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12 juillet 2023 3 12 /07 /juillet /2023 11:12
L'AUTORITÉ DEL'ÉTAT BAFOUÉE

L'AUTORITÉ DEL'ÉTAT BAFOUÉE

 

 

 

 

 

 

DEPUIS TROIS DÉCENNIES LE MONDE FERMÉ DES POLITICIENS (L’OLIGARCHIE) NE TIRE PLUS LES LEÇONS DE SES ÉCHECS

Il faut savoir tirer les leçons même douloureuses des incidents de la vie et nous allons le voir : en 2023, ce n’est pas évident au niveau de l'autorité de l’État

Ainsi, il y a déjà bien longtemps, la JUSTICE, fondement de l’Autorité de l’ÉTAT s’est faite Harakiri avec l’affaire d’Outreau...on pourrait dire le drame d’OUTREAU (2001/2004) .... En 2005, la Cour d’appel de Paris reconnaissait l’innocence des prévenus incarcérés pour certains depuis 2 ans et plus et le mensonge des accusateurs et accusatrices. Un prévenu s'est suicidé !

Ces prévenus, après un infâme lynchage médiatique de ceux et celles qui furent donc accusés puis qui  furent disculpés ont été brisés. Par contre, le juge BURGAUD qui a été chargé du dossier fut protégé par ses pairs, par le corporatisme et le syndicalisme de la magistrature. Il est aujourd’hui avocat général auprès de la Cour de Cassation ! Les magistrats et ses supérieurs n’ont pas eu à rendre compte de leurs erreurs.

Ce résultat aberrant sape l’auto-patrouille de l'État. Il le discrédite.

La JUSTICE et L’État n’ont jamais tiré les leçons de ce drame et le désamour entre la France et sa Justice va sans cesse grandissant...à tel point qu’en 2023 les jeunes apprentis délinquants se moquent des Juges même lors des Audiences dans les Tribunaux.

Voilà un bel exemple de fiasco de l’État français : les français qui sont tous des justiciables ne croient plus en la Justice de leur pays à tel point que le Ministre en poste aujourd’hui a dû faire de leur réconciliation entre la Justice et les citoyens une priorité. C'est un aveu très grave de la faiblesse de l'autorité JUSTICE.

Nous attendons toujours les modalités de cette réconciliation promise et nous ne sommes pas près de voir une réforme satisfaisante d’une institution gangrénée qui a perdu son aura. Le personnel de Justice souffre, les greffiers dont le mérite n'est pas reconnu alors qu'ils soutiennent une institution fondamentale de l'État en déconfiture totale sont en grève et l'État n'a cure de leurs appels au secours.

 

L’AUTORITÉ DE L’ÉTAT CONTESTÉE PARFOIS MÊME PAR CEUX QUI LE SERVENT

D’abord définissons l’autorité : L'autorité est le pouvoir de commander, d'obliger à quelque chose, d'être obéi. En retour, elle implique une notion de légitimité.

Empruntons à Poincaré la définition qu'il donnait de l’autorité de l’État en 1927...il y a presque un siècle ! et qui résonne si fort aujourd'hui dans nos oreilles avec cette crise de violences des banlieues!

"Certes, dans une démocratie libre, un gouvernement ne peut avoir d'autre autorité que celle qu(il puise dans la volonté générale et qu'il exerce sous sa liberté contrôlée.

Mais ce n'est pas à dire qu'il ne doit être que l’instrument passif des caprices populaires et des poussées de l'opinion."

Le laisser faire s'est installé dans la vie citoyenne. Il est même encouragé par certains qui font la loi.

La notion même d'autorité de l'État est occultée impunément par des serviteurs de l'État qui lui-même ne protégè plus ses serviteurs !

Pourtant, l'obéissance à l'État est nécessaire pour vivre en paix. Nous avons tout intérêt à ce qu'il y ait un État et des lois pour encadrer nos actions. Quand l'homme jouit d'une liberté absolue, celle-ci s'autodétruit, car chacun en fait un mauvais usage contre les autres.

Quand, comme aujourd’hui, l’État n’impose plus son autorité, c’est l’anarchie dans le pays avec le libre exercice de la loi du plus fort.

 

À SUIVRE ...

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10 juillet 2023 1 10 /07 /juillet /2023 13:55
LA TROP PRUDENTE COUR DES COMPTES...MAIS QUI AURA L'AUDACE DE TOUT DIRE ?

LA TROP PRUDENTE COUR DES COMPTES...MAIS QUI AURA L'AUDACE DE TOUT DIRE ?

C'ÉTAIT EN MARS 2022 : LE  SCANDALE DÉNONCÉ PAR LE SÉNAT...IL A FALLU ATTENDRE JUILLET 2023...

C'ÉTAIT EN MARS 2022 : LE SCANDALE DÉNONCÉ PAR LE SÉNAT...IL A FALLU ATTENDRE JUILLET 2023...

 

 

 

 

 

MAIS QUI A OCCULTÉ LE SCANDALE DU RECOURS DE L’ÉTAT AUX CABINETS DE CONSEIL ? NOUS SOMMES EN DROIT D'AVOIR TOUTE LA VÉRITÉ.

 

 

17 MARS 2022

 

17 mars 2022

Vous ne devez pas vous en souvenir le 17 mars 2022 les médias et le candidat Emmanuel MACRON tentaient de faire passer un message : le programme Emmanuel MACRON pour sa nouvelle candidature aux Présidentielles après le 3 mars où sa" lettre aux françai"., Ce fut fut le jour de l’officialisation de sa candidature N°2...n’oublions pas non plus que le 24 février la Russie avait envahi l’Ukraine et le monde avait la tête ailleurs !

 

17 mars 2022

McKinsey...vous vous souvenez ?

Le Sénat publie ce même 17 mars 2022 son énorme RAPPORT fait  au nom de la commission d’enquête sur l’influence croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques sur « Un phénomène tentaculaire : l’influence croissante des cabinets de conseil sur les politiques publiques »

Le Sénat note avec une franchise qu’il faut louer que pour tout ou rien, l’État a recours aux Cabinets de conseils « même s’il dispose en interne des compétences » . Ce rapport est toujours en ligne :

https://www.senat.fr/rap/r21-578-1/r21-578-11.pdf

 

Encore un rapport aux oubliettes.

Mais, comme d’habitude, ce rapport comme tant d’autres est vite mis au placard surtout qu’il gêne le pouvoir ou un candidat bien en place ; informer oui ! mais à certaines conditions qui caractérisent la désinformation en démocratie libérale.

La liberté d’expression et celle de la presse ont des limites que le bon peuple ignore.

 

10 JUILLET 2023...15 mois plus tard !

LA COUR DES COMPTES REVIENT ENFIN SUR LE SCANDALE QUI AURAIT PU OU DÛ FAIRE CHUTER LE CANDIDAT MACRON : LE RÔLE ET LE COÛT DES CABINETS DE CONSEIL ET TOUS LES DESSOUS DE CET ABUS FINANCÉ PAR DES FONDS PUBLICS

Petit rappel sur le rôle de la Cour des Comptes : juge des comptes et pas des hommes !

https://www.ccomptes.fr/fr/cour-des-comptes/nous-decouvrir/role-et-activites

Voilà ce 10 juillet donc enfin le premier rapport de la Cour des Comptes sur le rôle et les coûts  des Cabinets de conseil dans l’appareil d’État (2017/2021) .. » : premier rapport, car il est annoncé qu’il aura une suite...le citoyen attend plutôt des suites judiciaires.

Ce rapport permet de conclure déjà:

  • que le recours aux Cabinets de  Conseil peut être admis à condition d’être exceptionnel
  • qu’il y a eu trois abus qui ont constitué des fautes graves imputables à des agents de l’État: Il nomme cela pudiquement « UNE GESTION SOUVENT DÉFICIENTE DES MARCHÉS DE CONSEIL » et nomme les 3 principaux méfaits :
  • Recours abusif aux Cabinet de Conseil,
  • Coûts non maîtrisés,
  • Conditions illégales de passation des marchés publics.

Il passe sous silence volontairement ( ?) le rôle plus sous-terrain de ces conseilleurs  Ceci est nommé par le Sénat : "un phénomène tentaculaire : l’intervention des cabinets de conseil sur des pans entiers des politiques publiques"

 

Mais qu’attendent donc maintenant nos Juges pour sanctionner les responsables de passation de ces marchés qui ne sont pas conformes au Code de la Commande Publique ?

 Y aurait-il en France, Pays où la corruption est un sport national en développement, deux poids deux mesures ! L’élu de base est sanctionné pour une faute légère, une simple erreur mais  le haut fonctionnaire, les gradés de haut vol contractuels installés dans les arcanes du pouvoir ne sont pas poursuivis ? L'oligarchie qui nous dirige bénéficie-t-elle d'une impunité que le peuple ne supporte plus et qui fait qu'il jette des meutes dans les rues et dégoute les plus sages qui se réfugient dans l’abstention lors des votes ?

Est-ce que la suite attendue des rapports de la Cour des Comptes va nous permettre de lever le doute qui se cache derrière cette interrogation ?

Nous restons avec ce rapport de la Cour des Comptes sur notre soif de savoir ?

 

LA COUR DES COMPTES VA-T-ELLE AUSSI SE PENCHER SUR LE SCANDALE DU "FONDS MARIANNE" DIT AFFAIRE MYLÈNE SCHIAPPA ?

 

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23 juin 2023 5 23 /06 /juin /2023 12:34
L'ÉLYSÉE, MATIGNON : DEUX FORTERESSES, MAIS LA FIBRE N'A PAS ÉTÉ INSTALLÉE ENTRE ELLES ?L'ÉLYSÉE, MATIGNON : DEUX FORTERESSES, MAIS LA FIBRE N'A PAS ÉTÉ INSTALLÉE ENTRE ELLES ?

L'ÉLYSÉE, MATIGNON : DEUX FORTERESSES, MAIS LA FIBRE N'A PAS ÉTÉ INSTALLÉE ENTRE ELLES ?

 

 

 

QUE FAIT LE CHEF DE L’ÉTAT FACE AU DÉSORDRE INSTITUTIONNEL ?

 

Depuis plusieurs années, sur ce site, nous insistions sur la place inconstitutionnelle que prend le Chef de l’État et « son » gouvernement resserré qui est devenu pléthorique (plus de 40 ministres et sous-ministres et qui, de plus, demeurent composé d’inconnus des français).

Cette gestion de l’État désordonnée et paralysée ne peut qu’aggraver le désamour des citoyens pour leur gouvernants et le gouffre qui se creuse encore plus entre gouvernants et peuple français.

Si MACRON 2 ne redresse pas la barre et n’arrive pas très vite à tirer, comme il l’a annoncé, les conclusions des dernières élections législatives où il a perdu la majorité et a fait gagner l’abstention nous allons pour les prochaines élections européennes et sénatoriales tout droit à l’émergence et au constat d’une crise institutionnelle avec la rupture entre les gouvernants et le peuple français.

Cela fera perdre toute valeur et dignité à la démocratie à la française et resurgir le danger du triomphe des extrémistes et de l’affaiblissement de la France.

Nous, Association Citoyenne, ne cessons d’alerter, sans adhérer au catastrophisme ambiant, sur le danger que court le pays. L'espoir viendra-t-il d'un sursaut populaire, d'une réaction positive du Chef de l'État ?

 

L’EXÉCUTIF : UNE ARMÉE DE MINISTRES DANS LE DÉSORDRE LE PLUS TOTAL ET PAS DE CHEF ?

Nous vous donnons ci-dessous une analyse de « MARIANNE » ( Soazig QUÉMÉNER, Rédactrice en chef politique)  de ce 23 juin 2023 qui décrit mieux que nous ce que nous ressentons sur ce désordre institutionnel.

 

« On vit en silo ».

 Sur France Inter, jeudi matin, l’ancien ministre Jean-Louis Borloo, a pointé ce qui à ses yeux constitue l’un des principaux dysfonctionnements français. Des entités, État, région, collectivités, qui avancent chacune de leur côté et parfois tirent dans des directions opposées.

Un travers que l’on retrouve aussi au sein de l’Exécutif où l’idée même de collectif semble évaporée. L’Elysée, Beauvau, la forteresse de Bercy : autant de places fortes qui fonctionnent de manière quasi-autonome. Et si l’on zoome encore, on découvre d’autres silos à la présidence de la République. L’Elysée n’est pas toujours d’accord avec… l’Elysée. Il arrive en effet que des informations contradictoires arrivent jusqu’à la majorité, émanant de deux conseillers différents du château, lesquels n’ont visiblement pas échangé.

À Matignon, pas question de silo mais d’une machine grippée qui assiste, impuissante, au départ d’éléments clés : le directeur de cabinet de la Première ministre, puis son adjoint.

Emmanuel Macron n’affiche pas son intention de révolutionner ce système de gouvernance, quelles que soient les nouvelles têtes qui entrent au gouvernement lors du prochain remaniement.

Il a en revanche tenté de créer du consensus autour des conseils nationaux de la refondation. Mais le "machin" s’est dilué en une multitude de CNR locaux ou thématiques. Il se murmure que Emmanuel Macron pourrait reprendre la main pour un CNR global organisé avant la fin des cent jours. Un grand silo ?

 

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15 juin 2023 4 15 /06 /juin /2023 21:36
YANNICK MOREZ EX MAIRE DE SAINT BRÉVIN QUITTE SA MAIRIE ET SA VILLE. LA VIOLENCE ET L'INERTIE DE L'ÉTATONT GAGNÉ

YANNICK MOREZ EX MAIRE DE SAINT BRÉVIN QUITTE SA MAIRIE ET SA VILLE. LA VIOLENCE ET L'INERTIE DE L'ÉTATONT GAGNÉ

 

 

 

 

SAINT BRÉVIN, DÉMISSION DU MAIRE  : LES SÉNATEURS ANÉANTIS PAR LES « DÉFAILLANCES EN CASCADE DE L’ÉTAT »

 

Suite de

https://www.olonnes.com/2023/06/quand-il-n-y-aura-plus-de-maire-en-france-suite.html

 

DES ÉLUS LOCAUX MENACÉS NE SONT PAS SOUTENUS PAR L’ÉTAT

Pourtant le maire est le représentant de l’État dans sa commune ! Que dirait-on d’un chef d’entreprise qui ne défendrait pas un salarié menacé, harcelé par ses collègues ? Il serait condamnable tant au pénal qu’au Conseil des Prud’hommes ! L'État patron ; irresponsable !

Nous avons présenté les circonstances de l’affaire de la démission du maire de Saint Brévin les Pins. Triste fin d’une situation où un maire et sa famille ont été victimes de toutes les violences avec à l’apogée un attentat le mercredi 22 mars 2013 où cette famille aurait pu perdre la vie.

Dans quelques jours, ce maire de la Commune de SAINT BRÉVIN aura, après avoir démissionné de sa fonction de maire, quitté celle de Médecin généraliste qu’il exerçait en sa bonne ville de SAINT BRÉVIN qu’il quittera après 32 ans au service de ses concitoyens.

Nous lui souhaitons de retrouver la joie de vivre dans le nouveau site et la voie qu’il s’est choisis.

Pour lui et les siens, la page sera tournée et nous leur souhaitons de retrouver la sérénité et la félicité de tous ces petits moments qui font le bonheur de vivre.

Pour nous, l’affaire est trop grave trop forte, trop exemplaire pour en rester là : nous n’accepterons jamais cette démission de l’appareil étatique protecteur des libertés qui abandonne celui qui représente la République dans sa commune.

C’est proprement inadmissible et les sénateurs qui assistent à cette audition ont osé le dire sans langue de bois.

 

LES SÉNATEURS CONSTATENT L’ABANDON DU MAIRE PAR L’ÉTAT, DONC LA DÉFAILLANCE DE L’ÉTAT

Madame la sénatrice Françoise GATEL a eu les mots simples et justes pour qualifier non pas seulement la violence ce qui a frappé le maire et sa famille mais aussi la tragédie d’un État irresponsable, aux abonnés absents.

En s’adressant à Monsieur Yannick MOREZ elle constate « la tragédie des dérapages incontrôlés qui conduisent pour vous et votre famille à quitter votre ville. Nous vivons les conséquences de la faillite d’une chaîne de responsabilités de ce que j’appelle l’abandon de l’État à côté du maire...dans une société d’une extrême violence.

Vous êtes la valeur absolue de la République, vous l’incarnez »

Un autre élu a ainsi résumé son constat :

« Je suis indigné par l’inaction de l’État, c’est une succession d‘abandons, une somme de lâchetés dont vous avez été victime. »

Le sénateur Hussein BOURGI va jusqu’à demander à la Première Ministre « le limogeage des hauts fonctionnaires qui sont censés représenter l’État dans votre département parce que la somme des défaillances frise l’incompétence.

On ne peut pas laisser un département, des élus et des habitants livrés à de tels hauts fonctionnaires dans votre département »

 

Les conclusions de cette audition dépassent très largement le dossier SAINT BRÉVIN :

  • Elle rappelle que la Commune est à elle seule une « petite République » mais une république encadrée, supervisée par l’État représentée par le Préfet qui impose au maire de faire ou ne pas faire,
  • Le Maire est un agent de l’État a dit un sénateur et juridiquement ce n’est pas faux. Mais le maire est un élu du peuple que l’État se doit de protéger...et sur ce point il n’a pas joué son rôle en refusant de répondre aux appels au secours du maire pour sa commune et pour sa famille... « chaîne de défaillances de l’État ».
  • Mais le Maire est aussi le représentant de la nation, de ses concitoyens et la relation de confiance entre les élus locaux et l’exécutif est rompue. Depuis des années, Président de la République en tête et gouvernement (l’exécutif) méprisent le rôle, l’engagement des maires et autres élus locaux ...sauf quand ils ont besoin d’eux !
  • Le climat de violence ici dénoncé publiquement se développe et menace les fondements de la société en laissant les fauteurs de troubles agir quasiment en toute impunité.

 

Ce sont indubitablement les défaillances des services de l’État et de la Justice qui ont conduit à la démission du Maire de SAINT BRÉVIN  et aussi ont mis sa vie et celle de sa famille en péril !

Les sénateurs attendent un : plus jamais cela !

C'est donc aussi un appel à la réforme territoriale et à la vraie décentralisation : merci Monsieur le Maire de Saint Brévin !

 

Reprenons le propos d'un sénateur : Quand il n'y aura plus de maire en France c'est tout simplement la démocratie et la République qui seront mises à terre.

 

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31 mai 2023 3 31 /05 /mai /2023 11:53
COUR DES COMPTES : UN LANCEUR D'ALERTE INAUDIBLE ET POURTANT QUELLE MINE INEXPLOITÉE D'INFORMATIONS

COUR DES COMPTES : UN LANCEUR D'ALERTE INAUDIBLE ET POURTANT QUELLE MINE INEXPLOITÉE D'INFORMATIONS

 

 

 

 

LE JOUR DE L’AVANT-DERNIER JUGEMENT : QUAND NOS GOUVERNANTS DEVRAIENT RENDRE DES COMPTES AU PEUPLE N’ARRIVERA-T-IL JAMAIS ?

 

Prises illégales d’intérêts, favoritismes, délit d’initiés, dilapidation et détournements de fonds publics...au Pouvoir, certains ils pillent l’État donc nous, les citoyens dans l’indifférence.

Jusqu’à maintenant règnent sur la cinquième République au moins deux secrets de Polichinelle : l’origine de la fortune de certains dirigeants de la Cinquième République et plus complexe la part qui incombe à de réelles combines et celle qui provient de l’incompétence et de la naïveté de certains élus et autres proches du pouvoir.

 

DES SECRETS PUBLICS : SCANDALES AREVA, CRÉDIT LYONNAIS, ALSTOM, LES CHANTIERS DE L’ATLANTIQUE STX France...

Ces secrets n’ont pas besoin d’être gardés car il sont connus de tous ceux qui le veulent.

En effet, il suffira d’être un tout petit peu curieux : d’une part, de se replonger dans les ouvrages publiés de chroniqueurs réels investigateurs, fouineurs et d’autre part, dans les documents publics d’abord ceux de la Cour des Comptes que malheureusement personne ne lit et où sont épinglés les petits et grands truands de cette République.

Vous souvenez-vous avoir lu ou parcouru des extraits parus dans toute la presse « Mitterrand et les 40 voleurs » ? Vous souvenez-vous des nombreux documents sur les affaires du Crédit Lyonnais sur lequel le rapport de la Cour des Comptes nous dévoile avec son style aseptisé le mécanisme qui a fit perdre des milliards à la France sur la période 1978 à 1993.

Mais la Cour des Comptes n’est que le Juge Suprême des Comptes mais il n’est pas juge des hommes ?

https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/EzPublish/Le-groupe-Credit-Lyonnais-exercice-1978-1993.pdf

On n’est pas dans le domaine du fantasme ou de la délation ou de la diffamation...la Cour des Comptes le rappelle dans l’avant-propos de son rapport de 1995 page 1.

« Le contrôle de la Cour s'exerce sur des comptes arrêtés : il intervient donc nécessairement a posteriori, ce qui permet au demeurant d'appuyer les conclusions sur des faits vérifiés et des documents incontestables.

Nous pourrions écrire aussi des dizaines de pages sur le couple infernal Anne LAUVERGEON (Atomic Anne), une dame très proche de François MITTERRAND et son mari Monsieur Fric (cela ne s’invente pas) qui cumulent les mises en examen tous deux mais jamais jugés...On pourrait remonter jusqu’aux années 1990 ! et nous sommes en 2023 ?

Jamais sur ces dossiers, le ménage n’a été réellement inquiété ni même la vérité étalée même si une certaine Justice a été et demeure saisie. Là au moins le secret de l’instruction est bien gardé !

Nous devrions aussi évoquer d’autres dossiers où des milliards de la richesse du Pays se sont envolés...

 

RESTONS LES PIEDS SUR TERRE : LES MILLIARDS VOLÉS AUX FRANÇAIS PAR DES FRANÇAIS CELA N’INTÉRESSE PERSONNE !

Ils nous permettent simplement de rappeler à nos concitoyens que :

  • La France est un pays riche, très riche mais  un peu pillé par certains.
  •  Que le désintérêt des français pour la politique est le fruit pourri d’un système qu’il faudra bien un jour remettre en cause,
  •  Que les médias ont un pouvoir limité pour dire ce qui ne va pas et un pouvoir illimité pour parler de ce qui ne devrait intéressera personne. Nous sommes tous manipulés depuis la nuit des temps où à Rome déjà il se disait :

« Ces Romains si jaloux, si fiers (…) qui jadis commandaient aux rois et aux nations (…) et régnaient du Capitole aux deux bouts de la terre, esclaves maintenant de plaisirs corrupteurs, que leur faut-il ?

 Du pain et les jeux du cirque. ! »

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18 mai 2023 4 18 /05 /mai /2023 20:41
L'ÉLYSÉE INAUDIBLE, L'ASSEMBLÉE NATIONALE DÉCRÉDIBILISÉE...LE PEUPLE NE CROIT PLUS EN SON ÉTATL'ÉLYSÉE INAUDIBLE, L'ASSEMBLÉE NATIONALE DÉCRÉDIBILISÉE...LE PEUPLE NE CROIT PLUS EN SON ÉTAT

L'ÉLYSÉE INAUDIBLE, L'ASSEMBLÉE NATIONALE DÉCRÉDIBILISÉE...LE PEUPLE NE CROIT PLUS EN SON ÉTAT

 

 

 

 

UNE ADMINISTRATION BLOQUÉE, INCOMPÉTENTE MAIS TOUTE PUISSANTE...LA DÉLIQUESCENCE DE L'ÉTAT

La France est le seul pays au monde qui peut se permettre de détourner 56 % de sa richesse nationale produite au profit d’un État dépensier et impuissant voire honnis.

Nous donnons ci-dessous quelques exemples au niveau du vécu, du quotidien qui expriment clairement pourquoi les français n’en peuvent plus et pourquoi les fonctionnaires au service du citoyen deviennent victimes expiatoires du courroux souvent justifié du citoyen qui se présente « au guichet ».

Vous aurez aisément d’autres exemples d'expériences malheureuse avec les aides au logement, les primes promises et dont l’utilité est contestable...

 

9 MOIS POUR LA DÉLIVRANCE DE LA CARTE D’IDENTITÉ

C’est une décision de l’État d’imposer au citoyen la nouvelle carte d’identité sauf que l’État, ce monstre français anonyme et irresponsable, n’a pas mis les moyens humains et matériels pour faire face à ses obligations.

Il envoie donc ses agents des collectivités territoriales au casse-pipe face aux citoyens révoltés et ou désabusés par encore un service public incapable de répondre à la demande citoyenne.

La France est ce pays moderne où il est demandé au citoyen de pouvoir justifier de son identité 24 heures sur 24 et où la satisfaction d’une première demande du Sésame carte d’identité n’est possible qu’après un premier rendez-vous obtenu dans les 2 à 3 mois auxquels il faut ajouter encore 2 à3 mois pour la délivrance du titre.

Avec un peu de chance, le demandeur devra attendre 6 mois...certains malchanceux en ont eu pour 9 mois et plus.

 

JUSTIFIER DE SON IDENTITÉ AUPRÈS DE SA BANQUE AVEC UNE PIÈCE D’IDENTITÉ À JOUR...À CONDITION QUE L’ÉTAT METTE DES MOYENS HUMAINS ET MATÉRIELS POUR QUE LE CITOYEN PUISSE ACCOMPLIR DES FORMALITÉS SIMPLES

Pour une ouverture voire une fermeture de compte dans une banque il faut maintenant présenter sa carte d’identité à jour (non périmée) .

Le conseiller de la banque fait alors souvent à l’insu de son client une copie de la carte d’identité qu'l lui a demandée.

Comme cela, ledit conseiller de la banque peut justifier à sa hiérarchie qu’il a fait le nécessaire pour la mise à jour du compte client...Par contre, le client n’a aucune garantie de l’usage qui sera fait des informations ni des informations soustraites au client au nom d’une circulaire qui a trait au terrorisme et au blanchiment d’argent !

La seule chose sûre c’est que ces informations sont redirigées vers les services fiscaux !

 

UN RÉSULTAT FABULEUX : L’ÉTAT IMPOSE DES OBLIGATIONS AUX BANQUES MAIS LE MÊME ÉTAT EST INCAPABLE DE DONNER À SES ADMINISTRATIONS LES MOYENS POUR METTRE EN ŒUVRE CE QU’IL A ÉDICTÉ

Ainsi, nous aboutissons à ce résultat fabuleux...l’État impose au banquier de fournir toutes informations sur ses clients dont l’identité qui doit être est justifiée par un document que le même État est incapable de fournir dans des conditions décentes.

On devrait en dire aussi en constatant avec tristesse le délabrement de la Justice en France...face à l’insécurité croissante, il y a effectivement une forte pression populaire pour demander aux Magistrats d’appliquer la loi y compris et, particulièrement pour les récidivistes, en appliquant effectivement le Code Pénal aux auteurs de délits et crimes sanctionnés par l’incarcération...mais à quoi cela peut-il servir s’il n’y a pas de places suffisantes pour recevoir dans les prisons prévenus et condamnés ? Pas de personnel pénitentiaire suffisant pour encadrer les délinquants incarcéré, pas de place..ainsi va la Justice en France en 2023 !

 

MAIS OÙ PASSE DONC LA RICHESSE PRODUITE PAR LES FRANÇAIS ET PRÉLEVÉE PAR UN ÉTAT TENTACULAIRE ET IRRESPONSABLE ?

Le citoyen est donc conduit à se poser la question : les budgets de l’État sont augmentés sans cesse, les déficits culminent, la dette s’envole...mais où passent donc les milliards que représentent les 56 % de la richesse créée par la France consommés par un État dépensier, budgétivore incapable d’assumer correctement même les fonctions qui lui sont dévolues ou qu’il se donne : sécurité, continuité des services publics, santé, défense, justice...

La désaffection des français pour leur État est grave. Ils ne croient plus à ses deux composantes du pouvoir : l’exécutif est au plus bas dans les sondages et le législatif s’enfonce dans la médiocrité comme l’atteste le niveau du débat sur les retraites. Le peuple a préféré s’exprimer dans la rue ; il ne fait plus aucune confiance dans ses élus au Parlement. C’est donc une remise en cause des Institutions défaillantes.

Le peuple surtout ne supporte plus que le fruit de son travail soit confisqué par un État toujours plus dépensier mais qui n’arrive pas même pas à assumer ses missions.

Le système démocratique à la française est à bout de souffle. La violence dans la rue devient un mode d'expression du peuple français.

Cette question de l’incompréhensible dépense publique mine le citoyen, le révolte et elle perdure...quoi qu’il en coûte !

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9 mai 2023 2 09 /05 /mai /2023 11:26
JACQUES ATTALI ÉCRIVAIN , PENSEUR, CONSEIL, BANQUIER...

JACQUES ATTALI ÉCRIVAIN , PENSEUR, CONSEIL, BANQUIER...

 

 

 

LE GOUROU JACQUES ATTALI NOUS DONNE UNE LEÇON SUR LA CRISE SOCIÉTALE : UNE ANALYSE CRITIQUE CRUELLE QUI VISE JUSTE ET FAIT MAL

Il n’est pas dans nos us et coutumes d’emprunter à des auteurs le fruit de leur réflexion.

De plus, pour Jacques ATTALI nous avons une réticence naturelle à ne pas trop faire confiance à un écrivain, conseiller à tout va dont 10 ans auprès de François MITTERRAND, président de la Banque BRED, père spirituel du Président MACRON qu’il a porté hâtivement aux nues et dont il s’écarte un peu pour ne pas avoir à supporter le poids des erreurs de son poulain. En un mot,  Jacques ATTALI est le touche à tout de génie qu’on peut admirer et craindre.

Ses réflexions de futurologue ne sont pas à écarter systématiquement.

Dans son dernier éditorial, il s’attaque à notre crise aiguë d’individualisme qui explique, au moins en partie, le mal-être que nous vivons.

Pour comprendre cette évidence, ou au moins cette menace, il faut en revenir aux éléments fondamentaux de nos sociétés modernes, démocratiques ou non, où domine l'économie de marché : elles sont toutes fondées sur l'apologie de la liberté individuelle :

« chaque citoyen y est poussé à se concentrer sur sa sphère individuelle, sur son bonheur personnel, et à ne pas se préoccuper des enjeux collectifs ».

Chaque membre d'une telle société est incité à ne se préoccuper que de lui-même et à se concentrer sur la façon dont il peut gagner les moyens de satisfaire ses propres besoins et ses désirs les plus individualistes, qu'il s'agisse de consommer des biens matériels, de voyager, de s'exprimer, ou de choisir librement sa forme de bonheur, en étant autorisé à le trouver où il veut, en changeant d'avis autant qu'il veut sur ce qu'il désire, et même sur ce qu'il est.

 

LE DROIT DE CHANGER

Dans ces sociétés, qui ne se limitent pas aux démocraties formelles, et qu'on retrouve aussi dans les dictatures de marché, chacun a donc le droit d'exercer sa liberté individuelle sous toutes les formes, ou presque. Il a, en particulier, dans un très grand nombre de domaines, le droit de changer d'avis, ce qui est la forme élémentaire de la liberté.

Il peut ainsi changer de produit qu'il consomme, d'employeur, d'employé, de banque, de logement, de partenaire sentimental ; et, dans celles de ces sociétés qui se veulent des démocraties, il a aussi le droit de changer d'opinion politique et de vote. Et même de changer de lieu de résidence, et de nationalité.

 

LA SOIF DE CHANGER GÉNÈRE LA TYRANNIE DE LA LIBERTÉ

Cette tyrannie aussi des limites : elle ne respecte ni tradition, ni patrimoine, ni acquis ; elle empêche de construire quoi que ce soit de durable.

Aussi, la société la freine-t-elle en dressant devant elle deux obstacles : un obstacle juridique (le contrat) et un obstacle moral (la loyauté). Le contrat est un frein à l'exercice de la liberté puisqu'il fixe les conditions et la durée d'un accord entre deux personnes ou deux entités. La loyauté en est le pendant éthique, qui interdit, moralement, de trahir celui avec qui on vient de s'engager, par une promesse ou un serment.

Aujourd'hui, sous la pression tyrannique de la demande de liberté, ces deux obstacles commencent à s'affaiblir : la durée des contrats est de plus en plus brève, qu'il s'agisse des contrats de travail ou de logement ; et même de contrat sentimental. Et la loyauté est de plus en plus ressentie comme un obstacle à l'exercice du libre arbitre.

Aussi, au total, de plus en plus de gens se conduisent, dans les entreprises, comme des mercenaires déloyaux, prêts à changer d'emploi dès que les conditions dans une autre entreprise apparaissent meilleures. De même, ils sont prêts à rompre un lien affectif dès que les conditions d'un autre partenariat sentimental ou sexuel leur semblent plus attractives.

 

LA FIN DE LA LOYAUTÉ

Plus encore, au-delà de la loyauté à l'égard de ses partenaires les plus directs, disparaît la loyauté à l'égard de ses concitoyens, comme on le voit avec le manque de respect pour le paiement de l'impôt, ou pour la propreté des bâtiments publics ; et pire encore, s'efface la loyauté la plus importante, en même temps que la plus abstraite : la loyauté à l'égard des générations futures, dont on ne finance pas les retraites, dont on détruit l'environnement, et à qui on s'apprête à laisser des dettes abyssales.

Aucune organisation ne peut fonctionner sans un minimum de loyauté entre ses membres : Imaginer une société, une entreprise, une famille, composée de mercenaires déloyaux capables de tout quitter pour gagner un peu plus, pour obtenir un meilleur statut, ou une meilleure situation sexuelle ou sentimentale. Imaginer plus encore ce qui pourrait se passer, ce qui se passera, quand les intelligences artificielles ne seront plus loyales à leurs créateurs. Aucune famille, aucune entreprise, aucune nation, aucune civilisation ne pourra survivre. C'est même la plus grande leçon de l'histoire : pas de vie sans loyauté.

CONCLUSION

Il est urgent de revenir, par le droit et la morale, à ce principe si ancien de la chevalerie qui avait, sans aucun doute, sa raison d'être.

Pour notre conclusion que nous voudrions partager avec vous c’est que  parfois il est sage de lire ou écouter ceux qui ont le don d’exprimer l’origine du mal-être même si cela peut faire mal.

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7 mai 2023 7 07 /05 /mai /2023 18:31
8 MAI 1945 - 8 MAI 2023 : COMMÉMORATIONS

DEVOIRS DE MÉMOIRE : COMMÉMORATIONS DU 8 MAI 1945

 

Il serait bon pour nous tous, ébranlés dans nos convictions et perdus dans un monde où les valeurs ne sont plus des certitudes, de faire de ce 8 Mai un devoir : perpétuer la vie de l’histoire de France auprès des jeunes. Nous devons à nos pères, à nos grands-parents notre liberté et la notion du sacrifice pour un bien commun « LA PATRIE », LA NATION FRANÇAISE.

 

Ce 8 mai 2023, nous commémorons deux évènements de 1945: d’une part, la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie et d’autre part, la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe marquée par l'annonce de la capitulation de l'Allemagne.

Cette guerre qui a mobilisé 100 millions de combattants aura duré 6 ans et 1 jour (1er septembre 1939 au 2 septembre 1945).

Elle ne se terminera officiellement que le 2 septembre 1945 sur les théâtres d'opération dans le Pacifique avec la reddition sans condition du Japon.

Des mesures exceptionnelles ont été prises par le Gouvernement pour que ce 8 mai 2023 ne soit pas vampiriser par des tentatives de manifestations et reste digne d’un hommage de la France à ses sacrifiés. Que pour ce 8 Mai 2023, la raison l'emporte sur les idéologies aveugles et meurtrières.

 

N’oublions pas nos héros maintenant souvent retombés dans l’anonymat pour sauver une juste conception de la Liberté. On la leur doit. 2023, la guerre s'installe en EUROPE, n'oublions pas non plus : la paix, la liberté, la dignité humaine, la solidarité ont un prix, celui du sang versé. C'est pour cela qu'il faut se souvenir.

 

 

COMMÉMORATIONS AU PAYS DES OLONNES

 

 

9h30 à Château d’Olonne Place du Cimetière, monument aux morts

9h45 Place de la Liberté au Centre-Ville des Sables d’Olonne

11 h Stèle de la Jarrie prés de la Mairie Annexe d’Olonne sur Mer

 

MESSAGE

de Monsieur Sébastien LECORNU, ministre des Armées

et de Madame Patricia MIRALLES, secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants et à la Mémoire

 

à l’occasion du 8 mai 2023

 

8 mai 1945, il y a 78 ans : l’Allemagne nazie capitule devant les Alliés réunis à Berlin. C’est la Victoire.

Ce jour-là, les forces de la liberté triomphent non seulement contre une armée, mais aussi contre une idéologie qui écrasait l’Europe et la liberté de ses peuples. Après six années de guerre, l’écho de l’Armistice se répand partout sur le continent, apportant aux peuples la joie de la Libération, et la fierté d’avoir vaincu.

Après six années de terreur, la lumière se lève enfin sur tout un pays, révélant à la fois l’opprobre de ceux qui ont collaboré, et le courage de ceux qui ont résisté pour permettre la Victoire.

Il y a 80 ans, l’année 1943 fut une année terrible. La répression s’accroît, l’extermination des Juifs d’Europe et des opposants au régime nazi bat son plein. Pourtant, le cours de la guerre change. A l’Est, les armées nazies ont perdu la bataille de Stalingrad. Au sud, les Alliés ont débarqué en Afrique du Nord. Ils le feront bientôt en Italie. La Corse est libérée en septembre. Nos outre-mer se distinguent dans les trois océans et notamment dans les Antilles et en Guyane par la Dissidence opposée à Vichy. La deuxième division blindée du général Leclerc est créée, elle débarquera quelque mois plus tard en Normandie, avant de libérer Paris, puis Strasbourg. Il n’y a plus une parcelle de notre territoire où l’on ne compte de résistants à l’occupant.

Chacun peut ressentir que le destin des armes a basculé. Même si la lutte sera encore longue : « L’épreuve présente n’est pas terminée, mais voici qu’au loin se dessine la fin du pire drame de notre histoire », indique le général de Gaulle aux Français libres et aux Français occupés dans son message du 14 juillet 1943.

La Résistance s’unit partout en France, et, sûre de l’issue finale du combat, s’engage dans l’élaboration de ce qui réunira les Français après la guerre. Les ombres qui pèsent sur le destin de la Nation s’éclaircissent assez pour qu’un dessein pour la France d’après-guerre puisse commencer à être tracé.

Avec la fin du conflit apparaissent de nouveaux défis pour reconstruire l’Europe, pour renouer avec la démocratie et pour soutenir nos soldats qui poursuivent le combat dans une guerre qui n’est pas encore achevée en Asie. Il faudra enfin tirer les conséquences des échecs militaires de 1940 pour renforcer les armées de la France face aux menaces qui la visent. Hier comme aujourd’hui, c’est un combat que nous ne devons pas perdre de vue.

Avec la Victoire, vient aussi le retour des prisonniers, des déportés et la longue attente de ceux qui ne reviendront pas, ayant sacrifié leur vie pour notre liberté. Enfin, il y a tous ceux que plus personne n’attend, car ils ont été déportés par familles entières dans des convois vers l’Est, qu’un holocauste achevait.

Écoutons les survivants et les vétérans qui nous transmettent la mémoire de leurs compagnons, pour que leur témoignage ne disparaisse pas avec eux et qu’il inspire ceux qui s’imaginent leur liberté pour définitivement acquise.

Souvenons-nous enfin du sang versé : il fut le prix de notre liberté. Mourir pour que d’autres puissent vivre libres : c’était le prix exorbitant dont plus de 10 millions de soldats alliés se sont acquittés. Un prix qui, hier comme aujourd’hui, augmente à chaque renoncement, à chaque fois que nous oublions notre passé.

Au bout, le 8 mai 1945 offrit la plus grande gloire du monde aux femmes et aux hommes qui n’avaient pas cédé. La Victoire leur offrit la liberté.

Vive la République.

Vive la France.

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