l’eau, comme pour les énergies est victime de la politique écologiste et de règlements européens désuets et inadaptés  : les écologistes et leurs alliés électoraux ont tué les plans d’aménagements de la Compagnie Nationale du Rhône ( CNR), le Grand Canal... comme à notre petite échelle vendéenne ils ont condamné le projet de barrage AUZANCE : une décision irresponsable du Préfet Jean-Jacques BROT  qui n’a pas fait mieux en Région Parisienne !

D’abord disons que l’eau est un bien précieux donc qu’il ne faut pas la gaspiller !

Rappelons aussi que c’est la course aux « bassines » et autres prélèvements illégaux y compris une agriculture irraisonnée qui privilégie l’irrigation qui sont deux causes qui aggravent le risque potentiel de pénurie d’eau potable.

L’eau étant un bien commun il n’y a aucune raison que certains se l’approprient...il faut que ce soit clairement dit y compris aux écologistes et au « syndicat » lobby agricole FNSEA .

 

PRÉCAUTION ET FAUSSE NOUVELLE : ALERTE EAU POTABLE

Le 22 juin 2023, en Préfecture, Gérard Gavory, préfet de la Vendée, a réuni le comité de gestion de la ressource en eau, instance de concertation avec l’ensemble des représentants des usagers.

Il a fait le bilan de la situation eau en Vendée avant l’été alors que les prophètes de mauvaises augures ne parlaient que de sécheresse.

Or, la pluviométrie de l'hiver 2022-2023 a été contrastée et globalement déficitaire en moyenne en Vendée. Mais un mois de mars pluvieux a permis de conforter la recharge hivernale, les mois d'avril et mai ont été déficitaires. Avec les orages, le mois de juin a été dans la moyenne pluviométrique. Cependant, par arrêté préfectoral du 28 juin 2023, le préfet de la Vendée a décidé de placer l’ensemble du département de la Vendée en alerte eau potable.

Les principales mesures de restriction à respecter sont donc été pour les particuliers :

  • interdiction d’arroser les massifs fleuris de 8h à 20h ;
  • interdiction d’arroser les espaces verts et les pelouses ;
  • auto-limitation des prélèvements pour l’arrosage des jardins potagers ;
  • interdiction de remplir les piscines privées (sauf remise à niveau) ;
  • interdiction de laver les toitures, les façades et les trottoirs, de laver les véhicules à domicile.

 

RENVERSEMENT DE SITUATION EN AUTOMNE 2023 : QUI OSERA ENCORE PARLER DE SÉCHERESSE ?

Le renversement de situation est clair et incontestable en cet automne non seulement la pluviométrie généreuse a  comblé un supposé déficit passé mais les nappes phréatiques dont il était dit qu’il faudrait des années pour les remplir à bon niveau absorbent cette pluie qui n’a rien d’exceptionnel !

L'année hydrologique (depuis le 1er septembre 2023) , le cumul de pluviométrie est remonté au-dessus de la moyenne grâce aux pluies récentes importantes.

Au 21 novembre 2023, les nappes du dogger et lias sont avec le retour de pluies importantes en nette hausse, proches des records historiques disent les spécialistes.

Sur ce site http://sudvendeclimat.e-monsite.com/pages/pluviometrie/niveaux-des-eaux-en-sud-vendee.html on peut même voir que dans le Sud Vendée (au sens large) qui est réputé « sec »...on parle donc de records absolues après les pluies abondantes de ces derniers mois.

ALORS SÉCHERESSE ?

SOYONS PLUS CIRCONSPECTS ET CRITIQUES FACE AUX INFORMATIONS QUE LES MÉDIAS VEULENT NOUS FAIRE INGÉRER TROP SOUVENT, SANS MÉNAGEMENT NI VÉRIFICATIONS SUFFISANTES.

LUI, NE VOUS TROMPE PAS !

LUI, NE VOUS TROMPE PAS !

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11 novembre 2023 6 11 /11 /novembre /2023 17:31
LA GUERRE L'ENNEMIE MORTELLE DE L'HOMME

LA GUERRE L'ENNEMIE MORTELLE DE L'HOMME

 

 

 

 

 

L'ENNEMI DE L'HOMME : LA GUERRE, FLÉAU MILLÉNAIRE

En ce 11 novembre, se célèbre les cérémonies de la fin de de la Première Guerre Mondiale.

La guerre est une institution qui date de la nuit des temps. Les historiens chercheurs retiennent que c’est au néolithique, environ 9 000 ans avant J.-C, avec l’apparition de la sédentarisation, de l’agriculture et de l’élevage, que les bagarres se transforment en batailles rangées. Les moissons et les troupeaux sont désormais des richesses à protéger… ou à dérober aux autres.

 

2023 LA GUERRE, CETTE IGNOMINIE, EST INSTALLÉE EN CE MONDE

Individuellement, en notre for intérieur, chacun condamne la guerre, juste, injuste, c’est toujours un drame, une horreur à bannir.

Après les épreuves des guerres nommées Première puis Seconde guerre mondiale l’Homo Sapiens pouvait penser et dire « plus jamais ! »

Mais nous savons par expérience que rien n’arrête la malédiction...la guerre est un mal incurable de l’humanité qui est condamnée à vivre avec.

 

2023, L’ÉCHEC DES THÉRAPIES CONTRE LA GUERRE

La faillite de l’ONU, institution devenue fantomatique, elle fut créée en 1945 et elle coûte une fortune à ce pauvre monde...elle est condamnée pour son inaction et son inefficacité redoutable lors de conflits locaux, internationaux.
L’homme sait faire la guerre il ne sait pas encore faire régner la paix en ce monde. Quel paradoxe honteux couvert du sang de millions d’hommes, femmes et enfants tous innocents. Et les assassins ne sont même pas châtiés !
L’ONU demeure même incapable d’impulser des règles communes raisonnables pour lutter contre les méfaits du changement climatique. Elle n’a pas su empêcher la guerre entre russes et ukrainiens.
Elle est sans voix sur la barbarie du Hamas le 7 octobres 2023 comme elle l’est dans les conflits au Darfour depuis 20 ans, en Érythrée et toutes autres guerres larvées comme en Syrie, au Yemen, au Pakistan, en Chine...
LE GOUVERNEMENT DU MONDE PASSE PAR LA RÉSURGENCE DE LA CIVILISATION OCCIDENTALE ET CELLE DES DÉMOCRATIES
Une description sommaire de ce monde où la puissance des démocraties occidentales s’efface laissant la place aux fous de guerre.
L’ONU et l’Occident qui ont porté le drapeau de la paix dans le monde ont depuis 50 ans abdiqué laissant le navire de la paix sombrer.
La déconfiture des démocraties et ses affaiblissements congénitaux qui se confirment de jour en jour avec la montée en puissance des fous de la guerre amateurs de sang que sont l’Iran et ses fous de dieux et la Russie de Poutine...et encore plus près de chez nous...les tentations des extrémistes qui resurgissent à la faveur du laxisme mondial et autres wokismes qui en veulent souvent à mort à la civilisation occidentale.
Or, seule celle-ci peut vaincre le démon de la guerre qui sourit aux apprentis fous de guerre et de fanatisme meurtrier.
En France, cette fin 2023 offre le spectacle désastreux d’une démocratie décadente avec une droite aveugle la plus bête du monde qui se déchire dans des batailles d’egos stériles même quand il faut s’unir pour manifester contre l’antisémitisme et contre la barbarie et une gauche NUPES impuissante, divisée encore plus aveugle que la droite !
N’y aurait-il que le VATICAN qui puisse désormais avoir la force de prêcher la paix mais sans pouvoir l’imposer ?
Face à l’Iran, à la islamisme destructeur de civilisation, à la Chine belliqueuse et conquérante et face à la folie poutinienne, réarmons moralement et physiquement une Europe des démocraties pour imposer au monde le dialogue et la paix.
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30 août 2023 3 30 /08 /août /2023 19:06
EDF,  UNE PERLE FRANÇAISE VICTIME DE L'ALLEMAGNE ET DES ÉCOLOS

EDF, UNE PERLE FRANÇAISE VICTIME DE L'ALLEMAGNE ET DES ÉCOLOS

 

 

 

 

L'ANCIEN PATRON D'EDF HENRI PROGLIO NOUS LIVRE SA TERRIBLE ET CONSTERNANTE ANALYSE ET SON VÉCU DE LA MISE À MORT D'EDF

 

 

 

 

Extrait du Site  "La lettre patriote" du 28 08 2023

L'Objectif Français avec EDF entreprise nationale:

HYDROLOGIQUE + NUCLÉAIRE = INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE DE LA FRANCE ET PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT

 

HENRI PROGLIO  (https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Proglio)

est intervenu au séminaire de la fondation Res Publica, pour évoquer la destruction planifiée d’EDF. Voici les meilleurs extraits de son intervention. Lisez, c’est dramatique.

"La destruction d’EDF, drame absolu, a été structurée, voulue et obtenue."

 

 

« La destruction d’EDF, drame absolu, a été structurée, voulue et obtenue.

(…)

La France a voulu son indépendance énergétique, l’a construite et l’a accompagnée à la fois industriellement et politiquement pendant soixante-dix ans.

En 1946 la France, dans un état difficile, pour ne pas dire plus, était dotée d’un vrai gouvernement – cela arrive de temps en temps par les hasards de l’Histoire – à l’époque gaulliste et communiste. Constat fut fait que ce pays qui avait tellement de défis à remporter se devait de mettre parmi les priorités le sujet de l’énergie. La France n’avait pas beaucoup de ressources propres, pratiquement pas de gaz, pas de pétrole, beaucoup moins de charbon que ses voisins. Elle était donc presque complètement dépendante de ses importations, chose qui n’avait pas échappé à la pertinence des politiques de l’époque. Si nous voulons construire un avenir pour ce pays, lui donner un atout, il faut résoudre ce problème, s’étaient-ils dit.

Ils s’étaient lancé trois défis : le défi de l’indépendance du pays en matière d’électricité, le défi de la compétitivité du territoire et le défi – communiste – de la construction d’un service public de l’électricité fondé sur des principes simples : l’accès de tous à ce service public, quels que soient la classe sociale et le lieu de résidence, au même prix et avec la même qualité de service.

(…)

Un peu plus de cinquante ans plus tard, au début du XXIème siècle, la France était exportatrice d’électricité, l’électricité française était deux fois moins chère que l’électricité allemande (et environ deux fois moins chère que la moyenne européenne) et le contrat de service public français faisait figure de réussite exemplaire dans le monde entier.

Enfin nous avions remporté un défi auquel nous n’étions pas confrontés au début de la période, celui des émissions de gaz à effet de serre. Si la France est vertueuse dans ce domaine, c’est parce qu’elle produit de l’électricité pratiquement sans émissions. Cela grâce au pari pris à l’époque qui reposait sur le choix technologique de l’hydraulique et du nucléaire. La France avait osé se lancer dans cette voie, avec les difficultés considérables que cela représentait, notamment des investissements colossaux réalisés sur une longue durée car ces installations (barrages, réseaux) s’amortissent sur près d’un siècle. Et nous constatons aujourd’hui que les centrales elles-mêmes peuvent dépasser les trente ans d’origine et les quarante ans actuels.

Ces choix avaient été compliqués.

En matière d’hydraulique il avait fallu faire des investissements lourds, à l’époque sans trop de difficultés, mais aussi surmonter les embûches liées à la nécessité d’engloutir des villages entiers. Tout avait été transféré, y compris les cimetières, mais il subsistait évidemment des réticences et la nostalgie des personnes qui voyaient disparaître leurs souvenirs de jeunesse. Toutefois les « écolos » étaient moins puissants à l’époque qu’aujourd’hui.

(…)

Il faut rendre hommage à tous les grands ingénieurs de cette tradition industrielle d’avoir réussi ce défi et aux politiques de l’avoir accompagné sans faillir, au-delà de toutes les turbulences du monde politique et de toutes les fluctuations des élections. On rappellera quand même que François Mitterrand qui, lors de sa campagne électorale de 1981, s’était engagé à arrêter le nucléaire, a construit sur ses deux mandats plus de centrales qu’il ne s’en est construit avant et même après. L’équipement a été continu, rendons-lui cet hommage.

Ces choix ont été réalisés. Donc au début du XXIème siècle la France a un atout considérable. Mais le monde qui nous entoure bouge. C’est à cette époque que l’on commence à parler de « tournant énergétique », que l’Allemagne se met à zigzaguer et aspire à une Energiewende. Les Allemands avaient en effet de quoi se préoccuper car leur électricité était essentiellement à base de charbon et surtout de lignite, qui est bien pire que le charbon (et auquel ils retournent actuellement d’ailleurs). En matière d’émissions de gaz à effet de serre, il n’y a pas mieux ! L’Allemagne a donc engagé des sommes gigantesques dans le renouvelable. À ce jour l’Allemagne a investi 600 milliards d’euros dans le renouvelable sur les 1000 milliards d’euros investis par l’ensemble des pays européens. 600 milliards d’euros qui ne servent à rien, qui ont fait exploser les deux grands électriciens : E.ON dans le Nord et RWE dans la région de la Ruhr. Au bord du dépôt de bilan, ces deux électriciens ont été sauvés par la République fédérale.

(…)

Les Allemands ne pouvaient pas supporter l’idée de garder à leur porte un pays, un concurrent, qui disposait d’un atout compétitif tel qu’EDF. Depuis vingt-cinq ou trente ans, l’obsession allemande est de détruire EDF. Ils y ont réussi.

Je n’en veux pas aux Allemands, ils ont défendu les intérêts allemands. J’en veux plus aux Français de ne pas avoir défendu la France.

Voilà le constat : nous étions à l’optimum et nous avons aujourd’hui plus qu’abîmé, détruit l’un des atouts majeurs que gardait notre pays dans le domaine de l’industrie et celui du service public.

(…)

quand j’ai pris les rênes d’EDF en 2009 tout le monde considérait, à juste titre, qu’EDF était le chef de file du nucléaire français.

Cela malgré les aboiements à la porte de ce qu’était devenue Areva.  

Areva a résulté du rapprochement entre les deux bouts de la chaîne, l’industrie et le retraitement. Et par ambition, folie ou vanité, elle est venue concurrencer EDF dans la maîtrise du système. Tout a à peu près tenu jusqu’à quelques événements qui ont progressivement acté la destruction du système, commencée au moment du gouvernement Jospin avec l’arrêt du Superphénix et l’hystérie de Mme Voynet. En effet les « roses » avaient besoin pour gouverner de l’appui d’un groupuscule qui n’avait comme vecteur de réflexion que l’anti-nucléaire. Et peu à peu on a multiplié les systèmes qui ont progressivement cassé la logique. Je cite simplement la contribution au service public de l’électricité (CSPE), mise en place dès 2003, une taxe énergétique ajoutée directement sur les factures d’électricité des consommateurs d’électricité français. Je me suis battu pour me faire rembourser la CSPE par le gouvernement français. Destinée en principe à la modernisation de l’outil, la CSPE sert en réalité à subventionner les énergies renouvelables : aujourd’hui, 80 % à 90 % de la CSPE part à destination des subventions pour le renouvelable. Le montant, environ 2 milliards par an collectés par EDF sur les factures des abonnés au titre de la CSPE, était ensuite reversé par EDF à l’État qui le distribuait aux heureux bénéficiaires. Et l’État oubliait de rembourser EDF. Je me souviens avoir eu à ce titre plusieurs fonds de roulement augmentés de 2 milliards par an. Quand cela a atteint 6 milliards j’ai décidé d’arrêter de payer l’État. Ce fut un combat acharné qui détournait évidemment des sujets essentiels. 

En 2010, sous la pression de Bruxelles, inspirée par qui on sait, la loi NOME (Nouvelle organisation du marché de l’électricité) a été votée alors que la droite était au gouvernement. La doctrine européenne repose sur un dieu, un veau d’or : la concurrence, le bonheur des peuples par la concurrence. « La liberté par le travail », proclamait-on en des temps tragiques, aujourd’hui, c’est le bonheur par la concurrence … tant il est évident que le monopole fait le malheur des populations ! 

(…)

J’ai assisté à ce spectacle, je me suis débattu, j’ai fait part de mon indignation au gouvernement. « La concurrence ! La concurrence ! » fut la seule réponse que j’obtins. De concurrence il n’y en a pas, il n’y a que nous qui produisons. Les autres vendent notre production à nos clients. « La concurrence va faire baisser les prix ! ». Non, cela ne va pas faire baisser les prix. 

Nous avons donc vendu à nos concurrents. On voulait m’imposer 36 euros le mégawatt/heure. Au bout d’un combat homérique j’ai arraché 42 euros, sous les hurlements des concurrents qui n’existaient pas. Le prix de revient (coût complet, y compris les provisions pour démantèlement, renouvellement, etc.) tourne aujourd’hui avec le parc nucléaire existant autour de 60 ou 65 euros. Pourquoi les 36 euros ? C’était le coût sec, le coût direct de production sans aucune prise en compte des provisions pour démantèlement, renouvellement, etc.

(…)

Quand vous assistez à tout ça il y a des moments où vous vous posez des questions en tant que patriote et en tant que citoyen mais vous vous battez quand même. C’est une drogue. S’ajoutaient à cela les attaques de l’ex-Areva. Ils avaient fait faillite entre-temps après avoir pourri le système. Mais pour éviter d’annoncer la faillite on avait fait acheter par EDF un outil industriel qu’elle ne sait pas gérer parce que ce n’est pas son métier. Ainsi va le monde.

Ça c’est pour le nucléaire. 

Le summum n’était pas encore atteint.

En 2012, parmi les candidats à la candidature socialistes figure mon ami Strauss Kahn, finalement empêché pour des raisons non professionnelles. Un certain François est alors choisi comme candidat PS et envoie l’incomparable Michel Sapin pour négocier l’accord PS-EÉLV. Ce grand homme (n’oubliez jamais son nom !) et Jean-Vincent Placé, le conseiller politique de la secrétaire nationale, se réunissent nuitamment, comme c’est la coutume. à 2 heures du matin Placé appelle en catastrophe Cécile Duflot : « Nous voulions demander l’arrêt de deux réacteurs nucléaires, les socialistes nous en proposent 24 ! » Il n’en revenait pas. Et, au petit matin blême sort le programme commun où figure l’arrêt de 24 réacteurs nucléaires. Quand vous êtes patron d’EDF vous n’avez pas le droit d’intervenir dans une campagne politique mais vous avez derrière vous 200 000 personnes qui attendent au moins une réaction de votre part à défaut de pouvoir intervenir, j’accepte une interview du quotidien Le Parisien. C’était la seule information du jour. « Ce n’est pas possible, on ne peut pas tuer le nucléaire, un atout formidable de la France, un million d’emplois : 250 000 emplois directs, 230 000 chez les sous-traitants et 500 000 chez les « électro-intensifs », ces entreprises qui ont choisi la France parce que nous avons l’électricité la plus compétitive ! ». Hurlements du candidat qui déclare dans une interview au Point : « Si je suis élu, les deux premiers dont je couperai la tête seront Squarcini et Proglio » (Squarcini est passé à la trappe, je suis resté). Réalisant quand même qu’il était allé trop loin, il appelle un de ses amis : « 24 c’est peut-être un peu beaucoup. Nous allons rectifier le tir. Quelle est la plus vieille centrale ? ». Fessenheim, lui répond son interlocuteur après avoir consulté internet. « Eh bien nous allons fermer Fessenheim ! ». Mais celui qui vient de consulter internet ne sait pas que l’on vient d’investir 1,5 milliard pour rénover Fessenheim, la centrale considérée comme la plus sûre et la plus moderne par l’ASN.

Là on arrive à un point de sidération.

Sans véritable débat, il est décidé, au doigt mouillé, comme l’ai dit à l’Assemblée nationale – que la part du nucléaire doit baisser à 50 %. Nous étions alors à 73 % ou 75 % … 50 % c’était un chiffre rond. La part du nucléaire fixée à 50 % vient de là. Évidemment la question de la provenance des autres 50 % n’a effleuré personne.

Dès ce moment-là le nucléaire a été condamné. 

(…)

Mais il fallait un peu plus étrangler la bête.

Il est décidé qu’EDF n’a plus le droit de gérer les réseaux qui lui appartiennent. RTE, le transporteur mais aussi un système d’optimisation, devient indépendant. Or qui dit indépendant dit déboussolé. Ce n’est pas une autorité, c’est une mission qui fait partie intégrante d’un système. RTE étant devenue indépendante EDF doit reconstituer sa capacité d’optimisation du système électrique hors RTE.

Comme la gangrène, cela s’est étendu aux réseaux de distribution. EDF n’a plus le droit de gérer les réseaux de distribution donc n’a plus accès aux clients. On a fait d’EDF un fournisseur indépendant d’énergie comme on en trouve dans les pays libéraux.

Ma fascination pour l’application scientifique de cette destruction massive n’a pas cessé. On a fracassé ce qui était le système de référence.

Mais on se réjouit : Nous allons construire des éoliennes en mer, c’est formidable ! De plus en plus loin des côtes pour qu’on ne les voie pas. Aujourd’hui c’est 12 kilomètres, bientôt ce sera 32 et dans quelques temps, quand les pêcheurs auront protesté, ce sera 50 kilomètres. Il faudra donc qu’elles soient flottantes car on ne pourra plus les ancrer. Cela devient totalement ruineux, sans parler des risques de tempêtes. Les éoliennes terrestres coûtent moins cher mais on a compris que les gens n’en veulent plus. Ils les saboteront s’il le faut, comme les portiques sur les autoroutes … je n’ai pas trop de craintes pour les éoliennes terrestres, le peuple s’en chargera. 

 

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25 août 2023 5 25 /08 /août /2023 15:29
À PARCOURIR D'URGENCE !

À PARCOURIR D'URGENCE !

 

 

 

 

 

 

 

NE PLUS SUBIR LE DIKTAT DES MÉDIAS, DES POLITICIENS, DE LA PENSÉE UNIQUE ...

LISEZ CET OPUSCULE

 

" 30 ANS DE MENSONGES "

de Christian GÉRONDEAU (juin 2023)

 

"La température terrestre moyenne n'a pas connu un réchauffement accéléré depuis les accords de Paris GIEC 2015 !"...pourquoi dire l'inverse ?

 

 

Christian GÉRONDEAU est né le 23 mars 1938 à Paris

Il est polytechnicien, essayiste et fut un haut fonctionnaire français.

Il fut le Premier "délégué interministériel à la sécurité routière" en France, il a mis en place les limitations de vitesse sur route ! qui ont épargné tant de vies

https://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Gerondeau

En savoir plus : https://www.fnac.com/a15528483/Christian-Gerondeau-La-religion-ecologiste?NUMERICAL=Y&Origin=fnac_google#FORMAT=ebook%20(ePub)

 

 

 

NOUS NE VOULONS NE PLUS SUBIR LA TERREUR QUE RÉPANDENT DES CLIMATOLOGUES ET AUTRES MÉTÉOROLOGUES D'OCCASION

 

LUTTONS CONTRE LES "VERTS" DE PACOTILLES QUI RÉPANDENT LE MENSONGE ET DIFFUSENT SCIEMMENT DES APPROXIMATIONS SCIENTIFIQUES

 

 

 

La température terrestre moyenne n'a pas connu un réchauffement accéléré depuis les accords de Paris GIEC 2015 !

C'EST FAUX !

 

Pour stopper cette fureur qui ruine la France et est dévastatrice et dictatoriale il existedes moyens simples qui sont à notre portée

BOYCOTT

 1er niveau : les médias

Tout média qui colporte une information fausse doit être boycotté

 

2 ième niveau ; es Produits

Les médias vivent de subventions et surtout de la PUBLICITÉ...sanctionnons-les en boycottant les produits dont ils assument la divulgation 

À LIRE AVANT DE PARLER RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE ACCÉLÉRÉ, CANICULE EXCEPTIONNELLE...

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19 août 2023 6 19 /08 /août /2023 14:46
VITE LU, VITE COMPRIS

VITE LU, VITE COMPRIS

 

 

 

 

 

 

 

 

IL VOUS SUFFIRA DE "PARCOURIR" CET

 

OPUSCULE POUR COMPRENDRE COMBIEN

 

NOUS SOMMES BERNÉS PAR LES MÉDIAS,

 

PAR LES POLITICIENS ET JOURNALEUX

 

DE TOUS BORDS

www.editionartilleur.fr

 

RÉAGISSONS !

À SUIVRE ...

Remercions l'éclectique Christian GERONDEAU de nous ouvrir les yeux, de nous réveiller !

Remercions l'éclectique Christian GERONDEAU de nous ouvrir les yeux, de nous réveiller !

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