Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

30 mars 2023 4 30 /03 /mars /2023 17:21
À TROP VOULOIR EN FAIRE...SEUL

À TROP VOULOIR EN FAIRE...SEUL

 

UNE RÉPONSE PAR LA VIOLENCE COMME MOYEN D'EXPRESSION DES MÉCONTENTEMENTS

 

Il y a eu le Président Emmanuel MACRON  qui a agressé certains français avec l'usage pourtant assez inoffensif de l’article 49-3 de la Constitution  pour faire passer son souhait de mettre à son actif une réforme.

Tout cela pour une réformette que tous les spécialistes reconnaissent comme quasi à refaire sous peu !

C'est donc une forme de caprice et le jeu n'en valait pas la chandelle.

Le citoyen a le droit et parfois le devoir de s'insurger s'il pense que la démocratie est en danger. Mais même pour défendre les libertés rien ne justifie la violence aveugle mais "organisée".

Souvenons-nous l'héritage que nous a laissé le "montagnard" MARAT en 1792 et 1793 : au nom de la conquête des libertés il a envoyé des centaines de personnes à l'échafaud...Mais c'était en France et il y a plus de deux cents ans!

Plus tard, STALINE a réussi à faire pire avec sa soit-disant extermination des "ennemis du peuple"...et 'autres POL POT...

 

UNE ÉPOQUE TROUBLE

Oui, les jeunes en 2023 ne savent ou ne peuvent plus espérer.

Ils voient bien que les élus ne représentent plus le peuple.

Le bulletin de vote n'est plus un mode d'expression de la volonté du peuple qui n'y croit plus.

Les manifestations calmes même très importantes et sur toute le France ne servent à rien.

Le terrain dans l'esprit de certains laisse espérer l'arrivée du GRAND JOUR !

Du côté du pouvoir, le pourissement de la situation constaté peut être une technique dangereuse mais efficace pour reprendre justement la gouvernance perdue.

Mais il faut le clamer : c'est dangereux car le Président MACRON ne peut plus être le sauveur. Il a épuisé son crédit et sa crédibilité. Il ne peut pas et ne sait pas être un rassembleur. Par contre, il a joué avec le feu et a été le détonnateur en imposant une réformette que le trois-quarts des français rejettent.

Il a donné tous les moyens pour fédérer l'anti-macronisme : système centralisateur, concentration des pouvoirs, président des riches, n'aimant pas la France, son histoire...On en oublie même  le passage de l'âge limite légale de la retraite de 62 à 64 ans. Le peuple a découvert qu'il était gouverné par un homme seul que son entourage même déconsidère.

 

ESPÉRER, C'EST POSSIBLE

Le peuple français sait rebondir!

Il a sait obéir quand la fin de la récréation est sifflée.

Le Président a su cristalliser  sur sa personne tous les mécontentements et la France est riche d'hommes de savoir et de sagesse et les français savent aussi que ce n'est pas avec du vieux que l'on ait du neuf.

Nous devrions vivre une période de transition et le Président doit être capable d'en appeler à la sagesse du peuple.

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
26 mars 2023 7 26 /03 /mars /2023 15:00
MIEUX VAUT UNE PETITE BASSINE BIEN ACQUISE CHEZ SOI QU'UNE MÉGA-BASSINE MAL GÉRÉE CHEZ LES AUTRES

MIEUX VAUT UNE PETITE BASSINE BIEN ACQUISE CHEZ SOI QU'UNE MÉGA-BASSINE MAL GÉRÉE CHEZ LES AUTRES

 

 

 

 

 

IMBÉCILE BÉCASSINE TREMPE TON ... DANS LES MEGA-BASSINES TU ME DIRAS...

 

RISQUE D’ATTEINTE ET DE REMISE EN CAUSE DE LA LIBERTÉ DE MANIFESTER

 

Nous espérions qu’en Deux-Sèvres, la journée de l’eau, le 22 mars 2023, fêtée abusivement ce week-end des 25 et 26 mars, ne sera pas une nouvelle fois des journées de la casse et du sang  !

Là aussi, nous voyons les méfaits de l’abus et du détournement des libertés fondamentales comme celle de manifester pour défendre une opinion. Cette liberté est un privilège de nos démocraties. Mais elle est fragile. Il appartient à l’État de la garantir et de la protéger.

Nous savons tous qu’il est tentant pour un Pouvoir de laisser une manifestation dégénérer pour tuer une cause qui peut être juste et défendable par les voies légales...

Un jour, il faudra tirer sereinement les conclusions des débordements de violence lors de l’épisode des Gilets Jaunes ! Y a-t-il eu des provocations ? Y a-t-il eu des dysfonctionnements dans la politique du maintien de l’ordre ?...

Comme il faudra bien analyser les dysfonctionnements de l’État dans la gestion du projet " Aéroport de Notre Dame des Landes".

Si manifester légalement devient la liberté de casser, d’instaurer la violence au lieu du dialogue, c’est le principe de la liberté qui peut ainsi être remis en cause.

Les professionnels organisateurs de la violence commettent une double faute :

  • Une menace sur une liberté fondamentale,
  • Une contre-performance pour la défense d’une cause qui pourrait être juste.

Le printemps revient et le droit de manifester aisément ses opinions et de manifester tout court réapparait mais le dialogue reste toujours un art difficile.

Ainsi la guerre pour ou contre les méga-bassines dans l’ouest de la France a repris pour fêter la journée de l’eau.

 

EAU : REVENIR AUX FONDAMENTAUX

- L’EAU EST UN BIEN COMMUN À PRÉSERVER

- LA CULTURE AGRO-CHIMIQUE N’EST PAS UNE BONNE CHOSE POUR LA SANTÉ, POUR LA NATURE, POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE. Elle n’est pas maîtrisée surtout ses effets nocifs laissent des traces indélébiles pour des décennies.

- LES LOBBYS N’ONT PAS LEUR PLACE DANS LA PARTICIPATION AUX RECHERCHES DE LA VÉRITÉ SUR LA PRÉSERVATION DU MILIEU NATUREL PUISQU’ILS AGISSENT POUR DÉFENDRE DES INTÉRÊTS PERSONNELS ET NON L’INTÉRÊT GÉNÉRAL

 

POURQUOI LES MÉGA-BASSINES NE SONT PAS LA SOLUTION ?

D’abord parce que l’eau est un bien commun indispensable que la nature nous donne et que son usage à titre privatif sans contrepartie donnée à la collectivité ne peut donc être admis. Ce système méga-bassines  génère abusivement des privilèges parfois insupportables.

Ensuite, parce que l’agriculture polluante doit abandonner ses pratiques néfastes,

Parce que la France doit retrouver son modèle agricole de production de qualité et que, si cela a un coût, il faudra un effort national et européen pour revenir à des pratiques agricoles acceptables et contrôlées sérieusement et en toute impartialité,

Mais pour cela, il faut une meilleure connaissance scientifique et objective des problèmes pour juger par exemple de l’intérêt des bassines. Les «experts » ne sont même pas d’accord sur un élément essentiel concernant l’irrigation : le pourcentage d’eau stockée dans une bassine qui s’évapore et donc, cette eau stockée n’est même pas utilisée pour l’irrigation !!! Sur ce point, suivant les études et annonces des données oscillent entre 5% et 50 % ! Sur le suivi de l’évolution de la nappe phréatique, idem... on est dans le vague depuis des années avec des études contradictoires . Ce n’est pas sérieux...mais à propos : à qui profite le crime ?

Sur le plan des contrôles, pour la première fois, nous voyons écrit qu’il faut « découpler » Chambre d’Agriculture (aux mains de la FNSEA) et les contrôles du respect des règles légales. Le contrôleur ne peut être dépendant du contrôlé...car, en toute impunité, il y a des « truands » qui disposent depuis des années de forages interdits pour maintenant remplir leurs bassines, il y en a d’autres qui puisent l’eau des rivières alors qu’il y a interdiction, il y en a qui irriguent en toute impunité à des heures interdites...  et à côté de ceux-là il y a d’autres exploitants, d’autres professions qui souffrent des mesures restrictives mais respectent les interdictions,

 

LA FRANCE NE MANQUE PAS D’EAU MAIS IL LUI MANQUE UN BON MODE DE GESTION DE CETTE RICHESSE

Il faut savoir que la France ne manque pas d’eau : la partie « utilisée » est infime par rapport à la ressource. Cela est une donnée sûre (Études CNRS). Il faudrait cependant une mise à jour sérieuse de ces études.

Il y a donc bien un problème de l’eau au niveau de l’agriculture, comme il y a un problème de l’utilisation des pesticides. Tout cela est maîtrisable si la puissance publique exerce, en toute impartialité, son devoir qui est de faire appliquer la loi : les lobbys camouflés au sein de la FNSEA et les autres encore plus camouflés doivent être chassés : l’eau est un bien commun il ne peut bénéficier à certains privilégiés...sinon la colère de certains trouvera sa justification !

Nous verrons bien comment le Tribunal des Sables d’Olonne va sanctionner les fraudeurs qui ont été « verbalisés » ! Le débat est ouvert.

Partager cet article
Repost0
24 mars 2023 5 24 /03 /mars /2023 10:13
UN PRÉSIDENT INCOMPRIS OU UN PRÉSIDENT INCOMPRÉHENSIBLE ?

UN PRÉSIDENT INCOMPRIS OU UN PRÉSIDENT INCOMPRÉHENSIBLE ?

 

 

 

 

 "PAYS UNI ET SOLIDAIRE"... C'ÉTAIENT LES VŒUX DU PRÉSIDENT MACRON POUR L'ANNÉE 2023

 

Alors que l’année 2023 allait éclore, dans ses vœux aux français, le Président de la République leur a souhaité pour 2023 de « vivre autant que possible en pays UNI ET SOLIDAIRE ».

C’était dans la logique du rôle prépondérant du Président de la République maintenant élu au suffrage universel d’incarner cette notion de l’unité et de la solidarité. Le Président de la République incarne cette unité de la République fruit des siècles de son histoire.

L’interventionnisme impénitent du Président MACRON dans tous les domaines de la vie en France comme il vient de le prouver dans sa dernière intervention à la télévision va totalement à l’inverse de ses vœux avec des mots qui outragent le peuple, « son peuple ».

Comment vouloir et pouvoir prôner l’unité d’un peuple quand on tient un discours diviseur et même parfois méprisant ?

 

L’INCROYABLE NÉGATION DE LA SOUVERAINETÉ DU PEUPLE PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Les exégèses des propos du Président de la République qui a tordu le texte de la Constitution pour justifier son dévoiement des procédures légales pour faire adopter « sa réformette » auront bien du mal.

En effet, les mots utilisés pour définir la souveraineté du peuple dans la Constitution de 1958 ne supportent pas d’interprétation fallacieuse.

N’oublions pas que l’article 3 de la Constitution ne souffre ainsi pas d’exception

« La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. »

Or, lors de son intervention télévisée du mercredi 22 mars 2023 le Président de la République française a osé dire :

« La foule, quelle qu'elle soit, n'a pas de légitimité face au peuple qui s'exprime souverain à travers ses élus"

Notre Président erre.

Il inverse le texte de la Constitution en donnant la primauté aux élus du peuple (députés et sénateurs). Or ces élus ne tiennent leur pouvoir que de la délégation que leur donne le peuple qui, lui, est souverain.

À moins que ce que notre le Président de la République française appelle la « foule » ne soit pas un élément du peuple français !

Opposer la foule qui défile aux élus du peuple est une incongruité qu’il fallait oser faire.

 

LE DROIT DE MANIFESTER

Comment appelle-t-on le droit fondamental d'avoir une opinion et de la manifester ?

C’est la LIBERTÉ D’OPINION qui est inscrite dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 : "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi." (article 10)

Manifester fait partie des moyens d'expression collective traditionnels dans la vie politique et sociale française. Reconnue comme une liberté fondamentale dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, la manifestation est inscrite dans le droit français depuis 1935.

L’exercice de ce droit est très encadré. C’est pour cela que toute manifestation doit être déclarée.

S’il y a des trublions casseurs dans la foule, vous nous excuserez, Monsieur le Président, ils appartiennent bien encore au peuple français et ils peuvent et risquent de se mettre hors la loi...Dans ce cas, l’État est responsable non seulement du maintien de l’ordre d’une manifestation autorisée mais aussi et, il ne faut pas l’oublier, il reste non seulement maître du droit de manifester mais aussi responsable de la liberté même de manifester.

Pour nous, la foule qui défilait dans toute la France pacifiquement était bien une partie du peuple français et ni une faction ni un ramassis de factieux.

 

LA PHRASE ASSASSINE ET INCOHÉRENTE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE GARANT DE LA CONSTITUTION EST INTOLÉRABLE

C’est une phrase assassine de la souveraineté du peuple et une tentative de dévoiement du rôle des élus. Un Président de la République ne peut s’arroger le droit d’opposer le peuple qui manifeste et les élus de ce peuple qui, lui, est déclaré « souverain » ‘c’est-à dire source de tout pouvoir y compris celui d’élire le Président de la République !

Il est impossible d’encenser la souveraineté du peuple et en même temps de l’opposer à la légitimité des élus.

C’est un mélange qui n’a pas de sens.

Avec l’usage de l’article 49-3 de la Constitution, le Président a déjà tué le débat démocratique en bloquant le débat parlementaire.

Mais, il ne peut s’arroger le droit de faire taire un peuple qui n’est peut-être pas d’accord avec son Président.

Aime-t-il vraiment le peuple qui l’a élu ? Ne l’a-t-il pas trop méprisé ?

Comment a-t-il pu transformer le souhait majoritaire des français d'une réforme du régime des retraites lors de son premier mandat en un sujet d'expression majoritaire de leur mécontentement contre leur Président réélu ?

 

AVEC L’INTERVIEW DU MERCREDI 22 MARS 2023, NOUS ATTENDIONS UN PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE RASSEMBLEUR,  NOUS AVONS EU DROIT À UN PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE QUI A RAVIVÉ L’INCENDIE QU’IL AVAIT  ALLUMÉ.

OÙ VA DONC LA FRANCE ?

 

 

Partager cet article
Repost0
20 mars 2023 1 20 /03 /mars /2023 14:00
UN CÉLÈBRE SYMBOLE DU TRAVAIL

UN CÉLÈBRE SYMBOLE DU TRAVAIL

 

 

 

 

 

LE DROIT AU TRAVAIL ET LES SANCTIONS PRIVATIVES DE LIBERTÉ

 

Nos anciens pénalistes avaient pour coutume de dire que la privation de liberté que constitue l’incarcération est assortie d’une autre perte de liberté non dite qui est la perte du droit de travailler. Le juge enferme un individu fautif pour le priver du droit de travailler.

Le préambule de la Constitution de 1948 inclus dans notre Constitution de 1958 stipule cette phrase porteuse d'espoir : « Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi. »

Ce psychodrame de la réformette des retraites que nous subissons a donné l’occasion à des penseurs et élus de remettre en cause la notion même du devoir de travail puisque passer de 62 à 64 ans parait à nombre (?) de nos concitoyens une montagne infranchissable. Dans le projet de loi, pour certains salariés, pour des  causes de pénibilité, de maladies, de conditions exceptionnelles...un départ aménagé avant 62 ans est déjà aménagé.

Ceci atteste déjà de la vanité des auteurs du texte projet de loi dite à tort réforme des retraites qui voudraient de vouloir tout régler par un seul texte soumis au Parlement.

 

CONDAMNONS FERMEMENT LE DROIT  À LA PARESSE PRÔNÉ PAR MADAME SANDRINE ROUSSEAU

Ces grands penseurs hors sols ont donc exposé des théories inquiétantes car irresponsables telles que le droit à la paresse, ou le parasitisme social.

Prenons le cas de Sandrine ROUSSEAU, enseignante dans l’Enseignement supérieur chargée de Recherche et mère de famille (3 enfants) et en plus maintenant députée Vert qui a dit  "Oui au droit à la paresse, oui au droit à la retraite à 60 ans" et qui donc défend aussi le parasitisme spécial.

Au nom de la liberté d’expression, nous lui laissons l’entière irresponsabilité de ses dires et le choix de leur nuisibilité sur le plan social et économique.

Mais, nous devons dénoncer ce comportement de la petite bourgeoise privilégiée qu'est Sandrine ROUSSEAU.

Par ses déclarations, elle insulte gravement ceux qui par millions se lèvent le matin pour aller travailler et ont tant de mal à joindre les deux bouts. Ceux-là voient leur juste rémunération amputée de charges sociales qui feront vivre les paresseux de Madame Sandrine ROUSSEAU!

Désolé; Madame Sandrine ROUSSEAU, il ne faut pas faire croire que les indemnités chômage sont un moyen pour les individus d’éviter de travailler !!

De plus, vos dires constituent un délit d’incitation à la fraude et au hold-up sur les fonds des institutions qui gèrent les organismes sociaux du chômage, santé, assurance maladie...

Les déclarations de Madame Sandrine ROUSSEAU constituent donc l’expression répréhensible de la démagogie de bas étage qui vise à tromper un peuple déjà très à la peine.

Puisque Madame le la députée annonce aussi le droit au « parasitisme social », nous lui rappelons la définition du mot parasite : « organisme animal ou végétal qui se nourrit strictement aux dépens d'un organisme hôte d'une espèce différente, de façon permanente ou pendant une phase de sa vie »

Madame le, la députée, faites un peu d’introspection ou d’auto-critique...vos larges moyens d’existence ne sont-ils pas aussi l’expression d’un certain parasitisme ?

À Suivre:

OUI AU DROIT AU TRAVAIL JUSQU’À 64 ANS VOIRE AU-DELÀ

Partager cet article
Repost0
16 mars 2023 4 16 /03 /mars /2023 16:53
UNE CHAMBRE DES DÉPUTÉS FACE À SES DIVISIONS : UNE IMAGE DE LA FRANCE UNIE PAR SEULEMENT SON DÉSAMOUR DU CHEF DE L'ÉTAT

UNE CHAMBRE DES DÉPUTÉS FACE À SES DIVISIONS : UNE IMAGE DE LA FRANCE UNIE PAR SEULEMENT SON DÉSAMOUR DU CHEF DE L'ÉTAT

 

 

 

 

UN OBUS DE LA GROSSE BERTHA POUR ÉCRASER UNE MOUCHE

 

Nous avons déjà décortiqué le projet de loi dit "projet de loi de finances rectificative sécurité sociale pour 2023" qui cache en son sein la pseudo réforme des retraites.

https://www.olonnes.com/2023/02/retraites.une-cause-nouvelle-de-retrait-e-du-projet-de-loi.html

https://admin.over-blog.com/934384/write/187279616

 

RAPPEL SUR L'ARTICLE 49 DE LA CONSTITUTION DE 1958

Le Premier ministre, après délibération du conseil des ministres, engage devant l'Assemblée nationale la responsabilité du Gouvernement sur son programme ou éventuellement sur une déclaration de politique générale.

L'Assemblée nationale met en cause la responsabilité du Gouvernement par le vote d'une motion de censure. Une telle motion n'est recevable que si elle est signée par un dixième au moins des membres de l'Assemblée nationale. Le vote ne peut avoir lieu que quarante-huit heures après son dépôt. Seuls sont recensés les votes favorables à la motion de censure qui ne peut être adoptée qu'à la majorité des membres composant l'Assemblée. Sauf dans le cas prévu à l'alinéa ci-dessous, un député ne peut être signataire de plus de trois motions de censure au cours d'une même session ordinaire et de plus d'une au cours d'une même session extraordinaire.

Le Premier ministre peut, après délibération du conseil des ministres, engager la responsabilité du Gouvernement devant l'Assemblée nationale sur le vote d'un projet de loi de finances ou de financement de la sécurité sociale. Dans ce cas, ce projet est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent, est votée dans les conditions prévues à l'alinéa précédent. Le Premier ministre peut, en outre, recourir à cette procédure pour un autre projet ou une proposition de loi par session.

 

Le 49-3 est une procédure exceptionnelle assez peu UTILISÉE 99 fois en 64 ans avec un super utilisateur que fut Monsieur Michel ROCARD  (28 fois du 10 mai 1988 au 15 mai 1991)

C'est surtout une procédure qui est devenue classique pour forcer le représentation nationale et particulièrement la Chambre des Députés à adopter un texte important quand le pouvoir exécutif (Chef de l'État et "son" Gouvernement) ne sont pas d'accord avec le pouvoir législatif et particulièrement  lorsqu'il y a "cohabitation" ou usure du pouvoir en place.

 

49-3 ÉPREUVE DE FORCE ENTRE L'EXÉCUTIF FACE AU LÉGISLATIF DIVISÉ

Ce fameux article 49-3 a été créé pour justement éviter que l'État soit "en panne" et que l'exécutif puisse contraindre le législatif à voter son texte ...avec l'arrière pensée malsaine que les députés tiennent à leur siège et qu'ils préfèrent céder pour cela !

Le contexte actuel est favorable au chef de l'État et à son gouvernement puisqu'il n'y a pas au sein de l'Assemblée nationale de majorité d'opposition unie mais au moins 3 groupes NUPES, RASSEMBLEMENT NATIONAL et RÉPUBLICAINS donc 3 groupes et 3 politiques différentes très divergentes.

Dans ce cas de figure, c'est sûr, le chef de l'État profite du "diviser pour régner"...C'est de la politique et ce n'est pas la démocratie parlementaire à la française !

 

MAIS POURQUOI DONC, SUR CETTE RÉFORMETTE, UN TEL ENTÊTEMENT ? UNE CRISE INUTILE ET DANGEREUSE

Nous constatons simplement une situation sans pouvoir la comprendre et l'expliciter voire la justifier.

Le chef de l'État veut imposer sa énième version d'une pseudo réforme des retraites pour marquer ses quinquennats ...cela ne peut justifier qu'il mette à feu et à sang le pays. C'est la conséquence d'un système constitutionnel dévoyé et de l'irrationnalité de l'expression populaire ou de son abstentionnisme coupable. La démocratie est un système fragile.

Tout le débat public est aujourd'hui faussé et jettent dans la rue des hordes en colère non contre un texte fondamental mais remontées contre une image d'un Président dont elles contestent  la légitimité même et la manière de régner.

C'est une crise inutile qui ne doit pas ébranler notre conviction que, même si elle est fragile, la démocratie parlementaire est quand même le moins mauvais régime pour garantir les libertés individuelles.

Il faut se liguer pour stopper la fuite en avant dangereuse qui est imposée au peuple français...il faut espérer que le Chef de l'État est conscient du feu qu'il a allumé et que son devoir dans cette ridicule épreuve de force est de calmer le jeu et d'éteindre l'incendie avant qu'il devienne dévastateur. Il en a le pouvoir : dissolution de l'Assemblée ingérable, référendum (pour nous inutile pour un objet aussi futile, retrait du projet et nouveau gouvernement etc...

 

 

Partager cet article
Repost0
12 mars 2023 7 12 /03 /mars /2023 11:39
UN PRÉSIDENT EN QUI SON PEUPLE NE CROIT PLUS

UN PRÉSIDENT EN QUI SON PEUPLE NE CROIT PLUS

 

 

 

 

DU MÉPRIS QUI GÉNÈRE DE LA HAINE

Suite de :

https://www.olonnes.com/2023/03/les-priorites-du-president-macron-ne-sont-plus-la-france-en-colere-ni-l-europe-en-crise.html

 

À la colère du peuple français visible et exprimée dans la rue, il faut ajouter celle plus sourde d’autres millions de français qui se taisent et observent la dégradation des institutions de la France : leur colère est ainsi devenue de la HAINE froide cristallisée contre un homme qu’ils viennent de mal réélire.

C’est du jamais vu dans l’histoire de France et cela, en général, se termine mal. Ce que le suffrage universel a fait dans les urnes, la rue et la souveraineté du peuple peuvent le défaire.

Tout se retourne contre un Président hautain. Il creuse jour après jour le fossé qui le sépare de son peuple.

Le fossé devient un gouffre. En 2017, le Président MACRON se présentait comme le sauveur de la France décadente. Le peuple attendait beaucoup de celui qui devait « retrouver notre esprit de conquête pour bâtir une France nouvelle ». La déception est grande et maintenant, même contenue, elle dégénère très vite en violence.

Le Mépris envers le peuple qu’il a affiché depuis son accession au pouvoir n’a fait qu’accentuer son image du leader, Président des riches, affiché :

  • Par des chiffres incompris comme les 140 milliards d’euros de bénéfices pour les entreprises au CAC 40, un compteur de la dette qui s’affole avec des taux d’intérêt qui montent et des dépenses publiques qui s’envolent. Face à ces chiffres, le français doute de la capacité de son guide qui veut toujours plus de pouvoirs et plus de dépenses mais qui ne veut pas modifier son cap et les rassurer. Il méprise. Il n'explique pas et son Gouvernement n'explique pas non plus
  • Par le souvenir du Grand Débat post Gilets Jaunes où le million de doléances qui lui furent adressées furent si vite enterrées,
  • Par le souvenir de propos présidentiels blessants vis à vis de catégories sociales comme les chômeurs, les seniors...,
  • Par le mépris vis-à-vis de la représentation nationale en abusant du 49-3 et autres procédures dites exceptionnelles étouffant le débat et la démocratie,
  • Par le mépris qui a poussé le Président d’une part, à ne pas faire campagne lors des dernières élections présidentielles, de ne pas avoir défendu son bilan de son premier mandat ni présenté un programme : circuler, votez pour moi, il n’y rien à voir ! Cela n’est pas très démocrate, c’est aussi l’expression du mépris vis-à-vis du peuple et du mépris pour le droit de vote,
  • par un exercice du pouvoir pour le pouvoir et non de l’exercice du pouvoir pour la grandeur de la France et le bonheur de son peuple,
  • Par des actes répétés dits de repentance culpabilisant son peuple et son histoire dont, à juste titre, il est fier,
  • Par des actes blessants et qui deviennent des provocations comme les voyages inutiles et coûteux alors que l’économie du pays est soutenue par la France qui travaille et abattue par des dépenses publiques exorbitantes et des réformes mal conduites,

 

  • Par un mépris affiché envers les élus locaux.

Le Président continue sa route sans rien changer méprisant le passé de la France, l’avenir du pays et les problèmes graves quotidiens et nouveaux comme ceux de la Santé, de la Sécurité, de L’Éducation, l’Énergie, le climat...

Le Président se dit porteur de messages de la France à l’étranger mais la presse étrangère elle-même ne comprend pas ce qui se passe dans cette la France déchirée que les journalistes eux-mêmes ne comprennent plus. Chaque voyage présidentiel est un échec. Un Président au Congo belge en chemise buvant une bière, c’est un échec pour certains, une déchéance de l’homme et de la fonction pour d’autres.

Ce qui se passe aujourd’hui sur les retraites qui est un problème mineur mais que l’entêtement du Président rend d’une extrême gravité. Il est symboliquement son échec total : le Président a réussi à faire qu’une réforme, nécessaire et admise dans son principe d’ailleurs par les français lors du précédent mandat devienne une source qui inonde de colère le fleuve de tous les mécontents de tous bords.

Le Président des français oublie que, depuis la lâcheté de l’abandon des valeurs qui ont fait la France, la crise sanitaire et la guerre en Ukraine le peuple et spécialement toute sa jeunesse vit dans un climat de désespérance totale. Les guerres et des idéologies destructrices sont présentes tous les instants dans tous les esprits.

Les français ont donc peur du lendemain et les médias cultivent abusivement cette situation. Cela renforce la peur qui génère la haine qu’ils vouent en si grand nombre à leur Président qui les a trompés et abandonnés.

La peur chasse la sérénité et la violence s’installe en France. Le Président veut ignorer cela.

Qui ou quel événement va lui rappeler cela avant que la situation ne dégénère ?

Nous allons vers une crise de régime en France dans un monde qui, lui-même, est en crise.

Partager cet article
Repost0
11 mars 2023 6 11 /03 /mars /2023 16:29
LA COUR DE L'ÉLYSÉE ENCORE VIDE . LE LOCATAIRE ENCORE EN VOYAGE ?

LA COUR DE L'ÉLYSÉE ENCORE VIDE . LE LOCATAIRE ENCORE EN VOYAGE ?

 

 

 

 

LE PRÉSIDENT EN VOYAGES ET LA FRANCE EN CRISE

Il nous faut encore et toujours défendre nos institutions démocratiques encore meilleur rempart contre toutes les formes de dictature. La concentration des pouvoirs dans les mains d'un seul homme est un danger. 

Pour ceux qui l’auraient oublié la France dispose d’une ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères, Catherine COLONNA, alors que c’est le Président MACRON qui a pris sa place.

Or, le Président n’a tiré les leçons ni des élections des députés, ni celles de son voyage aux résultats catastrophiques en Algérie ni celle du peuple français en colère.

Pour la première fois, les citoyens français expriment en réponse au mépris du Président la haine qu’ils peuvent ressentir et même exprimer à l’encontre de leur Président ...Le mot est maintenant apparu et doit faire peur. Le refuge d’une partie importante du peuple dans les rangs des extrémistes est un grave danger qu’il ne faut surtout pas négliger.

Les réactions verbales d’une extrême violence de certains députés sont la triste expression de cette haine.

Ainsi, nous avons scruté les informations d’ailleurs peu nombreuses au dernier voyage du Président Macron en Afrique Centrale.

Le président est revenu à PARIS convaincu que la voix de la France peut encore porter en Afrique comme si à l’Élysée on n’entend pas les slogans africains haineux qui pullulent contre la France.

« Moi, je ne donne pas de leçon de démocratie aux Africains. » comme si le sang, la sueur et les larmes versées par la France n’avaient pas ouvert l’Afrique au monde. Culpabiliser un peuple dans un climat de crise mondiale et nationale est une erreur impardonnable pour nombre de français.

Désireux d'instaurer une nouvelle relation d'égal à égal avec les pays africains, le Président MACRON  pense ainsi  se débarrasser de l'image d'arrogance associée à la France alors qu’agissant comme il le fait il humilie son pays. Il oublie que le coq gaulois n’aime pas qu’on crache sur sa fierté et sa générosité.

Ceci confirme ce que nous écrivions sur le précédent voyage en Algérie :

https://www.olonnes.com/2022/08/le-voyage-inutile-du-president-macron-en-algerie.html

À cela, ajoutons la fuite du chef de l’État en Espagne le 19 janvier 2023 entouré de 11 ministres quand la France commençait le même jour son périple de manifestations contre le projet RETRAITES. Cette escapade aux frais de la princesse a choqué les français à juste titre.

Pour la première fois, les citoyens français expriment donc leur haine en réponse au mépris du Président qu’ils peuvent ressentir et qui est même exprimée à l’encontre de leur Président.

Le mot est maintenant apparu et lâché. Il doit faire peur. Le refuge d’une partie importante du peuple dans les rangs des extrémistes est un grave danger qu’il ne faut surtout pas négliger.

Les réactions verbales d’une extrême violence de certains députés sont l’expression du passage de la contestation à celui de la haine.

Ces mécontents majoritaires de tous bords dans l’opinion publique demandent au Président de mettre son intelligence et sa fonction au service de son pays et de cesser de papillonner d’un sujet à l’autre, de voyager pour le plaisir et de concentrer toujours les pouvoirs sur sa personne avec les risques que cela fait encourir au Pays.

Tout cela ternit, comme s’il en était besoin encore plus, l’image du Président MACRON.

Ces voyages sont inopportuns et contre-productifs tant en politique intérieure que sur le plan de la politique extérieure.

Il n’a même pas attendu que la bave de la haine de certains dirigeants de pays africains à l’égard de la France soit sèche pour retourner en Afrique.

Plus d’un million de français dans les rues d’un pays composé de citoyens viscéralement désunis entre eux mais qui se retrouvent maintenant unis par leurs griefs à l’encontre de leur Président.

La France demande au Président qu’il écoute et s’occupe des français en priorité et de l’Europe où la guerre, la décadence et la pauvreté s’installent.

 

À SUIVRE :

LES RAISINS DE LA COLÈRE DU PEUPLE DEVIENNENT LES RAISONS DE LA HAINE

 

Partager cet article
Repost0
9 mars 2023 4 09 /03 /mars /2023 17:48
STATIONNEMENT, DÉPLACEMENTS : IL FAUDRA ACCEPTER DE CHANGER NOS COMPORTEMENTS POUR MIEUX VIVRE

 

 

 

STATIONNEMENT, DÉPLACEMENTS : IL FAUDRA ACCEPTER DE CHANGER NOS COMPORTEMENTS POUR MIEUX VIVRE

 

Par exemple, dans une agglomération comme Les Sables d’Olonne, nous sommes habitués :

  •  à ne rien faire afin de ne pas changer nos habitudes,
  •  et à ce que les responsables de la Sécurité et de l’Urbanisme ne fassent eux aussi rien pour changer l’existant quitte à contraindre toute la population à endurer des situations extrêmement nocives.

Constatons que le Centre-Ville et même sa périphérie deviennent inaccessibles aux voitures. Il faut ensemble faire bouger les choses.

Constatons aussi que l’emplacement de la mer, la plage, le cœur de ville centenaire avec ses rues très étroites, les commerces de proximité...ne bougeront pas et sont tous à préserver et doivent demeurer accessibles à tous sédentaires et visiteurs.

Donc, pour pouvoir bouger et respirer, il va falloir accepter d’abord de bouger nos habitudes et examiner avec sérénité le projet proposé aux Sablais.

C'est un essai pour résoudre un problème ...essayons ensemble de transformer l'essai.

 

PLUS JAMAIS CELA ! CIRCULATION IMPOSSIBLE

Dès le printemps 2022, aux Sables d’Olonne nous avons subi des embouteillages mémorables avec des voitures figées, scotchées au bitume et nous avons mis plus d’une heure pour faire le beau parcours des Atlantes au lac de TANCHET et, en prime, il y eut des répercussions de ces blocages sur tout le Centre-Ville.

Ainsi, iI y a eu des embouteillages avec des centaines de véhicules dont les passagers ont dû endurer de longs arrêts complets à croire que les voitures stationnaient sur le remblai par plaisir pour permettre à leurs passagers d’admirer la mer au loin et la plage d’ailleurs invisible ou qu’ils ne pouvaient souvent même pas voir depuis leur siège dans leur voiture.

Les terrasses des cafés débordaient de monde venu respirer les vapeurs d’essence et autres gasoil.et mélange-maison de certains « deux roues » particulièrement nocifs

C’est un premier constat.

Le second est une question très grave : sérieusement, est-il encore possible d’admettre que les véhicules de secours puissent être bloqués ?

 

À SUIVRE...

DES RÈGLES NON PAS POUR INTERDICTION DE CIRCULER MAIS ÉLABORÉES POUR TENTER DE MIEUX CIRCULER ET MIEUX RESPIRER

 

À DIFFUSER SANS MÉNAGEMENT...merci

 

Partager cet article
Repost0